en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow)

Marlow Jeffries

TW : dissociation, dépression, relations toxiques, mentions de violences physiques, consommation occasionnelle de substances, tentative d'abandon d'enfant

FT. ernest klimko

CARTE D'IDENTITÉ Nom et surnom(s) : marlow, marlow, marlow et ça roule dans la bouche encore et encore et encore, comme un bateau sans amarres, qu’aurait jamais largué l’ancre, remué par les vagues. marlow et le w qu’il prononce trop, parce que c’est pas un charlot, ni un charlatan, c’est marloW, avec un w pour toutes les victoires gueulées à la face d’une foule qui crie aussi, mais une prmière syllabe qui se tait, qui e traîne, qui s’étire parfois comme le temps, comme les adolescences incomplètes, un ma prononcé presque muh, parce qui a le temps d’articuler dans cette économie ? un nom de famille, aussi, ouais, un nom pour nommer un truc qui n’existe plus depuis longtemps. jeffries, ça ne veut rien dire, ça vient de nul part et c’est personne.
Genre et Pronom(s) : y a que de la colère dans son futal. ça facilite les choses, le masculin, parce que ça vaut mieux que de se poser des questions, parce que ça évite les emmerdes quand on cogne un abruti qu’a osé siffler les copines, mais aussi ça tire pas la gueule quand on lui dit qu’il fait partie des copines, qu’il est comme ta soeur, ou que tel lorie, il sera toujours ta meilleur amie. le genre c’est surfait, que ça raconte en regardant la fumée bleue s’élever des bouches en coeur.
Âge et lieu de naissance : vingt-cinq années qu’il traîne ses genoux sur le bitume, vingt-cinq années à les couvrir de pansements, à courir après les gens pour un peu d’affection, un peu d’amour, un peu de douceur. il est né un huit septembre, dans un hôpital de detroit.
Origines et nationalité : ça vient de partout, nul part mais maman a des origines biélorusses dont elle parle jamais, de la famille là bas à qui on parle pas parce qu’ils sont loin de toute manière et qu’ils comprendraient pas t qu’ils pensent probablement que tout le monde a cané déjà. alors ça se dit de detroit, ça parle d’un chez-soi laissé derrière pour venir à l’underapple, mais c’était pas vraiment un chez-soi, c’était un chez-tout-le-monde, où on passe une tête par la fenêtre colmatée au film plastique et on partage les douches, les poux et les jeux auxquels personne comprendrait bien s’ils étaient pas sur le terre-plein. comme quoi crever les lézards c’est de la cruauté, comme quoi c’est pas ça un jeu d’adresse. dans tous les cas on est américains, pas de l’amérique de la tech ou de la drogue, non, plutôt de celle des motels pétés du bord de route et des flamants roses dans les jardins.

Statut marital : marié à l’idée d’appartenir quelque part, à quelque chose, parce que ça veut pas être seul et ça veut pas affronter la vérité. et voilà qu’on regarde tous les inconnus qu’on croise, voilà qu’on accepte toutes les miettes qu’o veut bien nous jeter, juste pour pouvoir sentir des mains contre sa peau, juste pur se sentir un peu plus vivant. on accepterait n’importe quoi pour pas crever tout seul. alors on se tatoue le nom de son groupe entre les omoplates et on essaie de se bercer de déni sur le fait que personne l’a vu regarder sa guitariste comme si elle tenait le monde dans le creux de sa paume. on essaie de pas pleurer quand elle disparaît et on essaie de se dire qu’on aime bien quand on est tiré dans l’allée derrière la salle de concert. c’est mieux que rien, c’est mieux que d’affronter que personne resterait jamais pour lui. on accepte tout le monde dans l’espoir que quelqu’un vous regarde et vous voie. (polyamoureux, pansexuel)
Occupation : baguettes gravées aux initiales de ses partenaires de scène, il monte régulièrement taper trop fort sur sa batterie, hurler des paroles qui parfois ne font pas tout à fait du sens, hurler sa colère à la face du monde, du venin sur les dents. il se met en colère pour rien, une fois il s’est levé, il a sauté partout juste parce qu’il pouvait, juste parce que sa seule drogue de choix c’est la scène, et que sans son groupe il ne serait personne. il gagne sa croûte comme ça, assez pour payer un appart. et le reste du temps, ou bien avant, quand ils ne jouaient pas si souvent, il vient aider son père à vendre des soit disant remèdes, d‘eau sucrée qu’il propose comme s’il avait le graal dans les mains, et que ce sérum pouvait guérir tous ls maux et toutes les déchirures. mensonges construits sur les peines des autres, mensonges déballés par son père qui le regard avec les yeux qui brillent, fier comme un paon qu’il se décide enfin à venir l’aider, à suivre la route qu’il a tracé pour lui.
Situation financière : c’est la galère, tout le temps, tous les jours. bi plus souvent qu’il ne veut bien l’avouer, son frigo reste vide et il profite de ce que les autres veulent bien lui offrir, nourri de frites volées, de clopes partagées et de fonds de verre qu’on lui donne avec un sourire amusé. quelle différence finalement entre lui et le rat qui le suit sur le chemin vers son studio ? aucun. un jour il en deviendra le roi. un jour il ira s’acheter un manteau en fourrure en haut, et ils pourront tous habiter dans de très beaux appartements lumineux.
Lieu d'habitation : queen brook'

L'esprit Le corps L'âme La mémoire

L'ESPRIT marlow c’est tous les côtés coupants, marlow c’est une fresque de bout de verre, parce que les bouteilles, il les balance sur le mur en face de lui quand il est seul et en colère. marlow c’est le cri au bord des lèvres, de la salive qui dégouline sur le menton quand il hurle les paroles des chansons, marlow c’est l’envie de tout détruire, monter en l’air tous ceux qui pourraient s’en prendre à sa famille, à ses amis, tous ceux qui auraient un intérêt à profiter de leurs malheurs. tous ceux qui pensent qu’une tenue c’est une invitation. marlow c’est le besoin d’appartenir coincé sous les ongles, il griffe juste pour vous garder là encore un peu, parfois il griffe pour rien, parce que la peur elle est dans son ventre et elle ne le lâche pas. marlow il est pas jaloux il est pas possessif, peut-être qu’il s’aime pas assez aussi, pour accepter l’amour de n’importe qui et sous n’importe quelle forme. peut-être qu’il aime trop les autres aussi. surtout, marlow c’est le straight edge du lendemain, parce qu’il peut tout arrêter quand il veut, même les joints, même les pilules, c’est juste que les mots “on partage ?” quittent toujours ses lèvres avant qu’il ait le temps de réfléchir, et réfléchir ne lui vient à l’esprit que lorsqu’il a un joint entre les lèvres. il tape fort sur sa batterie, parce qu’il n’a pas appris à faire autrement, parce qu’il a a appris à en jouer parce qu’il voulait un peu trop fort appartenir, parce que kyoka est belle et qu’elle pourrait écrire son prénom à elle sur son coeur, graver ses initiales comme s’il était ses propres baguettes. marlow c’est les vagues de colère et la tornade de sentiments, marlow c’est ne pas se reconnaître dans le miroir, un matin, se lever et voir cet adulte qui veut hurler, qui veut sortir du reflet, mener la vie que le trop grand adolescent lui a volé, à ne jamais changer, ne jamais évoluer. les mêmes opinions, les mêmes potes, les mêmes soirées depuis dix ans.

LE CORPS
LE CORPS HUMAIN

Particularités physiques :
il a plus de cicatrices qu’il ne saurait en compter, sur les paumes des mains, sur les genoux. il a une cloison nasale un peu déviée à cause d’un coup de poing qui a mal atterri sur son visage. des tatouages il en a plein, le nom de son groupe ici, un pénis sur la cuisse, plusieurs tatouages anti flics, anti milice, anti thésée et icare. tous plutôt mal réalisés, par lui-même, avec une aiguille et de l’encre de stylo bic, sur le canapé de son studio. le reconnaître c’est facile, il a toujours les trois même jeans recouverts de peinture, le mêle débardeur qui se voudrait blanc, et une veste en jean dont il change le motif ou le message sur le dos toutes les semaines.

Aptitudes particulières :
se concentrer c’est dur, c’est terriblement dur, à part quand la musique pulse et qu’elle change les branchements dans son crâne. c’est le seul moment où le monde lui apparaît clairement. à cet instant mais s’il n’y a pas de musique, il veut bien la troque contre toutes les substances que de belles personnes pourraient vouloir lui proposer. c’est dans ces moments là qu’il écrit ses plus beaux textes, qu’il met en musique et qu’il garde secret instantanément, pour toujours. il préfère s’imaginer grand combattant que musicien. il sait se battre, mais il ne pratique pas de sport en particulier. il se bat méchamment, il se bat en y mettant les dents, les ongles et parfois il ne sait pas s’arrêter, ne sait pas quand se stopper, ou quand laisser tomber le combat.

L'ÂME LES MUTANTS
pour marlow, les mutants sont les victimes d’une bien belle poudre aux yeux. il ne les voit pas différemment des junkies, de tous les gens qu’il croise dans l’underapple. pour lui ce sont des gens désespérés pour un peu de pouvoir, pour un peu plus d’accessibilité. il ne les déteste pas, il ne s’est jamais fait agresser )par une personne instable. il a vu en revanche, les gens s’attrouper au marché noir, autour de son père, prêts à tout pour acheter à bas prix un très joli mensonge bien empaqueté. il les comprend ; lui aussi aimerait être plus fort, plus rapide, plus puissant, lui aussi aimerait pouvoir être le genre de personnes dont on murmure le nom sur son passage, qui ne rêverait pas deça ? mais il se refuse à s’injecter quoi que ce soit, se refuse à en arriver là. son corps est un temple, il ne reçoit que les plus belles offrandes.

LES ALTÉRÉS marlow n’a jamais vu d’altérations qui tourne mal, il en a seulement entendu parler. il sait l’importance de celles-ci pour les gens, il sait à quel point ça peut changer la vie. ce n’est pas pour autant qu’il sauterait un jour le pas, il ne veut pas changer qui il est, ça ressemble un peu trop à se conformer à un idéal qui n’est pas le sien et qui ne le sera jamais. marlow refuse de changer qui il est, même lorsqu’il se regarde dans le miroir et qu’il ne reconnaît pas son reflet, même lorsque tout ce qu’il voit ce sont les défauts de son visage, ses cicatrices, les stigmates d’une vi mouvementée qui l’a laissé avec des douleurs et des sons fantômes dans les oreilles. pas d’attaque, pas de malfonctions visibles, mais la peur au ventre qu’un jour on le force à se transformer en robot productif, qu’il n’ait plus le choix.

LA TECHNOLOGIE le metaworld c’es terrifiant, le metaworld c’est tout ce qu’il aimerait décrier dans les chansons qu’il n’écrit jamais — ce n’est pas son rôle dans le groupe. le metaworld c’est aseptiser les relations sociales, c’est remplacer le contact physique qu’il aime tant, c’est permettre à tout le monde de se cacher derrière des pseudos, derrière des visages en plastique qu’ils vendent comme des idéaux de beauté auxquels marlow ne pourra jamais se conformer, ni lui, ni les personnes racisées, ni les personnes handicapées qui aiment leur handicap. il déteste qui il est déjà, mais refuse de le faire lorsque ça lui est imposé pour pouvoir lui vendre plus de choses. il préfère encore son vieux téléphone sans réalité augmentée et juste des messages, des appels. il préfère encore faire une heure de route pour ramener la ville dans les endroits les plus reculés. il aimerait bien aussi que les grandes corporations arrêtent d’avoir leurs nez dans sa vie privée, il aime bien savoir que personne ne sait à quelle heure il rentre chez lui pour éviter les publicités ciblées pour des produits dont il n’a évidemment pas l’argent pour les acheter.

LA VILLE il ne vient pas de l’underapple, il n’y est pas né, il n’a pas connu new york avant. il est un gamin des zones désertées, des terrains vagues, il est de ceux qui nt toujours aimé les boîtes de conserve parce qu’elles ont un son amusant et les boulettes de papier qui en font des ballons très satisfaisants. il aime l’underapple parce qu’elle lui ressemble et il aimerait voir new blossom brûler et fondre et laisser la fumée noire du plastique brûlé derrière elle. il est persuadé que tout a été construit en plastique, c’est le seul moyen. il est persuadé que les gens qui y habitent ne sont pas tout à fat réels, qu’ils s’éteignent une fois les magasins fermés. comme les sept, à vrai dire. les influenceurs du futur, les plus grands mannequins de la galaxie qui les protègent de menace qu’il n’est pas sûr de reconnaître comme tels. le voir lui donne de l’urticaire, il est persuadé qu’ils le surveillent parfois, lorsqu’il réagit mal à ce qu’il a mis sous sa langue. quand il revient à lui, il se rappelle qu’l n’est personne aux yeux des grandes corporations, qu’il fait partie d’une minorité qui finira par s’éteindre d’elle-même.
L'APPARTENANCE tomorrow's disaster

LA MÉMOIRE

2000 À 2005 et qu’ça s’pousse et qu’ça braille, mais parce que ça sait pas faire autre chose que brailler à cet âge-là, ça comprend pas quand les grandes personnes se mettent à hurler pour vous dire d’utiliser votre voix d’intérieur. ça veut rien dire une voix d’intérieur, quand on a cinq ans ou moins. à cet âge là on a tout juste appris à mettre des mots dans ses hurlements. on a pas encore appris à parler doucement, les émotions dégueulent dans tout ce qu’on dit, dans tout ce qu’on essaie d’être. on shoote dans des cailloux, et puis on braille encore un peu quand finalement en plein milieu du terrain vague, on finit par déglinguer une boîte de conserve. parodie des encouragements des grands, on se donne de grandes claques dans le dos pour se féliciter et puis on fait des grimaces en parlant des grands, en faisant semblant de fumer des cigarettes en bâtonnets de sucettes.

on comprend pas quand les adultes reviennent d’avoir vu la téloche, on comprend pas quand ils vous disent de rentrer dans le van, quand ils comptent et recomptent, avec les yeux de ceux qu’ont vu des fantômes.

new york est tombée. ça a cinq ans et ça comprend pas ce que ça veut dire.

à cinq ans, quand on tome, on chiale et on se relève.

on laisse les parents nous enrouler dans des couvertures, on boit le chocolat trop sucré.

le lendemain, dans le terrain vague, ça braille et ça shoote dans des cailloux.

2005 À 2013 y a pas que new york qu’est tombée ce jour-là, y a aussi tout un mariage. pas tout d’un coup mais petit à petit, comme la fonte des banquises. on peut en voir des bouts s’effondrer dans l’océan parfois, et c’est impressionnant. la plupart du temps, c’est invisible et on peut presque l’oublier.

marlow l’oublie, souvent, parce que papa et maman s’aiment, pas vrai ? parfois il voit encore papa attraper maman par la taille, avant de lui dire d’aller faire un tour chez les voisins.

souvenirs couleur flamants roses en plastique.

ouais, papa et maman ils s’aiment que marlow se répète, même quand il doit plaquer ses mains sur ses oreilles et fermer les yeux pour essayer d’ignorer les hurlements et les insultes. parfois, il a le temps d’aller repêcher le veux walkman et les cassettes de maman sous le canap’, lorsqu’il sent le tremblement de terre se préparer. c’est que maman, elle aurait pu devenir une rockstar si jamais elle avait pas dû arrêter la musique, parce qu’elle était en cloque.

la guitare et la batterie à fond dans les oreilles, marlow l’imagine sur scène, avec du maquillage moins orange et du gros crayon noir, une ceinture à clou et un châle plein de trous comme la nana sur les posters qu’l a trouvé. il imagine que les gens ont des posters de maman sur leurs murs, qu’elle reçoit des grands bouquets de fleurs qui sentent bon et que le reste du temps, elle sillonne les états-unis à bord d’une décapotable, les cheveux longs lâchés au vent.

lorsqu’il rouvre les yeux, sa mère est toujours la même.

y a un soir où ça se prend tellement la tête que même la musique n’arrive pas à tout recouvrir. ça finit dehors, ça finit par se jeter du linge à la figure et marlow se rappelle même plus comment que ça a commencé. il a treize ans et ça lui fait plus peur, ça le fait juste chier parce qu’il les entend quand même et qu’il peut même pas sortir, s’éloigner, plus les entendre.

et puis ils rentrent, calmés et en froid.

tout le monde se couche.

dort.

bruits de moteur.

froissement de chemises.

à peine un oeil ouvert, en pilote automatique, marlow se glisse dehors, se met à l’arrière de la vieille bagnole de son père. se rendort sur la plage arrière.

lorsqu’il se réveille, ils sont déjà loin.

le paysage qui défile à la fenêtre a l’odeur de plastique rose qui fond au soleil.

tout se déforme.

la trahison a un goût amer.

2013 À 2018 papa est parti, serait parti sans un regard en arrière, mais maman voulait pas de lui non plus et marlow est coincé dans l’underapple, coincé entre le fantôme de quelqu’un qui se serait pas battu pour le garder et quelqu’un qui n’a jamais voulu qu’il soit là. comme une envie de tout défoncer coincée dans la gorge comme un restant de rage au fond des doits, il fait des tours dans la baraque comme un lion en cage. il devient fou, enfin il croit, enfin son corps est trop petit pour lui.

il voit des choses apparaître à l’horizon politique qui le rendant aussi un peu barge. son père appelle ça des opportunités de gagner de l’argent. marlow se dit qu’ils finiront par vendre leur sang, leurs organes, leurs dents et leurs cheveux à ces multinationales, en échange du moindre dollar.

il a quinze ans maintenant. quinze ans et aucun idée de quoi faire de ses dix doigts, aucune envie d’aider le vieux à vendre des remèdes soit-disant miracles et des produits de huitième main.

tout ce qu’il sait c’est qu’on lui a proposé de rejoindre un groupe et qu’il sait, il le sait au fond de lui, qu’il pourrai être le genre de personne qu’on adule, parce qu’il peut imaginer la foule scander son nom et celui des autres, parce que les couleurs des spots lui font plus d’oeil que le marché noir et les murmures et les dollars froissés échangés.

il sait pas jouer de musique.

lorsqu’il en parle à son vieux, la porte claque derrière lui et il passe la nuit dehors d’avoir osé ressembler à sa mère.

le carnet dans sa poche s’alourdit de milliers de mots qu’il ne chantera pas, de poèmes sur un fille sortie d’un rêve, venue lui donner une raison d’exister comme une apparition religieuse. et puis on arrête d’être marlow, pendant quelques heurs ça redevient autre chose et ça rêve aux jolies filles et ça apprend la batterie, ça tape trop fort pour l’apprendre, parce qu’il faut bin taper fort pour faire du bruit non ? ça se fait des cloques aux doigts, ça pisse le sang mai finalement, finalement, la colère cède la place à autre chose.

il accepte.

il joue des morceaux qu’il n’a jamais écrit et rythme la fin de la construction de new blossom avec ses percussions.

marche militaire pour empires décadents.

2018 À 2025 les rythmes endiablés. le carnet qui s’alourdit encore de paroles qui ne verront jamais la lumière du jour et qui ne respireront jamais le bon air bien lourd de l’underapple. les baguettes de batterie au fond de la poche arrière qui le suivent partout, les rythmes frappés partout, tout le temps, les baguettes gravées aux prénoms de ses amis, de sa bande, de sa tribu. les yeux plein d’étoiles quand il la regarde, elle, elle, elle, sortie d’un rêve.

mais aussi lui, là. et cette nana qui n’en a rien à faire de la musique. et cellui-là qui préfère ses étoiles en poudre mais qui s’en fout de partager.

le temps défile et marlow ne s’en rend pas compte. il a pris un appart’ à un moment donné, pour être certain de ne jamais devenir un guérisseur à la sauvette. le temps file, file, creuse des sillons dans sa peau, parfois, à certains endroits, jaunit la peau de ses doigts, les tatouages s’accumulent, faits par des mans différentes, mais surtout les siennes.

tout défile à une vitesse folle, bagnole lancée sur l’autoroute. et ça arrête pour un temps d’être un lion en cage, ça arrête de se poser des questions, ça peut juste brailler face aux stroboscopes. ça braille et ça shoote dans des cailloux et tant mieux s’ils atterrissent et déglinguent la gueule de quelqu’un qu’il déteste. ça ne lui fera que quelques bleus de plus à ajouter à sa collection. il a oublié les voix d’intérieur, et son walkman ne passe plus que ses propres cassettes et celles des potes, et celles des amis de la tribu.

pas d’engueulade. pas de maquillage orange. il peut oublier qu’on a essayé de le laisser derrière — la plupart du temps. parfois il panique, au beau milieu de la nuit, à l’idée qu’un coup d’un soir soit en train de se barrer en douce. des fois il se met à genoux pour supplier quelques heures de plus. c’est pas qu’il est amoureux, pas toujours, c’est juste que de rester seul et dans le silence lui est encore lus insupportable.

en général, il n’est jamais seul. il se débrouille pour.

et puis un matin. un matin il se réveille et tout est renversé, tout est déglingué et ça respire mal, et ça a l’impression de tomber en décalé avec new york.

ça a des fantômes plein les yeux.

ça s’regarde dans le miroir et ça voit un adulte furieux d’être coincé dans le reflet, une grande personne qui voudrait sortir, bouffer des légumes, arrêter la clope et les joints, prendre sa vie en main et aller travailler.

envie de caner dans le fond des trippes, il l’appelle, elle, la fille de ses rêves.

et elle répond pas.

et elle répondra pas pendant plusieurs jours encore.

il est tout seul à l’underapple.

il est tout seul et pour la première fois, il est plus sûr de savoir qui il est.

qui est le vrai marlow ?

le reflet en cravate ?

ou l’adolescent éternel ?

lequel l’emportera ?

DERRIÈRE L'ÉCRAN

Pseudo : tea&honey, zeph Genre et Pronom(s) : il/iel/iels Âge : 23 ! Région/pays : la fronce Comment avez-vous connu le forum ? c'est kyoka qui m'a ramené huhu

Autres commentaires ? love u Crédits : all souls (avatar)

mais si ils vont les sortir les chansons de marlow ça va pas ou quoi en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 3917839045

(j'aime tellement marlow, promis ils vont révolutionner le monde) (enfin peut-être)

ok, mais y en a une elle commence par un sol et ça raconte l'histoire de quand il était petit et que son père l'a emmené voir une fanfare et- en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 1553461418

en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 1553461418

pardon.

(kyoka a pas besoin de révolutionner le monde, il la regarde exister et il est content.)

02/04/2023

t'inquiète que Gigi va lui faire à bouffer à ce pauvre amour. feels

puis ça sent les soirées tattoos ratés tout ça hihi

17/12/2022

ou que tel lorie, il sera toujours ta meilleur amie.

en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 427107405

Je ne m'attendais pas à trouver une mention de Lorie ici, mais okay en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 222382020

Toute cette fiche est une pépite ! Marlow est tellement humain, touchant et c'est si beau à lire que j'ai hâte de dévorer tes rps en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 3483261708

en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 3483261708

J'espère de tout coeur que tu vas te plaire sur SoP et que tu t'y sentiras bien ! Sur ce bienvenue à la maison en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 1338913558

en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 1338913558

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━

HAUNTED
BY THE
GHOST
OF YOU /

Take me back to the night we met. And then I can tell myself Not to ride along with you.

@Gigi White : marlow peigne le peu de cheveux qu'il a quand gigi vient le voir. il va pas passer pour un plouc devnt gigi quand même. qu'est-ce que kyoka dirait. en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 4061986614

en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 4061986614

(juste à cause de ça. rien d'autre.)
mais oui les soirées tattoo !!!! en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 3865144472

par contre marlow se tatoue avec trois fois rien (genre de l'encre de stylo).

@Dani Duarte : merci beaucoup ??? en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 1429850214

en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 1429850214

je voulais vraiment, vraiment que marlow soit ancré dans son humanité avec tous ses défauts et tous ses côtés crus (et dans le réel aussi, parce qu'à cinq ans ta ville = le monde) ! j'ai pas de doute là-dessus et qui sait à l'occasion on se trouvera peut-être un lien ! en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 4169462755

en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 4169462755

*partage ses pâtes au ketchup avec Marlow en bon galérien de fin de mois*

J'aime déjà beaucoup ce que je lis, hâte de voir la suite en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 3370663314

en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 3370663314

Ok, j'étais pas prête à découvrir Marlow, je suis déjà conquise, entre ton écriture hyper immersive, ce caractère qui transparait du moindre de tes mots et qui le rend si réel, si humain. en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 3917839045

Je suis trop hype par le personnage, trop hâte de le voir en jeu puis de découvrir ce que vous nous réservez avec Kyoka. en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 1338913558

Bienvenue sur le forum, have fun avec Marlow. I love you

Welcome sur le forum, trop content que Kyoka t'es ramené et hâte de voir Marlow en jeu. Peut-être bien qu'on se croisera, Kyoka habitant chez moi maintenant ! En tout cas cette fiche elle envois, mon petit kokoro là aussi, on veut entendre les chansons de Marlow Et on aime le contact physique et que les gens soient heureux. Plein de love pour ce persow et amuses-toi bien parmi nous !

Ta plume m'a embarquée dès les premières lignes, j'ai tout dévoré et je suis impatiente de découvrir ses aventures en rp maintenant en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 3483261708

Le perso est incroyable et super touchant, je l'aime déjà très fort en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 1429850214

De même que Dani j'ai explosé de rire pour la quote de Lorie fou rire en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 427107405

Bienvenue dans le coin en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 4084237613

Je te souhaite de t'éclater parmi nous surtout en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 1839687057

14/10/2022

Bienvenue sur SOP Marlow crown

Mon dieu je ne m'attendais pas non plus à découvrir une telle pépite en lisant ta fiche, j'ai été absorbée par tes mots dès la toute première phrase dans la description du prénom et j'ai tout lu d'une traite en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 3483261708

en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 139611567

Merci à Kyoka de t'avoir amené.e par ici pour qu'on puisse tous se délecter de ta poésie et de tes idées trop immersives en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 3781716902

en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 3781716902

Tellement de feels pour Marlow et sa recherche de contact humain feels

J'ai hâte de le voir faire sa place dans l'univers du forum en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 4084237613

Et j'espère que tu t'amuseras bien parmi nous surtout en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 3471008882

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━

Humanity isn't a species

it's a state of mind

Marlow Jeffries a écrit:marlow, marlow, marlow et ça roule dans la bouche encore et encore et encore, comme un bateau sans amarres, qu’aurait jamais largué l’ancre, remué par les vagues.

en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) Giphy.gif?cid=ecf05e47i2q0crl6l4c14eqnew3lmzho0p2vnglia1nv85tr&ep=v1_gifs_search&rid=giphy

Ok mais cette plume en fait, c'est tout doux, tout poétique, tout viscéral aussi, et ça colle tellement bien à la vibe de Marlow ewe

'pis il en faut des galériens, c'est ce qui fait tout le charme de l'UA en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 3202747195

bienvenue sur SOP ticoeur

ohlala cette team qui se remplit, on peut remercier kyoka de t'avoir ramené dans le coin! en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 4195895010

j'adore ce type de personnages, marlow envoie du paté, ça va être génial de lire ça en rp. bienvenue ticoeur

Helloo! Bienvenue à toi ~
J'aime beaucoup la façon dont tu as écris ta fiche, très jolie plume en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 1839687057

Bon courage pour la suite en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 3483261708

BIENVENUE PAR ICIIII
Franchement FRANCHEMENT ce DEBUT DE FICHHHEEEEEEEEE
J'ai tout dévoré
J'ai adoré ce que j'ai lu
J'ai trop hâte de voir Marlow IG MAINTENANT

Ce genre de perso mode gros galérien de la vie J'AIME SI FOOOOORTTT
En plus un petit humain tout simple et tout défoncé
MAIS OUIIIII

Plein de courage pour ce qu'il te reste à écrire (même si jcrois que c'est un peu super fini nan ? à moins que je bigle, ce qui est totalement possible aussi hihi)

btw ET TOTALEMENT HS sans trop l'être mais un peu quand même : j'en profite car euh pas de race
mais @Kyoka Galleani AAAAAAH JE SUIS DSL je viens de percuter que j'ai jamais rep pour le brainstorm liens qu'on devait commencer. j'suis totalement à la ramasse ces derniers temps, trop dsl. ce week je te chope sur didi si j'oublie pas mon cerveau sur le bord de l'évier. OU ALORS tu peux aussi pépouze me choper sur didi, j'suis sur celui du fo.

30/10/2023

BIENVENUE OFFICIELLEMENT

Félicitations, tu es validé.e ! Ok ok, on peut pas débarquer comme ça et nous faire avoir des coups de coeur comme ça ?? J'ai lu ta fiche et vraiment chaque ligne, elle était musicale ; y'a un rythme dans ta façon d'écrire qui est genre ultra entraînant, j'ai tout dévoré et fiou, vraiment ?? en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 4195895010

Marlow est incroyable et la manière dont tu le dépeint sublime encore plus le tout. Sincèrement j'ai eu l'impression d'entendre la musique qu'il veut faire, tout les mots qu'il a envie de hurler sans y parvenir ; et c'est tellement incroyable et plaisant, fiou !! tear

Bref une bombe, il est incr, je suis amoureux, merci d'aller tout de suite rp avec lui stp, j'ai encore envie de te lire !! tear

(non je plaisante, no pression) (mais j'ai adoré pour de vrai hein) Amuse toi bien avec lui ! heart

Quoi faire maintenant ? Maintenant que les portes de Spring of Power te sont grandes ouvertes, tu es libre d'aller t'amuser ! Voici nos recommandations pour faire tes premiers pas et bien t'installer :

○ Tu peux ajouter ton personnage au répertoire pour obtenir davantage de visibilité. Parcourir le répertoire te permettra aussi d'avoir une vision d'ensemble sur la population du forum !

○ Tu peux également créer ton carnet de bord et visiter ceux des autres afin de trouver des idées de liens intéressants. Le carnet de bord sert à la fois de fiche de liens, fiche de RPs, moodboard et autres.

○ Ton personnage est fan des réseaux sociaux ? N'hésite pas à lui créer un profil sur l'ARGO Space, qui est un peu comme l'Instagram de Spring of Power !

○ Tu as également la possibilité de rejoindre le groupe argossip pour recevoir une notification lorsque des rumeurs croustillantes sont postées sur le forum. Il te suffit de faire une demande d'adhésion !

○ Ton personnage attend d'autres personnages liés à son histoire ? Tu peux dès maintenant créer un scénario ou proposer des pré-liens.

○ Si tu as :
— Ajouté ton personnage au répertoire comme suggéré plus haut
— Pris un poste vacant, scénario ou pré-lien affiché
— Été référé.e par un.e autre membre ;
Tu peux déjà réclamer de l'argent qui te permettra d'acheter des articles à la boutique !

○ Enfin, si tu es prêt.e à te lancer pleinement dans l'aventure SoP, nous te souhaitons de bons RPs en cachette, il en ramasse les morceaux (marlow) 3865144472

Et si tu as besoin de te détendre autrement, la salle d'arcade t'est ouverte pour jouer ou discuter !

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━

Heaven knows that I'm born too late for these ghosts that I chase With these dreams, I inflate, painted skies in my brain