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À la lumière éternellement blafarde de la boîte, elle scrute son reflet dans son téléphone, comme si elle allait y déceler un savoir qui ne lui était pas donné de percevoir à l'intérieur de son esprit. Elle croise son propre regard, et se redresse sur son tabouret, étonnée pour la première fois de sa vie par son propre visage. C'est le même visage que celui auquel elle avait à peine jeté un coup d'oeil la veille, les mêmes yeux sombres, les mêmes cheveux noirs, la même bouche, mais aujourd'hui il semble différent, c'est un visage dans lequel une intensité nouvelle brille : elle a soigné son entrée dans les beaux quartiers ; fait un effort sur le maquillage - longuement étudié pour accompagner un dress code adapté. Derrière elle, une centaine de paires de chaussures raclent lourdement le sol en unisson. Taylor suit le mouvement d'une oreille avant de terminer son verre de scotch et de le reposer bruyamment sur le comptoir pour reprendre les caricatures qu’elle a commencées il y a cinq bonnes minutes. Elle détaille avec attention la moustache et le bonnet d'âne en khôl sur le flyer publicitaire d’Icarus Inc. Il y a toutes sortes de cris autour d'elle, des silhouettes qui bougent dans tous les sens, célèbrent on ne sait trop quoi, des couples qui s'affalent contre les murs. Et elle, est là, seule pour une fois, devant les barmaids, dans un coin d’une pièce aux odeurs âpres, jusqu’à ce que l’obscurité ne lui fasse relever la tête. Chaque fois qu’elle est dans un bar, Taylor se met à étudier les gens, les postures, les façons de se tenir, elle paraît ne jamais se sentir tout à fait à sa place dans cet éclat de faste, au moins au début, ne pas savoir quoi faire de son corps, joue avec son verre sans relâche, glisse ses mains dans ses poches pour en fouiller le fond. La présence éventuelle d’ennemis laisse planer sur elle, sinon une lointaine menace, du moins une méfiance, trace entre elle et les autres une ligne imaginaire qui tient lieu de barrière, de garde-fou. Aussitôt qu’elle se laisse à l’abandon, il semble qu’elle a toujours eu le goût pour ça ; les nuits interminables, et elle n’a bientôt plus de notion du temps mesuré. Les heures passées se fondent en une suite d’impressions, de parfums, d’images, de lumières, de sensations toujours liées à celle qui arrivera à la captiver.

Et elle est là. Taylor la reconnaît immédiatement, de sorte que même en ne s’étant pas souvenue de leurs derniers échanges, elle se souviendrait quand même, mais des tréfonds d’une mémoire primordiale, inexprimable. Sa silhouette forme à l’esprit de Taylor des images, invoque le souvenir de taxis crevant la nuit, deux corps se confondant l’un dans l’autre. Elle la suit du regard ; réajuste sa robe cocktail, prête à toute éventualité - ne comprenant pas précisément ce qui la pousse à se lever et à s'avancer - peut-être pour voir si ses grands yeux verts sur elle ont une saveur particulière, peuvent arrêter la marche du monde ou invoquer de nouveau l’attention de la mercenaire. Elle reste d’abord absorbée par cette interruption. Et lorsqu’elle en prend pleinement conscience, elle n’éprouve aucune surprise : June est vraiment là, rutilante comme une affiche de mode, dans cet univers de débauche. C'est la journée la plus étrange qu'elle ait vécu et elle est encore sobre. Et bon sang, elle est toujours très belle, mais le lugubre des lieux n'aide guère à mettre Taylor à son aise, qui pourtant veut s'imposer avec audace avec qui elle puisse se trouver. “Hey !”

Comme elle n'est pas certaine d'avoir été entendue, elle grimace en se raclant la gorge. La buée, l'alcool déversé qui jonche le sol, colle à ses pieds, l'odeur de transpiration et cette fille, portant sur elle tout ce dont Taylor a envie : le rouge à ses lèvres, la beauté cristalline ; tout ça la ramène à l'échec potentiel de sa soirée. Il lui faut dès le départ redistribuer les rôles : c'est vers elle que l'attention de June doit désormais se tourner. Par égo, par fierté, par arrogance et par combativité. Elle se détend, retrouve une posture assurée devant elle, cinglante et intrusive, elle devient brûlante, les yeux rivés sur la super-héroïne de laquelle ils ne bougent plus, comme son timbre hésitant d'il y a quelques secondes qui se voile d'une assurance tenace. Elle pose une main sur sa hanche, à l’endroit où elle sait se trouver un tatouage et se penche pour embrasser le coin de sa joue. Elle s’attarde en une caresse qui laisse sur sa main le souvenir de sa peau douce et chaude longtemps après qu’elle l’ait retirée. Puis, pour contrebalancer ce geste un peu trop intime, elle déclare près de son oreille : “Salut… lampe torche.” Au final, c’est surtout une question d’égo. Elle suppose que June va immédiatement lui administrer un regard décourageant, mais Taylor continue de fixer le sien, souriant toute seule, pleine d’effronterie, avant de s’absorber dans le J&B qu’elle tient à la main. Elle la réexamine rapidement, puis décide que quoi qu’elle en pense, June illumine bel et bien la pièce.

@June Kitanović  heart

June Kitanović
Blue Blood
June Kitanović
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Alias : Héméra, June K., Kháos
Genre : Fem. ; elle/she/her
Age : 29 ans
Dollars : 1454
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Statut : Coeur qui bat plus fort à l'aurore
Occupation : Désormais Sept, super-héroïne (actrice, mannequin et dévouée aux associations qu'elle chérit, aussi)
Habitation : Villa Celestial à l'Aerium
Déchirures : Héméra - lumière terrestre ; jour éternel

DÉCHIRURE 1 : Ἡλίου – Soleil

— Niveau 1 : Ses paumes s’illuminent et peuvent produire une lumière froide et blanche. Une rue entière se retrouve alors en plein jour ou presque. Cette lumière ne vous fera du mal que si vous la regardez directement trop longtemps.
— Niveau 2 : Son corps entier devient une source de lumière. Elle peut ainsi éclairer un quartier si elle le souhaite, mais elle ne voit plus rien et les personnes dans un rayon de 10m autour d’elle non plus. Vous serez aveugles pendant plusieurs secondes.
— Niveau 3 : En plus d'illuminer son corps, la lumière peut être dirigée vers un point précis et aveugle pendant plusieurs jours quiconque en est la cible. Si elle est dirigée vers le ciel, elle peut s'apercevoir sur plusieurs kilomètres et quartiers à la ronde.

DÉCHIRURE 2 : καίω - Brûlure

— Niveau 1 : La lumière qui sort de ses paumes devient rouge et brûle tout ce qu’elle touche. Pour vous tuer, cela prendra du temps, des heures peut-être. Mais tuer est rarement le but premier.
- Niveau 2 : Le rayon peut sectionner la chair en quelques minutes. Si les victimes peuvent se faire soigner, elles en garderont des cicatrices.

DÉCHIRURE 3 : Φωτιά - Chaos

— Niveau 1 : Ses doigts peuvent sculpter un objet de feu. Généralement une boule ou une flèche, celle-ci traversera n’importe quel objet. Ou n’importe quelle chair.
- Niveau 2 : L'objet sculpté est plus grand, comme un couteau, une dague ou une petite hâche. Elle peut manier ces objets et donc combattre en corps à corps avec.
- Niveau 3 : June peut désormais faire un objet lourd et gros : bouclier, épée, lance par exemple. Le feu est plus puissant car les particules plus nombreuses.

Limites :
Spoiler:

Stigmates : YEUX EMBRASÉS – Ses yeux ont tendance à changer de couleur en fonction de la déchirure qu’elle utilise. Ses pupilles sont encerclés d’une couronne de soleil lorsqu’elle utilise ses première et troisième déchirures. Cela devient une couronne de feu vermillon avec la deuxième. Ils reviennent à leur couleur naturelle, vert, après quelques heures.
TATOUAGE – June s’est fait faire un tatouage sur le côté droit du dos, qui vient s’étendre légèrement sur sa hanche. Le tatouage représente le Chaos primordial à l’image, pour l’instant, de sa déchirure la plus élevée. Elle n’a fait ce tatouage que pour cacher les tâches de vieillesse qui commencent à apparaitre sur son corps, suite à l’utilisation de cette même déchirure. Icarus sait qu’elle a fait faire ce tatouage, mais elle a bien fait attention à ce que la firme ne sache pas pourquoi. Elle ne veut lui montrer aucun signe de faiblesse.
MODE – En plus de faire régulièrement des publicités pour des noms de la mode connus du monde entier, June est toujours particulièrement bien habillée. Pour autant, elle recherche également des tissus spécifiques. Plus les vêtements sont fins, plus elle peut sentir le soleil sur sa peau, et mieux elle se sent. Plus qu'un passe-temps, elle a dû s'intéresser à la mode pour mieux vivre.

Inventaire : CYBERMON // Drak0na

Spoiler:

Pseudo : Lyne
Comptes : Naël & Danessa & Arlow & Lucia
Genre IRL : elle/she/her
Messages : 2364
Date d'inscription : 29/01/2023
FC : Alycia Debnam-Carey
Crédits : avatars: Bones (victory) - Kidd (emotional) - Self (secret) / signature: awonaa / icon: Self
Thèmes abordés : Harcèlement, Abandon, Maladie dégénérative, Alcool, Langage vulgaire, Anxiété, Dépression
Thèmes refusés : Harcèlement (merci d'en discuter au préalable)
Infos RP : Présence quotidienne, Rythme aléatoire (en ce moment ça va), nombre de mots aléatoire, langue aléatoire (je m'adapte au besoin <3)
Misc : Toujours ok pour des liens, n'hésitez pas si vous avez des idées !
+ Carnet de bord à jour

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Elle danse. Sous les néons, au son de la basse qui tambourine jusque dans sa cage thoracique. Elle danse et, l’espace de quelques minutes, elle oublie tout. C’est le pouvoir de l’Eclipse. Le talent de Teddy et d’Elvira. Ils ont fait de la boite de nuit un sanctuaire. Si elle vient beaucoup moins souvent qu’avant, ce n’est pas par choix. Aujourd’hui, elle y fête sa victoire. Chasse les démons. Il n’y a plus qu’elle et la musique. Les gens qui bougent en harmonie. La sueur qui se mélange si parfaitement à l’odeur de fumée et d’alcool. Du génie. Elle est seule sans vraiment l’être. Elle ne se sent jamais totalement délaissée ici, et c’est aussi pour ça qu’elle y avait trouvé refuge. Les inconnus devenaient les étoiles de ses nuits, les plus belles comme les plus atroces. Qu’elles s’éteignent sans dire au revoir ou promettent une éternité de lumière. June ne cherche plus à se rapprocher des étoiles, mais elle les regarde encore avec passion. Elle se laisse envoûter jusqu’à ce que la chanson se glisse dans la peau d’une autre. Elle n’a plus rien dans les mains, et elle a soif.

Le barman lui sert le cocktail le plus original de la carte sans qu’elle n’ait à lui dire un mot. Elle a du retard à rattraper, après tout, si elle veut tous les goûter. Il le lui glisse en lui offrant un clin d’œil. « Rebienvenue à la maison ! » Elle lui répond de son plus grand sourire et trinque avec un verre invisible devant elle. Oui, peut-être que c’est un peu la maison aussi. Elle se retourne et se faufile entre les corps jusqu’à une table haute, où elle pose son Long Island revisité. Du regard elle cherche Teddy, qu’elle a aperçu en arrivant. Mais il a disparu. Tant pis pour lui. Rien ne pourra assombrir sa soirée. Elle l’a décidé. Alors elle sirote doucement son verre. Laisse ses yeux se reposer sur les têtes, les dos, les mains tendues vers le haut. Elle hésite à rejoindre un visage familier qu'elle aperçoit au loin. Mais n’a pas le temps de prendre de décision. Si elle n’a pas entendu la première salutation, elle sent la présence qui s’éternise à ses côtés. Le temps que June tourne la tête, réalise qui se tient devant elle, sa main est déjà sur sa hanche. Le tissu cache à peine le tatouage nouvellement agrandi et heureusement cicatrisé. Le tissu ne protège pas de la chaleur qui émane de la paume. Elle lui pose un baiser sur la joue, et June se dit qu’il est fou comme les gens savent reprendre des habitudes abandonnées depuis des années en seulement quelques secondes. Sa main caresse désormais la joue de l’apprentie, qui ne peut plus regarder qu’elle. Son champ de vision n’est qu’elle. Les mots susurrés à son oreille la font reprendre pieds. Elle la regarde, surprise. Par sa présence plus que par ses paroles.

« Si tu voulais que je t’insulte, il suffisait de demander… Taylor. » Elle émet une pause avant de prononcer le prénom familier et jamais oublié. Il sonne ici comme une salutation. Elle la reconnait. Evidemment qu’elle la reconnait. Et son sourire s’agrandit. Elle se mort la lèvre pour ne pas échapper un rire. Un rire de joie. Elle ne s’en rend compte que maintenant qu’elle est devant elle, toujours aussi belle. Non. Toujours aussi envoûtante, séductrice. Elle lui a manquée. Elle a été l’une de ses relations les plus longues, si ce n’est la plus longue, après Liam. Quelques nuits à peine. Et c’était déjà beaucoup, à l’époque. Parce que pendant quelques nuits, elle avait vécu. Avait eu l’impression d’exister. Taylor lui offrait tout ce qu’elle voulait et plus encore. A l’époque, c’était elle qui en voulait toujours plus. Avait même dérogé à sa règle dès le premier soir, et n’avait pas demandé de s’arrêter devant les paparazzis. Le deuxième soir n’en avait été que plus drôle. Elle se penche pour que Taylor puisse l’entendre par de-là les notes et par de-là les cris. Ou peut-être juste pour s’approcher. « Tu te cachais ? » Pendant tous ces mois passés, tu te cachais ? Elle tend la main vers son bras droit, son corps se souvient automatiquement qu’il faut éviter celui de gauche. June joue un peu, parce que ça fait du bien de retrouver Taylor. De retrouver ces automatismes dans lesquels elles se perdaient si facilement. « Je ne viens plus aussi souvent qu’avant, mais je suis sûre que je t’aurais remarquée si t’avais été là. » Son sourire est faussement doux. Légèrement tentateur. Sa main est toujours posée sur son bras.

Pourtant, ce n’est pas des bras de Taylor dont elle rêve la nuit.

ft. @Taylor Khan

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De cette proximité, de cette étrange retrouvaille, du sourire en face d’elle, Taylor conçoit une fascination, un respect presque sacré dont elle auréole June, malgré tout ce qu’elle représente, comme si elle était revenue de périples lointains, avait survécu à une guerre ou accompli quelque exploit pour pouvoir la retrouver. Taylor hoche la tête, non pas pour approuver ce qu’elle entend, mais étouffer un rire incrédule, pour que cesse aussi ce déferlement de réflexions desquelles elle ne retient de toute façon que la moitié : "tu veux m’insulter ? Tu peux toujours essayer… voir si ça m’attire encore plus ou si ça me rebute." Reprenant l’intonation comme elle l’a entendue. Elle ne comprend pas tout de suite l’insinuation qui suit, fait un vague mouvement de la main en direction du bar : "non pas du tout j’étais…" Complètement à côté de la plaque ? Aux antipodes de ce monde ? En train de dessiner sur les têtes de tes patrons ? "Enfin, je t’attendais pas, quoi. Je suis là par hasard, moi aussi j’avais arrêté de venir. Mais j’ai vu la lumière." Un sourire qui annonce qu’elle vient seulement de commencer les blagues vaseuses sur ses déchirures. En rétrospective, elle se trouverait élevée au même niveau qu’un paon qui se dandine sur lui-même. Il serait juste de préciser – et elle y tient – que sa première réaction a été de vouloir partir sans faire de détour pour éviter de croiser qui que ce soit. C’est petit à petit, après l’avoir vue, que l’idée de passer un peu de temps avec June a germé dans sa tête. Parce que c’est le genre de personne à faire poser immédiatement les verres – et les dessins caricaturaux – dans un bar.

Maintenant réfugiée dans une abondance d’orgueil tandis qu’elle parvient à cette provocation rocailleuse, elle la fixe de son regard un peu brûlant et lui demande, presque comme si elle voulait confirmer la légitimité de sa présence : "T’es seule ? Pas de Jade en vue ? Je voudrais pas lire dans les journaux demain que je me suis faite lyncher par une apprentie." Prête à en découdre si on lui évoque le fait que oui, même elle, est au fait des ragots qu’on raconte sur les prodiges d’Icarus Inc. Taylor retire la main de sa hanche et l’attarde autour de celle de June sur son bras. Un geste qui signifie qu'elle est reconnaissante de son attention, qu’elle pourrait l'attirer contre elle ou la forcer à se reculer, et qu'elle a bien décidé de laisser planer le doute. Elle humidifie machinalement ses lèvres, malgré elle, détourne le regard pour fixer un point derrière June mais sent, inexplicablement, une tension qui l’entraîne, vertigineuse, vers l’avant, à quelques centimètres de son oreille, à nouveau, en se disant que June soit seule ou non lui importe peu, au final : "tu veux boire quelque chose d'autre ?" C’est elle qui la guide vers le bar, en poursuivant de sa voix rauque, presque éteinte, éreintée par son propre souffle, pour trouver en elle la possibilité d’un compromis : "ça te va bien cette euh… couleur." Avec un coup d’oeil en arrière qui annonce que ça la tuerais sur le champ de lui dire ouvertement qu’elle la trouve irrésistible. Elle n'a pas fait un pas qu'elle retient une chanson, un peu plus lente, moins rythmée, qui l'arrête brusquement dans leur course. Alors elle se retourne, comme s'il était urgent de revenir au concret, accentuant son demi-sourire qui semble devenir son trait caractéristique. Elle s’avance pour poser les deux mains sur les hanches de June, cette fois, le regard fixé sur la ligne parfaite de son visage, l’extrémité de ses doigts resserrant leur emprise dont elle avait oublié le contact chaud et un peu fou. "Finalement j’ai plus envie de parler." Elle colle alors immédiatement son corps contre elle pour l’inviter à danser, un peu à l’étroit dans sa robe moulante, et dans sa cage thoracique qui s'affole. "Tout le monde doit être jaloux de moi là, c’est sûr." Arrivée à un véritable murmure, de sorte que le bruit de leurs souffles trouble ses paroles, puis elle laisse tomber sa main et lui saisit la nuque pour la ramener vers elle. Collée à son front, elle reste interdite un moment ; à soupirer et si proche d’elle, Taylor n’a plus l’esprit à jouer. "Désolée de pas avoir donné de nouvelles." Tant pis pour ses principes. Tant pis si elle doit tout gâcher par la suite. "Repousse-moi si j’ai mal compris."

@June Kitanović  maybe you could spend a song with me 745618963
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— Niveau 1 : Ses paumes s’illuminent et peuvent produire une lumière froide et blanche. Une rue entière se retrouve alors en plein jour ou presque. Cette lumière ne vous fera du mal que si vous la regardez directement trop longtemps.
— Niveau 2 : Son corps entier devient une source de lumière. Elle peut ainsi éclairer un quartier si elle le souhaite, mais elle ne voit plus rien et les personnes dans un rayon de 10m autour d’elle non plus. Vous serez aveugles pendant plusieurs secondes.
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— Niveau 1 : Ses doigts peuvent sculpter un objet de feu. Généralement une boule ou une flèche, celle-ci traversera n’importe quel objet. Ou n’importe quelle chair.
- Niveau 2 : L'objet sculpté est plus grand, comme un couteau, une dague ou une petite hâche. Elle peut manier ces objets et donc combattre en corps à corps avec.
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June dévore Taylor des yeux. Son esprit est ailleurs mais son corps est là. Avec celle qui a partagé quelques-unes de ses nuits. Mais plus que le physique, c’est son aura toute entière qui fascine June. Elle s’était déjà faite plusieurs fois la réflexion lorsqu’elles… sortaient ensemble ? S’amusaient ensemble ? Oubliaient le reste du monde ensemble ? Une aura électrique, qui attire et donne envie de s’accrocher à en perdre le souffle. Un parfum d’interdit, peut-être aussi. Et ce détail avait sans aucun doute joué lorsqu’elle voulait juste qu’Icarus la remarque, la félicite ou lui crie dessus, la fasse exister. Avec Taylor, il n’y avait pas eu besoin d’essayer. Elle existait. Elles existaient à deux pendant quelques heures. Et ça leur suffisait. June rit doucement à la remarque de la jeune femme, qui la met au défi de l’insulter. Mais elle ne le fait pas. Elle n’en a pas vraiment envie. Et elle la regarde d’un œil amusé tomber si facilement dans le piège, puis se reprendre. Son dernier jeu de mots fait lever les yeux au ciel à June, qui n’en perd pourtant pas son sourire. « Ça fait très destinée tout ça. Quelqu’un a peut-être un message à nous faire passer ? » Elle doute que ce soit le cas, si à tout hasard quelqu’un pourrait tirer les ficelles. Ce serait également un peu vil et mesquin, alors que leurs routes prennent des chemins si différents. June décide que ce sera juste réconfortant. Parce que revoir Taylor lui fait du bien, revoir Taylor la fait sourire, la fait à nouveau exister dans ce monde qui n’existe que pour elles.

Mais le vrai monde existe. Et Taylor le lui rappelle. Si elle ne lui en veut pas, elle ne peut pourtant pas empêcher son regard de se refroidir, le coin de ses lèvres de s’abaisser. « Non. Pas de Jade. » Le ton est dur et June le regrette. Taylor a raison d’avoir des doutes. Jade n’aurait pas manqué une occasion de râler. « On a rompu. Tu ne te feras pas lynchée, promis. » Et puis ses lèvres s’étirent à nouveau. « Tu sais que je t’aurais protégée, pas vrai ? » Et ça, elle le pense. Tout comme elle se sait un peu trop fascinée par la main qui touche désormais la sienne. Par la langue qui humidifie les lèvres. Elle remarque à peine les yeux qui cherche un point qu’elle ne pourrait voir. Son souffle se coupe alors que le sien à elle caresse son oreille. June n’en revient pas que Taylor ait encore autant d’emprise sur elle. Qui lui fait écouter à moitié sa question. Qui lui fait presque oublier de répondre, alors qu’elle esquisse un début de hochement avant d’être entraînée vers le bar. Elle se dit qu’au moins, l’emprise est moins forte. Si ça avait été celle des premiers jours, elles ne seraient déjà plus à l’Eclipse. June rit doucement au compliment de Taylor, qui a l’air si timide. En apparence. « Toi aussi, t’es plutôt pas mal. » Elle lui fait un clin d’œil, sans savoir si elle peut l’apercevoir dans la pénombre et entre les mouvements. Tandis qu’elle lui tourne le dos pour partir. Mais le bar est encore loin quand Taylor se retourne, un sourire aux lèvres impliquant beaucoup trop de choses selon June. En quelques micro-secondes, ses mains sont sur ses hanches, ses yeux dans les siens. Elle ne veut plus parler, mais les mouvements de danse parlent pour elle. Et June a encore le regard surpris quand Taylor évoque les autres. Ça la fait rire, encore. Parce qu’elle ne se dit jamais qu’on pourrait la désirer au point d’en être jaloux. Elle ne se le dit plus. Alors June replace une mèche de cheveu de Taylor derrière son oreille. « Ils devraient plutôt être jaloux de moi. » Et elle se mord la lèvre. S’en veut déjà de ces paroles prononcées. Elles ne sont pas fausses. Elles sont pourtant teintées d’amertume.

Taylor se rapproche encore, comme si c’était possible. Les front collés, souffles partagés, June profite. Si ce moment n’amène à rien, au moins elle veut s’en souvenir. C’est un goût du passé. Quoi qu’elle en dise, quoi qu’elle en pense ou qu’elle le veuille ou non, Taylor fait partie de ce passé. « Désolée de pas avoir donné de nouvelles. Repousse-moi si j’ai mal compris. » June ferme les yeux, retient une grimace. Elle se rend compte qu’elle joue avec Taylor autant que son cœur est perdu. Autant que son corps réagit instinctivement au contact familier de la jeune femme. Mais elle ne peut pas tout blâmer sur l’habitude. « Je n’ai pas donné de nouvelles non plus. » Un soupir, elle ouvre à nouveau les yeux. Décolle son front de celui de Taylor pour poser ses yeux dans ses iris. Elle y voit les multiples facettes de celle avec qui elle a refait le monde. La séductrice, la venimeuse, l’amusante, la blessée. Elle les a adorées. Elle les adore. Elle aurait voulu les aimer. Elle aurait voulu l’aimer. « Tu n’as pas mal compris. » Elle caresse du doigt les lèvres qu’elle a connu. Qu’elle ne connait plus tant que ça. Et elle les embrasse. D’abord doucement. Pour fêter les retrouvailles. Et puis ça s’embrase. Le goût de sa langue lui fait battre le cœur un peu trop fort, un peu trop vite. Lui fait se rappeler de ces souvenirs interdits. Chéris. Elle passe sa main dans ses cheveux et elle ne sent plus rien d’autre que Taylor, en oublie un instant où elles sont. Elle ne respire que lorsque le baiser se calme et qu’elle se rend compte que, malgré tout ça, ce n’est plus vraiment comme avant. Ce n’est pas comme elle aimerait que ce soit. Si intense que ça la brûlerait de l’intérieur. Même elle. Et pourtant pas assez. Pas assez. Elle se détache lentement de Taylor. Elle a le sourire aux lèvres, mais les yeux tristes. Elle doit prendre quelques secondes pour retrouver ses esprits. Ne sait pas combien de minutes se sont écoulées. La musique n’est plus la même. Peut-être depuis un long moment. « Je suis désolée. » Elle ne sait dire que ça. Il faut dire qu’elle ne prend pas les meilleures des décisions en ce moment. « Je n’veux pas jouer avec toi. Je n’sais juste pas où j’en suis. » Elle lâche un rire abattu, fatal. Se rend compte qu’elle donne des signaux très contradictoires, même pour elle. Si elle ne se comprend plus, elle ne s’attend pas à ce que Taylor la comprenne. Elle ose un regard d’excuse vers la jeune femme. « Je suis plus trop douée pour les histoires d’une nuit. » Et d’aussi loin qu’elle se souvienne, Taylor et June ont toujours eu une date d’expiration. Ça n’aurait jamais pu fonctionner. Sans doute qu’elles ne le seront jamais.

ft. @Taylor Khan

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Très destinée. L’idée que cette attraction soit le fait de quelque chose de plus profond submerge Taylor de terreur. Comment alors, peut-elle retourner dans les bras de June alors qu’elle vient tout juste de s’en extraire ? Où donc sont passés sa dérision, son égoïsme, son je-m’en-foutisme et le danger qu’elle a si fièrement apportés avec elle à l’Eclipse ? Se sont-ils perdus à la vue de l'apprentie ? Pourquoi déjà est-ce qu’elle se trouve là, à cet endroit à scruter le fond de ses yeux ? A réclamer un baiser qui ne viendra peut-être jamais ? A être sur le point de s'abandonner à elle complètement plutôt que de se pavaner devant n'importe quelle inconnue dans un mutisme orgueilleux ? “Jaloux de toi ?” répète-t-elle, comme si l'idée était complètement absurde, mais sa voix est couverte par la musique et elle ne sait pas si June l'a entendue. Et franchement, elle n'en a que faire des autres. Elle préfère ignorer tout le reste parce qu'il y a tellement de réponses possibles que Taylor préfère laisser les réflexions de June s'envoler.

Ce qu'elle trouve plus difficile, c'est de rester indifférente à ses charmes, comme si c'était June l'instigatrice de cet échange, pas elle. Leur aventure lui est d’autant plus naturelle que Taylor a toujours été très réceptive aux désirs de June. Un doigt vient caresser ses lèvres et c’en est trop. Puis, l'inespéré arrive. Elle ne sait plus très bien si c’est elle qui capture ses lèvres la première, ni laquelle des deux intensifie le baiser, et décide que ça lui importe peu, parce que tout se bouscule désormais dans sa tête : la chaleur de sa peau, la texture de ses vêtements, son parfum, la douceur de son cou, celle de sa langue contre la sienne. Elle a le désir impulsif de prendre June à l’écart, la serrer contre elle, la pousser contre un mur, et n’en rien faire augmente son envie, l’audace retenue l’exalte. C’est peut-être cette réaction seule qui a intensifié le baiser, comme en cet instant. Mais trop tôt, June s’écarte, contre une Taylor essoufflée, qui ne remarque pas tout de suite la tristesse dans ses yeux. June lui adresse des mots dont le sens général la désoriente. Elle voit dans sa réaction, dans son attitude, plus que sur son visage, quelque chose qui trouble Taylor et qu’elle aurait du mal à définir, tant est si bien que, pour le moment, elle soupire et se contente d’un demi-sourire et une phrase dérisoire : “je sais mais je suis vraiment pas celle qu’il te faut pour les paparazzi.” Sans évoquer le fait que Taylor est véritablement aux antipodes de tout ce que mérite June. Les photographes, s’afficher avec elle, pourtant, ça ne lui paraît pas aussi insurmontable qu’avant, elle estime que si June le lui demandait elle reviendrait sans doute facilement, peu à peu, elle reprendrait goût à sa présence, ne fuirait la situation que mollement, sans conviction. “On est pas obligées de trop y réfléchir.” Très tôt Taylor s’arrête, comme si les mots ne suffisaient pas, ou qu’elle ne prononçait pas les bons. Ou comme si elle voulait prouver quelque chose à June, sauver sa réputation en quelque chose, en jouant avec la bretelle de sa robe du bout de ses doigts. “Je suis pas particulièrement douée pour tout ça non plus.” Un silence intrigué s’installe chez elle alors qu’elle esquisse une moue réfléchie. Elle aurait pu rester là des heures, à s’interroger. Elle décide que même si elle lui concède la main pour cette fois, ce n’est pas un renoncement. “Mais je nous trouve particulièrement douées pour s’embrasser.” Elle ressent tout, de sa respiration qui peine à reprendre un rythme normal, à la chaleur de son corps. Ses mains s'agrippent à elle, malgré elle, comme si sa vie en dépendait et elle déteste tout de cette sensation de soumission dans laquelle June la plonge. Cette petite capitulation lui confirme ce qu’elle sait déjà : June tient un peu les rênes. Elle la revoit devant elle - non, contre elle. Ses mains sont dans sa nuque et sans doute qu'elle pourrait de nouveau poser ses lèvres dans son cou si invitant.

Mais soudain, ce n’est plus June qu’elle regarde, mais un mec qui est venu s’annoncer à l'apprentie avec à peu près autant de décibels qu’un animateur de jeu télévisé et Taylor s’écarte systématiquement. Elle relâche entièrement June comme si on l’avait brûlée, tandis qu’elle essaie de se soustraire au bien-être duquel on l’a tirée. Pas beaucoup plus à l’aise que ça avec la célébrité, finalement. Déjà, elle se sent foncièrement en trop dans cette interruption, toujours obsédée par l’échec et l’abandon. Elle envisage de laisser tomber ; disparaître aussi brusquement qu’elle est apparue. D’ailleurs pour tout le monde, elle n’aura rien perdu : Taylor n’est qu’une banale intrigante qui vérifie régulièrement l’étendue de son charme, et si elle était honnête avec elle-même, elle n’en reviendrait pas qu’après toutes ces années, on puisse encore se laisser abuser par tant de vacuité. Que June ait pu un jour s'intéresser à elle. Mais la sensation qu’a réimprimé leur baiser la laisse coite. Malgré cela, il faut afficher son impassibilité, alors elle maudit un peu June. Elle maudit son intelligence et son sourire. Elle maudit sa beauté ridicule, ses yeux magnifiques et la courbe de ses lèvres, de son menton, l’angle de son nez… Et ça n’aide pas que Taylor ait dû se presser presque entièrement contre elle avant de s'en détacher. La musique n’est qu’une suite de morceaux interminables liés aux suivants par le martèlement incessant du rythme. Toute conversation est impossible ce qui, si elle devait s’adresser à l’intrus, lui conviendrait parfaitement. Elle essaie plutôt de croiser de nouveau le regard de June, mais se fait pousser du coude et il s’impose, de surcroît, pour demander à l’apprentie si elle ne prendrait pas un autre verre, éventuellement. Taylor hausse les yeux au ciel, avant de regarder fixement les yeux verts au-delà du trouble-fête. Elle ne tempère plus le tremblement de son bras, ne tient en place qu’au moment où elle s’arrête pour passer une main dans ses cheveux, impatiente, presque au bout de sa corde. Cette frustration semble avoir été enfouie durant trop longtemps (de longues minutes) et exige désormais son affranchissement. Les suggestions de l’homme irritent son imagination. L’ensemble, pour elle, est si lourd en hostilités et en maladresse qu’elle énonce rapidement un “viens” avant d’entraîner June loin de lui, sans s’excuser, et non sans une certaine jubilation.

Elle a passé tellement de temps à fuir qu'elle ne revient pas d'être celle qui retient l'autre. Et elle marche d’un pas décidé, cette fois, sans prendre le temps de se retourner vers June. Et absolument pas le courage de faire face à ce mètre soixante dix de pure splendeur et rayonnement qui, si ça se trouve, avait trouvé une certaine consolation dans cette interruption. C’est aussi pour éviter de lui donner la chance de revenir sur sa décision qu’elle l’entraîne hors de la foule et qu'elle raffermit son emprise sur ses doigts. Elle entre dans une pièce à l’écart et retire sa main pour la faire s’asseoir sur une banquette. Son regard la sonde, tendre et dur à la fois, sa bouche esquisse un sourire satisfait malgré un léger tremblement de la lèvre au moment où elle envisage de s’installer sur elle. Mais non. Quelle idée aberrante, en rétrospective : s’effondrer sur la banquette à l’opposé de la pièce, en face d’elle, n’était pas du tout ce qu’elle avait eu en tête. Son sourire pourtant, s’élargit. Parce qu’au moins, elle peut garder ses mains pour elle, même si ses yeux brûlants ne doivent absolument plus lui obéir. Et elle est tellement affectée qu’il lui faut deux mains agrippées au bord de l'assise pour l’aider à se maintenir droite. D’ailleurs, son regard remonte le long de la silhouette de June quand elle murmure, certaine d’être entendue cette fois : “tu veux boire quelque chose ? un red light ? un starboard light ? ou de l’eau ? je peux aller t’en chercher.” Et malgré les jeux de mots, la tension s’installe véritablement comme entité physique et palpable dans la pièce, à moins que ça ne soit en elle, alors : “moi non plus je veux pas jouer. Qu’est-ce que tu veux, alors ?” A boire, à l’issu de cette soirée, de leur relation, ou d’elle, plus spécifiquement. Elle se demande si elle va devoir clarifier.  

@June Kitanović
June Kitanović
Blue Blood
June Kitanović
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : maybe you could spend a song with me RtROsv2Y_o
Alias : Héméra, June K., Kháos
Genre : Fem. ; elle/she/her
Age : 29 ans
Dollars : 1454
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You're making my heart beat stronger

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Unbreakable link,
protector of the heart


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Anchor of the soul


Statut : Coeur qui bat plus fort à l'aurore
Occupation : Désormais Sept, super-héroïne (actrice, mannequin et dévouée aux associations qu'elle chérit, aussi)
Habitation : Villa Celestial à l'Aerium
Déchirures : Héméra - lumière terrestre ; jour éternel

DÉCHIRURE 1 : Ἡλίου – Soleil

— Niveau 1 : Ses paumes s’illuminent et peuvent produire une lumière froide et blanche. Une rue entière se retrouve alors en plein jour ou presque. Cette lumière ne vous fera du mal que si vous la regardez directement trop longtemps.
— Niveau 2 : Son corps entier devient une source de lumière. Elle peut ainsi éclairer un quartier si elle le souhaite, mais elle ne voit plus rien et les personnes dans un rayon de 10m autour d’elle non plus. Vous serez aveugles pendant plusieurs secondes.
— Niveau 3 : En plus d'illuminer son corps, la lumière peut être dirigée vers un point précis et aveugle pendant plusieurs jours quiconque en est la cible. Si elle est dirigée vers le ciel, elle peut s'apercevoir sur plusieurs kilomètres et quartiers à la ronde.

DÉCHIRURE 2 : καίω - Brûlure

— Niveau 1 : La lumière qui sort de ses paumes devient rouge et brûle tout ce qu’elle touche. Pour vous tuer, cela prendra du temps, des heures peut-être. Mais tuer est rarement le but premier.
- Niveau 2 : Le rayon peut sectionner la chair en quelques minutes. Si les victimes peuvent se faire soigner, elles en garderont des cicatrices.

DÉCHIRURE 3 : Φωτιά - Chaos

— Niveau 1 : Ses doigts peuvent sculpter un objet de feu. Généralement une boule ou une flèche, celle-ci traversera n’importe quel objet. Ou n’importe quelle chair.
- Niveau 2 : L'objet sculpté est plus grand, comme un couteau, une dague ou une petite hâche. Elle peut manier ces objets et donc combattre en corps à corps avec.
- Niveau 3 : June peut désormais faire un objet lourd et gros : bouclier, épée, lance par exemple. Le feu est plus puissant car les particules plus nombreuses.

Limites :
Spoiler:

Stigmates : YEUX EMBRASÉS – Ses yeux ont tendance à changer de couleur en fonction de la déchirure qu’elle utilise. Ses pupilles sont encerclés d’une couronne de soleil lorsqu’elle utilise ses première et troisième déchirures. Cela devient une couronne de feu vermillon avec la deuxième. Ils reviennent à leur couleur naturelle, vert, après quelques heures.
TATOUAGE – June s’est fait faire un tatouage sur le côté droit du dos, qui vient s’étendre légèrement sur sa hanche. Le tatouage représente le Chaos primordial à l’image, pour l’instant, de sa déchirure la plus élevée. Elle n’a fait ce tatouage que pour cacher les tâches de vieillesse qui commencent à apparaitre sur son corps, suite à l’utilisation de cette même déchirure. Icarus sait qu’elle a fait faire ce tatouage, mais elle a bien fait attention à ce que la firme ne sache pas pourquoi. Elle ne veut lui montrer aucun signe de faiblesse.
MODE – En plus de faire régulièrement des publicités pour des noms de la mode connus du monde entier, June est toujours particulièrement bien habillée. Pour autant, elle recherche également des tissus spécifiques. Plus les vêtements sont fins, plus elle peut sentir le soleil sur sa peau, et mieux elle se sent. Plus qu'un passe-temps, elle a dû s'intéresser à la mode pour mieux vivre.

Inventaire : CYBERMON // Drak0na

Spoiler:

Pseudo : Lyne
Comptes : Naël & Danessa & Arlow & Lucia
Genre IRL : elle/she/her
Messages : 2364
Date d'inscription : 29/01/2023
FC : Alycia Debnam-Carey
Crédits : avatars: Bones (victory) - Kidd (emotional) - Self (secret) / signature: awonaa / icon: Self
Thèmes abordés : Harcèlement, Abandon, Maladie dégénérative, Alcool, Langage vulgaire, Anxiété, Dépression
Thèmes refusés : Harcèlement (merci d'en discuter au préalable)
Infos RP : Présence quotidienne, Rythme aléatoire (en ce moment ça va), nombre de mots aléatoire, langue aléatoire (je m'adapte au besoin <3)
Misc : Toujours ok pour des liens, n'hésitez pas si vous avez des idées !
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TW : Alcool, anxiété

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Elle voit les lèvres de Taylor bouger, n’entend rien. Décide que ça n’a pas d’importance. Quelques secondes, quelques minutes, quelques heures peut-être plus tard, elles se retrouvent essoufflées, le front collé à celui de l’autre. June en a des vertiges. Et pas vraiment à cause du baiser. Elle se rend compte qu’elle n’agit plus que sur des coups de tête. Entre aujourd’hui et la dernière fois sur les toits. Son anxiété fait des ravages, autant sur elle que sur les autres. Alors elle s’en veut. Elle se fustige de faire du mal aux gens qui l’entourent, ou qui sont juste de passage, simplement parce qu’elle n’arrive pas à penser sereinement. Parce que tout s’enchaîne et que rien ne se ressemble. Que ses émotions font battre son cœur autant qu’elles le transpercent.

Le choc de la mort d’Icarus Boy. L’euphorie de sa nouvelle évolution de déchirure. La douleur du coma de Bonnie. L’exaspération contre ceux qui la pensent déjà morte. L’espoir de la voir se relever. La joie d’avoir une chance de faire partie des Sept. L’aigreur de voir Liam être en finale. Le contentement de voir Loth y être aussi. La peur de décevoir. La terreur de n’être rien.

Elle a l’impression d’avoir vécu dix ans de vie en quelques semaines à peine. Alors oui. Les bras de Taylor sont les bienvenus. Parce qu’elle les connaît. Comme elle connaît ses mèches rebelles, et le toucher de sa joue. Elle reconnaît le goût de ses lèvres et même l’amusement éphémère qu’elle lui fait ressentir à ses mots. Taylor est ce qu’il y a de plus familier. Taylor est ce qu’il y a de plus sûr. Cette nuit. Et cette nuit seulement. Mais June a besoin de plus. Fini les paparazzi. Elle sourit tristement aux paroles de Taylor. Ne lui dit pas que les paparazzi n’en ont rien à faire d’elle, et qu’elle n’en a plus rien à faire d’eux non plus. Elles pourraient ne pas réfléchir. Se laisser porter par leurs corps. Comme avant. Ne vivre que pour l’instant présent. Comme avant. Etre heureuse le temps de quelques heures sacrées. Comme avant. Et puis ne vivre que pour ses souvenirs. Qui finissent par s’étioler. June ne réfléchit déjà plus assez à ce qu’elle fait. C’est ce qui l’a menée à l’Eclipse, ce soir. C’est ce qui l’a poussée contre ses lèvres. C’est ce qui fait qu’elle a encore sa main dans son cou, et que son pouce trace la ligne de sa mâchoire machinalement. Elle s’arrête lorsqu’elle s’en rend compte. Elle ne peut plus ne pas réfléchir.

June ne peut pourtant retenir un léger rire aux dernières paroles de la jeune femme. Oui, pour s’embrasser, elles ont toujours été très douées. « T’es aussi particulièrement douée pour me faire rire. » Même quand les larmes menacent de m’étrangler. « Peut-être que tu devrais imaginer une reconversion. Les bambins de New Blossom t’aduleraient. » Elle en rit à l’idée. Pourtant peu certaine de ce qu’elle affirme. Et assez heureuse à l’idée que l’humour de Taylor ne soit réservé qu’à quelques personnes dont elle a l’honneur de faire partie.

Et puis tout change. Taylor se dégage de leur étreinte, June se redresse tandis qu’un homme l’accoste. Elle redevient instinctivement Héméra et affiche un sourire poli, mais fronce les sourcils. Elle arrive à peine à comprendre les beuglements alcoolisés de l’intrus. Elle perçoit quelques compliments venant de l’homme. Elle lui dit merci. S’apprête à lui demander de l’excuser, lui dire qu’elle était occupée, au cas où il ne l’ait pas remarqué. Mais il insiste, lui demande si elle veut prendre un autre verre. « Non, merci. » C’est Taylor qu’elle regarde en lui répondant. C’est à elle qu’elle demande d’un regard de l’excuser, et de la sauver. Sans savoir si la télépathie a fonctionné, elle est entrainée par Taylor après un ordre qui sonne comme un avertissement. June délaisse l’homme définitivement, sans aucun regret. Le seul mérite qu’il aura eu est celui de lui rappeler que l’Eclipse entière n’est remplie que d’yeux demandant à voir des scandales. Si elle sait que Sloane saurait canaliser tout ce qui pourrait sortir d’ici, elle n’a pas non plus envie de leur donner de grain à moudre. Elle suit Taylor sans se demander où elles vont. Elle n’a qu’une soudaine, et inattendue envie : disparaître des regards.

Elle sourit et se laisse emportée par Taylor. Sa détermination à la faire asseoir sur une banquette d’une petite salle privée est presque attendrissante. Leurs doigts se détachent alors que Taylor s’effondre presque en face. Son air satisfait fait lever un sourcil à l’apprentie. Et June n’ose pas lui demander si elle va bien. Parce que ça n’a pas l’air d’être le cas. Qu’elle ne se pense pas être à l’origine de son attitude. Ne veut pas glisser vers ce terrain-là. Encore une fois. Et le sourire de June faiblit lorsque le dernier point d’interrogation est posé. Elle s’enfonce dans le siège, croise les jambes, attrape le bout de sa jupe et joue avec. Elle regarde toujours la beauté sulfureuse de Taylor lorsqu’elle répond d’abord. « Un starboard light, ça peut être bien. » Ne pas rester sobre trop longtemps. Avoir la possibilité de blâmer l’alcool. Juste au cas où. Et puis elle baisse les yeux, fronce les sourcils. « Je veux… qu’on ne me déteste pas. » Dans un souffle, sa voix se brise à cette vérité qu’elle n’a révélée qu’à peu de personnes. Qui doit pourtant se voir autant que le soleil en journée d’été. Elle se râcle doucement la gorge, relève la tête. Elle en avait presque oublié à quel point les yeux de Taylor pouvaient être perçants, sans les lumières aveuglantes de la piste de danse. « Je veux quelque chose qui dure plus que quelques nuits. » L’amour avec un grand A, comme ils disent. « Je n'veux pas que t’en arrives à me détester à cause de… tout ça. » Sa main fait un vague geste vers tout son propre corps. Pour illustrer son propos, June active sa première déchirure. Ses iris s’éclairent d’une lumière dorée. Sa main brille, faisceau dirigé vers le plafond. Elle regarde Taylor. Attend presque un mouvement de recul. Et puis elle s’éteint. « Tout ça » veut aussi dire « Icarus ». « Est-ce que tu te sentirais prête pour ça ? » La question est rhétorique, June y répond d’un geste négatif de la tête. « Tu dis que t’es pas celle qu’il me faut pour les paparazzi, mais… il y a pas que ça. Il y a tout ce qui vient avec l’attention qu’on va te porter, aussi minime qu’elle puisse être. Les commentaires et les regards qui te jugent. Je n’veux pas… que tu te retrouves brisée par les rouages auxquels je suis habituée. » Ses yeux sont tristes, mais son regard est déterminé. Elle ne veut pas prendre le risque que Taylor ne le supporte pas, même si elle le voulait. Même juste pour une nuit de plus. Elle ne veut pas que Taylor en oublie qu’elle n’est pas qu’une jeune femme qui fait de la lumière. Au fond, elle sera toujours un peu aussi Icarus. Parce que sans la corporation, il n’y a pas d’Héméra. Et il n’y a pas de June.

ft. @Taylor Khan

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Voir le sourire de June disparaître ; Taylor regrette aussitôt, et elle s’apprête à se lever pour aller lui prendre son cocktail au bar à la manière d’une équipe de dockers en mal d’alcool. Mais elle n’a pas terminé et tout ce que Taylor trouve à lui répondre c’est : “je te déteste pas.” avec précipitation, lâche presque un duh, en sachant pertinemment que ce n’est pas d’elle dont June parle, mais elle y tient, à ce qu’elle le sache. Elle l’écoute un moment, l’agitation de son esprit cède enfin au repos. Les néons, autant que le faisceau contre le plafond lancent des ombres, faisant du visage de June un masque camouflé d’ombre et de lumière. Ce visage qu’elle avait trouvé si lascif et enjoué quelques minutes auparavant avant que sa conscience ne l’avale. Les questions de Taylor, son attitude, sûrement, l’ont transformé en un catalogue délicat de tristesse et de regrets. Sa voix est éteinte, et à l’opposé de son regard, la lumière de June danse sur les pupilles fixes de Taylor, fascinée par les pouvoirs qu’elle voit. Une cigarette pend désormais à ses lèvres, pas allumée, sans qu’elle ait réellement envie de le faire non plus, mais pour la laisser terminer en silence, le regard parcourant désormais les vibrations sur sa prothèse. “Ça t’importe vraiment, Icarus.” Et voir que ça affecte June, ça doit suffisamment importer à Taylor pour que son avant-bras ne s’éveille de la sorte. Ce n’est pas une question, elle pose le constat en prononçant le nom avec beaucoup d’hésitation. Pourtant, c’est la même voix douce qu’elle utilisait avant, pour lui dire au revoir, la remercier, et quand son regard quitte son bras pour se reposer sur June, ses yeux se sont réveillés.  

Alors elle se détache de sa banquette et va la rejoindre. “June…” Elle soupire parce que le tableau qui se dépeint reste gravé dans son esprit et, même fermés, ses yeux voient le dénouement se dérouler avec autant de netteté que dans ce lointain passé. “T’as raison, je crois que c’est mieux de renoncer. En plus, je peux pas tellement me permettre d’être vue avec toi.” Elle en tait les raisons et espère que June n’en aura pas la curiosité. “Et puis, j’ai pas envie de lire dans les journaux que je me suis affichée avec la future Sept.” Enième dérision qui tombera sûrement à plat, même pour elle. Comme si c’était sa réputation à elle, qui serait scrutée, analysée et dévoilée, et non celle de la super-héroïne. Elle regarde à peine vers elle, penchée en avant, mais la sent toute proche, montre que malgré tout, ça la contrarie d’avoir à renoncer. Ça lui rappelle Lucero et c’est bien la dernière chose dont elle a envie. “C’est bête, si t’avais pas été Icarus, si j’avais pas été… enfin bref.” Explique-t-elle en se renversant en arrière avec un faible sourire, et joue avec ses cheveux, d’un air maladroit, vaguement contrit. Malgré son air, elle est prise de court, affligée d’avoir lancé cette histoire et manqué de faire l’aveux sur ses réelles occupations professionnelles. “Je vais voter pour toi tu sais.” Annonce-t-elle d’un ton prudent et elle retourne enfin le visage vers elle, cherchant les mots justes. “D’ordinaire j’aurais plutôt éviter le sujet mais, c’est important pour toi ?” Confession à moitié voilée par la honte de l’aveu. Les mots commencent à couler - la conversation ramène à la surface la fille de corpo qui sommeillait en elle. Elle sent aussi que la discussion s’oriente vers une fracture dans leur relation, et elle s’approche le mieux possible, en lui prenant la main.

“Je peux pas croire que les gens puissent te détester.” Dans la plupart des infos qu’elle a retenues, seuls les Orphans pouvaient se permettre un attentat aussi brutal contre Icarus. Mais si elle se sent coupable c’est qu’elle sait qu’il n’y a aucune raison de croire que les Riders - ou Maverick - auraient agis autrement concernant Theseus. D’un autre côté, il fallait que toutes les conditions soient réunies, et ça lui aurait pris des mois, voire des années, rien qu’à retrouver son père. À ce moment précis de sa vie, elle ne peut vraiment pas s’octroyer ce luxe. Puis, elle a beau se rappeler qu’elle ne travaille pas pour les Riders, qu’elle est mercenaire avant tout, dont le propre est d’obéir au plus offrant, le tatouage de Famine sur son bras indique exactement l’inverse. “Tu m’as jamais montré l’étendue de tes…” vague geste de la main, prudent mais déterminé, en direction de June “...déchirures. Qu’est-ce que tu fais d’autre ?” Alors oui, Taylor déteste ce mot, déteste Icarus, Héméra sans doute un peu aussi, pour son affiliation, mais ne pourrait jamais en venir à la détester elle, et c'est pour le lui prouver qu'elle renferme sa main dans les siennes, jusqu'à lui caresser la paume.

@June Kitanović
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— Niveau 1 : Ses paumes s’illuminent et peuvent produire une lumière froide et blanche. Une rue entière se retrouve alors en plein jour ou presque. Cette lumière ne vous fera du mal que si vous la regardez directement trop longtemps.
— Niveau 2 : Son corps entier devient une source de lumière. Elle peut ainsi éclairer un quartier si elle le souhaite, mais elle ne voit plus rien et les personnes dans un rayon de 10m autour d’elle non plus. Vous serez aveugles pendant plusieurs secondes.
— Niveau 3 : En plus d'illuminer son corps, la lumière peut être dirigée vers un point précis et aveugle pendant plusieurs jours quiconque en est la cible. Si elle est dirigée vers le ciel, elle peut s'apercevoir sur plusieurs kilomètres et quartiers à la ronde.

DÉCHIRURE 2 : καίω - Brûlure

— Niveau 1 : La lumière qui sort de ses paumes devient rouge et brûle tout ce qu’elle touche. Pour vous tuer, cela prendra du temps, des heures peut-être. Mais tuer est rarement le but premier.
- Niveau 2 : Le rayon peut sectionner la chair en quelques minutes. Si les victimes peuvent se faire soigner, elles en garderont des cicatrices.

DÉCHIRURE 3 : Φωτιά - Chaos

— Niveau 1 : Ses doigts peuvent sculpter un objet de feu. Généralement une boule ou une flèche, celle-ci traversera n’importe quel objet. Ou n’importe quelle chair.
- Niveau 2 : L'objet sculpté est plus grand, comme un couteau, une dague ou une petite hâche. Elle peut manier ces objets et donc combattre en corps à corps avec.
- Niveau 3 : June peut désormais faire un objet lourd et gros : bouclier, épée, lance par exemple. Le feu est plus puissant car les particules plus nombreuses.

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Stigmates : YEUX EMBRASÉS – Ses yeux ont tendance à changer de couleur en fonction de la déchirure qu’elle utilise. Ses pupilles sont encerclés d’une couronne de soleil lorsqu’elle utilise ses première et troisième déchirures. Cela devient une couronne de feu vermillon avec la deuxième. Ils reviennent à leur couleur naturelle, vert, après quelques heures.
TATOUAGE – June s’est fait faire un tatouage sur le côté droit du dos, qui vient s’étendre légèrement sur sa hanche. Le tatouage représente le Chaos primordial à l’image, pour l’instant, de sa déchirure la plus élevée. Elle n’a fait ce tatouage que pour cacher les tâches de vieillesse qui commencent à apparaitre sur son corps, suite à l’utilisation de cette même déchirure. Icarus sait qu’elle a fait faire ce tatouage, mais elle a bien fait attention à ce que la firme ne sache pas pourquoi. Elle ne veut lui montrer aucun signe de faiblesse.
MODE – En plus de faire régulièrement des publicités pour des noms de la mode connus du monde entier, June est toujours particulièrement bien habillée. Pour autant, elle recherche également des tissus spécifiques. Plus les vêtements sont fins, plus elle peut sentir le soleil sur sa peau, et mieux elle se sent. Plus qu'un passe-temps, elle a dû s'intéresser à la mode pour mieux vivre.

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Taylor est si attentive et attentionnée. June n’est pas certaine que la jeune femme s’en rende compte, et elle regrette ne pas le lui avoir dit plus souvent. Ce sont les petits gestes, son silence observateur, son regard brûlant et soucieux. Taylor, dès la première nuit, a ouvert une brèche en June. Et ce n’était pas un gouffre sans fond, de ceux auxquels elle est tant habituée. C’était une ouverture pour laisser grandir son cœur. C’était ce dont June avait besoin, à ce moment-là. Voir les sourires de Taylor la faisait vibrer, entendre ses soupirs lui rappelait les brillances de la vie. Et même si ce n’est plus tout à fait le cas, même si June ne veut pas s’oublier dans ce rêve trop tumultueux pour être viable, elle lui en sera reconnaissante. Pour toujours. De l’avoir aidé à réparer son âme sans le savoir, d’avoir recollé quelques morceaux de son cœur à son insu. Et de ne pas la juger, ou de ne pas montrer de jugement, face à l’évidence. Elle hausse lentement les épaules à la remarque de Taylor, détourne le regard un instant. « C’est ma famille. » Peu importe ce que cela puisse vouloir dire. Tout autant brisée qu’elle puisse être. Ils sont sa maison. Son seul point de repère. Elle se tourne à nouveau vers Taylor, observe la cigarette un instant, qui lui donne cet air revêche auquel elle semble tant tenir, que June n’arrive plus vraiment à discerner sous sa voix douce.

Et Taylor se lève pour se placer à ses côtés. Même si le ton est bienveillant, les paroles restent violentes de vérité. Des couperets que June a beau avoir désirés, n’en sont pas moins éprouvants. Et tout ce qu’elle entend, c’est que l’apprentie pourrait lui faire honte. Et que Taylor a l’air de croire qu’elle pourrait réellement devenir une Sept. June grimace, secoue doucement la tête, mais ne répond pas. Jusqu’à ce que Taylor évoque un univers parallèle, un de ceux qui rendent la réalité parfois trop sévère. « Avec des « si », on pourrait refaire le monde. C’est ça qu’ils disent, non ? » June sourit, un sourire triste, amer et nostalgique. Elle ne tique pas sur la phrase inachevée de Taylor. Se dit simplement qu’elle n’apprécie pas la corporation, comme elle l’avait bien compris dès le premier jour. Alors elle lève la tête et ses iris se perdent dans les étoiles factices du plafond. « On ne saura jamais ce qui aurait pu être, mais on gardera les souvenirs de ce qui a été. » Et son sourire n’est plus triste, n’est plus amer. Il est presque paisible, tandis qu’elle se souvient de ces moments auprès de Taylor. Ces moments qui resteront à jamais aussi beaux que lors de leur création. Elle les chérira, et elle préfère ça que de risquer de les ternir au fil du temps. Comme avec… lui. Mais les derniers mots de celle donc elle sent la présence sans avoir besoin de la voir lui font froncer les sourcils. Elle baisse la tête et, cette fois, la regarde. La regarde, vraiment. Elle cherche dans ses yeux des réponses qu’elle n’aura sans doute jamais. Elle épouse du regard les traits qui ne lui renvoient qu’un air confus et presque honteux. La douceur de ses doigts sur les siens la fait finalement réagir. « Ne vote pas pour moi par pitié. » Elle se retient d’ajouter un « je t’en supplie » pour ponctuer sa phrase. Mais ses yeux le font pour elle. « C’est ce pour quoi j’ai travaillé toute ma vie, aussi futile que ça puisse paraître. Mais je veux le mériter. »

June serre doucement la main dans la sienne. Les mots de Taylor se veulent réconfortants, presque rassurants. Pourtant, la vérité est toute autre. « Ils détestent l’idée qu’ils se font de moi. » Elle ne rajoute pas qu’elle se déteste aussi, parfois. Et que, peut-être, ils n’ont pas si tort. « Est-ce que si tu me recroisais aujourd’hui pour la première fois, en sachant qui je suis, tu me laisserais t’approcher ? » Elle arque un sourcil, réellement curieuse. Ne connaissant pas jusqu’où va la haine de Taylor pour les corporations. Son sourire tente d’alléger le ton sérieux qu’a pris la conversation. Elles ont finalement toujours plus ou moins esquivé ses sujets-là. Toutes deux sachant très bien où se trouvaient les épines sur leur chemin. Et c’est aussi sans doute pour ça que tout arrêter maintenant semble moins terrible que l’alternative. Celle de retrouver son cœur en milliers de morceaux irréparables.

La dernière question de Taylor la surprend tellement qu’elle en laisse échapper un léger rire. Et elle observe les mains qui entourent les siennes, avant de se tourner à nouveau vers la jeune femme. « Je ne peux pas tout te montrer sans risquer de détruire le mobilier... » Elle jette un regard à la banquette, la table, les fausses étoiles, puis Taylor. « … et tes beaux yeux. » Un sourire amusé flotte sur ses lèvres. « Tu peux imaginer un faisceau bien plus lumineux qui pourrait sans doute éclairer toute l’Eclipse. Et puis un autre, rouge, qui laisserait quelques traces de brûlure. » Elle hésite, a le temps de se demander si tout ça intéresse réellement Taylor. Mais elle n’arrive pas à contenir son excitation. Parce que ses déchirures sont ce qu’elle considère de plus intéressant chez elle. Alors elle se penche légèrement, un air conspirateur et joueur sur le visage. « Mais je peux te montrer la petite dernière. » Elle repousse doucement les mains de Taylor et s’éloigne quelque peu. Prend toutes les précautions du monde pour ne pas risquer de ne serait-ce qu’effleurer sa peau. Et tant pis si c’est risquer l’état du mobilier immaculé. Sa concentration est au maximum pour cette déchirure qu’elle apprend encore à entièrement maîtriser. Et la lumière rouge éclaire sa main droite, oscille entre rayon puissant et feu ardent tandis qu’un objet prend rapidement forme. Une fois qu’il est entièrement réalisé, elle le fait tourner entre ses doigts. La dague est petite, à peine plus grande que ses mains, mais pourrait traverser la table sans qu’elle n’ait à forcer. Elle se tourne à nouveau vers Taylor tandis que la dague se dissout et que la lumière réintègre le corps de l’apprentie. Ses iris restent encerclées d’un feu pourpre quelques secondes, puis reviennent à leur couleur habituelle. Elle sourit, ne peut s’en empêcher face à l’euphorie que lui procure ses pouvoirs, mais ses yeux quémandent le pardon. « Ce n’est pas grand-chose » Elle minimise, ne veut pas que Taylor prenne peur. Et puis elle fait un geste vers le bras de la brune. « Et toi, tu as prévu d’autres altérations ? » Elle aimerait lui poser la question qui lui démange les papilles, est-ce que ton bras pourra aller mieux un jour ? Mais il y a des questions auxquelles elle préfère parfois ne pas avoir de réponse.

ft. @Taylor Khan

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