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mo money mo problems | zozo

Cormac Fitzsimmons
Carbon Copy
Cormac Fitzsimmons
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : mo money mo problems | zozo By8p
Alias : mackie
Genre : masculin, il
Age : 30 ans
Dollars : 160
Zone libre : mo money mo problems | zozo Cnsm
Statut : célibattant
Occupation : assistant coach au Carré d'As
Habitation : chez tonton (nexus)
Déchirures :
magnétisme

attraction-répulsion (+/-3m)

champ de force magnétique (5mn max)

Limites : — maîtrise rien

se fait bolosser par les objets magnétisés du coin, se rassure en se disant que c'est stylé d'être un giga aimant

— peut endommager des appareils ou outils magnétisés s'ils sont en contact prolongés avec lui

— le champ de force demande une concentration de bâtard pour être maintenu, et la contrepartie est nulle sur l'échelle de Richter

Stigmates : — une cicatrice de merde sur l'avant bras, il s'est planté tout seul avec un couteau de cuisine

— des hématomes qui se baladent mais y'en a toujours quelque part

Mémo RP : cory - tonton - armando - zozo
Pseudo : velsheda
Comptes : louis + nikki + izak + kalani + duncan + alastair
Genre IRL : osef
Messages : 65
Date d'inscription : 24/01/2024
FC : barry keoghan
Crédits : murdock
Thèmes abordés : violence, vulgarité, masculinité toxique, deuil, possible mention de suicide
Thèmes refusés : gore, sexe, agressions sexuelles, mutilations
Infos RP : là mais closed, rythme aléatoire, nombre de mots variant avec les cycles lunaires et l'inspiration, <e2>, FR.

tw: vulgarité, alcool, deuil

Dix-neuf heures à quelques poils de cul près, le signal pour aller à la salle là où un cours du soir l’attend pour assister le coach. On peut pas dire qu’il aura bien profité de son pseudo jour de repos, sauf si l’on admet que traîner dans l’Underapple fait partie des passe-temps sensé élever son âme. Cormac a trop de choses dans la tête ces derniers temps, c’est le cas depuis que tonton lui a raconté des vertes et surtout des mûres sur le Hall of Fame ; et c’est encore pire pour lui maintenant qu’il est à trois jours de son anniversaire, et qu’il va falloir faire genre qu’il pense pas à papa.

C’est que se mettre une race sera de circonstance, même s’il a plus ses potes d’enfance autour de lui pour l’entraîner dans pires conneries après avoir chargé. Y’a pas la mer, ni sa vraie daronne d’ailleurs, ni sa tante qui lui en aurait collé une comme il faut après être rentré trop tard. Y’a que des choses qu’il connait pas vraiment cette année là, et il se demande si reprendre sa dose serait pas la meilleure façon de fêter ça.

Au pire, qu’est-ce qu’il se passerait ? Il chialerait un peu, dormirait que trois heures et irait se défouler le lendemain sur un ou deux gars du Carré d’As parce qu’ils ont payé pour ça. Alors Cormac est au beau milieu de ses pensées à l’allure de champ de mines, apprêté dans un streetwear qui ne trahit pas vraiment là où il se rend. Puis au feu piéton, y’a une vitrine qui attire vaguement son regard, une boutique de Time Avenue comme on en fait beaucoup, voguant sur le vintage que lui-même s’estimait pas trop avoir connu (encore que). C’est v’là de la merde ça commente t-il, l’espèce de cardigan patchwork ressemblant une vieille écharpe elle-même découpée d’un rideau de mamie. Nique sa mère la mode souffle t-il du nez en reprenant son chemin, le vert dans le reflet l’incitant à reprendre le fil de sa marche.

Le boug aurait dû se douter qu’en passant près des pare-chocs, y’avait déjà un truc qui n’allait pas ; comme s’il sentait qu’un truc lui chatouillait la cuisse, alors qu’en réalité c’était le signe d’une perturbation non pas dans la matrice, mais dans son champ électro-magnétique. Ca parait presque inaperçu, lorsqu’il arrive de l’autre côté de la chaussée, mais il frôle un poteau et il se dit que c’est mort, va falloir taper son meilleur sprint pour échapper aux lois de la physique. Un train de retard, qui se décline en cinq secondes trop tard, puisqu’un trio étrange le croise et il sent son corps se dérober, attiré par un putain de truc qui devait peser dans le game du magnet (spoiler, c'était lui à chaque putain de fois que ça arrivait).

Ce truc, il le sent se coller tout le long de son bras, et c’en est un autre, y’a deux ombres plus grandes que lui qui sont surpris au même titre que toute l’escouade improvisée ; et puis y’a Cormac qui lâche un “Yo c’est quoi ce délire” alors qu’il essaie de se défaire de ce qui semble être une meuf trop bien habillée pour être originaire du comté de Cork, sa main faisant pas meilleure figure étant donné qu’elle reste à son tour attirée par ce qui (on le parierait sur mille) semblait être une prothèse. Not this shit again.

Lâchez-la ! - Wowowo” il se fait lui-même empoigner par une épaule faute de mieux, la douleur d’essayer de les tirer l’un loin de l’autre ne semblant pas être un vrai problème pour les concernés, tant que ça pouvait remettre les pendules à l’heure. L’autre s’adresse à la concernée, “Mlle Caruso, tout va bien ? - Si vous ne voulez pas avoir de problèmes, lâchez-la immédiatement, vous êtes filmé” tandis que Fitzsimmons Jr en profite pour râler un pourtant viscéral “J’peux pas ! Arrête de m’tirer connard” parce qu’il capte pas que ça rendait le problème encore plus important, d’éloigner deux entités comme celles là. Mais peut-être que si la Caruso lui disait que ça faisait giga mal son vieux pote et lui arrêteraient ? Il est con comme un balai sans poils, l’irlandais, mais il s’est renseigné sur le sujet, ok ? Faites pas ça chez vous, y'a pas que la WWE qui le dit.

Putain mais tu m’écoutes Will Smith ?” qu’il aboie lorsque l’un des mecs en rajoute une couche, inutile, sur ce qui était déjà suffisamment compliqué à gérer, en barrant son cou d'une clé de bras pour l'éloigner, prenant ça pour de la provocation. Et il n’en faut pas plus pour qu’il se tape les meilleures menaces que l’Amérique ait porté (et avec ça, Cormac savait très bien que personne de sa famille pourrait payer sa caution, pas même si on hypothéquait le bateau). "Dis à ton pote de se calmer là" parce qu'en plus de lui foutre les nerfs à vif, il allait faire souffrir celle qu'il était sensé protéger. Et lui en prime, mais ça c'était une autre histoire.

Zohra Caruso
Altéré·e 2-M
Zohra Caruso
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ÂME
Image/Gif : mo money mo problems | zozo Cbc98f4f2dc560d6a15ef0b0c8954918e518dafc
Alias : (heartstopper/golden lioness) le premier adopté pendant les premières années de sa célébrité ; le second adopté récemment et alias officielle d'héroïne.
Genre : (she/her) féminin.
Age : (36 ans) mais ça ne se fait pas, de demander l'âge d'une dame !
Dollars : 219
Zone libre : mo money mo problems | zozo 24d951872b3d56a56f7d98aa0c545c2246061bd5
Statut : (fake it until you make it) officiellement, folle amoureuse de Wangshu et ravie de papillonner avec lui en public ; officieusement célibataire et plutôt volage, mais ne le dites à personne...
Occupation : (superstar) enfant chérie de theseus, danseuse de formation classique, gymnaste de renom, mannequin, influenceuse, femme d'affaires... (superhero) membre de la meute, équipe de superhéros de theseus corp, elle y tient le rôle de stratège et est spécialiste du travail de précision et d'agilité.
Habitation : (neo arcadia) un penthouse immense avec une vue plongeante sur l'arcadia square ; surnomme affectueusement son antre "the lion's den".
Mémo RP : - Cormac
- Vico
- Wangshu

Pseudo : valkyrja.
Comptes : belladonna faust, astra stark, evelyn harvey, caleb altman, silke sørensen, diana khan.
Genre IRL : (she/her) féminin.
Messages : 143
Date d'inscription : 02/02/2024
FC : sofia boutella.
Crédits : madeyes (avatar), zaja (signature).
Thèmes abordés : deuil, mort (parents et proches), attentats et guerre civile, altérations, célébrité, privilèges, mercenariat, manipulation, blessures graves, domaine médical.
Thèmes refusés : à déterminer en privé.
Infos RP : - (1/4) sujet(s) libre(s).
- dialogues en français ou en anglais.
- entre 500 et 1500 mots.
- fréquence de plutôt constante, sauf exception !

Staff : ADMIN I MJ
mo money mo problems
“That always seemed so ridiculous to me, that people want to be around someone because they're pretty. It's like picking your breakfeast cereals based on color instead of taste.” @Cormac Fitzsimmons

Zohra n’avait de cesse de le répéter : qu’est-ce que ça pouvait être con, un mec. Ça semblait être aussi vrai que l’une des lois inébranlables de l’univers, au même titre que la gravité de Newton. S’il y avait une connerie à faire, à dire, à imaginer, c’était pour un homme. Elle les aimait, vraiment, mais ça ne l’empêchait pas d’être exaspérée à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit par leurs comportements ubuesques. Il y avait des moments où elle se contentait de faire comme si elle n’avait rien vu ni entendu, d’autres où elle roulait des yeux si fort qu’elle aurait pu voir son propre cerveau, d’autres encore où elle crachait toutes les insultes qu’elle connaissait, dans toutes les langues qu’elle connaissait et tant pis si ce n’était pas très lady like de sa part. Là, par exemple, il y avait la paire de gardes du corps que Theseus avait décidé de lui coller aux basques, comme si on allait la flinguer en plein shopping entre Dior et Valentino. La rançon de la célébrité disait-on, bla-bla-bla. Sauf qu’Oscar et Frank – Tic et Tac, comme elle avait décidé de les surnommer – la collaient comme si elle était la First Lady de New Blossom et faisaient tout sauf se fondre dans la foule avec leurs costards et leurs lunettes noires. Tout ce que Zohra détestait. Vico se serait foutu d’elle, de la voir flanquée ainsi de deux gorilles tirés d’un mauvais film d’action. Elle avait beau leur répéter de respecter un minimum son espace vital, ça rentrait par une oreille et ça ressortait par l’autre. Ils n’étaient même pas foutus de se rendre utiles ni l’un ni l’autre pour porter ses sacs, ils se contentaient de se comporter comme des bulldozers et elle devait redoubler de sourires et de petites politesses pour qu’on ne pense pas que mademoiselle Zohra Caruso avait pris la grosse tête depuis son audition pour intégrer l’équipe de superhéros de Theseus. Elle aurait préféré passer une journée tranquille, faire quelques photos, signer un autographe ou deux, et aller dîner dans un restaurant tranquille. Mais non, non, Tic et Tac faisaient tout pour qu’elle se remarque. L’envie d’en prendre un pour taper sur l’autre était de plus en plus forte, mais elle ne voulait pas faire les choux gras de la presse à scandale pour quelque chose d’aussi stupide. Enfin, ça, c’était le plan, l’idée. Mais puisque la loi de Murphy semblait être vraie plus que nulle part ailleurs, il ne fallait pas compter dessus.

Elle a tout juste le temps de lâcher un juron de surprise – un what the actual fuck probablement filmé par quelqu’un et qui finira sur internet – et manque de lâcher ses sacs quand quelque chose, ou plutôt quelqu’un, se retrouve complètement collé à elle. De quoi déclencher un branle-bas de combat immédiat chez Tic et Tac. Le temps que Zohra comprenne ce qui lui arrivait, tout le monde s’agitait autour d’elle, la tirait dans tous les sens. Avec leurs conneries, elle allait ruiner ses escarpins. Et merde, quand même, ça coûtait un bras, des Jimmy Choo ! Puis pour le principe, elle détestait qu’on la touche sans son autorisation, encore moins pour la secouer comme un prunier. « Oh, la team tout dans les bras et rien dans la tête, on se calme, oui ?! » Parce qu’à gueuler comme si on allait l’égorger en pleine rue, ils ne faisaient qu’attirer la foule et lui assurer une place en top des tendances, #Zohragate en devenir. « Vous allez finir par m’arracher le bras, bordel ! Au cas où on ne vous aurait pas prévenus, je le sens, hein ! » Elle était si agacée par les deux gardes du corps qu’elle en remarquait à peine le type collé à elle. C’était la fois de trop, elle allait les envoyer se faire voir et en profiter pour demander à son agent de lui caler un rendez-vous pour qu’on lui installe une prothèse amovible. Qu’elle puisse faire comme un lézard, larguer son bras en cas de pépin et continuer sa route. Mais non, non, non, elle avait une prothèse dernier cri, reliée à son système nerveux, presque un vrai bras, le meilleur du meilleur. Ça lui faisait une belle jambe – enfin, un bras, du coup. « Mais vous êtes idiots, ou vous le faites exprès ?! Le prochain qui me touche, je le… » Rien du tout. Trop d’objectifs étaient braqués sur elle, il fallait qu’elle serre les dents, joue la carte de la diplomatie, bref, assume son rôle d’enfant chérie de Theseus.

« Allez, les gars, on respire un grand coup, ça va bien se passer, hein ! » Elle essaya bêtement de se dégager elle-même, sans succès. Elle faillit hurler au type de la lâcher avant qu’elle lui foute un coup de genou dans les parties, mais se ravisa quand elle réalisa qu’il ne la tenait pas. Merde, alors, ce n’était pas volontaire ? Elle faillit avoir un petit rire nerveux. C’était le genre de connerie qui n’arrivait qu’à elle et qui ferait marrer Vico quand il le verrait. Une journée. Elle voulait juste avoir la paix une journée. Elle lança un regard noir à Tic et Tac, sembla feuler comme l’aurait fait Keli parce qu’il avait croisé l’un de ses semblables, et finit par décrocher une œillade à l’énervé qui allait finir par lui déboîter l’épaule s’il continuait. « Mince, je savais que j’étais attirante, mais de là à carrément aimanter quelqu’un. » C’était le genre de punchline stupide qui finissait toujours par être citée partout. Vendeur, disait-on. « Bon, c’est pas que j’aime pas être collée à un beau mec, hein, mais faudrait m’offrir un verre avant quand même. Donc si tu voulais bien me, hm… Me libérer de ton emprise, ce serait fort aimable. » Elle demandait poliment, avec l’espoir naïf que monsieur contrôle cette attraction gênante, mais quelque chose lui disait que s’il en avait été capable, ils n’en seraient pas là. Non pas qu’elle serait traumatisée de retrouver une énième interaction gênante sur l’Argossip, mais elle commençait à avoir faim, et elle devenait hargneuse quand elle avait faim.

made by valkyrja

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“we’re all killers. we’ve all killed parts of ourselves to survive. we’ve all got blood on our hands. something somewhere had to die so we could stay alive.”
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Faut bien quelques remarques de la concernée pour qu’enfin les deux cerveaux vides qui les tiraient des deux côtés opposés finissent par se calmer (surtout Will Smith). Chance ou pas, Cormac arrive au moins à ôter sa main qui s’était aimantée par après, on ne sait trop comment même. Même lui parait assez surpris, et peut-être même que ça va lui porter préjudice. Secoue sa paluche prise de fourmis, l’expression froissée à la regarder comme si elle venait de faire une dinguerie, là où son épaule et son bras de l’autre côté n’en avaient strictement rien à foutre.

Sauf qu’il peut pas mentir sur le fait qu’en plus d’être saoulé, il était à deux doigts de tarter l’un des deux, le plus proche quitte à choisir, par principe - et parce que maintenant, il avait au moins un poing à disposition pour le faire. “Mince, je savais que j’étais attirante, mais de là à carrément aimanter quelqu’un.” Suffit de tourner la tête pour avoir la sienne bien trop près pour ne pas lui reluquer les iris, alors il évite quand même, l’irlandais, mais lâche quand même, l’air de jauger miss Caruso. “Ouais bah c’est ptet moi qui t’ai aimanté t’sais pas” et est-ce qu’ils étaient vraiment partis pour savoir qui avait aimanté qui en premier ? Peut-être bien, mais elle était tout de même pressée de le voir quitter l’îlot de son bras, elle aussi. “Bon, c’est pas que j’aime pas être collée à un beau mec, hein, mais faudrait m’offrir un verre avant quand même. Donc si tu voulais bien me, hm… Me libérer de ton emprise, ce serait fort aimable.

Ca tombe pas dans l’oreille d’un sourd, mais le mec-pas-sourd soupire du nez (et range l’information précieusement dans un coin de son esprit forgé à coup de poings dans les mâchoires). S’ils sont vraiment filmés par l’œil bionique de Will Smith, il en savait rien, et il en avait un peu rien à foutre sur le moment ; ça le faisait chier d’être dans cette situation, il avait un cours à encadrer avec le coach, et il était pas question d’être en retard, en fait.

J’ai dit à ton pote la même, j’peux pas” et c’est dit en écho plus calmement ; il essaie de réfléchir, s’essayer à s’imaginer que l’attraction ne marche plus, mais c’était peine perdue, un petit geste pour tenter de se décoller et ça semblait ne faire qu’empirer. Super. Au pire il dirait que c’est la faute aux altérations et pas la sienne, parce que sinon, il aurait eu la raie du cul collée au poteau, non ?

Faute de mieux, peut-être que… penser à autre chose ferait revenir les choses à la normale ? Picoler, sinon, c’est aussi une riche idée, mais y’a rien d’autre que des vitrines et deux men in black autour d’eux. Et si la nana avait une fiole de gnôle sur elle, comme pépé ? C’aurait été génial, mais un peu trop élaboré. “M’zelle Caruso, c’est ça ?” Il renifle un coup, lui jette à nouveau un regard, l’air de rien. “T’es genre… connue ou quoi ?

Y’a pas à deviner trop longtemps, le poids des regards qui coulent sur lui sont offensés rien qu’à cette remarque. Surtout les deux gorilles. Un coup derrière le genou et c’était plié avec des colosses pareils, les articulations c’était pas ce qu’ils préféraient. “Hé c’est bon j’ai pas insulté vos mères” qu’il se défend presque aussitôt, tentant d’ignorer la sensation magnétique très désagréable qu’il venait de ressentir, par à coup. “Nan sérieux j’aimerais bien me casser aussi j’ai un cours à faire là, et pas d’claquettes” fallait quand même préciser, au cas où on se surprendrait à l’imaginer faire du modern jazz. L’instant d’après, il sent le morceau de métal sous son bras faire un drôle de truc. La sensation est différente, il sait pas si c’est une mauvaise blague ou si ça devenait vraiment… un mauvais bail. “Eh, ça va ?” c’était tout ou rien, c’te fois.

Zohra Caruso
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Zohra Caruso
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Dans la vie il n’y avait pas de problèmes, que des solutions. C’était en tout cas ce que lui avait un jour dit Vico au téléphone, probablement en train de faire quelque chose de louche, comme faire disparaître un corps ou un truc de ce genre-là. Zohra avait appris à ne pas poser de questions ; moins elle en savait et mieux elle se portait. Et puis, à force d’être devant les caméras et sous les projecteurs, elle savait comment gérer les moments gênants. Du petit accident de la vie quotidienne capté par les paparazzi à la crise de nerfs d’un fan, en passant par les mecs un peu trop collants. Bon, là, c’était au sens le plus littéral du terme et Zohra était quelque peu rassurée par le fait qu’il avait l’air aussi dépité qu’elle par la situation. Au moins, il n’avait pas l’air d’être un stalker psychotique. Les apparences étaient trompeuses, elle était bien placée pour le savoir, mais c’était déjà ça de pris. Puis il avait du répondant, et c’était une qualité qu’elle savait apprécier. Probablement parce qu’elle n’était jamais la dernière à répondre une connerie au lieu de prendre le temps de réfléchir, mais c’était une autre histoire. « Si ça t’ennuie pas on déterminera le sens du magnétisme plus tard, hein. » Si Tic et Tac leur en laissaient l’occasion, ce qui semblait assez mal barré. Ils étaient devenus cramoisis en l’espace d’une minute et Zohra se demanda s’ils n’allaient pas lui faire une syncope sur le trottoir. Il faudrait qu’elle en réfère à Theseus – c’était de bons gars, mais ils n’avaient de toute évidence pas l’habitude d’avoir autant de pression sur leurs larges épaules. Pour le moment elle se contenta de rouler des yeux avec agacement. Pour une raison qui restait mystérieuse, l’armoire à glace numéro trois de son entourage direct ne pouvait pas la libérer de son emprise. Ça aurait presque pu avoir un arôme de romantisme stupide comme dans ces films à petit budget qu’elle ne supportait pas, mais ça l’emmerdait profondément, à cet instant précis.

Zohra soupira longuement, sans faire de réel effort pour dissimuler son agacement. Tirer dans un sens ou l’autre ne résoudrait rien ; la seule chose qu’ils réussiraient à faire, c’était de manquer de lui arracher le bras. Et la dernière chose que Zohra voulait, c’était avoir à repasser sur le billard ou faire de la maintenance. Elle avait beau faire comme si ça ne lui faisait ni chaud ni froid, ce n’était jamais anodin. Toute étincelle d’inquiétude fut éteinte quand l’anonyme collant lui demanda si elle était célèbre. Là où Tic et Tac eurent l’air aussi choqués que si on venait de leur annoncer que le président était un alien infiltré, Zohra explosa de rire. « Oh bordel, ça fait longtemps qu’on ne me l’avait pas faite, celle-là. » D’où est-ce qu’il sortait, ce type ? Elle n’avait pas un ego surdimensionné, loin de là, mais s’il avait levé le nez il aurait vu son visage sur un écran géant, dans la campagne publicitaire d’une célèbre marque de maquillage de luxe. « Figure-toi que Taylor Swift, c’est ma meilleure pote. » Et si ça, ça ne le faisait pas tiquer, elle ne pouvait plus rien pour lui. Surtout que dans les faits, ça n’arrangeait pas vraiment leur affaire. « Souris, Don Juan, t’es filmé. » Pas de panique, il n’y avait pas mort d’homme. Enfin, pas encore, elle commençait à avoir sacrément mal au bras, le genre de douleur qui n’annonçait rien de bon. Mais elle serra les dents, afficha son plus beau sourire. « T’inquiète, je te glisserai mon safeword le moment voulu. » Gênante, Zohra ? Toujours un peu. Être exubérante, c’était sa marque de fabrique, ce qui vendait et faisait tomber tous les sous-vêtements. Glamour du jour, bonjour.

« Affiche ton plus beau sourire, fais comme si tu me connaissais depuis le bac à sable, ne réponds pas aux questions et surtout, surtout… Ne marche pas sur mes chaussures, c’est une édition limitée. » Les priorités ? Merde, on n’avait pas la parfaite paire d’escarpins McQueen tous les jours. Probablement que son aimant du jour – à une lettre près, c’était un autre délire – n’en avait rien à foutre, mais au moins il ne serait pas surpris de prendre une claque s’il lui marchait sur les pieds. Sans trop lui demander son avis, ni celui de Tic et Tac, d’ailleurs, elle l’entraîna à sa suite, la force de son bras malmené aidant. On ne pouvait pas franchement dire qu’elle fendait la foule telle une Moïse des temps modernes, mais entre deux flashs aveuglants par-ci, un petit autographe par-là, comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, elle finit par entraîner son petit monde là où elle le voulait. Une petite ruelle pleine de restaurants et de bars, la plupart adressés à une clientèle bien ciblée et triée sur le volet. Exactement ce qu’il leur fallait. Zohra ayant ses petites entrées partout, il lui suffit de repérer son pub favori – de quoi faire battre un petit cœur irlandais, voyez-vous, petit coup du destin. Elle entra comme elle serait entrée chez elle, fit un clin d’œil au gérant qui lui désigna l’étage avec le sourire d’un homme qui savait que son chiffre d’affaires venait d’enfler de plusieurs milliers de dollars. Zohra traîna Tic, Tac et son aimant jusqu’à un petit salon privé, et comme elle en avait ras-le-bol qu’on lui colle au col, claqua la porte derrière elle d’une folie pirouette, balançant une jambe en arrière comme pour faire un salto – n’était pas gymnaste qui voulait, mais elle l’était – et son édition limitée McQueen claqua la porte au nez des gardes du corps qui pestèrent. « Oui, oui, ça va, j’ai compris, vous allez le dire à mon patron. En attendant, déconnez pas avec mes affaires, j’ai un gala dimanche, compris ? Et putain, Frank, t’as l’air à deux secondes de voir la Faucheuse, alors va boire un coup avant de me claquer dans les pattes, tu seras mignon. » Cinq minutes de grommellements plus tard, ils s’avouaient vaincus. Hallelujah et tout ça. Elle soupira, balança son sac sur la table de la pièce – Jane Birkin aurait été ravie de la voir malmener un Hermès comme ça – et sans trop demander son avis au pauvre otage involontaire qui ne la lâchait toujours pas, se laissa tomber sur une banquette de velours, l’entraînant au passage avec elle. McQueen sur la table, comme si elle était chez elle, elle lança un regard quelque part entre l’amusement, la lassitude et la curiosité à son compagnon d’infortune. En gros, elle le regardait d’un peu trop près un peu trop longtemps. « Et donc, ça t’arrive souvent comme ça, des problèmes de… » Parce qu’une Zohra qui ne pousse pas le bouchon trop loin n’est pas une Zohra, elle le regarde de haut en bas et de bas en haut, s’attarde là où ce n’est pas poli et ricane. « Mécanique ? »

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se fait bolosser par les objets magnétisés du coin, se rassure en se disant que c'est stylé d'être un giga aimant

— peut endommager des appareils ou outils magnétisés s'ils sont en contact prolongés avec lui

— le champ de force demande une concentration de bâtard pour être maintenu, et la contrepartie est nulle sur l'échelle de Richter

Stigmates : — une cicatrice de merde sur l'avant bras, il s'est planté tout seul avec un couteau de cuisine

— des hématomes qui se baladent mais y'en a toujours quelque part

Mémo RP : cory - tonton - armando - zozo
Pseudo : velsheda
Comptes : louis + nikki + izak + kalani + duncan + alastair
Genre IRL : osef
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Date d'inscription : 24/01/2024
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Crédits : murdock
Thèmes abordés : violence, vulgarité, masculinité toxique, deuil, possible mention de suicide
Thèmes refusés : gore, sexe, agressions sexuelles, mutilations
Infos RP : là mais closed, rythme aléatoire, nombre de mots variant avec les cycles lunaires et l'inspiration, <e2>, FR.

tw: vulgarité

Le rire de la Caruso fait son œuvre face aux gueules de raies de Will Smith et de son acolyte, qui trouvent sa vanne de mauvais goût. Vanne qui n’en était pas une au demeurant, puisque Cormac a jamais entendu parler de la meuf à qui il était magnétisé comme à un frigo - à moins que ce soit l’inverse, le débat est parait-il encore ouvert. Au moins, il a de quoi mettre un peu d’originalité dans son quotidien sans doute bien rôdé. “Figure-toi que Taylor Swift, c’est ma meilleure pote. - Ah ouais la blonde là - Souris, Don Juan, t’es filmé. - Hmpf - T’inquiète, je te glisserai mon safeword le moment voulu. - Tu peux pas m’le donner tout de suite ?” parce que la situation devenait de plus en plus relou à mesure que les secondes défilaient. Pis il savait pas trop qui c’était Don Juan en prime, si ça se trouve elle l’avait insulté, en plus de lui faire perdre son temps sur un trottoir.

Affiche ton plus beau sourire, fais comme si tu me connaissais depuis le bac à sable, ne réponds pas aux questions et surtout, surtout… Ne marche pas sur mes chaussures, c’est une édition limitée. - Yo, j’souris pas sur commande là” ponctué par un juron dans un irlandais cassant et que les traducteurs automatiques auront tôt fait de rendre clair en anglais. Rien à foutre tiens, de ces américains ; ils font chier avec leur technologie de con de toute façon.

Il la laisse pourtant gérer ce bazar, puisqu’a priori, elle semble être habituée à faire semblant sur toute la ligne. Semblant de sourire, pour commencer. Semblant de faire du shopping aussi, ptet ? Il sait pas, il l’a capté au milieu de la rue comme si c’était la meuf dans les 101 Dalmatiens. Le plot de cette situation était vraiment éclaté au sol et Cormac était le premier à s’en plaindre (encore que).

L’irlandais calcule surtout tout le retard qu’il était en train d’accumuler pour le cours à encadrer avec l’enseignant, mais son cerveau est court-circuité quand il voit qu’ils se dirigent à l’unisson vers un pub… un putain de pub irlandais. C’était pour se foutre de sa gueule ou quoi ? Le pire, c’est qu’il y était déjà allé, étant donné que la communauté était pas mal en lien ici - même si ça ne valait plus New York, dixit tonton.

Cormac est un peu moins chaud de finir ailleurs que pilier de bar, et pour cause, ils finissent dans un salon privé que même lui ne connaissait pas. “Vas-y ton truc ça commence à être glauque là” qu’il bougonne alors qu’elle jette à la porte ses deux gorilles. Les cinq minutes les plus longues de sa vie, il aurait juré. Il a l’impression que son téléphone est pété, là, dans la poche de son hoodie. A l’instar de cette sensation dans son bras qui n’a pas cessé, voire, s’est empiré. Ca a l’air de rien lui faire, à la donzelle, et c’est pas normal. En fait, rien n’est putain de normal, là.

Leur cul vissé au divan, il a l’air aussi blasé qu’après un match perdu contre les écossais ; observant ce qu’il y avait droit devant lui, faute de pouvoir faire plus que ça. Il était à court d’idées. Y’avait même pas moyen de consommer, sauf si par le plus grand des hasards, un des serveurs ou même le tenancier allait finir par grimper pour prendre la commande. Pf, tu penses.

Et donc, ça t’arrive souvent comme ça, des problèmes de… Mécanique ? - J’pense pas que parler d’ma teub va régler l’soucis en fait” c’était quoi cette vanne de merde là, sérieux ? En plus elle avait pas vraiment répondu à la question, même si un peu quand même. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien avoir comme place dans le showbiz ? Clairement pas une princesse, ça, c’est clair. Il la zieute de biais, enfin, et il n’est pas surprit de la voir déjà le regarder. Il renifle un coup, à sec. C'est ptet halluciné mais il la voit mieux là, et elle est pas si mal, en vrai, Caruso. “Elle est sympa Taylor Swift ?” quitte à se foutre de la gueule du monde, autant le faire jusqu’au bout, non ? Il pourrait aussi bien la prévenir que les trucs électroniques trop près de lui finissent par dysfonctionner ou totalement péter, mais pour sa défense, il a jamais encore essayé avec une altérée.

Zohra Caruso
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Zohra Caruso
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Alias : (heartstopper/golden lioness) le premier adopté pendant les premières années de sa célébrité ; le second adopté récemment et alias officielle d'héroïne.
Genre : (she/her) féminin.
Age : (36 ans) mais ça ne se fait pas, de demander l'âge d'une dame !
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Statut : (fake it until you make it) officiellement, folle amoureuse de Wangshu et ravie de papillonner avec lui en public ; officieusement célibataire et plutôt volage, mais ne le dites à personne...
Occupation : (superstar) enfant chérie de theseus, danseuse de formation classique, gymnaste de renom, mannequin, influenceuse, femme d'affaires... (superhero) membre de la meute, équipe de superhéros de theseus corp, elle y tient le rôle de stratège et est spécialiste du travail de précision et d'agilité.
Habitation : (neo arcadia) un penthouse immense avec une vue plongeante sur l'arcadia square ; surnomme affectueusement son antre "the lion's den".
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Comptes : belladonna faust, astra stark, evelyn harvey, caleb altman, silke sørensen, diana khan.
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- dialogues en français ou en anglais.
- entre 500 et 1500 mots.
- fréquence de plutôt constante, sauf exception !

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“That always seemed so ridiculous to me, that people want to be around someone because they're pretty. It's like picking your breakfeast cereals based on color instead of taste.” @Cormac Fitzsimmons

Ce n’était pas la première fois que Zohra se retrouvait dans une situation ubuesque, elle avait l’habitude. Certes, aucun mec ne s’était retrouvé collé à elle comme un aimant ultrapuissant, mais il y avait un début à tout. Pas de quoi émouvoir Zohra, qui en avait vu des vertes et des pas mûres. Ça aurait été plus gênant si elle avait un rendez-vous important, mais en l’occurrence, elle avait tout son temps. Enfin, en théorie, elle ne serait en retard nulle part, mais elle se serait tout de même volontiers passée de cette drôle de compagnie. D’autant plus que monsieur avait un véritable caractère de merde, mais ça non plus, ce n’était pas une nouveauté. « Putain, les mecs, vous êtes vraiment trop faciles à vexer. Un petit mot sur ce qui se passe sous la ceinture et ça y est, ça boude comme des gosses en maternelle. » Elle roula des yeux. Ses petites plaisanteries n’allaient pas arranger leur situation, mais elle n’allait tout de même pas se mettre à chialer ! « Tu sais ce qui est vraiment glauque ? Me retrouver collée à un mec que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam. Si ça se trouve, t’es un serial killer ou un détraqué et tu réfléchis déjà à comment te débarrasser de mon corps. » Un humour toujours plus décalé, histoire qu’on ne commence pas à pleurer dans les chaumières. Elle ricane quand elle le remarque en train de la reluquer ; on ne les changerait jamais. Même dans les situations les plus grotesques, ils n’oubliaient jamais de lorgner la compagnie. Elle soupira, essaya en vain de s’affaler dans le divan. Monsieur était plus tendu qu’un string et si elle bougeait trop, elle se faisait mal. « Disons que plus je la connais et plus je réalise que si elle écrit autant sur ses ex, c’est pour éviter de finir en taule pour meurtre. » Zohra se retint d’ajouter qu’elle la comprenait ; ce n’était pas le moment de s’embarquer sur une grande tirade féministe. « Enfin, je ne vois pas trop comment ça va nous avancer de savoir avec qui je vais organiser ma prochaine pyjama party. No offense. » Elle battit des cils, avec ce petit air charmeur qui lui était propre. C’était plus fort qu’elle, la facette de sa personnalité qui se sentait obligée de charmer tout le monde était comme une armure qui la préservait de tout et de tous. Elle l’avait bien remarqué, avec les années, les gens étaient beaucoup moins sur la défensive quand on leur donnait l’impression de se soucier d’eux, de leur trouver quelque chose de désirable. C’était la règle générale, en tout cas.

« T’as un prénom, pretty boy ? Histoire que je sache qui a tenté de me ferrer comme un poisson. » Sourcil haussé, elle attendait la réponse. Mais parce qu’elle n’allait pas non plus rester là à le regarder dans le blanc des yeux comme si elle attendait le coup de foudre hollywoodien, elle gigota un instant pour essayer d’accéder un peu mieux à sa prothèse, mais ils étaient collés jusqu’à l’épaule et elle pouvait à peine bouger ses doigts. « Putain. » C’était la première fois qu’elle faisait preuve d’un quelconque agacement ; le juron fut aussitôt suivi par un soupir. « La prochaine fois que je passerai sur le billard, je leur demande de m’ajouter l’option détachement à la demande. » Elle fit la grimace. Le problème d’une prothèse ultraperformante comme la sienne, c’était qu’elle était directement reliée à son système nerveux. Ça en faisait le parfait membre de substitution, un véritable bras amélioré, des options que la nature humaine n’offrait pas… Mais dans le cas précis, elle aurait aimé pouvoir se contenter d’appuyer sur un bouton pour s’en défaire. « Désolée de te l’apprendre, mais à moins de m’arracher le bras, t’es coincé avec moi jusqu’à ce que ton petit problème mécanique se résolve… Sans vouloir faire de parallèle salace, j’imagine qu’il ne suffit pas d’attendre pour que ça s’arrange tout seul, hm ? » Zohra roula des yeux. Derrière la porte, Tic et Tac devaient suer à grosses gouttes. Elle se demanda une seconde si elle ne ferait pas mieux d’appeler Vico pour lui demander un coup de main – haha – mais pretty boy risquait de finir en miettes, pour quelque chose qui visiblement échappait à son contrôle. Prendre son mal en patience, ce n’était pas franchement le point fort de Zohra, mais elle n’était pas non plus du genre à s’arracher les cheveux à la moindre déconvenue. « Un verre, ça te détendrait ? » Elle leva sa seule main libre en signe d’apaisement. « Te fais pas d’idées, je dis juste que si on est coincés là en attendant que ça s’arrange tout seul, autant passer le temps agréablement. Et puis ça évitera aux deux guignols d’imaginer que t’es en train de m’étriper ou je ne sais quoi. »

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Occupation : assistant coach au Carré d'As
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Il la laisse râler sur la nature des hommes en ce bas monde, en attendant, c’est pas lui qui avait lancé le sujet de ses couilles, merci bien. Le débit de paroles de la Caruso match plutôt bien avec son énergique habituel, même si ça ne l’aidait pas trop à se détendre, d’être ainsi sollicité ; au moins, il pensait à autre chose qu’à la merde dans laquelle il se trouvait, au lieu de préparer la salle pour le cours de boxe. Rien d’optimal, on prenait quand même.

Tu sais ce qui est vraiment glauque ? Me retrouver collée à un mec que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam. Si ça se trouve, t’es un serial killer ou un détraqué et tu réfléchis déjà à comment te débarrasser de mon corps. - Moi ? Sérieux ? C’est ton Will Smith là, c’est lui qu’a une vraie gueule de tueur” et il s’en fout pas mal qu’il l’entende dire ça de derrière la porte, avec sa super ouïe ou va t’en savoir. S’il avait été honnête jusqu’au bout, il aurait même enchaîné par quelques menaces et un exemple concret, c’est qu’il lui avait fait une clé sans pression dans la rue tout à l’heure, et sa fierté d’éternel challenger s’en est vue un brin frustrée.

Quand l’aimantée s’essaie à remuer pour mieux s’installer, Cormac n’est pas très coopératif sur ce coup-là.

Disons que plus je la connais et plus je réalise que si elle écrit autant sur ses ex, c’est pour éviter de finir en taule pour meurtre.” Ca le fait rire du nez, faut bien l’admettre que l’anecdote est plutôt drôle. S’il en a rien à foutre de Taylor Swift, il aura au moins de quoi baver un peu dessus auprès de ses potes. “Enfin, je ne vois pas trop comment ça va nous avancer de savoir avec qui je vais organiser ma prochaine pyjama party. No offense. - J’sais pas, j’essaie d’penser à autre chose là” histoire qu’un miracle s’opère, ou un truc qui y ressemble. Elle avait pas comprit le bail, pas grave. Au moins il aura été plus clair sur la stratégie, comme ça.

T’as un prénom, pretty boy ? Histoire que je sache qui a tenté de me ferrer comme un poisson. - Wesh ça va pas d’dire qu’t’es un poisson même ?” Il sait pas pourquoi c’est la première chose qui lui vient, mais il trouve ça pas ouf, vraiment, c’est pas du bétail la meuf quand même, non ? “Cormac” qu’il rétorque, et rajoute sitôt après, “Et toi ? File le safeword au passage tant qu’à faire stuve” et pis elle râle encore un coup, parle de sa prothèse, fait une hypothèse au goût d’ultimatum qui lui fait froncer du nez. Lui arracher le bras ? Nan mais ça va, il avait déjà arraché la mâchoire à un autre l’autre jour, il a eu sa dose d’alté sur la couenne. “J’arrache rien du tout ça va l’faire t’inquiètes” c’est pas dit avec le plus d’enthousiasme qui soit, mais y’a quand même un arrière-goût d’assurance pour se dépasser sur ce coup-là. C’est bien son genre de faire ça, il avait un mental entraîné, il allait finir par y arriver.

Alors qu’il ferme les yeux en soupirant, de quoi faire un peu le vide là où y’a trop de choses qui se tabassent, y’a encore la voix de Caruso qui résonne, avec une proposition tout à fait alléchante, parce que clairement que ça pourrait aider ; toute proportion gardée et tout sous-entendu éloigné.

Un verre, ça te détendrait ?” Il garde les yeux fermés et hoche la tête à la positive. “Te fais pas d’idées, je dis juste que si on est coincés là en attendant que ça s’arrange tout seul, autant passer le temps agréablement. Et puis ça évitera aux deux guignols d’imaginer que t’es en train de m’étriper ou je ne sais quoi.” Y’a quelques secondes de silence après ça, et finit par rouvrir les yeux en ayant l’air d’avoir une idée bien précise dans la tête de laquelle on ne saurait le détourner.

Il lève un index pour lui dire d’éviter de remuer pour rien, s’en fout à peu près qu’elle le fasse ou pas, mais… l’irlandais récupère son téléphone dans la poche de son hoodie, “Il est niqué t’façon” souffle t-il pour lui, passe ledit téléphone au niveau de leur main collée ; forçant sur sa capacité incroyable d’imagination (non) pour se projeter mentalement décoller leur corps au passage de l’appareil entre. Et ça marche (). Le téléphone se prend l’aimant en faisant tampon, mais une fois arrivé à l’articulation du coude, il a des sensations de merde avec le smartphone, aussi fait-il son possible pour le retirer. Ca aussi, il y arrive ; mais la partie supérieure du bras est toujours… collée. “Putain de chier de ses morts de con casse les couilles” l’écran fait des dingueries, finit par s’éteindre sous ses yeux qui a l’air d’en avoir vu d’autres, pour tout dire. Encore de l'argent  foutu en l'air, alors qu'il pourrait en faire autre chose - genre, pour sa dose.

Au moins ils avaient les deux mains libres, maintenant, mais ça n’allait pas avancer grand monde non plus de compter que sur lui. Alors ptet bien que… “Une pinte de Guinness, tu leur souffles dans l’oreillette ?” à défaut d’avoir envie de descendre pour encore s’afficher. Pour être en retard, ça, maintenant, il l’était pour de vrai. Alors autant mettre toutes les chances de leur côté, ouais.

Zohra Caruso
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Pas un poisson. Zohra ne put s’empêcher de pouffer. De tous les qualificatifs animaliers auxquels elle avait eu droit, un poisson, ce n’était pas si mal. Encore que, après tout avoir tout entendu, elle ne se vexait plus de grand-chose. Sa vie ne lui appartenait plus vraiment depuis belle lurette, alors elle avait été obligée de se forger une carapace sur laquelle les insultes et autres affronts du genre. Elle avait même appris à en jouer, parce que ça emmerdait profondément ceux qui pensaient l’écorcher en la traînant dans la boue. Mais c’était toujours drôle de voir apparaître un petit élan de féminisme inattendu chez un type qui, peut-être malgré lui, transpirait la masculinité toxique par tous les pores de sa peau. Comme quoi, New Blossom était pleine de surprise. « Zohra. » Ça lui faisait un tout aussi drôle d’effet d’avoir à dire son prénom à quelqu’un. Elle ne se souvenait pas de la dernière fois où on lui avait posé la question. Tout le monde semblait la connaître, même si ce n’était qu’à travers les écrans. C’était une situation plus solitaire qu’on ne l’aurait cru. Être entourée sans que personne ne vous connaisse réellement, ce n’était pas idyllique. « Oh, doucement. T’as encore rien fait pour mériter de connaître le mot magique. » L’ironie de la chose ne lui échappait pas. Bizarrement, tout en étant littéralement collé à elle, il était plus respectueux que la plupart des hommes qui composaient son entourage et qui la traitaient comme un simple produit de consommation, une possession qu’on pouvait se partager, faire passer de mains en mains sans se poser de questions. C’était le genre de truc qu’elle évitait de dire à Vico, parce que beaucoup trop de têtes auraient roulé. Eh non, le show-business était loin d’être aussi glamour que ce qu’on essayait de faire croire. Ça lui laissait un arrière-goût amer en bouche, à Zohra. Elle avait l’impression de ne pas avoir le droit de se plaindre, elle qui baignait dans le luxe en permanence là où l’Underapple croulait littéralement sous la décadence de la surface. Mais elle n’en restait pas moins un être humain, une femme qui, au fond, n’avait pas plu envie d’être comparée à un poisson qu’à une chienne ou un quelconque autre animal associé à quelque chose de peu avantageux.

Dans ce genre de situation, est-ce que l’alcool leur sauverait la mise ? Sans doute que non, mais Zohra n’avait pas spécialement envie de regarder Cormac dans le blanc des yeux – aussi bleus soient-ils – jusqu’à ce qu’un miracle ait lieu. L’alcool n’arrangerait pas grand-chose, mais ça les occuperait. D’autant plus que pretty boy semblait avoir besoin de se détendre ; son téléphone n’avait pas survécu à son petit numéro de magnétisme. Zohra songea au sien une seconde, avec bien peu d’intérêt. Triste à dire et à penser, mais il lui suffirait de claquer des doigts pour qu’on lui en apporte un nouveau. « Eh bah, bordel, c’est vrai ce qu’on dit, les Irlandais n’ont pas la langue dans la poche… » Elle mordit la sienne, pour ne pas faire une remarque graveleuse. Il paraissait que ça ne se faisait pas trop, avec les inconnus. Non pas qu’on se gêne avec elle, mais là n’était pas la question. Au moins, même si le téléphone de Cormac avait rendu l’âme, il avait au moins eu le mérite de les aider à se… décoller un peu ? Elle ne pouvait toujours pas bouger les doigts puisque la prothèse ne lui répondait toujours pas, mais c’était une petite victoire. « Non, pas d’oreillette, ça voudrait dire qu’ils sont trop loin de moi pour m’entendre directement, ils me feraient une syncope… » Zohra roula des yeux. Ils n’avaient pas mauvais fond, mais qu’est-ce qu’ils pouvaient être barbants. « Hé ! Frank ! Tu peux demander à Rory de nous préparer une pinte de Guinness, pretty please ? » C’était sacrément cliché, mais elle se garda de faire le moindre commentaire. Elle trouvait ça particulièrement dégueulasse, en plus, mais dire ça à un Irlandais, c’était un peu comme signer son arrêt de mort. « Avec un… » Osera, osera pas… ? Évidemment qu’elle allait oser. Juste pour voir sa tête, parce qu’elle s’amusait un peu trop de la situation. Ce n’était pas ce à quoi elle songeait en partant faire son shopping, mais c’était une distraction plutôt… agréable n’était pas le mot. Une distraction distrayante, voilà. « Sex on the beach, merci ! Et au passage, buvez un verre, les gars, ça vous fera du bien à vous aussi ! » Elle entendit quelques grommellements derrière la porte, et puis une carcasse qui se traînait au rez-de-chaussée pour prendre la commande de la princesse. Et comme une gamine qui s’amuserait un peu trop des petits tracas de ses camarades de classe, elle adressa un clin d’œil à Cormac. S’il y avait eu des paparazzi dans le coin, elle aurait fait les gros titres avec des unes tout sauf flatteuses pour elle.

À force de faire des plaisanteries et des sous-entendus de mauvais goût, Zohra avait fini par penser à quelque chose. Elle n’en donnait peut-être pas l’air, mais elle n’était pas aussi bête qu’elle le laissait croire. Derrière son arrogance drapée de haute couture, elle en avait dans la cervelle. « C’est vrai ce qu’on dit, alors ? Les mutations sont sujettes aux changements soudains d’émotions, tout ça… » Sourcil haussé, sourire à peine discernable accroché aux lèvres, elle étudiait de près – littéralement – l’attitude de Cormac. Dire qu’il était un peu tendu aurait été un euphémisme. Zohra se redressa du mieux qu’elle le put, pas vraiment aidée par ce morceau de bras qu’elle avait récupéré puisqu’elle ne pouvait pas le bouger. Tout à fait volontairement, quitte à passer pour ce qu’elle n’était pas, elle rapprocha son visage de celui de l’Irlandais. Songer à tous ces types qui se seraient damnés pour qu’elle joue ce petit jeu avec eux, et lui qui n’avait pas la moindre idée de qui elle était… Ce n’était pas juste amusant, c’était un peu enivrant. Et à ce sujet, d’ailleurs… « Il paraît que vous, les Irlandais, vous buvez tellement de Guinness que vous finissez par en avoir le goût, c’est vrai ? C’est un Écossais qui m’a dit ça… » Non, certainement pas, mais mentir, ça revenait à jouer la comédie, et Zohra était reine. Elle se rapprocha encore, fit mine d’incliner la tête pour faire quelque chose de tout à fait déplacé et… se contenta de faire claquer un baiser sur sa joue, pour ensuite éclater de rire. « Ah, merde, on m’a donc menti. Tant mieux pour toi, c’est pas terrible, la Guinness. » Hérésie, au bûcher, la sorcière ! Elle eut un petit rire, haussa les épaules – une épaule. Avec de la chance, ce petit ascenseur émotionnel perturberait sa mutation et ils pourraient enfin se séparer. Ou alors, ça allait empirer les choses et lui faire sauter le cœur. Ça, c’était sûr, ça lui ferait une presse d’enfer.

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