Keep the change ;; Algernon

Vico Caruso
Altéré·e 2-I
Vico Caruso
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Keep the change ;; Algernon 127609e5a14c988513d000c192f80d6cab771417
Alias : Vautour ; là où il traîne, en général, ça sent mauvais pour quelqu'un.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 43 ans ; dans la fleur de l'âge apparemment.
Dollars : 355
Zone libre :
Keep the change ;; Algernon 4fbadd5709eae5ef78e479247681726d23c02b6e

Statut : Brille dans les multiples flirts, mais le coeur est parasité et n'est accessible qu'à une seule personne. Fou d'Algernon, même ; pour sûr que c'est son âme soeur.
Occupation : Mercenaire pour la psycho squad ; un réel plaisir si vous voulez de son avis.
Altérations : Système optique réparatif et modifié (permet à Vico de voir + vision nocturne + lentille qui permet de voir sa messagerie en la couplant à la paire de lunettes faite pour aller avec.)
Main armée (prothèse remplaçant la main droite, munie de griffes empoisonnées - mortelles ou non, au besoin.)
Esprit renforcé (protection contre tout type d'intrusion mentale.)
Détecteur de présence (dans un rayon de 10m, analyse façon radar pour détecter les présences aux alentours.)

Mémo RP : Couleur dialogue : darkgreen.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Ernest, Sean, Gabriel, Zacarias, Tanner, Armando, Jens, Kenneth, Oscar, Spy, Ysidro
Genre IRL : Transmasc agenre (Il/They)
Messages : 107
Date d'inscription : 24/09/2023
FC : Theo Rossi
Crédits : (avatar, gif, crackship, ban ; perso) (code signa ; ellaenys) (paroles : The Sounds)
Thèmes abordés : Mercenariat, meurtres, altérations, cyberpsychose, relation amoureuse malsaine, rapport aux autres étranges, sexualité, drague.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
Staff : ADMIN I MJ
TW : fusillade, violence, meurtres évoquées, blessures, sang, enlèvement évoqué.


Il est dans la merde ; une noire, l'enfonçant doucement dans des ténèbres qu'il n'aurait pas cru être capable de le saisir ainsi.

À point ; à vif.

La balle avait traversé une part de son corps qu'il avait du mal à identifier ; pas tout à fait la jointure de l'épaule, mais pas le pectoral non plus ; cette zone bâtarde entre les deux, faites de veines et d'os, qui n'empêche pas de pisser le sang. La chaleur du liquide rougeâtre habille la bataille qui fait alors rage - c'est que voir un intrus rentrer dans leur lieu de détention ne semblait pas plaire aux ravisseurs - et qui continue de gronder, d'avec l'allure des balles qui ne cessent de siffler de par et d'autres. Comme si, pour une fois, les gens étaient malins et avaient compris que pour mieux acculer quelqu'un, il suffisait de tirer en décaler, pour que quand le chargeur de l'un est vide, l'autre puisse reprendre le tout.

L'air se gorge de la poussière que le mur dans lequel la plupart des projectiles se logent ; et sans doute n'est-ce pas bien mieux pour les poumons de Vico, mais qu'ils ont su déjà survivre à tellement pire qu'il s'en sortira avec une légère toux pour les prochains jours. Enfin, s'il s'en sort - c'est que le mercenaire sent que son bras est en train de le lâcher, l'énergie de le soulever quittant celui-ci ; la faute au sang qui n'a de cesse de se faire la malle ; et le Caruso sait qu'il devrait tenter de coller un chiffon ou n'importe quoi de ce type dans le plaie pour tenter d'en endiguer le saignement...

Mais il n'a pas le temps, pardi !
Quelle situation à la con.

Pas que se faire tirer dessus le dérange particulièrement - on embrasse pas une vie de mercenariat sinon - mais crever comme ça ? Sur l'enquête d'Algernon en prime ? Ah, l'idée de le briser plus encore est à la fois charmante (oui) et en même temps non ; parce qu'aux yeux de Vico, le mutant est déjà parfait... Ouais, en fait ça l'emmerde ! Manquerait plus qu'il parvienne à créer ne serait-ce qu'un remord chez l'homme de sa vie ; franchement, les émotions du genre ? Pas pour eux ! Alors, lui faudrait juste... Rah, rien que quelques secondes de repos, dans le ballet qui lui a valu de se faire écorcher une cuisse aussi - tout près d'une veine, mais c'est bénin.

Regard sur l'alentour ; le cadavre d'un des types à ses côtés - s'il se donne une impulsion assez forte, il peut parvenir à l'atteindre d'un seul bond. Le mur derrière lui est en train de perdre des morceaux - forcément, ce pays à la con et ses fondations en carton pâte là ! Le pourtant États-Unien se prend à maudire un peu les colons d'autrefois ; vraiment pas du bon boulot, tout ça ! Et c'est ce qui le force à tenter le coup ; à se décoller de la surface où il était, à gémir de cette douleur qui le prend tout au corps et se mouvoir d'un coup, profitant de cet instant précis où le clic d'une arme vidée retentit et des quelques secondes qu'il faudra à l'autre assaillant pour capter.

Sa pogne de chair vient à se retrouver dans le sang de sa précédente victime - sont au nombre de trois depuis le départ de son entrée ici - mais parvient à ne pas glisser tandis qu'il s'écroule derrière le corps, s'allongeant pour profiter du rempart fait de chair, plus épais qu'un mur déjà trop écorché. Il prend une inspiration et use finalement de ce temps de repos pour arracher à son cou le chiffon qui recouvrait le bas de son visage jusque-là pour l'enfoncer dans la plaie - la douleur est pire encore, mais Vico est un grand garçon et l'encaisse d'avec cette endurance acquise au fil des années.

Mais ça continue de puer, pour lui.

Alors, finalement, y'a cette décision qui est prise - et il sort son portable qui se recouvre de sang alors, pour juste appeler Algernon. Ca ne sonne pas bien longtemps ; ou il ne se rend pas compte, Vico, trop occupé à survivre pour compter les secondes. Mais quand ça décroche, la voix du chien de Theseus n'attend pas d'entendre celle de son adoré. "J'ai du plomb dans l'aile, aaïné." Qu'il dit... Pourtant dans un drôle de sourire ; parce qu'au fond, d'avec sa tête cassée et son atrocité de coeur atrophié, il trouve ça quand même amusant de dire ça. Sans songer que le bruit de la fusillade a peut-être recouvert en bonne partie sa voix.

Pourvu que personne n'est empêché Algie d'entendre sa blague !

Mais il n'empêche qu'il est encore bloqué à côté d'un cadavre, à attendre d'entendre les instructions que pourrait lui donner Algernon pour qu'il puisse l'aider un peu avec sa mutation - l'avait bien entendu qu'elle s'était renforcée, mais reste-t-il que blessé, en train de crever à même le sol et dans le sang d'un autre aussi, Vico a un peu oublié ce point-là.

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Well hit me hard, hit me right between the eyes ; I wanna see the stars, hit me, hit me !
Algernon Carter
True Blood
Algernon Carter
CORPS
ESPRIT
ÂME
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Alias : Algie - Cordyceps
Genre : Homme cisgenre - Il/Lui
Age : 41 ans
Dollars : 290
Statut : Un lien malsain avec un certain mercenaire
Occupation : Officiellement détective privé - Officieusement Mercenaire
Habitation : Appartement dans l'Underapple, à Brooklyn
Déchirures : Thème de la mutation : Possession

Déchirure 1 : Possession passive

Niveau 1 : Algernon peut posséder quelqu'un, dès lors qu'il connaît son nom et prénom, ainsi que son visage. Il lui suffit de se concentrer sur la personne, avec ces éléments en tête. Son âme quitte alors son corps, et vient s'installer dans celui de sa cible. Algie ne peut alors pas influencer son hôte, ni entendre ses pensées, mais il ressentira tout ce que sa cible éprouve physiquement et émotionnellement.

Niveau 2 : Algernon peut posséder une personne dont il croise le regard, sans avoir à connaître son nom et son prénom. Il doit pour cela la voir face à face, et ne peut procéder à cette possession s'il voit cette personne uniquement à travers un écran.

Déchirure 2 : Possession active

Niveau 1 : Algernon peut contrôler brièvement les personnes dont il prend possession, et contrôler leurs gestes pendant une minute. Cette minute passée, le corps hôte réalise sa présence "parasitaire" et Algernon est expulsé, son âme retournant à son corps avec brutalité, comme un élastique trop tendu

Niveau 2 : Algernon peut contrôler les gens dont il prend possession plus longtemps. Il dispose désormais d'une fenêtre de sept minutes pour agir, après quoi il est expulsé du corps brutalement.

Niveau 3 : Algernon peut désormais posséder à nouveau une personne dont il a pris le contrôle. Il ne peut toutefois pas le faire dans l'immédiat, nécessitant une fenêtre de 24 h avant de pouvoir se glisser à nouveau dans le corps visé. Tant qu'il demeure simple spectateur, Algernon peut réitérer ses possessions autant de fois qu'il le souhaite. A l'instant où il prend de nouveau le contrôle, il sera expulsé après délai et ne pourra plus reprendre possession, passivement ou activement, de ce corps.

Limites : La limite la plus évidente d'Algernon est la vulnérabilité de son corps. Lorsqu'il possède quelqu'un, Algie laisse son enveloppe physique derrière lui, et n'a absolument aucune conscience de son propre corps. Il pourrait donc être déplacé, manipulé, brutalisé, et ne le réaliserait qu'une fois de retour dans son enveloppe charnelle. Pire, il pourrait être tué, et l'homme ignore complètement ce qui arriverait à son âme, si c'était le cas.

Lorsqu'il fait usage de son pouvoir, Algernon s'évanouit. S'il veille à s'asseoir lorsqu'il procède à une possession à distance, il peut difficilement faire usage de la même précaution quand il doit posséder quelqu'un à vue, en urgence. Il lui est donc déjà arrivé de se blesser, son corps heurtant le sol avec violence sans qu'il n'ait le moindre contrôle dessus.

Plus il reste longtemps dans le corps d'un hôte, plus il lui est difficile de revenir, et plus il s'assimile à sa cible et commence à perdre son identité. Par exemple, il a possédé une jeune femme pendant une semaine entière, dans le cadre d'une enquête policière sur son kidnapping. Lorsqu'il est revenu à lui, Algernon avait adopté des manières et un langage directement tirés de sa cible, et ne répondait plus à son propre nom. Il lui a fallu plusieurs jours pour retrouver son identité, et se différencier de son hôte.

Enfin, sa possession active est extrêmement limitée, puisqu'il ne peut agir qu'une minute, avant d'être expulsé du corps de sa victime. Quiconque l'expulse de la sorte ne peut alors plus être possédé, comme si sa cervelle reconnaissait l'intrusion et la prévenait.

Ajoutons que tout implant de protection mentale contrera son pouvoir, Algie n'ayant pas trouvé le moyen de les outrepasser. S'il tente de posséder une personne morte, son pouvoir ne se déclenchera tout simplement pas, et il ressentira un "vide" profond.

Pseudo : Innie
Comptes : Tobias Grant & Hugh Reid & Faith Coleman & Algernon Carter & Shanti Bhatt & Gideon Glassmann & Piper Craven & Glenda Jenkins
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Thèmes abordés : Voyeurisme, abus physique, abus mental, maltraitance infantile

Keep the change
@Algernon Carter et @Vico Caruso
TW : vulgarité, fusillade, violence, meurtres évoquées, blessures, glorification de la violence

Algernon n'avait jamais réalisé à quel point ses possessions pouvaient le ravager, jusqu'à ce qu'il s'accorde le temps de s'en remettre. Combien de souvenirs perdus ? Combien de traits de personnalité égarés dans le caractère d'un autre ? Depuis sa dernière possession intense, Algernon était majoritairement resté dans son propre corps, ne faisant que de brèves incursions dans celui de Vico, aussi bien pour veiller sur lui que pour se retrouver, lui qui n'existait jamais autant que dans le regard du Vautour.

Et pourtant, l'autre demeurait, présence presque effacée, mais subsistant malgré tout dans son organisme, tel un parasite qui ne semblait pas décidé le quitter. La solitude et la tranquillité de son appartement, c'était ce qu'il lui fallait pour se retrouver, alors que son propre reflet dans la glace continuait parfois à le surprendre, comme s'il s'attendait à y voir une autre personne.

Tout ce temps, Algernon n'avait pu s'empêcher de se demander tout ce qu'il avait bien pu perdre, possession après possession, à s'égarer dans la souffrance des autres pour mieux la faire sienne. Etait-il seulement sûr d'être lui-même ? D'être quelqu'un ? Ce genre d'interrogation existentielle, ce n'était pas pour lui. Alors même qu'il songeait à retrouver le refuge du crâne de Vico, loin de toutes ses questions et ses doutes, le destin lui-même sembla vouloir les réunir, sous la forme d'un appel téléphonique.

Algernon décrocha immédiatement, et se figea quand le bruit des balles s'empara de ses sens. Avant même qu'il n'ait le temps de réfléchir, ou de s'inquiéter de sa position (debout, devant un miroir), Algernon avait fait le grand saut, rejoignant la conscience de Vico pour constater les dégâts. Juste à temps pour l'entendre faire une blague à laquelle il ne réagirait que bien plus tard, recevant de plein fouet la souffrance du Vautour.

La position actuelle de Vico ne lui accordait pas la moindre latitude. Algernon grimaça intérieurement, et se força à retourner à son corps, recroquevillé sur le sol, sa propre douleur l'assaillant après une chute qu'il aurait probablement pu éviter, si ses instincts n'avaient pas pris le dessus. Algernon tendit la main pour attraper le téléphone qui était tombé à côté de lui, criant à l'adresse de Vico en espérant qu'il l'entende :

"Il me faut un point d'entrée ! Un regard !"

Sitôt dit, Algernon était de nouveau parti, retourné dans le corps de Vico. A la première ouverture, le Cordyceps s'empara du corps qui s'offrait à lui, et en assuma le contrôle aussi sûrement que s'il était le sien, tirant une balle en pleine tête à celui qui avait mis son amour en joue. Un geste qui s'empressa de créer la plus pure confusion dans leurs rangs, ce chaos dont Algernon se nourrissait comme du meilleur petit-déjeuner à savourer.

Vico fut oublié, pour se retourner vers le traître, qui demeurait toujours sous le contrôle d'Algernon, pour les six prochaines minutes (si on lui en accordait autant). Un sourire dément, douloureux, s'étira sur ses lèvres, tandis qu'il dirigeait son arme vers un autre homme, essuyant une première balle flanquée dans sa jambe comme s'il ne s'agissait que d'une simple pichenette :

"Rendez-vous en enfer, fuckers !"

La mort était sur le point de s'emparer sur lui, mais Algernon ne pouvait pas perdre une seconde. Plutôt que d'embrasser le néant dans la cervelle de sa victime, le Cordyceps s'empressa de s'emparer d'une autre cible, prêt à faire régner la terreur. Pendant un instant, il semblerait même qu'il ait oublié pourquoi il était réellement là, tant il s'amusait à les pousser à s'entretuer plus douloureusement les uns que les autres...
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Vico Caruso
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Un cri ; quelques secondes pour réussir à le comprendre, parce qu'il a fallu à Vico le temps de le décortiquer, être sûr de ce qu'il avait entendu. Pas qu'il soit dur de la feuille ; juste que la situation se prête plutôt bien à ne pas très bien entendre. Mais c'est au bout de quelques secondes qu'il raccroche, soufflant un "d'accord aaïné" et tenter de trouver un reste d'adrénaline traînant sur lui pour le glisser dans sa main et une fois diffusé dans les veines de la mécanique, s'enfoncer les griffes autour de la blessure pour diffuser le liquide. La douleur est vive - et il ferme les yeux quelques instants ; mais se reprend ensuite, laissant tomber sa propre humanité pour parvenir à se redresser sur un coude.

Quelques secondes prises encore.

Et puis il se jette dans la gueule du loup, à sortir de sa cachette de fortune pour parvenir à viser au hasard, d'avec son arme - n'aura pourtant pas la force d'encaisser le tir d'avec un seul bras de disponible. Pour autant le tir part et leur offre cette fenêtre suffisante pour qu'Algernon puisse sauter de son esprit à un autre ; et le recul nécessaire de son arme le ramène à nouveau à terre, dans une nouvelle salve de douleur. Il n'entend que quelques hurlements, tandis que sa tête elle-même siffle - ah, le sang, c'est tout de même une sacrée saloperie ! A peine qu'on en manque un poil trop et voilà qu'on devient tout pâle et que tout semble plus dur à faire. Mais pour autant, à sentir son coeur battre trop fort face à l'injection qu'il s'est faite, Vico trouve enfin la force de se relever, couvert de trop de sangs différents pour se soucier de ce détail. L'arme à feu est serrée aussi fermement qu'il puisse alors qu'il prend appui contre les murs, pour se traîner vers le champ de bataille.

Remarque alors le carnage ; et n'hésite pas bien longtemps à viser de nouveau la tête d'un type qui semble viser le fauteur de trouble au sein de leur rang. Le recul de l'arme le terrasse encore un peu ;  et peut-être est-ce là que Vico se rend compte des nombreuses plaies qui sont les siennes, à se trainer comme un vieillard ! Mais il faut continuer - et au bout d'un couloir, il entend les hurlements d'un enfant ; ça pourrait glacer le sang de n'importe qui... Mais jamais le sien, parce que les enfants n'ont jamais eu plus de valeur que les adultes. Alors il se mouve encore jusqu'à cette source de bruit, poussant la porte qui les séparent pour voir celui qu'Algernon avait été mandaté de retrouver. Alors le mercenaire, même blessé, se retrouve à sourire ; mission accomplie.

Et relève immédiatement son arme vers le corps qui se mouve vers lui ; mais qui ne semble présenter aucune animosité, de prime abord - alors Vico devine de qui il s'agit ; et baisse à nouveau le canon qui semble peser si lourd. "Il est là." Qu'il lui dit, dans un sourire toujours. "Tu veux revenir dans ma tête ?" Qu'il lui propose, sans songer au fait qu'Algernon pourrait venir les rejoindre. "Il vaudrait mieux éviter la sienne. Tu n'es pas encore remis, aaïné." Soucieux de l'esprit fracassé ; ne souhaite pas rajouter une pièce dans la possible perte du mutant ; sans songer au fait que sa propre douleur pourrait être dure à supporter, pour Algernon. C'est qu'ils ont vu tellement pire, après tout.

Selon la décision du Carter, Vico pourrait abattre le corps d'emprunt pour leur éviter de se retrouver avec ça sur les bras. Mais dans tous les cas, il ira libérer l'enfant en lui susurrant qu'il serait sans doute mieux qu'il garde encore le bandeau, parce que ce n'est pas joli à voir encore, dehors. Pas tant pour le préserver que pour éviter une nouvelle crise de panique face aux cadavres de ses ravisseurs. Mais le voilà déjà à s'écrouler à côté du gamin, entre ses blessures et son rythme cardiaque frénétique - à tenter de se reprendre dans un grognement de frustration.

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Niveau 1 : Algernon peut posséder quelqu'un, dès lors qu'il connaît son nom et prénom, ainsi que son visage. Il lui suffit de se concentrer sur la personne, avec ces éléments en tête. Son âme quitte alors son corps, et vient s'installer dans celui de sa cible. Algie ne peut alors pas influencer son hôte, ni entendre ses pensées, mais il ressentira tout ce que sa cible éprouve physiquement et émotionnellement.

Niveau 2 : Algernon peut posséder une personne dont il croise le regard, sans avoir à connaître son nom et son prénom. Il doit pour cela la voir face à face, et ne peut procéder à cette possession s'il voit cette personne uniquement à travers un écran.

Déchirure 2 : Possession active

Niveau 1 : Algernon peut contrôler brièvement les personnes dont il prend possession, et contrôler leurs gestes pendant une minute. Cette minute passée, le corps hôte réalise sa présence "parasitaire" et Algernon est expulsé, son âme retournant à son corps avec brutalité, comme un élastique trop tendu

Niveau 2 : Algernon peut contrôler les gens dont il prend possession plus longtemps. Il dispose désormais d'une fenêtre de sept minutes pour agir, après quoi il est expulsé du corps brutalement.

Niveau 3 : Algernon peut désormais posséder à nouveau une personne dont il a pris le contrôle. Il ne peut toutefois pas le faire dans l'immédiat, nécessitant une fenêtre de 24 h avant de pouvoir se glisser à nouveau dans le corps visé. Tant qu'il demeure simple spectateur, Algernon peut réitérer ses possessions autant de fois qu'il le souhaite. A l'instant où il prend de nouveau le contrôle, il sera expulsé après délai et ne pourra plus reprendre possession, passivement ou activement, de ce corps.

Limites : La limite la plus évidente d'Algernon est la vulnérabilité de son corps. Lorsqu'il possède quelqu'un, Algie laisse son enveloppe physique derrière lui, et n'a absolument aucune conscience de son propre corps. Il pourrait donc être déplacé, manipulé, brutalisé, et ne le réaliserait qu'une fois de retour dans son enveloppe charnelle. Pire, il pourrait être tué, et l'homme ignore complètement ce qui arriverait à son âme, si c'était le cas.

Lorsqu'il fait usage de son pouvoir, Algernon s'évanouit. S'il veille à s'asseoir lorsqu'il procède à une possession à distance, il peut difficilement faire usage de la même précaution quand il doit posséder quelqu'un à vue, en urgence. Il lui est donc déjà arrivé de se blesser, son corps heurtant le sol avec violence sans qu'il n'ait le moindre contrôle dessus.

Plus il reste longtemps dans le corps d'un hôte, plus il lui est difficile de revenir, et plus il s'assimile à sa cible et commence à perdre son identité. Par exemple, il a possédé une jeune femme pendant une semaine entière, dans le cadre d'une enquête policière sur son kidnapping. Lorsqu'il est revenu à lui, Algernon avait adopté des manières et un langage directement tirés de sa cible, et ne répondait plus à son propre nom. Il lui a fallu plusieurs jours pour retrouver son identité, et se différencier de son hôte.

Enfin, sa possession active est extrêmement limitée, puisqu'il ne peut agir qu'une minute, avant d'être expulsé du corps de sa victime. Quiconque l'expulse de la sorte ne peut alors plus être possédé, comme si sa cervelle reconnaissait l'intrusion et la prévenait.

Ajoutons que tout implant de protection mentale contrera son pouvoir, Algie n'ayant pas trouvé le moyen de les outrepasser. S'il tente de posséder une personne morte, son pouvoir ne se déclenchera tout simplement pas, et il ressentira un "vide" profond.

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Vico avait fait exactement ce qu'Algernon attendait de lui, comme une évidence. Parfois, le Cordyceps avait l'impression qu'ils n'avaient plus même besoin de mots pour se comprendre, comme si leurs âmes résonnaient l'une avec l'autre. A cet instant, c'était la violence qui les nourrissait, qui les habitait, comme le chaperon essentiel de leur relation morbide. C'était par amour qu'Algernon s'était jeté dans l'action, mais c'était le sang qui le motivait à cet instant, ce chaos de peur, de terreur, de brutalité dont il était la source.

Chaque personne dont il s'emparait voyait son visage se déformer d'un sourire dément, trop grand pour ne pas être douloureux, le masque d'une folie certaine, d'un esprit brisé par cette destruction qu'il embrassait désormais. La souffrance était accueillie comme une vieille amie, l'adrénaline que Vico s'était injecté semblant parcourir les veines de chacune de ses cibles. Le Vautour participait au massacre, et Algernon était trop grisé par la férocité du moment pour réaliser pleinement dans quel état se trouvait l'homme qu'il aimait.

Le cri jeune, trop jeune pour ne pas détonner dans une scène pareille, constitua le brutal retour à la réalité. Non pas parce qu'il appartenait à un enfant, même s'il s'agissait là d'une des rares limites qu'Algernon pouvait encore tracer dans sa vie infernale, mais parce que, dans la confusion de son identité, il lui semblait que cette voix provenait de sa propre gorge. Le corps qu'il habitait à cet instant lui semblait soudainement lourd, trop lourd à porter, des années de trop pour l'homme qui n'était plus tout à fait sûr d'être adulte.

Ce fut d'un pas maladroit qu'il rejoint Vico, sa seule certitude, son pilier, son monde. Si Vico était là, Algernon l'était aussi. Ils n'existaient pas l'un sans l'autre et, dans les débris de son identité, Algernon avait au moins cette certitude à laquelle s'accrocher. Cela ne l'empêcha toutefois pas de se figer en posant son regard sur l'enfant, son sang se glaçant soudainement dans ses veines. Cette impression de regarder dans un miroir, tout en sachant que le reflet ne lui correspondait pas.

Le contrôle qu'Algernon exerçait sur sa victime lui échappa un bref instant, et il eut tout juste le temps de s'empêcher d'appuyer sur la détente, l'homme qu'il possédait ayant déjà levé son arme pour la pointer vers Vico. Un souffle retenu s'extirpa de ses lèvres, ces lèvres qui ne lui appartenaient pas, ce corps qui n'était pas sien, et Algernon relâcha son emprise sur l'arme qu'il tenait, la laissant tomber au sol.

Refusant obstinément de poser son regard sur l'enfant, Algernon se focalisa sur Vico, prenant pleinement conscience de son état. Il n'avait que quelques minutes devant lui...

"Tu es blessé."

La voix qu'il employait était un peu plus aiguë que la sienne, ou même que celle de l'homme qu'il était en train de posséder. Algernon fouilla dans ses poches, tentant de trouver quelque chose d'utile à portée, en vain. Les secondes s'écoulaient, il n'avait pas beaucoup de temps. Malgré la confusion, les réflexes du Cordyceps prirent le dessus, et l'homme s'empressa de retirer sa chemise pour en faire un garrot improvisé, parfaitement conscient que cela ne suffirait pas, qu'il fallait bien plus que cela.

"Je ne suis pas loin. Je vais vite revenir. Je connais un type, il peut... c'est un de ces accros à la Red qui guérit les gens. Si je lui paie sa prochaine dose, il viendra."

Le Cordyceps avait ses relations. Avec le métier qu'il exerçait, aussi bien celui de mercenaire que de détective privé, c'était inévitable. Le type savait mieux que de poser des questions gênantes ou de retenir des visages qu'il valait mieux oublier : mieux valait avoir de quoi payer sa came plutôt que d'ouvrir la bouche à tort et à travers.
Algernon ramassa son arme, continuant autant que faire se peut à ignorer ostensiblement la présence de l'enfant.

"J'ai plus beaucoup de temps. Je vais me débarrasser de lui, et j'arrive. T'as intérêt à m'attendre."

Algernon s'éloigna, non par précaution envers le gamin, mais par peur que sa présence proche ne l'influe. Mais cela ne fut pas suffisant pour autant. Canon entre les lèvres, la balle qu'il tira ne le renvoya pas dans son propre corps, mais dans les ténèbres, yeux couverts d'un bandeau, corps retenu par les liens. La panique s'empara de lui, et ce fut avec la voix de l'enfant qu'il possédait malgré lui qu'Algernon cria le nom de son amant :

"Vico... Vico !"

Il eut toutefois à peine le temps de l'entendre arriver à ses côtés, de comprendre le moindre mot. Algernon était déjà retourné à son corps, celui qui lui appartenait réellement. Etendu sur le sol, les larmes aux yeux, le Cordyceps savait qu'il devait se réconcilier avec la réalité au plus vite, pour sauver Vico. Pourtant, lorsqu'il quitta son appartement, le corps endolori par la chute, Algernon était loin d'être pleinement revenu à lui, ne pouvant que s'accrocher à la certitude de retrouver Vico.

L'homme dut employer toute sa concentration pour contacter l'addict guérisseur, et lui donner rendez-vous à son appartement (Algernon savait qu'il n'accepterait pas de le trouver ailleurs). Il aurait dû prendre de quoi faire des premiers soins corrects, il le savait, mais c'était tout juste s'il avait la présence d'esprit nécessaire pour conduire son véhicule, convaincu malgré lui de ne pas être à sa place derrière le volant. Pourtant, Algernon se força à le faire, on ne peut plus conscient qu'il ne pouvait pas accorder la moindre confiance à ses ressentis à ce moment. S'ils ne concernaient pas directement Vico, en tout cas.

Ce ne fut qu'en revenant finalement sur les lieux du massacre, et que ses yeux se posèrent malgré lui sur le garçon, qu'Algernon trouva la présence d'esprit de prévenir ce père qui le cherchait. Le message fut bref, juste de quoi lui permettre de venir le chercher au plus vite, par peur de se trahir, de parler à cet homme comme s'il était véritablement son paternel. Toute son attention était focalisée sur Vico, sur l'état dans lequel il se trouvait, la nécessité de l'évacuer :

"Il y a quelqu'un qui peut t'aider chez moi. Il... Tu..."

Les mots ne lui venaient pas aussi facilement qu'il l'aurait souhaité, absorbés par la peur, par la confusion. Les mains d'Algernon s'égarèrent sur le visage de Vico, s'accrochant à cette réalité qu'il représentait. Une réalité qui allait s'effondrer, si Algernon n'avait pas les épaules pour le soutenir. Peu importait le reste, ce gamin qu'il n'était pas même certain d'avoir proprement détaché ou confié à qui que ce soit, son attention toute entière consacrée à son âme sœur.

Algernon avait soutenu Vico jusqu'au véhicule, marmonnant dans sa barbe leur safeword à répétition, Bird of prey, dans une tentative presque désespérée de maintenir le lien avec la réalité immédiate. Dans leur état respectif, il était des plus absurdes qu'Algernon prenne le temps d'attacher sa ceinture ou celle de Vico, et pourtant il s'était retrouvé à le faire, comme mû par les réflexes d'un enfant à qui l'on avait trop répété les règles les plus élémentaires de prudence.

Le retour à son domicile fut difficile, chaque minute lui faisant craindre le pire. Algernon était si perdu qu'il manqua ne pas reconnaître l'addict qui l'attendait déjà devant sa porte, ne pouvant que laisser Vico à ses soins primaires. Le type n'était pas un de ces guérisseurs miraculeux : tout ce qu'il pouvait faire, c'était empêcher son amant de mourir sur l'instant, et faciliter le processus de rétablissement. Le reste était entre les mains d'Algernon.

Algernon qui avait bien du mal à retrouver prise avec la réalité, agenouillé contre Vico qui avait été aidé pour s'asseoir, pendant que l'addict exerçait ses talents sur lui. Le Cordyceps savait pertinemment qu'il devrait se lever, aller récupérer sa trousse de secours, et rafistoler Vico comme il avait l'habitude de le faire, mais il ne pouvait faire autre chose que de rester agenouillé, ses bras enserrés sur les jambes de son amant, son visage niché contre le tissu du pantalon sanguinolent du Vautour.

"Ils ont failli te prendre. C'est de ma faute."

Le Cordyceps ne culpabilisait pas. Il ne regrettait rien. La mort n'était qu'une prolongation inévitable de leur existence vouée aux ténèbres. Mais ce n'était pas le mercenaire qui s'exprimait. C'était un homme à l'identité brisée, aux portes de l'enfance et de l'innocence, qui n'était pas même certain de son propre prénom, mais qui s'accrochait au souvenir de Vico tout autant qu'à son corps. Il était son phare dans l'obscurité, sa bouée de sauvetage. Un sauvetage qu'il devait lui prodiguer à son tour, il le savait, mais... mais...

"Ils n'ont pas le droit de te prendre. Ils n'ont pas le droit !"

La voix était un peu trop haut perchée, les gestes maladroits, comme si ce corps qui était le sien n'était qu'un costume grossier pour dissimuler l'enfant qu'il avait le sentiment d'être à cet instant. Un enfant qui n'avait pas l'impression d'avoir été sauvé.

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Vico Caruso
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Alias : Vautour ; là où il traîne, en général, ça sent mauvais pour quelqu'un.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 43 ans ; dans la fleur de l'âge apparemment.
Dollars : 355
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Statut : Brille dans les multiples flirts, mais le coeur est parasité et n'est accessible qu'à une seule personne. Fou d'Algernon, même ; pour sûr que c'est son âme soeur.
Occupation : Mercenaire pour la psycho squad ; un réel plaisir si vous voulez de son avis.
Altérations : Système optique réparatif et modifié (permet à Vico de voir + vision nocturne + lentille qui permet de voir sa messagerie en la couplant à la paire de lunettes faite pour aller avec.)
Main armée (prothèse remplaçant la main droite, munie de griffes empoisonnées - mortelles ou non, au besoin.)
Esprit renforcé (protection contre tout type d'intrusion mentale.)
Détecteur de présence (dans un rayon de 10m, analyse façon radar pour détecter les présences aux alentours.)

Mémo RP : Couleur dialogue : darkgreen.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Ernest, Sean, Gabriel, Zacarias, Tanner, Armando, Jens, Kenneth, Oscar, Spy, Ysidro
Genre IRL : Transmasc agenre (Il/They)
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Crédits : (avatar, gif, crackship, ban ; perso) (code signa ; ellaenys) (paroles : The Sounds)
Thèmes abordés : Mercenariat, meurtres, altérations, cyberpsychose, relation amoureuse malsaine, rapport aux autres étranges, sexualité, drague.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
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TW : angoisses, perte de soi, cyberpsychose, violence, meurtres évoquées, blessures, sang, enlèvement évoqué.


Algernon ne pouvait que constater la réalité : Vivo était dans un sale état, le genre impossible à cacher même d'avec toute la bonne volonté du monde, même d'avec l'envie de préserver ceux qui comptent. Il ne pouvait lui affirmer le contraire, souffler que ça allait ; son teint le trahit tout autant que juste la manière dont son corps a de se tenir contre les murs, le cadran de la porte. "Je survivrais." Qu'il promet dans un sourire, le genre faible et fatigué, mais qui se veut rassurant tout de même. Qui reste tout en écoutant Algernon, acquiesce lentement en comprenant ce qu'il en sera, pour la suite-et le gratifiant d'un autre encore en guise de remerciement pour la tentative de garrot. "Je ne bougerais pas, aaïné." Sil en avait eu la force, sans doute que Vico serait allé embrasser la paire de lèvres inconnues, juste pour transmettre à l'autre son enthousiasme quant à ses chances de survie... Mais voilà, il n'eut que celle d'avancer vers le gamin, tandis que derrière lui on prenait la dernière vie qui leur faisait obstacle.

Mais la seconde d'après, tout bascule.

Vico comprend immédiatement ; grogne en lui-même, non pas agacé par Algernon mais plutôt par le fait qu'il aurait dû l'anticiper. "Je suis là, Cordie ! Tout va bien, tout va bien..." Qu'il s'exclama en arrivant près du gosse ; mais déjà, l'attitude changeait encore ; et les larmes de l'enfant lui indiqua que ce n'était plus Algernon. Et il s'écroule aux côtés de ce gamin, avec l'envie de le secouer pour qu'il cesse d'abîmer son homme ! Mais à la place, il use sa main encore effective pour libérer des liens l'enfant, pour le calmer et lui faire promettre de garder encore son bandeau. Vico lui promet aussi que c'est bel et bien terminé, qu'il va bientôt revoir sa famille et même son chien - s'en fout de son côté, mais bon. À calmer la crise du gamin, il offre le luxe possiblement à Algernon de revenir dans une tête plus calme, si sa possession devait encore déraper...

Mais c'est bel et bien le mutant, en chair et en os, qui débarqua. Vico ne se sentait plus capable de bouger ; juste épuisé, ses forces l'ayant toutes quitté. Il avait pourtant dit qu'il survivrait ! Mais bien qu'il semblait plus proche de la tombe que d'aller piquer une tête dans une piscine, Vico s'accrochait au mieux ; et la conversation alors tenue avec le gamin l'avait aidé à ne pas s'évanouir. "Visite à domicile, hein... J'adore." Tentative de plaisanterie - mais aussi altéré puisse-t-il être, il reste humain ; alors il en chie, Vico. Se relever même avec l'aide de l'être aimé reste compliqué, comme s'il avait fallu de longues secondes pour irriguer à nouveau ses jambes avec du sang - et il s'est traîné jusqu'à la voiture, manquant d'entraîner Algernon dans de nombreuses chutes tant il avait du mal à lever ses pieds. Mais ils y sont parvenus ; et pour cette fois ci, il s'accorde le droit de fermer un peu les yeux - bercer par la voix d'Algie, s'accrochant à sa manière aussi au safeworld qui est le leur.

Ce n'est qu'à l'arrêt presque brusque de la voiture qu'il rouvre les yeux - les sens toujours en alerte ; mais le monde est flou et Vico hait cette sensation ; c'est ce genre de choses qui l'entraîne vers la cyberpsychose, cette terreur de perdre à nouveau la vue - l'envie d'améliorer encore et encore ses implants jusqu'à obtenir une vue parfaite. Alors il se fait violence, se mordant l'intérieur d'une joue pour parvenir à reprendre pieds un peu - se rappeler qu'il est capable de voir. Extrait de la voiture, il compte encore sur Algernon pour atteindre l'appartement et y être assis. Du reste, il ne prête plus attention - ne prête pas attention aux fringues retirées ou découpées. La faute à la confiance qu'il porte à Algernon.

Celui-ci même qui, malgré le safeworld plus tôt, ne semble pas tout à fait avec eux ; avec lui. Une inspiration et de l'énergie sont requises pour élever une pogne, la poser sur la nuque de l'amant ; le regard, toujours vitreux, vers lui. "Aaïné." Le surnom est prononcée de façon ferme ; une tentative d'hameçon qu'on balance au hasard d'une mer agitée. "Tu peux les empêcher de réussir..." En vérité, Vico n'en a aucune idée - ignore les capacités du mutant qui touche à sa chair - mais espère qu'en lui donnant même ne serait-ce qu'une fausse tâche à faire, il parvienne à l'extraire de l'esprit enfantin. " Alors agis, Algernon." Dernière caresse du bout des doigts - Vico ne parvient pas à identifier s'il s'agit de ceux mécaniques ou de chairs - avant que la pogne ne retombe.

Léger sursaut - la douleur ; alors il pose son regard sur le guérisseur, mais ne parvient pas à distinguer ses traits correctement - sens son coeur s'emballer face aux angoisses ; entre la vision et ses sens affectés, Vico lutte contre ses propres démons. Sa chair se recouvre d'un filet de sueur, face à tout ce qu'il se passe en interne - et ses oreilles sifflent depuis la fusillade mais s'en rend compte que véritablement là, quand il se rend compte qu'il ne distingue plus les mots non plus, à présent. "Il faudrait des chiffons, pour ses plaies...." Que s'ose pourtant à dire le mutant, sachant qu'il faut colmater, pour s'éviter d'user sa mutation dans le vide.

Vico, pendant ce temps, perd lui-même le safeworld ; essaye de se rappeler du bruit d'une horloge pour parvenir à se ramener à réalité ; comme dans le bureau du psychiatre l'année d'avant.


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Well hit me hard, hit me right between the eyes ; I wanna see the stars, hit me, hit me !
Algernon Carter
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Alias : Algie - Cordyceps
Genre : Homme cisgenre - Il/Lui
Age : 41 ans
Dollars : 290
Statut : Un lien malsain avec un certain mercenaire
Occupation : Officiellement détective privé - Officieusement Mercenaire
Habitation : Appartement dans l'Underapple, à Brooklyn
Déchirures : Thème de la mutation : Possession

Déchirure 1 : Possession passive

Niveau 1 : Algernon peut posséder quelqu'un, dès lors qu'il connaît son nom et prénom, ainsi que son visage. Il lui suffit de se concentrer sur la personne, avec ces éléments en tête. Son âme quitte alors son corps, et vient s'installer dans celui de sa cible. Algie ne peut alors pas influencer son hôte, ni entendre ses pensées, mais il ressentira tout ce que sa cible éprouve physiquement et émotionnellement.

Niveau 2 : Algernon peut posséder une personne dont il croise le regard, sans avoir à connaître son nom et son prénom. Il doit pour cela la voir face à face, et ne peut procéder à cette possession s'il voit cette personne uniquement à travers un écran.

Déchirure 2 : Possession active

Niveau 1 : Algernon peut contrôler brièvement les personnes dont il prend possession, et contrôler leurs gestes pendant une minute. Cette minute passée, le corps hôte réalise sa présence "parasitaire" et Algernon est expulsé, son âme retournant à son corps avec brutalité, comme un élastique trop tendu

Niveau 2 : Algernon peut contrôler les gens dont il prend possession plus longtemps. Il dispose désormais d'une fenêtre de sept minutes pour agir, après quoi il est expulsé du corps brutalement.

Niveau 3 : Algernon peut désormais posséder à nouveau une personne dont il a pris le contrôle. Il ne peut toutefois pas le faire dans l'immédiat, nécessitant une fenêtre de 24 h avant de pouvoir se glisser à nouveau dans le corps visé. Tant qu'il demeure simple spectateur, Algernon peut réitérer ses possessions autant de fois qu'il le souhaite. A l'instant où il prend de nouveau le contrôle, il sera expulsé après délai et ne pourra plus reprendre possession, passivement ou activement, de ce corps.

Limites : La limite la plus évidente d'Algernon est la vulnérabilité de son corps. Lorsqu'il possède quelqu'un, Algie laisse son enveloppe physique derrière lui, et n'a absolument aucune conscience de son propre corps. Il pourrait donc être déplacé, manipulé, brutalisé, et ne le réaliserait qu'une fois de retour dans son enveloppe charnelle. Pire, il pourrait être tué, et l'homme ignore complètement ce qui arriverait à son âme, si c'était le cas.

Lorsqu'il fait usage de son pouvoir, Algernon s'évanouit. S'il veille à s'asseoir lorsqu'il procède à une possession à distance, il peut difficilement faire usage de la même précaution quand il doit posséder quelqu'un à vue, en urgence. Il lui est donc déjà arrivé de se blesser, son corps heurtant le sol avec violence sans qu'il n'ait le moindre contrôle dessus.

Plus il reste longtemps dans le corps d'un hôte, plus il lui est difficile de revenir, et plus il s'assimile à sa cible et commence à perdre son identité. Par exemple, il a possédé une jeune femme pendant une semaine entière, dans le cadre d'une enquête policière sur son kidnapping. Lorsqu'il est revenu à lui, Algernon avait adopté des manières et un langage directement tirés de sa cible, et ne répondait plus à son propre nom. Il lui a fallu plusieurs jours pour retrouver son identité, et se différencier de son hôte.

Enfin, sa possession active est extrêmement limitée, puisqu'il ne peut agir qu'une minute, avant d'être expulsé du corps de sa victime. Quiconque l'expulse de la sorte ne peut alors plus être possédé, comme si sa cervelle reconnaissait l'intrusion et la prévenait.

Ajoutons que tout implant de protection mentale contrera son pouvoir, Algie n'ayant pas trouvé le moyen de les outrepasser. S'il tente de posséder une personne morte, son pouvoir ne se déclenchera tout simplement pas, et il ressentira un "vide" profond.

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Thèmes abordés : Voyeurisme, abus physique, abus mental, maltraitance infantile

Keep the change
@Algernon Carter et @Vico Caruso
TW : blessures, dissociation, idées suicidaires, relation malsaine

Vico était la seule certitude. L'élément pur, dur, et sûr qui se maintenait dans l'esprit fragmenté d'Algernon, personnalité faite d'existences mêlées, de traits de caractère volés, réappropriés, ayant peu à peu dévoré toute trace de la personne d'origine, du garçon d'autrefois. Il n'avait pas oublié Vico, sa cervelle se raccrochant au souvenir de celui qui lui donnait le sentiment d'être entier, réel, de ne pas être qu'un amalgame distordu de tous ceux et celles qu'il avait pu posséder au cours de son existence.

Et Vico, sa lumière, ses ténèbres, son coeur, son âme, était en danger. Il le savait. Algernon le savait pertinemment. Et, pourtant, il ne pouvait que se raccrocher puérilement et inutilement à lui, comme s'il craignait sincèrement de le voir disparaître s'il venait à ne plus le toucher. Disparaître comme ses souvenirs. Comme sa personnalité. Comme son propre nom dont il ne se rappelait... plus ?

Aaïné. Algernon. Le surnom de cœur, l'identité officielle, tout cela sonnait comme une vérité implacable, en glissant hors des lèvres de Vico. Quelque chose de tangible, auquel se raccrocher. Comme cette fermeté qui le subjuguait, le ramenait à ses devoirs, à cette obligation qu'il avait envers Vico. Il devait le maintenir en vie. Il devait le sauver. Comment pourrait-il se loger dans son âme, la mort venue, si Vico n'était plus là pour l'accueillir ?

Se détacher de Vico était un déchirement, mais la peur qui le saisit en le voyant si affaibli, au bord de l'inconscience, était bien plus forte que tout le reste. Malgré la confusion, Algernon parvint à se secouer, se redressant pour pouvoir aider Vico, pour sauver celui qui donnait du sens à son monde, à son être. Il s'était précipité dans sa salle de bain pour sortir sa trousse de secours, et avait suivi les instructions de l'addict guérisseur à la lettre, lui apportant le matériel nécessaire, appliquant ses propres soins à Vico, participant tant bien que mal au processus de guérison.

Ce n'était pas une opération miraculeuse : Vico aurait probablement besoin de repos, de beaucoup de repos, après tout cela. Mais l'hémorragie était stoppée. Le sang qui aurait dû lui manquer affluait dans ses veines, sans en ressortir inopinément. La douleur était atténuée, anesthésiée. Celui qui aurait probablement dû mourir avait été sauvé, son destin changé par un coup de dés chanceux, par l'amour d'un homme qui n'avait plus que ce sentiment auquel se raccrocher.

Durant tout ce temps, Algernon n'avait pas cessé de parler, de s'adresser à Vico sans même attendre de réponse, pour lui donner à son tour de quoi s'ancrer dans la réalité. De quoi éloigner l'inconscience et les flammes de l'enfer qui les attendait tous deux. De quoi lui rappeler combien il l'aimait. Le discours était confus, parfois sans queue ni tête, de cette voix un peu trop aiguë pour être naturelle, et définitivement à des années-lumière du bagout habituel du Cordyceps. Mais le cœur y était. Le cœur y était, plus que jamais.

Quand le mutant lui fit savoir que Vico était sauvé, Algernon ne put que serrer l'homme dans ses bras, inconscient de sa surprise tout autant que de son inconfort grandissant. Il ne se posa pas de questions lorsqu'il lui fit sortir son porte-feuille, et encore moins lorsque l'addict le vida de toute espèce, prenant bien plus que ce qu'Algernon lui aurait donné dans son état normal. Comment pouvait-il s'inquiéter de ça, alors que Vico était sauvé ?

Mais ce n'était pas encore fini. Algernon n'avait pas la présence d'esprit nécessaire pour comprendre pleinement la situation, mais il savait, au fond de lui, que Vico luttait contre ses propres démons. Et qu'il avait besoin de lui. Alors, aussi précautionneusement qu'il le pouvait, Algernon avait aidé Vico jusqu'à son lit, et s'était allongé tout contre lui, prenant sa main faite de chair dans la sienne, embrassant ses doigts, sans jamais rompre le contact.

"Ils ne t'ont pas eu. Je t'ai sauvé. Je t'ai sauvé, alors tu n'as pas le droit de me quitter. Tu le sais, hein ?"

Algernon n'attendait pas de réponse. Il parlait, parlait pour combler le vide, parlait pour calmer les battements frénétiques de son cœur, cette peur qui était à moitié sienne, ce maelstrom de pensées qui ne faisait que vaguement sens dans son crâne. Et il parlait pour Vico. Pour le ramener à la réalité. Pour l'éloigner de ses ténèbres. Pour lui rappeler qu'il avait quelque chose à quoi s'accrocher, quelqu'un, même si cette personne n'était plus que l'ombre d'elle-même à cet instant.

"J'ai plus rien, si tu me quittes. Je suis cassé, et j'arrive pas à me réparer. J'ai besoin de toi. J'ai vraiment besoin de toi, Vico. Je veux t'entendre. Je veux que tu me regardes."

Algernon essayait d'être autoritaire, de montrer envers Vico la même fermeté qu'il lui avait témoigné, celle-là même qui l'avait obligé à se mouvoir, à quitter sa posture recroquevillée et troublée. Mais il était évident qu'il n'était pas en état de se montrer convaincant. L'ordre ressemblait à une supplique. Les arguments étaient une complainte désespérée et désespérante. Mais ils étaient sincères. De cette sincérité dont Vico avait toujours été le seul témoin.

"Si tu restes dans tes ténèbres, je partirais avec toi. Et j'ai pas envie qu'on parte. Pas maintenant. Tu comprends ?"

Algernon voulait vivre. Même si ce n'était que quelques minutes de plus. Assez pour constater qu'il était trop brisé pour être rafistolé. Assez pour qu'ils fassent le nécessaire pour que le Cordyceps puisse trouver place dans l'âme du Vautour. Parce que c'était ainsi qu'ils étaient supposés finir. Ensemble.
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Une perte de la réalité ; Vico est dans un monde même pas si meilleur ; juste dans ce fameux grand ouest où se perdent toutes les âmes blessées aussi. Il entend ce qu’il se passe et en même temps non ; se concentre sur le bruit d’horloge qu’il souhaite se projeter afin de se raccrocher à la réalité. Et quand enfin il lui semble le percevoir, le son s’échappe la seconde d’après ; laisse place à ce à quoi il avait voulu se raccrocher, la première fois ; la voix d’Algernon l’accroche. Lui refait visiter le monde, lui apprend ce qu’il a pu en être déjà. Si c’était au mutant auparavant de marmonner leur safeworld, désormais c’était à Vico de tenter de le cracher hors de sa mémoire, le cortex abimé par toutes les altérations présentes. Il voudrait réussir à lui dire que tout va bien, mais le venin qu’est son propre sang l’empoisonne encore bien trop dans un sérum de vérité ; alors il bouge les lèvres, sans parvenir à décrocher le moindre son encore.

Le mutant guérisseur vient à stopper la perte de sang, à soigner assez pour que le corps ne soit plus dans l’alerte absolue, à ériger des barrières terribles pour préserver les organes vitaux. La tête s’en retrouve un peu libéré et même si Vico ne sait réagir encore correctement, il éprouve moins de difficultés à respirer ; mais il est parti si loin que quand il émerge un peu de ses ténèbres, il est allongé dans un lit, à se réchauffer l’âme (et le corps surtout) avec la présence à ses côtés. Et une nouvelle fois, la voix le guide dans le noir ; il se rappelle combien il déteste ça ; personne n’aurait jamais su dire qu’Algernon serait son phare dans la nuit ; mais voilà ce qu’il représentait, depuis déjà un moment. Alors, c’est sans doute au bout de trop longues minutes à combler, qu’enfin, le mutant entend enfin à nouveau Vico. "Bird of prey…" La fatigue post-choc se voit sur les traits du vautour ; mais aussi épuisé est-il, il ne peut arrêter ses efforts là ; sait qu’il doit craindre le sommeil encore - ou bien est-ce dans une autre situation encore ? Qu’importe, dans le fond.

Il faut toujours craindre le noir, après tout.

Vaine tentative de bouger, rien qu’un peu ; tout son corps lui parait lourd, affreusement même ! Et se loge dans ses paupières tous les éclats de douleur passés ; ils veulent les rendre impossible à supporter ! Vico tient bon ; au mieux, en vérité. "Je suis là..." Murmure délicat ; pas tant voulu, juste le peu de force qu’il arrive à avoir ; prend une gorgée d’air qui semble aussi bien le détendre que le tuer sur place - le corps est traitre, le corps réclame la paix. "On ne mourra pas encore aujourd’hui, aaïné…" Il arrive enfin à rouvrir les yeux, à chasser tout ce noir (pas si foncé que ça pourtant, la lumière filtrait sous les paupières) pour tenter de regarder Algernon, mais… "Je vois flou…" Ses altérations sont capricieuses et sa tête aussi, au passage. Les connexions ont du mal à se faire… Et Vico sait qu’il a un choix à faire, alors ; mais désactiver toutes ses autres altérations lui procure un stress qu’on lui connaît peu - comme si, à son tour, il redeviendrait un enfant.

Et il a trop détesté celui qu’il avait été.

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Déchirure 1 : Possession passive

Niveau 1 : Algernon peut posséder quelqu'un, dès lors qu'il connaît son nom et prénom, ainsi que son visage. Il lui suffit de se concentrer sur la personne, avec ces éléments en tête. Son âme quitte alors son corps, et vient s'installer dans celui de sa cible. Algie ne peut alors pas influencer son hôte, ni entendre ses pensées, mais il ressentira tout ce que sa cible éprouve physiquement et émotionnellement.

Niveau 2 : Algernon peut posséder une personne dont il croise le regard, sans avoir à connaître son nom et son prénom. Il doit pour cela la voir face à face, et ne peut procéder à cette possession s'il voit cette personne uniquement à travers un écran.

Déchirure 2 : Possession active

Niveau 1 : Algernon peut contrôler brièvement les personnes dont il prend possession, et contrôler leurs gestes pendant une minute. Cette minute passée, le corps hôte réalise sa présence "parasitaire" et Algernon est expulsé, son âme retournant à son corps avec brutalité, comme un élastique trop tendu

Niveau 2 : Algernon peut contrôler les gens dont il prend possession plus longtemps. Il dispose désormais d'une fenêtre de sept minutes pour agir, après quoi il est expulsé du corps brutalement.

Niveau 3 : Algernon peut désormais posséder à nouveau une personne dont il a pris le contrôle. Il ne peut toutefois pas le faire dans l'immédiat, nécessitant une fenêtre de 24 h avant de pouvoir se glisser à nouveau dans le corps visé. Tant qu'il demeure simple spectateur, Algernon peut réitérer ses possessions autant de fois qu'il le souhaite. A l'instant où il prend de nouveau le contrôle, il sera expulsé après délai et ne pourra plus reprendre possession, passivement ou activement, de ce corps.

Limites : La limite la plus évidente d'Algernon est la vulnérabilité de son corps. Lorsqu'il possède quelqu'un, Algie laisse son enveloppe physique derrière lui, et n'a absolument aucune conscience de son propre corps. Il pourrait donc être déplacé, manipulé, brutalisé, et ne le réaliserait qu'une fois de retour dans son enveloppe charnelle. Pire, il pourrait être tué, et l'homme ignore complètement ce qui arriverait à son âme, si c'était le cas.

Lorsqu'il fait usage de son pouvoir, Algernon s'évanouit. S'il veille à s'asseoir lorsqu'il procède à une possession à distance, il peut difficilement faire usage de la même précaution quand il doit posséder quelqu'un à vue, en urgence. Il lui est donc déjà arrivé de se blesser, son corps heurtant le sol avec violence sans qu'il n'ait le moindre contrôle dessus.

Plus il reste longtemps dans le corps d'un hôte, plus il lui est difficile de revenir, et plus il s'assimile à sa cible et commence à perdre son identité. Par exemple, il a possédé une jeune femme pendant une semaine entière, dans le cadre d'une enquête policière sur son kidnapping. Lorsqu'il est revenu à lui, Algernon avait adopté des manières et un langage directement tirés de sa cible, et ne répondait plus à son propre nom. Il lui a fallu plusieurs jours pour retrouver son identité, et se différencier de son hôte.

Enfin, sa possession active est extrêmement limitée, puisqu'il ne peut agir qu'une minute, avant d'être expulsé du corps de sa victime. Quiconque l'expulse de la sorte ne peut alors plus être possédé, comme si sa cervelle reconnaissait l'intrusion et la prévenait.

Ajoutons que tout implant de protection mentale contrera son pouvoir, Algie n'ayant pas trouvé le moyen de les outrepasser. S'il tente de posséder une personne morte, son pouvoir ne se déclenchera tout simplement pas, et il ressentira un "vide" profond.

Pseudo : Innie
Comptes : Tobias Grant & Hugh Reid & Faith Coleman & Algernon Carter & Shanti Bhatt & Gideon Glassmann & Piper Craven & Glenda Jenkins
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Thèmes abordés : Voyeurisme, abus physique, abus mental, maltraitance infantile

Keep the change
@Algernon Carter et @Vico Caruso
TW : dissociation, idées suicidaires

Le temps semblait s'être suspendu, alors qu'Algernon persistait à parler dans le vide dans l'espoir de trouver un écho auprès de Vico. Un éclat de vie, un son, quelque chose qui lui ferait savoir que Vico était , et qu'il ne s'était pas égaré définitivement dans les ténèbres au sein desquelles il ne pourrait pas le retrouver.

Algernon était lui-même la définition de l'égarement et de la confusion, sa mémoire éparse et volatile, mais il était incapable de s'en inquiéter, pas lorsqu'il lui semblait de l'ordre du possible de perdre à nouveau Vico, de perdre son Vautour. Alors, il parlait, parlait, parlait, pour lui donner de quoi se raccrocher à une réalité qui lui semblait pourtant des plus brumeuses, parce que se taire était plus effrayant encore. Son cœur battait à tout rompre dans son organisme, menaçant d'imploser à chaque instant, dans cette attente qui se faisait de plus en plus insupportable...

Et enfin, les mots tant attendus. La tension d'Algernon se relâcha et il embrassa fiévreusement le dos de la main de Vico, lui soufflant d'une voix douce :

"C'est ça. C'est exactement ça. Bird of prey."

C'était la terreur qui l'avait animé, devant la perspective de perdre Vico de cette façon. Vivant sans l'être. Mort sans l'être. Un entredeux qui le laissait seul, seul avec un esprit morcelé qui n'avait que le Vautour auquel se raccrocher. Mais Vico revenait à lui. Il revenait progressivement à lui, et Algernon se força à se taire pour lui laisser l'espace pour s'exprimer, se recroquevillant précautionneusement contre l'homme pour éviter de lui faire mal par mégarde.

A son tour, Algernon tentait de se montrer rassurant et encourageant, tandis que Vico émergeait douloureusement de ses ténèbres, loin d'être totalement remis de ses blessures et de cette expérience. Caressant la main de Vico de son pouce, se refusant à rompre ce contact qui lui semblait indispensable à ce moment, Algernon souffla à voix basse, craignant de le fatiguer davantage s'il venait à parler trop fort :

"Ca va passer. Il faut que tu te reposes. Je suis là. Je ne te quitte pas."

Algernon resterait ainsi aussi longtemps que nécessaire, cette lumière dont Vico avait besoin pour émerger complètement, pour s'extirper des ombres qui le hantaient. Peu importait ses propres démons, tant que le Vautour était là à ses côtés, tant qu'il disposait de cette âme si vicieusement belle au creux de laquelle Algernon pourrait se réfugier, si les morceaux ne pouvaient pas être recollés. Si l'homme que Vico avait aimé n'était plus là pour lui retourner ses sentiments dans toute leur intensité...

"Prends ton temps. Prends tout ton temps. C'est à mon tour de m'occuper de toi. De prendre soin de toi."

Cela semblait risible à dire, quand il était évident qu'Algernon était à peine en état de se préoccuper de sa propre personne. La majorité des souvenirs qui lui restaient étaient reliés à Vico, de près ou de loin, et le reste semblait perdu dans les méandres nébuleuses de sa cervelle aux identités mêlées. L'homme et l'enfant se mélangeaient, et laissaient Algernon coincé entre deux âges, entre le gamin apeuré et le tueur déterminé.

Pourtant, malgré la terreur diffuse que lui inspirait son état, c'était à Vico qu'Algernon donnait la priorité, qu'il se consacrait dans son entièreté. Peu lui importait d'aller mieux, si c'était pour perdre son âme sœur. Le Cordyceps n'était rien sans son Vautour. C'était aussi simple que ça.

"Est-ce que tu as soif ? Tu as faim ? Je pourrais préparer quelque chose."

Préparer quoi ? Algernon n'était pas certain d'être capable de la moindre prouesse culinaire, mais cela ne l'empêchait pas d'être prêt à essayer.

"Ou tu peux dormir, si tu en as besoin. Je ne quitterai pas l'appartement, promis. Je... Je ne sais même pas vraiment où je pourrais aller, de toute façon."

Le dernier aveu s'était fait d'une voix emplie de désarroi, mais Algernon força un sourire sur lèvres, avant d'embrasser Vico sur le front, et de lui murmurer au creux de l'oreille :

"Tout va bien. Je t'aime. Je ne vais nulle part."

Pas sans Vico. Jamais sans Vico.


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Vico Caruso
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Vico Caruso
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Alias : Vautour ; là où il traîne, en général, ça sent mauvais pour quelqu'un.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 43 ans ; dans la fleur de l'âge apparemment.
Dollars : 355
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Keep the change ;; Algernon 4fbadd5709eae5ef78e479247681726d23c02b6e

Statut : Brille dans les multiples flirts, mais le coeur est parasité et n'est accessible qu'à une seule personne. Fou d'Algernon, même ; pour sûr que c'est son âme soeur.
Occupation : Mercenaire pour la psycho squad ; un réel plaisir si vous voulez de son avis.
Altérations : Système optique réparatif et modifié (permet à Vico de voir + vision nocturne + lentille qui permet de voir sa messagerie en la couplant à la paire de lunettes faite pour aller avec.)
Main armée (prothèse remplaçant la main droite, munie de griffes empoisonnées - mortelles ou non, au besoin.)
Esprit renforcé (protection contre tout type d'intrusion mentale.)
Détecteur de présence (dans un rayon de 10m, analyse façon radar pour détecter les présences aux alentours.)

Mémo RP : Couleur dialogue : darkgreen.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Ernest, Sean, Gabriel, Zacarias, Tanner, Armando, Jens, Kenneth, Oscar, Spy, Ysidro
Genre IRL : Transmasc agenre (Il/They)
Messages : 107
Date d'inscription : 24/09/2023
FC : Theo Rossi
Crédits : (avatar, gif, crackship, ban ; perso) (code signa ; ellaenys) (paroles : The Sounds)
Thèmes abordés : Mercenariat, meurtres, altérations, cyberpsychose, relation amoureuse malsaine, rapport aux autres étranges, sexualité, drague.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
Staff : ADMIN I MJ
Prendre son temps ; il le sait Vico, qu'il lui faut du repos en fait, mais il ressent qu'Algernon a besoin qu'il s'accroche encore un peu ; alors rouvre les yeux, voit le monde flou ; et il déteste ça. Sa cervelle est fatiguée, épuisée même ; a du mal à maintenir tout les implants. "Ca va aller..." Qu'il répond, un poil trop bas, comme un murmure soufflé ; mais c'est dur de tenter de parler à haute voix. Et en soi, ayant toujours eu une bonne ouïe, il remercie intérieurement Algernon de baisser le ton aussi. "De l'eau... Je veux bien." Manger, en revanche ? L'idée de devoir user de force pour mâcher les aliments lui semble hors de portée. Mais il veut bien boire, sait que son corps en a besoin après tout ça, parce qu'il a sué, perdu du sang, senti son coeur battre si fort qu'il aurait pu crever. L'impression d'un marathon passée ; et son corps réclame à grands cris de boire, dans ce silence qu'il lui impose à présent ; seulement des pulsations au travers des veines ; et cette bouche qu'il remarque sèche.

Mais y'a Algie ; et il referme les yeux, abandonne ce monde flou, connaît de toute manière par coeur les traits de son âme soeur. "Si tu as besoin, envoie un message à ton frère... Rappelle toi, il est toujours là pour toi..." Qu'il lui dit, tout doucement ; pour qu'Algie ne se sente pas seul ; qu'il aille même le voir, s'il y en avait besoin ; il ne lui tiendrait pas rigueur de ne pas être là ; il ne lui en voudra jamais de rien. Au baiser sur le front, il sourit à son tour ; légèrement, s'apaise un peu avec ce geste ; et les mots qu'il n'avait encore jamais dit viennent alors à sortir naturellement. "Je t'aime aussi, aaïné." C'est une évidence qui, pourtant, parvenait encore à le faire douter parfois. Pas tant qu'il avait des sentiments que leur nature exacte... Mais après, si aucun autre mot ne correspond mieux, autant user des plus simples ; même s'ils en disent pas assez, même s'ils ne sont pas la concrète réalité.

Inspiration ; un brin douloureuse ; et après avoir bu de l'eau, Vico laisse sa tête retomber mollement contre le lit ; décidé à ne plus bouger. C'est bien ainsi aussi ; à écouter Algernon, que ce soit dans sa respiration ou le son de sa voix. "Tu es fatigué ?" Demande, s'inquiète. "On devrait dormir un peu tous les deux." Propose, impose. "Et au réveil, on verra pour se faire à manger ?" On ; la promesse qu'il ira déjà mieux, qu'il pourra se relever ; il faudra sans doute juste lui bloquer le bras en écharpe, le temps de ; mais Vico se voudra opérationnel, quitte à s'injecter encore quelque chose pour ça... Quoique, est-ce qu'il a encore sa poche à flacons ? Il faudra qu'il vérifie... Mais plus tard ; oui, voilà. Il préfère dormir un peu, là ; juste pour mieux rassurer son Algernon ensuite.

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Algernon Carter
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Alias : Algie - Cordyceps
Genre : Homme cisgenre - Il/Lui
Age : 41 ans
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Statut : Un lien malsain avec un certain mercenaire
Occupation : Officiellement détective privé - Officieusement Mercenaire
Habitation : Appartement dans l'Underapple, à Brooklyn
Déchirures : Thème de la mutation : Possession

Déchirure 1 : Possession passive

Niveau 1 : Algernon peut posséder quelqu'un, dès lors qu'il connaît son nom et prénom, ainsi que son visage. Il lui suffit de se concentrer sur la personne, avec ces éléments en tête. Son âme quitte alors son corps, et vient s'installer dans celui de sa cible. Algie ne peut alors pas influencer son hôte, ni entendre ses pensées, mais il ressentira tout ce que sa cible éprouve physiquement et émotionnellement.

Niveau 2 : Algernon peut posséder une personne dont il croise le regard, sans avoir à connaître son nom et son prénom. Il doit pour cela la voir face à face, et ne peut procéder à cette possession s'il voit cette personne uniquement à travers un écran.

Déchirure 2 : Possession active

Niveau 1 : Algernon peut contrôler brièvement les personnes dont il prend possession, et contrôler leurs gestes pendant une minute. Cette minute passée, le corps hôte réalise sa présence "parasitaire" et Algernon est expulsé, son âme retournant à son corps avec brutalité, comme un élastique trop tendu

Niveau 2 : Algernon peut contrôler les gens dont il prend possession plus longtemps. Il dispose désormais d'une fenêtre de sept minutes pour agir, après quoi il est expulsé du corps brutalement.

Niveau 3 : Algernon peut désormais posséder à nouveau une personne dont il a pris le contrôle. Il ne peut toutefois pas le faire dans l'immédiat, nécessitant une fenêtre de 24 h avant de pouvoir se glisser à nouveau dans le corps visé. Tant qu'il demeure simple spectateur, Algernon peut réitérer ses possessions autant de fois qu'il le souhaite. A l'instant où il prend de nouveau le contrôle, il sera expulsé après délai et ne pourra plus reprendre possession, passivement ou activement, de ce corps.

Limites : La limite la plus évidente d'Algernon est la vulnérabilité de son corps. Lorsqu'il possède quelqu'un, Algie laisse son enveloppe physique derrière lui, et n'a absolument aucune conscience de son propre corps. Il pourrait donc être déplacé, manipulé, brutalisé, et ne le réaliserait qu'une fois de retour dans son enveloppe charnelle. Pire, il pourrait être tué, et l'homme ignore complètement ce qui arriverait à son âme, si c'était le cas.

Lorsqu'il fait usage de son pouvoir, Algernon s'évanouit. S'il veille à s'asseoir lorsqu'il procède à une possession à distance, il peut difficilement faire usage de la même précaution quand il doit posséder quelqu'un à vue, en urgence. Il lui est donc déjà arrivé de se blesser, son corps heurtant le sol avec violence sans qu'il n'ait le moindre contrôle dessus.

Plus il reste longtemps dans le corps d'un hôte, plus il lui est difficile de revenir, et plus il s'assimile à sa cible et commence à perdre son identité. Par exemple, il a possédé une jeune femme pendant une semaine entière, dans le cadre d'une enquête policière sur son kidnapping. Lorsqu'il est revenu à lui, Algernon avait adopté des manières et un langage directement tirés de sa cible, et ne répondait plus à son propre nom. Il lui a fallu plusieurs jours pour retrouver son identité, et se différencier de son hôte.

Enfin, sa possession active est extrêmement limitée, puisqu'il ne peut agir qu'une minute, avant d'être expulsé du corps de sa victime. Quiconque l'expulse de la sorte ne peut alors plus être possédé, comme si sa cervelle reconnaissait l'intrusion et la prévenait.

Ajoutons que tout implant de protection mentale contrera son pouvoir, Algie n'ayant pas trouvé le moyen de les outrepasser. S'il tente de posséder une personne morte, son pouvoir ne se déclenchera tout simplement pas, et il ressentira un "vide" profond.

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TW : dissociation, auto-mutilation, mention de torture

Algernon s'accrochait aux mots de Vico comme à une bouée de sauvetage. "Ca va aller", affirmait-il d'une voix à peine audible, et Algie voulait le croire, parce que Vico avait toujours raison. Parce qu'il était sa certitude, sa seule certitude à cet instant.

L'unique souvenir auquel il pouvait se fier. Tout le reste n'était que brouillard, images confuses, idées brumeuses, dans la tête de celui qui n'était même pas entièrement sûr de savoir s'il était un adulte ou un enfant.

Il avait proposé d'aider Vico, et il était évident que l'homme avait soif, mais cela ne rendait pas plus difficile la perspective de le quitter, même un bref instant. Algernon avait dû réunir son courage pour se détacher de son partenaire, pour le laisser derrière lui, se pressant autant que possible pour s'exécuter et lui ramener cette eau dont il avait tant besoin.

Ne plus l'avoir dans son champ de vision était profondément anxiogène pour Algernon, comme s'il pouvait subitement disparaître dans cette intervalle. Comment le blâmer d'une telle croyance dans son état, et en particulier avec ses capacités instables ?

Mais Vico n'avait pas disparu, pas plus qu'Algernon, lorsqu'il revint avec ce grand verre d'eau, se tenant à disposition pour l'aider à boire si cela s'avérait nécessaire.

Il s'empressa ensuite de retrouver sa position contre le Vautour, ce cocon d'amour aussi réconfortant que piégeux, dans lequel Algernon ne demandait pas mieux que de se retrouver éternellement prisonnier.

Vico était fatigué. Cela se sentait, cela s'entendait. Algernon ne voulait pas l'épuiser davantage en l'inquiétant, quand la priorité était avant tout qu'il se remette de ses blessures.

C'était pour cette raison qu'il ne le bombarda pas de questions dès lors que Vico mentionna un frère (quand bien même l'idée ne lui inspirait qu'une profonde sensation de vide, telle une anomalie), préférant à la place souffler en réponse, comme s'il savait exactement de quoi il parlait :

"Mon... Mon frère, oui. Hmm, hmm."

Algernon n'était absolument pas convainquant, mais il n'avait pas la présence d'esprit nécessaire pour le réaliser. Il voulait surtout éviter d'agiter Vico dans son état, et, pour cela, il lui fallait garder le secret sur son ressenti.

Y compris sur cette panique grandissante qu'il éprouvait à ne pas pouvoir se rappeler d'un frère. Il devrait, non ? Il devrait ! Toujours recroquevillé contre Vico, Algernon se mordilla nerveusement les doigts, dans une tentative un peu désespérée de faire taire son anxiété.

Heureusement pour lui, Vico était là pour lui rappeler son amour. Sa présence à ses côtés. Et pour le forcer au repos. Algernon ne voulait pas dormir. Il avait peur de fermer les yeux, et de les rouvrir ailleurs. De ne plus sentir le corps de Vico contre le sien. D'être perdu, là où on ne pouvait plus le retrouver.

Mais Algernon ne dit rien de tout cela. Il ne voulait pas laisser Vico l'ampleur de sa confusion ou de sa peur, quand il était évident qu'il avait énormément besoin de repos.

Alors, Algernon se tut, se contentant d'acquiescer encore et encore aux propos de Vico, se forçant à garder le silence tout autant que son calme. Dans un premier temps, Algernon s'efforça de lutter contre le sommeil, de garder les yeux ouverts, pour pouvoir veiller sur Vico.

Il savait que le repos l'aiderait, que ses blessures guériraient plus vite de cette façon, qu'il se sentirait probablement un peu mieux à son réveil. Ce n'était pas le sommeil de Vico qui l'inquiétait. C'était le sien.

Lutter était pourtant inutile. L'épuisement était présent après tout ce qu'Algernon avait vécu, une fois l'adrénaline retombée. Recroquevillé contre son amant, Algernon trouva le sommeil presque malgré lui, ses yeux se fermant contre sa volonté, son esprit dérivant peu à peu vers des rêves qui tenaient plus du cauchemar.

Souvenirs bien à lui, à autrui, ou idées nées d'un imaginaire fracturé ? Algernon était incapable de le dire. L'homme aux mille visages passait si vite de l'un à l'autre qu'il n'avait pas même le temps d'avoir pleinement conscience du corps qu'il occupait.

Tout ce qu'il ressentait, c'était la souffrance. Celle qu'il infligeait. Celle qu'il recevait. Torture après torture après torture. Et, à chaque fois, une petite part de lui qui se perdait un peu plus. Un fragment d'âme qui se mourrait.

Jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien. Pas même le moindre début de conscience à offrir à Vico dans ses derniers instants. Algernon mourrait seul. Les yeux bandés. Les oreilles bouchées. Privé de sa voix. De ses sens.

Lorsqu'il s'éveilla, Algernon était bien incapable de dire combien de temps s'était écoulé, mais Vico semblait toujours endormi. Et lui... Lui était en sueur. Trempé de sueur.

Algernon se leva précautionneusement, faisant tout son possible pour ne pas déranger Vico dans son sommeil, peu désireux de lui imposer son odeur et cette sensation d'humidité. Un bref coup d’œil lui indiqua que le pire semblait être passé, mais Algernon n'avait pas l'expertise nécessaire pour se prononcer définitivement là-dessus (en particulier dans cet état).

Ce fut d'un pas hésitant qu'il se dirigea vers la salle de bain, comme s'il n'était pas entièrement certain de son emplacement. Son cauchemar le hantait toujours, et il était terrifié à l'idée de revenir à ces horribles ténèbres, de ne plus pouvoir être aux côtés de Vico. L'eau froide glissait sur sa peau, lavant les traces de cette sieste qui n'avait été que modérément reposante pour l'homme, effaçant ce rêve qui persistait à le hanter.

Algernon s'enveloppa dans une robe de chambre, et son premier réflexe fut de retourner aux côtés de Vico, avant de se stopper dans sa démarche. Et s'il le réveillait par mégarde ? Non, il ferait mieux de le laisser tranquille. Il pourrait... Il pourrait toujours essayer de lui préparer quelque chose, oui.

C'était animé par cette idée qu'il s'était éloigné du lit, mais Algernon fut très vite coupé dans son élan, réalisant douloureusement qu'il n'avait pas la moindre idée ce qu'il devrait faire. De ce qu'il pourrait faire.

Algernon n'était certain de rien. Délivré de l'adrénaline et de l'urgence liée à l'état de Vico, il lui devenait de plus en plus évident que son appartement lui était à peine familier à cet instant. Ca, comme tout le reste.

Ce frère que Vico avait évoqué. Ces visages qui avaient hanté ses cauchemars. Sa propre personne. Dépassé par ses propres émotions, Algernon resta figé sur place un certain nombre de secondes, avant que ses instincts ne le guident vers un coin de la pièce, où il s'empressa de se recroqueviller.

C'était quelque chose qu'il faisait quand... quand... Algernon savait qu'il avait pu le faire, par le passé, mais les connexions ne s'effectuaient pas.

Il ne parvenait pas à faire le lien entre ce réflexe et des souvenirs trop vagues, de cette période où son père le forçait encore et encore à la possession, le laissant seul et perdu, trouvant refuge là où il le pouvait, dans un coin de la pièce, sous un bureau, que savait-il encore.

Comment pourrait-il faire la moindre connexion, quand songer à son père lui ramenait un tout autre visage, un tout autre nom ? Un père... qui devait le sauver... Le sauver des ténèbres...

Algernon se recroquevilla davantage dans son coin, perdu entre ses identités, s'efforçant d'affronter seul le désordre de ses pensées. Seul, parce qu'il ne voulait pas perturber Vico, celui qui signifiait tout, celui qui savait tout. Celui qu'il avait failli perdre. L'idée lui donnait envie de hurler. Il ne le fit pas.

Au lieu de cela, Algernon referma ses dents sur ses doigts pour se faire taire, mordant durement la chair. Le goût du sang n'arrangeait rien : Algernon n'arrivait pas à être certain de ce qu'il lui inspirait. Dégoût ou excitation ?

Bon sang, pourquoi fallait-il que tout soit aussi confus ? Prisonnier de ses pensées et de ses craintes, Algernon n'avait pas réalisé qu'il n'était plus le seul à ne pas dormir. Qu'il n'était plus seul, tout simplement.

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Vico Caruso
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Vico est trop fatigué pour capter l'ampleur du mensonge ; rajoute un "oui, Oswald" quand il semble y avoir un doute chez Algernon ; n'imagine pas à quel point le mutant est perdu dans sa propre psyché à cet instant. Il a juste ce réflexe de lui rappeler le nom, parce qu'après tout, Algernon se souvenait lui aussi de leur safeworld ; comment pourrait-il se dire alors que c'est par la faute que les souvenirs qu'il garde à cet instant sont en rapport avec eux deux ? Alors Vico s'endort quand on le lui accorde, s'effondre en quelques secondes à peine. Son sommeil est fait de noir, n'a pas le moindre rêve imagé ; juste l'épuisement parce que le corps réalise enfin ce qu'il a pu se passer ; et le repos n'en ait pas encore, que c'est tout encaissé et être plongé dans un sommeil si profond que le monde pourrait s'effondrer que rien ne se remarque.

Rien que le froid qui croque la carcasse au bout d'un temps.

Les yeux se rouvrent ; quelques inspirations, avant de reprendre pleinement conscience ; il ne voit plus flou, Vico ; alors du regard, il cherche après Algernon. Mais ne le trouve pas ; et sa pogne bouge enfin, cherche encore un peu ; mais que le froid mordant ; et une grimace quand il s'arrache du lit. Les pieds retrouvent terre et une vague de douleur le submerge quand le second bras retombe ; comprend qu'il va devoir se l'immobiliser un temps. Cherche du regard encore ; se dit qu'il rachètera des draps à Algernon quand il vient à arracher le tissu d'un d'entre eux ; et parvenir à se faire une écharpe de fortune. Elle ne paye pas de mine, ne tiendra sans doute pas deux jours... Mais pour l'heure, fera l'affaire ; et Vico serre bien, s'assure que son bras ne puisse plus bouger, avant de se mouvoir après avoir fini le verre d'eau qui traînait encore là, avec un fond assez désaltérant pour que sa voix parvienne enfin à se faire entendre. "Algie ?" Mais pas de réponse.

Alors Vico part à la recherche de l'autre, se tenant un peu aux murs pour les premiers pas, avant de réussir à trouver un équilibre et surtout, un certain confort dans la douleur ressentie - en dessine les contours dans sa tête, pour mieux l'amadouer et l'apprécier. Et c'est fort de cette pensée qu'il trouva enfin l'objet de tout ses rêves ; l'observe un temps premier en silence, de loin ; comme un prédateur qui cherche à trouver les faiblesses d'une proie ; sans doute que dans le cas de Vico, c'était pour savoir ce qu'il faudrait déchiqueter de ses serres pour parvenir à ramener Algernon parmi eux. Alors après peut-être une bonne minute ainsi, il approche finalement ; et ses doigts viennent à se poser lentement sur le poignet du mutant, après qu'il se soit baissé - ses genoux ont craqué au passage - et sa voix revient à la charge. "Aaïné." Un appel, dans le brouillard ; le doux surnom, pour évaluer s'il y réagit. "Tout va bien se passer. Tu n'as pas à repartir et je vais bien." Ce dernier point est relatif, mais dans l'esprit de Vico, c'était le cas ; tout ce qui ne le tue pas le rend plus fort, d'après l'adage. Et puis, il lui offre un bout de sourire, comme pour appuyer le tout. "Ne mords plus." Tente d'éloigner la pogne mordue de là. "Laisse-moi la prendre." Pour glisser ses doigts entre les siens, comme tout à l'heure - il lui semblait bien que c'était ce qu'Algernon faisait ? "On va rester ensemble. D'accord ?" Après tout, l'omelette ne va pas se faire toute seule, non ? (Vico est sans doute pas capable de faire grand-chose d'autre à cet instant.)

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Genre : Homme cisgenre - Il/Lui
Age : 41 ans
Dollars : 290
Statut : Un lien malsain avec un certain mercenaire
Occupation : Officiellement détective privé - Officieusement Mercenaire
Habitation : Appartement dans l'Underapple, à Brooklyn
Déchirures : Thème de la mutation : Possession

Déchirure 1 : Possession passive

Niveau 1 : Algernon peut posséder quelqu'un, dès lors qu'il connaît son nom et prénom, ainsi que son visage. Il lui suffit de se concentrer sur la personne, avec ces éléments en tête. Son âme quitte alors son corps, et vient s'installer dans celui de sa cible. Algie ne peut alors pas influencer son hôte, ni entendre ses pensées, mais il ressentira tout ce que sa cible éprouve physiquement et émotionnellement.

Niveau 2 : Algernon peut posséder une personne dont il croise le regard, sans avoir à connaître son nom et son prénom. Il doit pour cela la voir face à face, et ne peut procéder à cette possession s'il voit cette personne uniquement à travers un écran.

Déchirure 2 : Possession active

Niveau 1 : Algernon peut contrôler brièvement les personnes dont il prend possession, et contrôler leurs gestes pendant une minute. Cette minute passée, le corps hôte réalise sa présence "parasitaire" et Algernon est expulsé, son âme retournant à son corps avec brutalité, comme un élastique trop tendu

Niveau 2 : Algernon peut contrôler les gens dont il prend possession plus longtemps. Il dispose désormais d'une fenêtre de sept minutes pour agir, après quoi il est expulsé du corps brutalement.

Niveau 3 : Algernon peut désormais posséder à nouveau une personne dont il a pris le contrôle. Il ne peut toutefois pas le faire dans l'immédiat, nécessitant une fenêtre de 24 h avant de pouvoir se glisser à nouveau dans le corps visé. Tant qu'il demeure simple spectateur, Algernon peut réitérer ses possessions autant de fois qu'il le souhaite. A l'instant où il prend de nouveau le contrôle, il sera expulsé après délai et ne pourra plus reprendre possession, passivement ou activement, de ce corps.

Limites : La limite la plus évidente d'Algernon est la vulnérabilité de son corps. Lorsqu'il possède quelqu'un, Algie laisse son enveloppe physique derrière lui, et n'a absolument aucune conscience de son propre corps. Il pourrait donc être déplacé, manipulé, brutalisé, et ne le réaliserait qu'une fois de retour dans son enveloppe charnelle. Pire, il pourrait être tué, et l'homme ignore complètement ce qui arriverait à son âme, si c'était le cas.

Lorsqu'il fait usage de son pouvoir, Algernon s'évanouit. S'il veille à s'asseoir lorsqu'il procède à une possession à distance, il peut difficilement faire usage de la même précaution quand il doit posséder quelqu'un à vue, en urgence. Il lui est donc déjà arrivé de se blesser, son corps heurtant le sol avec violence sans qu'il n'ait le moindre contrôle dessus.

Plus il reste longtemps dans le corps d'un hôte, plus il lui est difficile de revenir, et plus il s'assimile à sa cible et commence à perdre son identité. Par exemple, il a possédé une jeune femme pendant une semaine entière, dans le cadre d'une enquête policière sur son kidnapping. Lorsqu'il est revenu à lui, Algernon avait adopté des manières et un langage directement tirés de sa cible, et ne répondait plus à son propre nom. Il lui a fallu plusieurs jours pour retrouver son identité, et se différencier de son hôte.

Enfin, sa possession active est extrêmement limitée, puisqu'il ne peut agir qu'une minute, avant d'être expulsé du corps de sa victime. Quiconque l'expulse de la sorte ne peut alors plus être possédé, comme si sa cervelle reconnaissait l'intrusion et la prévenait.

Ajoutons que tout implant de protection mentale contrera son pouvoir, Algie n'ayant pas trouvé le moyen de les outrepasser. S'il tente de posséder une personne morte, son pouvoir ne se déclenchera tout simplement pas, et il ressentira un "vide" profond.

Pseudo : Innie
Comptes : Tobias Grant & Hugh Reid & Faith Coleman & Algernon Carter & Shanti Bhatt & Gideon Glassmann & Piper Craven & Glenda Jenkins
Genre IRL : Elle - Femme cisgenre
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Date d'inscription : 29/01/2023
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Thèmes abordés : Voyeurisme, abus physique, abus mental, maltraitance infantile

Keep the change
@Algernon Carter et @Vico Caruso
TW : dissociation, auto-mutilation, mention de torture

Le vide ne se comblait pas. La brume ne se dissipait pas. Algernon avait beau essayer de donner sens à ses pensées, à ses cauchemars, tout restait profondément confus, comme s'il tentait en vain de reconstituer un seul puzzle à partir de pièces qui ne s'emboîtaient pas les unes aux autres.

Recroquevillé dans son coin, se mordant les doigts, Algernon se faisait aussi minuscule qu'il le pouvait, sans réellement savoir pourquoi. Sans se rappeler que c'était ainsi qu'il essayait en vain de se faire oublier, de disparaître, après ses possessions forcées, sous l'égide de son père d'adoption. Les réflexes étaient là, sans les souvenirs qui y étaient attachés.

Il n'y avait que Vico. Vico qui, avant de s'endormir, avait été celui qui lui avait machinalement rappelé le nom de son frère. Oswald. Algernon avait essayé, en vain, d'attribuer un visage à ce nom, mais tout semblait si loin. Il voyait... un petit garçon ? Vraiment ? Ça n'avait pas de sens, et, en même temps, cela lui était vaguement familier. Un sentiment perturbant qui participait un peu plus à sa détresse, cette détresse qu'il s'efforçait de taire pour ne pas perturber Vico dans son sommeil.

Mais Vico n'était plus endormi. Et sa douce voix l'appela, de ce surnom qui faisait battre mille papillons dans l'estomac d'Algernon. Le Cordyceps releva la tête vers sa source de lumière, le seul souvenir certain, celui auquel il s'était désespérément accroché après avoir failli l'oublier définitivement. Son regard perplexe se posa sur le bras sommairement en écharpe de son partenaire, et la culpabilité l'envahit en songeant que Vico avait dû prendre soin de lui seul. Seul, alors qu'Algernon était supposé être là pour lui.

Sans y réfléchir un instant, Algernon obéit promptement à la consigne de Vico, cessant de maltraiter davantage ses doigts, les extirpant d'entre ses lèvres. Les morsures avaient créées de multiples micro-coupures, et Algernon pouvait encore sentir un goût métallique dans son palais, celui du sang, à la fois attirant et révulsant. Il hocha la tête lorsque Vico lui fit comprendre qu'ils resteraient ensemble, lui qui ne désirait rien d'autre que cela.

Sa gorge nouée laissa finalement place à la parole, tandis qu'il se relevait lentement, s'efforçant de soutenir Vico et de ne pas lui peser ou le faire souffrir davantage :

"Pardon, j'aurais dû être là à ton réveil. Je voulais être là, mais..."

Mais il n'osait pas le réveiller. Mais il avait voulu lui préparer quelque chose et s'était perdu dans son angoisse en chemin. Mais il n'avait pu que se recroqueviller dans son coin, tentant en vain de donner sens à ses pensées, à ce qui l'entourait. Pour toutes ces raisons, Algernon avait manqué à ses devoirs. Et rien n'excusait cela. Pas alors que Vico avait été là pour lui. Pas alors qu'il avait besoin de son aide.

"Je suis désolé. Je ne te quitterai plus, promis."

La voix était contrite, légèrement haut perchée, à mille lieues des tonalités qu'Algernon pouvait habituellement adopter. Sa posture était tout aussi peu caractéristique, l'homme s'accrochant à la main de son partenaire, la tête basse, le regard fuyant. La brisure était encore fraîche, les morceaux éparpillés dans une cervelle qui ne savait que faire des multiples identités qu'elle avait observées et éprouvées au fil des années. Seules les pièces raccrochées d'une façon ou d'une autre à Vico trouvaient sens.

Vico... Algernon s'efforça tant bien que mal de se ressaisir, chassant la brume, la peur, les doutes, se focalisant sur ce qui comptait le plus à cet instant et bien au-delà : son Vautour. Le Cordyceps détailla l'homme du regard, avant de souffler d'un ton concerné :

"Tu... Tu vas bien ? Est-ce que je peux faire quelque chose ? Changer tes bandages, ou... ou quelque chose, je ne sais pas."

Algernon se sentait atrocement inutile. Les doigts de sa main libre triturèrent nerveusement la ceinture de son peignoir, résistant à l'impulsion de se blesser davantage. Pas devant Vico. Pas dans leurs états respectifs. Sa main glissée dans celle de Vico serra un peu plus sa prise, avec toute l'affection dont Algernon était capable. Plus que jamais, les sentiments qu'il éprouvait pour le Vautour étaient vifs, intenses, puissants. Quoi de plus normal, lorsqu'ils occupaient toute la place dans son esprit, dans son être, dans son cœur ?

"Il faut que tu te reposes. Je vais prendre soin de toi."

Peu importait ses ressentis, ses craintes, ses angoisses. Vico avait besoin de se remettre de ses blessures, et Algernon serait là pour lui. Il serait toujours là pour lui. Ce fut d'un pas hésitant qu'il guida Vico jusqu'à la pièce principale de son appartement, l'invitant et l'aidant à s'installer confortablement sur son fauteuil, tandis qu'il parcourait ses environs du regard, tentant de retrouver plus qu'un semblant de familiarité avec les lieux :

"Je vais te préparer quelque chose. Je... hmm..."

L'anxiété était trop présente. Algernon alla retrouver le contact de la main de Vico, la serrant tendrement, prenant une profonde inspiration. Il ferma les yeux, se concentrant sur cette seule sensation pour se calmer. Ce toucher qui lui assurait qu'il n'était pas seul. Que celui qui donnait sens à tout était bien là. Algernon rouvrit finalement les yeux, déposant un baiser sur le front de Vico, avant de se redresser :

"Je me rappelle, tu... Tu m'avais dit, il y a longtemps, de faire confiance à mon corps quand ma cervelle ne voulait pas fonctionner correctement."

Algernon n'était pas certain des mots exacts, mais l'idée y était : plutôt que de s'acharner en vain à se rappeler consciemment de chaque chose, l'homme devait faire confiance à ses réflexes. Se laisser guider par son corps, plutôt que de le chercher à le mener dans telle ou telle direction. Cela ne l'aiderait pas à récupérer ses souvenirs dans l'immédiat, mais il serait au moins en mesure d'évoluer dans son appartement. D'aider Vico.

Une autre inspiration. Algernon s'efforça de se relâcher, d'évacuer ses inquiétudes, pour laisser le volant à son subconscient. Son regard était étrangement vacant, tandis qu'il s'affairait lentement aux fourneaux, mains gantées pour couvrir ses légères coupures, retrouvant peu à peu plus d'aisance dans ses mouvements. C'était dans le silence qu'il évoluait, incapable, dans cet état, d'entretenir la moindre conversation.

Son corps se mouvait selon des réflexes retrouvés peu à peu, redonnant vie à certains souvenirs. Des repas préparés pour Vico. Pour une autre personne, également. Oswald ? Algernon n'était pas en mesure de s'interroger davantage à ce sujet. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était cuisiner. Préparer une omelette comme il l'avait déjà fait par le passé, pour la savourer avec Vico.

Le petit-déjeuner sommaire fut enfin préparé, et le regard d'Algernon cessa de refléter cette expression vacante, retrouvant une certaine vie. L'homme apporta assiette, couverts et verre à son partenaire, les déposant sur la table basse proche. Lui-même prit place sur une chaise qu'il avait tirée jusqu'à ce qu'elle effleure presque le fauteuil de Vico, prenant place sur le siège. Une fois encore, malgré lui, Algernon cherchait à prendre le moins de place possible, recroquevillé, presque tordu sur lui-même.

"Est-ce que tu as besoin d'aide ? Pour... Pour manger, je veux dire. Ou pour autre chose."

Algernon en venait à bégayer, sa nervosité pleinement de retour. L'homme se sentait toujours terriblement coupable de ne pas avoir été là pour Vico à son réveil, et il tenait à se rattraper auprès de son partenaire, autant que faire se peut.

"Je suis là pour toi. Commande, et j'exécuterai."

La dernière phrase avait été soufflée d'une voix bien plus proche de celle qu'Algernon employait habituellement, répétant des mots déjà prononcés par le passé, dans des circonstances bien différentes. Le Cordyceps était encore là. Il était simplement... diminué.

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Vico Caruso
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Vico Caruso
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Alias : Vautour ; là où il traîne, en général, ça sent mauvais pour quelqu'un.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 43 ans ; dans la fleur de l'âge apparemment.
Dollars : 355
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Statut : Brille dans les multiples flirts, mais le coeur est parasité et n'est accessible qu'à une seule personne. Fou d'Algernon, même ; pour sûr que c'est son âme soeur.
Occupation : Mercenaire pour la psycho squad ; un réel plaisir si vous voulez de son avis.
Altérations : Système optique réparatif et modifié (permet à Vico de voir + vision nocturne + lentille qui permet de voir sa messagerie en la couplant à la paire de lunettes faite pour aller avec.)
Main armée (prothèse remplaçant la main droite, munie de griffes empoisonnées - mortelles ou non, au besoin.)
Esprit renforcé (protection contre tout type d'intrusion mentale.)
Détecteur de présence (dans un rayon de 10m, analyse façon radar pour détecter les présences aux alentours.)

Mémo RP : Couleur dialogue : darkgreen.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Ernest, Sean, Gabriel, Zacarias, Tanner, Armando, Jens, Kenneth, Oscar, Spy, Ysidro
Genre IRL : Transmasc agenre (Il/They)
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Crédits : (avatar, gif, crackship, ban ; perso) (code signa ; ellaenys) (paroles : The Sounds)
Thèmes abordés : Mercenariat, meurtres, altérations, cyberpsychose, relation amoureuse malsaine, rapport aux autres étranges, sexualité, drague.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
Staff : ADMIN I MJ
TW : mention d'injection, de blessures et de manipulation



Algernon a réagit ; a écouté ; et à présent capable de se relever. Vico y va en douceur malgré tout, aussi bien pour ne pas se filer de vertige que pour être sûr que ça ira pour Algernon. Mais ce dernier n'est pas réellement là ; et Vico ne peut que le constater, parce qu'il y a trop d'inquiétude dans le fond de ses mirettes, qu'il souffre de ce manque d'assurance qui est sienne d'ordinaire. "Allons, ça me donne l'impression de traquer un peu, ainsi. C'est agréable." Un sourire qu'on ne saurait dire être sincère ou soulignant une plaisanterie. Peut-être les deux à la fois ? "Ca va, aaïné. J'imagine qu'il faudra voir pour les bandages plus tard." Vico ignore un peu, n'a aucune idée du temps qui a pu passer - et devrait sans doute vérifier ses messageries, pour voir si on a pas essayé de le contacter. Mais peut-être que pour les bandages, ça peut encore attendre ; il n'en sait rien et au pire, il s'en fout Vico. Il veut juste qu'Algernon arrête de s'agiter autant ; une part de lui craint de le perdre et c'est si étrange comme pensée qu'il ne l'aime pas tout à fait.

C'est que c'est humain.
Lui ressemble pas tant.

À la place, au lieu d'accepter de le suivre passivement, Vico le tire par le bras pour le ramener vers lui et l'embrasser. Doucement, malgré la pointe d'agacement qu'il ressent - il est si prompt à se juger lui-même - et venir souffler contre les lèvres de l'autre un "tout va bien se passer" tout en plongeant son regard dans l'autre ; comme pour le persuader que c'est vrai. Et puis il laisse Algernon retourner à ses pensées, espérant que ce geste aura pu broyer un peu l'enfant en son amant ; parce qu'il veut de Cordie à ses côtés, pas de ce fragment-là ; c'est qu'il commence à prendre un peu trop de place ; celle d'Algernon. Mais en même temps, Vico est bien conscient que c'est aussi Algernon, ces parts-là ; voudrait juste qu'elles retournent où elles sont d'ordinaire.

Désormais assis dans le fauteuil, il vient à choper un coussin pour poser au mieux le coude dessus, avisant Algernon qui semble se reprendre un peu ; et Vico acquiesce, simplement, face à ce qu'il parvient à se rappeler. "Le corps est une mécanique bien faite." De la part d'un altéré, ça sonne sans doute très ironiquement vrai - mais Vico sait tout aussi bien que c'est vrai, que ce n'est pas pour rien que les douleurs fantômes existent, parce que c'est un fonctionnement précis qui en fait ressentir à quelqu'un ce genre de choses. Mais il n'a pas la science infuse ; juste ce qu'il faut pour ses poisons... Et d'ailleurs, il lorgne autour d'eux, cherche du regard après sa veste qu'on lui a retiré la veille pour pouvoir accéder à la plaie... Et il la trouve dans un coin ; alors après quelques secondes d'hésitation, profitant de l'attention toute captée d'Algernon sur la cuisine, il se relève pour aller fouiller après la sacoche dans laquelle il range toutes ses fioles. Regard rapide sur l'ensemble, à chercher après la morphine ; et la trouve rapidement. Fort heureusement, aucune fiole n'est abîmée ; et il revient se poser en essayant de se reconnecter correctement à sa main pour éjecter la précédente qu'était resté là depuis la veille... Mais il n'y parvient pas et hmf.

Heureusement, avant qu'il ne force plus encore, Algernon revient vers lui ; et il relève les yeux, Vico, s'apaise un peu à le voir. "Merci, aaïné." Et l'observe faire, avant de venir accentuer le peu de contact qu'ils pouvaient avoir, à tendre une jambe pour l'appuyer contre une autre. "Et bien..." Bout de sourire ; il soulève au mieux la pogne de fer, dont les doigts pendouillent sans vie. "Je veux bien que tu m'aides à retirer la cartouche dedans." Le mouvement déjà lui tire sur la plaie ; alors autant ne pas tenter plus. Vico a réussi à retirer le cache, mais pour le reste ? La loose pour ce jour. Mais il sait qu'une nuit de sommeil en plus l'aidera à reconnecter tout son corps.

Au fond, c'est pas si différent d'une mutation ; la fatigue n'aide personne.

Alors avec l'aide d'Algernon, il glisse aussi la nouvelle ; soupire un peu face à tout ça ; mais il ressent une part de satisfaction de la savoir juste là. "Si j'ai besoin de me l'injecter, je te demandrais encore de l'aide." Et ça sera sans doute singulier de l'aider à tenir sa main pour qu'il puisse planter les aiguilles dans sa peau ; mais l'idée lui plaît un peu, aussi. En attendant, ils peuvent manger un peu et à la fin de ce repas qui suffira pour l'heure, Vico se laisse glisser plus encore dans le fauteuil, lorgnant vers Algernon une nouvelle fois. "Tu veux bien me rejoindre ?" Qu'il lui demande, une expression sans doute un brin étrange sur le visage ; qui oscille entre le sérieux et le neutre, cette frontière très mince et indéfinissable.

Toujours est-il qu'il invite Algie à venir contre lui ; et sa main métallique est soulevée juste assez pour pouvoir se poser contre Algernon ; même s'il ne ressent rien jusqu'à la jointure entre chair et prothèse, il reste agréable de la voir là. Doucement, Vico vient embrasser la chair du cou à portée ; dépose quelques baisers, avant de remonter proche de son oreille. "Dis-moi le fond de tes pensées, aaïné." La voix sonne comme un ordre ; ou bien est-ce l'injonction précédant tout ça qui semble lui en donner allure ? Vico s'en fout bien ; veut savoir ce qu'Algie lui cache, à être ainsi ; parce que quelque chose ne va clairement pas et il compte bien traquer la vérité, à présent.

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Well hit me hard, hit me right between the eyes ; I wanna see the stars, hit me, hit me !
Algernon Carter
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Déchirure 1 : Possession passive

Niveau 1 : Algernon peut posséder quelqu'un, dès lors qu'il connaît son nom et prénom, ainsi que son visage. Il lui suffit de se concentrer sur la personne, avec ces éléments en tête. Son âme quitte alors son corps, et vient s'installer dans celui de sa cible. Algie ne peut alors pas influencer son hôte, ni entendre ses pensées, mais il ressentira tout ce que sa cible éprouve physiquement et émotionnellement.

Niveau 2 : Algernon peut posséder une personne dont il croise le regard, sans avoir à connaître son nom et son prénom. Il doit pour cela la voir face à face, et ne peut procéder à cette possession s'il voit cette personne uniquement à travers un écran.

Déchirure 2 : Possession active

Niveau 1 : Algernon peut contrôler brièvement les personnes dont il prend possession, et contrôler leurs gestes pendant une minute. Cette minute passée, le corps hôte réalise sa présence "parasitaire" et Algernon est expulsé, son âme retournant à son corps avec brutalité, comme un élastique trop tendu

Niveau 2 : Algernon peut contrôler les gens dont il prend possession plus longtemps. Il dispose désormais d'une fenêtre de sept minutes pour agir, après quoi il est expulsé du corps brutalement.

Niveau 3 : Algernon peut désormais posséder à nouveau une personne dont il a pris le contrôle. Il ne peut toutefois pas le faire dans l'immédiat, nécessitant une fenêtre de 24 h avant de pouvoir se glisser à nouveau dans le corps visé. Tant qu'il demeure simple spectateur, Algernon peut réitérer ses possessions autant de fois qu'il le souhaite. A l'instant où il prend de nouveau le contrôle, il sera expulsé après délai et ne pourra plus reprendre possession, passivement ou activement, de ce corps.

Limites : La limite la plus évidente d'Algernon est la vulnérabilité de son corps. Lorsqu'il possède quelqu'un, Algie laisse son enveloppe physique derrière lui, et n'a absolument aucune conscience de son propre corps. Il pourrait donc être déplacé, manipulé, brutalisé, et ne le réaliserait qu'une fois de retour dans son enveloppe charnelle. Pire, il pourrait être tué, et l'homme ignore complètement ce qui arriverait à son âme, si c'était le cas.

Lorsqu'il fait usage de son pouvoir, Algernon s'évanouit. S'il veille à s'asseoir lorsqu'il procède à une possession à distance, il peut difficilement faire usage de la même précaution quand il doit posséder quelqu'un à vue, en urgence. Il lui est donc déjà arrivé de se blesser, son corps heurtant le sol avec violence sans qu'il n'ait le moindre contrôle dessus.

Plus il reste longtemps dans le corps d'un hôte, plus il lui est difficile de revenir, et plus il s'assimile à sa cible et commence à perdre son identité. Par exemple, il a possédé une jeune femme pendant une semaine entière, dans le cadre d'une enquête policière sur son kidnapping. Lorsqu'il est revenu à lui, Algernon avait adopté des manières et un langage directement tirés de sa cible, et ne répondait plus à son propre nom. Il lui a fallu plusieurs jours pour retrouver son identité, et se différencier de son hôte.

Enfin, sa possession active est extrêmement limitée, puisqu'il ne peut agir qu'une minute, avant d'être expulsé du corps de sa victime. Quiconque l'expulse de la sorte ne peut alors plus être possédé, comme si sa cervelle reconnaissait l'intrusion et la prévenait.

Ajoutons que tout implant de protection mentale contrera son pouvoir, Algie n'ayant pas trouvé le moyen de les outrepasser. S'il tente de posséder une personne morte, son pouvoir ne se déclenchera tout simplement pas, et il ressentira un "vide" profond.

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Algernon n'avait pas anticipé ce baiser, mais il l'avait accueilli avec une énergie dévorante, répliquant avec le plus grand des naturels. Le corps se souvenait, n'oubliait jamais vraiment.

Pendant un bref instant, le doute et la peur s'évanouirent, pour ne laisser place qu'à l'adoration sordide, à la passion vicieuse. L'instant aurait pu durer éternellement : il se termina trop vite, laissant sur ses lèvres un goût on ne peut plus familier.

La confusion n'en restait pas moins présente chez Algernon, dont la cervelle meurtrie se partageait entre celui qu'il était, celui qu'il avait été, et les visages qu'il avait revêtu au fil des années, plus principalement le dernier d'entre eux.

Le doute engendrait la peur, l'angoisse, mais Algernon préférait se focaliser sur le bien-être de Vico, plutôt que de s'attarder sur des sentiments qu'il n'était pas certain de pouvoir gérer correctement. Son Vautour avait besoin de lui, et Algernon était là pour lui, comme toujours, à jamais.

Une première consigne fut donnée, et Algernon hocha la tête, déterminé à aider Vico du mieux qu'il le pouvait. Ses gestes n'avaient rien d'hésitant ou de maladroit, tandis qu'il assistait Vico avec sa prothèse, reproduisant des mouvements déjà effectués par le passé, avec un naturel qui contrastait avec son attitude précédente.

Il savait ce qu'il faisait : il prenait soin de son partenaire. Et c'était tout ce qui importait à cet instant. Pas les questions sans réponse. Pas l'angoisse. Pas la brume qui intoxiquait sa cervelle. Non. C'était Vico, le plus important. L'essentiel.

Algernon étira un rapide sourire lorsque son Vautour lui fit savoir qu'il pourrait bien lui demander à nouveau de l'aide, soufflant d'une voix emplie de dévotion :

"Bien sûr. Je serai là pour toi. Je serai toujours là pour toi."

Malgré cette assurance dans ses mots, Algernon continuait à se faire minuscule, à chercher à prendre le moins de place possible. Il avait mangé sans appétit, simplement parce qu'il devait le faire, perdu dans ses pensées éparses et confuses. Il se rappelait d'autres repas. D'autres personnes.

Mais le souvenir était si vague, si flou. Vico était le seul visage clair, le seul être dont il se souvenait pleinement. Comme il s'était promis de le faire. Mais Algernon n'avait pas anticipé à quel point cet effort pourrait lui coûter. S'accrocher à ce point au visage de son partenaire de crime ne lui avait pas laissé d'énergie ou de volonté pour conserver le reste, et tout se confondait désormais au sein du crâne de l'homme brisé. Vico était la seule certitude.

Quand Vico lui souffla de le rejoindre, Algernon répondit par un "Uh-uh." immédiat, de cette voix qui lui était si peu caractéristique. Ce fut précautionneusement que le Cordyceps rejoignit son partenaire, veillant autant que faire se peut à ne pas lui faire de mal par mégarde.

Un frisson le parcourut lorsque les lèvres de Vico se déposèrent contre sa chair, et ce fut tout naturellement qu'il répondit à cette attention, l'adulte en lui refaisant surface pour transmettre cette affection perverse, avec une délicatesse qui flirtait avec une dévotion obsessionnelle.

A cet instant, plus encore que d'habitude, Vico était tout pour lui. Il était son monde, son univers, son passé, son présent, son futur. Son phare dans l'obscurité, sa lumière dans les méandres obscures de sa mémoire. Algernon le suivrait jusqu'au bout du monde, qu'importe ce qui pourrait lui-même lui arriver, ce que Vico pourrait bien demander de lui. La fidélité était fanatique, l'amour dévorant d'adoration.

Le souffle court, l'enfant s'enterra peu à peu dans les tréfonds de son inconscient, tandis qu'Algernon obéissait à la consigne de Vico, s'interrompant dans ses baisers fiévreux pour lui souffler d'une voix emplie de ferveur :

"Toi. C'est toi, le fond de mes pensées. Il n'y a rien, ni personne d'autre."

Pas de frère. Pas de famille. Tout ce qui ne touchait pas de près ou de loin à Vico était à peine palpable, des pièces égarées qu'il ne parvenait pas à recoller à son puzzle. L'enfant qu'il était avait été terrifié par la chose.

L'adulte l'embrassait pleinement, sans réaliser ce que cette dévotion aveugle pouvait signifier. Que ce n'était qu'un autre masque qu'il se retrouvait à vêtir, celui d'un fantasme, le partenaire qu'Algernon croyait inconsciemment que Vico voulait voir en lui.

Ce Cordyceps n'existait que pour son Vautour, que par son Vautour. Plus que de l'amour, c'était la vénération qui l'étreignait dès lors qu'il songeait à Vico, lui qui occupait chacune de ses pensées, lui qui était le seul à faire sens.

Libéré de sa peur, Algernon incarnait ce rôle sans y réfléchir davantage, convaincu que c'était là ce qu'il était, rien de plus qu'un fantasme dédié et fidèle.

"Tu es tout. Tout ce qui importe. Toutes mes pensées. Tous mes souvenirs. Toi, toi, toi."

Les traumatismes étaient engloutis, et, avec eux, tout ce qui faisait d'Algernon l'être pluridimensionnel qu'il était. L'homme qui avait tout sacrifié pour son frère. Qui avait tout enduré aux mains de leur père, pour préserver l'innocence de son cadet. Un homme riche de ses complexités et de ses fissures, réduit à la dévotion pure que lui inspirait son seul véritable souvenir.

"Je m'étais promis de ne pas t'oublier. Et tu es resté. Je suis là pour toi. Je serais toujours là pour toi, Vico. Mon amour. Mon coeur. Mon âme. My bird of prey."

Les mots se confondirent avec le silence, tandis qu'Algernon retournait à ses baisers, à ses attentions, effaçant le reste du monde, toute inquiétude, toute crainte, toute interrogation. Il n'y avait que Vico. Vico, Vico, Vico.

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Statut : Brille dans les multiples flirts, mais le coeur est parasité et n'est accessible qu'à une seule personne. Fou d'Algernon, même ; pour sûr que c'est son âme soeur.
Occupation : Mercenaire pour la psycho squad ; un réel plaisir si vous voulez de son avis.
Altérations : Système optique réparatif et modifié (permet à Vico de voir + vision nocturne + lentille qui permet de voir sa messagerie en la couplant à la paire de lunettes faite pour aller avec.)
Main armée (prothèse remplaçant la main droite, munie de griffes empoisonnées - mortelles ou non, au besoin.)
Esprit renforcé (protection contre tout type d'intrusion mentale.)
Détecteur de présence (dans un rayon de 10m, analyse façon radar pour détecter les présences aux alentours.)

Mémo RP : Couleur dialogue : darkgreen.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Ernest, Sean, Gabriel, Zacarias, Tanner, Armando, Jens, Kenneth, Oscar, Spy, Ysidro
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Date d'inscription : 24/09/2023
FC : Theo Rossi
Crédits : (avatar, gif, crackship, ban ; perso) (code signa ; ellaenys) (paroles : The Sounds)
Thèmes abordés : Mercenariat, meurtres, altérations, cyberpsychose, relation amoureuse malsaine, rapport aux autres étranges, sexualité, drague.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
Staff : ADMIN I MJ
Quelques baisers qui avaient su enflammer la mèche ; Vico ne se serait pas attendu à ce résultat, ayant juste à voleter autour de sa proie pour en découvrir tout les alentours autour de ce qui pouvait bien l'intéresser ; mais il y avait une forme de naturel dans cette passion renaissante, celle de cette flamme qui ne semble jamais les quitter malgré les années passées l'un avec l'autre, à toujours s'entredévorer sans se lasser. Une très grande première pour Vico ; dont les sentiments étaient même plus que présents, juste teint de leur acidité ; à l'image d'eux, de leurs brisures qui, réunies, semblaient savoir les former eux.

Alors, dans le fond, il devine le fond des pensées d'Algernon à cet instant.

Mais il n'imaginait pas d'à quel point il était ancré dans sa tête à cet instant ; et étrangement, la fidélité aussi exacerbé ne semble pas faire partie de leur équation ; alors Vico suspend ses lèvres dans leurs mouvements et fronça les sourcils ; il était plutôt rare de le voir d'avec ce genre d'expressions, simplement parce qu'il en faut beaucoup pour l'agacer, que c'est l'avantage d'avoir détruit son propre égo il y a longtemps de cela : plus rien ne peut s'y accrocher. Mais pour cette fois, la dévotion absolue de son amant le fit tiquer. Des jeux de rôles, ils en avaient eu des tas et en auraient encore beaucoup ; mais ce n'en était pas un, ici ; et Vico comprit que de son Algernon, il n'en avait qu'une seule et unique facette ; alors qu'il aime toutes les siennes en même temps.

La pogne de chair s'élance ainsi finalement pour se glisser autour de la mâchoire du mutant ; et la coincer entre ses doigts, pour mieux planter son regard dans le sien ; et l'étudier, y voir cette chaleur qui avait su naître de ses propres baisers... Et qu'il allait devoir souffler de quelques mots. "Ce n'est pas toi." Qu'il constate, presque amèrement ; Vico ne voulait nullement qu'Algernon se sacrifie pour lui ; il l'aime bien trop sadique pour ça. "Tu t'es perdu, aaïné." Oh, pas définitivement, pour sûr ; mais le fait de le constater l'agace au plus haut point, en vérité ; il avait manqué de prudence, n'avait pas su réenclencher les choses à temps ; avait fait preuve de faiblesse.

Seulement, l'idée de perdre Algernon avec une erreur si bête le met en colère.
Parce qu'il en a peur, justement ; et c'est un sentiment d'amour, cette peur.

Les doigts capturent toujours cette mâchoire qu'il aurait parcouru de baisers, d'ordinaire ; mais la situation est différente ; et leurs habitudes à eux, malsaines et terribles, n'ont définitivement pas leur place ici. Parce que Vico n'a pas envie de partager ça d'avec cet Algernon là. "Tu ne penses jamais à moi seul, mon amour..." Ca ne le dérange pas, jamais ; c'est le jour où il passera à autre chose, qu'alors, Vico réclamera tout de lui. "À qui penses-tu, normalement, Algernon ?" Un seul nom compte ; un seul nom comptera toujours, d'ailleurs. Eux, eux, est l'autre versant d'une pièce dont il a oublié la face.

Il est l'heure de la retourner, pour la lui rappeler.

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Well hit me hard, hit me right between the eyes ; I wanna see the stars, hit me, hit me !
Algernon Carter
True Blood
Algernon Carter
CORPS
ESPRIT
ÂME
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Alias : Algie - Cordyceps
Genre : Homme cisgenre - Il/Lui
Age : 41 ans
Dollars : 290
Statut : Un lien malsain avec un certain mercenaire
Occupation : Officiellement détective privé - Officieusement Mercenaire
Habitation : Appartement dans l'Underapple, à Brooklyn
Déchirures : Thème de la mutation : Possession

Déchirure 1 : Possession passive

Niveau 1 : Algernon peut posséder quelqu'un, dès lors qu'il connaît son nom et prénom, ainsi que son visage. Il lui suffit de se concentrer sur la personne, avec ces éléments en tête. Son âme quitte alors son corps, et vient s'installer dans celui de sa cible. Algie ne peut alors pas influencer son hôte, ni entendre ses pensées, mais il ressentira tout ce que sa cible éprouve physiquement et émotionnellement.

Niveau 2 : Algernon peut posséder une personne dont il croise le regard, sans avoir à connaître son nom et son prénom. Il doit pour cela la voir face à face, et ne peut procéder à cette possession s'il voit cette personne uniquement à travers un écran.

Déchirure 2 : Possession active

Niveau 1 : Algernon peut contrôler brièvement les personnes dont il prend possession, et contrôler leurs gestes pendant une minute. Cette minute passée, le corps hôte réalise sa présence "parasitaire" et Algernon est expulsé, son âme retournant à son corps avec brutalité, comme un élastique trop tendu

Niveau 2 : Algernon peut contrôler les gens dont il prend possession plus longtemps. Il dispose désormais d'une fenêtre de sept minutes pour agir, après quoi il est expulsé du corps brutalement.

Niveau 3 : Algernon peut désormais posséder à nouveau une personne dont il a pris le contrôle. Il ne peut toutefois pas le faire dans l'immédiat, nécessitant une fenêtre de 24 h avant de pouvoir se glisser à nouveau dans le corps visé. Tant qu'il demeure simple spectateur, Algernon peut réitérer ses possessions autant de fois qu'il le souhaite. A l'instant où il prend de nouveau le contrôle, il sera expulsé après délai et ne pourra plus reprendre possession, passivement ou activement, de ce corps.

Limites : La limite la plus évidente d'Algernon est la vulnérabilité de son corps. Lorsqu'il possède quelqu'un, Algie laisse son enveloppe physique derrière lui, et n'a absolument aucune conscience de son propre corps. Il pourrait donc être déplacé, manipulé, brutalisé, et ne le réaliserait qu'une fois de retour dans son enveloppe charnelle. Pire, il pourrait être tué, et l'homme ignore complètement ce qui arriverait à son âme, si c'était le cas.

Lorsqu'il fait usage de son pouvoir, Algernon s'évanouit. S'il veille à s'asseoir lorsqu'il procède à une possession à distance, il peut difficilement faire usage de la même précaution quand il doit posséder quelqu'un à vue, en urgence. Il lui est donc déjà arrivé de se blesser, son corps heurtant le sol avec violence sans qu'il n'ait le moindre contrôle dessus.

Plus il reste longtemps dans le corps d'un hôte, plus il lui est difficile de revenir, et plus il s'assimile à sa cible et commence à perdre son identité. Par exemple, il a possédé une jeune femme pendant une semaine entière, dans le cadre d'une enquête policière sur son kidnapping. Lorsqu'il est revenu à lui, Algernon avait adopté des manières et un langage directement tirés de sa cible, et ne répondait plus à son propre nom. Il lui a fallu plusieurs jours pour retrouver son identité, et se différencier de son hôte.

Enfin, sa possession active est extrêmement limitée, puisqu'il ne peut agir qu'une minute, avant d'être expulsé du corps de sa victime. Quiconque l'expulse de la sorte ne peut alors plus être possédé, comme si sa cervelle reconnaissait l'intrusion et la prévenait.

Ajoutons que tout implant de protection mentale contrera son pouvoir, Algie n'ayant pas trouvé le moyen de les outrepasser. S'il tente de posséder une personne morte, son pouvoir ne se déclenchera tout simplement pas, et il ressentira un "vide" profond.

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Keep the change
@Algernon Carter et @Vico Caruso
TW : dissociation, relation malsaine, mention d'abus

Il n'y avait que Vico. Dans sa tête, dans son corps, dans son être. Il était tout ce qui comptait, tout ce qui existait. Sa présence faisait oublier la brume si inquiétante qui régnait dans son crâne, les trous qui effilochaient sa mémoire brisée, l'angoisse profonde et palpable, pour ne laisser qu'une chaleur artificielle, un désir motivé par l'image qu'Algernon se formait de lui-même, basée sur ce qu'il croyait que son Vautour souhaitait voir en lui.

Les baisers qu'il déposait sur le corps de Vico étaient avides, passionnés, virulents. Pourtant, ils étaient vides. Vides de ce qui les animait habituellement. Vides de cette intensité motivée par le passé, par les brisures, par le meilleur comme le pire de cette existence qui était sienne. Algernon n'était qu'une coquille vide, vide de tout ce qui ne concernait pas Vico. Il s'était promis de ne pas l'oublier : il avait effacé tout le reste.

Algernon était prêt à se perdre définitivement dans ces ébats : pourtant, très vite, il dut cesser ses administrations, son visage capturé par la main de chair de son amant. Le Cordyceps aurait pu se dégager et reprendre ses attentions : il ne le fit pas. Ce regard planté dans le sien l'ensorcelait. Mais ce furent les mots de Vico qui eurent un véritable effet sur lui. Ils glacèrent son sang dans ses veines, le figeant dans une horreur qu'il n'était pas en mesure d'appréhender. Ce n'est pas toi. Tu t'es perdu.

"Aaïné", c'était tout ce qu'il avait pour se raccrocher, mais même ce doux surnom n'était pas suffisant pour contrer l'amertume déçue qu'exsudait Vico à cet instant. Algernon voulait s'excuser. Supplier. Pourtant, aucun mot ne franchit ses lèvres, tandis que Vico l'examinait, l'observait, l'analysait. Les mots suivants le frappèrent en plein coeur : une vérité qu'il ne pouvait ignorer, une question à laquelle il ne trouvait pas de réponse. Dans un silence aussi frustrant que douloureux, Algernon se dégagea enfin de l'emprise de Vico, plaquant ses propres mains sur son crâne, alors que le brouillard revenait, alors que la certitude s'évacuait pour laisser place au vide, au doute, à la peur.

Il y avait autre chose que Vico. Aussi absurde cela pouvait-il lui sembler, à cet instant précis, c'était pourtant la vérité. Et c'était Vico lui-même qui le lui affirmait. Son phare. Sa lumière. Son univers. Pour lui, Algernon reprenait la lutte, mais c'était une bataille si difficile à mener. Il était si tentant de simplement se permettre d'oublier. De ne garder que ce qui lui semblait essentiel. Pour devenir cette poupée soumise et modelable qu'il croyait devoir être pour Vico.

Mais ce n'était pas lui. Et ce n'était pas le "lui" que Vico souhaitait. Au terme d'une longue et douloureuse réflexion, ses mains se crispant un peu plus sur son crâne devant la souffrance que lui imposait cet effort, Algernon parvint enfin à articuler, la voix emplie de doute, de crainte, d'hésitation, de toutes ces émotions qui lui semblaient si peu caractéristiques :

"Mon... frère ?"

Il ne se rappelait pas de lui. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était associer un nom, parce que Vico l'avait prononcé, parce qu'il en avait fait une réalité.

"Oswald ?"

Algernon poursuivait ses efforts, mais c'était une vraie brume qu'il traversait, dans laquelle il se perdait un peu plus à chaque seconde. Pourtant, il devait persister. Non sans hésitation, avec cette crainte d'être repoussé comme ses baisers avaient pu finalement l'être, Algernon se blottit contre Vico, recherchant désespérément son réconfort tandis qu'il bataillait avec les méandres de sa mémoire endommagée.

"Je ne me rappelle pas. Je... J'ai des images. Floues. Mais je ne me rappelle pas. Peut-être..."

Les rares souvenirs qui remontaient à la surface étaient tout autant de coups de poignard portés à son coeur, à son âme. L'Algernon dédié à son Vico ne souffrait pas. Il ne doutait pas. Il était simplement là pour celui qu'il aimait à en crever. Mais cet Algernon-là était vide.

"Peut-être que j'ai peur de me rappeler."

L'admission était douloureuse à faire. Et plus violent encore fut le flot soudain d'images, qui l'envahit face à cette acceptation difficile. Une grimace déforma son visage, et Algernon se recroquevilla plus encore contre Vico, oubliant à cet instant de prendre garde à ses blessures, dans un état second, tandis qu'il se retrouvait forcé à revivre tout ce qu'il avait inconsciemment essayé d'enterrer.

Les trous se comblaient peu à peu, la mémoire se reconstituait pour ne laisser en surface que les brisures d'autrefois, couplées de quelques nouvelles. Des souvenirs disparus, malgré toute sa volonté, malgré son désir d'avancer. Des images qu'il ne recouvrirait pas, perdues dans un énième masque. C'était le lot d'Algernon Carter. Celui qui se laissait absorber par autrui finissait immanquablement par s'égarer.

Le processus de recouvrement était long, difficile, violent. Algernon était réduit à un état fœtal, tremblant, gémissant, tandis que son crâne lui réimposait un à un les pires moments de son existence, surpassant les meilleurs. Et pourtant, c'était nécessaire. Nécessaire pour qu'il puisse avancer. Pour qu'il puisse redevenir lui-même. Ou ce qu'il en restait, tout du moins.

Quand il en eut fini, Algernon aurait été bien incapable de dire combien de temps s'était écoulé. Relevant son regard, plus vivant, plus habité qu'il ne l'était jusqu'alors, Algernon plongea ses yeux dans ceux de Vico, pour mieux s'y noyer. Sans un mot, il déposa ses lèvres contre les siennes, pour sceller définitivement une promesse muette : jamais il ne se perdrait plus de cette façon.

Le baiser avait le goût du sang, et c'était avec avidité qu'Algernon pourchassait cette saveur, qui lui rappelait on ne peut mieux qui il était réellement. Pas un enfant perdu. Pas une poupée à modeler.

Algernon Carter. Le Cordyceps. Un être monstrueux aux multiples facettes. Un homme fait de brisures et de fissures, de blessures anciennes et nouvelles. Une âme étiolée, reconstituée tant bien que mal, un peu plus égarée à chaque incursion intense. Celui qui aimait Vico. Et que Vico aimait en retour.
rainmaker
Vico Caruso
Altéré·e 2-I
Vico Caruso
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Alias : Vautour ; là où il traîne, en général, ça sent mauvais pour quelqu'un.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 43 ans ; dans la fleur de l'âge apparemment.
Dollars : 355
Zone libre :
Keep the change ;; Algernon 4fbadd5709eae5ef78e479247681726d23c02b6e

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Altérations : Système optique réparatif et modifié (permet à Vico de voir + vision nocturne + lentille qui permet de voir sa messagerie en la couplant à la paire de lunettes faite pour aller avec.)
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"Je serais là."

Ce fut sa seule parole.
Face aux doutes, aux terreurs, aux douleurs.

Être là, comme depuis qu'il est rentré dans sa vie ; et l'avoir hanté même lorsqu'il n'était plus que l'ombre de lui-même ; rester là, comme à l'avenir aussi. Il n'a pas envie de le laisser et c'est bien pour ça qu'il le veut tout entier. Même si c'est affreux, même s'il ne sera jamais comme tout le monde ; portera ce poids qui est le sien, jusqu'à la fin.

Pour Oswald.

Que tout ce qu'il a fait pour lui, pour le protéger, ne soit pas vain. Malheureusement, il doit tout retrouver pour ça ; et durant toute cette souffrance, Vico reste bel et bien là ; à le tenir contre lui, à caresser son crâne, sa nuque ; à embrasser sa peau parfois quand il le sent se crisper plus encore. Et au bout d'un temps, il y a ce rappel d'une berceuse libanaise que sa mère chantait à sa petite soeur, à cette enfant qu'elle avait voulu. Il s'en rappelle, Vico, parce qu'il écoutait et qu'en faisant semblant d'y croire, c'était comme si c'était pour lui aussi.

Et il trouve une certaine ironie à retrouver son âme soeur, à se défaire de l'emprise d'un enfant, en réinvoquant celui qu'il avait pu être pour ça. Trouve que c'est toujours ainsi, finalement, qu'on enterre ceux-là ; en chantant pour les laisser redevenir des souvenirs.

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