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A coeur ouvert [PV Maddox]

Gideon Glassmann
Humain·e
Gideon Glassmann
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : A coeur ouvert [PV Maddox] Roy-kent
Alias : The Stinger (ex-surnom de combattant)
Genre : Il, homme cisgenre.
Age : 46 ans
Dollars : 245
Statut : Célibataire - Oncle et père adoptif d'une gamine de 18 ans qu'il aime plus que le monde.
Occupation : Ex-combattant du Fight Circle, désormais Concierge à la Nex'University.
Habitation : Appartement dans le Nexus.
Pseudo : Innie
Comptes : Tobias Grant & Hugh Reid & Faith Coleman & Algernon Carter & Shanti Bhatt & Piper Craven & Glenda Jenkins
Genre IRL : Elle - Femme cisgenre
Messages : 69
Date d'inscription : 13/02/2023
FC : Brett Goldstein
Crédits : Innie (avatar)
Thèmes abordés : Validisme internalisé - Traumatismes cérébraux - Illettrisme - Combats de rue / illégaux

A coeur ouvert
@Maddox Threepwood et @Gideon Glassmann
TW : Aucun pour l'instant

Gideon faisait toujours passer sa nièce au premier plan, peu importait le contexte. Mattie était sa priorité, une existence qui lui était tombée dessus et qui l'avait transformé profondément, pour devenir la figure paternelle qu'elle avait besoin qu'il soit. Gideon ne faisait pas d'exception à cette règle.

Et pourtant, il avait choisi de garder Maddox dans sa vie, après avoir appris la nature véritable de ce dernier. Un mutant qui n'avait pas besoin de V ou de Red pour obtenir et conserver ses pouvoirs. Le genre de secrets qu'il ne faisait pas bon de recevoir et de devoir garder, sous peine d'attirer l'attention de personnes et d'organisations auxquelles il fallait définitivement éviter de se frotter.

Si cela n'avait pas été Maddox, Gideon n'aurait pas hésité une seule seconde avant de mettre le holà et de se distancer. Oh, il n'aurait jamais dénoncé quoi que ce soit, Gideon n'était pas une balance, et certainement pas à la solde de ces fichues corporations. Mais un autre que Maddox aurait été tenu à l'écart. Pour Matilda. Pour leur sécurité.

Mais c'était bien de Maddox dont on parlait. Un ami de la famille. Quelqu'un qui comptait pour Mattie. Qui comptait pour lui. Et, pour tout cela, Gideon était prêt à tenter sa chance, à condition de préserver Matilda. Elle n'avait pas à savoir tout cela. A se mettre potentiellement en danger pour un secret qui ne la concernait pas. Qu'elle mène une vie ordinaire, c'était tout ce que Gideon souhaitait.

Et c'était ainsi que Gideon se retrouvait à attendre anxieusement la visite de Maddox, en cette veille de week-end. Matilda n'était pas là : elle avait prévu de passer le week-end avec des amis, et Gideon en savait assez sur ces gamins pour lui accorder sa confiance et lui permettre de déployer ses ailes. C'était également l'occasion idéale pour aborder tout ce dont ils n'avaient pas pu discuter la dernière fois, après le coup de sang de Gideon.

Il s'en voulait toujours de s'être emporté de la sorte, et ne pouvait que remercier Maddox de lui avoir épargné une douloureuse discussion avec Matilda, qu'il tentait au mieux de préserver de ses humeurs et de leurs manifestations, de cette version de lui qu'il voulait définitivement laisser dans le passé (mais dont il gardait malheureusement des traces).
Tout ça à cause de son ego malmené.

Après tout ce qui s'était passé, et la confiance que lui avait accordé Maddox, Gideon n'avait pu s'empêcher de se demander s'il devrait lui rendre la pareille. Lui révéler la cause de sa colère, lui dévoiler l'existence de cet handicap, ce secret qu'il répugnait à partager avec qui que ce soit, en-dehors d'une extrême nécessité... Le devrait-il ? Le pourrait-il seulement ? L'idée lui inspirait un profond sentiment de nausée.

C'était accepter d'être vulnérable comme il pouvait rarement l'être. Et c'était prendre un risque, celui de changer la teneur de leur relation. Gideon ne pensait pas Maddox capable de mépris ou de moquerie à son égard, mais il craignait de sa part une compassion qui flirterait avec la pitié. Il ne voulait pas voir de peine dans le regard de son ami, et encore moins recevoir de sa part une aide qu'il n'aurait pas demandé. Il préférait se débrouiller, même si cela était difficile, même si cela lui demandait du temps et des efforts considérables.

Gideon n'était pas encore décidé : il se laissait la possibilité d'évoquer, ou non, le sujet avec Maddox. Il y avait déjà de quoi faire : Gideon s'intéressait à son ami, en toute sincérité, et il avait donc envie d'en apprendre davantage à son sujet, maintenant qu'il s'était ouvert pleinement à lui. Gideon avait le sentiment qu'il était encore loin de connaître véritablement Maddox. Tout comme lui ne se doutait probablement pas de la vie que menait autrefois Gideon, cette violence qui l'habitait et qui aurait pu tout lui coûter.

La sonnette se fit entendre, et Gideon s'empressa d'aller ouvrir la porte, accueillant Maddox d'un bref "B'soir." tout en s'effaçant pour le laisser entrer. L'appartement de fonction, attenant à l'Université, était d'une taille modeste, et toute décoration s'y trouvant provenait définitivement de Matilda et de son désir d'embellir les lieux. Ce n'était pas quelque chose dont Gideon s'inquiétait particulièrement, après tout.

"J'peux t'servir un truc ? J'vais me faire une verveine. Matilda m'a dit qu'c'était bon pour les nerfs. Mais tu peux prendre c'que tu veux. J'ai de la bière, si ça te va."

C'était probablement étrange de sortir un mug de verveine pour une soirée entre potes, mais Gideon n'en avait strictement rien à faire. Il ne s'était jamais embarrassé de ce genre de choses en compagnie de Maddox, ce n'était pas aujourd'hui qu'il allait commencer.

"J'dois avoir des biscuits pour Splinter s'tu veux."

La mention du rat lui fit prendre un temps de pause, et il finit par ajouter, en détournant le regard :

"J'lui ai pas fait peur, hein ?"

Vraiment, Gideon s'en voulait d'avoir explosé devant Maddox. Il pensait avoir enterré définitivement cette part de lui-même, mais force est de constater que cela était loin d'être le cas.


rainmaker
Maddox Threepwood
True Blood
Maddox Threepwood
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : A coeur ouvert [PV Maddox] Cwdl
Alias : Indi, la faute aux étudiant·es qui s'amusent du statut d'archéologue de leur professeur.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 143 ans ; presque pas de ride et la hâte d'une prochaine centaine à vivre encore. La fin de la trentaine en apparence.
Dollars : 1986
Zone libre : A coeur ouvert [PV Maddox] 0000071b52862db885e474a18675c5b57d8ce7dc
Statut : Célibataire en crush ; il commence à regarder un peu plus souvent un certain poète.
Occupation : Professeur d'archéologie à l'Université ; chercheur aussi, d'ailleurs.
Déchirures : ASCLEPIOS ; dieu lié à la divination, à la guérison et à l'eau.

[.Lien Vital.]
— Niv. 1 : Une ligne invisible se trace entre le mutant et sa cible, offrant à celle-ci une protection minime contre les petites maladies de ce monde.
— Niv. 2 : Face aux émotions fortes, Maddox et sa cible ressentent celle de l'autre ; si la terreur s'empare du coeur de l'un, l'autre y aura droit aussi.
— Niv. 3 : Le lien se renforce plus encore qu'auparavant. Il préserve à présent la cible de la mort si un accident devait survenir.
— Niv. 4 : Le lien fige les deux êtres dans l'espace et le temps ; ils conservent leur exacte âge du moment même où le lien s'est formé. Le lien devient plus malléable, offre la possibilité à l'être lié de récupérer ses besoins à l'envie, lui offrant la possibilité de manger et dormir à nouveau s'il le souhaite par exemple.
— Niv. 5 : Le lien est tel que les êtres sont comme fusionnés. Ils peuvent se comprendre d'un simple regard, partagent toutes leurs émotions et leurs pensées. Si c'est un animal qui est concerné par le lien, le mutant lui offre en quelque sorte sa conscience humaine, permettant à l'animal lié d'être plus intelligent, d'accomplir des tâches plus complexes que celles que leur instinct de survie leur offre à penser de base. Si c'est un autre être humain, une forme de télépathie se forme entre les êtres liés s'ils peuvent se voir - et uniquement dans ce cas.

[.Empreinte Temporelle.]
— Niv. 1 : Avec le toucher de la cible, il peut retrouver dans les couches de ses cellules un historique vieux d'une semaine ; et en le trouvant, il peut ramener le corps à la meilleure forme à laquelle il se trouvait durant la dernière semaine passée ; pratique pour s'éviter la grippe.

Limites : [.Lien Vital.]
(NIV.1) Tant que le lien est maintenu, toutes les maladies de la cible visée sont pour Maddox, qu'elles soit humaines ou animales et en souffre comme la cible en aurait soufferte ; la cible ne subit en revanche pas les maladies propres à Maddox, ni même une quelconque de ses faiblesses. La durée du lien peut durer au maximum six mois. (NIV.2) Les allergies sont transmises aussi, ainsi que tout autre souci du même genre. Maddox, s'il ne rompt pas le lien, ne peut que subir les émotions de la cible et ne peut rien y faire, le rendant ainsi plus sensible une grande partie du temps. Sa capacité sociale s'épuise ainsi assez rapidement et il préfère s'isoler de manière générale. La durée maximum du lien augmente à trois ans. (NIV.3) Les besoins de la cible deviennent ceux de Maddox ; il a besoin de manger plus, proportionnellement à l'appétit de l'autre ; plus la petite est cible, plus c'est simple de combler ces besoins-là... Mais s'il les négligent, c'est la cible qui en souffrira le plus. Aussi, même si la cible est préservée de la mort, elle restera gravement blessée selon la nature de l'accident et pourrait préférer pousser son dernier souffle que d'autres encore, bien plus douloureux. La durée maximum du lien augmente à dix ans. (NIV.4) Malgré que leur âge soit figé, le corps continue de vivre, ainsi Maddox n'échappe pas au besoin de manger et dormir pour deux. Les poils continuent de pousser, les ongles aussi, peut toujours prendre des coups de soleil, etc. La cible du lien est aussi concernée par ailleurs par les pousses mais tout ce qui pourrait être négatif est toujours subi seulement par Maddox. La durée maximum du lien augmente à trente-cinq ans. (NIV.5) Si la cible de la mutation est un animal, dépendamment de l'intelligence de base, le lien ne peut pas lui offrir non plus le triple de son propre intellect malgré la conscience humaine partagée. Ainsi, un animal avec peu de connexions ne saura pas faire grand-chose de plus que d'ordinaire - un escargot continuera à baver. Chacun perd son individualité, il est plus difficile de discerner ses propres émotions ; les êtres liés auront tendance à ne plus employer le singulier, mais à parler de l'entité "on" que le lien créé. La durée du lien est désormais infinie en théorie, mais à partager autant leurs émotions, le moindre sentiment de trahison chez les êtres liés peut briser le lien et il ne pourra plus jamais être reformé entre les deux, au contraire des précédents niveaux. (GÉNÉRAL) Pour que le lien puisse être établi, la cible doit être consentante et donc parfaitement au courant pour un humain ; ou avoir une très forte affection pour Maddox si animal ; dès lors que le consentement ou l'affection disparaît, le lien est immédiatement rompu. Si la cible se tient à plus de 50km de Maddox, le lien est rompu automatiquement. Quand le lien se brise sans que ce soit Maddox qui le désire ou le choisisse, il ressent par la suite un vide immense qu'il doit absolument combler rapidement, sinon il se retrouve en proie à des fortes émotions négatives qui dureront tant qu'il n'aura pas comblé ce vide d'une quelconque manière, ou par la création d'un nouveau lien. En prime, cela fait désormais trop longtemps que Maddox entretient un lien vital avec des cibles différentes ; ayant dépassé largement l'espérance humaine maximum enregistrée, rompre le lien plus d'une journée le conduirait à la mort, désormais.

[.Empreinte Temporelle.]
(NIV.1) Il est impossible de faire repousser quoi que ce soit si la cible a perdu un membre ; tout comme il est aussi impossible de la sortir du coma si elle est plongée dedans. Maddox ne peut aller au-delà de ce qui est naturellement possible, sauf si la cible peut se regénérer d'elle-même sans aide extérieure - comme un lézard s'il avait perdu sa queue. Aussi il ne peut pas ramener à la vie quelqu'un car il n'y a plus aucune cellule dite active, nécessaire pour l'utilisation de sa déchirure. (GÉNÉRAL) Pour que la déchirure puisse marcher, la cible doit être consentante et donc parfaitement au courant pour un humain ; ou avoir une très forte affection pour Maddox si animal.

Mémo RP : Couleur dialogue : dodgerblue.
Pseudo : Bones
Comptes : Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Ernest, Sean, Gabriel, Vico, Zacarias, Tanner, Armando, Jens, Kenneth, Oscar, Spy, Ysidro, Xaver
Genre IRL : Transmasc agenre (il/they)
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Date d'inscription : 30/10/2023
FC : Oliver Jackson-Cohen
Crédits : (avatar, gif ; perso) (CS ; Palmer <3) (gif signa : sasha mutch) (code signa : ellaenys)
Thèmes abordés : Rat de compagnie.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, non respect des limites préétablies entre joueu·se·rs sans le clair consentement, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
Infos RP : Rythme régulier (ne répond jamais dans l'ordre), narration à la 3ieme personne, dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.
Staff : ADMIN I MJ
Invité à venir passer la soirée chez les Glassman ; après un rapide échange, il s'était révélé que Matilda ne serait pas là - et c'est bien dommage, il a avec lui le dvd d'un film qu'il veut lui laisser - et que ça serait donc une soirée entre les deux hommes ; et ça va à Maddox, parce que ça le rassure aussi sur le fait que ses révélations n'ont rien changé à la teneur de leur relation, qu'il y a toujours cette amitié entre eux. Forcément que ça aurait pu changer, générer de la méfiance de la part des deux ; Gideon du fait d'apprendre que des mutants tels que Maddox existe, et ce dernier du fait que son secret ait été appris... Mais s'il avait accepté de lui révéler, c'était parce qu'il avait toute confiance en Gideon. Et puis, on va pas se mentir, Maddox est un caractère aisé à vivre en soi, qui semble toujours s'accommoder de tout, qui tisse d'avec tout ce qu'on peut lui donner en terme de fils du destin.

Et ceux de ce soir semblent positifs.

C'est que Gideon n'irait pas l'inviter chez lui, chez elleux même sans Mattie, si c'était pour lui dire de dégager de sa vie. Alors c'est l'esprit tranquille que le mutant fait trois courses pour ne pas venir les mains vides, la rate toujours planquée proche de lui - cette fois-ci elle a choisi le sac de Maddox parce qu'elle n'avait pas envie de devoir veiller sur son équilibre. Et elle fait bien, parce que Maddox décide de ne pas prendre de poche, qu'il se charge les bras d'avec : la boisson préférée de Mattie (oui même si elle est pas là, ça sera comme une offrande), un paquet de bretzel (c'est vraiment trop con ces conneries-là), une bonne boîte de thés (c'est un anglais, ça ne se refait pas apparemment), du fromage (pas aussi bon que celui des français mais il suffit à Splinter) et un cake salée qui semblait pas mauvais du tout. Sonner se trouve donc être un exercice intéressant et le mutant se rappelle de l'existence de ses coudes - réel miracle de la nature, si on veut de son avis !

Alors, c'est ainsi chargé que Gideon le trouve ; ça et l'éternel grand sourire que Maddox semble toujours avoir, qu'importe les circonstances. "Bonsoir !" Rentre dans l'appartement quand Gideon se met sur le côté et trouve bien assez vite où déposer son barda. "Oh, ça me va très bien aussi la verveine !" Globalement, tant que c'est des plantes infusées dans de l'eau, Maddox est pas trop difficile - il a bu tellement de jus de chaussettes dans sa vie, à l'époque où rien de tout ce qui existe aujourd'hui n'était encore là, qu'il est devenu très tolérant à tout. "J'ai un petit quelque chose pour Matilda, ça lui fera une surprise à son retour." Faudra pas qu'il oublie le dvd non plus au passage d'ailleurs, il le lui avait promis !

Petit sourire alors qu'il retire alors délicatement la hanse de sa besace de son épaule... Et si ça suffisait pas pour indiquer à Splinter de sortir de là, la mention des biscuits fini de lui faire ouvrir les yeux pour sortir le museau du sac ; et profiter de la main du mutant, tendue, pour s'extraire définitivement. "Peur ?" Maddox baisse les yeux vers la rate. "Elle est à deux doigts de te sauter dessus pour ses câlins... Et les gâteaux." Le sac trouve place à terre tandis que Maddox se marre, parce que Splinter ne grimpe même pas sur son épaule. "Elle peut venir sur toi ?" Qu'il demande, comme toujours, attendant l'autorisation pour approcher de Gideon et la laisser faire sa vie - ou si refus la mener à son épaule.

Enfin, déjà se défaire de sa veste. "Alors, ta journée ? Je t'ai pas croisé à l'université ces derniers jours." En même temps, c'est grand... Et faut avouer que le Threepwood a été pas mal occupé, entre les cours à préparer, les rendez-vous individuels avec des étudiant.es pour les masters et ce genre d'autres conneries qui prennent beaucoup de temps. "T'aime le cake salé ?" Aucun rapport mais il vient de l'attraper et d'approcher de la partie cuisine pour se proposer à la tâche d'en faire des tranches.

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Absent/au ralenti jusqu'au 18 juin heart


Heaven knows that I'm born too late for these ghosts that I chase With these dreams, I inflate, painted skies in my brain
Gideon Glassmann
Humain·e
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A coeur ouvert
@Maddox Threepwood et @Gideon Glassmann
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Maddox était venu chargé comme une mule, et Gideon n'avait pas eu le temps de l'aider à se débarrasser de son barda que, déjà, l'homme avait tout déposé, sans accident aucun.

Jetant un bref coup d’œil à ce que son ami avait bien pu apporter, l'ombre d'un sourire s'étira sur les lèvres de Gideon lorsqu'il nota la boisson ramenée spécifiquement pour Matilda. Il s'empressa de la ranger au frais, signalant à Maddox en réponse :

"Ca va lui faire plaisir. J'vais lui dire que c'est d'ta part."

Evidemment qu'il allait le lui dire. Gideon n'était absolument pas du genre à s'attribuer faussement quoi que ce soit, y compris quelque chose d'aussi superficiel. Ce n'était simplement pas Gideon Glassmann.

Et il savait pertinemment que cela ferait sourire Matilda, non seulement le cadeau, mais la présence de l'homme dans la vie de son oncle/père adoptif.

" 'Paraît que t'as une bonne influence sur moi. C'est Mattie qui l'dit."

Elle aimait aussi savoir qu'il avait des amis. Qu'il n'était pas seul, dès lors qu'elle n'était pas à ses côtés. Leur relation était très fusionnelle, aussi bien de la part de Matilda que de Gideon, forgée par les épreuves traversées ensemble. La jeune fille avait besoin de savoir que son oncle était heureux. Qu'il était bien entouré. Entouré de gens comme Maddox.

Mais Gideon avait trop de pudeur, trop de fierté, pour laisser savoir tout cela à Maddox aussi explicitement.

C'était son attitude qui parlait pour lui, sa décision d'inviter l'homme chez lui après la découverte de sa mutation, cette main tendue en dépit de l'incompréhension, et son comportement à son égard qui ne se trouvait pas affecté, Gideon restant l'ours grincheux au grand cœur qu'il avait toujours été.

Parler, c'était toujours compliqué pour Gideon. Parler de ce qu'il ressentait, de ce qu'il éprouvait. Il regrettait ce qui s'était passé la dernière fois, non pas la révélation de Maddox, mais la violence stupide qu'il avait manifesté, après que son ego se soit retrouvé malencontreusement égratigné.

Gideon se détestait, dès lors qu'il se trouvait dans cet état, et il ne parvenait pas à trouver du positif dans tout cela, alors qu'il savait pertinemment que, sans tout ce travail qu'il avait effectué sur lui-même, c'était probablement auprès de Maddox lui-même qu'il se serait montré brutal.

Il n'avait pas frappé son ami. Mais il lui avait montré une part de lui que Gideon cherchait désespérément à enterrer. Une part de lui qui avait probablement dû l'effrayer, ne serait-ce qu'un peu, ainsi que sa bestiole chérie.

Pourtant, Maddox lui assurait que ce n'était pas le cas. Que Splinter voulait lui montrer de l'affection, et que Maddox était prêt à faire confiance à Gideon pour cela.

Après une certaine hésitation, Gideon hocha la tête, s'immobilisant autant que faire se peut pour laisser la rate prendre place sur son épaule.

Il fallut quelques instants pour dissiper la tension, pour que Gideon parvienne suffisamment à se relaxer pour que l'exercice leur soit tous deux confortable, pour qu'il puisse émietter l'un de ses gâteaux et lui donner une bouchée.

La dernière chose qu'il voulait, c'était bien d'effrayer la rate, ou d'inspirer de la nervosité chez son maître.

Une fois que la tension fut désamorcée, Gideon prépara leur verveine, tout en répondant à Maddox :

"Rien de bien neuf, et toi ?"

Conscient que ce n'était probablement pas assez pour une vraie conversation, et que Maddox s'enquérait sincèrement de sa journée, il finit par ajouter :

"Ca m'étonne pas trop qu'on s'soit pas trop croisés, j'étais surtout dans les sous-sols. Y avait eu une sale fuite, du coup, c'était à moi d'faire au mieux pour éponger tout ça et trouver la source du problème. J'ai empêché qu'ça s'aggrave trop. Maintenant, y a plus qu'à attendre que la pièce commandée arrive pour que j'l'installe et que j'puisse revenir à la surface. Revoir les rayons du soleil..."

Gideon se permit un petit rire, avant de hocher la tête à la dernière question de Maddox :

"Bien sûr qu'j'aime ça. Coupe ça toi-même, ou j'vais avaler le cake entier."

De son côté, Gideon avait servi les mugs de verveine, commençant déjà à boire pour le sien. Parfait pour les nerfs, d'après Matilda. C'était exactement ce dont il avait besoin, après ce qui s'était passé. Ce qui s'était passé...

Gideon laissa échapper un soupir, grattouillant timidement Splinter de sa main libre. Ce n'était vraiment pas facile à dire.

"J'suis désolé, t'sais ? Pour c'qui s'est passé la dernière fois. Je me sens vraiment con. C'était une soirée cool, et j'ai tout gâché avec mon sale caractère. T'aurais pas dû voir ça."

Personne n'aurait dû. Mais Gideon avait merdé. Comme il ne l'avait pas fait depuis bien longtemps. Et, à ses yeux, c'était un pas en arrière aussi regrettable qu'effrayant. Si sa colère était toujours là, prête à éclater, qui savait ce qu'il pourrait advenir ? Pourrait-il éviter également de faire du mal à qui que ce soit, la prochaine fois ?
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Maddox Threepwood
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Age : 143 ans ; presque pas de ride et la hâte d'une prochaine centaine à vivre encore. La fin de la trentaine en apparence.
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Statut : Célibataire en crush ; il commence à regarder un peu plus souvent un certain poète.
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[.Lien Vital.]
— Niv. 1 : Une ligne invisible se trace entre le mutant et sa cible, offrant à celle-ci une protection minime contre les petites maladies de ce monde.
— Niv. 2 : Face aux émotions fortes, Maddox et sa cible ressentent celle de l'autre ; si la terreur s'empare du coeur de l'un, l'autre y aura droit aussi.
— Niv. 3 : Le lien se renforce plus encore qu'auparavant. Il préserve à présent la cible de la mort si un accident devait survenir.
— Niv. 4 : Le lien fige les deux êtres dans l'espace et le temps ; ils conservent leur exacte âge du moment même où le lien s'est formé. Le lien devient plus malléable, offre la possibilité à l'être lié de récupérer ses besoins à l'envie, lui offrant la possibilité de manger et dormir à nouveau s'il le souhaite par exemple.
— Niv. 5 : Le lien est tel que les êtres sont comme fusionnés. Ils peuvent se comprendre d'un simple regard, partagent toutes leurs émotions et leurs pensées. Si c'est un animal qui est concerné par le lien, le mutant lui offre en quelque sorte sa conscience humaine, permettant à l'animal lié d'être plus intelligent, d'accomplir des tâches plus complexes que celles que leur instinct de survie leur offre à penser de base. Si c'est un autre être humain, une forme de télépathie se forme entre les êtres liés s'ils peuvent se voir - et uniquement dans ce cas.

[.Empreinte Temporelle.]
— Niv. 1 : Avec le toucher de la cible, il peut retrouver dans les couches de ses cellules un historique vieux d'une semaine ; et en le trouvant, il peut ramener le corps à la meilleure forme à laquelle il se trouvait durant la dernière semaine passée ; pratique pour s'éviter la grippe.

Limites : [.Lien Vital.]
(NIV.1) Tant que le lien est maintenu, toutes les maladies de la cible visée sont pour Maddox, qu'elles soit humaines ou animales et en souffre comme la cible en aurait soufferte ; la cible ne subit en revanche pas les maladies propres à Maddox, ni même une quelconque de ses faiblesses. La durée du lien peut durer au maximum six mois. (NIV.2) Les allergies sont transmises aussi, ainsi que tout autre souci du même genre. Maddox, s'il ne rompt pas le lien, ne peut que subir les émotions de la cible et ne peut rien y faire, le rendant ainsi plus sensible une grande partie du temps. Sa capacité sociale s'épuise ainsi assez rapidement et il préfère s'isoler de manière générale. La durée maximum du lien augmente à trois ans. (NIV.3) Les besoins de la cible deviennent ceux de Maddox ; il a besoin de manger plus, proportionnellement à l'appétit de l'autre ; plus la petite est cible, plus c'est simple de combler ces besoins-là... Mais s'il les négligent, c'est la cible qui en souffrira le plus. Aussi, même si la cible est préservée de la mort, elle restera gravement blessée selon la nature de l'accident et pourrait préférer pousser son dernier souffle que d'autres encore, bien plus douloureux. La durée maximum du lien augmente à dix ans. (NIV.4) Malgré que leur âge soit figé, le corps continue de vivre, ainsi Maddox n'échappe pas au besoin de manger et dormir pour deux. Les poils continuent de pousser, les ongles aussi, peut toujours prendre des coups de soleil, etc. La cible du lien est aussi concernée par ailleurs par les pousses mais tout ce qui pourrait être négatif est toujours subi seulement par Maddox. La durée maximum du lien augmente à trente-cinq ans. (NIV.5) Si la cible de la mutation est un animal, dépendamment de l'intelligence de base, le lien ne peut pas lui offrir non plus le triple de son propre intellect malgré la conscience humaine partagée. Ainsi, un animal avec peu de connexions ne saura pas faire grand-chose de plus que d'ordinaire - un escargot continuera à baver. Chacun perd son individualité, il est plus difficile de discerner ses propres émotions ; les êtres liés auront tendance à ne plus employer le singulier, mais à parler de l'entité "on" que le lien créé. La durée du lien est désormais infinie en théorie, mais à partager autant leurs émotions, le moindre sentiment de trahison chez les êtres liés peut briser le lien et il ne pourra plus jamais être reformé entre les deux, au contraire des précédents niveaux. (GÉNÉRAL) Pour que le lien puisse être établi, la cible doit être consentante et donc parfaitement au courant pour un humain ; ou avoir une très forte affection pour Maddox si animal ; dès lors que le consentement ou l'affection disparaît, le lien est immédiatement rompu. Si la cible se tient à plus de 50km de Maddox, le lien est rompu automatiquement. Quand le lien se brise sans que ce soit Maddox qui le désire ou le choisisse, il ressent par la suite un vide immense qu'il doit absolument combler rapidement, sinon il se retrouve en proie à des fortes émotions négatives qui dureront tant qu'il n'aura pas comblé ce vide d'une quelconque manière, ou par la création d'un nouveau lien. En prime, cela fait désormais trop longtemps que Maddox entretient un lien vital avec des cibles différentes ; ayant dépassé largement l'espérance humaine maximum enregistrée, rompre le lien plus d'une journée le conduirait à la mort, désormais.

[.Empreinte Temporelle.]
(NIV.1) Il est impossible de faire repousser quoi que ce soit si la cible a perdu un membre ; tout comme il est aussi impossible de la sortir du coma si elle est plongée dedans. Maddox ne peut aller au-delà de ce qui est naturellement possible, sauf si la cible peut se regénérer d'elle-même sans aide extérieure - comme un lézard s'il avait perdu sa queue. Aussi il ne peut pas ramener à la vie quelqu'un car il n'y a plus aucune cellule dite active, nécessaire pour l'utilisation de sa déchirure. (GÉNÉRAL) Pour que la déchirure puisse marcher, la cible doit être consentante et donc parfaitement au courant pour un humain ; ou avoir une très forte affection pour Maddox si animal.

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Infos RP : Rythme régulier (ne répond jamais dans l'ordre), narration à la 3ieme personne, dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.
Staff : ADMIN I MJ
L'est pas rancunier, Maddox ; devrait peut-être l'être, mais il avait trop vu les ravages d'une telle émotion ; préfère largement être proche des gens, de leurs ressentis, quitte à parfois se prendre quelques tornades dans la face ; est-ce vraiment si grave, quand l'Humain a ça de si beau et particulier ? Alors forcément qu'il n'en veut absolument pas à Gideon ; qu'une fois sur son épaule, Splinter vient se frotter à la barbe de l'autre (son activité favorite avec les barbus, ça gratouille, c'est agréable !) ; et le duo liés continue ainsi simplement ; Maddox est d'avec ses quelques courses pour la soirée, à écouter Gideon lui apprendre pour la fuite. "Oh, merde ! Elle arrive bientôt ?" Il l'espère en tout cas, il aime mieux croiser le concierge dans les couloirs ! "Si t'as besoin d'une autre paire de bras à un moment, t'hésite pas hein." Et on sait pas bien si c'est une réelle proposition ou c'est pour faire une blague d'exploiter un étudiant qui passerait dans le coin ; la faute à son petit sourire mutin ; ça pourrait vouloir dire les deux.

Face à la réponse de Gideon, il vient à entreprendre la coupe du cake ; faisant des parts parfois un peu inégales (pas sa faute !) mais qui auront le mérite d'être là pour partager le gâteau salé ; tout ça tandis que Splinter vit sa meilleure vie de rate domestique ; les yeux fermés, à profiter des papouilles que le brun lui donne - le paradis ! Alors, quand le sujet de ce qu'il a pu se passer la dernière fois est abordé, ça surprend sans surprendre Maddox ; il sentait que Gideon voulait le mettre sur le tapis, déjà avec le fait de demander si Splinter avait peur. Alors il lorgne vers son ami et l'écoute avec attention. Et quand il lui semble que Gideon en a terminé, il reprend doucement la parole à son tour. "On a tous droit à nos moments de faiblesse." Il lui semble, en tout cas ; ceux chez Maddox se traduit généralement par l'archéologue enfermé chez lui à lire ou regarder des séries en soupirant fort, nostalgique d'une époque mais sans parvenir à déterminer laquelle. "Et puis, je sais pas, je trouve pas nécessairement que ça ait tout gâché." Lui sourit encore, d'avec toute cette douceur qui caractérise Maddox. "Je suis heureux d'avoir pu être là pour toi, de mon côté. Pour rien au monde j'aurais voulu te laisser seul dans un tel moment." Approche et lui tend le plat de cake salé découpé. "Tu as peur de toi-même, Gideon ?" Qu'il lui demande, doucement.

La question est importante ; sans doute même déterminante. Mais Maddox ne peut que comprendre cette peur intérieure ; il l'a vu hanter le coeur de beaucoup de ses amis ; n'en parlera pas pour autant, parce que ce ne sont pas eux, mais Gideon ici. Lui et ses faiblesses ; lui et ses blessures, surtout.

Et Maddox ne souhaite pas l'abîmer plus encore.

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Absent/au ralenti jusqu'au 18 juin heart


Heaven knows that I'm born too late for these ghosts that I chase With these dreams, I inflate, painted skies in my brain
Gideon Glassmann
Humain·e
Gideon Glassmann
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ESPRIT
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Image/Gif : A coeur ouvert [PV Maddox] Roy-kent
Alias : The Stinger (ex-surnom de combattant)
Genre : Il, homme cisgenre.
Age : 46 ans
Dollars : 245
Statut : Célibataire - Oncle et père adoptif d'une gamine de 18 ans qu'il aime plus que le monde.
Occupation : Ex-combattant du Fight Circle, désormais Concierge à la Nex'University.
Habitation : Appartement dans le Nexus.
Pseudo : Innie
Comptes : Tobias Grant & Hugh Reid & Faith Coleman & Algernon Carter & Shanti Bhatt & Piper Craven & Glenda Jenkins
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Thèmes abordés : Validisme internalisé - Traumatismes cérébraux - Illettrisme - Combats de rue / illégaux

A coeur ouvert
@Maddox Threepwood et @Gideon Glassmann
TW : Validisme internalisé, glorification de la violence, vulgarité

Gideon avait haussé les épaules, face à la question de Maddox suite à son anecdote. Au fond, il s'en fichait bien, cela faisait partie de son travail que de s'occuper de ce genre de choses. Cela arriverait quand ça arriverait.

"Dans quelques jours, peut-être ? L'entreprise n'est pas exactement la plus rapide. Un envoi express coûterait plus cher, et il n'y a pas de petites économies pour une université, surtout si ça peut se faire sur notre dos."

Gideon avait appris à travailler avec ces contraintes. Au fond, il préférait bien que l'administration se permette d'être radine à ce sujet, mais qu'elle continue à l'employer et à la payer correctement pour son labeur. Le reste, il pouvait s'en accommoder.

Gideon avait laissé échapper un bref rire devant la proposition de Maddox, secouant la tête. Comme s'il allait réellement demander une aide quelconque...

"Nah, j'ai besoin d'aucun assistant. C'est ma fac, ma manière de gérer, mon affaire. Je laisse ça à personne d'autre."

Gideon n'était pas bon pour partager ou pour diriger. Ce n'était pas pour rien que le seul boulot qu'il était parvenu à conserver durablement était un travail relativement solitaire, où il n'avait pas à socialiser outre-mesure.

Il pouvait simplement être lui-même, faire son job, et c'était tout ce qu'on lui demandait. S'il commençait à devoir travailler avec quelqu'un d'autre, même temporairement, Gideon n'était pas certain d'apprécier plus que ça l'expérience.

Son caractère n'était pas facile à vivre. Et il peinait toujours à croire que Maddox l'ait simplement pardonné suite à son éclat de colère, lors de leur précédente rencontre.

Gideon ne pouvait s'empêcher d'y songer, ce qu'il avait bien trop fait ces derniers temps, repassant les événements dans son crâne, se reprochant cet accès de colère plus qu'excessif.

Au moins n'avait-il blessé personne, mais il avait malgré tout incommodé et effrayé le gérant de la boutique, qui n'avait commis aucun tort à son égard. Tout ça parce que son ego était incapable de supporter le moindre coup.

C'était donc avec une douceur excessive que Gideon offrait des papouilles à Splinter, comme pour se faire pardonner de cette brutalité qui était sienne. Maddox avait beau affirmer que tout le monde avait droit à ses moments de faiblesse, Gideon restait convaincu que cela ne s'appliquait pas à lui.

Pas quand cette faiblesse se manifestait par de la violence. Pas quand elle risquait de tout lui coûter, et plus particulièrement sa relation avec sa nièce. S'il venait à lui faire du mal, Gideon ne pourrait jamais se le pardonner.

Est-ce qu'il avait peur de lui-même ? La question le frappait en plein cœur, ramenant tous les doutes, toutes les craintes, toutes les interrogations sans fin qui l'avaient hanté depuis qu'il avait renoncé à sa vie de combattant et renoncé à cette violence qui lui avait été si chère.

Oui, il avait peur. Il avait peur de cette facilité avec laquelle sa brutalité pouvait se manifester. Il était effrayé de la tentation que représentait pour lui la violence, la seule chose pour laquelle, il en avait été convaincu si longtemps, il avait la moindre once de talent.

Le regard de Gideon était fuyant, et il avait cessé de câliner Splinter, sentant que ses mains commençaient à se crisper malgré lui. Maddox avait frappé en plein dans le mille, comme il tendait généralement à le faire. Prenant une profonde inspiration pour apaiser ses émotions, Gideon hocha finalement la tête, avec une expression coupable :

"Bien sûr qu'j'ai peur. Cette colère, cette violence, elle a fait partie de ma vie pendant très, très longtemps. J'y ai renoncé pour Mattie, pour être la figure paternelle qu'il lui fallait, mais c'est toujours là. Et j'aime pas ça. J'aime pas la personne que j'deviens dans ces moments."

Gideon avait du mal à exprimer proprement ce qu'il ressentait, ce que toutes ses émotions pouvaient lui inspirer. Les mots ne parvenaient pas à traduire la complexité de ses sentiments, ne pouvant que faire ressortir la répulsion, quand il y avait aussi une forme de regret.

Un regret qu'il se détestait d'éprouver, envers le Gideon d'autrefois, que personne ne pouvait tester sur le ring, un combattant redouté, et, plus que ça, respecté. Avec ses poings, Gideon ne craignait personne. Qu'importe qu'il soit "déficient", "brisé" ou que savait-il encore, quand il pouvait faire ravaler leurs dents à ceux qui tentaient de le diminuer...

"Cette colère, elle est toujours là, et elle me fait agir comme un con fini. Et j'veux pas que Mattie voit cette part de moi. J'veux jamais qu'elle voit ça."

Gideon avait fait et continuait à faire des efforts constants pour que Matilda ne soit jamais confrontée à sa brutalité inhérente. Pour qu'elle ne puisse jamais deviner quel genre de personne son oncle adoré avait-il pu bien être, et persistait à demeurer, malgré le travail qu'il continuait à faire sur lui-même. C'était si facile de retomber dans ses travers, à la moindre contrariété qui pouvait égratigner sa fragile confiance en lui-même.

"Il y a quelque chose de... de "cassé" en moi. Et, quand on me le rappelle, ça me met en colère. Et ça fait de moi un vrai con. Je..."

L'embarras de cette admission, aussi vague soit-elle, le coupa dans son élan, le privant du moindre mot. Le visage rougissant, Gideon se renferma, terminant de servir leurs mugs de verveine en silence. Il avait honte.

Honte d'admettre auprès de son brillant ami ce qu'il ne pouvait s'empêcher de considérer comme de la stupidité de sa part. Même s'il savait qu'il n'était nullement en faute, que c'était simplement ainsi que son cerveau était fait, et qu'il devait s'en accommoder.

Cela n'empêchait pas Gideon de se sentir profondément consterné par ses incapacités, d'éprouver un pincement au cœur chaque fois qu'il devait demander à Matilda de bien vouloir lui lire quelque chose parce qu'il n'arrivait pas à le faire, d'être horriblement frustré de se sentir épuisé par l'effort que lui demandait de déchiffrer la moindre écriture, un monde entier qui lui resterait inaccessible parce que son fichu cerveau était brisé de manière irrémédiable.

"J'gâche encore la soirée."

Ce fut les seuls mots qu'il était parvenu à prononcer, tandis que Maddox et lui avaient fini de préparer leurs douceurs, prenant place sur son canapé pour les déguster.

Gideon avait l'estomac noué, secouant nerveusement sa jambe, évacuant tant bien que mal cette colère qu'il continuait à ressentir. Envers lui-même, pour son inaptitude, mais également parce qu'une part de lui ressentait le besoin d'en parler, mais que les mots lui manquaient. Par peur. Peur d'être jugé. Peur d'être moqué.
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