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daydreamers (DUNCAN)

Belladonna Faust
Humain·e
Belladonna Faust
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : daydreamers (DUNCAN) 966933c778aa2bbfeaad5df4f811c726f8229619
Alias : (bella) surnom donné dès l'enfance, il la suit depuis toujours, c'est toujours en tant que "bella" qu'elle se présente ; "docteure faust" dans l'unité CERBER.
Genre : (she/her) féminin.
Age : (38 ans) à peine à l'aube de la quarantaine, elle a parfois l'impression d'avoir vécu le double de ces années.
Dollars : 1097
Zone libre :
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“thus with a kiss I die”

Statut : (shattered heart) veuve à 35 ans, l'époux est tombé sur le champ de bataille et ne s'est jamais relevé ; mère célibataire d'une petite Rosaline, âgée de 3 ans.
Occupation : (the healer) chirurgienne dans l'unité médicale de CERBER, elle répare les corps et parfois, les esprits.
Habitation : (nexus) bella et sa fille ont quitté solaris pour s'installer dans le nexus pour se rapprocher de CERBER.
Mémo RP : SUJETS EN COURS :
- Maera
- Duncan
- Kenneth
- Keith
- Louis
- Dani

Pseudo : valkyrja.
Comptes : astra stark, evelyn harvey, caleb altman, silke sørensen, zohra caruso.
Genre IRL : (she/her) féminin.
Messages : 1586
Date d'inscription : 12/06/2023
FC : emily blunt.
Crédits : bones (avatar), ethereal (icons), zaja (signature).
Thèmes abordés : domaine médical, deuil, anxiété, maladie, violence, violences conjugales, mort.
Thèmes refusés : à déterminer en privé.
Infos RP : - (0/4) sujet(s) libre(s).
- dialogues en français ou en anglais.
- entre 500 et 1500 mots.
- fréquence de plutôt constante, sauf exception !

Staff : ADMIN I MJ
daydreamers
“Attitude is a choice. Happiness is a choice. Optimism is a choice. Kindness is a choice. Giving is a choice. Respect is a choice. Whatever choice you make makes you. Choose wisely.” @Duncan Yoon

Cela faisait tellement longtemps que Bella n’avait pas mis les pieds dans un hôpital ordinaire qu’elle avait presque oublié à quel point c’était un endroit… vivant. On était bien loin des locaux médicaux aseptisés de l’unité CERBER. Les murs blancs et gris, l’odeur entêtante du désinfectant, les salles stériles – aussi bien sur le plan sanitaire qu’humain, le silence angoissant, les bureaux impersonnels… Rien là-bas n’évoquait l’envie de s’occuper des autres et de leur apporter les soins dont ils avaient besoin. Là-bas, le serment d’Hippocrate avait rendu l’âme et son cadavre était piétiné tous les jours par l’immoralité des uns et la folie des grandeurs des autres. Quant aux principes fondamentaux de la bioéthique, ils avaient disparu depuis si longtemps que Bella se demandait si quelqu’un d’autre qu’elle se rappelait leur existence. Non pas qu’elle ait la naïveté de croire que le NAMC était un lieu où l’exercice de la médecine était parfait sur tous les points. L’hôpital était, après tout, logé au cœur de l’antre de la corporation de Thésée et il y avait fort à parier qu’un minotaure rôdait dans ses entrailles… Mais au moins, la sphère d’influence d’Alexander y était réduite. Il y avait des collègues et amis, certes, mais elle n’aurait pas à sentir le poids de son regard et de son jugement à la moindre décision de sa part. À trente-huit ans, Bella fuyait toujours son père et chaque jour était une bataille dont l’unique but était de parvenir à lui échapper ; chaque jour était comme une bataille éternellement perdue d’avance. Ce n’était donc pas dans une démarche purement altruiste qu’elle s’était rendue jusqu’au NAMC. Elle y avait rendez-vous avec l’un des médecins en chef du pôle de protochirurgie, elle avait la ferme intention de postuler au poste qui venait de se libérer. Elle y voyait là un moyen comme un autre d’échapper à son père, sans pour autant avoir la prétention de croire que son réseau tentaculaire n’avait pas atteint l’hôpital. C’eût été risible de sa part de croire le contraire ; il y avait travaillé des années. Et puis, qui sait, peut-être aurait-elle enfin l’occasion de pratiquer la médecine telle qu’elle l’avait apprise et telle qu’elle l’aimait. À CERBER, elle avait parfois l’impression de jouer le mauvais rôle d’une mécanicienne mêlant des pièces de métal à des pièces de chair. Aussi peu ragoûtant que gratifiant. Et c’était sans parler sur le poids qui pesait sur sa conscience, de plus en plus lourd.

Armée de la meilleure volonté du monde, et surtout de celle de reprendre le contrôle de sa vie, Bella franchit les portes du hall d’entrée de l’hôpital et se dirigea vers l’accueil. Ça lui faisait drôle de se sentir presque comme une étrangère dans l’un des lieux où elle aurait dû passer des années de sa vie professionnelle si ses parents ne s’en étaient pas mêlé. Sourire poli collé sur les lèvres, elle attendit que l’une des deux secrétaires l’invite à s’avancer. « Bonjour. Belladonna Faust, j’ai rendez-vous pour un entretien avec le Dr Yoon ? » Là où une jeune femme un peu plus zélée lui aurait demandé "lequel ?", elle se contenta de lui indiquer un étage et un numéro de bureau. Bella, qui n’en savait de toute évidence pas plus qu’elle sur la question, la remercia et prit la direction indiquée. Elle se fit bien la remarque qu’il était étrange de l’envoyer au pôle de psychiatrie de l’hôpital et non pas à celui de la protochirurgie, mais après tout, cela faisait une éternité que Bella avait pris l’habitude de ne rien discuter. Étrange, pour celle qui n’hésitait jamais à aller au front pour ses patients. Dès lors qu’elle était personnellement concernée, elle avait autant de courage qu’une biche plantée au milieu de la route. Tout de même un peu sceptique, un sourcil haussé en guise de micro-expression de doute, elle frappa quelques coups légers à la porte du Dr Yoon – à moins que ? On l’invita à entrer, ce qu’elle fit en même temps qu’elle remarqua ce qu’il y avait écrit sur la petite plaque en métal sur la porte. Psychiatre ? Elle se retint de secouer la tête ; elle n’était définitivement pas au bon endroit. Elle était pourtant sûre d’avoir bien noté le bon nom. Et pour cause, Yoon connaissait son père et elle se souvenait avoir grimacé en réalisant qu’elle aurait à passer par lui pour son entretien d’embauche. L’homme qui se dévoila derrière la porte n’avait pourtant rien du monstre de froideur qu’elle avait imaginé. Non pas que la physionomie trahisse quoi que ce soit ; c’était simplement qu’elle avait cru comprendre qu’Alexander avait tendance à fréquenter le même genre d’individus. « Dr Yoon ? Bonjour. Dr Faust, nous avions rendez-vous ? Du moins, j’en étais persuadée, mais je n’en suis plus sûre… Je m’attendais à vous trouver au pôle de protochirurgie ? Je viens postuler au poste de chirurgien qui vient de se libérer. » Bella avait l’air, faute de meilleur descriptif, confuse. Mais il y avait toujours ce sourire doux sur son visage ; elle était de ces personnes auxquelles on donnerait le Bon Dieu sans confession. À ceci près qu’à l’inverse de beaucoup, elle était pratiquement l’innocence incarnée.

made by valkyrja

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“The horror – the horror was for love. The things we do for love like this are ugly, mad, full of sweat and regret. This love burns you, maims you, twists you inside out. It is a monstrous love, and it makes monsters of us all.”
Duncan Yoon
Altéré·e 2-M
Duncan Yoon
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : daydreamers (DUNCAN) N444
Alias : Dr. Yoon, c'est bien suffisant.
Genre : homme cis, il
Age : 40 ans
Dollars : 145
Zone libre : daydreamers (DUNCAN) Avxg
Statut : amoureux mais c'est compliqué, vous voyez.
Occupation : médecin psychiatre au NAMC, officie aussi en cabinet privé. consulte pour la NBPD, enchaîné à Theseus comme un chien à son maître.
Habitation : nexus
Déchirures : il est déchiré par d'autres choses mais ce n'est pas le sujet.
Altérations : → crochets rétractiles et glandes salivaires générant un poison paralysant non mortel.

→ vue thermique une fois la nuit tombée, ses pupilles se fendent.

→ renforcement de la mâchoire.

Limites : → besoins en protéines plus importants pour générer ledit poison, il graille pour deux.

→ l'adrénaline provoque une surproduction du venin, qu'il doit tout de même libérer (merci l'aspivenin).

→ lunettes de soleil quand la lumière se fait trop vive.

→ probabilités importantes de se sectionner la langue par un faux mouvement de mâchoire, il mange particulièrement lentement pour éviter un drame. céphalées fréquentes quand il oublie de ne pas serrer les dents.

Inventaire : → un aspivenin
→ une portion de gâteau au miel
→ ses clés
→ Subaru un golden retriever (et une modeste tribu de serpents)

Mémo RP : evie - clemente - bella - daiane
Pseudo : velsheda
Comptes : louis + nikki + kalani + izak + alastair + cormac
Genre IRL : osef
Messages : 50
Date d'inscription : 08/10/2023
FC : daniel henney
Crédits : (c) awona
Thèmes abordés : famille dysfonctionnelle, psychiatrie, abus de confiance, manipulation, culpabilité, souffrance psychologique, relation amoureuse avec age gap, serpents
Thèmes refusés : gore, sexe, agressions sexuelles, mutilations
Infos RP : présent mais closed - rythme dépendant des cycles lunaires - peu ou beaucoup de mots - FR
L’esprit concentré sur sa tâche, Duncan fait fi des bruits sortant du couloir, bien qu’une âme charitable, le côtoyant un peu et passant par là, se permit de lui fermer sa porte. Il porte encore la blouse blanche, ayant dû recevoir aux urgences peu de temps avant. Sa vie professionnelle n’a rien à voir avec celle qui se déroule dans son cabinet privé, ici. Les demandes sont élevées, malgré ce que l’on pourrait en imaginer ; ce qui nécessite des heures supplémentaires à qui revenait de droit, ou plutôt, de devoir. La profusion de prothèses défaillantes, ou même de prothèses et d’implants tout court, finissait par se lire sur la liste des patients attendus chaque jour dans son service au NAMC. Le patient vu cinq minutes avant, lui, avait dû se faire ôter un implant et souffrait depuis d’angoisses et d’hallucinations. Quelque chose qui paraîtrait totalement fou pour les médecins psychiatres d’il y a quelques décennies. Tout le monde de la psychiatrie avait dû s’adapter, apprendre face à ce qui était considéré à la fois comme une haute technologie prometteuse mais aussi un écart face à ce qu’ils étaient tous, ou majoritairement : humains. Lui-même avait dû suivre une thérapie après sa protochirurgie expérimentale, sans doute parce qu’elle l’était, précisément, expérimentale. Et il n’y a pas un jour qui passe où Duncan n’y repense pas, à cette erreur, et à ce qu’il est devenu aujourd’hui, tout ça par loyauté pour sa famille.

Cet aujourd’hui allait d’ailleurs encore lui rappeler que l’ombre de son frère n’était jamais bien loin, et la frustration, pour ne pas dire le soupçon de trauma, se révélait bien vite, parfois même face à des cas bénins, si ce n’est risibles. On toque contre la porte et avec un naturel professionnel, invite la personne à entrer. Ce n’est pas l’heure de son prochain rendez-vous, pas encore ; il est d’ailleurs toujours sur son compte-rendu médical.

Dr Yoon ? Bonjour. Dr Faust, nous avions rendez-vous ? Du moins, j’en étais persuadée, mais je n’en suis plus sûre… Je m’attendais à vous trouver au pôle de protochirurgie ? Je viens postuler au poste de chirurgien qui vient de se libérer. - Bonjour Dr Faust, je crois qu’il y a méprise en effet, je pense que vous avez rendez-vous avec l’autre Dr Yoon du NAMC.

Dans la confusion qu’elle lui montrait, Duncan préfère se lever, non pas pour impressionner qui que ce soit ici bas, mais plutôt pour se montrer disponible pour l’aider, un peu plus que de lui refermer la porte derrière elle. Ne laissant rien transparaître de ce que le quiproquo lui provoque au fond de lui, et parce qu’il reconnait on ne peut plus le patronyme de la concernée, le psychiatre poursuit.

J’ai cinq minutes, je vais vous y emmener, si ça vous convient ?

Il ne veut pas vraiment la laisser vaquer en se perdant dans les couloirs, ce qui était fréquent. Sans doute se projette t-il trop sur cette personne, pour la simple et bonne raison qu’arriver en retard à un rendez-vous avec son frère, n’est vraiment pas la meilleure chose à faire dans une vie, si on tient à sa dignité. Alors il veut lui éviter ça, à cette femme, sans même savoir si ses compétences sauraient allécher cet autre qui fait pourtant partie de son clan.

Si ça peut vous rassurer, vous n’êtes pas la première à qui cela arrive.” Cela parait même évident, mais il préfère qu’elle l’entende de sa voix. Qui sait, Ji-ho pourrait faire de la discrimination supplémentaire, lui qui déjà est connu pour sa misogynie pernicieuse. A cause de lui, Duncan (que Ji-ho appelle plutôt Si-woo, par habitude) a l’impression qu’il ternit la réputation des sud-coréens, et plus encore, ceux de Jeju. Il n’aime pas son comportement. “Il ne mâche pas ses mots, je vous conseille d’essayer de ne rien prendre personnellement.

Ils bifurquent, il la laisse devant la porte close du concerné.

Bon courage pour votre entretien, Dr Faust. Au plaisir de vous revoir si vous avez l’opportunité d’être embauchée ici.

Salutations faites, il re-disparait pour retourner dans son service. Les minutes filent, son rendez-vous arrive aussi à son tour. Une trentaine de minutes plus tard, il en ressort. Une infirmière le prévient que le suivant s’est désisté, et qu’ils essaient de faire passer quelqu’un d’autre avant la fin de la journée. Après ce rendez-vous potentiel, il serait libre. Il jette un coup d’œil à ses SMS, Ji-ho lui a envoyé un message. Non, deux ? En hangeul, probablement pour se permettre des choses qu’il ne devrait pas.

JI-HO [18:47] Tu veux me voler une future collaboratrice ?

JI-HO [18:47] Je rigole haha.

JI-HO [18:47] Je te l’ai renvoyé, j’ai dit que tu voulais lui parler.

SI-WOO [18:48] Pourquoi ?

JI-HO [18:48] Si je l’embauche c’est juste parce que c’est la fille d’un ami à Papa. Il a toujours dit qu’elle était un peu inutile même si elle a choisit la bonne spécialité de médecine. Je pense que vous pourriez bien vous entendre ?

JI-HO [18:49] Ah je lui ai dit qu’elle avait laissé tomber un truc à elle dans ton bureau.

Soupir nasal, doublé d’une envie de morsure, viscérale, alors qu’il est tout sauf vénal. C’était sans compter le retour d’un visage qui lui était désormais connu, au même titre que son nom de famille et ce que ça lui inspirait, faute de mieux. Pensant bien faire, probablement, le Dr Faust réapparaît, avec le même manège d’un peu plus tôt, ou presque. Comment va t-il pouvoir faire désormais ? Ca ne se fait pas de dire que son frère est un connard manquant d’humour, il faudrait toutefois expliquer la situation à Belladonna. Et ça se lit d’ores et déjà sur son visage, Duncan n’est pas tout à fait dans son assiette, cette fois-là.

Rebonjour,” commence t-il. “Je suis désolé, vous devez sans doute vous attendre à quelque chose mais vous n’avez rien oublié ni laissé tomber ici.” Dans son excuse, il y a du non verbal qui parle pour deux. Il s’excuse de sa lâcheté face à son frère, d’une part, mais aussi du mesquin dans lequel il s’est forgé. Et dans un naturel un peu trop entêté, il ajoute. “J’espère que… ça s’est bien passé.” Rien n’est moins sûr : à quelle sauce avait-elle été mangée ? Ji-ho était un hypocrite professionnel, mais il savait aussi faire preuve d’une autorité cruelle dans certaines situations. Toujours est-il que Duncan, lui, s’excuserait face à ce qu’elle lui offrirait.