L'ESPRIT
"Alastair ! Lâche ta sœur tout de suite ! ALAS-"
La Génèse.
C'est qu'il a commencé à être chiant dès le départ, surtout avec ceux qu'il aime le plus encore aujourd'hui. Sa mutation ne s'était pas encore révélée qu'il était déjà aussi actif qu'un jeune chiot et prompt aux débordements (affectueux et vaguement violents). La preuve étant, ce jour-là, il a mordu le bras de Silke sa sœur jumelle, et ne l'a pas lâché. Elle l'a traîné jusqu'à la cuisine comme ça, en ayant mal, et surtout, en ne parvenant pas à le faire desserrer. Richard n'a rien pu faire et Katharina les a séparé. Motivation première du concerné : si je la lâchais elle allait partir pour toujours.
Cette anxiété de perdre la chose qu'il a de plus proche de lui, sa jumelle qui n'est pourtant pas son reflet, s'est déclarée très tôt et surtout, s'est manifestée de bien drôles de façons. Toujours fourré dans ses pattes (sinon l'inverse), ils ont fait bande à part pendant longtemps avec le reste de la fratrie, se sentant bien entendu moins liés à eux qu'avec leur part gémellaire. Cela est d'autant plus vivace qu'il a failli perdre la vie lors d'une noyade à douze ans. L'un ne pouvait prétexter s'éloigner de l'autre trop longtemps après ça. Pourtant, il l'a fait, Alas. Il est parti pour l'armée à ses dix-sept ans passés, et il l'a regretté.
"Pourquoi t'es rentré ? Qu'est-ce que t'as encore fait ?"
L'aîné, Richard, n'a jamais été très conciliant avec Alastair. Il sait qu'il en a fait baver à leur mère, leur père, et aux autres aussi. A force d'être élément perturbateur, le chiot prenait toute la place, toute l'attention. La seule chose qui lui faisait encore un tant soit peu miroiter une accalmie était cette décision d'enfiler l'uniforme. Puis, quelques années plus tard, Alastair est revenu. L'accalmie s'est crevée d'une violence sans nom, et la remarque de son frère l'a mise à vif à nouveau. La démonstration est effrayante. Les ponts sont coupés comme l'on scierait un bois déjà atrophié par l'humidité.
"Faut que j'te dise... — Me dire quoi ? — (...) — Alas ? Me dire quoi ?!"
La culpabilité qu'il porte est lourde, d'autant plus qu'Alastair a été baigné dans la religion. Il porte encore sa croix en argent autour du cou mais ne sait pas s'il mérite encore de l'avoir. Faire fi de l'ego et de ses angoisses a été le seul vrai pas bénéfique qu'il a sans doute fait dans sa vie. Il s'est tourné vers Silke et lui a dit ce qu'il s'est passé, vraiment, en Irak. Qu'il n'arrive plus à dormir, qu'il a l'impression d'entendre encore son ami d'arrêter de dévorer le cadavre de leur frère d'arme. J'te jure que j'voulais pas. J'sais pas pourquoi j'l'ai bouffé. J'sais pas... Silke est son pilier, elle a son secret entre ses mains, maintenant et à jamais.
"Hey, pourquoi y'a un connard qui joue au bridge dans la cuisine ?"
C'est en permanence que ces scènes se jouent : le mort est là mais il n'y a qu'Alastair pour le voir. Ca a commencé par des ami-es imaginaires, des confidences qu'il racontait à la voisine à Salem alors que seul son défunt mari était au courant, puis y'a eu ceux qui marchaient, ceux qui lui en voulaient, en Irak, et d'autres qui auraient bien voulu lui faire la peau s'il de lui n'émanait pas quelque chose qui les fascinait. Y'a rien qui puisse vraiment l'aider à les différencier, et encore moins maintenant qu'Alas voit le monde en noir et blanc. Il voit l'étrangeté et l'interpelle, mais ça ne l'aide pas pour autant : il a l'impression d'avoir le cerveau délavé en permanence.
Sur le qui-vive, maladroit, franc au dérangé qui va toujours trop loin. Entre son besoin de manger ce que le commun des mortels ne mange pas, son instinct de protection et ces playmobils défunts qui font leur vie à des endroits où on ne les attend pas, Alastair a trop à gérer. Il se médicamente pour dormir, bien forcé pour faire taire les voix, laisse les visiteurs faire son lit s'ils le veulent. Y'a un trop plein tout le temps, qu'il ne calme qu'en allant cogner des gens consentants dans la fosse du Fight Circle. C'est tristement vrai : c'est libérer sa violence (puis la transmettre) qui l'a sauvé.
LE CORPS LE CORPS MUTANT
Type de mutant : True Blood
Âge lors de la première déchirure : 12 ans
Mutation :
GARMR — Molosse ni totalement mort ni totalement vivant, enchaîné à sa propre férocité et à son devoir de protéger la Porte qu'il cherche sans jamais vraiment la trouver.
Déchirures :
○ Molosse sépulcral : non-vie, non-mort, son organisme et les phénomènes environnants en sont donc imprégnés.
— Niveau 1 : Son organisme est un drôle de phénomène, ses fonctions vitales ont l'air normales, mais certains organes ne fonctionnent pas comme il faudrait à l'observation, comme s'ils étaient importés d'un cadavre encore frais. Sa mutation est d'une étrangeté tout à fait spectaculaire et sa température corporelle est bien moins importante que ceux dont jouit habituellement les êtres humains lambda, approchant les 27°c, comme s'il se trouvait en hypothermie permanente sans en ressentir les conséquences. Ses chairs ne peuvent se nécroser, reste naturellement sensible aux autres affres de la vie. Alastair peut également et surtout sentir les morts environnants et les entendre (et donc communiquer tant qu'ils sont proches de lui physiquement) ; ces derniers le percevant avec netteté, les incitant à s'accrocher vers lui comme une bouée.
— Niveau 2 : Carne glaciale et métabolisme figé dans cet entre-deux, il a développé une résistance au froid et à la douleur intrinsèques. Les morts se montrent désormais à lui de manière visible, tangible ; ce qui lui permet de mieux différencier les vivants de ceux qui ne le sont pas, mais ce travail-là n'est guère optimal (voire très mal comprit encore aujourd'hui). La résultante est surtout qu'il se fait assaillir de partout désormais, et qu'il n'a pas d'autre choix que de leur répondre ou les interpeller, quitte à devenir un gouffre d'angoisse pour les vivants autour de lui.
○ Protecteur des charniers : force de la nature et monstre aux crocs saillants, il puise son énergie dans la terre comme dans la chair.
— Niveau 1 : Naturellement fort et résistant sous forme humaine, sa métamorphose partielle lui permet quant à elle d'avoir des réflexes accrus et des attributs sensoriels associés à la famille des canis lupus (odorat, ouïe, champ visuel à 250°, meilleure vision de loin mais mauvaise de près, vision en noir et blanc). D'autre part ses dents deviennent crocs, ses yeux deviennent blancs, ses phalanges deviennent griffes - bien qu'elles ressemblent plus à des os affûtés qu'autre chose). S'il est bien nourri en amont, cette métamorphose peut être maintenue plus d'une heure.
— Niveau 2 : La part animale prend de plus en plus de place dans son existence et son organisme, si bien qu'Alastair peut être soumis à des métamorphoses complètes en un animal à mi-chemin entre le loup et le chien, que l'on ne distinguerait a priori pas vraiment de ses homologues, s'il n'était pas plus haut au garrot (un peu plus d'un mètre dix) et si ses yeux n'étaient pas blancs spectre. Plus rapide grâce à ces quatre pattes et pression plus importante dans ses mâchoires, il devient un chasseur à l'aise de nuit comme de jour, mais guère dans l'obscurité la plus totale (tapetum lucidum : il n'est pas nyctalope). Sous cette forme, il n'est cependant guidé que par sa faim et ses bas instincts, si bien qu'il est préférable qu'il se soit nourri avant d'en arriver là, au risque de perdre sa maigre lucidité et devenir incontrôlable. S'il est bien nourri en amont, il se contrôlera donc davantage et accèdera à une meilleure osmose entre l'esprit humain et celui du molosse. Un palier d'osmose ayant été atteint, sa vision est changée pour toujours sous forme humaine : il voit en noir et blanc, mal de près, et s'il voit mieux de loin et à 250°, cela ne retire en rien le désagrément profond que cela procure sous cette forme désormais.
Limites :
— A défaut d'avoir trouvé la Porte, Alastair se rabat sur les rares vivants envers lesquels il se sent investit de cette mission de protection. Quitte à rendre les choses pires qu'elles n'auraient dû l'être, malheureusement ; le molosse n'étant guère enchaîné ici bas.
— Il ne parvient guère à faire la différence exacte entre les morts et les vivants même aujourd'hui, les voix venant de ses pensées ou celles qui viennent se loger au creux de son crâne. Certains sont plutôt en 2D et d'autres en 3D, tout dépend du degré d'énergie environnante qui les permet de se matérialiser. Forcé de se médicamenter pour passer des nuits relativement paisibles, il peut également faire fuir par ses comportements étranges : insulter de l'air avant de payer n'est effectivement pas la meilleure approche lorsque l'on veut simplement aller chercher son cheddar à la supérette du coin.
— Les esprits défunts le perçoivent comme un guide malgré lui. Sa mutation l'annonce comme le gardien qu'il faut pouvoir amadouer pour pouvoir rentrer dans un royaume qui devrait les accueillir pour toujours. Alastair ne sait plus comment atteindre cette porte pour l'instant, si bien qu'il se traîne un certain nombre de sollicitations non consenties. Irritable un jour, irritable pour toujours.
— Ni mort ni vivant, l'animal se doit nécrophage autant que carnassier. S'il ne se nourrit pas de chair morte au moins une fois par mois, les métamorphoses deviendront plus fréquentes, plus incontrôlables, et la faim le guidera pour le mener à une chasse féroce. Alastair souffre d'une culpabilité lancinante à ce niveau, se forçant à récupérer des animaux à la place de cadavres humains (foi résiduelle oblige), ce qui ne fait qu'exacerber les grondements qui l'appellent au creux du ventre.
— Ses spécificités organiques ne sont pas aidantes lorsqu'il faut le soigner, d'autant plus qu'il ne ressent plus la douleur comme tout à chacun : il pourrait tout à fait ignorer avoir besoin de soins urgents, ce qui le ferait courir à sa perte. Tout ce que les médecins ont apprit n'ont parfois plus vraiment de valeur devant un mutant comme lui, ce qui rend sa prise en charge difficile.
— Chaque métamorphose lui coûte en énergie mais surtout exacerbe son besoin de se nourrir (de chair morte, mais se nourrir aussi tout court). La métamorphose complète est douloureuse, ce même si ses nocicepteurs sont désormais résistants, si bien que cela reste un très mauvais moment à vivre.
— S'il lui venait l'idée de ne plus se nourrir de chair morte pendant deux mois a minima, ou si on lui en empêchait, Alastair finirait par se dévorer lui-même, et en mourrait. Serait probablement rappelé là où il croit être né.
— Sa présence rend les animaux (qui plus est les canidés) particulièrement nerveux.
— Il n'est guère à l'aise avec la chaleur, ce qui l'amorti au mieux, le rend nauséeux au pire.
— Sa force physique n'est pas encore facile à appréhender dans un contexte quotidien, si bien qu'il casse plus qu'il n'aide parfois.
— Sa dernière déchirure en date le perturbe profondément puisqu'il doit recalibrer sa façon d'appréhender son environnement. Il peine d'ailleurs à conduire, même si l'on doit bien avouer que ce n'est pas le premier à prôner la sécurité. Il serait temps qu'il aille consulter un ophtalmologue pour qu'il s'arme de lunettes de vue au volant, mais Alas est encore loin de faire un pas comme celui-là.
LE CORPS HUMAIN
Particularités physiques :
Des iris fjord qui ont l'air de tout sauf de venir d'ici, des valises qui témoignent de son rythme de vie débordant. Un mètre quatre-vingt cinq, plutôt large d'épaule, un mastiff à deux pattes la plupart du temps, sans aucun tatouage mais avec des cicatrices à tire-larigot. C'est tout le désavantage de moins ressentir la douleur, les blessures s'accumulent si elles ne sont pas décelées et laissent des traces. On ne peut pas dire qu'il s'habille avec classe mais plutôt en mode random, il a le streetwear facile et les jeans indémodables. Ah et il a deux dents en moins aussi, mais c'est vers le fond là, vous les verrez pas.
Aptitudes particulières :
Le moins qu'on puisse dire c'est que les grands travaux intellectuels ne sont pas pour lui, même écrire dans une graphie correcte lui demande des efforts considérables. Demandez lui d'ouvrir quelqu'un en deux, de porter une charge indécente sur les épaules ou de défendre un lieu néanmoins, et il saura briller. A l'aise avec son corps donc, il s'agit de son arme de défense et son meilleur allié au quotidien. Alas est paradoxalement incollable en culture générale, la vérité c'est qu'il a passé des nuits blanches à regarder l'équivalent de Question pour un champion (mieux que de traîner dehors et fracasser des gens au bar après s'être trop arrosé). Forte propension à intimider l'animal, humain comprit. Au moins on le laisse pas poireauter trop longtemps aux impôts.
L'ÂME LES MUTANTS
Sait t-il qu'il est mutant, oui, même si son esprit n'est pas toujours très consolidé au quotidien et donc, d'une lucidité implacable. Sait t-il qu'il est un mutant encore plus différent que les autres, ça, on a essayé de lui expliquer, et Alas en grandissant, a de moins en moins comprit le concept. Du reste il est totalement neutre vis à vis de la cause mutante, ils sont cool, d'autres sont moins cool, c'est le bon ordre des choses. Il aime bien penser qu'ils ont un grain comme lui, mais c'est une pensée très subjective, et ça ne l'aidera probablement en rien pour se faire accepter en retour par ces derniers. De fait, le molosse ne fait aucune distinction de chair lorsqu'il faut dévorer celle qui est morte.
LES ALTÉRÉS
Ils sont fascinants, ces êtres connectés, et Alas a hâte de voir jusqu'où ira Theseus. Est-ce que l'on saura robotiser les soldats ? Est-ce qu'on évitera enfin des traumatismes multiples à des humains dans ce cas ? Alas les trouve d'autant plus fascinants qu'ils ont un goût bizarre sous la dent, qu'ils font un bruit étonnant quand il les frappe, à moitié légers et à moitié lourds, à moitié chair et à moitié poubelle rapiécée.
L'APPARTENANCE Twilight Zone qui dégringolera probablement vers les Hybrid Theory, la frontière est d'ailleurs mince aujourd'hui.
LA MÉMOIRE WINTER ISLAND PARK, SALEM, MA
"J'ai fait tomber ma barrette ! — Mais on s'en fiche de ta barrette là ! Viens ! — MA BARRETTE je te dis !! — PFFFFF..."
Le vent souffle sur la côte et les deux préadolescents crapahutent sur les rochers près du phare, leur famille non loin sous des parasols qui ne riment à rien. Pris dans leur aventure de marmot et lancés dans une direction que seul le destin connait, Silke a perdu sa barrette. Silke fait toujours attention à toutes ses affaires et si elle redoute les réprimandes de sa mère Katharina, celles que son propre esprit lui inspirera seront bien pires que ça. Une barrette est précieuse et elle est surtout liée à d'autres barrettes et même plus encore, avec des vêtements. Il fallait que tout soit parfaitement imbriqué, parfaitement parfait. Alors elle le hèle, son frère, pour lui dire de ralentir, voire même s'arrêter pour chercher avec elle.
Alas n'est pas très fin, déjà à cette époque-là, mais il savait déjà reconnaître quand c'était important pour sa jumelle. Il revient sur ses pas, lui demande par où elle est passée, finissent par investiguer de plus en plus bas, dans des endroits que eux-mêmes ne s'imaginaient pas effleurer. Pas avec autant de naïveté dans l'esprit, ni même la farouche volonté de vouloir récupérer un objet qui a bien moins de valeur qu'une vie.
Et ils l'ont trouvé.
Quand il lui dit de rester là pour qu'il descende plus bas pour l'attraper, parce qu'il se sent responsable de cette mission désormais, Alas ripe sur une roche humide, glisse, tente de s'accrocher à un autre rocher qui finalement ne lui permet que d'accentuer son mouvement descendant.
Il sent des chocs sur ses côtes d'enfant pendant la descente,
Le souffle qui s'arrête,
Le son de l'eau et la pression contre ses tympans,
Et tous ces mouvements qu'il fait pour se démener face à un courant qui ne veut pas qu'il s'en relève.
Silke saute le rejoindre dans un réflexe qu'on ne nomme pas, après avoir crié son nom plusieurs fois. Les adultes sont alertés mais retrouver les enfants n'a ni été une mince affaire, ni même sans séquelles. Le traumatisme gémellaire ramène à eux leur nature de mutant. Peut-être ne l'auraient t-ils jamais su, s'ils n'avaient pas failli mourir ainsi.
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"Tu me crois toi ? — Ben oui... — Maman elle, elle me croit pas..."
Tout aurait été plus simple si Salem n'était pas aussi hanté.
Si les adultes n'étaient pas aussi fermés que cette Porte.
Porte qu'il n'a pas trouvé.
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"Qu'est-ce qui t'es encore arrivé ? C'est quoi cette histoire de machine à café ? — Bah, ça sentait mauvais... — Et donc ? — Ben j'l'ai cassée, maintenant qu'on va la jeter, ça sentira plus mauvais."
Plutôt détruire que réfléchir. Dieu est grand, mais Dieu ne lui parle pas vraiment en ce moment.
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Il sait pas pourquoi ses yeux se mettent à pleurer tout seuls, ce matin-là.
Peut-être parce qu'il ne voit plus vraiment comme avant.
Que la barrette jaune, il se rappelle même plus comment elle était.
Parce que le jaune, là, il n'existe pas.
Il n'existe plus.
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- chrono:
1983 Naissance à Salem, quelques minutes avant sa sœur jumelle, Silke.
1995 Noyade, déclenchement de sa mutation.
2000 L'an 2000, prétendument l'âge de la fin du monde, le début du sien : passe entre les mailles du filet à la visite médicale, s'enrôle dans l'US Army comme un bon chien d'arme pour son pays.
2005 Chute de New-York. Déployé sur place, les cris des âmes fraîches lui liment le crâne.
2007 - 2009 Irak.
2010 Déclenchement de sa seconde déchirure. Dévore un des siens tombé au combat lors d'une opération terrestre qui a mal tourné.
Septembre 2011 Quitte l'armée.
Novembre 2011 Violente altercation avec son frère aîné, Richard, à son retour. La famille Sørensen se fracture.
2015 Entrée au Fight Circle en tant que combattant dans les décombres bien vivaces de l'Underapple.
2018 New Blossom, un nom qui sent la rose mais pas pour tout le monde. Cette année-là, il est taxi driver à la surface et apprend à connaître le moindre recoin de cette ville ressuscitée.
2021 Evolution de sa seconde déchirure avec sa transformation complète ; l'Underapple est son terrain de chasse, on parle d'un gros chien belliqueux aperçu en train de vider les poubelles ou dévorer les sans-abris, sans pouvoir toutefois l'identifier.
2022 Devient entraîneur au FC.
2023 Il n'aime pas 2023.
2025 Un illuminé sous V² l'attaque à Queen Brooks', vole au travers de sa fenêtre de piaule misérable. Il meurt sur le coup.