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La plupart des gens bien sont fous

Naël Saleh
Humain·e
Naël Saleh
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Statut : what's that?
Occupation : Chirurgien à l'Eclipse - il donne parfois des cours privés pour maintenir sa couverture
Habitation : Neo Arcadia (un penthouse dominant les lumières du quartier)
Stigmates : - Une grande cicatrice part du haut de son cou jusqu'au creux de son ventre, vestige d'un passé ayant sculpté ce qu'il est désormais.
- Une deuxième petite cicatrice siège sur sa hanche. Forme décousue, une seule personne sait qu'elle représente une demi-lune.

Pseudo : Lyne
Comptes : June & Danessa & Arlow & Lucia
Genre IRL : elle
Messages : 647
Date d'inscription : 08/04/2023
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Crédits : avatars: lune & atsra / icon profil : ramimalekpeen / signa': magma. / icons signa': lune & mad'eyes
Thèmes abordés : Mort, Chirurgie, Torture humaine, Troubles psychologiques
Thèmes refusés : Aucun en principe
Infos RP : Présence quotidienne, Rythme aléatoire (en ce moment ça va), nombre de mots aléatoire, langue aléatoire (je m'adapte au besoin <3)
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La plupart des gens
bien sont fous

TW : sang, mort

Mad Hatter - Melanie Martinez


Jour de repos aujourd’hui, après une semaine passée les mains dans la chair et le sang. Mais Naël ne se repose jamais vraiment. S’il ne travaille pas pour Teddy, il travaille contre Theseus. Installé dans son salon, assis par terre et adossé à son canapé, il boit un verre de vin rouge en regardant les papiers éparpillés sur la table, puis le soleil qui flotte dans le bleu et blanc du ciel. Il a son sourire aux lèvres, mais ses pensées sont loin de refléter le temps clair dont ses yeux sont témoins. Il réalise que contrer la corporation ne pourra jamais être sa réussite personnelle, parce qu’un géant pareil ne peut pas être détruit par un seul humain, tout génie qu’il soit. L’Eclipse était sans doute un indice. Travail de rêve, collègues rêvés. Mais ce ne sera pas assez. Peut-être que la chère Raven est sur une piste qu’il serait bon d’explorer. Il faut la révolte organisée. Il faut le nombre et l’intelligence. Dans cet ordre ou non. Il regarde les hauts immeubles de Neo Arcadia et les peint de rouge sang et d’orange feu. Les baies vitrées lui offrent un spectacle tout droit sorti de son imagination. Il ne s’en lassera jamais. Tu veux voir les corps se briser et le géant trébucher sur les os. Le sourire de Naël s’agrandit. Son imagination est sa plus fiable et douce amie.

Les enceintes de la télé, qui emplissaient l’atmosphère d’un mélange de musiques de films d’horreur, de musique classique et de hard rock, s’arrête. La playlist est arrivée à sa fin. Naël se penche pour attraper la télécommande et la relancer. Mais alors qu’il appuie sur « play », quelques frissons inexplicables parcourent son corps. Ce sixième sens qui le fascine. Celui qui vous prévient qu’une force étrangère est en jeu. Naël lève des yeux suspicieux, inspecte les environs de son penthouse qu’il ne connaît que trop bien. Ce n’est qu’en se retournant vers la ville qu’il aperçoit les yeux flottants dans le reflet de la baie vitrée. Felix. Le félin. Naël l’adore autant qu’il déteste l’idée d’avoir un colocataire qui ne paye pas son loyer. Un squatteur, donc. « Est-ce que si je déménage, tu pourrais me retrouver ? » Il n’en a aucunement l’intention, évidemment. Il ne demande que par simple curiosité. Tu as déjà hâte de le voir apparaître entièrement. C’est le processus qui t’intrigue, plus que la finalité. Naël se réinstalle auprès du canapé, qui ne fait office que de chaise. « Prends une bouteille si tu veux boire, je ne partagerai pas la fin de celle-ci. » Les mots sont chanteurs, légers. Le chirurgien ne s’est jamais réellement rebellé à la présence du mutant entre ses murs. Ça l’amuse juste. Beaucoup. Plus que tu ne pourrais l’admettre.

ft. @Felix C. Schrödinger

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@Felix C. Schrödinger & @Naël Saleh
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Une paire d'yeux cyan dans la pièce tout d'abord. Et un large sourire ensuite. Felix aime les apparitions surprenantes. Et quand bien même les gens qu'il côtoie sont habitués à le voir apparaître et disparaître à sa guise, il sait que la chose fait toujours son petit effet. Les gens ne sont pas habitués à ce genre de chose. Ils le sont de moins en moins. Et c'est tout à fait étonnant d'après lui, qu'ils s'alarment à ce point de cette faculté sachant qu'ils sont pourtant tout à fait habitués à entretenir des échanges numériques avec des gens qui apparaissent, disparaissent à leur guise. Hors ligne. En ligne. Ça n'était rien de plus que ça.

Qu'importe...

Lorsqu'il est évident que Naël l'a remarqué, Felix ne se fit pas attendre pour se dévoiler, reformant le reste de son corps qui se matérialisa à quelques pas de là. Les yeux, et le rictus brillaient toujours autant.

« J'imagine que je pourrais le faire oui. Mais ça me prendrait du temps et de l'énergie et... je sais ce que tu vas me dire. »

Il soupira, comme s'il était agacé à cette idée. Lui, le squatteur, avait toujours le toupet d'aller trop loin dans ce genre de jeu. L'impertinence avait quelque chose d'intéressant puisqu'elle amenait toujours son lot de réaction. De l'agacement en retour. Un peu de colère. De l'amusement parfois. Bref, des creusets sympathiques pour vivre par procuration des émotions qu'il peinait à retrouver par lui-même.

« C'est vrai que du temps j'en ai beaucoup. J'en ai tellement que j'en perds sciemment. C'est fou, hein ? »

Son sourire s'étira, son regard glissa en coin à la recherche d'une réaction, et déjà il enchaînait en faisant quelques pas, paresseusement lent, les mains plantées dans les poches de son costume. Il en arrivait à fixer d'un air curieux les papiers étalés sur la table. Une moue curieuse étira ses traits, s'attendant par sa simple mimique à recevoir une réponse de la part de son hôte.

« J'ignorais que tu serais là. Honnêtement, tu aurais pu prévenir. J'aurais pu venir accompagné. T'imagines ? »

Il eut un petit rire soufflé. Oui, l'insolence n'avait qu'assez peu de limites avec lui.
En quelques pas, il avait fini par se planter devant la baie vitrée, observant la vue qui, il devait bien l'admettre, avait un petit quelque chose de plaisant. La hauteur ? Le panorama sur la ville ? L'emplacement ? Le soleil ?

Il ne savait pas vraiment. Mais ça lui plaisait. Il s'y sentait parfaitement chez lui et... et ça devait être un mélange de ses idées à lui et de celle de Naël. Il secoua la tête, chassa les sensations dans un coin un peu plus loin et il s'étira simplement avant de se laisser tomber en arrière, là, comme ça, au milieu du salon, la gravité l'attirant vers le sol immédiatement, son dos bien droit et l'arrière de sa tête s'apprêtant à venir se fracasser contre le plancher et...

Pouf !

Il avait disparu.

Et Pouf !

Il était réapparu, derrière, juste au-dessus du canapé pour finir sa chute en retombant mollement et bien à plat dans l'étendue confortable contre laquelle Naël s'était adossé. Pas de vin pour lui, donc. Il n'avait pas forcément l'habitude de boire – sauf quand on lui offrait de partager une bouteille. Mais justement, cette bouteille-ci ne serait pas partagée.

« J'imagine qu'un petit génie dans ton genre l'a déjà lu quelque part : mais tu sais qu'un canapé est fait pour s'y asseoir, et pas seulement pour appuyer son dos, hein ? »

S'appliqua-t-il à souffler sans se défaire de son petit sourire satisfait. Il l'était parce que justement, le fait que Naël ait choisi le sol lui permettait de prendre toute la place ici. Ça l'aurait ennuyé d'avoir à trouver une manière de le faire se lever pour lui voler sa place. Quand même, il faudrait veiller à ne pas oublier qu'il n'était pas chez lui...

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La plupart des gens
bien sont fous

TW : mort, torture, langage vulgaire

Mad Hatter - Melanie Martinez


Le propriétaire des lieux regarde d’un œil presque émerveillé les yeux se transformer en corps. Parfois, il se dit qu’il serait particulièrement intéressant de ne pas seulement dépouiller les altérés de leurs implants et prothèses. Parfois, il se dit qu’étudier les mutants, les décortiquer de fond en comble, pourrait être instructif et amusant. Heureusement pour Felix, peut-être, Naël n’a tout simplement pas le temps. Naël a un autre objectif en tête. Ce sera pour plus tard. Alors il sourit simplement, et son sourire s’agrandit alors que son colocataire auto-désigné ne s’arrête plus de parler. Il est curieux Naël, aussi curieux que diverti. Il hausse les épaules à la question. Si elle aurait pu être rhétorique, il prend pourtant le temps de répondre. « Aussi fou que toi ? Aussi fou que nous ? » Le chirurgien s’est souvent fait assigner le dénominatif « fou », à tort et à travers. Sans que cela ne l’affecte pourtant. Tu embrasses la folie comme tu poses les lèvres sur celles de certains heureux élus. Et Naël remarque le regard aussi curieux que le sien qui se dirige vers les papiers étalés sur la table. Rien de très sensible. Les documents les plus secrets sont sur clé USB. Cachée là où seul lui saura la trouver. « Tu veux des lunettes avec ça ? » Il hausse un sourcil, feint d’être offusqué. Les documents les plus visibles sont des pages de journaux évoquant des cyberpsychoses. Il était occupé à croiser les données, principalement. Un travail fastidieux, mais indispensable. Parfois très concluent.

Non content d’arriver à l’improviste, Felix se plaint ouvertement. Naël penche doucement la tête. « Et ? » Le petit mot se veut couvert de sous-entendus. « Est-ce que t’es en train de me dire que tu ne m’aurais même pas invité à rejoindre la fête ? » Un sourcil levé, le sourire toujours aux lèvres, les yeux invitant l’autre à imaginer les possibilités. L’autre qui pour l’instant regarde la vue sur la ville. Celle-là même que le chirurgien admirait avait qu’il n’arrive. Et puis Naël fronce les sourcils. Faussement indigné. Réellement désireux de savoir. « Est-ce que tu as déjà ramené de la compagnie ici ? » Le chirurgien, lui, n'en amène jamais. Comme il n’est jamais allé chez les autres. Ce n’est pas ce pas ce qui l’intéresse le plus dans les relations. Il n’en ressent pas le besoin. Pas l’envie. Il joue. Il ne fait que jouer. Depuis le… Stop. Depuis que… I will cut your fucking tongue off.Je te couperai ta putain de langue. Et jouer lui suffit.

Sans prévenir, Felix tombe en arrière. Naël a le temps de se demander s’il serait intéressant d’utiliser sa mort pour faire quelques recherches sur sa mutation avant qu’il ne disparaisse. Et réapparaisse dans un boom pouffé sur le canapé derrière lui, le faisant légèrement sursauter. « Avant d’être ce qu’ils sont aujourd’hui, les canapés avaient l’air autant inconfortables si on s’y asseyait que si on s’y adossait. Je ne fais que leur rendre hommage. » Et, surtout, tu n’aimes pas être affalé dans les coussins, particulièrement pour travailler. Le sourire de Naël est légèrement suffisant. Mais il se détourne de Felix et regarde la table où les documents semblent le regarder d’un air narquois. « Quitte à t’installer chez moi gratuitement, tu pourrais peut-être m’aider à trier tout ça. » La main d’œuvre bénévole, tu prends aussi. « Vu que t’as ramené personne, en plus. Il ne faudrait pas que tu t’ennuies en prime. » L’ennui, sa phobie. Tu veux plus, toujours plus, quitte à assommer les gens avec, quitte à profiter d’eux, quitte à faire de leur ennui ton plus grand amusement. « Peut-être que tu pourrais y rajouter tes témoignages de cyberpsychoses, d’ailleurs. Toi qui te faufiles partout, je suis certain que tu as plein d’histoires croustillantes. » Si Felix a le défaut de s’inviter chez les autres, il a au moins la qualité d’avoir vécu. Naël espère donc pouvoir en profiter. Un seul objectif en tête, celui qui dicte ta vie.

ft. @Felix C. Schrödinger

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« Bien sûr. Nous sommes tous fous, ici, Naël. »

Siffla-t-il en guise de réponse à la question du chirurgien, non sans se fendre d'un sourire bien plus large encore. Petite sensation de déjà vu. L'avait-il déjà vécu ? Lu ? Qu'importe. Mais il apparentait le tout à une forme de nostalgie. Une émotion donc. Une petite victoire.
Du reste, la folie, qu'elle alarme, qu'elle fasse rire ou qu'elle inquiète était quelque chose qui revenait souvent dans sa vie. Naël étant sans doute l'un de ses contemporains qui en parlaient le plus.

« J'ai de bons yeux, je te remercie. Et je n'ai pas vraiment une tête à chapeau. Or, on m'a dit que je ne portais bien les verres – ceux qu'on se colle au nez, pas ceux qu'on boit, je te vois venir – qu'avec un couvre-chef. »

Il haussa les épaules et ne chercha pas à spécialement cacher son intérêt pour les papiers. Ils étaient là, sous ses yeux, pourquoi s'en priverait-il, hein ?
Ça n'avait pas l'air si secret que ça. Et même si ça l'était, il ne comptait pas aller chanter quoi que ce soit sur tous les toits. Il savait se tenir.

Quand il le voulait bien...

Arrivent ses plaintes. Il n'a alors qu'à plisser les yeux et attendre la réponse qui ne tarda pas. Ses lèvres se fendirent à nouveau d'un large sourire. Naël, une fois encore, était à la hauteur de ce qu'il espérait de lui. Tout aussi joueur qu'il pouvait l'être, dans des registres assez différents, parfois, et quelques connexions au niveau de l'impertinence et du panache requis pour créer le décalage. En l'occurrence, une petite pincée d'indécence.

« Je n'ai jamais essayé cet aspect du triolisme, à bien y réfléchir. Et je me retrouve partagé devant un drôle de dilemme maintenant que tu le mentionnes... »

Il plissa les yeux, une fois encore, mais aucun sourire n'accompagnait sa gestuelle. Felix semblait – et c'était rare – parfaitement sérieux.

« Ne serait-ce pas un tantinet insultant pour la veinarde que d'accepter de la partager au prétexte que tu es mon ami et que les choses se passeraient chez toi ? Je te prête madame, puisque tu me prêtes ton salon. »

Son index tapota sur sa lèvre inférieure, et son rictus revint se hisser sur ses traits, avec une petite lueur dans le regard.

« ... et aurait-on fini par nous demander si ton intérieur ou le sien était le plus accueillant ? »

Qu'il ajouta, avec un petit ricanement pour souligner la vulgarité de l'idée. Il se reprit vite. Naël s'interrogeait sérieusement sur le fait qu'il ait pu ou non trouver le moyen d'inviter quelqu'un ici. Felix leva une main comme on le ferait face à un juge. Ou comme on le faisait fut un temps. À bien y réfléchir, il n'avait jamais connu de procès depuis des décennies maintenant. Ça ne l'intéressait pas.

« Bien sûr que non. Honnêtement, est-ce que j'ai l'air de quelqu'un qui irait jusqu'à faire ce genre de chose ? »

Oui, il en avait l'air.
Mais non, il ne mentait pas.
Là encore, lorsqu'il le voulait bien, il savait se tenir.

Et jusqu'ici, il le voulait presque bien.

Une disparition plus tard, et Felix se retrouvait vautré dans le canapé, la nonchalance en guise d'atour principal. Son commentaire invita à une réponse qui l'amusa. Il n'avait aucune idée de quels canapés inconfortables pouvaient bien parler le cador du bistouri, aussi balança-t-il ses épaules pour choisir une réponse par l'absurde.

« Si tu parles de ceux qu'on mange dans les soirées mondaines, alors effectivement, je déconseille de s'asseoir dessus. Ni contre, d'ailleurs. »

Son intérêt s'éveilla quand on lui demanda – quel toupet ! - un peu d'aide. Trier.

Il fut tenté d'accepter immédiatement, juste pour regrouper le tout en un tas et de lancer les documents pour les laisser s'arranger chaotiquement au gré de leur chute. Mais Naël n'était sans doute pas partisan de ce genre de rangement.
En fait, Félix était même quasiment sûr que l'ordre alphabétique ne suffirait pas non plus.

Ce serait sans doute un truc complexe à base de mot clé, de date de publication ou pire... de thème.

« Tu n'aimerais pas mes méthodes de triage, tu sais... »

Ceci dit, ça ne voulait pas dire non. Et preuve de son intérêt, il s'était même mis assis correctement.
Le fait qu'on lui parle de cyberpsychose affûtant d'autant plus son envie de fourrer son nez dans tout ça.

« Je n'ai jamais vu quelqu'un sujet à ce genre de chose. En fait, je me suis longtemps dit que venir à New Blossom me permettrait d'assister au moins une fois à une crise. Ce serait... stimulant. »

Assura-t-il. Et vivre par procuration le torrent d'émotions d'un cyberpsycho ? Il devait bien avouer que l'idée l'intéressait beaucoup plus qu'elle ne le devrait.
Le voilà à venir se pencher pour attraper l'un des documents, bien décidé à lire plus en détail. Et à comprendre comment le trier... autrement qu'en le pliant comme un avion.

« Est-ce que je t'ai dit que je m'y connaissais en origami ? »

Se hasarda-t-il à souffler, comme pour faire germer l'idée de la création de papier profilée pour un vol hasardeux au travers de la pièce.
Et alors qu'il s'apprêtait à essayer de plier la feuille en deux, sur la longueur, il s'arrêta quelques instants, et soupira un peu. La simple idée d'avoir à trier lui donnait envie de dormir. Ses pensées voguèrent un peu, il bailla bruyamment et...

« Aaaaah... ça me rappelle ce type qui s'est réveillé. On n’aurait vraiment pas du toucher autant aux dosages de l'anesthésie, honnêtement... ceci dit, malgré tout, le surjet spiralé était parfaitement réalisé. »

Qu'il siffla en s'écroulant dans le dossier, ses yeux suivant les lignes du texte comme si de rien n'était.

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Mad Hatter - Melanie Martinez


Il ne commente que d’un sourire en coin la citation. Vous êtes tous fous. Le monde est fou. Felix a le don de beaucoup faire remonter le bout des lèvres du chirurgien. Il en rit même parfois. Un rire à glacer le dos, à donner des frissons, mais un rire tout de même. Le mutant débite des paroles dont il ne faut louper aucune syllabe pour ne pas en perdre le fil. Ça fait d’autant plus sourire Naël qu’il est certain que le chat le perd souvent, le fil. Oublie aussi vite qu’il raconte. Mais Naël écoute. Et Naël n’oublie pas. Il le laisse regarder les papiers, parce qu’il le veut bien. Il a assez confiance en Felix pour le laisser dormir sur le canapé. Peut-être pas assez confiance pour lui confier tous ses secrets. Ceux étalés sur la table devront suffire.

Felix semble s’amuser autant que Naël, ce qui amuse ce dernier encore plus. C’est un cercle infini, le serpent qui se mord la queue. Ou le chat, en l’occurrence. Et le chirurgien a toujours l’envie irrésistible de repousser les limites. Veut voir jusqu’où ils s’arrêteront. S’ils s’arrêteront. S’il est possible de s’arrêter. Quelques mots lui suffisent pour que Felix se dévoile un peu plus devant ses yeux. De par ses paroles, de par ses actes. De par sa curiosité inépuisée qui fait inexplicablement écho à la sienne. Naël se demande s’il s’agit là de la réelle personnalité de son presque-colocataire ou s’il ne fait que copier ce qu’il voit en lui. Et s’il ne fait que copier, jusqu’où ira-t-il ? Que d’énigmes qui fascinent le propriétaire à chaque visite de l’invité. « Tu peux répondre à cette question sans avoir besoin de nous avoir dans le même lit, tu sais. » Le regard qu’il lui lance est aussi rieur que ses lèvres, sans laisser percevoir si l’invitation est réelle ou non. Et Felix lui assure n’avoir jamais invité qui que ce soit dans son salon. Naël ne le croit qu’à moitié. Il décide que ça suffira. Pour cette fois. Il lève cependant un sourcil. Tous deux savent très bien ce qu’il en est. « Je ne nous ferai pas l’insulte de dire quoi que ça après cette interrogation qui n’en est pas une. » Oui, il en avait l’air.

Autant qu’il avait l’air de se penser chez lui en parlant canapés. Ce que Naël ne prit pas la peine de relever. Lui proposer de l’aider lui semblait une idée beaucoup plus viable. Mais il ne put qu’hocher la tête devant l’irréfutable. Encore plus parce qu’il aurait d’abord fallu lui expliquer son système de rangement, qui impliquait inévitablement de lire chaque paragraphe avec attention afin de déterminer s’il s’agissait de cyberpsychose, de quel niveau, si le patient avait des implants, des prothèses, combien, depuis quand. Un système en pyramide qu’il aurait mis toute la nuit à expliquer. Peu certain qu’il ait la patience pour ça. Encore moins certain que Felix l’ait aussi. Mais l’intérêt de ce dernier semble piqué, alors qu’il s’assoit. « Stimulant ? Intéressant choix de mot. Ce n’est pas celui que j’aurais employé. » Au-delà de la cicatrice qui lui parcourt l’échine et lui rappelle chaque jour à quel point les cyberpsychoses sont l’un des fléaux de l’humanité, il y a aussi tous ses dossiers étudiés. Ses vies décimées, ses victimes dont Theseus a le sang sur les mains. Et tu n’es pas triste pour elles. Plus il y en a, plus tu as de matière à exploiter. « C’est peut-être une bonne chose si tu n’en as pas été témoin, finalement. » Mais peut-être que ça l’aurait été, stimulant, de voir Felix y assister. De le voir y réagir. « Tu ne traînes pas dans les bons coins de New Blossom, sans doute. » Mais Felix a raison. Les cyberpsychoses ne sont pas si communes que ça. Publiquement, en tout cas. Les bras de Theseus sont peut-être simplement partout. Même là où on ne s’y attend pas.

Naël regarde Felix étudier les documents, se dit qu’il a peut-être changé d’avis. Que finalement, ils allaient réellement y passer la nuit. Et qu’ils en auraient tous les deux la patience. Parce que pourquoi pas. A la question posée, cela dit, Naël comprend qu’il n’y aura pas d’explication. Le chirurgien met sa main sur la feuille et la remplace par une autre, de moindre importance. Un article sur les derniers implants sortis sur le marché. « N’hésite pas à me montrer tes talents. » Il enlève sa main de la feuille désormais toute à lui, la lui montre. Le mettant presque au défi de faire le plus bel origami qu’il aura vu de sa vie. Mais Felix n’en fait rien. Non, il lâche sans plus de cérémonie un souvenir que Naël met plusieurs longues secondes à identifier comme tel. Il regarde le mutant désormais écroulé sur le dossier d’un air interdit. Son sourire, qui flottait pourtant sans faille, n’est plus. Le temps de la surprise passée, il comprend que Felix pense avoir été là, avec lui. D’y avoir participé. Et Naël ne se souvient de ce cas seulement parce qu’il était un des premiers. Ce qui remonte à des années. T’es pas anxieux, mais t’es pas serein non plus. Finalement, ton copain à des faces cachées que tu n’es pas certain de vouloir mieux connaître. Mais Naël, malgré sa curiosité et les quelques doutes qui s’immiscent désormais en lui, décide de commencer par souligner les reproches que l’autre semble lui faire. « Heureusement que t’as ajouté un compliment, un peu plus et j’allais mal le prendre. T’aurais préféré le tuer d’un simple bistouri dans l’artère carotide ? » Parce qu’il ne peut pas vouloir dire qu’il ne fallait pas le tuer. Point. « C’est plus intéressant de voir combien de temps ils peuvent survivre. Je ne fais que ça pour la science, après tout. » Et puis il inspecte le mutant, semble chercher une réponse à l’énigme humaine se trouvant chez lui. « Ça t’arrive souvent de récupérer mes souvenirs comme ça ? T’en as d’autres ? » Le sourire n’est pas revenu. Tu te demandes ce dont Felix est capable. Tu te dis que, peut-être, il est beaucoup plus dangereux qu’il ne le laisse penser. T’en as des frissons d’excitation.

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TW : Mentions d'actes de chirurgies, de vol, de souvenirs douloureux.

La réponse de Naël n'est pas étonnante, et pourtant elle suscite assez de surprise pour faire rire Félix. Il s'attendait, et ne s'attendait à la fois pas à ce genre de réplique de la part du maestro du bistouri à la moralité plus que critiquable. Et tout avait toujours été comme ça entre eux. C'est sans doute pour cette raison que sa compagnie convenait autant à Félix. Ça, le confort de son canapé, et sans doute aussi l'évidente certitude qu'il n'y qu'avec les gens aux capacités et à l'éthique si peu présente sous certains aspects qu'il est possible de vivre des choses folles. En ça, Naël était inestimable pour lui.

Ils se connaissaient. Ils se connaissaient même bien. À son rire s'ajouta une nouvelle petite charge qui suivit. Ils savaient tous les deux que oui, le Chat n'aurait aucun scrupule à réellement se pointer ici accompagné. Ceci dit, ça ne changeait pas non plus la véracité de son affirmation. Il ne l'avait pas fait. Ou alors il avait oublié. Ça aussi, c'était encore du domaine du possible. Comme tout un tas d'autres choses.

« En d'autres circonstances, j'aurais presque été vexé, tu sais ? »

S'était-il contenté de rétorquer. Or là, il mentait. Il se fichait bien qu'on lui mette le nez dans ses conneries. De tous les traits de caractère de Félix, l'inconséquence était et de loin celui qu'il montrait le plus souvent. Des remords, surtout face à quelque chose d'aussi futile que la notion d'intimité – d'autrui, puisqu'il veillait à parfaitement respecter la sienne – et la préservation de l'intégrité des biens, il n'en avait strictement aucun.

Voilà qu'il était question de cyberpsychose. Quelques confidences. Quelques choix de mots. Naël tique. Félix tique de le voir tiquer. Ses yeux se froncent, son nez se plisse. L'as du bistouri en dit beaucoup plus qu'il ne le pense. Et Félix, sans même réellement s'en rendre compte en lit plus qu'il ne le devrait aussi. Tout est dans le détail. L'attitude. Les mimiques. Les mêmes qu'il lui arrive de singer.

« Douloureux. C'est le mot que tu aurais choisi ? »

Il donne l'impression d'avoir envie de l'agacer. De le piquer comme s'il avait une ouverture pour le faire. Pourtant, un simple regard vers lui suffisait à noter que Félix semblait juste effroyablement curieux. Trop curieux pour être capable de bienveillance. De toute manière, sa bienveillance à lui était systématiquement problématique. Il est ce genre d'ami prêt à vous casser les jambes pour vous empêcher de vous rendre sur le lieu de votre futur meurtre pour vous garder en vie. Pétris de bonnes intentions, lesquelles pavent toujours les chemins de l'enfer.

« Peut-être une bonne chose ? Je ne pense pas. Je crois que ça m'intéresserait beaucoup. Tu imagines ce qu'on ressent, dans ce genre de situation ? »

Enfin imaginer... Il lui lança un regard entendu, signe qu'il savait qu'il avait une idée précise de ce que ça donnerait que d'être témoin de ce genre de chose.

« Mais effectivement, je ne traîne pas aux bons endroits, or ironiquement, je sais que je fréquente pourtant les bonnes personnes pour ça. »

Un discret sourire s'étira sur ses lèvres. Il finirait bien tôt ou tard par savoir ce que ça fait, d'assister à ce genre de chose. Plus tôt que tard. Ou peut-être plus tard que tôt. De toute manière, le temps n'avait pas d'emprise sur son corps. Uniquement sur son esprit, à bien y réfléchir.

Cette idée fit son chemin dans son esprit, et fut immédiatement remplacée par ses projets d'origami que Naël crut bon de laisser ressortir en le défiant de lui montrer ce qu'il saurait faire.
Un avion ? C'était son idée première. Mais une cocotte serait peut-être drôle. Ou une grenouille ? Il commença déjà à plier, replier, re-replier et un souvenir le traversa. Drôle de moment qu'il partagea, sans filtre et à Saleh d'y répondre avec ce flegme intelligent et toujours tout à fait pertinent. Félix eut un petit sourire en coin avant de secouer la caboche de droite à gauche.

« Je ne sais pas. On a manqué de discernement, je pense. Trop peu de temps, trop d'empressement, trop de... »

Il s'arrêta. Tiens. Il sembla comprendre. Ce n'était pas LEUR souvenir. C'était le sien, à lui, Naël. Il agita la tête de droite à gauche. Le génie du bistouri et psychopathe à ses heures – pas si perdues que ça – lui avait remis les pieds sur terre en affrontant la situation sans entrer dans son jeu. C'était mieux ainsi.

« Je ne sais pas. Je crois que ça m'arrive souvent. Je n'y fais pas attention. Tu sais, je partage des tas de trucs avec des tas de gens. »

Partager étant ici un angle intéressant. Il volait toujours, n'offrait rien en retour. Le partage donc, était toujours unilatéral. Mais c'était sa manière à lui de considérer le terme et la logique. Félix prend. Félix ne donne jamais. Ou rarement.

« Je ne crois pas que ce soit arrivé si souvent que ça, te concernant. De mémoire, j'ai assez peu de souvenirs qui finissent par des sutures propres exécutées de mes mains... tes mains, l'occurrence. »

Il acheva son petit jeu avec ses doigts, pressa le papier et son plia bondit pour venir s'arrêter sur la feuille que Naël observait. Il avait opté pour une grenouille.

« Je suis curieux, Naël. Tu fais ça parce que tu penses vraiment avoir un jour suffisamment de données pour engendrer quelque chose de positif ? Ou c'est un pieux mensonge que tu te répètes pour justifier tes... entorses à l'éthique. »

L'avantage d'être ami avec Félix étant que malgré ses intrusions, ses sourires agaçants et ses remarques douteuses, c'est qu'il n'y avait de jugement sur les travers qu'ils souhaitaient mettre en avant.  
Naël Saleh
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- Une deuxième petite cicatrice siège sur sa hanche. Forme décousue, une seule personne sait qu'elle représente une demi-lune.

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Imaginer Félix vexé le fait sourire, presque rire. Parce qu’il sait que le chat n’a que faire de ce genre de remarques. Et parce que Naël espère toujours trouver sa limite, la petite blague de trop qui fera tout remettre en question. Après tout, il n’y a que dans les extrêmes que tu t’épanouis. Et c’est pour ça que parler cyberpsychose avec le mutant l’intéresse particulièrement. Pourtant, comme le reste, le sujet ne semble pas toucher le colocataire occasionnel. Au contraire, il joue lui aussi. Entre dans le petit manège qu’ils construisent ensemble et duquel il semble impossible de sortir. Duquel Naël aimerait user chaque coin avant de l’abandonner. Il fait mine de réfléchir à la proposition de Félix. Pose sa main sur son menton, regarde un instant en l’air. Il sourit à nouveau lorsque ses yeux reviennent vers l’homme en face de lui. « Abjecte, plutôt. » Il s’explique en lâchant son menton et en repositionnant un dossier sur la table. « Douloureux, ça l’est sans doute. » Ça l’est, tu le sais. « Mais ce n’est pas le fond du problème. » Le problème, c’est qu’elles existent. Le problème, c’est Theseus, dont la seule crainte est de se faire prendre la main dans le sac. Theseus, l’incompétent.

Naël se prend à apprécier la détermination que montre Félix à vouloir y assister. Loin d’exprimer une quelconque inquiétude quant à ce qui pourrait lui arriver si c’était le cas, le chirurgien finit par l’encourager. Jamais il ne se permettrait de réprimer ses ardeurs. « Ce n’est plus qu’une question de temps, alors. » Il hoche la tête, acte le fait que ça viendra. Ce n’est pas « si », mais « quand ». « N’hésite pas à revenir quand t’auras eu ta première fois. J’adore les ragots. » Il lâche un léger rire, dont il ne cache pas la mélodie quelque peu funeste. Pourtant, c’est la vérité. Tu as hâte qu’il te raconte tout. Pour l’instant, cela dit, Félix est là, et raconte des ragots plutôt anciens. Des ragots dont il n’a pu être témoin. Naël le regarde commencer à façonner son origami alors qu’il attend des réponses à ses questions faussement innocentes. Il lève un sourcil tandis que Félix lui explique ce qui a manqué. Puis comprend enfin. Le sourire de l’humain refait surface avec sa fascination qui reprend sa place. Il se demande alors à quel point Félix se perd dans les dédales de ces souvenirs qui ne sont pas les siens. A quel point il arrive les distinguer des siens. S’il y arrive. Le fait qu’il ne lui parle que de sutures propres lui donne cependant déjà un début de réponse. Parce que Naël sait que ses souvenirs ne sont pas faits que de ça. Au contraire. Et il y a le fait que Félix ne soit sûr de rien, également. Un indice des plus flagrants. Il a cent questions sur le bout des lèvres. N’en choisit qu’une. Pour l’instant. « Comment tu fais, alors, pour savoir à qui appartient quel souvenir ? Sans qu’on te le dise, j’entends. » Et combien de souvenirs peut-il emmagasiner avant de perdre la tête ? L’a-t-il déjà perdue ? Comme toi ?

Naël observe la grenouille atterrir sur la feuille devant lui. Il la soulève doucement, la fait tourner dans ses doigts, puis la repose et la fait également sauter. Elle arrive vers le milieu de la table, entre eux deux, semble les regarder. Le chirurgien arbore son sourire en coin. Aucunement offusqué par le questionnement de Félix. Ravi de pouvoir lui répondre. « Pourquoi ça ne pourrait pas être un savant mélange des deux ? » Il se tourne à nouveau vers son ami. « Le progrès ne s’obtient pas en restant confinés aux règles qu’on nous impose. Il se trouve derrière les limites, quelles qu’elles soient. » Il s’humidifie les lèvres, les yeux brillants. « L’éthique est un non-sujet, dans le monde dans lequel on vit. Alors que l’humanité a déjà été trop profondément manipulée. » Il lâche un rire. Devant ses yeux, dansent les cris de ses patients. Courent les litres de sang dont il s’est aspergé. « Mais je ne me cache pas derrière ça. Je ne fais rien si je n’ai pas envie de le faire. » Et, oh oui, que t’en as envie. « Je n’ai pas de regrets, Félix. Et toi ? » La question est autant pour Félix que pour ses souvenirs. Parce que si le mutant est Naël dans ces instants du passé qu’il se remémore, alors il sait. Qu’après ses expériences, il n’y a que la joie, l’euphorie, la déception parfois. Jamais de regret. Jamais de doute. Jamais d’excuses.

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« Abject... »  répète Félix en plissant les yeux, lui donnant l'air cruel de quelqu'un qui est tenté par l'idée de remuer le couteau dans une plaie. À moins que ça ne soit simplement son air lorsqu'il réfléchissait ? Finalement, en inclinant la tête, il rajouta quelques mots.
« Tu es bien la dernière personne que j'imaginais capable de qualifier ça d'abject. »

C'est qu'il avait l'air de passer tellement de temps à se pencher sur la question que ça ressemblait plus à une forme de passion un peu bizarre qu'à une confrontation avec une horreur qu'on souhaiterait traiter. Il plissa plus encore les yeux, faisant presque disparaître les pigments de ses mirettes.

« Hm. Va pour abject. »

Trancha-t-il comme si c'était à lui de décider ce que Naël pensait de la situation. Rien d'anormal quand on le connaissait.


« Oh j'espère bien que ça ne durera pas trop, en effet. Je comptais aller me perdre dans l'Underapple dans les jours à venir. J'ai entendu dire que des gens y faisaient n'importe quoi et n'importe comment. »

Or, c'était vrai en tout temps : si l'on tient à assister à des drames dans un domaine précis, le plus simple est toujours d'aller se confronter à la population la plus pauvre mise en contact avec la source du problème. Il ne doutait pas un seul instant qu'il existait des tas de cyborgs richissimes à deux doigts du pétage de plomb, mais sous terre, sans règle, sans limites et sans moyens pour acheter de quoi calmer les débuts de crises, ça semblait bien plus pertinent, d'après lui. Ceci dit, une correction de l'expert – si correction il devait y avoir concernant ses certitudes émises à haute voix – l'amènerait sans problème à changer ses plans.

« Tu auras droit à un récit complet de l'évènement. Je suis certain que ça me mettra de bonne humeur en plus de ça. Toutes ces émotions... brrr »

La simple idée le fit presque frissonner d'anticipation. Ce serait sans doute au moins aussi intense que de s'être retrouvé sous une douche d'acier dans les tranchées de la Somme !
Ce souvenir était impérissable, lui. La peur, la douleur, le soulagement, l'espoir, la haine, l'amitié. Il s'en passait des choses dans ces moments-là. Des milliers d'hommes précipités les uns contre les autres dans un gigantesque hachoir pour lui offrir son extrait d'émotions aussi pur qu'il était possible de l'être.

Ah, ça le rendait rêveur. Et un peu honteux, sans doute.

Quoique non. Le jour où Félix ressentirait de la honte, les super-riches paieront la totalité de leurs impôts. Et ça n'était pas près d'arriver.

Ramené à nouveau à la réalité par la curiosité de Naël, le brun se redressa et balança juste ses épaules avec une certaine désinvolture. La gestuelle suffisait à faire comprendre qu'il n'avait en réalité aucun moyen de savoir précisément ce qui était un souvenir à lui, ou quelque chose qu'il avait emprunté à quelqu'un.

« Puisque ce souvenir devient un peu le mien, ce n'est pas si important que je sache si c'est précisément ce qui s'est passé dans ma vie ou celle d'un autre, si ? »

Il se fendit d'un nouveau sourire, s'évapora et se rematérialisa exactement au même endroit, mais dans une posture différente. Le voilà sagement assis. Rien de plus, rien de moins.

« Te concernant c'est assez facile, ceci dit. S'il y a des gants des latex, des bistouris et des flots de sang, je suis à peu près sûr que ça n'est pas quelque chose que j'ai pu faire. Je n'ai jamais œuvré dans le domaine médical. »

Enfin il avait partagé des nuits avec des infirmières, mais c'étaient là des œuvres bien différentes.

« Après tout, tu es le seul médico-mutilateur que je côtoie. Jusqu'ici, j'ai toujours été plutôt doué pour surveiller mes fréquentations. »

Assura-t-il avec un petit rictus narquois avant de reprendre, plus sérieux :

« J'ai visité un asile, il y a longtemps. Les malades souvenirs des malades mentaux sont pour le moins surprenants. Voir le monde en flammes, penser qu'on grouille d'insectes ou mieux : »

Il s'était fendu d'un sourire un peu plus éclatant, comme si l'idée, bien que bizarre restait tout de même une expérience plutôt plaisante.

« J'ai déjà partagé les souvenirs de quelqu'un persuadé que son corps tout entier sauf ses yeux et sa bouche était mort. Je ne crois pas avoir connu plus étrange. Même les soirées champi avec les beatniks ne se concluaient pas par des impressions aussi bizarres. »

Il pouvait bien se livrer un peu après tout. D'autant qu'il tirait aussi les vers du nez de Naël en retour. Que risquait-il avec quelques anecdotes, hein ?

Sa question à lui porta très vite sur les motivations derrière les actes du chirurgien. Et la réponse fut celle qu'il pouvait apprécier le plus. Un savant mélange des deux, comme le disait Nael, c'était une forme de neutralité. Et Felix adorait ce qui semblait l'être.

« C'est marrant, ton idée sur le progrès et l'éthique me rappelle quelques personnes que j'ai connu. Des gens beaucoup trop guindés et en phase avec l'ordre établi et l'évolution de l'humain. Des types pas très fréquentables. Et je m'y connais en la matière. »

Assura-t-il, plus par taquinerie que par réellement volonté de s'opposer à lui sur l'idée du chemin que prenait l'humain. Entre les bricolages génétiques et les altérations technologiques... il était un peu tard pour s'inquiéter de l'éthique en matière d'évolution.
Quant aux regrets, si avait d'abord ricané un peu en se disant qu'il était évident que non, son air s'assombrit et son rire disparut assez vite et...

« Hm... probablement trop, oui. »

Concéda-t-il.

« Et c'est sans doute pour quoi je dois entre autres choses voir une cyberpsychose, d'ailleurs. »

Il avait l'air sérieux, en pleine introspection, même. Son regard, toutefois, flamboya très vite à nouveau de sa malice habituelle et il lorgna vers le chirurgien :

« Tu as songé à faire dans la psychiatrie ? Disséquer, mais sans tes... couteaux... »

Naël Saleh
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Mad Hatter - Melanie Martinez


Félix a l’air dubitatif, comme s’il ne croyait pas le chirurgien, comme si « abject » sonnait étrangement faux dans la bouche de celui qui rit aux cris des souffrances des vivants. Mais Naël ne fait que lever un sourcil, le mettant au défi de le contredire. Il aime surprendre, après tout. Encore plus lorsque ce n’est que la vérité. Parce que les cyberpsychoses sont des erreurs. Que les erreurs sont faites pour être réparées. Et qu’au fond, tout au fond de toi, tu sais que si elles n’existaient pas, ils ne seraient pas morts, et tu en serais plus heureux. Alors Félix consent et Naël ne dit rien de plus. Il le laisse imaginer tout ce qu’il peut imaginer. Parfois, ce sont les hypothèses qui font les plus douces tortures.

Et le chat indique que son voyage dans l’Underapple ne tardera pas. « Alors j’ai hâte. Autant pour toi que pour moi. » C’est faux. Tu as surtout hâte pour toi. « A mon humble... » Encore faux. «… avis, il n’y a pas besoin d’aller si loin pour trouver du n’importe quoi n’importe comment. » Parce que la folie rampe dans les rues de New Blossom, telle la couleuvre s’enroulant autour du bâton d’Esculape. Sauf qu’elle ne guérit pas, elle empoisonne, injecte son venin dans les moindres recoins. Et c’est ce que Naël était venu chercher finalement. C’est pourquoi il adore cette ville. Et pourquoi il a choisi Neo Arcadia, de tous les quartiers possibles. « Mais je suppose que l’Underapple est une valeur sûre. » Naël aime un peu trop son confort pour s’y confronter plus souvent qu’absolument nécessaire. Il comprend, cela dit, la logique de Félix. Félix, qui ne cache pas son excitation devant les yeux fascinés du chirurgien.

Et qui répond d’un haussement d’épaules à ses questionnements. Aucun moyen de savoir, donc. Simplement de la déduction. Et encore. Félix n’a pas l’air de s’inquiéter plus que ça de ne pas savoir à qui exactement sont les souvenirs. De s’approprier ceux des autres. Naël a à peine le temps de cligner des yeux que le chat a changé de position. Et argumente sur les souvenirs du propriétaire des lieux, qui est tenté de préciser que tous ses souvenirs ne sont pas faits que de latex et bistouris, mais qui le laisse continuer. Désormais appuyé contre le fauteuil, tu écoutes tranquillement les explications et anecdotes de l’invité quasi permanent. Tu prends chaque information et la garde précieusement. Naël ne s’est jamais réellement intéressé aux maladies mentales, autres que celles causées par l’implantation de technologie sur le corps humain. Ce sont des maladies que certaines personnes appellent « folie » à tort, selon lui. Mot facile. Alors qu’elles s’apparentent plutôt à de la démence, une aliénation. La vraie folie se trouve dans les miroirs de chacun-e. Alors ce n’est que vers la fin de son monologue que le chirurgien se décide d’intervenir. « ... Des types pas très fréquentables. Et je m'y connais en la matière. » Naël hausse les sourcils, feint un air choqué. Mais son sourire en coin flotte toujours. « Ça fait deux fois que tu sous-entends que je suis une mauvaise fréquentation. Tu n’as pas besoin de me complimenter autant, tu sais. » Mais les visages redeviennent sérieux, tandis que Félix avoue avoir des regrets. Avant qu’il ne pose une question à laquelle Naël s’attendait si peu qu’il en éclate de rire. « Il faudrait que j’en ai quelque chose à faire des gens, pour ça. Je suis plutôt du genre à prendre ce qui m’intéresse et jeter le reste. » Littéralement. « Ecouter les problèmes des gens à longueur de journée ? » Il affiche un air de dégout dramatique. « Non. » Et puis, il y aura toujours cette possibilité que certains de leurs traumatismes réveillent certains des tiens. « Toi, t’es fascinant. Un peu. Et j’avoue que je pourrais écouter tes anecdotes toute la nuit. » Ses yeux brillent d’envie. L’invitation est à peine cachée. « Tout ce que tu m’as dit ne fait qu’amener plus de questions : tu t’appropries les souvenirs, ils deviennent tiens et donc te façonnent. Ça n’a pas l’air de t’affecter, pourtant je ne peux que me demander qui tu serais sans tous ces souvenirs. » Il coule un regard vers Félix. Parce qu’il cherche toujours l’étincelle pouvant faire partir le feu. Puis ses yeux se perdent dans la baie vitrée et les lumières de la ville. « Mais c’est parce que je suis curieux. Parce que j’ai envie de te comprendre. » Et de t’amuser. « Pas de te soigner. » C’est là toute la différence.

ft. @Felix C. Schrödinger

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TW : Maladies mentales, sang, meurtres, dédains pour les malades et les mourants, sans doute un peu de mépris de classe.


Il avait hâte. Et que ce soit pour lui-même ou pour Félix, le Cheshire Cat s'en fichait pas mal. L'un ou l'autre lui suffisait. Dans les deux cas, son anticipation était aisée à deviner, à comprendre, et presque à ressentir ce qui était on ne peut plus suffisant pour le Chat-pardeur.
Là où il tiqua en revanche, et pas qu'un peu, fut lorsque Naël parla de son avis, lequel était d'après lui humble. Un simple regard et un sourire en coin suffit à faire passer le message qu'il ne croyait pas un seul instant que l'as du bistouri puisse ne serait-ce qu'apprécier la notion d'humilité.

Il l'imaginait plus du genre à dire qu'au contraire, il fallait savoir dire quand on avait un talent ou une connaissance particulière. Félix le rejoignait presque. À quoi bon faire passer son expertise pour quelque chose de banal quand à l'inverse on peut copieusement s'en vanter, hein ?

« Je me disais juste que les pauvres n'ont pas les fonds pour se payer les cachetons que gobent ceux qui ont des moyens disproportionnés pour se faire robotiser la carcasse... Mais si tu m'assures que j'ai autant de chance ici qu'au fin fond de ce qui reste de New York, de trouver des gens prêts à péter les plombs et à partir en cyber-toupie, alors tu m'épargnerais un tour en métro. »

Mais non. À l'entendre donc, l'Underapple restait une valeur sûre. Félix le pointa du doigt avec un sourire aussi large que possible.

« Tu me rassures. Ça m'aurait quand même ennuyé de ne pas avoir l'impression de risquer de me faire poignarder à chaque coin de rue en restant dans un endroit aussi désespérément aseptisé que New Blossom. »

Quoiqu'il y avait croisé son inconnue du parc. Celle qui, simplement sur un banc à fixer des fleurs d'une banalité affligeante avait été capable de ressentir tellement de choses qu'il était encore actuellement affreusement jaloux de cette Emma.

Qu'importe. Il évite l'écueil de trop y penser, ne se risquant ainsi pas à rajouter un autre fil dans la pelote verbale qu'il s'était déjà mis à tisser sans même spécialement savoir où il allait. Il était question de souvenirs, le voilà à se poser la question de savoir si Naël aurait pu ou non aimer l'idée de comprendre les cerveaux, tout en semant évidemment une petite attaque visant à le faire réagir ne serait-ce qu'un peu. Que serait un beau jeu sans quelques petits tacles ?

« Deux fois seulement ? J'étais sûr de t'avoir gâté plus que ça en matière d'insinuations... »

Un court échange à l'image de leur relation, d'ailleurs. Du sérieux parfois, de drôles de répliques souvent, du jeu tout le temps.

Et des avis qui détonnent. Entre un Félix en marge et un Naël rarement enclin à faire comme tout le monde. Ceci dit, ça donnait au félin la satisfaction d'avoir des échanges qui sortaient toujours de l'ordinaire. Avec son lot de questionnements improbables et de réponses tout aussi peu attendues.

« Tu n'écoutes pas les gens altérés te raconter des problèmes à longueur de journée, peut-être ? »

Avait-il donc rebondi, en trouvant que le parallèle convenait aussi. Après tout, les gens venaient toujours chez le médecin pour se plaindre et pour y trouver de l'aide. Cette simple pensée manqua de faire rire Félix. Trouver de l'aide. Auprès de Naël...

« Je crois que tu y trouverais en réalité un certain plaisir dans tous les cas. Le cerveau et l'esprit ne m'ont pas l'air si différents de ton domaine d'expertise actuel. Et il y a des surprises à chaque nouvelle consultation. On passe très vite de... Oh Docteur, je vois le monde en flammes continuellement à « C'est pas de ma faute, c'est le Chat qui est possédé par un démon et qui m'a demandé de massacrer ma famille à la hache.» »


À moins que ça ne soit lui qui faisait ici une sorte de transfert sur ce qu'il aurait préféré. La surprise des abysses de la psychée.

Hm...

« Je suis fascinant hein ? Tu ne m'apprends rien, mais j'attends la vraie estocade... »

Il y eut d'abord une tirade tout à fait curieuse qu'il écouta là encore avec un petit air pensif. Qui serait-il sans les souvenirs volés étant une question à laquelle il n'était pas certain de répondre. Certainement parce qu'il n'avait plus le retour suffisant pour savoir ce qu'il avait personnellement vécu, et ce qu'il avait arraché de la tête de quelqu'un d'autre en le prenant comme une scène de son propre parcours.

Et la fameuse estocade, quoique plutôt gentillette, arriva par la suite, concluant parfaitement l'ensemble. Et il n'y avait rien de plus « Naëlien » que cette remarque-là, laquelle à Félix un rire franc.

« J'ai presque cru que tu allais me dire l'inverse et j'allais commencer à prendre peur. »

Il avait répondu, assez théâtral, avant d'en revenir au gros du problème, puisqu'il considérait la curiosité comme bien plus méritante que les petites remarques un peu mesquines qu'ils pouvaient s'échanger – Non c'est faux, il adorait ça plus que tout.

« Et pour répondre à ta question, ça risque d'être tout à fait désolant pour toi : Je n'ai aucune idée de qui je pourrais bien être sans tout ça. J'ai une longue vie. Une looooongue vie. »

Il avait répété, pour vraiment appuyer la chose.

« Mais je me dis que je ne serais pas si différent malgré tout. Ou que je serais très ennuyant. Non vraiment. Je me trouve beaucoup plus amusant, je me trouve beaucoup plus amusant maintenant que j'ai tes prouesses meurtrières à l'esprit. Et à ce propos, tout ce sang sur le visage, ça ne me semble pas être très en phase avec les normes sanitaires, Naël. Même si c'était plutôt drôle, il faudrait veiller à éviter. »

Naël Saleh
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Mad Hatter - Melanie Martinez


Naël hausse les épaules. En vérité, il est absolument certain que tout est trouvable dans tous les recoins de New Blossom. En haut comme en bas. Et plutôt facilement. Mais pousser Félix à arpenter des terrains inconnus lui procure un plaisir dont il ne voit aucune justification de se priver. Alors le chirurgien pousse les explications. Il donne des arguments pour les deux points de vue, ne veut pas que le choix soit trop simple. Veut admirer le doute sur le visage d’en face. T’es trop curieux. Et trop bavard. « Les riches ont de quoi s’acheter beaucoup de médicaments et beaucoup d’altérations aussi. Et les pauvres ont l’instinct de survie. Alors que les plus fortunés se croient immortels. » Comme si l’argent les protégeait. Ce qui est sans doute le cas, jusqu’à un certain point. « Mais les altérations achetées sur le marché noir sont aussi probablement beaucoup plus problématiques pour les porteurs que les autres, qu’en sais-je ? » Tu (sur)joues l’innocent. Parce que tu en sais, des choses. « Envoie-moi un selfie quand tu seras dans le métro. » Et il appuie sa demande d’un clin d’œil.

Jusqu’à ce que les dédales de leur conversation l’amènent à sourire devant la répartie du chat. Sourire qui l’invite très ostensiblement à insinuer absolument tout ce qu’il veut sur lui. Et puis Naël rit, de ce rire bouche fermée, qui s’ouvre lentement, qui sonne comme une mélodie funeste, une comptine horrifique. Il a presque du mal à s’arrêter, tant ça le fait rire. Et ça résonne de plus en plus fort dans l’appartement si haut de plafond. Ça résonne jusqu’à ce que Naël essuie une fausse larme au coin de son œil. « Ah. Moi, je ne fais qu’opérer. » Tu n’as plus fait de visite préopératoire depuis des années. Et ne parlons pas des post-opérations. Ça le fait de nouveau rire. « Si les personnes me parlent, c’est qu’il y a un gros problème, oui. » Et le plus souvent, ce problème, c’est toi. « Mmh. Mmh. Je ne suis pas difficile, après tout. » Il concède. « En vérité, j’aurais surtout l’impression de perdre mon temps. Je veux bien écouter certaines de tes folies à toi quelques heures pour m’amuser ; et c’est pour ça que, je t’en prie, ne te prive pas… » Le regard est joueur, le sourire est toujours en coin. « … mais pas plus. Je ne dis pas que je ne me renseignerai pas, par contre. Ça me fera de la belle lecture le soir. » Et ça, Naël, il le fera. Il se renseignera, lira des rapports psychiatriques et les traitements donnés, expérimentés. Il se saoulera de savoir parce qu’il se sent légèrement offusqué. De ne pas pouvoir répondre, qu’effectivement il pourrait le faire. Alors qu’il sait qu’il ne pourrait pas. N’a pas les connaissances pour. Alors il ira voir, il comprendra et il apprendra. Et il saura. Et le rappellera à Félix, la prochaine fois.  

Il laisse le chat s’amuser avec lui. Tu joues aussi. Il sourit, le regard en coin. Certain qu’il le ne verra pas apeuré aujourd’hui. Certain de vouloir le voir effrayé un jour. Et les rixes n’en sont pas vraiment. Trop pleines d’humour, de patience et d’appréciation. Pacte tacite passé depuis la première rencontre. Les mots les passionnent, les vilains mots les amusent. Alors lorsque la perche est tendue, Naël la prend. « Je rêve ou tu me fais la leçon ? » Le chirurgien se lève et s’assoit également sur le canapé. Jambes croisées, il toise l’invité. Le sourire est toujours là, adoucit les propos. Mais tu plisses les yeux. « Ça ne t’arrive pas souvent, mais t’en as quand même pas mal des souvenirs, apparemment. » Et ça l’interpelle, Naël, que Félix puisse voir ce qu’il se passe à l’Eclipse. Que ça puisse être des souvenirs datant de plusieurs années comme de quelques semaines à peine. Et le chirurgien se demande si Félix se rend compte que certains de ses souvenirs pourrait le mettre lui aussi en danger. Alors Naël ressent un léger frisson. D’excitation. Et de peur refoulée. Parce qu’il y a des secrets que tu n’es pas prêt à partager. Et des secrets que tu n’as pas le droit de donner. « Ça te vient par vague ou tu me les donnes juste au compte-goutte ? Tu crois pouvoir supporter tout ce que j’ai dans la tête ? » Il se penche légèrement en avant. Joueur. Curieux. Fatalement légèrement menaçant. Parce que si les souvenirs que le mutant absorbe devienne aussi les siens alors… « Est-ce que t’essayerais de devenir un peu moi, Félix ? » Un peu, c’est tout. Parce qu’il sait qu’il n’y a qu’un seul Naël, après tout. T’as l’ego assez démesuré, aussi. Puis Naël se redresse, et ses yeux se font légèrement plus gentils. Toujours joueurs. « Bon. Et ne sois pas avare en détails. Quel âge as-tu ? Je m’en souviendrais si tu me l’avais dit. J’ai toujours supposé au moins un centenaire. J’ai bon ? »

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Les explications de Naël ne l'aidaient pas vraiment. Deux affirmations. Deux lieux distincts à visiter. Deux moyens d'obtenir la même chose. Et encore, il en arrivait même à se demander s'il ne devait tout simplement pas essayer de voir les deux. Parce qu'après tout, la cyberpsychose de quelqu'un qui est persuadé d'avoir tous les droits et à qui on a rarement dit non doit sans doute être particulièrement différente de celle d'un pauvre hère que la vie aura passé son temps à piétiner jusqu'à arriver au moment fatidique de la rupture.

« Je vais faire semblant de ne pas remarquer que tu me dis tout ça pour me faire hésiter, va. »

Félix pouvait être parfois prévisible :

« Soit, j'irais traînais mes semelles dans l'Underapple et tu auras ton selfie dans le métro. Et parce que je suis bon prince, je t'en ferais un en direct d'une de ces soirées pour snobinards gavés de champagne et de caviar. »

Fendu de son sourire habituel et en agitant la main gauche avec une certaine désinvolture il rajouta quelques mots.

« Ne me remercie pas, je le fais uniquement pour essayer de te rendre un peu jaloux. »

Le rire qu'il fait naître chez Naël l'amène en retour à largement dévoiler quelques quenottes et à faire scintiller plus que de raison ses pupilles qui se fendent. Naël peut être effrayant, quand il rit. Et s'il s'en amuse, son petit instinct lui rappelle qu'ils sont, dans le fond, entre prédateurs ici. Méfiant ? Oui, juste un peu. Parce qu'il aimait le goût du risque et parce qu'il aimait l'idée de se dire qu'il plaçait une certaine confiance en Saleh. C'était à la fois une évidence et un risque. Et il aimait beaucoup ça.

« Hm, il m'arrive de surestimer ton humanité. »

Claque-t-il à sa réponse. Il n'y a pas de déception ou d'accusation dans son propos, sinon l'évocation de son propre manque de jugement et un petit quelque chose d'espiègle dans l'idée de se tromper sur quelque chose d'aussi grave.

« Mais je vois l'idée. Trop de contacts et d'échanges, pas assez d'actes. »

C'est vrai qu'il avait sans doute une fibre un peu plus sociable que Naël. Et qu'à l'inverse du chirurgien, Félix lui cherchait à savoir ce que les gens dans la tête autant pour comprendre que pour voler – partager plutôt – les émotions.

« Mes folies ne font que t'amuser alors ? Je pensais être plus qu'un simple ménestrel pour toi. Tu me brises le cœur. »

Il avait ramené dans un geste très théâtral ses deux mains à son torse, à l'opposé de l'endroit où se trouvait normalement le palpitant, certain qu'il était que Naël remarquerait l'erreur, mais sans savoir s'il le corrigerait, s'en moquerait ou s'en amuserait. Dans les trois cas, il se disait que ça pourrait être drôle. À moins qu'il n'ignore son petit jeu ? C'était une idée aussi. La vexation étant une forme d'émotion, il prenait aussi !

« Hm, alors notre petite conversation m'aura au moins permis de te conseiller de la bonne lecture très adaptée avant le sommeil. »

Lire au sujet des pires tourments mentaux avant de fermer l'oeil. Une riche idée, vraiment. Quoique pour lui, ça pourrait effectivement être quelque chose de plus amusant que Félix ne l'imaginait, à bien y réfléchir. Peut-être lui rendait-il sciemment service.
Autant qu'il lui rendait service d'ailleurs en commentant les effusions de sang de sa dernière... expérience. Félix avait l'air de trouver ça normal, son sourcil s'était arqué à la réaction de Naël et il haussa juste les épaules.

« Une leçon, comme tu y vas fort. Quelques conseils et avis, tout au plus. Tu sais comme j'aime ça, conseiller et donner mon avis ? »

Et s'entendre parler, aussi, oui. Félix s'étira et s'avachit à nouveau, le bras dans l'accoudoir, la main accueillant sa joue.

« Honnêtement, je ne sais vraiment pas à quel rythme ça arrive. Je ne suis même pas forcément sûr que ces choses me viennent immédiatement ou si j'absorbe le souvenir et qu'il me réapparait, des semaines plus tard quand au fil d'une conversation une phrase stimule ma mémoire et me fait revoir ce qui n'est pas tout à fait à moi. »

Il avait l'air de considérer ça avec beaucoup de nonchalance à l'évidence. Est-ce que c'était réellement important, de toute manière hein ? Voler des souvenirs, ça n'a jamais été qu'un très menu détail.
Ramenant son regard vers Naël ce fut à son tour de bien rire à la question de ce dernier. Essayait-il de devenir un peu lui ?

« Si je devenais un peu trop Toi, Naël, je crois que tu me détesterais. Et que je te détesterai un peu aussi. Je veux dire... je ne suis pas sûr que tu aimerais parler à quelqu'un qui pense exactement comme toi. Ce serait ennuyant, très peu stimulant. Et puis tu n'aimerais pas ne plus être unique. Non, non. J'aime juste l'idée moi aussi d'un peu mieux te comprendre. Tant pis si ça passe par quelques bribes de souvenirs en plus. Regarde... ça mène à de grandes conversations et ça te fait même évoluer. »

Il le désigna de la main.

« Tu as enfin compris qu'on s’assoit sur un canapé et non par terre. Tu progresses. La prochaine fois, tu prévoiras un second verre pour partager ta bouteille, j'imagine. »

S'amusa-t-il.

« Nous nous croisons souvent parce que tu passes beaucoup trop de temps chez toi. » À deux doigts de lui reprocher de vivre ici, chez lui, il enchaînait : « … il est normal que quelques souvenirs se partagent. Tu déteins sur moi, voilà tout. Ce n'est pas un mal, si ? »

Au contraire, même. C'était plus amusant comme ça. Ceci dit, en retour s'éveillait la curiosité de Naël. Il aimait être fuyant concernant sa propre vie, mais puisqu'il volait quelques bribes de sa vie à lui au travers de ses souvenirs, peut-être pouvait-il être, pour une fois, un peu moins évasif.

« Je vais sur mes 161 ans. Je suis très bien conservé, je sais. J'ai été élevé dans un orphelinat religieux duquel je me suis échappé sitôt qu'on s'est rendu compte que j'étais hm... différent. »

Différence qu'il avait illustrée en disparaissant et en réapparaissant, exactement au même endroit. Il laissa le soin à Naël d'imaginer la tête des religieux assistant à pareilles prouesses...

« Et j'ai été recueilli dans un bordel. Drôle d'endroit pour y être élevé, qu'un bordel hein ? J'avais plusieurs mères, dans un sens. Et regarde-moi aujourd'hui, je suis devenu quelqu'un de tout à fait fréquentable et digne de confiance. »

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Occupation : Chirurgien à l'Eclipse - il donne parfois des cours privés pour maintenir sa couverture
Habitation : Neo Arcadia (un penthouse dominant les lumières du quartier)
Stigmates : - Une grande cicatrice part du haut de son cou jusqu'au creux de son ventre, vestige d'un passé ayant sculpté ce qu'il est désormais.
- Une deuxième petite cicatrice siège sur sa hanche. Forme décousue, une seule personne sait qu'elle représente une demi-lune.

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Les yeux de Naël pétillent à la mention du selfie promis. Des selfies. Il applaudit doucement, presque ironiquement. Et finit par faire un clin d’œil à Felix lorsque celui-ci avoue vouloir le rendre jaloux. Mais Naël a connu la pauvreté et la richesse. Et L’entre deux également. S’il sait ce à quoi ressemblent des nuits passées le ventre vide, il juge l’hypocrisie de celleux clamant ne pas avoir besoin d’argent pour être heureux-ses. Et il juge celleux qui en ont trop et veulent absolument le montrer. Toi, t’es bien au-dessus de tout ça. T’es au-dessus d’eux. Naël juge beaucoup, mais Naël aime juger. Alors oui, finalement. Peut-être qu’il sera un peu jaloux de ne pas pouvoir le faire en direct lors de l’une de ces soirées mondaines tant appréciées par les personnes qui sont désormais de sa classe sociale. Mais tu ne ferais pas l’honneur Félix de lui dire que ce sera le cas.

Un dernier écho de son rire s’échappe de ses lèvres lorsque le visiteur évoque l’humanité du chirurgien. « Admettre ses erreurs est une preuve d’intelligence, il parait. » Parce que oui, il s’agit bien d’une erreur de surestimer son humanité. Mais Naël préfère que ce soit ça plutôt que l’inverse. Il préfère qu’on le croie innocent pour avoir le plaisir de prendre par surprise. Il ne veut pas faire peur au premier regard, il veut devenir un cauchemar perpétuel. Tu veux qu’on tremble en disant ton nom, et qu’on ne sache pas si c’est par envie de te voir ou de te fuir. Le chirurgien fait un geste de la main appréciatif en direction de Félix. Pas assez d’actes, effectivement. Tout autant qu’il aime parler, et s’entendre parler, Naël a besoin de sentir les choses se faire, de sentir qu’il fait avancer les choses. Et les mots ne sont que des plaisirs éphémères.

Il hausse un sourcil devant la gestuelle dramatique de l’invité. « Oui. » La réponse est simple et directe. Tu n’en es pas désolé. « Et si tu ne sais même pas où est ton cœur, je ne vais pas m’excuser de le briser. » Le sourire toujours au bout des lèvres, il appuie ses paroles en jetant un œil aux mains du mutant, toujours sur sa poitrine. Une pensée s’immisce tout de même, et si le cœur de Félix était réellement du mauvais côté ? ça fait briller tes yeux d’envie de le décortiquer, te donne encore plus de raisons de passer sur les corps des mutants et pas seulement ceux des altérés. Alors Naël se reconcentre sur la lecture promise pour oublier, au moins le temps d’une nuit, ses pulsions. Se reconcentre sur les paroles du mutant, pour effacer les images de son corps sur sa table d’opération. « Mmh Mmh. » Et il lève les yeux au ciel. Parce qu’effectivement, Félix aime donner son avis, sur tout. Et c’est sans doute une de ses particularités qui poussent Naël à l’écouter aussi patiemment.

Curieux, il l’est. Tandis que Félix lui raconte un peu de sa mutation. Ou plutôt le mystère qui semble l’entourer. Tu penches légèrement la tête sur le côté, sans faire de commentaire particulier pour autant. Naël se demande si le fait de passer du temps avec le mutant rend ce dernier plus réceptif à ses souvenirs à lui. Si c’est là, que se trouve le danger. Un danger autant pour lui que pour Félix, même si celui-ci ne semble pas en avoir conscience. Et que Naël ne sera pas celui qui le lui rappellera. Lorsque c’est le rire de Félix qui résonne dans l’appartement, le chirurgien se fait la remarque qu’il a bien fait de le garder en vie. Les explications qui suivent sont aussi amusantes qu’il s’y attendait. Il arque à nouveau un sourcil, à la mention de l’évolution, mais note la fascination mutuelle, qui engendre sans aucun doute l’appréciation mutuelle également. « Je n’aimerais pas ça, effectivement. Mais est-ce que c’est ça qui t’aurait arrêté ? Si t’en avais eu l’envie ? Je sais que moi, ça ne m’arrêterait pas, de savoir que ce que je fais ne plait pas. » Au contraire, tu vis pour ça. « Et j’en déduis donc, que tu restes ici parce que tu m’apprécies. Que si je déteins sur toi, c’est parce que tu m’apprécies. Je vais croire que c’est une déclaration d’amour, à force. » Le sourire s’agrandit. « Même si tu en profites pour soigner ton ego déjà énorme. » Petit tacle, petit rappel à l’ordre. Parce qu’il est ici chez lui, après tout. T’es sûr ?

Naël lâche un souffle rieur, les mains croisées sur les genoux. « Aussi fréquentable et digne de confiance que moi, c’est certain. » Et il est absolument certain que Félix comprendra l’ironie de ce commentaire, parce que s’il y a bien quelque chose qu’il comprend et apprécie à propos du mutant, c’est le fait qu’il ne se restreint pas. En ça, ses folies se rapprochent doucereusement des tiennes. « Un orphelinat, un bordel… Certes, ça peut expliquer certaines choses. Mais est-ce que l’enfance nous façonne toujours autant après 161 ans d’existence ? » Parce que celle de Naël est essentielle, l’a construit. Même si tu ne parles plus de tes parents. Mais il n’a que 41 petites années. « J’imagine que t’as vécu dans beaucoup plus d’endroits que seulement ces deux-là. Pourtant ce sont les seuls que tu mentionnes. Est-ce qu’ils ont tant d’importance que ça ? » Curiosité ou volonté de voir où est la limite de Félix ? Peut-être un peu des deux. Il attrape son verre, et fait semblant de trinquer en direction du colocataire forcé. « Peut-être que je devrais me mettre à la psychologie, effectivement. » Il boit. « Pauvres patients. » Parce que tu ne ferais pas ça pour eux.

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De nouveau, un sourire large déchira les lèvres du Félin à la réponse de Naël. « Hm et pourtant quelque chose me dit que tu n'es pas du genre à admettre les tiennes. Je ne sais pas ce qu'il faut en déduire. » Siffla-t-il avec un petit regard sournois. Ils en viendraient sans doute à tomber d'accord sur le fait que les adages comme celui mentionné par Naël étaient souvent faux. Et Félix misait peut-être aussi sur un petit pique d'orgueil qui pourrait amener le chirurgien à considérer qu'il ne commettait simplement jamais d'erreur et n'avait donc rien à admettre.

Concernant son cœur Félix prit un air affreusement outré sitôt la remarque du propriétaire des lieux entendue.
« Parce que si quelqu'un ignore où se trouve un de ses biens, tu considères que les autres peuvent en disposer à leur guise ? »
Ses yeux cruels s'attelaient déjà à indiquer qu'il avait quelque chose à dire à ce sujet, évidemment.
« J'imagine que tu te fiches bien qu'il arrive quelque chose au contenu de compte bancaire, par exemple, et que je n'aurais pas à m'excuser de tout faire disparaître ? »
Se hasarda-t-il à énoncer. L'avantage, c'est que l'humain s'était tellement habitué à des possessions non concrètes qu'il était aisé de jouer à ce genre de petit jeu.

« Laisse mon cœur, va. Je suis invivable quand il est brisé. On m'a déjà tué pour ça, je crois. »

Ce qu'il offre, il le prend en retour. À moins que ça ne soit l'inverse. Alors oui, les souvenirs volés valent bien quelques confidences dont Naël semble friand. Quelques mots sur sa mutation et sur son passé aussi. Quelques échanges sur ce qu'il adviendrait, surtout, s'il finissait par devenir lui. Félix s'en amusa, et plus encore aux paroles du chirurgien à ce sujet. Tout est prétexte pour lui à pseudo-philosopher.

« Et bien puisqu'il aurait été question de devenir un double de toi, j'aurais aimé tant que j'étais suffisamment moi pour apprécier l'idée, et les choses auraient été inversées sitôt que je serais devenu toi, puisque tu n'aimerais pas. Tu vois comme ma vie est compliquée, Naël ? »

Qu'il assura en portant son revers de la main à son front avec une nouvelle petite grimace tout à fait exagérée pour appuyer l'absurde de la chose.
La suite en revanche, l'amena à un peu plus de sérieux. C'est que les déductions de Naël sonnaient comme étant étonnement logique et plutôt proche de la réalité. Au début en tout cas. La conclusion, elle, arracha un petit ricanement, qui se mua en un rire franc à la dernière pique.

« Est-ce que c'est toi qui me fais une leçon sur l'égo. L'hôpital, la charité. La paille, la poutre, l'oeil. La pelle, le fourgon... »

Bref, l'ironie de la situation, en somme. Ceci dit, il choisit de répondre avec un peu plus de sérieux aux mots précédents.

« Tu oublies que j'apprécie aussi beaucoup la vue de cet appartement, Naël. Sinon à quoi bon venir ? »

Il lui jeta un coup d’œil en biais, avant de rouler les yeux vers le plafond, comme s'il était forcé d'aller jusqu'à des confidences sincères.

« Okay, soit. Il est possible que je t'apprécie effectivement. Et nos conversations ont cette rareté d'être toujours improbable. Alors oui, tu déteins sur moi et j'imagine qu'insidieusement l'inverse est vrai aussi. Mais à mon tour de risquer de briser ton cœur : ça n'ira pas jusqu'à une vraie déclaration d'amour. »

Il tendit la main pour lui tapoter l'épaule, parce qu'il fallait bien qu'il ait un geste pour l'aider à remonter le moral après ce teeerrible aveu.  

« Hm, je suis un peu plus fréquentable que toi sur certain aspect, et me faire confiance amène à des risques bien moins terribles que te faire confiance à toi, je te signale. » Enchaîna-t-il au commentaire du chirurgien, avant de prendre un air songeur.

« J'imagine que ce sont des faits marquants et donc qui me semblent importants. »

L'orphelinat religieux et le bordel, il voulait dire.

« J'ai beaucoup bougé par la suite il faut dire. Mais j'imagine que les bases sont importantes. Les premières fois, ce genre de truc. Je suis sûrement un grand romantique. C'est ça mon problème. Qu'est-ce qui t'as marqué toi, dans ta vie ? »

Quant à la mention de la psychologie, il s'était contenté de lever les mains, avec l'air de dire qu'il l'avait bien dit, et qu'il avait parfaitement raison.

« Pour l'instant tu fais un meilleur psy que tous ceux que j'ai pu croiser. » Et pour cause : « Cette séance est gratuite, après tout. »

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Le sourire est de biais, sarcastique. « S’il n’y a pas d’erreurs faites, il n’y a rien à admettre. » Sous-entendu, tu n’as jamais rien à te reprocher. Mais c’est faux. Et s’il ne les admet pas aux autres, Naël se les admet à lui-même, ses erreurs. Il les corrige ensuite. Pour devenir encore meilleur. Pour approcher de la perfection. Bien qu’il soit persuadé de l’avoir atteint dans de nombreux domaines, il se doit de garder un peu d’humilité, après tout. L’air faussement outré du chat continue de le faire rire et Naël répond sans attendre la suite, d’un haussement de sourcil. « Oui. » Mais Félix ne s’arrête pas et enchaîne déjà avec son argument, qui fait lever les yeux au ciel à Naël. µEt le fait sourire. Toujours. « Si t’as des problèmes d’argent, il te suffit de demander, tu sais. » Sans répondre au débat qui n’en est pas un. Parce que c’est ça le plus amusant, finalement. Il lève tout de même un sourcil lorsque Félix indique avoir déjà eu le cœur brisé. Et avoir déjà été tué ? « Alors t’as déjà été amoureux d’une autre personne que toi-même ? » Parce que tu ne peux pas t’en empêcher, de demander. Parce que t’espère un peu que ce soit ça, la corde sensible de Félix. Après tout, l’amour c’est ce qui fait chavirer les mondes, non ?

Les mots et les gestes de l’invité sont délicieusement théâtraux. Naël est au spectacle, assis au premier rang, il en savoure chaque seconde. Donne la réplique avec plaisir, lorsqu’il le faut. Souvent, tout de même, Félix n’a besoin de rien pour réagir, à peine un regard. Et c’est un autre détail que le chirurgien aime particulièrement. Ça l’intrigue autant que ça l’amuse. Quelqu’un qui aime s’écouter parler autant que lui, peut-être même plus. Pour l’humain lambda, ce serait sans doute trop, pour Naël c’est juste assez. Même lorsque l’invité l’accuse de faire une leçon sur l’ego en riant. Oui, c’est sans doute l’hôpital qui se fout de la charité. Mais après tout, t’as de quoi en avoir de l’ego, non ? Evidemment. Et l’excuse de la vue splendide expliquant la raison de la présence de Félix ne fonctionne pas. L’immeuble n’est même pas le plus haut du quartier, en vérité. Et au tour de Naël de feindre la crise cardiaque, les deux mains sur son cœur, au bon endroit, alors que Félix lui dit ne pas faire de déclaration d’amour et lui tapote l’épaule. « Et moi qui croyait pouvoir admirer le Roméo qui est en toi. » Mais rien que l’idée le fait sourire. Et il ne renchérit pas sur les mots précédents, parce qu’ils sont vrais. Si Naël aime croire qu’il déteint plus sur Félix que l’inverse, il ne peut pas dénier que Félix ne déteint absolument pas sur lui. Et ça ne lui déplait pas finalement. Félix est peut-être celui dont il a besoin pour entretenir un semblant de sociabilité. Et pouvoir t'en amuser. « Si je déteins sur toi et toi sur moi, on finira par devenir aussi peu fréquentable l’un que l’autre. » Mais selon toi, ça veut surtout dire que Félix deviendra aussi peu fréquentable que toi. Parce qu’il est impensable qu’il puisse t’influencer autant.

Naël finit par perdre légèrement son sourire, à la question de l’invité. Et malgré la pointe d’humour qui termine ses explications. Le propriétaire des lieux en fronce les sourcils. Qu’est-ce qui t’as marqué dans ta vie ? Et ses pensées se dirigent déjà vers la date maudite, les couleurs sont visibles, certaines formes aussi. Le souvenir de la douleur. Le bruit de la chair qui explose, son corps à elle. Son corps à elle sur le sol et l'air qui devient irrespirable. Mais Naël tient la porte fermée. Naël a de l’expérience. Tu ne veux pas y penser. Et tu ne veux pas donner la satisfaction à Félix d’avoir trouvé la brèche. Peut-être que tu ne veux pas lui faire trop peur non plus. Parce qu’au fond, tu l’aimes bien. Et qu’il tient entre ses mains un peu de ta sociabilité, n’est-ce pas ? Il reprend son sourire. Tout n’a duré que quelques millièmes de secondes. Déjà trop. Naël a perdu son calme, et il déteste ça. Et pourtant… Pourtant, tu parles. « J’ai vécu en Angleterre. C’était une belle période. C’est sans doute l’endroit que j’ai le plus considéré comme une maison, à vrai dire. Oxford et Londres. » Il se penche pour prendre le verre de vin sur la table basse. Le fait tourner. « Mais je suppose que ce qui marque le plus sont les morts, n’est-ce pas ? » Et il boit une gorgée du breuvage si souvent comparé au sang coulant dans les veines de chacun-e, avant de se tourner à nouveau vers Félix. « Qu’on soit le meurtrier ou le témoin. » Tu as été les deux. « Ou la victime. » Parce que le monde est ainsi fait, certaines personnes semblent pouvoir bénéficier de nombreuses vies. Félix y compris. Tromper la mort, c'en est jouissif. « Et peut-être que j’attends juste le bon pour récupérer ce qui m’est dû. Après tout, rien n’est gratuit en ce monde. » Et si Félix considère la discussion comme une séance de thérapie, alors oui, tu obtiendras paiement.  

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Une fois encore, les lèvres de Felix se déchirèrent en un large sourire à la réponse de Naël. Il l'attendait sur ce terrain là, avec ce qu'il fallait d'égo pour une tirade qui sonnerait comme très arrogante et pourtant plutôt juste. C'est qu'il le connaissait, bien, à force. Son index le désigna de manière assez théâtrale, comme pour épingler la tirade.

« Voilà mon nouveau jeu, alors. »

Assura-t-il. Trouver une erreur commise par le chirurgien pour essayer de lui donner tort, juste une fois. Pas de réel jugement. Pas de cruauté. Juste un challenge à relever. C'est après tout quelque chose de commun que de se chercher, de se piquer et de se défier entre amis non ?
Naël continue et rebondit sur le petit jeu du Chat(pardeur). Un rire s'arrache à la gorge du brun qui secoue lentement la tête de gauche à droite.

« Je n'ai pas de soucis d'argent. Il y a longtemps que j'ai arrêté de voler par nécessité. »

Il le faisait par habitude. Par ennui. Par volonté aussi de se mettre dans des situations compliquée dans l'espoir de ressentir les frissons qu'il pouvait ressentir avant. Mais maintenant qu'il était devenu maître en matière de disparition, il fallait bien avouer que le cambriolage était devenu aussi facile qu'un simple claquement de doigts.

« Est-ce que tu essayes de me vexer pour obtenir des informations sur moi, Naël ? »

Parce que c'était loupé au sujet de la vexation, évidemment. Il ne s'aimait pas tant que ça, dans le fond. Pas autant que Naël pouvait s'aimer, en tous cas.

« Mais oui. J'ai déjà été amoureux de quelqu'un d'autre que moi-même. Et je n'étais que moi et elle était trop elle et rien n'est arrivé et le Monstre l'a emportée quand moi, je ne vieillis même pas. »

Il s'en plaindrait presque, tiens. Presque. Parce que la simple idée de donner l'impression de regretter sa vie éternelle rehaussa ses lèvres d'un sourire amusé. Ça, et le regard en coin vers Naël qui cherchait à flairer à l'avance ce qu'il allait bien faire de cette information pas si utile que ça d'après lui mais qu'un petit génie un peu cruel et avec de la suite dans les idées pourrait toujours vouloir utiliser à son avantage. Probablement pour administrer une jolie tirade tout à fait piquante pour lui rappeler sa perte.

C'est qu'il commençait à le connaître.

Et ce ça n'était pas pour rien qu'il le lui confiait avec autant de facilité non plus.

« Il faut une Juliette pour admirer le Roméo qui est en moi. » Qu'il avait finalement enchaîné à la blague suivante, non sans que son sourire ne vienne à nouveau déchirer ses lèvres pour révéler ses dents. « Et non, je ne veux pas te voir porter une perruque et un corset ni t'entendre te faire appeler Mademoiselle Capulet. »

Et Naël lui, est déjà sur l'idée qu'ils déteignent l'un sur l'autre. Avec du recul, il se demandait quand même si l'un ne serait pas plus infréquentable que l'autre, à terme. C'est que Felix ne tuait pas, lui. Sauf pendant la guerre, peut-être. Le reste du temps, il pouvait au mieux apparaître aux yeux des gens comme une sorte de nuisance dont on ne peut pas aisément se débarrasser. Mais il n'avait jamais eu d'attrait pour les taillades au bistouri.

« Hey, tu sais que j'ai vécu à Whitechapel pendant que Jack se démenait ? »

L'éventreur, il voulait dire. C'est l'idée du bistouri qui l'avait amené à ce commentaire. Une sorte de fulgurance pas si importante que ça mais qu'il tenait à partager. C'est qu'il parlait à un autre maestro du crime après tout. Ça pourrait l'intéresser.
D'autant qu'ils en étaient aux confidences et que ça en faisait plus ou moins partie.

Le Chirurgien sembla d'ailleurs se prêter au jeu. Quelques bribes sur sa vie. Oxford et Londres comme coin où vivre. Un point commun concernant la capitale, d'ailleurs. Pas à la même époque toutefois.

« Il n'y a que les morts qui te marquent, toi ? Pas de hm... moment heureux plus intense que les autres ? Même pas une larme la première fois que tu as entendu le cœur d'un patient ? »

Bon soit, il était évident qu'il blaguait et qu'il ne croyait pas une seule seconde Naël capable de pleurer de joie à l'idée simple d'entendre un palpitant palpiter, justement...

« Meurtrier, témoin ou victime... donc. Et ce que tu trouves le plus inoubliable des deux, alors ? Avoir assisté à un meurtre... ou l'avoir commis ? »

Parce qu'il était évident qu'il ne pouvait pas en être la victime. À moins qu'il ne cache aussi une mutation semblable à celle de Félix, à bien y réfléchir...

« Je préfère l'idée que tout est gratuit. Je suis un très mauvais payeur. Et de toute manière j'estime que ma simple présence est déjà un formidable cadeau. Et non... je ne te le facturerai rien. Vois comme je suis aimable. »
Naël Saleh
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- Une deuxième petite cicatrice siège sur sa hanche. Forme décousue, une seule personne sait qu'elle représente une demi-lune.

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Nouveau jeu établi. C’est qu’ils ne faisaient que ça, jouer. A chaque fois qu’ils se voyaient. C’était à qui aurait le dernier mot et qui ferait le plus rire l’autre -ou le moins rire. Des jeux à perte de vue, bien loin de l’ennui des autres, trop insupportablement polis. A trop marcher sur des œufs, on ne fait jamais d’omelette. Tu fais un clin d’œil, geste silencieux à la signification limpide : bonne chance. Naël se demande s’il les trouvera, ses rares erreurs. S’il osera les lui dire (il ne manquerait plus que ce ne soit pas le cas). Et c’est un jeu pour toi aussi, challenge de n’être que perfection. Ta perfection à toi, parce que même tes défauts sont des qualités, après tout. Et le chirurgien cherche en autrui à comprendre ce qu’ils considèrent comme des défauts, pour les pousser à n’être plus que ça, pour avoir le plaisir de les voir se détruire eux-mêmes. Que de remords, alors que tout est fait pour être exploité. Même en Félix, parfois. Mais pas assez pour avoir envie de le voir se détruire. Parce que sinon, qui t’amusera ? Non, Félix est un jeu innocent, voyons. Et Félix n’a jamais montré la moindre pointe de réelle vexation. C’est peut-être ça le plus vexant, ne pas arriver à le mettre réellement en colère. C’est peut-être ça, aussi, qui fait que vous semblez déteindre l’un sur l’autre. « Est-ce que t'essayes de me vexer pour obtenir des informations sur moi, Naël ?Moi, user de pareille manipulation ? » Evidemment. Tout en sachant pertinemment que ça ne fonctionnerait pas. Parce que Félix ne se vexe pas si facilement, encore moins sur un sujet aussi futile que l’argent. Tant mieux.

Naël penche légèrement la tête tandis que Félix parle d’un amour passé. Sourire mutin aux lèvres alors que le mutant semble admettre à demi-mots regretter son immortalité. Ou l’avoir regrettée, au moins une fois dans sa vie. « Et non, je ne veux pas te voir porter une perruque et un corset ni t'entendre te faire appeler Mademoiselle Capulet. - Ça m’irait pourtant si bien. » Main sur le front, air navré, la pose est théâtralement soupirante. Mais le fait est qu’être comparée à Juliette (et à Roméo, d’ailleurs), reste une ignominie. Toi ? Te tuer par amour ? Toi ? Aimer ? Naël se réadosse au canapé, jambes croisées. « Tu aurais préféré mourir avec elle alors ? Comme un vrai Roméo ? » L’idée lui semble cocasse. « Ou bien peut-être faire d’elle une immortelle ? » Que des « si » qui n’arriveront jamais. Tu remues le couteau dans la plaie avec passion. Avec intérêt, aussi. « Est-ce que l’immortalité est si bien que ça ? Une immortalité seul, c’est une multitude de vies, la possibilité de se réinventer à chaque centenaire. Une immortalité à deux, ce n’est qu’une vie qui n’en finit pas. » A toi, ça te parait être l’Enfer sur Terre. Et pas celui dans lequel tu te complets. Un Enfer duquel tu ne voudrais jamais. Aucun amour ne semble assez fort et viable pour durer si longtemps. Aucune relation ne te semble en valoir le coup.

La conversation dévie sur leur passé à Londres, et Félix s’amuse visiblement des faits qu’il peut partager. Naël met une petite seconde à comprendre de quel Jack il parle. Et il ne feint pas son intérêt, se penche, les yeux brillants. « Tu penses l’avoir croisé ? » De ces récits-là, Naël en ferait peut-être un début de sa Bible. Un petit chapitre au moins. Parce que Jack l’Eventreur était intriguant de par ses techniques, moins par son choix de victimes. Si on s’en referait tout du moins à celles qui lui ont été officiellement attribuées. Jack avait fait preuve de facilité. Toi, tu fais preuve d’originalité. Toujours meilleur.

Et le chirurgien rit doucement à la question sur les moments heureux. « Une larme ? » Il affiche un air pensif, tentant réellement de se rappeler de ce qu’il a ressenti la première fois. « Non. J’étais peut-être légèrement ému la première fois que j’ai tenu un cœur entre mes doigts, par contre. » Air pensif devient rêveur. Oui, ce jour-là il souriait probablement de toutes ses dents. « Est-ce que les beaux souvenirs te marquent, toi ? Lesquels exactement ? » Il lève une main. « Et ne me parle pas de ton amoureuse. » Parce que l’amour ne compte pas. L’amour n’a jamais compté. Ne comptera plus jamais.

« Meurtrier, témoin ou victime... donc. Et ce que tu trouves le plus inoubliable des deux, alors ? Avoir assisté à un meurtre... ou l'avoir commis ? »
Le sourire défaille à nouveau, les lèvres tressaillent et les prunelles s’assombrissent. Naël doit se faire violence, alors qu’il a l’envie pressante de voir le sang couler. Et pas le tiens. Comme à chaque fois que les souvenirs se font trop présents et trop réels. Ça aurait été dommage de tuer Félix. Est-ce que tu le pourrais ? Tu devrais essayer. Heureusement pour lui, Félix a le bon sens de ne pas terminer là-dessus. Naël laisse le rouge de son verre couler dans sa gorge avant de répondre. « Trop d’amabilité en toi. » Le ton est toujours léger, mais l’intonation est tout de fois plus lourde que les paroles précédentes. Changement presque imperceptible à une oreille inattentive. « J’imagine que ça dépend du nombre pour ce qui du plus inoubliable. Ce qui nous marque le plus est l’exceptionnel. » Tu ne sais même plus combien de corps se sont éteints sous tes doigts. « Est-ce qu’un-e tueur-se en série se souviendra de tous les détails de ses meurtres ? » Il hausse nonchalamment les épaules. « Mais si à côté de ça, iel n’assiste qu’à un seul crime… » Naël laisse la phrase se terminer dans l’imagination de son invité. Dans ton cas, le doute n’est pas permis : l’inoubliable se rappelle à toi tous les jours dans le miroir. Cicatrice marquant ton dos. L’inoubliable se rappelle à toi à chaque rire. Cordes vocales qui se serrent dans les mauvais jours. Et Naël fixe à nouveau Félix, amusement soudainement revenu, sourire qui s’accentue. « Enfin, je me trompe peut-être. N’as-tu pas vécu les trois ? Tu en saurais sans doute plus que moi sur la question. »

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Sarcasme et ironie de retour dans le phrasé de Naël. Félix ne cherche même pas à cacher son amusement en laissant un nouveau sourire étirer ses lèvres tout en secouant la tête d'abord pour mieux rouler les yeux. C'est que cette fausse innocence pour enchaîner sur un mensonge aussi peu crédible était attendue. Et à bien y réfléchir, le Britannique aurait été très déçu que le chirurgien passe à côté de cette opportunité. Un regard entendu, et déjà les choses déviaient, les amenant à parler chiffon et Shakespeare.

« Trop de velours, de dorure et d'habits bouffants et amples à la période qui correspond à Roméo et Juliette. Non, toi il te faut un style plus... » Son index tapote son menton, son sourire se fait sournois, comme si quelque chose de cruel et d'assassin allait percer et...  « Victorien ! » Non. Pas de moquerie. Rien sinon qu'un sérieux désarmant. Peut-être pour frustrer. Ou peut-être parce qu'il se plaisait vraiment à parler mode et époque ? Ou simplement qu'il était dingue et qu'il aimait alterner, comme ça, entre piques, blagues et sérieux.

« C'est plus sombre, plus strict et moins tape-à-l'œil. Ça t'irait mieux, comme robe. »

L'index pointé vers lui, l'affirmation sonne avec sincérité. Et le rictus largissime du voleur revient déchirer sa gueule trop sage depuis quelques secondes à la question de Naël. Il le devinait curieux et cruel à la fois. Le genre à essayer de disséquer son passé et à essayer de presser là où ça pourrait faire mal. Comment ? Parce qu'il faisait souvent pareil et avec exactement la même méthode. Au travers de jeux, de badinerie, une fausse nonchalance et une griffe qui n'attendait qu'à tailler le moindre nerf pour le mettre à vif.

« Non, mourir avec quelqu'un est ennuyant. Presque autant que vivre longtemps avec, d'ailleurs. » Sur ça, ils semblait assez d'accord. Mais pas autant que l'immortalité et le fait de vivre pour toujours avec quelqu'un. « Les bonnes choses doivent avoir une fin. »

Amenant Félix à se dire que sa vie n'en était donc pas une, de bonne chose. Quoiqu'il le savait tout à fait depuis longtemps maintenant. L'idée n'entama pas son rictus, au contraire.

« J'ai des regrets et à la fois, je suis convaincu que les choses se sont passées précisément comme il le fallait pour que ce soit parfait. Une entame amusante, une séparation avant les problèmes, et un dernier au revoir. Une pièce en trois actes, donc. » Sa vie, une comédie tragique. L'idée l'amusa assez pour lui arracher un petit rire.

Et voilà que Naël phasait sur une information qu'il jugeait assez peu pertinente. Jack. Les yeux plissés, Félix ne put s'empêcher de fixer le chirurgien avec un air profondément songeur. Un intérêt pareil, ça ne s'inventait pas. Et en y réfléchissant un peu plus...

« Tu n'es pas en train de faire une comparaison de tes tueries et de celles de l'éventreur, dis-moi ? »

Il savait que si. Et ça l'amusait alors que ça ne devrait pas.
Quoique... ça restait une question logique à se poser. Et considérant les boucheries de Jack, Naël remportait la partie sur la plupart des tableaux. Excepté la postérité, jusqu'ici. La découverte d'un cadavre à New Blossom pourrait bien changer la donne, après tout.

Et puisqu'ils en étaient aux souvenirs forts, le seul qui est raconté à Félix le laisse sans voix. La première fois qu'il avait eu un cœur entre les doigts. Rien que ça. Il serait resté silencieux si Naël ne lui avait pas retourné la question... en lui interdisant de parler d'amour.

« Tu peux parler de ravir le cœur de quelqu'un et moi non ? Voilà qui est plutôt injuste. » Siffle-t-il avec un petit rire avant d'enchaîner vers sa réponse, sans avoir à vraiment y réfléchir. « Quitter l'orphelinat était un bon souvenir. La tête des curés qui s'apprêtaient à me corriger... sérieusement, je te laisse imaginer leur tête quand j'ai disparu d'un claquement de doigts devant eux. Tout ça pour finir par être recueilli dans un bordel, le même jour. C'était plutôt intense. Et drôle. Oh et il y a la fois où j'ai volé un peigne au palais royal, et où je me suis laissé arrêter. C'était plutôt cocasse aussi. La prison et une condamnation à mort, c'est quelque chose ! »

Reste que la question épineuse tourne à nouveau autour du meurtre et le rôle le plus amusant aux yeux de Naël. Le retour ? Une petite blague qui fit rire un peu le chat-pardeur qui s'étira un peu pour mieux s'étaler, écrasant son coude dans le sofa avec nonchalance.

« Je n'ai jamais assassiné personne au sens juridique du terme, moi. Je ne connais que le rôle de victime ou celui du témoin. Tirer sur quelqu'un en période de guerre ça ne compte pas. Et les armes à feu sont affreusement impersonnelles, tu ne trouves pas ? »
Un regard vers Naël pour l'interroger sur la question.
« Tu es quand même plutôt avare en termes d'informations. Pour quelqu'un d'aussi fier de lui, c'est déroutant, tu sais ? »
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Le chirurgien roule légèrement des yeux au conseil vestimentaire de Félix. Amusé, un peu. Dubitatif, aussi. Les images qui lui viennent en tête lorsqu’il entend « style victorien » lui semblent presque trop sobres, à vrai dire. Il fera des recherches plus tard. Pour l’instant, il ne laisse pas entrevoir qu’il n’est pas certain du choix de l’invité-qui-n’en-est-pas-un, non pas par goût, mais bien parce qu’il ne s’y connait pas assez. « C’est vrai que je tape déjà beaucoup à l’œil, faudrait pas en rajouter une couche. » Il s’auto-congratule naturellement, et pourtant tu mens. T’adores taper dans l’œil, autant de toi-même que par les vêtements.

Et les deux hommes semblent d’accord sur le fait que vivre une éternité à deux n’est pas quelque chose à envier. Naël note également la deuxième affirmation de Félix, qui se condamne presque lui-même. Il ne fait aucun commentaire, pourtant. Juste un léger signe de tête. Parce qu’évidemment que toutes les bonnes choses doivent avoir une fin. Et ton œil pétille un peu alors que ton regard se pose sur celui d’en face. Je suis une belle chose, alors j’en aurai une de fin. Au récit de son amourette, Naël ne fait qu’un simple commentaire, peu ému, « Bientôt dans nos théâtres. », toujours très amusé. Particulièrement à l’idée de regarder une pièce sur la vie de Félix. Qui serait sans aucun doute meilleur que les navets de propagande dont Icarus est si fier. L’idée l’amuse aussi, et il rejoint Félix dans un rire chuchoteur.

Il remarque l’air intéressé de ce dernier, alors qu’il s’intéresse lui-même à Jack. Et Naël lève une main, balaye l’air entre eux. « Comme tu y vas ! Ne comparons pas l’incomparable. » Pourtant, c’est tout à fait ce que tu fais. Mais t’as déjà désigné le gagnant (toi). « Je n’suis pas un tueur en série, après tout. » Tu ne tues que par pure nécessité. C’est très partiellement vrai. Et le sourire qui s’échappe des lèvres du chirurgien n’indique aucune désolation, aucun regret de ne pas avoir démenti le fait d’avoir déjà tué, un peu de malice pour la négation légèrement fausse.

Sourire qui flotte à l’injustice évoquée, Naël écoute avec intérêt le récit des souvenirs les plus marquants du mutant. Il finit pourtant par afficher une moue quelque peu déçue. « Dommage que tu ne puisses pas partager tes souvenirs comme tu voles ceux des autres. » Souhait teintée d’accusation. « J’aurais bien aimé voir la tête des curés, c’est vrai. Et te voir en prison aussi, peut-être. » Le rire légèrement sombre meurt avec le reste de la conversation. Tu te demandes tout de même toutes les situations rocambolesques qu’a pu vivre un homme de son âge à lui. Ton imagination travailles déjà à imaginer les scénarios les plus adorables.

Il hausse un sourcil alors que Félix s’étire pour mieux s’allonger, explique pourquoi il ne peut pas être considéré comme un meurtrier. Naël applaudit la volonté, les œillères imposées, de ne pas considérer certains meurtres comme tels. Il n’a pas fait la guerre, après tout. N’y voit que la possibilité qu’il est certain que quelques personnes ont prise : se faire plaisir sous couvert de cet exact argument. Alors Naël hausse légèrement les épaules, les prunelles espiègles, comme souvent. « Je n’ai jamais utilisé d’arme à feu. » Il feint un air presque innocent. « Je ne saurais dire. » Pourtant, tu sais que oui. Parce que toucher les artères du bout des doigts et déchirer les muscles du bout des ongles est bien plus gratifiant selon toi.

Et à la dernière question, Naël affiche un grand sourire en coin, cette fois. Appréciant ce qu’il considère comme un compliment. « Ah Félix, Félix… » Il boit une dernière gorgée de son verre. « Tu en sais déjà beaucoup plus que la majorité des gens, tu sais. Et tu es toujours vivant, avec tous tes membres ! Je pense que tu devrais t’estimer heureux. » La menace est légère, à peine soufflée dans un ton joyeux. Et tu n’es même pas tout à fait certain de pouvoir la mettre à bien. Avec un humain lambda, sans doute qu’il n’y aurait déjà plus de discussion depuis longtemps. « Il faut cultiver le mystère, après tout. Ais-je déjà refusé de répondre à une question, pourtant ? » Oui. « Je sais simplement être humble quand il le faut. » Et tu ris, sincèrement, à ta propre blague, ravi d’être qualifié de déroutant. Ravi de ton ego, aussi.

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Il se fendit d'un sourire en coin à la simple idée que la conversation oscillait aussi bien entre confession de meurtres, romance et maintenant chiffons. Et c'est finalement un petit signe de la tête plutôt approbateur qui alla dans le sens de l'affirmation de Naël qu'il usa en guise d'amorce à sa réponse. Les mots, évidemment, suivirent.

« Et puis, il te faut quelque chose de cadré et strict, protocolaire comme tu peux l'être, je doute que tu sois vraiment très en phase avec le côté hasardeux et négligé des plis et replis des tenues trop bouffantes. »

Parce que d'après lui, encore une fois, trop d’exubérance tue l’exubérance. Et puis sérieusement... les culottes et les chaussettes montantes ? Sur un chirurgien ? Ça n'irait simplement pas.

Bourrasque de mauvaise foi s'en suit. Naël. Pas une tueuse en série. Félix se redresse, plissant les yeux avec un air si peu convaincu que ses doutes l'emportent presque son ses habituels sourires. Son doigt vient gratter sa tempe, son autre main glisse sous son menton et vient finalement le tapoter – de manière affreusement théâtrale, rappelant qu'encore une fois, tout ça n'est qu'un jeu.

« Tu as déjà tué plus de trois personnes, ce qui est amplement suffisant pour entrer dans la catégorie des tueurs en série. Et parce que tu l'as fait sur la durée et pas en une seule et unique fois, tu échappes au titre de tueur de masse. »

Motus operandi et rituels n'étant pas des facteurs légaux pour trier les tueurs en série, justement. Tant qu'il y a une série.

« J'espère que tu connais des journalistes d'ailleurs. Quand la police voudra t'épingler, on risque de te donner un nom. Mieux vaut que tu le choisisses toi sous peine d'être déçu de ce qu'on t'imposera. »

Lui qui aime tant son apparence, il se pourrait bien qu'il voit d'un mauvais œil des titres douteux. C'est que la presse aime tellement le scandale que même un meurtre propre et des taillades parfaites amèneront des « bouchers de New Blossom » et autre « Dépeceur de Crimson Bay ». Tout, pourvu que ça vende et que ça fasse peur.

Nouveau petit rire. Évidemment qu'il aurait aimé le voir en prison. Tout le monde veut l'imaginer derrière les barreaux. Probablement parce que c'est un endroit miteux et une situation précaire aux yeux d'une majorité et qu'on aime s'amuser du malheur d'autrui, tiens. Seule ombre au tableau : il n'existait pas à l'époque de barreaux capable de le contraindre. Alors son séjour dans les geôles aura surtout été un moment d'amusement.

« Attends, tu n'as vraiment jamais utilisé d'arme à feu ? Quelle indignité... »

C'est la question la plus importante à ses yeux. Parce qu'il faut bien admettre qu'ici, dans le pays de l'oncle Sam, les flingues restent une chose presque sacrée. Et imaginer un tueur n'ayant jamais fait marcher le business juteux des productions d'armes à feu... c'est presque antipatriotique.
M'enfin, même pas le temps de s'attarder plus longtemps sur la question que le chirurgien enchaînait déjà, amenant Félix à une nouvelle moue dubitative.

« Hm, je peux m'arracher les membres à volonté et je ne reste pas mort. Alors que je sois toujours vivant et entier à l'instant T ne peux pas réellement être la preuve de quoi que ce soit. Même si tu en voulais à ma vie et que tu essayais de me démembrer, je pourrais revenir. Entier.»

Il illustra même la chose à attrapant son poignet gauche dans sa main droite, tirant dessus pour... littéralement détacher sa main gauche de son corps, la zone de coupe ressemblant à une sorte de brume, comme si la réalité entre le moignon et le membre tranché s'effaçait en une brume bizarre. Il laissa mollement tomber la main qui agita les doigts... et conclue le tout avec un doigt d'honneur très enfantin avant de disparaître et réapparaître à sa place, au bout du bras du voleur, lequel souriait de toutes ses dents.

« Bien sûr que oui tu as refusé de répondre à bon nombre de questions, Naël. » Qu'il avait repris à l'entente de la mauvaise foi de son ami. « Et tu es aussi humble que je suis digne de confiance. »

C'est dire à quel point on pouvait compter sur lui...
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