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daddy issues

Cormac Fitzsimmons
Carbon Copy
Cormac Fitzsimmons
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : daddy issues By8p
Alias : mackie
Genre : masculin, il
Age : 30 ans
Dollars : 160
Zone libre : daddy issues Cnsm
Statut : célibattant
Occupation : assistant coach au Carré d'As
Habitation : chez tonton (nexus)
Déchirures :
magnétisme

attraction-répulsion (+/-3m)

champ de force magnétique (5mn max)

Limites : — maîtrise rien

se fait bolosser par les objets magnétisés du coin, se rassure en se disant que c'est stylé d'être un giga aimant

— peut endommager des appareils ou outils magnétisés s'ils sont en contact prolongés avec lui

— le champ de force demande une concentration de bâtard pour être maintenu, et la contrepartie est nulle sur l'échelle de Richter

Stigmates : — une cicatrice de merde sur l'avant bras, il s'est planté tout seul avec un couteau de cuisine

— des hématomes qui se baladent mais y'en a toujours quelque part

Mémo RP : cory - tonton - armando - zozo
Pseudo : velsheda
Comptes : louis + nikki + izak + kalani + duncan + alastair
Genre IRL : osef
Messages : 65
Date d'inscription : 24/01/2024
FC : barry keoghan
Crédits : murdock
Thèmes abordés : violence, vulgarité, masculinité toxique, deuil, possible mention de suicide
Thèmes refusés : gore, sexe, agressions sexuelles, mutilations
Infos RP : là mais closed, rythme aléatoire, nombre de mots variant avec les cycles lunaires et l'inspiration, <e2>, FR.

tw: mention de suicide, religion

S'il a réussi à survivre à sa course de fortune pour aller récupérer chaînes et nouveau matériel pour bricoler à la salle, ce n'était pas sans avoir dû s'y reprendre à deux fois, la première l'ayant transformé en fakir-man. Un homme troué par des clous, le terme fakir googlé plus tard après s'être remit de ses soins avec Cory - recherche sommaire lui ayant surtout confié l'étymologie du terme, pauvre, mendiant, de quoi érafler son ego instantanément. Un SMS envoyé à son bon samaritain pour lui dire qu'il est pas pauvre, qu'il mendie pas, avec des emotes dont le rouge trahit à peine la honte qui se dissimule aussi là derrière avec sa pseudo-colère de petit mâle vexé. C'est peut-être parce qu'erreur ou pas, ça lui faisait prendre conscience de la réalité des choses, et qu'en Irlande, certes il n'en était pas à tendre la main pour détrousser gentiment les riches, mais pauvre, ça, il l'était. Pauvre financièrement, d'intelligence, d'ambition aussi, quant bien même cette dernière commençait à pousser après s'être fait injecter du Red et zieuter vers l'Aerium où siégeaient les Sept comme des demi-dieux. S'il était pauvre de beaucoup de choses, ce qui lui faisait paradoxalement le plus de mal à l'heure actuelle, c'était de manquer d'un père ; là où pendant des années il avait cru savoir vivre avec (ou plutôt sans).

Ca lui fait ruminer des choses qu'il ne connait même pas vraiment, ça s'enchevêtre avec des nœuds imaginés, mais jamais vraiment vérifiés. Ils ne le seront malheureusement jamais, le concerné ayant préféré le saut de l'ange avec un calibre au fond de la gorge. Il sait pas si on lui a ouvert les portes du paradis avec ça, faut dire qu'à la messe, ils ont tendance à dire que ceux-là finissent au purgatoire parce que sur l'échelle du pécheur, bah ils étaient vraiment dans les pires. Cormac sait pas dire si c'est vrai ou pas, ça aussi, mais on lui a tellement fait bouffer de la religion que la tradition a parfois eu raison de son système de pensée. Il lui en faut pas trop, au gamin, pour se faire une idée ; s'agirait même de lui expliquer, et y'a de fortes chances qu'il vous dise oui, t'as raison, sans vraiment broncher. Qu'est-ce qu'un pauvre mec comme lui pourrait y comprendre de toute façon ?

Le dernier cours de la matinée est terminé et si y'a bien une chose à faire maintenant, c'est aller manger, mais Fitzsimmons Junior est bloqué, une fois n'est pas coutume, devant le Hall of Fame de la salle, flânant là pour y relâcher un peu toute la concentration qu'il avait dû canaliser des heures plus tôt, ou seulement s'étonner à n'y voir aucun visage connu. C'est pas comme s'il était venu ici, aux Etats-Unis, contrairement à d'autres de sa famille, et il ne parlait pas que du type qu'il appelait tonton comme s'il avait été proche au point de lui filer la becquée quand il était petit. Les ramifications des Fitzsimmons étaient nombreuses mais il y avait toujours quelque chose pour les réunir. Que ce soit les choses de la vie, comme les enterrements, les mariages, les conneries de ce style ; ou tout simplement la loyauté viscérale envers les siens. Pour Cormac, y'avait la boxe aussi, c'était une histoire qu'il s'imaginait pas aussi lointaine que ça, et pourtant, l'imbécile doublé d'ignare pourrait encore une fois être surpris. S'agirait d'ouvrir les yeux, y croire, peut-être, rien qu'une fois. Mais à chaque fois qu'il essaie, il se demande comment son père a fait pour être aussi bon, et finir aussi bas. La vie est ptet pas faite pour tout l'monde en vrai, qu'il songe, l'œil vitreux, parti dans les méandres de ses réflexions. Ou alors ptet c'est ma faute s'il a voulu partir, j'étais trop chiant ? Ce serait pas le premier qu'il ne s'en surprendrait pas, mais Cormac serait étrangement abattu si un jour il apprenait que c'était une des vérités justifiant son départ.

Hayes Fitzsimmons
Humain·e
Hayes Fitzsimmons
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ÂME
Image/Gif : daddy issues 37131db4056624fa30bfe5d11e468e23
Genre : il/he
Age : cinquante ans
Dollars : 100
Zone libre : daddy issues 8b7a57b44ed0cff84a724338412711d225cb8588
Statut : marié à sa douce Meredith, noces de bois
Occupation : roi de coeur du Fight Circle, propriétaire du club de boxe le Carré d'As
Habitation : une petite maison confortable dans le Nexus
Pseudo : deadpool
Comptes : clemente m. & murphy f.
Genre IRL : elle
Messages : 130
Date d'inscription : 19/12/2022
FC : aidan gillen
Crédits : Bones (ava) captain america : the new deal (quote) val (gif)
Thèmes abordés : criminalité, violence, combats, sang
Thèmes refusés : ràs
Infos RP : dialogues en indianred, fr, eng si convenu en amont / bw 400 et 800 mots / rép dans la quinzaine / 3e pers sing

Les affaires menées au grand jour sont celles du Carré d’As. Les mains serrées, les gens reçus, l’argent investi, les lieux inspectés, les agents recrutés, les investisseurs rencontrés, tout ça concerne la business qu’il mène à la lumière. Au-dessus du sol, de cette New Blossom construite sur les ruines de sa véritable ville. On sous-estime la quantité de travail nécessaire pour créer un front crédible qui puisse échapper au fisc, dans le crime organisé, et c’est pire encore lorsqu’on a l’idée saugrenue de tenir à ce front. A-t-on déjà vu un mafioso vraiment se soucier des buanderies qui ont donné leur nom au blanchiment d’argent ? Ou est-il le premier pigeon à vraiment vouloir que le club de boxe-où-il-ya-vraiment-de-la-boxe-mais-pas-que prospère et poursuive une carrière paisible à travers le monde ?
Disons, au moins le deuxième pigeon : il y a eu au moins son père avant lui, plus toutes les autres têtes couronnées de jadis. Y’a ça de gagné.

Hayes a avalé suffisamment de paperasse financière pour se donner mal au crâne et c’est l’heure de prendre une pause méritée. Il a entendu les participants des cours de groupe quitter le club et ceux qui restent, à cette heure, sont des habitués aux horaires atypiques. Le moment idéal pour se faufiler hors d’ici afin d’aller manger quelque chose et se donner l’énergie nécessaire pour poursuivre le travail.

À l’étage inférieur, il salue certains de ces habitués, mais sur la direction de la sortie, il avise la silhouette de Cormac. Il aurait pensé que l’homme aurait déjà décampé, dans la crainte qu’on lui confie des tâches inattendues à accomplir ― écoutez, il l’aime, ce gamin (qui est a whole adult man), mais il est aussi conscient de ses défauts. « Hé, fiston », salue-t-il son neveu avec chaleur. Il dépose sa main sur son épaule, la serre légèrement, avant de se retourner vers le Hall of Fame maison du Carré d’As. Cormac n’est pas son fils et en vérité, pas non plus vraiment son neveu ― les liens du sang se rapprochent plus de ceux de cousins vagues, mais ça importe très peu. Pour Hayes, il est l’oncle de ce gamin un peu paumé, un peu en recherche de lui-même, qui traîne ses savates au club de boxe avec une mine de chien triste.

« Une bonne époque, dit-il avec un regard affectueux vers les photos encadrées au mur, récupérées dans les ruines de New York, dans les affaires éparpillées des uns et des autres. Tu y as reconnu quelques têtes ? »

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━

blood on your hands, they say.

as though it stops there;
at your wrist, like a glove.

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and there could be any part of you
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Cormac Fitzsimmons
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tw: mention de cicatrices

Hé, fiston” c’est qu’il l’a même pas calculé avant qu’il ne débarque, et Cormac n’a pas besoin de feindre une surprise qui est là, alors que Hayes est plus chez lui que lui n’est chez lui (vous avez compris). “Yo tonton,” réflexe vocalisé, tandis que la poigne sur son épaule lui fait prendre conscience que si y’a des morts plein la caboche, y’a encore quelques vivants qui sont là pour lui. Le regard qu’il lève vers le museau de son aîné est teinté d’un soleil à l’aube, et un sourire en coin, un peu niais, que l’on sait pourtant sincère. Il finit par se redéposer sur ce qu’il reluquait depuis quelques minutes déjà, inspire profondément, comme si ça allait changer quoi que ce soit. Des champions, lui aussi il aimerait en être un jour, que ce soit par la voie de la boxe ou celle des Sept ; en témoigne ses cicatrices multiples, certaines plus explicables que d’autres. Celles issues de sa pratique du saint art sont reconnaissables, et même celles de quelques bagarres le seraient autant, s’il n’y avait pas quelques bizarreries sur sa carne. On en ressort jamais totalement refait, d’une séance de Fakir, et Dieu seul sait que ça aurait pu être pire.

Une bonne époque,” ça, c’est clair que ça avait l’air d’être le feu, avant que des glands aient voulu se la jouer Civil War. Cormac sait pas vraiment dire ce que regrette Hayes de cette époque, si y’avait plus de champions vénérables, ou si c’est seulement parce que ça lui rappelle des choses qu’il a perdu, lui aussi. “Tu y as reconnu quelques têtes ?

Un reniflement pour le moins caractéristique, celui d’un type qui s’apprête à mentir pour préserver les apparences, et c’est vite considéré au vu de ce qu’il exprime presque aussitôt après.

Euh, ouais, carrément”, sauf qu’il a pas franchement les épaules de jouer le jeu aujourd’hui, et il s’en aperçoit un peu trop tard le boug : c’est d’autant plus vrai que lorsqu’il y a le regard de Hayes sur lui, y’a comme quelque chose de différent. Un truc qui lui murmure de ne pas merder, après tout ce qu’il fait pour lui. L’irlandais s’éclaircit la gorge, jette une œillade et lâche un peu plus bas, haussement d'épaules brefs pour l'accompagner. “Nan en vrai j’sais pas trop qui c’est, ou alors j’ai oublié, mais j’suis sûr c’est des vrais” qu’il essaie de rééquilibrer un peu, et il en faut pas plus pour qu’il profite de ces rares instants privilégiés avec son tonton pour relancer. “Vas-y tu m’les présentes vite fait ? Steplaît” sans s’imaginer un seul instant de la dinguerie qu’il allait devoir digérer après ça, et ce avant même d'avoir déjeuné à midi.

Hayes Fitzsimmons
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Cormac prétend ― un peu trop vite ― reconnaître quelques têtes ; Hayes a un « ah » un peu… pas déçu, mais un peu plat. Patient, dans ces quelques secondes suspendues. Comme en attente que l’homme lui prouve tout ça, ou qu’il revienne sur ses mots et avoue le contraire. Ou qu’il s’échappe afin de ne pas se farcir une discussion en mode bon vieux tempsTM face à des souvenirs qui ne lui font ni chaud, ni froid. Lui aussi, il y a vingt ans… pas sûr que tout cela l’aurait intéressé. Des têtes qui ne lui disent rien, des noms anonymes, des gens désormais décédés, un passé qui ne le touche pas.

Le plus jeune des deux Fitzsimmons s’éclaircit la gorge et l’aveu ramène le sourire sur le visage de l’aîné.
« Tu me fais plaisir. » Il prend rarement le temps de indulge dans la nostalgie d’un avant qui ne reviendra pas, trop concentré à profiter d’un présent que trop exigeant et d’un futur qui change à toute allure. La pause temporelle est la bienvenue. Hayes se retourne tout à fait vers le Hall of Fame, à la recherche de têtes qui sauront attiser quelques connaissances chez Mackie. Il y a longtemps qu’il s’est vraiment arrêté devant, lui aussi. « Joe et moi, juste ici, Hayes dans son bleu de travail pour nettoyer le ring, Joe avec une gueule souriante malgré le sang qui coule de son nez, Lenny, qui n’a plus jamais été aussi beau, un oeil au beurre noir lui gonfle déjà la moitié de sa face, et Eve, là », la soeur aînée désapprobatrice, mais tout de même présente pour les matchs. La photo est floue et ils sont terriblement jeunes. « Je n’avais pas l’ombre d’un cheveu gris », et par habitude, sa main passe dans son épaisse tignasse poivre et sel, où le poivre se fait de plus en plus rare.

Il plisse les yeux devant un autre coin du mur. « Les fondateurs du Carré d’As », bouquet de mines patibulaires sur la première photo, puis de sourires hilares sur la deuxième, prise quelques secondes seulement. Une blague, un commentaire grivois, quelque chose a chassé le sérieux factice pour laisser place à la vérité. Fondateurs du Carré d’As comme du Fight Circle, les têtes couronnées de secrets et de magouilles. Il claque du doigt devant une photo du premier Roi de Pique. « Il avait un sacré accent de l’Est. »

Le Roi de Coeur passe quelques noms, quelques anecdotes, avant d’arriver à une autre photo ― un paquet de jeunes hommes tous équipés de gants de boxe, de mouth piece, la sueur dégoulinant sur le front, le torse et les bras. Hayes désigne un coin de la photo, celui-là où lui-même se tient, le bras enroulé autour des épaules d’un autre. « Et, un bref regard en coin, ton père. »

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Il a l’air d’être un peu plus gai, le tonton, quand il arrive quand même à lui dire la vérité sur le fait qu’il est pas tant au fait que ça de toutes les trognes qui pouvaient s’aligner là. Déjà parce que Cormac n’est pas arrivé ici y’a dix ans, parce qu’il est pas super bavard non plus sur la question, la faute à sa fierté d’irlandais de pas vouloir dire qu’il sait pas. Ca l’a reprit comme une envie de pisser, de zieuter le hall of fame, un peu comme un réflexe, là où ses pensées s’étaient perdues dans quelque chose qu’il avait jamais vraiment connu, mais dont il rêvait encore parfois sans l’admettre.

Fronçant un peu les sourcils pour mieux voir - les reflets de con, on les connait - il suit son guide attitré et lâche un “oh la gueule” quand ils arrivent à l’étape Lenny. Pas qu’il avait mieux fait, mais les gueules cassées, ça, il avait souvent fini comme ça, dans les combats les plus endiablés. Ca fait partie du bail, même s’il se demande encore parfois que la MMA pourrait l’accueillir à bras ouverts. Ne surtout pas le penser à haute voix à côté de tonton, cependant ; ça pourrait lui coûter plus qu’une triste mine à n’en point douter.

Je n’avais pas l’ombre d’un cheveu gris - Ca va les tiens sont stylés” y’en a à qui ça n’allait pas, où ça faisait un peu tiep, mais Cormac admettait sans problèmes que ça rendait son tonton encore plus fringant. Le cachet du boomer, ou un truc du genre. En tout cas, c’était un sacré modèle de classe, même si de son côté, c’était pas ce côté-là que le plus jeune cherchait à se rapprocher. Plutôt de son niveau en boxe, de ses épaules et de sa dignité à toute épreuve. Un truc de vrais. Il est pas en photo pour rien ici, Hayes Fitzsimmons. Ca lui arrache un petit sourire en coin, mutin, alors qu’ils passent aux fondateurs du club.

La remarque sur l’accent de l’Est ne lui fait ni chaud ni froid, même si l’anecdote semblait valoir quelque chose, délivrée des lèvres de l’actuel propriétaire du Carré d’As. Pourtant il enregistre tout, même les anecdotes qui suivent, comme s’il guettait une œuvre d’art antique, des lignes de vie qu’il n’avait jamais vues tracées sous ses yeux pour de vrai. A ce stade, Cormac ne pouvait qu’imaginer, et il s’admet plongé dans la nostalgie de tonton, comme s’il pouvait lui aussi effleurer toute cette histoire. Il se perd un peu dans ses pensées, le môme, en se disant qu’il est vraiment trop cool, ce mec, de prendre le temps de lui expliquer, de lui a voir filé un toit, de l’épauler comme il le fait, même s’il fout pas trop son nez dans ses affaires, parce qu’il le responsabilise à sa manière. Se dit même qu'il aurait bien aimé qu'il soit son...

Et, ton père.” Cette bulle éclate quand il pense se faire offrir une nouvelle étoile à placer dans ses yeux, mais au lieu de ça, Cormac a l’impression que le poids du monde s’est échoué sur lui d’un coup. “Je… hein ?

C’est la réaction la plus authentique qui soit, digne de la confusion que cette révélation lui procure. Plus que ça, il lui fout une anxiété bizarre qu’il ne pensait pas voir lui grignoter les poumons, ni le bide. Un regard qui fait un va et viens entre cette photo - il reconnait Hayes jeune, après l’avoir vu sur d’autres photos avant ça - et le visage de celui qui l’a vraisemblablement connu, et pas qu’un peu. Ils avaient l’air même de s’apprécier, faut dire. Cormac a quand même la sensation désagréable d’être vulnérable, alors il évite de le regarder trop longtemps, le tonton, inspirant profondément.

Ouais ben j’aurais jamais pu le reconnaître quoi, normal” c’est dit dans son expiration, avec le fatalisme d’un enfant qui ne se rappelle même plus de son père, parti trop tôt. Peut-être qu’il fait entendre qu’il a un peu le seum que ce soit le cas, parce qu’il y repense souvent depuis qu’il est là. Est-ce qu’il parlait de son môme quand il débarquait là ? Qu’est-ce qu’il en disait ? Est-ce qu’il l’aimait, ou est-ce qu’il était une plaie ? Cormac se demande encore parfois si c’était pas sa faute, un peu, que papa soit parti sale. “Tu lui en veux toi ?

D’être parti en l’ayant choisi, déjà ; et pas comme la religion qu’ils partageaient tous par tradition - et souvent par foi, aussi - l’incitait.

Laisse tomber.

C’est ramené là très vite, comme s’il ne voulait pas vraiment entendre la réponse à sa question. Pis y’a un moment de flottement, il se frotte l’avant bras nerveusement.

Il était cool ?

Parce que lui, pour sûr, ne le connaissait pas. Et l’admettre devant Hayes, ça lui faisait un mal de chien. Même s’il se forçait à profiter de ce que lui savait, et ce que maman n’avait jamais voulu lui dire.

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