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I am not afraid anymore

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I am not afraid anymoreTRIGGER WARNINGS DÉPENDANCE AFFECTIVE, ALCOOL, DROGUE, TABAC, SEXE, LANGAGE CRU ET VULGAIRE, HARCÈLEMENT, MANIPULATION MENTALE, ABUS DE POUVOIR, VIOLENCE, SANG, MEURTRE, MORT, EXPÉRIENCES SUR ENFANTS, TRAUMATISMES, (AUTO)MUTILATIONS.
Standing in the eye of the storm. Ready to face this, dying to taste this, sick sweet warmth. I want what you got in store. Touch me like you never. And push me like you never. Because I am not afraid anymore.



Le portable sonne encore, la mélodie continue de chanter hurler séduire les pourtours de ton cœur sous le trop plein d’attention avec lequel tu te drogues nuit et jour, accro à cette forme d'amour qui t’étouffe autant qu'elle te galvanise l’âme.
Tu aimes que les gens t’aiment, te détestent, te consacrent comme une divinité qui les dépasse et les démembre au fil du temps.
Tu aimes être dans leurs pensées, leurs têtes, chaque cellule de leur corps, besoin intime alimenté par les années et les vices, une vie consacrée à séduire.
Tu pensais que récupérer des fragments de toi, de ton passé, parviendrait à te combler, colmater les trous les saletés que tu te traînes depuis une éternité mais le passé te remplit d'horreur.
Car le passé est horreur, les souvenirs le sont les réminiscences des expériences et abus de confiance, ton enfance est une calamité, le genre de bavure qui fait grincer des dents.
Ton enfance est à l'image de ta décadence.
C'était donc écrit à l'avance, que tu deviendrais un monstre.

Ta vie est donc un script du commencement à la fin. Un script contenant plus de mensonges que de vérités, d'erreurs que de succès, de massacres que de médailles.
Définitivement un monstre.
Sauf que maintenant, tu peux pleinement l'assumer, incarner ta vraie nature. Plus besoin de porter ce masque de toute beauté, rien n'est beau chez toi, l'intérieur craint l'extérieur crie, tout sent les ennuis les emmerdes les décisions hâtives.
La dernière en date te hisse au-devant de la scène, sur le podium du scandale grâce aux internautes qui dévorent l'actualité de Siren comme des mort de faim. Même la censure ne vient à bout de leurs appétits voraces.
Putain que tu les aimes.
Tes piranhas.
Ce soir pourtant, tu ne passes pas de temps avec eux. Impression que tu te pavanes à une soirée, téléphone à la main, pour leur parler. Ce n'est pas toi. C'est ton reflet, ton plus grand fan et dévoué esclave. Sa sainte majesté Jerry qui capture tes traits, manières, intonations à la perfection.
Et pendant qu'il t'offre une couverture parfaite, tu te glisses dans l'ascenseur d'un bâtiment de Solaris. Pas un bâtiment ordinaire. Celui où un pan de ton existence réside depuis des années.

Il tient en six lettres, un souffle. Sloane. Ta Sloane.
Votre conversation remonte à quelques heures à peine, hier peut-être tu ne sais plus. Sollicitée en permanence par la nuée de questions laissées sur ton passage, tu vacilles et te perds dans le tourbillon provoqué par tes posts enflammés.
Tu ne toques pas, tu écrases ta paume contre la porte comme une vague s'écrase contre le rocher. Siren s'en mordrait les doigts, de te voir ainsi te ruer sur cette porte comme tu te rues sur la moindre attention de l'attachée presse.
Et tu attends quelques secondes à peine pour réclamer de nouveau sa présence. Impatiente, ça te démange les doigts, aussi ils reviennent à la charge sans se faire prier. Les prières n'ont jamais fonctionné sur toi.
« Je sais que t'es là ouvre.  » Et comment tu sais d'abord ? Tu sais. C'est tout. Tu sais des choses sur les gens, certains gens, pas tous. Tu sais ce qu'ils font, avec qui, quand. Tu es une fouine, fouille merde, crapule de la pire espèce, légèrement obsédée et obsessionnelle. Donc oui, tu sais même quand tu sembles te détacher, t'en foutre.
Tu ne sais pas l'être. Voila ce que tu ne sais pas.
Arrêter d'aimer.

@Sloane Hatcher
Sloane Hatcher
Blue Blood
Sloane Hatcher
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : I am not afraid anymore RS5VKej
Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
Dollars : 2045
Zone libre :
01.
YOU ARE DOING
A BEAUTIFUL JOB
OF FIGURING OUT
SOME DEEP SHIT

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02.
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WHEN YOU HAVE THE
RIGHT PEOPLE THERE
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03.
WHAT IS COMING
IS BETTER
THAN WHAT
HAS GONE

I am not afraid anymore 7706afa34d758ebfdb4cf6cea1edd4c609e11e6e I am not afraid anymore 0b60a6d31f3a0257a716c7fdcbdf8f561867032f

Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaise, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
C Y B E R D O G
Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Dani Duarte
Genre IRL : Elle.
Messages : 643
Date d'inscription : 06/02/2023
FC : Sienna Miller
Crédits : av. self ; cs. Phyla
Thèmes abordés : Surmenage professionnel, insomnie, addiction
Infos RP : Dialogue - #596643
Disponible - oui
Rythme - réponse toutes les semaines
Longueur - variable (mais souvent long)



┄ I AM NOT AFRAID ANYMORE
So sick of the sweet talk. It's hard to hear over all the static. Your overdramatic tricks are louder than this decor. So obsessed over social status. Your bitter habits stick like the gum on the floor (Poe the Passenger). Icon 1 - Icon 2


Sur l’écran, les caractères s’étalent. Toutes les lettres de l’alphabet combinées en des mots, en des phrases, en des commentaires. Des commentaires critiques, négatifs, violents. Lancer le concours si tôt n’était pas une bonne idée. Tout le monde le savait. La Direction n’avait pas souhaité écouter. Il fallait agir maintenant. Dans l’urgence. Action désespérée pour se remettre de l’attaque et montrer que la Corporation n’est pas finie. Le concours n’était pas une bonne idée, non. Mais ça allait encore. C’était gérable. Jusqu’à hier. Le concours est passé à un autre niveau. Il s’est transformé en cauchemar. Pluie de commentaires négatifs. De nouveaux publiés chaque seconde. Les trois candidats jetés en pâture. Un harcèlement comme jamais on en a vu. C’est ce qu’elle a sous les yeux, Sloane. Les mots ne lui sont pas adressés et pourtant, elle les prend pour elle. Parce que Loth et June sont au milieu et qu’elle est incapable de les protéger de ce ras-de-marée. À quoi bon être à ce poste, si elle ne peut rien faire pour les aider ?

Le désastre est juste là. Suffit de scroller, encore et encore. Les vidéos, les publications, les commentaires. Tout y est. Vaudrait mieux tout annuler et annoncer que c’était une blague. Icarus s’en sortirait un peu mieux que là. Sloane se sert un nouveau verre de vin. La consommation s’était calmée avec Rhys. Elle a repris ces derniers temps. L’arrêt de travail n’a pas aidé. Pas plus que les récents rebondissements. Il faut bien ça pour tenir le coup et retrouver un peu - juste un peu - de patience et de recul. C’est qu’elle n’en peut plus de voir le travail de son équipe bafoué en toute impunité, dans l’irrespect le plus total. De voir les gens blessés par les agissements d’une poignée de personnes. Et ça, tout doucement, c’est en train de la ronger, de la dévorer. L’explosion est proche.

Tranquillité brisée au premier coup contre la porte. Elle sursaute au milieu du silence. L’impression d’avoir halluciné. Tout se fige, le temps d’écouter. Elle tente de capter un bruit, une respiration, un son de l’autre côté de la porte. Le deuxième coup arrive. Puis, la voix. Pas de doute, il y a quelqu’un. Et ce quelqu’un est plus qu’impatient. Elle soupire, sachant déjà qui se trouve sur son palier. L’impatience décrit bien Elvira. Elle n’a jamais mieux porté un adjectif que celui-ci. “C’est bon, c’est bon, j’arrive !” qu’elle balance, sans trop savoir si on l’entendra de l’autre côté de la porte. Sloane abandonne l’ordinateur sur la table basse. Traîne sa carcasse jusqu’à l’entrée. Le monde n’a jamais eu l’air d’autant peser sur ses épaules qu’à cet instant. Non, plutôt depuis hier. Depuis qu’Elvira a fait scandale. Un énième, elle devrait être habituée. À ceci près que les nerfs sont épuisés, usés. Plus grand chose qui la tienne en place et s’assure du bon fonctionnement de la machine. Le physique, le mois dernier. Le mental, ce mois-ci. Il semblerait que son coeur veuille lui faire passer un message. À elle de l’écouter. Mais pas maintenant. Pas tout de suite. Trop à gérer pour s’autoriser à écouter les signaux.

La porte ouverte laisse apparaître un sourire. Il lui barre le visage, malgré toutes les rancunes, tous les déboires. Y aura toujours ce petit sourire. Vestige d’une période où il n’y a eu que du positif entre elles. “J’avais entendu la première fois, Elvira.” Suffit de laisser aux gens le temps de traverser leur appartement pour ouvrir la porte. L'héroïne devrait le savoir. Elle vit dans un palace qui doit demander le double temps pour aller d’un bout à l’autre. Mais ça, Sloane ne le prononce pas. Elle reste bien bloquée dans l’encadrement de la porte, à observer son invitée surprise, pas tant surprise. Sa venue était prévue. Quand, c’était l’unique question qui subsistait. “Est-ce que c’est bien toi ?” Interrogation lâchée quand des photos de Siren sont déjà sur l’Argo. Siren est à une soirée. Siren s’amuse après sa sortie publique contre Icarus. Siren profite de sa liberté, pour combien de temps encore ? Mais alors, qu’est-ce que fait Siren devant sa porte ? Quel est ce tour de magie ?

Le tour de magie, elle le connaît. Elle connaît les secrets qui le rendent parfait. Pour autant, Sloane n’est toujours pas capable de déterminer qui elle a en face d’elle. L’illusion est parfaite. Elle pourrait bien se faire avoir par Jerry. Mais ce n’est pas avec lui qu’elle entend s’entretenir. Ni même avec Siren. C’est Elvira qu’elle souhaite voir. La vraie Elvira.

@Elvira Wingfield

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Enfin la porte s'ouvre et sur quoi s'ouvre t-elle ? La tiédeur d'un souvenir précieusement gardé au fond ton coeur. L'éclat d'un autrefois à jamais privé de toi. Le parfum d'une tentation qui perdure pour mieux s'écrouler chaque fois.
Car votre histoire appartient au passé malgré...
Malgré les étincelles toujours allumées dans le creux de ton estomac.
Malgré les picotements toujours présents sur le bout de tes doigts.
La porte s'ouvre sur les traits tirés de Sloane. La fatigue guettant le moindre de ses mouvements mais elle demeure incroyablement belle. Et tu lui rends son sourire, ce sourire des premiers émois, ne sachant pas lui sourire autrement.
« Oh c'est vrai ? » Tu te moques à peine, mordante et malicieuse sans ton costume de super-héroïne qui t'incite à endosser un autre rôle pour mieux séduire le public. Ce soir tu ne cherches à séduire personne.
Pourtant tu n'es pas invitée à entrer, preuve de ta bonne foi est exigée comme une dette à payer et la tête penche légèrement de côté, partagée entre l'envie de rire et la tentation de râler. Tu optes finalement pour une approche différente.
Parce que tu n'as pas envie de jouer.
Ni avec ses sentiments.
Ni avec les tiens.

Aussi, tu n'utilises pas ta mutation afin de plaider ta cause.
Même si cette dernière effacerait en une fraction de secondes les doutes émis.
Car tu préfères laisser Siren et sa mutation et sa notoriété dehors, là où le public l'acclame, l'adore, la déteste corps et âme. Tu préfères te contenter d'Elvira qui se tient devant elle, sur son pallier, près de son souffle chaud. Tu préfères raviver les fragments d'humanité, les souvenirs partagés ensemble.
« Tu te rappelles de cette soirée organisée par Icarus » elles sont si nombreuses qu'il est difficile de s'y retrouver « pour annoncer ta promotion comme attachée de presse ? » ça remonte à une autre vie, un autre chapitre, une autre blessure.
Celle du coeur malmené.
Par le rejet esquinté.
Voilà pourquoi tu choisis ce souvenir en particulier car il parle de lui-même. « Quand je t'ai dit avoir craché dans ton verre et celui d'un paquet d'invités présents ? » Ouh la vilaine fille avec tes vilaines bêtises et tes vilaines habitudes et tes vilaines manières.
Ce n'est pas faute d'avoir manqué d'éducation avec le couple Wingfield complètement obsédé par son image, sa réputation mais tous leurs efforts pour te rendre parfaite ont malheureusement échoué.
Tu es leur plus grand échec et cela fait désormais ta fierté.

« En fait j'ai menti pour que tu rages contre moi. »
Tu as menti pour qu'elle éprouve de la colère, du dégoût, de l'agacement à ton égard. Pour qu'elle éprouve quelque chose, n'importe quoi après avoir refusé tes avances, craché sur tes sentiments - voilà le rapport.
Pour qu'elle ne puisse pas te rayer de son existence.
Refusant de disparaître.
Et tu la pousses pratiquement du passage pour entrer dans l'appartement car ces préliminaires ont assez duré. « Oh t'as raison ça fait du bien de dire la vérité. » Pas toute la vérité, jamais toute la vérité, une partie, des morceaux minutieusement choisis pour ne pas la faire fuir.
Si elle savait.
Les secrets derrière tes prunelles écorchées à vif.
Mais elle ne sait pas.
Les secrets de tes sombres cauchemars.
Ils sont conservés dans tes compartiments que tu évites d'ouvrir. « Tu as aimé mes cadeaux ?  » Les bouquets de fleur livrés chaque jour à l'hôpital, les boites de chocolat à se péter le ventre et les sex toys sélectionnés avec une grande attention.
Parce que tu es pleine d'attention.
Surtout quand celle-ci concerne sa sexualité.

@Sloane Hatcher
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Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
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02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

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Annonce de sa promotion. Soirée organisée. Les souvenirs sont encore là. Si frais, pourtant si anciens. Le corps, lui, se souvient. Mémoire physique qui fait se crisper les doigts. La poignée de la porte se transforme en exutoire. Elle se rappelle l’angoisse d’avant-annonce, d’avoir mis du temps à chercher sa tenue (pas trop soignée pour ne pas donner l’impression de sortir d’une brochure d’école privée destinée aux plus riches, pas trop décontractée pour se donner un air professionnel), d’être allée à cette soirée la boule au ventre, d’avoir souri machinalement jusqu’à en avoir la mâchoire douloureuse, d’avoir serré des mains, de s’être enfin détendue, un verre dans la paume de droite. Jusqu’à ce qu’Elvira lui glisse cette annonce au creux de l’oreille. Pas une heure qu’elle était officiellement attachée de presse que déjà, une crise se déclarait. Une crise déclenchée par celle qui avait été un jour son amante, sa confidente, son alliée. Le pire cadeau qu’elle pouvait lui faire, ce soir-là. La jeter dans le grand bain de la façon la plus puérile qui soit. Pour découvrir ce soir le mensonge. Des années après, ça lui fait encore mal. Ça ravive les émotions. Elle n’avait pas eu le temps d’être en colère et d’en vouloir à Elvira, ce soir-là. Il fallait réagir pour sauver la soirée, avant que quelqu’un ne s’en rende compte. Ça avait été un enfer. De A à Z.

Identité à peine vérifiée, Elvira entre dans l’appartement. Sloane, elle, reste là. Face au couloir de l’immeuble. Paupières closes, à tempérer l'énervement. L’heure n’est plus à la colère. Il est temps de passer à autre chose. Doigt après doigt, ils retrouvent leur souplesse et finissent par lâcher la poignée. Porte refermée au ralenti, elle cherche le calme dans cette lenteur. Qu’est-ce que dirait Imran, déjà ? Elle n’en sait rien. Peu importe. Elvira a passé le test, non sans oublier de l’écorcher au passage, mais elle l’a fait. Sloane se détourne de l’entrée et suit l'invitée jusqu’à la pièce à vivre. Assez spacieuse pour y accueillir salon, cuisine et salle à manger. Un espace à peine décoré, d’une lampe et d’un tableau. Le temps lui a toujours manqué pour décorer l’endroit. Il n’y a que récemment où un tapis à rejoint le canapé et qu’un petit cactus a été ajouté sur l'îlot central. À ce rythme, Sloane sera morte quand l’appartement sera fini d'être décoré. En attendant, il a au moins le mérite d’être épuré et lumineux.

Les lèvres s’étirent à l’écoute de la question. “Oui, l’hôpital te remercie pour ta générosité. Ils ont grandement apprécié les boîtes de chocolat et les bouquets.” Une semaine hospitalisée et elle avait été envahie de bouquets de sa part. Ils se sont ajoutés à ceux livrés par quelques médias voulant se faire bien voir. La chambre a vite débordé et ce sont les équipes qui ont pu en profiter. Quant aux chocolats, ils ont servi de monnaie d’échange contre un enfer écourté. Ça n’avait pas très bien fonctionné. “Pour les sex toys, tu pourras repartir avec. Je t’ai préparé un carton.” Là, le sourire s’éteint. Cadeaux devenus déplacés lorsqu’ils viennent d’une ex. Sloane les avait rassemblés et gardés dans un coin. Si possible dans un coin caché afin qu’elle n’ait pas à expliquer à l’équipe médicale pourquoi sa chambre est devenue un sex shop aux odeurs de fleurs fraîches. Sloane abandonne le ressentiment. Elles ne sont pas là pour se disputer. C’en est fini de ça. Il y a d'autres sujets plus importants qui méritent qu'elles s'entendent et que Sloane se montre reconnaissante. Parce qu'elle l'est, reconnaissante. “Merci pour toutes ces attentions. Tu n’étais pas obligée.” C’était trop. Et en même temps, pas assez. Bien la seule à avoir fait l’effort de lui livrer des présents, quand les autres collègues se sont contentés d’un message, tout au plus. Fallait que ce soit Elvira qui se montre la plus humaine. Voilà ce qu’elle se doit de retenir.

Jerry a l’air de passer du bon temps.” Avec son visage. Avec son nom. Avec sa réputation. “C’est pour le remercier de se taper les réunions avec Icarus à ta place ?” Pas même un reproche. Même s’il y en a plein qui lui viendrait. Notamment lui reprocher de ne pas jouer le jeu d’Icarus et ne pas assumer la crise qu’elle a provoquée. Mais ça, ce sera pour une autre fois. Quand Sloane aura l’énergie de se battre. “Tu veux boire quelque chose ?” Pas manger. Elle ne lui fera pas l’affront de lui cuisiner quelque chose, avec le peu d’aliments qui remplissent son frigo ou ses placards. Tout juste de quoi préparer des pâtes et les agrémenter de sel.

 @Elvira Wingfield  

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Toujours en faire trop, beaucoup trop, repousser les limites de l'exagération mais c'est bien un terme qui ne connaît aucune limite avec toi. Alors forcément, tes proches en font la douloureuse expérience et l'habitude n'en devient finalement jamais une.
Dans le cas de Sloane, ce sont des attentions multipliées à la volée dans une volonté évidente de la bichonner. « Ne te fatigue pas j’ai déjà ma propre collection » aucun doute là-dessus, armée de petits soldats missionnés pour t'arracher des frissons de plaisirs et de nouveaux sont engagés cette année. Car pour la première fois, tu n'écumes pas les rivages du sexe et de l'amour avec de multiples partenaires. La faute à qui d'abord hein ? Un fautif, un seul.
« T’as qu’à faire un don. » Trouver une oeuvre de charité ou une association caritative et promouvoir le plaisir solitaire féminin pour contrer un peu la suprématie masculine malsaine. Voilà un bon slogan à défendre.
Tu n’étais pas obligée qu'elle précise.
« Ouais je sais ! » que tu confirmes.
Là où le commun des mortels sans saveur aurait répondu un truc sans intérêt genre je t’en prie ça me fait plaisir, tu en profites pour te mettre plus en avant. Evidemment t’étais pas obligée, évidemment tu voulais faire mieux que les autres. T’es Elvira Wingfield bon sang.
Pour ce que ça vaut encore.
Pour ce que ça représente encore.

Tu ne doutes jamais de toi, c'est bien un fait établi, confiance incroyable peu importe les circonstances ou les bavures dont tu es responsable, tu ne doutes jamais. Mais il semble que le jamais se fracasse contre les contours de ta nouvelle réalité.
Heureusement la jolie tête blonde qui vient de t'inviter dans son antre (t'ouvrir la porte est clairement une invitation) se hisse au devant de tes pensées pour te faire rire.
Lequel dure quelques secondes à peine, trahit la gravité de la situation. « Ouais parfois j’ai l’impression qu’il aime plus Siren qu’il ne m’aime moi. » Car Siren n’est pas toi, Siren n’est pas réelle, Siren n’est pas vraie. Juste un produit façonné de toutes pièces, une marque déposée par une corporation dégueulasse cherchant à se remplir les poches au détriment des victimes.
A ton détriment.
Et tu as encore du mal à l'accepter.
Pourtant ça fait plusieurs mois maintenant que tu connais la vérité. « C’est pour le remercier de se taper à ma place les réunions avec Theodore. » Le putain de phare de la connerie qui la ramène inlassablement en pensant nécessaire de dispenser des leçons de vie à toute la galerie alors que sa vie ressemble à rien. Ce Theodore-là. Le même qui bientôt, viendra ramper à tes pieds dans l'espoir d'une trêve.
Pire encore, d'une collaboration.

« Oh oui par pitié il me faut du vin genre toute une bouteille. » Et qu'elle en prépare au moins trois autres d'avance, besoin d'anesthésier un peu la lave de tes émotions afin d'éviter d'exploser d'un coup.
Tu t'installes sur le sofa sans attendre sa bénédiction avant de retirer ta veste. Tendance à prendre tes aises absolument partout. Surtout ici bien que tu ne sois pas revenue depuis un moment maintenant.
Et justement, une question te turlupine.
Aussi quand elle revient, tu ne te fais pas prier. « T’as changé la décoration ? La dernière fois on aurait dit que tu venais d’emménager. » Ou l’art et la manière de balancer un compliment et un reproche en même temps, ainsi les gens ne peuvent pas t'en vouloir car tu viens de leur dire quelque chose de gentil et souvent ils se sentent carrément forcés de te remercier alors que tu viens de leur dire quelque chose de méchant également.
Un véritable talent.
Mais pas la raison de ta venue. « J'vais me barrer Sloane. » Ouais tu passes directement aux choses sérieuses, les préliminaires dégagées d'un claquement de langue en raison de ton niveau de surcharge cognitive. « J’peux plus continuer... après Bonnie, après ce que j’ai découvert et fermer les yeux non putain c’est trop. » Ironique venant de la personne qui maîtrise les strates de l'exagération hein !

@Sloane Hatcher
Sloane Hatcher
Blue Blood
Sloane Hatcher
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : I am not afraid anymore RS5VKej
Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
Dollars : 2045
Zone libre :
01.
YOU ARE DOING
A BEAUTIFUL JOB
OF FIGURING OUT
SOME DEEP SHIT

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02.
ANYTHING IS POSSIBLE
WHEN YOU HAVE THE
RIGHT PEOPLE THERE
TO SUPPORT YOU

I am not afraid anymore Kbic

03.
WHAT IS COMING
IS BETTER
THAN WHAT
HAS GONE

I am not afraid anymore 7706afa34d758ebfdb4cf6cea1edd4c609e11e6e I am not afraid anymore 0b60a6d31f3a0257a716c7fdcbdf8f561867032f

Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaise, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
C Y B E R D O G
Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Dani Duarte
Genre IRL : Elle.
Messages : 643
Date d'inscription : 06/02/2023
FC : Sienna Miller
Crédits : av. self ; cs. Phyla
Thèmes abordés : Surmenage professionnel, insomnie, addiction
Infos RP : Dialogue - #596643
Disponible - oui
Rythme - réponse toutes les semaines
Longueur - variable (mais souvent long)



┄ I AM NOT AFRAID ANYMORE
So sick of the sweet talk. It's hard to hear over all the static. Your overdramatic tricks are louder than this decor. So obsessed over social status. Your bitter habits stick like the gum on the floor (Poe the Passenger). Icon 1 - Icon 2


Les relents du passé surgissent en voyant Elvira entre ses murs. Il y a eu une période où la distance n’était pas la même, où les discussions étaient différentes, où la tendresse était présente. Les années se sont écoulées. Laissant seulement un souvenir doux-amer sur le palais. Les années se sont écoulées. Donnant l’impression que c’était il y a une éternité, dans une autre vie. C’est étrange de la revoir ici. Évoluer au milieu de ses meubles, de ses affaires, s’approprier l’espace avec toujours la même aisance, la même familiarité. Mais ça, ça n’a rien à voir avec ses habitudes d’antan. C’est seulement la magie d’Elvira. Capable d’évoluer dans n’importe quel environnement, avec assurance, comme si elle avait toujours été là. Une capacité qui a toujours émerveillé Sloane. Elle l’admire pour cela, même si elle n’est pas dupe. S’approprier les lieux, c’est une manière de montrer à tout le monde qu’elle est là, c’est une revanche contre le monde qui l’a longtemps repoussée, rejetée. Fuir ce rejet, c’est peut-être ce qui amène Elvira à gâter Sloane. Trop. C’est le terme. Trop gâtée. Toujours dans l’excès. Jamais dans la mesure. Jusqu’à la couvrir de jouets. Un don, voilà ce qui est recommandé pour se débarrasser de cet excès. “Au nom d’Icarus ?” L’idée la fait sourire. Cependant, l’idée est repoussée. Elle trouvera bien un moyen de liquider ce stock.

Les remerciements ne sont qu’une formalité. Ils sont dû. Ils sont logiques. Est-ce que Jerry fait preuve d’autant d’assurance lorsqu’il se glisse dans la peau de l’héroïne ? À sourire, à embrasser, à toucher ses fidèles, prêts à danser et faire la fête avec ellui jusqu’au bout de la nuit ? Sûrement, car il trompe tout le monde. Les gens présents à la soirée, mais pas que. Icarus se laisse avoir par la belle parure. Se contente d’observer le physique, sans questionner le reste. C’est que Jerry est doué. Il arrive à maintenir les apparences. Sa fascination, son sens de l’observation, son obsession lui ont permis de copier les tics, le ton, les gestes, les réactions. Jerry est Siren plus qu’Elvira elle-même. Jerry en omet celle qui lui prête ses traits. “Les gens oublient toujours qu’il y a une personne différente derrière la personnalité publique.” Un des revers de la surmédiatisation, de la célébrité. Encore plus quand les gens apprécient davantage le personnage que l’être humain. “Mais je pensais qu’il savait, lui.” Parce qu’il est son ombre depuis des années. Aliéné à sa cause, à sa personne. Serviteur fidèle jusque dans la sphère privée. Jerry a des accès qu’aucun autre n’a. Et même lui est parvenu à oublier que Siren n’est qu’un personnage fictif, créé dans la décadence et la lumière. Ça pousse à se demander qui Sloane voit avec le visage d’Elvira. La super-héroïne ou l’humaine ? Cette question, elle se la garde pour plus tard. Plutôt occupée à un peu de savoir-vivre quand il s’agit d’accueillir quelqu’un chez soi.

Du vin, donc. Sloane sort une bouteille, deux verres, un tire-bouchon. Ramène le tout vers la table basse, là où Elvira a élu domicile pour la soirée. Accueillie par une question semblant sortir de nulle part. Une question sur la décoration. Sloane a un sourire en coin. Elle observe la pièce. Il y a encore du travail, elle est loin d’avoir personnalisé l’appartement. Les seuls indices de présence humaine sont le bordel laissé ici et là par Loth et elle. “Oui, j’ai eu du temps à tuer pendant mon arrêt.” Même s’ils se sont assurés qu’elle ne s’ennuie pas, altruistes que sont les Sept. Elle s’applique à ouvrir la bouteille et à servir deux bonnes rations. Surtout pour Elvira. Le verre lui est tendu, mais reste en suspens entre elles sous l'effet de l'annonce. Les mots font planter le cerveau. Le sens des phrases ne percute pas. Encore un instant et elle retrouve la capacité de parole. “Comment ça te barrer ?” Elle s’efforce de garder l’attachée de presse en arrière, repoussée le plus loin possible pour ne pas sauter du canapé et faire les cent pas. Cette version d'elle-même doit rester en cage. Elle peut au moins faire ça pour Elvira. “Tu veux partir partir ? Tu démissionnes ?” Elle comprend cette envie. Sloane l’a eue aussi. Elle a découvert ce qu’elle n’aurait jamais voulu découvrir pendant l’attentat. Elle aurait préféré ne jamais connaître les manigances d’Orion. Elle aurait préféré ne jamais savoir ce qu’Icarus lui demandait. Ça a tout remis en question. Sa légitimité à ce poste. Sa complicité dans les affaires des Sept et d'Icarus. L’éthique de ses actions. Et sa place au sein de cette Corporation. Elle a voulu partir. Elle a préféré rester.

Elle aussi, elle a besoin d’un verre bien rempli. Elle se rajoute une rasade de vin. Là, elle peut s'enfoncer dans le canapé et noyer son odorat et ses papilles dans le liquide rougeâtre. Cette bouteille est une trop bonne cuvée pour ce genre de soirée. Elles ne vont même pas le savourer. Elle observe son verre d’un oeil morne, dépitée. Du gâchis. Tant pis. Trop tard pour la ranger. “J’aurais dû sortir quelque chose de plus fort.” Depuis quelque temps, l’alcool est devenu son radeau de sauvetage sur lequel s’échouer en pleine tourmente. Un verre à la fin d’une longue journée. Un verre pour l’accompagner lorsqu’elle travaille. Un verre lorsque son téléphone sonne. Un verre quand Elvira lui annonce sa démission.

 @Elvira Wingfield  

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I'm just scared of never feeling it again /
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I am not afraid anymoreTRIGGER WARNINGS DÉPENDANCE AFFECTIVE, ALCOOL, DROGUE, TABAC, SEXE, LANGAGE CRU ET VULGAIRE, HARCÈLEMENT, MANIPULATION MENTALE, ABUS DE POUVOIR, VIOLENCE, SANG, MEURTRE, MORT, EXPÉRIENCES SUR ENFANTS, TRAUMATISMES, (AUTO)MUTILATIONS.
Standing in the eye of the storm. Ready to face this, dying to taste this, sick sweet warmth. I want what you got in store. Touch me like you never. And push me like you never. Because I am not afraid anymore.



Elle dit vrai sans s’imaginer pas à quel point ou peut-être que si, après tout Sloane (tout comme Edgar) connai(ssen)t mieux que personne l’envers du décor, les coulisses moches et dégueulasses et parfois répugnantes derrière les paillettes sur grand écran et les personnalités adulées du public et les costumes histoires scénarios conçus sur mesure.
Elle en connaît une bonne partie, impliquée dans les magouilles des Sept et les combines d’Icarus, souvent contre sa volonté. C’est le poste qui veut ça.
Mais au-delà du poste, c’est son humanité qui attire les uns et les autres dans sa direction. Car au milieu de l’étendue gangrénée et souillée se tient encore toujours comme un putain de miracle, un brin d’espoir.
Et que dirait ce brin d'espoir en découvrant tous les visages cachés derrière Elvira et non Siren ? Tu serais certainement mise à la porte ou tu partirais de toi-même pour la prémunir de ton aura cannibale qui bouffe tout sur ton passage, entraîne souvent les autres dans les profondeurs extrêmes de ton gouffre.
Aussi tu n’es pas venue dans l’optique de lui vomir dessus tes plus ignobles secrets. Juste la prévenir de ce qui va advenir même si les flammes de ton brasier se répandent à peine, tu sais d'ores et déjà qu'elles vont consumer ta vie. Ta vie qui n'était pas tout à fait la tienne.
Ta vie qui pourrait enfin le devenir ?

Tu attends qu'elle s'installe à tes côtés afin de lui annoncer la nouvelle. Sa réaction est quasi instantané car jamais ô grand jamais tu n'as envisagé de te barrer. Icarus comme une évidence, une trajectoire à suivre, une contrainte à supporter. Icarus pour t'indiquer la bonne conduite, gronder tes écarts, les pardonner surtout. Icarus pour t'aimer et te tuer, lentement, jusqu'à l'erreur commise.
L'erreur d'engager un psychologue compétent. 
Imran s'est immiscé dans ta tête et dans ton âme, exfiltrant les souvenirs bloqués et les fêlures d'antan afin de tout ramener au présent, le macabre l'horreur l'angoisse, la peur la mort la captivité, la naïveté la vulnérabilité l'humanité. Trop c'est trop.
C'est trop pour parvenir à jouer encore la comédie et ton coup d'éclat en est la preuve. La preuve que même toi, reine de l'exubérance, l'extravagance et l'exagération, tu as tes limites. Incroyable oui. Surréaliste. « Me casser démissionner brûler cette bande d'enflures ouais Sloane. » Tu t'en fous du comment ou presque, l'armée d'avocats déjà contactée en amont du conflit armé.
Parce que ta sortie ne peut se passer en douceur, tu portes les traits d'une marque déposée, laquelle ne survivra pas sans toi. Si Valkyrie I a été remplacée par une Valkyrie II, il ne peut y avoir qu'une seule Siren. Les contrefaçons ne pouvant être à la hauteur de la version originale.  

Tu bois ton verre jusqu'à vider entièrement le contenu et déjà tu récupères la bouteille pour t'en servir un autre. « Je sais pas comment cette histoire va finir » un autre morceau de papier signé ou un autre corps de Sept à languir « Icarus a bien dégagé Bonnie » tu pourrais être la suivante « mais c'est hors de question que je continue à travailler pour eux. »
Et sourire devant les caméras et tenir ta langue durant les réunions et prétendre en avoir quelque chose à foutre des innocents à sauver. La bonne blague. Innocents de quoi d'abord hein ? Ils ont certainement un truc à se reprocher, personne n'est innocent, personne n'est innocent à ce point, personne n'est venue sauver l'innocente petite fille qui était toi avant d'être toi.
Colère en fond sonore pour étourdir les pensées.
Pensées absorbées par la liqueur alcoolisée.
« Tu devrais te barrer aussi » fuir cette vie qui n'en est pas une mais y ressemble à s'y méprendre « avant d'en savoir trop » peut-être que c'est trop tard car Sloane sait beaucoup de choses, Sloane sait que la crasse entretient les paillettes, Sloane sait que les grands écrans cachent des pixels à vomir « d'être mise sur la touche. » telle la chouchou du peuple américain.
Réduite à un lit d'hôpital, à un concours de remplacement, à un complot des plus sournois.

@Sloane Hatcher
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Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
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Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
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Déchirures :
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01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
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Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

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┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaise, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

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Elle veut partir.
Se casser.
Démissionner.
Même délestée du verre de vin, Sloane ne parvient pas à réagir. Il n’y a rien qui se passe. La surprise écrase tout. Remplace les émotions. Repousse les questions. Elle parvient juste à reformuler, à demander confirmation. Et elle confirme, Elvira. Elle a bien entendu. Elle a trop bien entendu. Merde. Oui, il faut quelque chose de plus fort à boire. Peut-être que ça débloquera ce qui est verrouillé. Peut-être qu’elle arrivera à faire face à ses émotions. Le malheur, c’est qu’elle est clouée au canapé. Engloutie par les coussins. Incapable de s’imaginer bouger de là. Sloane boit. C’est tout ce dont elle est capable. Une gorgée sucrée pour adoucir les maux. Une gorgée âpre pour lui rappeler que le repos ne sera jamais permis. Viendra toujours un problème. Et comme un écho à sa lassitude, Elvira lui conseille de partir elle aussi. Avant qu’il ne soit trop tard. Sloane a un pâle sourire. “J’en sais déjà trop, Elvira. Trop pour espérer partir juste en envoyant ma lettre de démission.” C’est utopiste de croire qu’ils la laisseront partir avec tous les secrets des Sept, avec quelques secrets de la Corporation. Ce serait risqué. Et ce jour-là, Sloane ne voudra pas se retrouver en tête-à-tête avec Orion parce qu’alors elle saura ce qui l’attend. Des minutes, des heures, des semaines, des années de fracas effacées par la magie d’un seul esprit. Sloane s’est jetée dans un piège sans même s’en rendre compte. Coincée à travailler pour une firme qui exploite des humains, qui efface les traces de leurs actes, qui flirte avec la frontière de la légalité.

Le sujet a été abordé avec Rhys. Encore et encore. Les doutes ont été exprimés, entendus. Le résultat est devant les yeux d’Elvira : Sloane est toujours attachée de presse. Elle lutte toujours pour son poste. Elle continue d’arranger les choses, même du fin fond de son canapé. Pour les quelques amitiés liées avec les Sept. Celles qui comptent vraiment. Pas celles qui gangrènent son calme, qui empoisonnent ses nuits, qui paralysent ses journées. Parce que ça compte et qu’elle souhaite être un soutien. Parce qu’elle refuse l’idée qu’ils se retrouvent seuls face à Icarus. Si Elvira veut partir, okay. La surprise s’efface et laisse la place à la résignation. Il est juste dommage de la voir abandonner le navire au pire moment. Mais est-ce que Elvira est connue pour son esprit d’équipe ? Son égoïsme et son égocentrisme la poussent à fuir dès que ça sent le roussi. Et finir à l’hôpital, ça sent mauvais. Être destituée de son poste qui lui apporte gloire et richesse, ça sent encore plus mauvais. Fallait s’y attendre. Ça devait arriver à un moment. On ne peut pas demander à des gens de risquer leur vie éternellement quand ils préfèrent la célébrité à l’humanité. Mais quand même.

Elle ne s’attendait pas à ce que cela arrive ici et maintenant. Avec un tel coup d’éclat. La situation est-elle si urgente qu’il faut tout faire, tout dire, quitte à blesser, pour pouvoir partir ? “Tu…” La phrase s’arrête après un mot. Le verre est posé sur la table basse pour pouvoir se tourner entièrement vers l’héroïne démissionnaire. Elle cherche son regard, veut y implanter une vérité qui fera sens chez elle. “Elvira, tu sais qu’ils ne l’ont pas dégagée ? Le concours est arrivé trop vite, okay, mais ils s’en seraient passés.” Tout le monde aurait préféré voir Bonnie sortir de là en vainqueure. Icarus se retrouve déséquilibré sans elle. Ils perdent bien plus qu’ils ne gagnent avec cette histoire. Surtout avec les répercussions négatives du concours, de la prise de parole d’Elvira. L'image des Sept solides se fracture, se fissure, se déchire. Chaque membre remet en question cette décision. Icarus a tout à perdre, rien à gagner. “Sans compte que sept personnes ne sont pas de trop pour retrouver ces terroristes et leur faire payer ce qu'ils ont fait.” Et c’est pour cela que la place de Bonnie n’aura pas le temps de refroidir. Il faut retrouver les responsables afin qu’ils payent ce qu’ils lui ont fait, afin que tout le monde puisse redormir sur leurs deux oreilles. Sloane en a terriblement besoin.

 @Elvira Wingfield  

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C’est étrange de le dire à voix haute, de formuler ton intention, l’acter par la parole. Donner vie à toutes ces pensées qui te hantent depuis des mois maintenant ou presque car à l’époque tu ne t’imagines pas quitter les rangs d’Icarus. Bonnie te fait miroiter monts et merveilles, une vengeance nommée justice, une bataille nommée enquête et tu la crois, pauvre conne que tu es.
Trop conne pour te dire qu’elle va tomber, se brûler les ailes à voler si près du soleil, s’échouer contre le revers de la réalité. Pourtant tu aurais dû t’en douter après avoir reconstitué les chapitres de ton passé, collection macabre de souvenirs avec lesquels tu t’endors toutes les nuits mais le cauchemar ne se finit pas au jour levé. Il continue encore et encore, il est de cette substance qui perdure et s’installe confortablement.
Tu peux remercier le bon docteur. Qu’il brûle en enfer.
« Personne ne lit ces lettres de toute façon » que tu lui réponds en imaginant la tête des ressources humaines face au courrier adressé par l’attachée presse des Sept. La seule, l’unique miss Hatcher. Évidemment, la corporation n’acceptera jamais de la laisser partir sans tenter de l’en dissuader, sans la contraindre de rester ou la piéger en ce sens. Le jour où Sloane voudra véritablement quitter la fosse à monstres, elle devra se battre corps et âme cependant tu ne lui proposes pas ton aide. Parce que ce n’est plus ton rôle. Un autre l’occupe et dans ton infâme jalousie, tu espères qu’il échoue à la combler; dans ton éternelle affection, tu espères qu’il parvienne toujours à la protéger.
De toi, de ton frère.
De vos ennemis, de vos alliés.
Du monde qui continue de s’échouer à sa porte.

Tu… Elle s’élance avant de se raviser et tu la dévisages en silence. Les années consumées n’ont pas entaché ses délicats traits, au contraire, tu ne connais personne survivant aussi bien aux affres du temps, aux caprices d’une bande de super-héros, aux exigences d’un boulot qui dévore la moindre parcelle de joie telle une dette à s'acquitter.
Tu te demandes comment Sloane supporte cette pression constante.
L’esprit s’égare et l’esprit s’insurge lorsque le mensonge recouvre ses lèvres, comment le mensonge peut-il prendre autant de place ? Tu l’ignores mais pour la première fois, il te semble incroyablement dérangeant et malsain et vicieux et tu as envie de le fracasser entre tes paumes. C’est une toute autre réaction qui prend le dessus. Alors qu'elle se complaît dans son déni écœurant qui doit certainement l’aider à s’endormir sereinement, tu éclates de rire.
Un rire grave, un rire amusé, un rire irrité, un rire plein de désespoir. Un rire qui remplit tes yeux et le verre dans ta main manque de tomber. Tu le serres un peu plus fort avant de calmer tes nerfs mais tes nerfs sont sur le point de lâcher. Tu es sur le point de t’effondrer.
L’expression légère de ton visage devient soudainement sévère. « Et tu crois encore à ces conneries ? » elle devrait le savoir : au sein de votre monde, les apparences sont seulement des apparences « après tout ce que tu sais ? » et la main se lève pour venir choper son menton, le serrer légèrement entre tes doigts, le tirer vers toi jusqu'à sentir son souffle sur ta bouche « mais tu sais quoi au juste hein ? » l’accusation transpire de ton intonation.

Tout le monde croit être indispensable, LadyHawk pensait l’être, Siren pensait l’être alors que dans le fond personne ne l’est car personne n’en sait suffisamment pour pouvoir négocier sa vie sur un contrat. Ce n'est pas suffisant de jouer d'après les règles du jeu quand les dés sont truqués dès le départ.
« Tu sais que Bonnie menait une enquête sur Icarus ? » la conversation bascule, l'ambiance se transforme, le visage se déforme. Douceur d'antan balayée d'un coup de langue, tu appuies un peu plus fort sur les contours de sa mâchoire sans même t'en rendre compte « sur des enfants disparus ? » la conversation s'enlise, le regard s'enfonce, la voix se fissure un peu plus à chaque mot. Tu te perds au fil des secondes, tu te perds entre passé et présent « est-ce que tu sais ce qu'ils faisaient à ces enfants ? » la conversation se précise, le cœur s'effondre, la sirène se noie.
Les phalanges finissent par relâcher leur prise pour mieux éloigner l'ignorance affligeante de Sloane de ta vue « si tu le savais » et tu abandonnes ton verre sur la table basse pour te saisir de la bouteille dont le contenant sera bien plus approprié à ton besoin du moment « si tu le savais, tu supplierais Orion de t'effacer la mémoire ! » Pourquoi tu l'as pas fait ? Tu pourrais encore le faire ? Et puis quoi, vivre à nouveau avec ce manque pulsant sous ta peau, te crevant la poitrine ?
« C’était une mauvaise idée de venir ici » malgré ta détresse palpable, tu ne veux pas précipiter sa chute, l'envoyer sur lit d'hôpital avec des tubes dans le bide et dans l’œsophage. Voir Bonnie réduite à rien est déjà une souffrance en soi, nul besoin de te rendre complice d'une autre victime. Alors tu te lèves, aussi secouée et chamboulée que tu l'es après avoir réveillé les démons qui sommeillent en toi.

@Sloane Hatcher
Sloane Hatcher
Blue Blood
Sloane Hatcher
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : I am not afraid anymore RS5VKej
Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
Dollars : 2045
Zone libre :
01.
YOU ARE DOING
A BEAUTIFUL JOB
OF FIGURING OUT
SOME DEEP SHIT

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02.
ANYTHING IS POSSIBLE
WHEN YOU HAVE THE
RIGHT PEOPLE THERE
TO SUPPORT YOU

I am not afraid anymore Kbic

03.
WHAT IS COMING
IS BETTER
THAN WHAT
HAS GONE

I am not afraid anymore 7706afa34d758ebfdb4cf6cea1edd4c609e11e6e I am not afraid anymore 0b60a6d31f3a0257a716c7fdcbdf8f561867032f

Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaise, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
C Y B E R D O G
Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Dani Duarte
Genre IRL : Elle.
Messages : 643
Date d'inscription : 06/02/2023
FC : Sienna Miller
Crédits : av. self ; cs. Phyla
Thèmes abordés : Surmenage professionnel, insomnie, addiction
Infos RP : Dialogue - #596643
Disponible - oui
Rythme - réponse toutes les semaines
Longueur - variable (mais souvent long)



┄ I AM NOT AFRAID ANYMORE
So sick of the sweet talk. It's hard to hear over all the static. Your overdramatic tricks are louder than this decor. So obsessed over social status. Your bitter habits stick like the gum on the floor (Poe the Passenger). Icon 1 - Icon 2


Le raisonnement s’achève sur le rire d’Elvira. Un rire à créer des frissons sur les bras. Ce n’est pas un rire joyeux, léger. C’est un rire de moquerie, un rire au bord du gouffre. La folie n’est pas loin. Elle guette et attend sagement que la frontière soit franchie. Et ce rire lui est adressé. C’est Sloane dont on se moque. Sloane est risible. Sloane est ridicule. Parce qu’elle croit à ces conneries. Quelles conneries ? Qu’Icarus est vraiment affligée de ce qu’il est arrivé à Bonnie ? Qu’Icarus se serait bien passé de cette affaire ? Probablement. Mais il y a plus. Parce que les accusations claquent. Elvira lui en veut, sans que Sloane n’en connaisse les raisons. Laissée sur le quai, pendant que le train des évidences s’éloigne. Elle essaye de comprendre, Sloane, de rattraper son retard. En quête de réponses que le regard d’Elvira pourrait lui offrir. Elle n’y voit que colère, agacement, Mais le train s’arrête, fait marche arrière pour revenir à son niveau. Et les premières révélations tombent. Bonnie enquêtait. Bonnie a mis le nez là où il ne le fallait pas. Et Bonnie en a subi les conséquences.

Il y a de la douleur dans les iris bleus de Sloane. La douleur de la trahison. La douleur de la découverte. Son amie est dans le coma parce qu’elle a fouiné, parce qu’elle a voulu faire le bien. Son amie a été fauchée en pleine enquête par son propre employeur. Les sourcils se froncent. Le cerveau n’arrive pas à se concentrer sur le reste des paroles. Tout occupé à se focaliser sur ses sensations. Les nerfs sont à l’agonie sous la pince d’Elvira. Une main se pose sur le poignet de la sirène. Supplie qu’elle relâche son emprise. “Tu me fais mal, Elvira…” Les doigts s’éloignent, mais laissent leurs empreintes sur sa peau. Leur sensation reste, comme s’ils étaient toujours là. Sloane résiste à l’envie de s'écarter afin de ne pas subir davantage, parce qu’elle sait la super-héroïne capable de pire. De bien pire. Mais qu’est-ce que sa douleur comparée à celle que fait subir Icarus à ces enfants enlevés ? Parce que c’est de ça dont il est question. De gamins enlevés. Pour quoi ? Pour des raisons assez atroces, au point de demander à Orion d’agir.

Elvira annonce son départ. Elvira se lève. Les phalanges attrapent son poignet sans lui laisser le temps de faire un pas de plus. “Elvira, reste, s’il te plaît.” Ce n’était pas une mauvaise idée. Si seulement Elvira savait. Les doutes qui tournent en boucle dans les pensées de Sloane. La remise en question des décisions d’Icarus. Elle est à la croisée de plusieurs chemins. Le premier, le déni. Il semble chaleureux et agréable de prime abord. Le deuxième, la vérité. Il est sombre, lugubre, déstabilisant. L’attachée de presse est entre les deux. Un pied sur chaque chemin. Pas le courage de choisir. Parce que l’un comme l’autre, cela voudra dire être complice d’Icarus. Elle l’est, de toute façon. L’enjeu maintenant est de savoir si elle va continuer de l’être en toute conscience ou en se mentant à elle-même. “Je ne sais pas tout.” L’attachée de presse n’est pas conviée à toutes les réunions de la Direction d’Icarus. Seulement appelée quand sa présence est requise. C’est-à-dire le moins souvent possible. “Je sais seulement que je ne laisserais pas Orion s’approcher de mon cerveau parce qu’il en a déjà assez fait.” Il l’a avoué de ses propres mots. Confiance pulvérisée sans aucune pitié. Et maintenant, il faut composer avec. Avoir des entretiens avec lui avec la peur au ventre qu’il s’insinue dans ses pensées et joue avec. Une nouvelle fois.

Les yeux se lèvent vers ceux d’Elvira, les accrochent et ne les lâchent pas. Si elle sait quelque chose, il est essentiel qu’elle le partage, qu’elle en parle. “Je sais qu’il s’amuse, sur ordre d’Icarus, à effacer et à manipuler nos souvenirs.” Sloane avait été naïve de croire qu’Orion restait loin des cerveaux de ses collègues. Elle pensait qu’il s’en prenait seulement à ceux qui l’agaçaient, qui ne lui donnaient pas ce qu’il voulait. Pas que ça allait jusqu’à suivre des ordres. “Je sais que si j’ai été informée d’une quelconque manière de cette enquête, il se sera assuré que j'oublie tout et que je ne soupçonne rien.” Seule certitude de Sloane. Icarus s'assure de la laisser dans l'ignorance la plus totale. Distille parfois quelques indices sur leurs plans, sans jamais détailler, sans jamais rien lâcher de compromettant. “Alors, dis-moi. Raconte-moi ce que tu sais.” La main libère Elvira. “Je veux savoir pour qui je travaille.” Parce que c’est là que réside la zone d’ombre. Elle ignore quasiment tout des agissements de la Corporation, des affaires dans lesquelles elle baigne. C’est grâce à cela que l'entreprise parvient encore et encore à fonctionner et à encaisser des millions de dollars tous les mois. “S’il te plaît.” Sloane supplie. Sloane veut savoir. Sloane a besoin de savoir.

 @Elvira Wingfield  

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I'm just scared of never feeling it again /
It's time to let it go, go out and start again But it's not that easy. (kodaline)
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I am not afraid anymoreTRIGGER WARNINGS DÉPENDANCE AFFECTIVE, ALCOOL, DROGUE, TABAC, SEXE, LANGAGE CRU ET VULGAIRE, HARCÈLEMENT, MANIPULATION MENTALE, ABUS DE POUVOIR, VIOLENCE, SANG, MEURTRE, MORT, EXPÉRIENCES SUR ENFANTS, TRAUMATISMES, (AUTO)MUTILATIONS.
Standing in the eye of the storm. Ready to face this, dying to taste this, sick sweet warmth. I want what you got in store. Touch me like you never. And push me like you never. Because I am not afraid anymore.



Le contact paralyse ton corps et tout ton sang cavale vers ton crâne, abandonne tes membres inférieurs pour remonter le long de ton abdomen, ta poitrine, ton cou, exploser en masse aux abords de tes tempes. Il te semble même que ton cœur goûte au manque de ce précieux nectar, que ton cœur lutte afin de continuer de battre un peu, battre encore mais il se bat seul car ton attention dérive se focalise entièrement sur Sloane.
Tu ne la quittes plus du regard dans l’attente d’un mot, d’un geste, d’un signe t’incitant à prolonger ta venue au risque de l’éclabousser de ta folie, ta peine, ton mal être criard. Et l’envie pulse sous ta peau, plus que ton propre cœur au combat, l'envie de demeurer à ses côtés, l'envie de te morfondre dans son canapé, l'envie de t'autoriser une pause, l'envie de répondre à sa demande. Cependant derrière chaque argument avancée par l'attachée pressée, tu aperçois une conséquence qui en découle et s'abat sur l'amie.
Tu te retrouves alors en proie à l'hésitation.
C’est terrible car tu veux réellement lui dire, lui avouer, lui parler, depuis des semaines devenus des mois mais tu comprends maintenant plus que jamais pourquoi Bonnie tenait tant à ce que vous gardiez le secret. Ne rien dire permet de contenir ce merdier. Oui c’est vrai. Ainsi il évite de retomber sur les personnes importantes de votre vie. Oui c’est vrai. Et vous n’avez pas à détourner le regard du miroir par culpabilité. Oui c’est vrai.
Mais c’est aussi faux. Ne rien dire permet de prolonger ce merdier. Ainsi les coupables s’en sortent tranquillement pendant que les victimes doivent surmonter leurs traumatismes. Et ne sont plus capables de se regarder dans un miroir sans se voir défigurées. Ne rien dire c’est se rendre complice.

Le sang est redescendu en quelques secondes pour étreindre ton cœur. Il bat désormais vite, fort, il bat la pulsion comme si tu enchaînais les marathons au rythme de tes victoires et tes échecs. En ce moment, tu as plutôt le sentiment de couler en eaux troubles. Ironique pour une sirène n'est-ce pas ? Malgré ses efforts, la créature ne parvient à t'aider à gagner le rivage ou au moins la surface. Elle n'est plus qu'un songe lointain, une chanson oubliée, une photo placardée sur des magasines. Siren pour couvrir le visage du monstre.
Un autre bascule dans la conversation. « Orion n’est pas au courant de l’enquête » que tu commences par lui confesser « mais il sait pour les enfants » pour l’une d’entre elles en particulier. Une petite fille enlevée à sa mère après la naissance ou peut-être vendue par cette dernière ou peut-être encore une orpheline sans famille, l’histoire ne le raconte pas. L’histoire commence quelques années plus tard quand les souvenirs de la petite fille constituent les premiers fragments de sa vie. Et quelle vie au juste ? Les prémices d'une prison un peu moins clinquante et scintillante, avec des règles à respecter et des procédures à suivre à la lettre. Pas étonnant qu'aujourd'hui, la petite fille n'en respecte et suive plus aucune. Ça lui file la nausée.
« Je lui en ai parlé » tu ne précises pas le pourquoi du comment ni le quand, aucune indication ou élément auquel se raccrocher, auquel te lier. Tu n’es pas forcément prête à ce que le monde te voit autrement, à ce qu'elle te voit plus humaine que cruelle, plus vulnérable que superficielle, te voit sans le far à paupières pour couvrir les larmes qui te crèvent la rétine, retenues en otage. Tu ne cherches pas à faire bonne figure, seulement à tenir bon.

« Bonnie a constitué une liste » des noms, des prénoms, des existences notées comme autant de vies rayées « d’enfants disparus » à nouveau tu ne mentionnes pas ton rôle « transmise dans un mail crypté » certainement envoyé à plusieurs personnes, des proches aux professionnels, les contacts minutieusement choisis dans un but et un seul « un moyen de s’assurer que son enquête ne disparaisse pas avec… » la lèvre tressaute « sa propre disparition. » Parce que dans le fond, la super-héroïne savait d’ores et déjà qu’il viendrait pour elle. Icarus et toutes les ordures mêlées à cette sombre histoire.
Tu en parles pourtant d’un air presque détaché, le visage fermé, le regard lointain, le souffle quasiment absent afin de parvenir au bout de ton explication sans te faire renverser au passage par l’émotion. L’émotion qui te guette dès que tu parles non pas de cette sombre histoire mais de ta sombre histoire.
A ton tour tu attrapes le poignet de Sloane et tes prunelles courent sur son visage et découpent au scalpel son menton sa bouche son nez et se perdent le long de ses azurites. Elles sont belles ses pierres précieuses. Elles te rappellent d’autres pierres d’un bleu profond tel le ciel dans lequel tu aimerais t’enfouir et t’enfuir. « Ce n’est pas d’Orion dont tu dois avoir peur » il ne fera rien, il ne fera rien; pour la première fois ses propres émotions l’en empêcheront « tu ne dois pas peur de ce(ux) que tu connais, tu dois avoir peur de ce(ux) que tu connais pas » parce que c’est bien là le véritable problème, Icarus n’envoie pas ses super-héros régler une affaire officielle à la vue du public, Icarus s’occupe d’effacer des preuves compromettantes d’une affaire officieuse cachée du public. « Si tu reçu ce mail et que tu l’ouvres et que tu le décryptes » comme moi « fais attention à toi » car c’est un aller sans retour.

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Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
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02. Assertion contraire à la vérité.
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┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
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TW : enlèvement, disparition d'enfant, vomi


La Vérité se faufile entre ses lèvres, se lie à ses mots, virevolte entre les deux femmes. La Vérité englobe ses phrases, les rend encore plus cruelles. Sloane cherche le mensonge. La faille de cette histoire. Celle qui fera basculer Elvira dans le camp des menteurs. Quête nécessaire. Vitale. Le cerveau est incapable de comprendre cette inhumanité décrite. Il ne parvient pas à lui donner du sens. Il refuse. Réfute. Repousse. Il se raccroche à des certitudes, à des mensonges. La limite n’est pas franchie. Même pas un semi-mensonge. Même pas un soupçon. Juste la Vérité. Pure. Vraie. Brute. Vérité douloureuse qui la fait remercier le canapé de la soutenir. Vérité violente qui bouscule, chamboule le myocarde. L’envie de vomir grimpe, laisse un goût de bile au fond de la gorge. Y a un temps pour cracher son repas. Y a un temps pour écouter. Le premier n’est pas arrivé. Le second occupe toute sa concentration.

Poignet attrapé. Force l’ancrage dans cette réalité. Oblige à la concentration. Énigme distillée, suspendue aux lèvres d’Elvira. Sens échappe à Sloane. Ne pas avoir peur de ce qu’elle connaît, mais avoir peur de ce qu’elle ne connaît pas. Tête secouée de droite à gauche, à ça d’attribuer ses paroles à celle d’un délire. Incompréhension est abandonnée, quand le verdict mortel est annoncé. À moins que l’incompréhension ne se creuse davantage. Rien n’a de sens. La réflexion en berne. Laissée à des kilomètres de la réalité. Sloane préfère se réfugier dans un monde où cette cruauté n’est pas possible. Elle préfère nier. Nier aussi fort qu’elle le peut. Nier aussi longtemps qu’il le faut. “Non.” La négation tombe. Froide. Sèche. Rapide. Non, elle ne peut pas fréquenter des gens qui s’en prennent à des enfants. Non, elle ne peut pas travailler pour des gens qui commettent autant de crimes. “Non.” Le cerveau se bat, se débat. Il n’y arrive pas. Il ne parvient pas à accepter cette information. Elle est trop dure à avaler. “Ce n’est pas possible, Elvira.” La certitude se fracture. Le doute s’immisce. Le déni se fait la malle. Aux abonnés absents pour ne plus protéger le mental qui s’effrite. Château de sable en pleine chute. Déjà amoché, encore plus détruit. Les vagues ne lui laissent pas de répit. Le château ne sera bientôt plus rien. Juste des grains de sable épars. Juste des fragments d’un rien. “Ça ne peut pas être possible.” Et pourtant. Il y a une liste avec des noms et des prénoms d’enfants arrachés à leurs parents, des enfants disparus dont les familles s'inquiètent. Des enfants dont les parents attendent des nouvelles, attendent que le téléphone sonne avec une bonne nouvelle au bout du fil.

Le cerveau ne sait plus. Le corps ne sait plus. Tout a cessé de fonctionner. Silhouette entière paralysée. Sidérée. La nausée revient. S’infiltre dans les tripes. Grimpe à l’intérieur. Sloane se lève d’un bond, fonce vers l’évier, s’y échoue. Les mains de part et d’autre. La tête penchée. Finissent au fond tout ce qui a été retenu ces dernières semaines. Démons enfouis, cauchemars oubliés. Le corps déborde. Murs mentaux repoussés encore et encore. Jusqu’à atteindre les limites de l’entendable. Le corps rejette. Sature. Il n’en peut plus. Il n’a plus de place pour d’autres horreurs. Il n’a plus la capacité d’encaisser davantage. Le corps s’y refuse. À moins que tout cela ne soit que l'effet de l'alcool dans un ventre vide ou d'un parfait mélange entre les deux. Sloane renifle, passe une main sur son front. Phalanges tremblantes. Prise dans un tourbillon. Tempête dévastatrice, emportant toujours plus, arrachant les croyances, démontant les certitudes. Cauchemar dont elle va finir par se réveiller. Il le faut. Apprendre qu’Icarus efface les mémoires avec l’aide d’Orion est une chose. Découvrir leurs agissements abominables en est une autre. Elvira assiste à la chute. Pas celle d’Icarus. Celle de Sloane.

Où est Hector quand on a besoin de ses foutus conseils ? Cyberdog absent pour lui rappeler comment respirer, pour lui chuchoter le secret du bonheur. Elle en a besoin. Plus que jamais. Car, là, elle sombre. S’enlise. Son salut, Sloane le trouve dans la bouteille de vin. Retour vers le canapé. La main récupère la bouteille et boit à même le goulot. Rasade avalée, sans aucun effet magique. Toujours ce goût âpre de l’horreur sur la langue. Elle pourrait boire toute la bouteille que ça n’y changerait rien. Le vin ne peut effacer ce qui est atroce. Coin de la bouche essuyé du dos de la main. Bouteille pendue au bout de son bras. Bouée de sauvetage dont elle ne peut se séparer, au risque de chavirer. “Qu’est-ce qu’ils font à ces enfants ? Où est-ce qu’ils les emmènent ? Combien sont concernés ?” L’avertissement d’Elvira est jeté à la poubelle. Pas envie de faire attention, Sloane. Ça rimerait à quoi ? Faire attention quand des gamins disparaissent entre les griffes d’Icarus. C’est égoïste. C’est lâche. Elle ne fera pas attention. Pas tant que ces enfants n’auront pas retrouvé leur foyer. Pas tant qu’Icarus poursuivra ses agissements. La colère gronde contre l’employeur. Il n’est plus possible d’être aveugle. Il n’est plus possible d’accepter. C’en est finie, l’impunité.

 @Elvira Wingfield  

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Devant toi, Sloane s’écroule. Devant toi, un monde entier s’écroule. Un monde de faux semblants et de pensées persuasives permettant de se vautrer un peu plus dans le mensonge et l’ignorance et rester confortablement installé au fond du trou appelé déni. Ce monde-là est pulvérisé par tes mots car tu as toujours su y faire avec les mots. Ta bouche comme ressource inépuisable, la sirène chante à se luxer les cordes vocales, elle chante pour tenter de survivre aux maux qui l’empêchent de quitter les eaux troubles.
“ Non “ et “ non ” et “ ce n’est pas possible, Elvira “ et les informations se heurtent aux mécanismes de défense mis en place sans la moindre surprise. Parce que travailler pour une monstrueuse corporation nécessite de se barricader. Parce que le devant de la scène est aussi pimpant que les coulisses sont dégueulasses. Parce qu’il se passe des choses inhumaines et immondes en permanence. La célébrité fait rêver le public mais cache une brutalité, une violence, une cruauté dont le public ignore l’existence.
“ Ça ne peut pas être possible “ qu’elle répète à la manière d'un mantra spirituel et tu assistes en silence au chant de la sirène ayant, une fois encore, ravagé le cœur d’une victime. Tu les collectionnes au gré de tes dérapages telles les perles d’un collier scintillant autour de ton cou, de ton poignet droit, de ta cheville gauche. Une parure qui te va à merveille. Si ce n’est que cette victime-là, tu l’apprécies un peu trop pour la laisser dans ce rôle.

Mais elle s’échappe pour reprendre son souffle. Elle échappe à ton aura cannibale, ta mémoire dévastée, ton chant de monstre. Et tu hésites à la suivre au sein de la cuisine et la soulager de la triste nouvelle, la violente tempête remuant ses tripes à cet instant même. L’hésitation se joue entre ton envie (besoin) de la protéger et ton besoin (envie) de la réveiller de ce rêve-cauchemar qui dure depuis trop longtemps. Incapable de garder le secret. Bonnie n'est plus. Bonnie n'est plus là pour partager ton fardeau. Tu te retrouves seule avec ce dernier.  Presque seule, des morceaux divulgués aux autres et aux autres, parfois par choix, parfois par nécessité.
Finalement, tu demeures immobile, près du canapé. Parce que tu ne peux te résoudre à utiliser ta déchirure sur Sloane et déchirer son esprit de cette façon. Contrairement à ce qu’elle pense et ce que la plupart des gens au courant de tes incidents pensent, tu possèdes une conscience. Juste cette dernière fonctionne différemment. Cette dernière peine à trouver un écho dans ses pairs, sentiment permanent d’être jugée.
Sloane (te) revient. Sloane est livide. Sloane est au bord du précipice. Mais tu estimes qu’elle est capable de faire face. En vérité, tu estimes que n’importe qui est capable de faire face. Car si tu l’es malgré le traumatisme laissé à même ton âme, les autres doivent l’être aussi.
Aucune autre option envisagée.

Tu ne tiens pas compte des sensibilités de chacun, ras le bol de compte des sensibilités des uns et des autres quand la tienne a été aussi honteusement bafouée. Colère (te) revient mais est-elle déjà partie ou prend-elle seulement des formes différentes pour te tromper et continuer de défoncer ton palpitant ? « Certains deviennent les super-héros de demain » l’espoir d’une nation, la star d’une télé-réalité, le script d’un film tourné en temps réel « d’autres disparaissent dans la fosse aux oubliettes » des expériences ratées, des résultats peu concluants, des cadavres entreposés en collection funeste. Peut-on être les deux ? Peut-on être à la fois une étoile du ciel scintillant et un cadavre suspendu en plein vol ? Peut-on être à la fois mort(e) et vivant(e) ?
« Je n’ai pas tous les éléments Sloane » mais tu en as beaucoup. Beaucoup plus que tu ne veux bien l’admettre à voix haute et tu aimerais qu’elle s’en tienne à tes réponses sans te poser de nouvelles questions, sans t’ouvrir la cage thoracique et trifouiller à l’intérieur. Il aurait fallu ne rien dire. Ne rien dire. Comment faire pour ne rien dire quand même le rien est trop lourd à porter ? « Et je ne veux pas en savoir plus » que tu en sais déjà « je veux juste » crever « partir » avant de véritablement crever.
Tu partiras Elvira. Tu partiras te reconstruire. Tu partirais te construire pour la première fois de ta vie une vie qui ne sera pas écrite à l'avance. Ou seulement les grandes lignes. Mais ces lignes te permettront d'aller à la rencontre de toi-même.

@Sloane Hatcher
Sloane Hatcher
Blue Blood
Sloane Hatcher
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : I am not afraid anymore RS5VKej
Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
Dollars : 2045
Zone libre :
01.
YOU ARE DOING
A BEAUTIFUL JOB
OF FIGURING OUT
SOME DEEP SHIT

I am not afraid anymore 43f76dbd1a5fd6be5ed7019fcd56e1de29a47cba

02.
ANYTHING IS POSSIBLE
WHEN YOU HAVE THE
RIGHT PEOPLE THERE
TO SUPPORT YOU

I am not afraid anymore Kbic

03.
WHAT IS COMING
IS BETTER
THAN WHAT
HAS GONE

I am not afraid anymore 7706afa34d758ebfdb4cf6cea1edd4c609e11e6e I am not afraid anymore 0b60a6d31f3a0257a716c7fdcbdf8f561867032f

Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaise, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
C Y B E R D O G
Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Dani Duarte
Genre IRL : Elle.
Messages : 643
Date d'inscription : 06/02/2023
FC : Sienna Miller
Crédits : av. self ; cs. Phyla
Thèmes abordés : Surmenage professionnel, insomnie, addiction
Infos RP : Dialogue - #596643
Disponible - oui
Rythme - réponse toutes les semaines
Longueur - variable (mais souvent long)



┄ I AM NOT AFRAID ANYMORE
So sick of the sweet talk. It's hard to hear over all the static. Your overdramatic tricks are louder than this decor. So obsessed over social status. Your bitter habits stick like the gum on the floor (Poe the Passenger). Icon 1 - Icon 2


TW : enlèvement, disparition d'enfant


Le monde vacille. Noircit. Se nécrose. Il n’est plus ce qu’il était. Il n’a jamais été ce qu’il était. Il a toujours été plus monstrueux, plus moche, plus cruel, plus violent. Ce que les parents racontent aux enfants, au détour d’un conte, d’une chanson, n’est que mensonge. Destiné à placer de l’espoir et de l’insouciance dans le regard des plus jeunes. Parce que si même les enfants perdent espoir, alors que reste-t-il aux adultes ? Rien. Une noirceur épaisse, tenace. Une noirceur meurtrière, déprimante. Sloane tombe dedans. Chute libre, ballotée de droite à gauche par son corps en plein combat. État de choc duquel elle tente de se défaire. Icarus a franchi une limite inimagineable. Icarus l’a fait sans regarder en arrière. Icarus n’en a plus rien à faire. Corporation tellement puissante qu’ils ne craignent plus les conséquences. L’humanité délaissée au profit d’un capitalisme ensanglanté, d’une puissance dominante. Et elles, elles sont au cœur de cette machine. Elles, elles lui permettent de vivre, de fonctionner, de s’étendre.

Ce n’est plus possible.
C’est plus permis.
Tout ceci doit cesser. Et ça commence maintenant. En cherchant des réponses auprès de la seule personne capable d’en parler, la seule personne dotée de réponses. Elvira. Elvira qui laisse à peine entrevoir la réalité. Elvira qui se renferme. Elvira qui enlève l’habit de la super-héroïne. Elle veut juste partir. Sloane secoue la tête. Les doigts se resserrent autour du goulot. Ce n’est pas le moment de faiblir, pas le moment de s’en aller. C’est la première fois où son statut de super-héroïne pourrait réellement servir, pourrait réellement avoir de la valeur et un impact. La première fois où elle pourrait mériter ce statut. Elle pourrait sauver des gamins arrachés de leur univers pour on-ne-sait-quelles-raisons. Non. Elvira préfère s’éloigner de tout cela. “Je ne comprends pas…” Comment on peut ne pas vouloir sauver ces enfants. Comment on peut fuir au pire moment. Pourquoi Elvira est ici pour lui raconter cela. Pourquoi elle la met en garde et l’invite à partir aussi. Sloane ne comprend pas.

Et comme à chaque fois qu’elle ne comprend pas, elle doit reprendre depuis le début. Alors, elle s’assoit. La bouteille retrouve sa place sur la table basse. Les yeux se perdent sur l’une des rares photos de l’appartement. Une de Loth et elle. Le genre de photo rare. Mais le jour où elle a été prise, il y avait une certaine allégresse. Tout allait bien. C’est à ce souvenir joyeux qu’elle s’accroche pour faire face au cauchemar. “Tu te dresses publiquement contre Icarus à cause de ça.” Le message n’est pas passé inaperçu. Tout le monde l’a vu. Tout le monde a eu le temps d’en faire une capture d’écran. Avant que le commentaire ne soit modéré. “Tu viens ici pour m’en parler.” Elle voulait lui en parler de vive voix, pas par message, pas par téléphone. En face-à-face afin que personne ne vole ses mots, n’écoute ses révélations. Elvira a fait le déplacement. Elle est venue chargée de ses bagages trop lourds. Et elle en a parlé. En une poignée de phrases, laissant trop de zones obscures. “Mais tu ne veux pas creuser davantage et sauver ces gamins.” Les yeux se plissent. Se détournent du doux souvenir pour se tourner vers la super-héroïne. “Tu veux juste… partir.” Et laisser Icarus continuer ses actions, en fermant les yeux. Si Sloane se rend complice de nombreuses décisions de la Corporation, Elvira est pire. Elle abandonne. Elle fuit. Avec toute sa douceur, toute son incompréhension, Sloane tente de comprendre l'impossible.

Pourquoi venir m’en parler dans ce cas ?” Pas un soupçon de reproche, de colère, d’agacement. Elle est seulement perdue. Perdue dans un vaste labyrinthe, dont les culs-de-sac sont trop nombreux, dans lequel des monstres se planquent. “Je ne peux pas rien faire toute seule, Elvira.” Parce qu’elle fera, Sloane. Elle agira. Elle se refuse de continuer à travailler pour Icarus. Mais elle se refuse de partir en fermant les yeux. Elle doit arrêter cette histoire. Et elle ne peut pas le faire toute seule. Si ce n’est pas Elvira qui l’accompagne, ce sera quelqu’un d’autre. Sloane trouvera les armes et les acolytes pour l’aider. Elle trouvera tout ce qu’il faut pour cesser ces enlèvements, pour que ces familles soient de nouveau au complet. Leur agonie a trop duré.

 @Elvira Wingfield  

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━



I'm just scared of never feeling it again /
It's time to let it go, go out and start again But it's not that easy. (kodaline)
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I am not afraid anymoreTRIGGER WARNINGS DÉPENDANCE AFFECTIVE, ALCOOL, DROGUE, TABAC, SEXE, LANGAGE CRU ET VULGAIRE, HARCÈLEMENT, MANIPULATION MENTALE, ABUS DE POUVOIR, VIOLENCE, SANG, MEURTRE, MORT, EXPÉRIENCES SUR ENFANTS, TRAUMATISMES, (AUTO)MUTILATIONS.
Standing in the eye of the storm. Ready to face this, dying to taste this, sick sweet warmth. I want what you got in store. Touch me like you never. And push me like you never. Because I am not afraid anymore.



“ Je ne comprends pas. “ Et comment pourrait-elle comprendre ? Tu te contentes de la nourrir avec des petits bouts d'histoire, l'empêchant de voir l'étendue de lave entre tes mains. Ces mains qui ne veulent plus se cramer les doigts. Ces mains cloquées et épuisées et souillées qui cherchent à se débarrasser du mal sans trop savoir comment s'y prendre. Première fois que tu te retrouves à devoir gérer un truc aussi personnel. Car ça l'est même si tu n'en dis rien, même si tu prétends le contraire pour te prémunir. “ Tu te dresses publiquement contre Icarus à cause de ça. “ Meilleure décision de ta vie. La plus impulsive. La plus libératrice. La plus offensive aussi.
Et encore, le scandale se retrouve noyé parmi tes nombreux autres scandales (une vraie collection dorée). Nul ne se doute vraiment du fond du problème. Ou presque. Sloane fait désormais partie des rares connaissant tes motivations. Ou presque. Le chemin vers la vérité demeure ombragée. “ Tu viens ici pour m'en parler. “ Un véritable effort. Mais ça s'arrête là et elle s'en rend compte. Elle se rend compte qu'un truc cloche dans son raisonnement, dans le tien. Il manque des éléments. Des éléments importants. Pas n'importe lesquels.
“ Mais tu ne veux pas creuser davantage et sauver ces gamins. " Ça sonne affreux. Peut-être oui. Certainement. Pourtant tu as entendu pire parce que tu as enduré pire. « Y'a plus personne à sauver, ils sont déjà morts. » Que tu aimes (te) répéter en permanence, t'enfonçant dans ton rôle de pétasse sans-coeur. C'est plus facile de prétendre qu'il ne reste rien. Rien d'autre que des noms entreposés sur la liste d'une super héroïne dans le coma. Rien d'autre que des cadavres stationnés sur le parking de l'horreur d'une corporation adulée. Rien d'autre que des vies brisées sur la trajectoire de quelques monstres désireux d'expérimenter.

Et tu devrais t'estimer heureuse n'est-ce pas ? D'avoir échappé à un sort plus triste encore. As-tu véritablement échappé à ce sort Elvira ? « Je ne sais pas » que tu réponds honnêtement. Certainement la réponse la plus honnête de la soirée. Tu ne sais pas s'il est utile de lui dire, s'il est utile de le dire finalement. Les gens au courant disparaissent, d'autres ferment leur gueule tel ce bon vieux Qureshi. « Pour que tu saches la vérité. » Pas toute la vérité, seulement une partie de la vérité. La vérité qui te concerne sans te concerner. La vérité dont tu peux te retirer sans ressentir le fardeau peser sur tes épaules. La vérité facile à prononcer, un peu moins à tolérer.
Alors sa réponse t'agace fortement. Tu t'agaces de ce qu'elle te balance au visage. A croire que tu es en partie responsable de sauver les victimes restantes de cette affreuse et sordide et inacceptable affaire. Pourquoi il faudrait que tu replonges dans ce cauchemar ? Pourquoi il faudrait que tu plonges plus loin encore ? Parce que tu en es capable. La bonne blague. Tu parviens à peine à accepter ta nouvelle réalité, concevoir que tu es le fruit d'une expérience, supporter la présence de ses souvenirs au sein de ta tête et le calme laisse place aux dégâts de la tempête.
« J’ai assez donné avec cette histoire ! » sonne le début de la fin, ton visage se ferme, ton regard s'assombrit, ton masque s'effrite « tu crois qu'ils m’ont demandé mon avis quand ils m'ont… » quand ils t'ont quoi hein ? Quand ? Qui ? Comment ? Quoi ? Quoi Elvira ?! Les larmes reviennent, ces connasses. Ces connasses qui te crèvent et te donnent envie de chialer et de t'effondrer au beau milieu du salon de Sloane. Hors de question. Tu renifles ta peine et refermes la porte entrouverte un court instant. « Peu importe. » Peu importe ce qu'elle pense, ce qu'elle envisage, ce qu'elle comprend ou ne comprend pas, au final le résultat est le même.

« De toute façon, tu feras comme tous ceux au courant » la fermer, de force (Bonnie peut en témoigner) ou de gré (Imran peut lui donner des conseils en la matière) « car c'est Icarus » le monstre qui contrôle les autres monstres, les forge, les façonne, les garde au creux de sa main. Et au besoin, leur ordonne de s'entretuer. Une vraie arène avec de vrais enjeux. Version revisitée des Hunger Games.
Et là, sans prévenir, sans rien laisser paraître, tu réduis la distance avec Sloane. Distance physique et psychique, tout y passe quand tu la prends au creux de tes bras. Ce n'est pas une étreinte sensuelle, plutôt une étreinte de détresse. L'appel à l'aide jamais vraiment formulé. Le dernier rempart de ton humanité. Tes mains se referment sur le haut de son dos, tu la gardes près de toi le temps de respirer son parfum, sa douceur. Et les connasses se mettent à couler. Petit à petit. Puis elles deviennent plus nombreuses, denses, s'échouent sur le tissu du vêtement. « Je sais que tu veux bien faire mais il y a des victimes que tu ne peux pas sauver. » Une réalité.
La tienne. Celle de centaines d'autres. Cependant, tu conçois que Sloane ait besoin d'essayer, d'effacer les erreurs, de rattraper les horreurs. Ne plus être complice de la corporation, ne plus prolonger le supplice du quotidien. Hélas, tu ne seras pas celle se tenant à ses côtés dans cette lutte. Tu as ton propre combat à mener et tes propres démons à vaincre. Aussi, après un moment infini long, tes doigts la relâchent et viennent essuyer les sanglots au bord de tes yeux larmoyants. « Merci... » pourquoi ? Pour qui ? Pour toutes ces années, toutes ces aventures, tous ces instants. Un merci au goût d'adieu certes mais un merci sincère et tu te prépares à traverser la pièce comme tu as traversé sa vie - avec le poids de tes émotions - afin de rejoindre la sortie.  

@Sloane Hatcher
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Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
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Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
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Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
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Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
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Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
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La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaise, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

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Genre IRL : Elle.
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Crédits : av. self ; cs. Phyla
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TW : enlèvement, disparition d'enfant


Énigme déversée, offerte à l'unique joueuse de ce jeu. À peine des bribes d’informations. Tout juste une piste à explorer. Rien de plus. À Sloane de se débrouiller avec ces éléments. À Sloane de creuser en quête de vérité et de justice. Les règles du jeu ne plaisent pas. Elles laissent dépitée, elles découragent. Personne sur qui compter. Pas même Elvira. Elvira n’est plus. Elvira est un oiseau de mauvais augure. Venu chez elle afin de délivrer des messages funestes, afin de briser les espoirs. Il ne doit en exister aucun entre ses lèvres, entre ses doigts. Tout doit être tué avant même de grandir, avant même d’essayer. Et c’est ainsi qu’elle condamne les enfants. Les annonce déjà perdus. Les déclare déjà morts. Elvira baisse les bras. Elvira lâche l’affaire sans essayer. C’est tout ce que Sloane observe. La super-héroïne est affectée. Bien plus que l’attachée de presse. Ça saute aux yeux. Elle abandonne parce que la chute est trop longue, trop violente. Elle abandonne parce que c’est plus facile. Sloane peut comprendre. Enfin, elle pense pouvoir comprendre. La tolérance est une notion étrange dans ce genre de situation, où les opinions s’entrechoquent, où les chemins se séparent.

Besoin d’aide dans cette histoire. Peut-être la première fois qu’elle le fait. Demander de l’aide. Demander le soutien d’Elvira. Sloane ne se rappelle pas de la dernière fois qu'elle l'a fait. Obstinée à s’en sortir seule. Habituée à ne compter que sur elle-même. Jamais à abuser de l’autre. Jamais à exploiter la bienveillance. Juste pour cette fois, juste pour les gamins, elle a besoin d’Elvira à ses côtés. À deux, elles seront inarrêtables. À deux, elles pourront avancer. À deux, elles pourront sauver les disparus. Mais le calcul est faussé depuis le départ. Elvira ne s'est jamais incluse dans l'équation. Son agacement le lui hurle au visage. Sloane s’est trompée. Elle a cru à un monde où on l’aiderait. La croyance se voit repoussée, rejetée. Mais il n'y a pas de place pour une blessure. Parce que l’éclat d’Elvira laisse entrevoir une faille. Une blessure. Sloane la voit. Dans son regard agacé. Dans sa voix cassée. La mutante ne dit pas tout, tait une grande partie. Un secret jalousement gardé, mais tellement douloureux. Sloane le cherche, tente de percer le mystère camouflé dans la noirceur de ses yeux. Il n’y a rien. L’instant était éphémère. Il n’existe déjà plus.

Il est chassé. Rangé au profit d’un reproche. Celui du silence. Elvira pense avoir deux coups d’avance, imagine déjà savoir ce qu’il se passera. Mais Sloane ne se taira pas. Sloane hurlera au monde ce qu’il se passe dans les coulisses d’Icarus. Parce qu’elle connaît le meilleur avocat de New Blossom, parce qu’elle connaît sept incroyables super-héros, parce qu’elle a les bons contacts dans la presse. Cette histoire ne restera pas dans l’ombre plus longtemps. Elle sera révélée au grand jour. Elle brisera l’impunité de la Corporation. Elle les obligera à rendre des comptes. Et alors, ce sera une victoire. Non, elle ne se taira pas, Sloane. Persuadée de pouvoir réunir une armée autour d’elle. “Non, Elvi, on ira au bout.” C’est une promesse. Quoiqu’il se passe, quoiqu’elle essaye de cacher, Elvira peut repartir avec cette promesse. Cette certitude que la vérité sera faite et que des gens se démèneront pour utiliser ses informations. Cette certitude que sa voix compte et qu’on la croit.

Puis en un battement de cils, Elvira est là. Contre elle. Bras autour d’elle. Cette soudaineté fait planter la machine. Sloane galère à comprendre ce qu’il se passe, à réaliser les larmes qui mouillent son épaule. Quand elle le réalise, la bouteille est lâchée, les mains s’installent dans le dos de la femme. Elle la serre. La serre comme si elle devait la sauver. Comme si Elvira pouvait s’effondrer à n’importe quel moment. Une vulnérabilité rarement vue, rarement vécue. Plus qu’une vulnérabilité, une fragilité. Elle est si frêle entre les bras de Sloane. Faite de verre. Capable de se briser au moindre faux-mouvement. L’attachée de presse ne bouge pas. Ne respire plus. Elle accueille cette tristesse qui la dépasse, elle recueille ces émotions inconnues. Elle est là. Présente. Et c’est tout ce qui compte. Puis bientôt, au milieu de l’averse, quelques mots. Chargée d’un nouveau défaitisme. Les bras se resserrent autour de l’héroïne, les resserrent pour ne pas qu’elle tangue, les resserrent pour ne pas qu’elle se noie. “Laisse-moi essayer, Elvira.” S’il te plaît. Sloane a besoin d’essayer. Elle a besoin de se battre pour eux. Elle le fait pour elle. Culpabilité égoïste qui l’empêcherait de fermer l'œil de la nuit, à imaginer la souffrance et la peur de ces enfants. Elle doit tout tenter. Pour eux. Pour Elvira. “On ne peut pas les condamner.” Tant qu’il y a des enfants en vie, chaque adulte se doit de les sauver. Si les adultes ne le font pas, qui le fera ? Ils sont là pour les protéger, pour les aimer, pour les guider. Ils doivent mériter la confiance que les enfants mettent en eux. Ils doivent mériter leur amour. Et ce n’est pas en les abandonnant que les adultes en seront dignes.

L’étreinte s’interrompt et la distance est de nouveau requise. Suivie d'un remerciement. Pourquoi ? Sloane est toujours aussi perdue, toujours à la ramasse. Elle n’arrive pas à s’en agacer. Persuadée que ce qu’elle doit savoir est là, sous ses yeux, et que ça lui échappe encore. “Elvira.” Le prénom n’a jamais été aussi autoritaire dans sa bouche. Balancé afin de la retenir, de l’empêcher de fuir. Une mise en garde. Un avertissement. “Ne t’avise pas de partir comme ça.” Pas les joues inondées par les larmes. Pas après des adieux glaçants. Sloane se met debout. “Reste.” Le ton a changé. Plus d’autorité. Seulement une supplique. Sloane ne supplie pas pour elle. Elle supplie pour Elvira. Pour lui promettre cette oreille attentive qui semble lui manquer. Pour lui garantir une épaule sur laquelle pleurer. “Viens, on se commande à manger et on refait le monde devant une émission à la con,” La retenir à tout prix. Avec la sensation urgente qu’Elvira est au bord du précipice. Capable du pire. Du pire pour elle. Du pire pour les autres. “Tu n’es pas obligée de rentrer maintenant.” Pas obligée de retrouver sa solitude. Pas obligée de retrouver ce semblant de vie construit qui ne fait que de la détruire un peu plus chaque jour, chaque nuit. Là où elle va, il n’y a rien pour la protéger, rien pour l’aimer, rien pour l’entourer. Là où elle va, il n’y aura que la solitude, même au milieu d’une foule qui l’adule, même sous des mains avides. Une solitude, toujours, dans laquelle la violence est maîtresse. Et Sloane veut l’éviter. Lui offrir tout l’inverse.

 @Elvira Wingfield  

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I'm just scared of never feeling it again /
It's time to let it go, go out and start again But it's not that easy. (kodaline)
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I am not afraid anymoreTRIGGER WARNINGS DÉPENDANCE AFFECTIVE, ALCOOL, DROGUE, TABAC, SEXE, LANGAGE CRU ET VULGAIRE, HARCÈLEMENT, MANIPULATION MENTALE, ABUS DE POUVOIR, VIOLENCE, SANG, MEURTRE, MORT, EXPÉRIENCES SUR ENFANTS, TRAUMATISMES, (AUTO)MUTILATIONS.
Standing in the eye of the storm. Ready to face this, dying to taste this, sick sweet warmth. I want what you got in store. Touch me like you never. And push me like you never. Because I am not afraid anymore.



“ Elvira. “ Prénom prononcé telle la promesse d’un lendemain meilleur. Pourtant, le ton de sa voix n’est ni mielleux, doux ou tendre. Il ne laisse aucune place à la tendresse, quasiment un ordre impérial pour une princesse de sang royal.
“ Ne t’avise pas de partir comme ça “ qu’elle miaule à ton encontre mais tu demeures plutôt insensible à sa tentative, souhaitant disparaître le plus rapidement possible de son appartement, consciente que tu n’es pas dans ton état habituel. Le seras-tu de nouveau un jour ?
Tu l’ignores, les derniers événements remettent tout en cause.
“ Reste. “ Cette fois, ce n’est pas une exigence, plutôt une réclamation, une prière soufflée avant que tu ne t’enveloppes vers ton gouffre sans fin. Sloane te prie de rester encore un peu à l’intérieur de cette bulle, sa bulle.
La tienne ayant éclaté quelques mois auparavant.
Depuis tu ne parviens à la reformer.
« Pourquoi ? » Pourquoi rester, pourquoi retarder l’inévitable, pourquoi retarder la fin de l’histoire ? Tu n’en vois pas l’intérêt et surtout, tu crains de craquer complètement, voir les morceaux de toi se répandre au sol.

Mais elle ne te laisse pas franchir la porte, revient à la charge, désireuse de prolonger ta présence ici pour une raison qui t’échappe.
“ Viens, on se commande à manger et on refait le monde devant une émission à la con. “ La bouffe pour t’amadouer, la téléréalité pour te convertir. Sloane sait parfaitement comment te ramollir, toi la connasse sans coeur qui ne se ramollit pas.
Son programme est tentant.
Son programme est ridicule compte tenu ce qu’il vient de se passer, ce qu’il se passe mais tentant malgré tout. En effet, tu es tentée de passer la soirée à prétendre que cette tragédie ne va pas te poursuivre toute ta vie, prétendre que cette tragédie ne te définit pas, prétendre que cette tragédie n’est pas la tienne.
Un mensonge pour recouvrir un autre tissu de mensonges. Ironique non ?
“ Tu n’es pas obligée de rentrer maintenant. “ Sloane brandit sa dernière arme vers toi et tu gardes le silence à défaut de pouvoir brandir un bouclier. Un bouclier capable de la repousser elle et son trop plein d’humanité.

Ce serait tellement plus simple si la mutante se contentait de faire ce que le reste du monde passe son temps à faire, te considérer comme un monstre.
« Ok je reste mais je n’veux pas parler de ce qui m’est arrivée » et d’un coup de langue, tu poses une bombe à ses pieds sans lui donner l’opportunité de pouvoir la désamorcer. Elle se retrouve à son tour désarmée face au cœur du nucléaire, lequel explosera. Elle se retrouve devant le fait accompli, la réponse à sa question, le parce au pourquoi tu es dans un état pareil.
Ni tout à fait toi, ni tout à fait autre.
Un état de transition.
Chenille en transition déploiera bientôt ses ailes pour devenir le plus scintillant des papillons en liberté. Il lui faut seulement le courage et la force d’aller au bout du processus. « Et je choisis le programme évidemment « j’ai du retard sur la famille Walsh » tu es très investie dans la vie de Claudia et Kennedy. « Puis je choisis le menu évidemment « donc ce sera des sushis » car tu es friande de ces saveurs de la mer.
Diva pose ses conditions.

@Sloane Hatcher
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