dissonance | rosiru

Les frustrations s’accumulent et si Yūzuru parvient à en laisser couler certaines – devoir annuler un restaurant cinq étoiles à la dernière minute et passer la Saint-Valentin au penthouse –, d’autres sont plus difficiles à avaler. Voir l’inquiétude se glisser sur les traits de Si-Woo, même s’il tente de garder une expression professionnelle en s’occupant de Robin, en fait partie. Savoir que sa propre tension se répercute sur son mari, et pourtant être incapable de contrôler la chose, également. Le regard est noir lorsqu’il se pose sur Robin, de temps à autre, tandis qu’il s’applique à ranger la cuisine et à mettre de côté une part du repas pour que Si-Woo puisse l’emporter à son travail. Il reste de marbre, face au sourire, face au clin d’œil, préfère se concentrer sur son nettoyage. L’échange avec Ruben fait son chemin, dans son esprit, mais en même temps il voit bien que Si-Woo est blessé, lui aussi, seulement son époux n’a pas sa froideur quand il s’agit d’exprimer sa tristesse.

Yūzuru accueille les baisers et les mots avec un froncement de sourcils, pose son regard ailleurs. Il est demeuré silencieux depuis que Robin est rentré, l’impression tenace que ses paroles n’auront rien de bonnes s’il vient à desceller ses lèvres. Il reste figé un instant, lorsque la porte se referme ; n’a rien répondu. Les yeux reviennent sur Robin qui semble vouloir plaisanter, encore, il observe son corps, les plaies pansées par Si-Woo, l’air sombre, et grogne à peine quand Robin annonce aller chercher ses vêtements dans leur chambre. Yūzuru soupire, presse légèrement son front de la pointe de ses doigts, soucieux, puis se remet en mouvement. Il attrape les vêtements maculés, sur le sol, fixe un moment les taches de sang, avant de se rendre dans la buanderie pour les passer sous l’eau froide, enlever le gros des traces et les placer dans la machine. Il fixe à nouveau les vêtements trempés, secoue la tête et rejoint Robin dans la chambre.

Did you find something? I should wash your undergarments, too, il déclare pour toute entrée en matière, d’un ton neutre, la main presque tendue pour récupérer les sous-vêtements, pupilles plantées dans les siennes. Un léger soupir lui échappe, au souvenir des prières de Si-Woo qui les a quittés depuis quelques minutes à peine. Le problème est qu’il n’a pas la douceur de son époux, ni sa patience. Il pince les lèvres, détourne ses iris vers le mur, plutôt. Are you hungry? Il aimerait que sa question soit innocente, mais en vérité il a pris deux heures à cuisiner un repas de Saint-Valentin qu’iels n’ont même pas mangé ensemble tous les trois ; Gyozas, tempuras, chawanmushi et soba qui n’attendent qu’à être réchauffés et dégustés.  

Yūzuru se tait, se contente d’observer Robin cherchant des vêtements qui lui appartiennent. Il se garde bien de lui dire où ils sont soigneusement rangés, de désigner l’espace qu’il a libéré expressément pour ellui dans le dressing. Il n’y a pas grand-chose, de toute façon, Robin ne s’attarde jamais vraiment au penthouse, alors quelle importance de le lui faire savoir maintenant. Son humeur est sombre et il tente de respecter les volontés de son mari en se montrant plus que laconique ; répondre aux provocations de Robin ne ferait qu'aggraver la situation. Parce qu’il n’est pas d’humeur à répondre de manière plaisante. Il suit ses mouvements du coin de l’œil, un moment, lae regarde se vêtir d’une curieuse façon – un T-shirt usé de Si-Woo et un de ses caleçons en coton égyptien, et c’est tout. Il aurait fait une remarque s’iels ne se trouvaient pas au penthouse, sans aucun autre témoin de l’indécence d’une telle tenue. L’attention revient pleinement sur ellui à la question, Yūzuru hume légèrement pour acquiescer, sans plus, ne se détend en rien face au baiser et à la fuite de Robin.

Quelques secondes ou peut-être une minute entière s’écoulent avant qu’il ne quitte la chambre à son tour pour retourner à la cuisine, supposant que Robin s’occupe de son propre linge. Il s’attèle à réchauffer les plats un à un, pour occuper son esprit et calmer ses nerfs à vif. Lorsque Robin revient dans la pièce, le regard se pose de nouveau sur ellui. Il hoche la tête et soupire, irrité, baisse les yeux sur les pieds. You’re going to get a cold, walking around barefoot, il déclare avec un stoïcisme exemplaire, ne protestant pas plus malgré sa détestation de la cigarette. La chose lui rappelle de mauvais souvenirs, leur année difficile avec Si-Woo qui avait commencé à fumer en faisant fi de toutes les contre-indications avec son diabète. Mais Robin est adulte et iel fait ce qu’iel souhaite, Yūzuru n’a aucune envie de se lancer dans de telles discussions ce soir. Il termine de préparer la table, déposant deux assiettes l’une en face de l’autre et des baguettes, et ajoutant les plats au fur et à mesure au milieu, jetant quelques regards vers le balcon et Robin, de dos. Quand tout est parfaitement agencé, présenté, il vient entrouvrir la porte vitrée pour énoncer un Dinner is served des plus austères avant d’aller s’asseoir, attendant que Robin vienne s’installer pour commencer à manger.

Il ne patiente que peu de temps avant que Robin le rejoigne, pose son regard sur son visage et ne s’en détourne pas, cette fois. Il lui est difficile d’exprimer ce qui se passe dans sa tête, en cet instant. Avant de pouvoir l’exprimer, il faudrait déjà qu’il fasse l’effort de comprendre ce qu’il ressent, exactement, plutôt que de rejeter toutes ses pensées pour se contenter d’être de mauvaise humeur. Pourquoi est-il si heurté pour quelque chose qui était tout à fait prévisible, de la part de Robin ? Il pourrait encore se cacher derrière les sentiments de son mari, qu’il connaît par cœur, dire qu’il est en colère parce que Si-Woo a été blessé de cette absence. C’est la vérité, bien que ce ne soit pas toute la vérité. Il y a bien plus de choses qui se sont accumulées, au fil des mois, avec Robin. Une inquiétude grandissante pour ses activités, d’abord, l’idée qu’iel mette de toute évidence sa vie en danger pour d’obscures raisons (sûrement peu légales) et cette règle tacite de ne pas en parler, de devoir accepter qu’iel revienne en piteux état sans poser de questions. Yūzuru pourrait le supporter s’il n’y avait que cela. La désinvolture de Robin joue beaucoup sur ses nerfs, encore maintenant, iel l’agace sciemment, alors qu’iel sait très bien qu’il est contrarié. Son sourire de façade, à se demander ce qu’iel peut bien penser derrière. Néanmoins, Yūzuru reste de marbre, indique d’un mouvement de baguettes étudié l’ordre des plats : From left to right. Bien évidemment, il a ordonné les plats de la plus logique des manières. Il ne répond pas à la question suivante. Cela n’a aucune importance, il a cuisiné tout ce que Si-Woo et Robin aiment, et s’iel ne l’a pas remarqué, il ne voit pas quoi y faire. A part s’en sentir offensé, encore.

Il ferme les yeux, quelques secondes, souffle par le nez pour se calmer. Il a bien compris, pourtant, que l’amour de Robin n’était en rien semblable au sien, mais il a parfois du mal à l’appréhender. Aimer différemment n’est pas une mauvaise chose, il le sait. Il est à l’opposé de Si-Woo sur bien des points, et il n’a jamais regretté de l’avoir épousé. Il ne peut que se reprocher de s’être trop reposé sur lui, toutes ces années, pour comprendre et accepter, et ces derniers mois, pour faire le pont entre lui et Robin dès qu’il y a un problème. You know I am, why should I say it aloud? It’s unpleasant for both of us, il déclare au bout d’un moment à scruter son visage. I don’t know what you’re seeking. Eat something. Il se penche légèrement pour attraper un gyoza dans un des plats et le poser dans l’assiette de Robin. I don’t have Lee’s kindness and tolerance. You’re perfectly aware of that, am I wrong? Yet you keep on provoking me. Il passe une main sur son front, replace ses cheveux en arrière et pousse un petit soupir dérangé. Il n’apprécie pas l’exercice, mais il a promis à Si-Woo d’essayer. Alors il inspire, mange un peu de riz et se lance : It’s important for me to have those days. I’m not the most present husband, as you may have noticed. It’s my way of showing I care. When you are late – let’s not talk about tonight because I can see you’ve been dealing with delicate matters –, but I usually feel like you don’t care about us. Il baisse le regard sur son assiette, un bref instant, très digne malgré ses nerfs à vif. Do you prefer this?, il fait un geste vague vers les plats alignés sur la table, lèvres pincées. Dinner at home? Il est important pour lui de savoir ce que Robin aime, et il est aisé de remarquer que les grands restaurants et d’autres de ses habitudes l’ennuient profondément.

Il y a son regard qui part un brin vers le haut, soupir au bord des lèvres. Les jambes se croisent, sous la table, à défaut de pouvoir croiser les bras sans paraître impoli. Il n’aime pas cela, quelques paroles offertes sur son ressenti et son langage corporel trahit aussitôt son envie de se refermer, de retourner dans sa zone de confort. Il ne voit pas ce que voit Robin, où est le faux-semblant, dans cette histoire. Il ne prétend pas être heureux pour mieux faire passer la pilule, il ne tente en rien de dissimuler sa mauvaise humeur, à chaque fois que les agissements de Robin le contrarient. Il ne le formule pas à voix haute, mais Yūzuru est un partisan du parfois un silence vaut mieux qu’un long discours. La preuve est que, quoiqu’iel en dise, Robin a très bien compris que quelque chose n’allait pas. Il ne voit pas pourquoi une discussion est nécessaire, iels ont très bien fonctionné comme ça jusqu’à maintenant, avec Si-Woo au milieu, en guise de médiateur.

Il aimerait que Si-Woo soit là, vraiment. Pour désamorcer la situation à sa place, parce qu’il ne sait pas faire, lui. Parce qu’il n’arrive pas à écouter Robin sans avoir les mâchoires qui se serrent, au fil des mots. Il souffre que sa manière d’aimer puisse être perçue comme un fardeau, une obligation. Il a toujours compensé son absence de communication par des cadeaux, des surprises, de grands gestes romantiques, mais avec Robin, il semble que cela revient à faire tout cela pour un mur de béton. Il continue d’écouter, malgré tout, malgré son désir de fuir une conversation qui va tout sauf en son sens, les doigts qui se crispent sur ses baguettes au surnom beaucoup trop familier à son goût. Pour cacher sa tension, il baisse les yeux sur les plats et attrape une tempura de légumes, la fait glisser dans le bol de Robin, répète l’opération une deuxième fois.

La vérité, c’est qu’il ne comprend pas et qu’il ne comprendra sans doute jamais. Il ne peut pas, tout comme Robin ne comprend pas d’où il vient lui. Si-Woo est la pièce manquante, entre eux deux, il le sait bien. Il fait le pont entre leurs manières d’aimer qui sont simplement incompatibles, Yūzuru se rend compte à quel point, à présent. Peu importe tout ce qu’il ressent pour Robin, il est incapable de saisir ce qui lae rend heureux, dans cette relation. Peut-être n’est-ce que Si-Woo, au fond. Il peut comprendre cela. I prefer Yūzuru, il répond simplement, à la fin de ses explications, déposant ses baguettes pour boire une gorgée de vin blanc. Il réfléchit, le souci se lisant sur ses traits. Il passe une main sur son front, y appuie ses phalanges un instant, exhale, une moue légère sur les lèvres. Problem is, as you put it, I’m one of the loaded people you despise. I do like Michelin-starred restaurants – quite offended you think I’d eat something tasteless without noticing –, I do enjoy perfectly planned evenings, common celebrations and buying expensive gifts, and probably would hate spending a night in a pub, although I might endure it for the sake of your own happiness. Le ton est à la fois froid et calme. Il accroche son regard, un instant, fronce les sourcils et poursuit : What you call a family, I have no idea what this is. I only have him. He’s my home. I intended to make some room for you, but if you think my way of loving is insincere, well. I don’t know what I can do, honestly.

Toute son attitude trahit son agacement, de la tension dans ses épaules à ses lèvres pincées, en passant par son regard sombre qui ne croise que rarement celui de Robin. Iel parle trop, Robin, toujours trop. Yūzuru est un homme de peu de mots. Il a besoin de silence et de temps pour digérer les choses, pour oublier ses vexations d’être pris pour un ignorant sur les restaurants de la ville – oui, il le sait, non, ce n’est pas pour autant qu’il mettra les pieds dans l’Underapple – et calmer son exaspération d’être de nouveau appelé Yu. Il ne comprend pas cette propension du monde entier à donner des surnoms ridicules. Un nom, cela se respecte. Encore quelque chose qu’il ne comprendra jamais. Et Robin qui mange avec les doigts au lieu d’utiliser ses baguettes ne fait qu’augmenter son irritation. Il a l’impression sans doute injuste qu’iel veut seulement le pousser à bout, alors il continue de se taire, même s’iel n’aime pas cela. Il écoute, lève les yeux au ciel à ses images douteuses et récupère ses baguettes pour manger. Mâcher quelque chose l’empêchera au moins de réagir trop à vif, parce que Yūzuru ne parlerait jamais la bouche pleine, bien sûr.

Il écoute et lae laisse parler, jusqu’à ce qu’une pause plus longue s’installe finalement. Il relève ses prunelles noires vers ellui, lae scrute un instant, la tête penchée sur le côté et un soupir au bord des lèvres. You’re tiring me. Eat while it’s still hot, il exige un peu, remplissant de nouveau son assiette d’un geste habile. Il se remet convenablement contre le dossier de sa chaise, prend une longue inspiration, expire par le nez, songeur. Il réfléchit, aussi calmement qu’il en est capable avec le regard posé sur Robin. Il l’aime, Robin, ses sentiments pour ellui sont à présent tout aussi limpides que ceux qu’il a éprouvés, il y a des années de cela, en rencontrant Si-Woo. Il ne peut pas le nier, malgré tout l’agacement qu’iel peut bien susciter chez lui. Peut-être qu’il apprécie sa manière de le provoquer à tout bout de champ et de vouloir discuter des choses plutôt que de les laisser s’aggraver en silence. Son faible pour les personnes solaires, à l’opposé de lui-même, est plutôt indéniable. Il ne l’avouera pas, cependant ; il veut bien faire des efforts, mais il ne faut pas exagérer. I’ll try, il offre simplement, avec une moue légère. I want you. And I want you to feel at home, too. However, hm, il s’interrompt, prend le temps de formuler les phrases dans son esprit avant de les prononcer : If you don’t want to celebrate things like Valentine’s Day, please tell us you do not wish to participate. I know tonight was peculiar, but the other times, when you’re late or when you forget about it, it’s hurtful. For Lee, too. He expresses it in a really soft and sweet way, unlike me, but it doesn’t mean he isn’t hurt.

Lae voir manger en silence et sembler apprécier la nourriture qu’il a pris tant de soin à préparer l’apaise quelque peu. Yūzuru n’apprécie guère ce genre de conversations. Elles sont pour lui épuisantes et troublantes, et il a toujours besoin de temps, de pause, pour réfléchir, pour penser calmement. Si-Woo sait parfaitement mener une discussion de la sorte, sait quand il peut se taire et simplement attendre que la langue de Yūzuru se délie. Robin est différent. Robin parle sans pincette, franchement, avec des comparaisons douteuses et des allusions indécentes, souvent. Yūzuru n’est pas habitué, lui qui vit dans un monde où personne ne dit ce qu’il pense réellement, la plupart du temps. Les gens mentent et veulent renvoyer une certaine image, se montrer sous leur plus beau jour. Il joue le jeu, fait ce qu’il a appris depuis son plus jeune âge, c’est-à-dire ne jamais laisser transparaître la moindre émotion, peu importe laquelle. Son monde est un monde de mesure, de sang-froid, de paroles étudiées. Les sentiments et les envies personnelles n’y ont pas leur place. Il oublie trop souvent qu’il ne doit pas ramener ce monde à la maison, qu’ici personne ne lui demande de jouer un rôle, qu’ici il est aimé pour ce qu’il est.

La tension dans ses mâchoires et ses épaules s’atténuent un rien, un sourire léger mais réel qui se trace sur les lèvres à entendre Robin se plaindre de l’expression de Si-Woo lorsqu’il désire quelque chose. How do you think I end up camping every time?, il demande d’un ton très sérieux malgré la plaisanterie sous-jacente. Si-Woo a ce pouvoir, sur lui. Il a beau se crisper et pousser de longs soupirs à chaque fois qu’il est mention de tente ou de feu de camp, il se retrouve toujours à céder. Le sourire de Si-Woo compense son aversion profonde pour le camping, il suppose. Mais cela fait partie de l’équilibre qu’ils ont instauré en dix ans de mariage et il comprend qu’ils ne puissent pas l’imposer à Robin, ainsi. Of course you’ll tell him yourself. Don’t rely on me to deny him anything, I still have the Christmas sweater on my record. Il pose ses baguettes et attrape son verre de vin, boit une gorgée en levant les yeux au ciel au mot cute. I’d like to return the compliment, yet I’m afraid I’m not so sure about this look. Il hausse un sourcil, son regard sombre plongé dans le sien, repose son verre sur la table. Although it might reveal itself very convenient to take off, I suppose. Un petit sourire en coin, alors qu’il se redresse un peu, se penche assez pour laisser traîner ses doigts sous sa gorge et lui voler un simple baiser. Il se laisse retomber sur sa chaise, plus doux, dans son expression, un soupir qui se glisse entre ses lèvres. I’m glad too. I know I’m not the most effusive person, but I do really care about you. I hope you can tell.

Robin est terrible, toujours, iel a cette manière d’agir qui attire l’œil et captive pour de longs moments. Yūzuru passe beaucoup de temps à contempler ses deux amants quand iels ne lui prêtent pas attention, se comporte comme au musée face à une œuvre qui suscite en lui des émotions diverses. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Robin ne le laisse jamais indifférent. Même avec ses remarques obscènes qui lui font secouer la tête et lever les yeux au ciel, accrochent parfois un sourire amusé au coin de ses lèvres, comme maintenant. Sourire qu’il prend soin de faire disparaître la seconde d’après, toujours. Il ne veut pas non plus l’encourager.

Eat, qu’il répond simplement à la plainte quant à son baiser trop bref, transférant d’autres mets des plats jusqu’à son assiette d’un mouvement de baguettes habile. Il avale quelques bouchées lui-même, hochant la tête à l’idée d’aller chez le tatoueur ensemble. Yūzuru aime l’intention et la symbolique derrière un tatouage, avoir une œuvre d’art à même la peau, gorgée de sens et de souvenirs. Il n’a mis que peu de temps avant de faire ajouter un kanji pour Robin parmi les écritures qui parsèment son corps, une certitude de plus dans sa vie. I would appreciate this. Although I’m not sure about Lee, his skin is still a blank page. We might convince him with some persuasive arguments, I suppose. Il reste vague sur les arguments, n’a aucun doute sur le fait que Robin remplira d’ellui-même le sous-entendu de mille et une propositions indécentes. Sure, I understand. But take some rest first, hm? Il ne veut pas se mêler de ses affaires ou de son travail, a adopté depuis longtemps la stratégie du moins il en sait, mieux il se porte. Cela ne l’empêche pas de se soucier de son état de santé et de s’inquiéter qu’iel se mette en danger.