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Walking in a lie ;; Daevy

Oscar Pomar-Costa
Blue Blood
Oscar Pomar-Costa
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Walking in a lie ;; Daevy D4b7cd87f8666347008f3ff8cf6daba2436349f1
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 41 ans ; et il espère n'être même pas encore à la moitié de sa vie !
Dollars : 435
Zone libre :
Walking in a lie ;; Daevy 92og

Statut : Célibataire ; Daevy toujours dans le coeur, flèche plantée y'a plus de vingt ans et qui se décroche pas. Il la retrouvera et iels s'aimeront encore, c'est sûr !
Occupation : Présentateur télé ; dans une nouvelle émission, faite pour enfin faire de la concurrence à l'argossip... Ok, ça fait juste toujours plus de gossip quoi.
Habitation : Solaris ; un appartement dit de fonction.
Déchirures : Animation de l'inanimé ; insuffler de la vie dans ce qui n'en possède pas.


[.Motifs.]
(NIV.1) Les (MOTIFS ANIMALIERS) et les (MOTIFS FANTASTIQUES) peuvent être animés. Leurs comportements sont tout ce qu'il y a de plus enfantin. Ils peuvent être animés par paire s'il y en a une sur le motif.
(NIV.2) Les (MOTIFS HUMANOÏDES) peuvent être animés aussi désormais. Pour l'heure, seuls les bonhommes bâtons peuvent être animés ; mais ils peuvent être quatre à s'animer en même temps. Les (MOTIFS ANIMALIERS) et les (MOTIFS FANTASTIQUES) évoluent à leurs tours et peuvent désormais avoir des comportements plus matures - comme tenter de préparer du thé. Possibilité d'en animer trois évoluant dans le même temps.
(NIV.3) (GÉNÉRAL) Tous les motifs sont à présent doués de la parole. (MOTIFS HUMANOÏDES) Les personnages allant jusqu'à un niveau cartoon sont accessibles - un motif réaliste est encore trop compliqué. (MOTIFS FANTASTIQUES) Les créatures avec des spécificités peuvent en bénéficier désormais - un dragon peut cracher un peu de feu... En papier, ou tissu, ou métal - dépendamment de la matière dont le motif est tiré. (MOTIFS ANIMALIERS) Semblent désormais doté d'un odorat et peuvent suivre ainsi des odeurs si l'envie leur prend.

[.Objets.]
(NIV.1) L'imaginaire d'Oscar est essentielle, alimentée par les films et séries. Ainsi les objets les plus "logiques" de prendre vie sont ceux qui marcheront pour ce premier niveau : les jouets.

Limites : [.Motifs.]
(NIV.1) Les motifs dépassant les 20cm ne peuvent pas être animés. Leur durée de vie est limitée à une heure, après quoi le motif se fige à nouveau sur son support. Il ne peut pas sortir de ce dernier, vit donc encore en 2D. Les motifs HUMANOÏDES, VÉGÉTAUX et ÉLÉMENTAIRES sont bloqués pour le moment. (NIV.2) Les motifs dépassant les 50cm ne peuvent pas être animés. Leur durée de vie est limitée à deux heures, après quoi le motif s'évapore ou bien se fige à nouveau sur son support. Il peut quitter ce dernier, mais ne présente une épaisseur maximale que de 15cm. Les motifs VÉGÉTAUX et ÉLÉMENTAIRES sont bloqués pour le moment. (NIV.3) Les motifs dépassant les 80cm ne peuvent pas être animés. Leur durée de vie est limitée à trois heures, après quoi le motif s'évapore ou bien se fige à nouveau sur son support. Bien que capables désormais d'émettre des sons, leur discussion est encore limitée - et sortira majoritairement de l'imaginaire d'Oscar. Ainsi, il doit d'abord penser à ce que ses créations peuvent dire pour qu'elles puissent communiquer - mais sont capables d'indépendance pour réclamer à l'aide si Oscar se retrouve dans un état de stress en les créant. Les motifs VÉGÉTAUX et ÉLÉMENTAIRES sont bloqués pour le moment. (GÉN) Les motifs qui sont au travers d'un écran ne peuvent pas être animés, ces derniers étant un frein - ils doivent être dessinés ou imprimés. De manière globale, le comportement des créations sera influencé par l'humeur et l'état d'esprit d'Oscar de manière générale - ainsi elles seront quasi en permanence positives et agréables.


[.Objets.]
(NIV.1) Les jouets dépassant les 30cm et les 3kg ne peuvent pas être animés. Leur durée de vie est limitée à une heure, après quoi le jouet se fige à nouveau. Ils peuvent se mouvoir, mais sans trop de force - et moins ils sont solides, moins c'est possible, comme un jouet en tissu ne pourra pas faire autre chose que bouger la tête. (GÉN) Des objets trop "froids" et "industriels" avec lesquels il est difficile de s'imaginer une interaction sont la limite de cette mutation - parce que l'imaginaire d'Oscar n'arrive pas à se projeter.

Mémo RP : Couleur dialogue : indianred.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Ernest, Sean, Gabriel, Vico, Zacarias, Tanner, Armando, Jens, Kenneth, Spy, Ysidro, Xaver
Genre IRL : Transmasc agenre (Il/They)
Messages : 119
Date d'inscription : 09/06/2023
FC : Carlos Miranda
Crédits : (avatar, bann signa ; perso) (gif ; rampld2) (CS : Flo <3) (code signa ; ellaenys)
Thèmes abordés : Divorce parfois évoqué (avec tromperie des partenaires), immaturité émotionnelle.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, non respect des limites préétablies entre joueu·se·rs sans le clair consentement, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
Infos RP : Rythme régulier (ne répond jamais dans l'ordre), narration à la 3ieme personne, dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.
Misc : Couleur dialogue : indianred.
Staff : ADMIN I MJ
Un regard sur l'immeuble ; le détaille, comme pour tenter déjà d'y trouver un début de réponse - pour tenter de deviner quelle fenêtre peut-être une des siennes. Rien qu'à faire ça, l'émotion lui tord l'estomac ; sent les noeuds se faire, comme des fils qui cherchent tous à aller dans la même direction ; celle de Daevy.

Quasi vingt-deux ans depuis la dernière fois qu'ils avaient pu se parler ; plus longtemps encore depuis celle où ils avaient pu se voir, se toucher, s'aimer.

Comment avait-il pu vivre si longtemps ainsi ?
Comment avait-il pu vivre en ignorant si elle était encore là ?

Chaque marche qu'il gravit semble lui pourfendre un peu plus les poumons - chaque marche ravive un souvenir d'antan. Ces pensées sont décousues ; mette en opposition le début, la fin ; évoque la première fois où il a posé les yeux dessus ; lui rappelle la toute dernière fois, chargée de promesses - ça ira.

Les promesses ; celles auxquelles iels ont mis fin, d'un sobre appel - les sanglots dans les gorges, les lèvres tremblantes, les yeux fuyants le moindre reflet.
Pour ne pas se voir soi-même.
Pour ne pas voir la peine.

Merde, merde, merde.

Il devrait être heureux, Oscar ! Heureux de bientôt la retrouver, heureux de pouvoir lui dire qu'il a beau essayer de raturer la page de leur histoire, il est encore capable d'en lire toutes les lignes ; heureux.

Heureux.

Mais il n'y parvient pas ; c'est le stress qui l'assiège - la peur d'avoir trop changé ; la peur de ne pas l'être assez. C'est qu'au fond, lui-même aime encore un fantôme ; et si le sien venait à trop peser dans la balance ? Oscar, il sait ; sait très bien ; il l'aimera toute sa vie, qu'importe ce que ça voudrait dire à présent.

C'est affreux, dans le fond.
Oscar trouve ça beau, lui.

Si l'Amour n'est pas joli, alors, qu'est-ce qui pourrait l'être encore ?
Si l'Espoir n'est pas merveilleux, alors, qu'est-ce qui en voudrait la peine encore ?

Se rappelle du départ, encore ; de toutes les fois où il venait se mettre à côté d'elle en cours, à insister pour parler - et faisait d'avec ces silences, qui parvenaient à le faire rire quand même. Aujourd'hui, Oscar se dit que c'était parce que c'étaient leurs âmes même qui communiquaient entre elles. Alors Daevy pouvait bien se taire, ce n'était pas si grave ; les âmes avaient été connectées dès l'instant où iels s'étaient remarqués.

Alors comment oublier, dans ce cas ?
Il aurait pu supplier la terre entière qu'il n'aurait jamais eu la réponse.

Parce qu'elle est planquée dans cette autre âme ; c'est une évidence.

Mais pourquoi c'est pas de la joie ? Pourquoi c'est cette mélasse innommable qui lui tord les tripes, le coeur, l'âme avec ? Pourquoi quand il appuie sur la sonnette du bureau (l'appartement en fait) de Daevy, il ressent des palpitations jusqu'à sur les bouts de ses doigts ? L'a les mains moites ; comme s'il était déjà à crever de cet amour qui l'étouffe depuis plus de vingt-deux piges ; comme s'il était incapable de le retenir, que ça devait transparaître jusqu'à dans les pores de sa peau.

Ou bien est-ce son âme qui, déjà, appelle après l'autre.
Pour écouter ses silences ; et y répondre.

Se rappelle de la toute fin, aussi ; de ce moment où il regardait le téléphone, juste avant l'appel final. C'est qu'il ne trouvait aucun mot qui allait, qu'il se rendait même pas compte que bientôt il serait encore plus malheureux qu'à cet instant-là. Il aurait pu le deviner, pourtant - il disait à qui voulait bien l'écouter que c'était avec elle qu'un jour, il se marierait ; l'appartement, le chat, les danses au milieu du salon, les repas ratés parce que trop occupé à l'admirer travailler - juste vivre même. Il riait cette évidence même ; et puis voilà, il n'était plus à rire de quoi que ce soit, alors que les deux s'avouer que c'était trop ; trop loin, trop dur, trop long. Et les larmes versées n'y avaient rien changé - la plaie serait juste à jamais inondée, baignant dans sa propre peine.

Dernière marche ; dernier souvenir.

New-York rayé de la carte.

Il n'avait pas su retrouver sa trace, à l'époque ; avait cru crever, avait cru perdre son coeur.

Et il croyait que c'était encore le cas, Oscar ; oublie pourtant tout ça, quand elle ouvre la porte ; et qu'il lui suffit d'une seule seconde pour la reconnaître - sans avoir le moindre doute. Pourtant elle a changé, Daevy ; mais elle aurait pu être avec un tout autre visage qu'il aurait su la reconnaître tout de même - entre mille même, ça aurait été évident que c'était elle.

Tout le reste autour semble disparaître, parce qu'il ne voit plus qu'elle, elle.

Comment a-t-il pu vivre si longtemps sans l'avoir à ses côtés ?

Qu'importe ; il pardonne à sa famille, à lui-même, aux gamin.es d'autrefois. "Salut, Daevy." Le prénom, ainsi soufflé, lui procure un immense frisson - presque pas étranglé, même ; comme si l'émotion se résorbait, absorbé par l'éponge qu'est ce sentiment plus puissant que les autres, de la revoir enfin - enfin ! Et son sourire renaît des cendres de l'agonie de vingt-deux ans d'attente. "Tu me reconnais ?" L'a-t-il aussi hanté, ou bien avait-il perdu aussi son âme, le jour où son coeur s'était barré ?

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


Plus la peine de trahir, de bannir ; plus la peine de tirer, de brûler ; fini de pleurer, d'se faire peur ; Cœurs brisés, cœurs ailleurs. Il nous faudra parler d'amour un jour, que l'on arrête un peu de faire le sourd.
Daevy Sokha
Carbon Copy
Daevy Sokha
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Walking in a lie ;; Daevy Z65n
Alias : ((Hellblade)) La vengeance se redresse, plus élégante qu'elle ne l'a jamais été. Pour la protéger, elle et ses intérêts, elle troque les noms répudiés pour la plus laide des sincérités.
Genre : Elle/she/her
Age : ((42 ans)) Elle n'a pas réussi à faire le tri, à séparer l'essence de l'expérience, absorbant les tragédies, se sustentant des cris pour évincer la tendresse de ses gestes et la compassion de son jargon.
Dollars : 1236
Zone libre : Walking in a lie ;; Daevy Dvux

You're too good for me
I'm too bad to keep
I'm too sad, lonely
I want you only
❈❈❈

Statut : ((Célibataire)) Des cendres à la place du cœur sur lesquelles sa haine est venue souffler. Le vide a remplacé les émois, elle en a conclu que l'embrasement n'avait jamais valu l'éclat.
Occupation : ((Détective privé)) De disparitions inquiétantes en traque futile pour un amant excédé, elle ne refuse pratiquement rien à ses clients. Aucun jugement, elle compile avec le désespoir des uns et la hargne des autres sans s'émouvoir du résultat final.
Déchirures :
Walking in a lie ;; Daevy 6no2

W E N D I G O
✶✶✶✶

Faim Inextinguible ▬ Connexion profonde avec la faim conférant une force implacable au milieu de l'adversité. État de transe.

Réflexes surhumains - force légèrement augmentée - endurance renforcée - résistance aux blessures modérées.

Limites : ▬ Durée d'une heure max. Au-delà, crise cardiaque.
▬ A la fin de la transe :
✶ La douleur des blessures se réveille, doublée en intensité;
✶ Épuisement;
✶ Affaiblissement;
✶ Faim dévorante;
✶ Vertiges;
✶ Courbatures

Pseudo : ghostlykisses, Flo'
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Thèmes abordés : harcèlement scolaire, déni de grossesse, abandon d'enfant, homicide, vengeance
Thèmes refusés : Grooming, descriptions explicites d'agressions sexuelles
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× Entre 600 et 1200 mots généralement mais je m'adapte au format de maon partenaire sans problème

La vigilance s'érige à toute heure de la journée, un contrat d'hostilité scellé avec le danger qu'elle a tutoyé assez de fois pour apprendre à le respecter. Le sommeil se raréfie dans ces circonstances pesantes et quand il survient enfin, il abat la totalité de ses défenses sans difficulté. Ennemi de sa survie, il la désarme et la renvoie à cette humanité rendue encombrante en ces temps compliqués. La tronche enfoncée si profondément dans ses oreillers qu'on pourrait la croire inanimée, elle en vient à rater les signes avant-coureurs. Elle ne perçoit ni les claquements de semelles dans l'escalier, ni les rugissements de Lucifer, le chien des voisins. A la place, l'insouciante soupire, acculée dans des rêves désarticulés. La sérénité n'aura duré que deux heures et vingt-quatre minutes quand la foudre atteint l'entrée et réactive sa conscience avec un peu trop d'empressement. Le pouls s'accélère pour la mettre en mouvement immédiatement, la main part en quête d'une arme à proximité. Le seul objet qu'elle peut empoigner, lui octroie de nouveaux points d'absurdité. La fourchette reste pourtant piégée entre ses doigts alors que ses premiers pas l'extirpent de la chambre et l'amènent dans la pièce centrale. Son bureau trône au milieu de la salle, les étagères encadrent le sérieux du lieu. La mutante jure avec ce cadre professionnel douteux, le t-shirt déformé par sa sieste improvisée en pleine journée, le jean froissé par ses tournoiements incessants contre son matelas usé et ses cheveux à demi attachés, à demi emmêlés après avoir frotté le coussin cabossé.

Au pied de la fatalité, la paranoïa s'atténue juste assez pour que les yeux perdent en cruauté et en animosité anticipée. Peut-être qu'il ne s'agit que d'un client qui n'a pas daigné s'annoncer. Le couvert se cale contre la cuisse alors que la poignée est tournée. La paroi bascule vers l'avant, l'emporte vers une toute autre époque. Le choc de la temporalité lui ôte la parole pendant de très longues secondes. Au coin des yeux d'Oscar, la vérité conjugue bien l'instant au présent. Les années ont défilé, elle n'a pas à se pincer la peu pour s'en assurer. Déjà, la voix de son interlocuteur perturbe des décennies d'absence, son sourire, quant à lui, transperce une sourde obscurité, un halo de lumière dans un champ désert à la nuit tombée. Elle se sent immédiatement piégée, comme une musaraigne qu'on chercherait à débusquer et à pourchasser, qui se replie tremblante entre quelques épis de blé. Le malaise s'amplifie alors que la dissonance s'aggrave entre ce qui l'attend sur le seuil de cette porte et ce qu'elle a construit – et démoli, derrière elle. Il ne reste que le no man's land dans lequel elle continue à exister. Là où elle est peu sa Daevy à lui et un peu le monstre que personne n'oserait réclamer. Cette cohabitation inconfortable la rend nerveuse puis aussi vite, belliqueuse. La gorge raclée expulse une rancœur qu'elle a cru tarie. « Je devrais te reconnaître ? » Après tout ce temps sans nouvelles et sans plus partager ni tendresse, ni même amitié, elle lui en veut toujours, très injustement d'avoir disparu de sa vie. Au-delà de cette désillusion de jeune adulte, ce retour inespéré appuie sur des faits qu'elle rêverait de gommer. Il n'a que sa médiocrité à contempler et continue pourtant à capturer dans la douceur de son regard, la beauté de ce qu'ils ont été. Pourquoi fallait-il qu'il ressurgisse une fois sa transformation parachevée ?

L'ironie lui pique le cœur, autant de ronces venues étreindre ses pulsations désormais dérangées par une émotion mal gérée. Le souffle s'est raccourci depuis qu'elle est bloquée entre hier et aujourd'hui. « Qu'est-ce que tu fais ici, Oscar ? » La panique, à peine perceptible, est diluée dans la froideur du timbre. La glace pourrait s'en décrocher, s'écraser pour le perforer.  Pour autant, elle ne souhaite même pas le blesser. Que du contraire, toute sa comédie vise à le préserver. Qu'il s'éloigne avant qu'elle ne soit tentée de réellement discuter avec lui, de redécouvrir ce que ce rictus cache comme récits et envies, ce qu'il réveille en elle encore aujourd'hui. Comme pour se rassurer sur la nature de cette visite, elle glisse une théorie envisageable qui ne causerait aucun dommage. On ne peut pas ronger une âme sur une aussi courte durée. Même elle ne possède pas ce pouvoir là. « T'es là pour affaires ? » De passage à New Blossom comme tant d'autres. Qu'il parte aussi rapidement qu'il est arrivé. Juste un bonjour glissé à la va-vite que chacun oublierait. Naïveté retrouvée, il semblerait, aux côtés du présentateur télé, car elle le sait pourtant, l'oubli ne lui a jamais été permis. La lèvre inférieure est capturée par deux quenottes déterminées à sectionner toute autre parole qu'elle aurait à prononcer. L'aura du quadragénaire l'enveloppe déjà d'une chaleur délectable, îlot sur lequel elle serait tentée de se réfugier après avoir traverser à la nage un océan agité. Mais amener la corruption là où la nature est restée intouchée, la terrorise bien trop pour envisager d'y poser un orteil. Elle appartient aux ombres et lui, fidèle à lui-même, doit sûrement encore être un disciple du soleil. Il n'a rien à faire ici, elle ne compte pas ternir cette lumière-là. Son corps reste dans l'encadrement de la porte pour cette raison, elle bloque l'accès à son royaume composé de ténèbres. Il croira peut-être pouvoir les dissiper comme autrefois mais elle refuse de le laisser essayer. La détective privée anticipe bien trop ses intentions, se donne une importance démesurée et se pare d'une défense inébranlable. Mieux vaut prévenir le drame. Au fond d'elle, néanmoins, elle s'interroge sur ce qui prend réellement des allures de tragédie. Le voir émerger de sa mémoire ou devoir l'y renvoyer ?

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Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 41 ans ; et il espère n'être même pas encore à la moitié de sa vie !
Dollars : 435
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Statut : Célibataire ; Daevy toujours dans le coeur, flèche plantée y'a plus de vingt ans et qui se décroche pas. Il la retrouvera et iels s'aimeront encore, c'est sûr !
Occupation : Présentateur télé ; dans une nouvelle émission, faite pour enfin faire de la concurrence à l'argossip... Ok, ça fait juste toujours plus de gossip quoi.
Habitation : Solaris ; un appartement dit de fonction.
Déchirures : Animation de l'inanimé ; insuffler de la vie dans ce qui n'en possède pas.


[.Motifs.]
(NIV.1) Les (MOTIFS ANIMALIERS) et les (MOTIFS FANTASTIQUES) peuvent être animés. Leurs comportements sont tout ce qu'il y a de plus enfantin. Ils peuvent être animés par paire s'il y en a une sur le motif.
(NIV.2) Les (MOTIFS HUMANOÏDES) peuvent être animés aussi désormais. Pour l'heure, seuls les bonhommes bâtons peuvent être animés ; mais ils peuvent être quatre à s'animer en même temps. Les (MOTIFS ANIMALIERS) et les (MOTIFS FANTASTIQUES) évoluent à leurs tours et peuvent désormais avoir des comportements plus matures - comme tenter de préparer du thé. Possibilité d'en animer trois évoluant dans le même temps.
(NIV.3) (GÉNÉRAL) Tous les motifs sont à présent doués de la parole. (MOTIFS HUMANOÏDES) Les personnages allant jusqu'à un niveau cartoon sont accessibles - un motif réaliste est encore trop compliqué. (MOTIFS FANTASTIQUES) Les créatures avec des spécificités peuvent en bénéficier désormais - un dragon peut cracher un peu de feu... En papier, ou tissu, ou métal - dépendamment de la matière dont le motif est tiré. (MOTIFS ANIMALIERS) Semblent désormais doté d'un odorat et peuvent suivre ainsi des odeurs si l'envie leur prend.

[.Objets.]
(NIV.1) L'imaginaire d'Oscar est essentielle, alimentée par les films et séries. Ainsi les objets les plus "logiques" de prendre vie sont ceux qui marcheront pour ce premier niveau : les jouets.

Limites : [.Motifs.]
(NIV.1) Les motifs dépassant les 20cm ne peuvent pas être animés. Leur durée de vie est limitée à une heure, après quoi le motif se fige à nouveau sur son support. Il ne peut pas sortir de ce dernier, vit donc encore en 2D. Les motifs HUMANOÏDES, VÉGÉTAUX et ÉLÉMENTAIRES sont bloqués pour le moment. (NIV.2) Les motifs dépassant les 50cm ne peuvent pas être animés. Leur durée de vie est limitée à deux heures, après quoi le motif s'évapore ou bien se fige à nouveau sur son support. Il peut quitter ce dernier, mais ne présente une épaisseur maximale que de 15cm. Les motifs VÉGÉTAUX et ÉLÉMENTAIRES sont bloqués pour le moment. (NIV.3) Les motifs dépassant les 80cm ne peuvent pas être animés. Leur durée de vie est limitée à trois heures, après quoi le motif s'évapore ou bien se fige à nouveau sur son support. Bien que capables désormais d'émettre des sons, leur discussion est encore limitée - et sortira majoritairement de l'imaginaire d'Oscar. Ainsi, il doit d'abord penser à ce que ses créations peuvent dire pour qu'elles puissent communiquer - mais sont capables d'indépendance pour réclamer à l'aide si Oscar se retrouve dans un état de stress en les créant. Les motifs VÉGÉTAUX et ÉLÉMENTAIRES sont bloqués pour le moment. (GÉN) Les motifs qui sont au travers d'un écran ne peuvent pas être animés, ces derniers étant un frein - ils doivent être dessinés ou imprimés. De manière globale, le comportement des créations sera influencé par l'humeur et l'état d'esprit d'Oscar de manière générale - ainsi elles seront quasi en permanence positives et agréables.


[.Objets.]
(NIV.1) Les jouets dépassant les 30cm et les 3kg ne peuvent pas être animés. Leur durée de vie est limitée à une heure, après quoi le jouet se fige à nouveau. Ils peuvent se mouvoir, mais sans trop de force - et moins ils sont solides, moins c'est possible, comme un jouet en tissu ne pourra pas faire autre chose que bouger la tête. (GÉN) Des objets trop "froids" et "industriels" avec lesquels il est difficile de s'imaginer une interaction sont la limite de cette mutation - parce que l'imaginaire d'Oscar n'arrive pas à se projeter.

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L'âme ; l'âme.
Cette part de lui, d'Eux, sait ; -ent.

Et ça fait comme un écho, d'avec le passé ; comme si toutes les marches parcourues, chaque souvenir revécu (in triste film) prenait enfin sens à cet instant ; le film a été rembobiné.

Un écho ; le rejet, d'abord.

Les airs fermés, la manière de lui dire de s'en aller, sans user des mots.
Bientôt elle lui dira de la laisser seule ; de pas l'approcher, de faire comme les autres.

Ou bien, comme lui autrefois ; après tout, une vie est passée tout de même.
Que ce sont les adultes qu'ils sont, désormais, qui rejouent le film d'une jeunesse disparue.

Mais Oscar se permet d'en changer les paroles, cette fois. "Je prends ça pour un oui !" Et le sourire crame déjà toutes les frontières qui voudraient se mettre en eux ; brise les murs ; du premier au quatrième ! Il s'en contrefout du destin, s'en fiche des lignes qui avaient été écrites pour eux - il les changera toutes, si elles les destinaient à rester à jamais séparés ! Fracassera toutes les possibilités qui les écartent ; ne vit plus que pour l'admirer - pas si grave si le monde n'est pas d'accord.

Parce que seule Daevy compte.

Et elle le reconnaît ; bien sûr ; comment cela ne pourrait-il pas être ? Et il pourrait jurer, Oscar, que son coeur se met à battre plus fort encore - alors qu'il le pensait déjà pleinement éveillé, au sein de son poitrail ; mais Daevy a toujours su avoir cet effet sur lui. Si elle l'estime phare, soleil, lumière ; elle est tout ce qu'il veut attirer à lui d'avec ses rayons ; pour la montrer au monde entier et montrer comme elle brille, quand on l'éclaire.

N'y a qu'avec elle qu'il s'illumine ainsi, quand on prononce son prénom.
Comment a-t-il pu se croire amoureux de qui que ce soit d'autre ?
Le déni est une force puissante ; la sienne, en vérité.

Les mains dans ses poches viennent à écarter un peu les pans de sa veste, quand il les écarte ; un geste accompagné d'un haussement d'épaules spontanés. "Non." Les affaires, il en avaient fait avec un autre détective, pour la retrouver ; il avait trouvé que ça, Oscar, pour la retrouver cette fois - et si ça avait été une tombe qui avait été au bout du compte, il aurait tout de même déménager pour venir la visiter chaque jour et pleurer tout ce temps perdu. "C'est pour toi seule, que je suis venu." Ici ; dans cette ville ; au coeur des résidus d'antan - devenus de la poudre, de la soude, du plomb ; tout ce qui pourrait tuer un Homme. "J'ai... Tellement de choses à te dire." Ah ça ; intarissable ; a toujours été son plus grand défaut. "Et si tu penses à refermer cette porte, sache que j'y resterais tout de même jusqu'à ce tu veuilles bien la rouvrir... Ou que tu déménages." Ce qu'il ne dit pas, c'est que du coup il camperait à la porte suivante - la persévérance des idiots, pour sûr, pour l'y aider. "Alors, est-ce que je peux rentrer pour qu'on puisse discuter ?" Et si Daevy a bonne mémoire, elle sait qu'il est capable de parler à la porte pour les prochaines heures ; l'a déjà fait une fois, au lycée ; pour la faire rire, à l'époque.

Ici, il n'a sans doute plus rien de drôle à raconter.

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Plus la peine de trahir, de bannir ; plus la peine de tirer, de brûler ; fini de pleurer, d'se faire peur ; Cœurs brisés, cœurs ailleurs. Il nous faudra parler d'amour un jour, que l'on arrête un peu de faire le sourd.
Daevy Sokha
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Alias : ((Hellblade)) La vengeance se redresse, plus élégante qu'elle ne l'a jamais été. Pour la protéger, elle et ses intérêts, elle troque les noms répudiés pour la plus laide des sincérités.
Genre : Elle/she/her
Age : ((42 ans)) Elle n'a pas réussi à faire le tri, à séparer l'essence de l'expérience, absorbant les tragédies, se sustentant des cris pour évincer la tendresse de ses gestes et la compassion de son jargon.
Dollars : 1236
Zone libre : Walking in a lie ;; Daevy Dvux

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I'm too sad, lonely
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Statut : ((Célibataire)) Des cendres à la place du cœur sur lesquelles sa haine est venue souffler. Le vide a remplacé les émois, elle en a conclu que l'embrasement n'avait jamais valu l'éclat.
Occupation : ((Détective privé)) De disparitions inquiétantes en traque futile pour un amant excédé, elle ne refuse pratiquement rien à ses clients. Aucun jugement, elle compile avec le désespoir des uns et la hargne des autres sans s'émouvoir du résultat final.
Déchirures :
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Faim Inextinguible ▬ Connexion profonde avec la faim conférant une force implacable au milieu de l'adversité. État de transe.

Réflexes surhumains - force légèrement augmentée - endurance renforcée - résistance aux blessures modérées.

Limites : ▬ Durée d'une heure max. Au-delà, crise cardiaque.
▬ A la fin de la transe :
✶ La douleur des blessures se réveille, doublée en intensité;
✶ Épuisement;
✶ Affaiblissement;
✶ Faim dévorante;
✶ Vertiges;
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Pseudo : ghostlykisses, Flo'
Comptes : Not today satan
Genre IRL : Elle/her/she
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Date d'inscription : 07/08/2023
FC : Elodie Yung
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Thèmes abordés : harcèlement scolaire, déni de grossesse, abandon d'enfant, homicide, vengeance
Thèmes refusés : Grooming, descriptions explicites d'agressions sexuelles
Infos RP : × RP en français uniquement
× Entre 600 et 1200 mots généralement mais je m'adapte au format de maon partenaire sans problème

L’entêtement génère la contradiction. Alors qu’elle s’applique à refermer une porte, il se jette sur une autre. Ils se sont lancés dans un jeu d'adresse et de réflexes, entament une course effrénée et elle n’arrive pas à verrouiller la moindre issue car il dispose de toutes les clés – il semblerait. Désarmant de sincérité bien que déstabilisant par cette approche directe et pratiquement incohérente, Oscar s’assure de la secouer assez fort à la manière d’une boule à neige jusqu’à faire danser leurs souvenirs communs contre le verre. Plus elle les contemple cependant, plus elle s’interroge sur la légitimité de leur échange actuel. Peut-être devrait-elle céder, lui offrir une vision plus claire de ce qu’elle est devenue pour qu’il finisse par lâcher le passé, qu’il la voit pour ce qu’elle est et en soit terrifié. Démolir le positif d’autrefois lui concède pourtant un arrière-goût désagréable, le genre qui colle au palais et qu'aucun breuvage ne parvient à dissiper. Si les seuls pans stables et heureux de son existence se teintaient à leur tour d'obscurité, comment parvenir à avancer ? A mesure que le regard se durcit, le cœur, lui se ramollit. Elle en vient à craindre de le voir se désintégrer avant la fin de leur petite entrevue. Dans un élan de panique, le dédain vole pour se protéger.  « Tu t’es cogné la tête ou bien … ? Tu sais on est en quelle année ? » Le froid qui s’empare d’elle, s’infiltre depuis le sol, le couloir, l’escalier. Il lui ronge les os, lui craquelle la peau. Sa fébrilité est contenue par sa seule volonté quand bien même, les remords s’accompagnent de regrets et de mélancolie. Il est si facile de s’imaginer tous les chemins alternatifs qui ne les auraient pas éloignés. Qui serait-elle aujourd’hui si elle avait entrepris cette même démarche il y a deux décennies ? Prendre ses valises, le rejoindre, s’attacher à lui au prix de sa vie ici. Daevy n’a jamais appartenu à cette catégorie de romantiques aveuglés, ne souhaiterait jamais consentir aux sacrifices pour demeurer aux côtés de quelqu’un. Dans son monde, cette recette ne fonctionne jamais. Les relations, de manière générale, sont vouées à se consumer, le modèle parental en exemple et son expérience pour renforcer la fatalité. Alors autant être égoïste et individualiste pour se préserver et ne pas réduire ses possibilités à un seul être qui pourra tôt ou tard la trahir ou la décevoir.

Armée de cette conviction, sa remarque se pare d’un peu plus de férocité.  « T’as vingt ans de retard, si jamais. » Sourcils froncés, elle campe sur ses positions viciées, privilégiant le mépris au détriment d’autres sentiments. Les retrouvailles pourraient s’accompagner d’un peu plus de douceur que cela. Surtout que leur rupture ne comportait aucun élément aggravant. Pour autant, l’eau a coulé sous les ponts et cette approche ne trouve plus de sens au présent. Qu'ont-ils à se dire aujourd'hui réellement ? « Tu penses qu’on peut redébarquer dans la vie des gens comme ça du jour au lendemain et exiger qu’on t’ouvre la porte ? » D’autant plus que s’il entre, elle aura l’impression d’ouvrir une nouvelle enquête. Et cette fois-ci, sur l’annonce à publier à chaque coin de quartier, il y aura inscrit, Daevy a disparu. Et elle ne veut pas la retrouver tout bien considéré, cette jeune femme qui manquait d’ambition, qui réagissait si peu. Sa rage en talisman, elle refuse de la relâcher, de perdre ce qu’elle a mis tant d’années à dénicher. Au fond du couloir, un voisin curieux semble les observer et rend le manque d'intimité, gênant. Et s'il refusait de partir réellement ? Entre deux soupirs courroucés, ses yeux commettent l’erreur de se hisser dans les siens. Directement happée par les derniers rayons saturés se percutant aux feuilles colorées, enveloppée par la promesse d’un octobre bien implanté, elle cesse de lutter. L’automne chasse l’hiver, les saisons remontent. Elle recule en conséquence, dans la gueule béante de son antre et lui cède un passage. « J’espère que c’est important ce que t’as à me dire. Je te donne cinq minutes. Pas une de plus. » Ça n’a pas pris plus d’une demi-seconde pour qu’elle flanche. Après ça, les pupilles cherchent d’autre refuge avant qu’un énième contact visuel ne la pousse à plonger plus profondément encore dans le trouble que son interlocuteur réussit à susciter. Quand bien même, sa propre curiosité s'implique désormais. Qu'est-ce qu'il a vraiment à lui communiquer ?

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Oscar Pomar-Costa
Blue Blood
Oscar Pomar-Costa
CORPS
ESPRIT
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Image/Gif : Walking in a lie ;; Daevy D4b7cd87f8666347008f3ff8cf6daba2436349f1
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 41 ans ; et il espère n'être même pas encore à la moitié de sa vie !
Dollars : 435
Zone libre :
Walking in a lie ;; Daevy 92og

Statut : Célibataire ; Daevy toujours dans le coeur, flèche plantée y'a plus de vingt ans et qui se décroche pas. Il la retrouvera et iels s'aimeront encore, c'est sûr !
Occupation : Présentateur télé ; dans une nouvelle émission, faite pour enfin faire de la concurrence à l'argossip... Ok, ça fait juste toujours plus de gossip quoi.
Habitation : Solaris ; un appartement dit de fonction.
Déchirures : Animation de l'inanimé ; insuffler de la vie dans ce qui n'en possède pas.


[.Motifs.]
(NIV.1) Les (MOTIFS ANIMALIERS) et les (MOTIFS FANTASTIQUES) peuvent être animés. Leurs comportements sont tout ce qu'il y a de plus enfantin. Ils peuvent être animés par paire s'il y en a une sur le motif.
(NIV.2) Les (MOTIFS HUMANOÏDES) peuvent être animés aussi désormais. Pour l'heure, seuls les bonhommes bâtons peuvent être animés ; mais ils peuvent être quatre à s'animer en même temps. Les (MOTIFS ANIMALIERS) et les (MOTIFS FANTASTIQUES) évoluent à leurs tours et peuvent désormais avoir des comportements plus matures - comme tenter de préparer du thé. Possibilité d'en animer trois évoluant dans le même temps.
(NIV.3) (GÉNÉRAL) Tous les motifs sont à présent doués de la parole. (MOTIFS HUMANOÏDES) Les personnages allant jusqu'à un niveau cartoon sont accessibles - un motif réaliste est encore trop compliqué. (MOTIFS FANTASTIQUES) Les créatures avec des spécificités peuvent en bénéficier désormais - un dragon peut cracher un peu de feu... En papier, ou tissu, ou métal - dépendamment de la matière dont le motif est tiré. (MOTIFS ANIMALIERS) Semblent désormais doté d'un odorat et peuvent suivre ainsi des odeurs si l'envie leur prend.

[.Objets.]
(NIV.1) L'imaginaire d'Oscar est essentielle, alimentée par les films et séries. Ainsi les objets les plus "logiques" de prendre vie sont ceux qui marcheront pour ce premier niveau : les jouets.

Limites : [.Motifs.]
(NIV.1) Les motifs dépassant les 20cm ne peuvent pas être animés. Leur durée de vie est limitée à une heure, après quoi le motif se fige à nouveau sur son support. Il ne peut pas sortir de ce dernier, vit donc encore en 2D. Les motifs HUMANOÏDES, VÉGÉTAUX et ÉLÉMENTAIRES sont bloqués pour le moment. (NIV.2) Les motifs dépassant les 50cm ne peuvent pas être animés. Leur durée de vie est limitée à deux heures, après quoi le motif s'évapore ou bien se fige à nouveau sur son support. Il peut quitter ce dernier, mais ne présente une épaisseur maximale que de 15cm. Les motifs VÉGÉTAUX et ÉLÉMENTAIRES sont bloqués pour le moment. (NIV.3) Les motifs dépassant les 80cm ne peuvent pas être animés. Leur durée de vie est limitée à trois heures, après quoi le motif s'évapore ou bien se fige à nouveau sur son support. Bien que capables désormais d'émettre des sons, leur discussion est encore limitée - et sortira majoritairement de l'imaginaire d'Oscar. Ainsi, il doit d'abord penser à ce que ses créations peuvent dire pour qu'elles puissent communiquer - mais sont capables d'indépendance pour réclamer à l'aide si Oscar se retrouve dans un état de stress en les créant. Les motifs VÉGÉTAUX et ÉLÉMENTAIRES sont bloqués pour le moment. (GÉN) Les motifs qui sont au travers d'un écran ne peuvent pas être animés, ces derniers étant un frein - ils doivent être dessinés ou imprimés. De manière globale, le comportement des créations sera influencé par l'humeur et l'état d'esprit d'Oscar de manière générale - ainsi elles seront quasi en permanence positives et agréables.


[.Objets.]
(NIV.1) Les jouets dépassant les 30cm et les 3kg ne peuvent pas être animés. Leur durée de vie est limitée à une heure, après quoi le jouet se fige à nouveau. Ils peuvent se mouvoir, mais sans trop de force - et moins ils sont solides, moins c'est possible, comme un jouet en tissu ne pourra pas faire autre chose que bouger la tête. (GÉN) Des objets trop "froids" et "industriels" avec lesquels il est difficile de s'imaginer une interaction sont la limite de cette mutation - parce que l'imaginaire d'Oscar n'arrive pas à se projeter.

Mémo RP : Couleur dialogue : indianred.
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Oh, il sait Oscar ; sait bien pour les vingt années de retard, sait qu'il a tout raté même... Pour autant, il est incapable de l'accepter ; pas quand il est aussi sûr de ses sentiments, pas quand c'est justement sa vie d'adulte accompli (apparemment, ça reste encore à voir) qui l'amène là, à cette porte et surtout, surtout, à Daevy. Il aurait dû s'écouter avant, aurait dû accorder plus d'importance à toutes ses émotions qui lui hurlaient que c'était d'elle dont il était toujours amoureux, qu'importe les années, les flirts, les couples, les mariages ! Aurait dû fouiller dans tout le pays, en 2005, pour parvenir enfin à la retrouver. Une part de lui sait qu'il ne devrait pas être là ; mais elle est minuscule, se fait dévorer par l'ogre qu'est son coeur amoureux ; à peine une bouchée pour celui qui voudrait lui crier toute la vérité.

Celle difficile à avaler, pourtant.

Et pourtant, il sourit ce bel idiot. "C'est ainsi qu'on reconnaît les cons, non ? Au fait qu'ils osent tout ?" Oh, Oscar a toujours su qu'il l'était ; mais ça fait parti du package et de son charme ; c'est le fait d'avoir joué à l'idiot à l'époque qui l'a amené à fréquenter Daevy ; à pas s'aplatir face aux gens et à affirmer qu'elle était cool. Ca n'avait pas changé grand-chose ; si ce n'est qu'elle n'avait plus été seule, après ça. Alors elle sait, combien il est collant ; surprenant que sa mutation soit pas basée sur la glue, d'ailleurs ; ça aurait eu moins de succès à la télé, ceci dit. "Et puis, je n'exige rien... Je te suggère de me laisser rentrer, parce que je vais établir un camp devant ta porte sinon. Au fond, je ne fais que négocier." Quel bel idiot ; se sait insupportable ; mais ne changera pour rien au monde, parce que ce sont ceux qui l'aiment ainsi qui savent toute la valeur de sa fidélité ensuite derrière.

Il est juste temps de le dire à Daevy, à quel point c'est vrai.

Le mouvement est amorcé ; et il a l'impression d'avoir tout gagné. Pas le coeur de Daevy, encore ; mais ce droit de pouvoir lui parler du sien, marqué à jamais. "C'est plus que je n'espérais." Qu'il s'amuse à dire, tout en rentrant dans l'appartement qu'il étudie juste d'un bref coup d'oeil - c'est qu'il est plutôt assoiffé par la vision de Daevy, qu'il a toujours rêvé de la retrouver et qu'elle est là, toujours plus sublime à chaque seconde qui passe. Oscar perd un peu de sa superbe, juste absorbé par ses pensées et surtout, juste par elle.

Une inspiration, prise.

Et il peut se lancer, allez. "J'ai, en effet, vingt ans de retard... Et c'est pour ça que je n'ai plus envie d'en avoir encore plus." Clairement, même ; il en a assez. "Je t'ai déjà cherché, en 2005." Qu'il dit, sans penser à annoncer que sa famille s'est vue amputée de moitié, à l'époque, qu'il avait tant de chagrin dans le coeur qu'il n'avait plus su quoi en faire - que dès lors, tout a été verrouillé et qu'il s'est refusé à grandir en faisant son deuil ; restera le fils à papa et maman, pour nier à jamais leur disparition. "Mais j'ai pas su retrouver ta trace, à l'époque. Le seul truc qui a su me rassurer, c'était de me dire que si tu avais été tuée durant tout ça... Et bien, j'aurais trouvé ton nom dans la longue liste des victimes." Oui, ça avait été sa seule consolation ; et peut-être qu'il aurait été plein de déni encore, à l'époque, s'il l'avait trouvé parmi les autres noms - aurait refusé ce fait, comme pour ses parents, comme pour son petit frère ; n'avouera jamais qu'il leur parle encore parfois ; aurait tout nié, oui. Mais elle était là ; bel et bien là, présente ; et elle l'écoute.

Elle l'entend.
Il la voit.

Il n'aurait qu'à tendre la main, pour la rendre plus tangible encore.

Mais il ne le fera pas.
Pour pas chasser ce rêve.

"Mais j'ai vécu longtemps avec ton fantôme quand même." Qu'il aurait voulu garder au plus près de lui, parce que c'était rassurant, parce qu'il ne voulait pas perdre de vue le souvenir de ses sourires quand ils étaient à deux. "Même encore aujourd'hui, à vrai dire." Le sourire devient un peu gêné, légèrement timide - et peut-être même que ses joues se teintent très légèrement de rose, pour peu qu'on y fasse attention. "Et je me rends compte d'à quel point je ne veux plus que tu sois un fantôme, Daevy !" C'est terrible, comme sensation ; ce besoin de la savoir proche de lui à nouveau, de pouvoir la regarder et se murmurer au creux de son âme combien il est chanceux de l'avoir encore à ses côtés. "Tu m'as manqué toute ma vie. Et quoi que tu trouveras à dire pour me rejeter à ce stade de nos vies, je sais que tu continueras de me manquer !" C'est une fatalité qu'Oscar accepte ; et tant pis si ça le fait passer pour un éternel adolescent auprès des gens, de sembler si naïf !

Il sait qu'il ne l'est pas.
Pas comme les autres le pense, en tout cas.

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Plus la peine de trahir, de bannir ; plus la peine de tirer, de brûler ; fini de pleurer, d'se faire peur ; Cœurs brisés, cœurs ailleurs. Il nous faudra parler d'amour un jour, que l'on arrête un peu de faire le sourd.
Daevy Sokha
Carbon Copy
Daevy Sokha
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Image/Gif : Walking in a lie ;; Daevy Z65n
Alias : ((Hellblade)) La vengeance se redresse, plus élégante qu'elle ne l'a jamais été. Pour la protéger, elle et ses intérêts, elle troque les noms répudiés pour la plus laide des sincérités.
Genre : Elle/she/her
Age : ((42 ans)) Elle n'a pas réussi à faire le tri, à séparer l'essence de l'expérience, absorbant les tragédies, se sustentant des cris pour évincer la tendresse de ses gestes et la compassion de son jargon.
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Zone libre : Walking in a lie ;; Daevy Dvux

You're too good for me
I'm too bad to keep
I'm too sad, lonely
I want you only
❈❈❈

Statut : ((Célibataire)) Des cendres à la place du cœur sur lesquelles sa haine est venue souffler. Le vide a remplacé les émois, elle en a conclu que l'embrasement n'avait jamais valu l'éclat.
Occupation : ((Détective privé)) De disparitions inquiétantes en traque futile pour un amant excédé, elle ne refuse pratiquement rien à ses clients. Aucun jugement, elle compile avec le désespoir des uns et la hargne des autres sans s'émouvoir du résultat final.
Déchirures :
Walking in a lie ;; Daevy 6no2

W E N D I G O
✶✶✶✶

Faim Inextinguible ▬ Connexion profonde avec la faim conférant une force implacable au milieu de l'adversité. État de transe.

Réflexes surhumains - force légèrement augmentée - endurance renforcée - résistance aux blessures modérées.

Limites : ▬ Durée d'une heure max. Au-delà, crise cardiaque.
▬ A la fin de la transe :
✶ La douleur des blessures se réveille, doublée en intensité;
✶ Épuisement;
✶ Affaiblissement;
✶ Faim dévorante;
✶ Vertiges;
✶ Courbatures

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Son vieux parquet craque sous ses assauts, le pas aussi lourd que la pensée se fait écrasante. Elle commet un méfait en lui autorisant un accès direct sur son business d’infortune. Quand la porte se referme derrière lui, l’endroit lui parait rapetisser de façon draamtique au point que la distance prise volontairement entre eux demeure toujours insuffisante. Une fesse accoste le bureau, posture visant à mimer une nonchalance que ses bras croisés viennent immédiatement corrompre. Les propos de son vis-à-vis ressemblent à des vagues et à chaque impact, ça manque de la faucher. Durant sa vingtaine, Daevy a espéré à plusieurs reprises que ce type de revirement se produise. Le temps et les épreuves ont réduit à néant sa propre naïveté. Ainsi, le sens de cette entrevue continue de lui échapper. Plus il s’évertue à lui exposer son point de vue, plus elle se braque, se replie dans un mutisme de circonstance. Le cœur est scellé, entouré de barbelés pour le repousser. La mention du drame de 2005 achève cette construction sommaire, les mots en deviennent tranchants, prêtent de fausses intentions à la candeur offerte. La vulnérabilité de son interlocuteur est piétinée le plus vite possible. Le monstre craint de rattraper la douceur dans la douleur évoquée et de trahir ce besoin viscéral de le semer. « Donc tu as eu des remords quand la ville est partie en cendres, la belle affaire. » Volontairement rude, déterminée à saccager les espoirs insensés qu’il a eu le temps de broder, à démolir le portrait qu’il a conservé d’elle. Elle est morte, Oscar, fais-toi une raison. Peu importe que ses songes se tournaient encore vers elle quand elle l'ignorait. Peu importe si ce seul fait pourrait lui retourner la cervelle. Elle refuse d’y dédier la moindre seconde d'attention. Elle se refuse la faiblesse de l’humanité. Elle n’a plus rien d’humain et elle doit l’accepter.

Le menton relevé, les yeux acérés, elle grignote la tendresse qu’il a déployé dans la pièce à la manière de son alter-ego dévorant les chairs ennemies. « La personne qui te manque est une gosse de 17 ans, Oscar. Tu t’écoutes seulement parler ? » Le jugement claque dans un écho macabre. Interrogation dérobée à son paternel, ponctuée comme il l’aurait fait. Ce parallèle pousse plus d’un frisson contre sa peau. Que s’apprête-elle à devenir désormais pour maintenir cette ligne de conduite ? Le reflet d'un patriarche acariâtre ? « On est plus des gamins et peu importe si ce qui te manque, c’est d’avoir 17 ans à nouveau et de te sentir jeune, insouciant ou je sais pas trop le délire que tu me tapes là… » Il ne s’agit que de ça pour elle, d’embrasser des émotions évanouies, de retrouver un état d’esprit qui s’est dissipé dans une vie d’adulte insipide. Elle en a croisé un paquet de mecs comme ça dans l’exercice de ses fonctions, des gars prêts à tout pour retrouver leur jeunesse évanouie. Elle ne serait que le canal lui permettant d'accéder à ce puits de souvenirs. Rien de flatteur, rien non plus de particulièrement glorieux. La buttée parvient à se convaincre que cette interprétation-là reste une laide vérité à appréhender.

Volonté réitérée de noircir le trait alors qu’Oscar dispose de chacune des couleurs mais a jeté depuis longtemps les plus foncées. C’est bien elle qui repeint par-dessus l’arc-en-ciel, le charbon à la main pour que ça flambe plus facilement. « On a quarante balais et à ce stade, on est que des étrangers l’un pour l’autre. Y a plus que des souvenirs qui nous lient, sois réaliste un peu. T'es vraiment occupé à chasser un fantôme. » Qu’il encaisse sa mauvaise humeur ou non, elle s’attend au même résultat. Un retour à la case départ, loin de New Blossom, loin de ses emmerdes à elle et surtout, loin de la créature qu’elle nourrit depuis déjà plusieurs années. Le défi dans son regard s’amplifie, elle parvient tant bien que mal à revenir se piéger dans ses prunelles à lui, à y distiller un mépris tout à fait factice. « C’était quoi le projet ici, je pige pas ? C’est quoi ta proposition là concrètement ? Qu’on aille choper un café et qu’on reparle du bon vieux temps ? » La vile aimerait pouvoir y ajouter un ricanement mauvais afin de parachever sa mission. Mais son audace actuelle mobilise une énergie qu’elle ne dispose pas. La comédie s’arrête donc là, à ces propos blessants et à ses œillades courroucées, alimentées uniquement par la colère qu’elle s’inspire elle-même.

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