opération commando

24/01/2024

tw: violence, blessures, vulgarité

Ca fait pas plus d'une demi heure qu'ils sont en train de s'entraîner ensemble, ou plutôt l'un contre l'autre, comme semble lui souffler son esprit à chaque fois qu'il croise la gueule d'Armando. Rien de personnel, Cormac a juste la fâcheuse tendance à se trouver quelqu'un sur lequel se challenger et il était tout trouvé, leur niveau équivalent dans leur meilleure maîtrise rendant ces moments d'échange de coups d'autant plus libérateurs. A l'instar de l'homme en face, il expie tout ce qu'il n'a jamais pu expier jusque là, c'est la raison pour laquelle il s'arrête jamais, jusqu'à faire du shadow boxing un peu partout quand il n'était pas fourré entre les cordes d'un ring. Ca l'empêche de penser à son père mort, ça l'empêche de penser à sa vie de raté, ça l'empêche de penser qu'il est inutile ; parce que pour éclater des gueules, il avait été toujours le premier de ses fournées.

Y'a pas de joli ou de palabres qui sortent d'entre les lèvres de l'irlandais, concentré sur l'objectif comme un animal ; laissant les petits extras à qui d'autre voulait bien s'en charger. C'est vrai qu'il a tendance à beaucoup se l'ouvrir, Fitzsimmons Jr, mais qu'une fois dans le vif du sujet, il n'y avait plus que les automatismes vigoureux l'amenant à danser dangereusement plus qu'à chanter. Sa tignasse corbeau commençant à suer sur ses contours, ils étaient plutôt bien partis à l'heure qu'il est - plutôt tardive, il faut bien l'admettre - et seule la fatigue aurait eu raison d'un arrêt.

Dans le meilleur des mondes, ouais : y'a toujours des histoires quand la violence s'en mêle, même déguisée dans un art. Y'a les portes du club qui claquent, on vient de les ouvrir, et il faut pas bien longtemps pour que le binôme ne laisse leur garde respective s'échouer le long de leur corps. Cormac lance un regard à Armando, sans piper mot, mais y'a quelque chose dans l'éclair qu'il lui retourne, qui veut bien dire qu'il y a traquenard, et qu'il y a tout intérêt à descendre de leur scène.

Interpellés vivement par les deux mecs qu'il reconnait enfin en les laissant s'approcher, Cormac se glisse sous la corde et descend à terre, ôtant le rouge de ses mains, feignant très probablement ce qu'il avait déjà compris : ils venaient de se faire insulter à 22h passées, par deux têtes qui ont été virées du club y'a même pas une semaine, pour des raisons tout à fait légitimes - ici, y'a des règles, et ils les ont pas respectées. Ca aurait pu aller plus loin, le coup de pression aurait dû suffire, mais comme deux chiens frustrés, ils étaient revenus ce soir à la charge pour faire on ne sait trop quoi ; mais tout le monde ici savait que c'était pour refaire un peu la décoration de la salle.

"Bah alors z'êtes trompés d'porte les guedins ?" qu'il assène en retour, plutôt sobre contrairement aux effusions d'insultes qui semblent gagner en hargne. "Ouais c'est ça t'as qu'à niquer ma mère, on s'ra quitte, p'tite bite" son visage est trop proche du premier, à qui il pourrait même reluquer les points noirs. "Tu dégages ou on t'dégage ?" la question sonne comme l'ultime provocation, le second s'est jeté sur Armando, tandis que son prétendant, à lui, s'essaie à lui filer un coup de boule — qu'il se prend dans la gueule, pour sûr, avant de lui en coller une en retour dans la mâchoire, parvenant à le déstabiliser momentanément sur ses appuis pour lui en recoller une autre par derrière ; le pif en feu. Les règles n'existent plus vraiment, à cet instant, l'effort de se placer dans un contexte de boxe ne suffisant plus à délivrer un zeste de violence dûment mérité.

@armando lugo-guerra

11/01/2024

TW : violence, blessures, vulgarité narrée et dialogues.

C'est à peine si la sueur vient à se coller à la peau ; à peine si la tête se vide enfin de toutes les pensées parasites ; à peine atteint ce moment où n'existe plus que l'adversaire. Armando sent toute cette tension qui provient de Cormac, sent qu'il n'est pas simplement un "camarade" de boxe ; y'a ce truc sous-jacent qui suinte le pourri, qui lui fait se dire qu'il ne montrera aucune faiblesse ; rend toxique ce qui devait le soulager ; mais qu'importe. Parce qu'ils ne sont pas là pour les courbettes, pas là pour se donner des conseils, pas là pour être bienveillants. Juste ici pour oublier ce qui ne va pas, pour que l'autre devienne l'exutoire. Mais c'était à peine en train d'arriver qu'un bruit a dû les faire s'arrêter. À peine en train de sentir la brutalité envahir tout son être que ça s'arrête djéà ; et Armando, déjà vipère, a d'autant plus envie de se jeter à la gorge de ce qui casse ainsi le groove de l'empereur.

Et parce qu'il ne considère pas grand-monde de prime abord, Armando ne reconnaît même pas les deux gus.

Des visages insipides dans un quotidien qui le noie ; alors à autant boire la tasse, il s'en branle bien des deux abrutis venus se perdre dans le club pour se défouler - mauvaise manière, mauvais timing. Le mexicain affiche son air le plus méprisant possible, sans chercher à contrôler l'émotion ; les types le dégoûtent, les types présentent que peu d'intérêt. Cormac est un bien meilleur adversaire, parce qu'au moins sa rage ne vient de rien - du moins, rien d'aussi trivial que ouin ouin on a pas pu faire ce qu'on voulait. Mais faut reconnaître que la réplique de Cormac le fait se marrer ; bête et méchante, mais efficace à souhait. Alors il glisse son regard sur le second et lui sourit d'avec toute l'effronterie qui est la sienne. "Toi, faudra qu'tu baises mon daron pour qu'on soit à un partout." Petite grimace qui imite un désolé - provocateur, donc pas tant désolé.

Alors forcément, ça plaît à aucun des deux gus.

L'impression d'être un matador à cet instant, à esquiver le coup qui lui était destiné ; sans doute grâce au début d'entraînement/combat qu'avaient entamé le Fitzsimmons et le Guerra ; mais l'autre s'est éloigné de quelques pas, précipité par son élan, alors Armando se retrouve comme un con à ne pouvoir puncher que le vide s'il voulait s'y essayer. Alors il se décide à venir chercher la confrontation. "T'as autant de grâce qu'un phacochère. J'comprends qu'ils vous aient viré, bijou !" Armando se moque ; Armando aime les hétéros fragiles ; aime quand ils se sente menacés juste d'avec une vanne, comme si leur cul était une lune qu'on voulait absolument conquérir - alors qu'absolument personne n'en veut. Alors quand le regard de l'autre s'anime d'un peu plus de rage encore, il a ce sourire mauvais ; des gens qui ne sont jamais satisfaits de ce qu'ils ont déjà, qu'ils souhaitent toujours plus être haï, parce qu'ils ne pensent pas pouvoir exister autrement que dans le regard de quelqu'un - qu'importe qu'il soit positif ou non.

Qu'importe.

Le "phacochère" (renommé ainsi officiellement dans l'esprit d'Armando) revient à la charge ; et cette fois il parvient à foutre à terre l'humain ; l'épaule planté dans le bide lui coupe le souffle un instant, autant que le choc du dos contre le sol. Mais ça lui rappelle le fight circle, là où les règles cessent d'exister et où tous les coups sont permis. Sauf qu'ici, c'est juste des abrutis vexés qui se sont donnés trop d'importances - qui croient pouvoir blesser. Peut-être bien que l'abruti pourrait parvenir à le faire, physiquement ; mais Armando est trop de pierre pour le reste ; et parce qu'il ne connaît pas la pitié, le coup porte dans les couilles directement - outch ! Il se rate un peu, mais écrase ce qu'il suffit pour que l'autre vienne à lui coller un poing dans la tronche (oh no, les sponsors vont pas être contents encore !) avant de se laisser rouler sur le côté en venant se tenir la burne abîmée.

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Guette sur scène je cloue des becs pendant qu’je fais tomber des mâchoires, Comme Hannah Montana j’ouvre un magasin de larmes

24/01/2024

tw: violence, étouffement, blessures, vulgarité ++

Mauvais travers, laisser le premier coup à l'adversaire, lui gonfler l'ego, et le prendre à revers sur tous ses excès de confiance. C'est d'autant plus vrai que Cormac ne s'est jamais confronté à lui lorsqu'il fréquentait encore la salle, mais ayant été présent la plupart du temps, l'œil s'est laissé traîner et il n'avait pas fallu plus de quelques séances pour s'apercevoir que le mec se prenait pour un camion. Le problème des semi-remorques c'est qu'ils savent pas vraiment jouer en pivot, ils ont une garde approximative et tapent le plus fort possible en espérant donner le moins d'air et d'opportunités possibles. Leur problème, c'est qu'ils encaissent bien aussi, et qu'il faut savoir viser juste ; alors quand il se relève vitesse grand V, et qu'il se met à charger l'irlandais comme si sa vie en dépendait, il a un réflexe pour l'esquiver, le laissant s'éclater sur le bas du ring, sauf qu'il essaie de le choper quand même, le malandrin, avec ses grands bras de merde, sans doute en rêvant de lui éclater les dents sur le bord, mais il n'y arrive pas, parce qu'il a aucune fringue à choper, torse-nu qu'il est.

Plus que ça encore, y'a un truc que Cormac sait pas expliquer, mais il ressent quelque chose de bizarre quand il est à côté du gars, comme si y'avait un morceau de son enveloppe qui... non, merde, rien de gay, on le sait, c'était lié à sa mutation, à n'en point douter, mais faudrait encore quelques secondes pour pouvoir s'en apercevoir, à ses dépens ; et à celui de l'autre aussi, très certainement. Il sent deux mecs à terre, il jette un coup d'œil à Armando, pour voir s'il s'est pas trop fait amocher, l'autre se tient les boules comme si elles allaient rejoindre le cochonnet dans le caniveau.

Ca le fait pouffer, sur le moment, et il baisse naturellement sa garde, alors l'autre lui fonce dans le flanc pour le faire tomber à plat dos, vraiment pas loin de s'encastrer dans la tête d'Armando qui allait pour se relever, "Commence pas à v'nir me la sucer Pumbaa" qu'il expire avant de lui faire une clé de bras de face, et Cormac pousse vers son avant, la colonne vertébrale de l'assaillant ne pouvant naturellement pas faire plus que cet arc, l'oblige à s'agenouiller et à aller chercher ses côtes pour les tabasser un peu en retour ; l'irlandais pressant toujours plus fort contre sa trachée lui passe derrière pour le comprimer davantage, il perd de l'air, incapable d'aller lui chercher plus que les joues pour les griffer ; et Cormac finit par le lâcher, se dégage de sa présence en titubant un peu, les côtes en curly. Si y'avait eu des règles, on s'en prendrait moins dans la gueule, dans les côtes ou dans les burnes. Constat d'évidence, alors que l'adrénaline remet sur pied les pions d'échecs ; son Pumbaa crachant un vieux mollard pour se nettoyer la gorge qu'il a faite tousser plusieurs fois... pour aller charger non pas lui, mais Armando, qui était précisément dans sa ligne de mire, cette fois.

@armando lugo-guerra

11/01/2024

TW : violence, blessures, vulgarité narrée et dialogues.

Ca se la joue "aie aie aie" après le coup porté aux couilles ; et Armando ne va pas le plaindre, fallait pas faire venir, pas faire chier, pas se vexer d'un rien. S'éloigne un chouilla de son côté, encore un peu étourdi par la chute précédente - et en même temps l'adrénaline semble lui offrir à la fois les idées très claires, tout en rajoutant un max sur sa confusion justement. C'est un mélange étrange, mais galvanisant ; ce véritable oubli de soi, des alentours, des limites de soi. Alors, quand Cormac arrive à pleine balle vers lui, poussé par le second gus, y'a ce froncement de sourcils spécifique à l'incompréhension, comme si la chorégraphie de combat n'était pas la bonne, qu'ils auraient pas dû se retrouver ainsi à deux. Un coup de coude qui lui tape quelque part entre la tempe et la clavicule - il sait pas bien, qu'importe dans le fond - et Armando en profite pour se relever pour de bon, avisant son propre adversaire qui fait au mieux pour pas verser de larmes ; c'est que le sujet de sa souffrance est visiblement sensible.

Alors il en revient à Cormac. "Évite de le tuer, mec." Qu'il balance avec une nonchalance qui pourrait paraître effrayante ; comme s'il était prêt à aller chercher la pelle si ça devait advenir quand même ; comme si ça le choquerait pas. Et c'est peut-être pas si faux ; ce qui préoccupe Armando à l'instant, c'est la poussière qui lui colle à la peau, à cause de la sueur, à cause du sang - tiens, depuis quand ? - qui lui coule depuis l'arcade sourcilière - ah, ça saigne trop facilement ces conneries-là - et qui le gène un peu, désormais qu'il remarque. Et puis, ce qui est encore plus gênant, c'est le second adversaire qui décide qu'un tour de piste n'était pas suffisant ; veut peut-être venger la burne de son pote ? Vient écraser encore l'estomac ; et bon sang, qu'ils aillent faire du rugby, plutôt ! Armando, plus concentré, vient à s'écraser encore ; bordel ! "Hijo de..." Que ça commence à grogner, mais la vague de douleur est infiniment plus forte, parce que cette fois il a atterrit contre quelque chose qui est en train de lui rentrer dans les côtes, ou le dos, ou un truc du genre ; bon sang, qu'est-ce qu'on s'en fout de la zone précise, ça fait putain de mal ! Alors y'a plus de pitié, plus d'envie de pas le buter, tout ça ; Armando vient à le frapper plusieurs fois dans la mâchoire, la tempe, l'épaule aussi - qu'il lâche, cet enfoiré ! Mais l'autre relève la tête d'un coup et BAM, dans sa propre mâchoire qui, si fort charmante, l'envoie un peu au tapis pour le coup.

Armando cesse les coups, râle de douleur, l'impression de sentir le sang envahir sa bouche aussi - difficile de pas se mordre un bout de joue dans ce genre de moment. Et Pumbaa ricane, le relâche en se disant qu'il lui a mis son compte ; le mexicain estime que c'est juste le temps de, parce qu'il va revenir pour mieux lui latter les couilles, à lui aussi... Dans une minute ; rien qu'une seule.

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Guette sur scène je cloue des becs pendant qu’je fais tomber des mâchoires, Comme Hannah Montana j’ouvre un magasin de larmes

24/01/2024

tw: violence, blessures (dont arrachage de prothèse d'altéré sans anesthésie), vulgarité ++

Évite de le tuer, mec. Ce à quoi, nerveusement, Cormac répond par un rire essoufflé, calculant à peine ce qu’il venait de dire en réalité - mais ça le faisait marrer, par principe. Ca lui relâche à la fois ses deux seuls neurones effectifs, matraqués par ce qu’il venait de se prendre un peu plus tôt, tout en laissant quelque chose d’autre prendre la place qui lui revenait. Sensation étrange, mais caractéristique, encore ces putains de chatouillis qui ressemblent à rien sauf aux prémices d’une boucherie malencontreuse.

Le mec qu’il a laissé a bel et bien foncé dans Armando, qu’il a pas pu prévenir plus tôt, on s’entendra ; c’est pas comme si y’avait le temps pour ça. Puis y’a un petit plaisir coupable à le voir s’en prendre d’autres que de sa part, là où la compétition s’est toujours jouée entre les deux lascars qui finissaient par faire rempart ensemble contre Timon et Pumbaa.

Sauf que l’atterrissage fait pas bien plaisir à Cormac, qui va pour aller le choper, le Pumbaa, mais l’autre parvient à lui récupérer une jambe comme un bel enculé. “Nique ta…” il arrive pas à finir sa fournée d’insulte, il se prend un vieux coup dans son flanc déjà endoloris, et ça le rend encore moins propice à contrôler quoi que ce soit après ça, parce que ça fait putain de mal.

Il s’éclate par terre pas loin de l’autre, après avoir balancé un kick qui l’aura déstabilisé au point de finir en crêpe, la bonne nouvelle étant qu’il parvient à se relever, l’irlandais, en cerclant son bras le bide de Pumbaa pour l’éloigner d’Armando après s'être éclaté comme un sac dessus, et qui vient justement de relâcher son pote. “Viens Pumbaa on va… danser” qu’il grince entre ses dents rougies par le sang, lui aussi, parce qu’il se mord lui même comme un teubard. Il essaie de le bouger, mais il y arrive pas, trop bien installé sur ses appuis de phacochère en colère. Pumbaa lui fout un coup de coude dans la tempe, avant de se retourner pour choper Cormac, “Vas-y kestuvafer” peut-être qu’Armando lui en foutra une derrière la tête pour l’assommer, il sait pas, et précisément quand il sent la tension monter encore, et lorsqu’il lui souhaite que du mal, y’a un truc pas normal qui s’opère, pour de bon cette fois, alors que Pumbaa, altéré de son état, commence à laisser déformer son visage sous une douleur qu’il ne comprend pas.

Ca lui fait lâcher sa prise, c’est rapide, un peu trop franc, digne d’un destination finale mal écrit, sa prothèse buccale s’arrache sans aucune autre forme de procès, avec tout ce que ça peut engendrer après ça. Le pire, c’est sans doute pas le cri viscéral, ni le sang abondant qui pisse comme si on avait appuyé sur un bouton sur une fontaine Aliexpress. C’est que la prothèse arrachée est collée à Cormac, sur son bras, et qu’il beugle un “Putain !” comme s’il avait mit le doigt dans le cul d’une vache.

Et en parlant de vache, l’effet est immédiat : Pumbaa titube, court à la fois, suivi de près par son partenaire ; laissant des traces carmin et salivaires caractéristiques dans leur sillage. “Hé… putain t’as oublié ça CONNARD REVIENS” braille t-il sous l’adrénaline, tentant de retirer cette augmentation qui lui collait à la couenne comme jamais. Putain ça m’dégoûte qu’il pense sans calculer Armando, ni ce qu’il pourrait penser de ce fragment d’horreur. S’il applaudit, il serait bien le seul ; de toute façon, maintenant, ils ont du putain de ménage à faire.

@armando lugo-guerra

11/01/2024

Il l'avait pas volé, ce coup-là ; c'était pas le plus agréable et sans doute qu'il avait crié victoire trop vite. Alors il fait bien de continuer les entraînements et puis les combats comme ça, pour apprendre à jamais sous estimer l'adversaire tant qu'il n'est pas clairement par terre en train de reposer dans son propre sang. Parce que pour l'heure, c'est lui qui se retrouve avec du sang en bouche et le nez qui voit ses canaux quelque peu activés ; et fuck, ça fait mal cette putain de connerie. Alors il fini par se redresser après deux dizaines de secondes de repos, à écouter tout ce qu'il peut se passer ; et se redresse sur un coude en premier, avant de planter les genoux par terre et cracher ce glaire de sang qu'il avait en bouche ; observant la scène en cours - et quand il s'apprête à définitivement se redresser...

Bordel de merde.

Le visage se retrouve traversé par une profonde mine de dégoût, à regarder le carnage et être... Ouais, un peu... Bon ok, carrément horrifié. "Mais, mec ??!" C'est profondément dégueulasse, sérieux ; et Armando regarde les... Dents collées à Cormac et peut pas s'empêcher de porter une main à sa propre mâchoire, comme pour s'assurer que tout va ben pour lui... Mais oui, enfin non, mais quand même. Les deux prennent la fuite - et tu m'étonnes mon cochon ! - alors que Cormac se retrouve toujours avec... Non vraiment, Armando veut pas regarder, parce que le goût du sang qu'il a dans la bouche lui semble étrangement plus dégueulasse que d'ordinaire. "Il t'a mordu avec ou quoi... ?" Qu'il demande, cette mine toujours dégoûtée, avant d'enfin se relever, titubant de trois pas avant de retrouver le sens de la gravité ; l'église au milieu du village, il lorgne toujours sur Cormac et va attraper un balais pour... Tenter de pousser la prothèse, mais... "Putain, ça se décroche pas, c'est trop dégueu... !" Il est pourtant pas une petite nature, Armando... Mais faut reconnaître que là, c'est ignoble quand même.

Et il capte un truc à retardement. "C'était pour ça que son coup m'a fait autant mal... C'était un foutu altéré." Crache entre ses dents - ouais, l'avait aucune chance de faire face à une tête en métal d'avec la sienne. Bon, en attendant, Cormac a toujours le tout planté contre lui et U R G H.

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Guette sur scène je cloue des becs pendant qu’je fais tomber des mâchoires, Comme Hannah Montana j’ouvre un magasin de larmes

24/01/2024

tw: vulgarité ++

“Il t’a mordu avec ou quoi… ? - Vas-y aide-moi là” qu’il grogne en faisant une grimace qui en ferait pâlir les plus grands clowns du Zavatta. Fausse bonne idée mais idée quand même, son allié du jour récupère un balai pour essayer de retirer le bousin, ce qui ne semble rien faire. Putain il va vraiment devoir y mettre les doigts ? Et si Armando capte qu’il contrôle même pas une mutation… qu’il lui a jamais révélée ?! “Putain, ça se décroche pas, c'est trop dégueu... ! - Nique sa mère la chienne merde” expulse t-il d’entre ses lèvres rougies par le sang et salées par l’effort. Alors qu’il s’apprête à aller tripoter la prothèse qui lui est collée au bras, Armando fait une remarque qui le motive davantage à se retirer cette horreur, bon gré mal gré. “C'était pour ça que son coup m'a fait autant mal... C'était un foutu altéré. - Putain ouais c’en était un heureusement qu’il avait pas d’couilles en acier frère t’imagines” qu’il lâche en riant nerveusement, le cœur pulsant encore pas mal contre ses tempes et le cou.

(dé) Du bout des doigts, et par l’opération du saint esprit, sa mutation se calme et lui permet de retirer sans trop de soucis le morceau de… bref, le morceau qu’il a tôt fait de jeter par terre comme la merde que c’était. “J’nettoie l’sol” qu’il dégueule à moitié d’entre ses lèvres, filant comme un bœuf vers le coin cagibi. Serpillère, sac poubelle pour foutre en premier la prothèse dedans. Vraiment, il sait pas combien ça vaut, mais même avec toute la bonne volonté du monde, il s’essaierait même pas à la revendre dans l’Underapple.

“J’te régale après” qu’il balance tout aussi naturellement, s’activant nerveusement pour rendre l’état des lieux moins crade que ce qu’il était devenu. Parce que son tonton c’était le boss, déjà, et que deuzio, il y tenait quand même déjà pas mal, à ce Carré d’As. Il sait pas pourquoi il veut lui offrir le kebab, mais il se dit qu'après ça, tous les moyens étaient bons pour lui dire qu'il avait géré au combat.

Après avoir foutu de l’eau et de la javel avec, il rajoute.

“Tu veux graille quoi ?”

La bouffe avant même de se retaper la gueule et les doigts. Cormac a toujours eu un sens des priorités indéniable.

@armando lugo-guerra

11/01/2024

Armando capte pas encore pourquoi ça reste accroché ainsi ; imagine une dent planté et il grimace, à presque envie de lui dire de penser à se faire dépister par la suite ; sait-on jamais quoi. Mais il va éviter de le triggered davantage encore, parce que c'est déjà assez singulier comme situation. Mais la réflexion de Cormac est si inattendu qu'il ne peut que le faire rire, s'imagine pas que ce soit lié à cette situation même ; plus au fait qu'il est tapé dans les couilles plus tôt. "'Tain, j'avoue !" Est-ce qu'il aurait senti pour autant ? Presque l'envie de poser la question à Guillem la prochaine fois qu'il le verra, savoir comment ça marche ces conneries-là.

Mais heureusement, Cormac parvient à décrocher l'altération et Armando réagit encore ; il en a vu des trucs dégueu, mais well, pour cette fois ça parviendra à lui arracher des grimaces. "Ok..." Et il fixe encore la chose quelques secondes avant de se décaler enfin, de regarder autour d'eux en errant un instant avant de finalement se reprendre. Alors Armando remet en place ce qui a été foutu en l'air dans la bagarre, ramassant le bordel sans encore faire attention à son propre état pour l'heure - pas sa faute, il est obsédé par l'altération et son esprit ne parvient pas à comprendre ce qu'il a pu se passer.

Cormac le tire de ses pensées ; lorgne vers lui, un chiffon en main pour aller nettoyer un peu de sang sur un bout de mur. "J'sais pas." Rien, à cet instant. "Un shot de vodka." Qu'il trouve finalement, avant de se marrer ; l'alcool n'a rien de drôle pourtant, mais pour autant ça l'aiderait bien là ; Cormac use de la javel, lui voudrait utiliser le degré fort de l'alcool pour tout effacer. "En vrai j'sais pas, pizza ?" L'a toujours bien aimé les pizzas américaines, elles sont tellement fat ; et ça amuse toujours Armando.

Retourne au lavabo, essuie son chiffon. "T'veux qu'on s'douche avant d'décoller ?" Savoir s'il se passe juste un coup d'eau sur la tronche de son côté et use beaucoup de déo. "Faut qu'on regarde s'ils ont pas foutu le bordel à l'entrée." Genre un tag ou une connerie du genre.

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Guette sur scène je cloue des becs pendant qu’je fais tomber des mâchoires, Comme Hannah Montana j’ouvre un magasin de larmes

24/01/2024

tw: aucun

Le nettoyage n’est pas la partie la plus compliquée du programme, faut dire ; et Cormac est déjà plutôt satisfait de l’apothéose de la soirée, ne serait-ce que parce que ça l’avait bien défoulé. Le cœur encore pulsant contre ses tempes et l’oeil vivace, il aurait été prêt à remettre ça, mais fallait bien admettre que se remettre les choses en ordre était un brin plus adulte pour c’te fois.

Armando lui refuse pas la proposition, après avoir proposé un shot de vodka qui l’avait pas trop fait rêver, en ce qui le concerne. L’irlandais se demandait même pourquoi il parlait pas de tequila, il s’était toujours imaginé le boug se descendre ce genre de trucs plutôt que l’alcool de l’Est. Sans doute parce que l’esprit étriqué du boxeur aurait apprécié que ses stéréotypes soient justifiés. Fallait quand même rappeler qu’il était sorti de sa campagne de bouseux y’a pas si longtemps que ça.

“En vrai j’sais pas, pizza ? - Go pizza” qu’il répond en terminant rapidos son ouvrage. Comme dit, y’avait pas trente-six mille choses à remettre au propre, finalement. Ptet ranger la salle, ce qu’il commence un peu à faire, les réflexes passant avant le reste. “T'veux qu'on s'douche avant d'décoller ? - Ouais de fou on pue la mort là” et c’est sans compter qu’il avait aucune envie d’enfiler des fringues propres sur l’endroit où la vieille prothèse de pumbaa s’était collée. “Faut qu'on regarde s'ils ont pas foutu le bordel à l'entrée.” Ca, il y avait pas pensé. “Ah ouais merde tu crois ils auraient été autant des zob ?” La question est un peu rhétorique au final, y’a qu’une seule façon de le savoir. “J’vais voir” pis comme ça, Armando peut terminer de ranger deux trois trucs au passage - et si ça lui vient pas à l’esprit, il le fera bien à sa place en revenant.

Cormac, le nez dehors (putain ça caille, c’est qu’il est torse poil là) ne voit rien d’anormal, à première vue. Il est pas au courant, mais s’il y’avait eu des problèmes à l’extérieur, le Fight Circle et associés leur serait tombés dessus et fissa. Mais l’irlandais était pas encore au fait de toutes les magouilles que pouvait gérer tonton, pas plus qu’il ne s’imaginait que ce soit un bail en tant que tel. Pour lui, le Carré d’As était la meilleure salle de New Blossom, après avoir été celle de Big Apple. Fin de l’histoire.

Il file à la case douche, retrouve Armando dans les vestiaires après lui avoir dit qu’il n’y avait rien à signaler. L’eau chaude lui a quand même détendu les muscles mais la vérité, c’est qu’il commence à douiller, maintenant que l’adrénaline a chuté. Ptet même qu’il est pas loin de se dire que la pizza, va falloir l’endurer.

Enfilant son sweat par dessus son tee-shirt Adidas, l’irlandais, qui sentait maintenant plus frais encore qu’une forêt de cèdres, avait qu’une hâte, graille et puis… oublier. “Faudra quand même qu’on en parle au boss” qu’il lâche en finissant de se chausser des ses baskets. Manquerait plus qu’il l’appelle tonton quand Armando est là, il se foutrait de sa gueule jusqu’à ce que mort ne l’épargne. “Mais t’sais quoi j’ferais ça demain là j’ai trop faim, on bouge ?” qu’il lâche en attrapant son sac à dos, l’enfilant sur une de ses épaules. Les cheveux encore mouillés, il allait bien choper la goutte au nez en ressortant, d’après les experts. Il était pourtant pas douillet, pas à ce niveau en tout cas, l’Irlande et son climat l’ayant rôdé sur bien des aspects.

@armando lugo-guerra