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Nube Rosa ;; Guillem

Armando Lugo-Guerra
Humain·e
Armando Lugo-Guerra
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Nube Rosa ;; Guillem Reom
Alias : Diego ; le prénom qu'il utilise le plus pour cacher le sien.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 26 ans ; l'impression de déjà entendre le sablier s'écouler.
Dollars : 220
Zone libre : Nube Rosa ;; Guillem Nbbz
Statut : Célibataire ; fréquente les hommes qui ne l'aimeront jamais, parce que ça l'arrange.
Occupation : Influenceur & combattant du fight circle ; il brille plus dans le premier que le second.
Habitation : Neo Arcadia.
Mémo RP : Couleur dialogue : rosybrown.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Ernest, Sean, Gabriel, Vico, Zacarias, Tanner, Jens, Kenneth, Oscar, Spy, Ysidro, Xaver
Genre IRL : Transmasc agenre (Il/They)
Messages : 104
Date d'inscription : 11/01/2024
FC : Cylus Sandoval
Crédits : (avatar, bans ; perso) (code signa ; ellaenys) (paroles ; Théa)
Thèmes abordés : Mensonges, age gap, addictions multiples en filigrane (jeux d'argent, sexe), solitude profonde, mésestime de soi, enfance traumatique.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, non respect des limites préétablies entre joueu·se·rs sans le clair consentement, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
Infos RP : Rythme régulier, narration à la 3ieme personne, dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.
Staff : ADMIN I MJ
Le grand jour est arrivé ; ça y est. Sans doute ce que la mariée doit se dire, d'avec tout le stress que cette foutue journée à la con peut toujours faire aux gens ; ce qui rend à chaque fois Armando perplexe, face à cette habitudes qu'ont les gens, de vouloir finir avec la bague au doigt. Enfin, l'a pas empêcher d'accepter d'y aller sous l'impulsion de ce fameux Guillem, amusé à l'idée de se retrouver au milieu d'une cérémonie et d'un buffet de gens dont il ne sait rien, si ce n'est qu'il a match avec un des invités. Le même qu'il retrouve, une heure avant le bazar à venir. Le costume avait été acheté la veille et si le noir était accepté pour les hommes, Armando avait balayé le tout d'un signe de main lors qu'il avait trouvé le sien qui semblait respecter à la lettre le dresscode ; de ce rose gold réclamé qu'il a sur tout son costume, d'avec juste la chemise et les chaussures en blancs, parce qu'il trouvait ça plus joli ; et au magasin, il avait pris de quoi donner de la couleur au costume de Guillem, en se basant sur la photo qu'il avait pu lui envoyer ; finalement des boutons de manchettes, un oeud papillon et le mouchoir pour la veste de costume.

Sur son 31, Armando s'inspecte une dernière fois ; être allé au coiffeur la veille pour s'assurer d'avoir une coupe impeccable lui fait dire qu'il ne pouvait pas être au mieux, pour ce mariage, pour les foutues photos qui resteront à jamais, gravant plus indélébilement encore sa présence à cette soirée que dans le coeur des gens ; parce qu'il sait bien comme c'est, Armando ; qu'on le remarque un instant et puis on se lasse et on l'oublie ; et ça lui va, le renforce dans cette idée d'être qu'un courant d'air que parfois les gens frôlent du bout des doigts ; et ça ne fera pas exception pour cette fois, et ça lui semble être une évidence ; Guillem ne voulait pas d'une date, juste  d'un coup de folie ; et soit.

Alors il sera Diego ce soir, encore une fois.

Armée de sa petite boite destinée à l'autre homme, il se met à l'attendre en bas de chez lui, à quelques numéros près ; un manteau sur le dos, pour se faire un brin plus discret ; et le nez sur son téléphone, jusqu'à temps de recevoir un message qui dit j'arrive ; d'avec ces mots ou des autres. Regard sur l'ensemble de la rue ensuite, jusqu'à voir la voiture et "l'artiste" dedans ; faut qu'il lui demande ce qu'il fait précisément ; même s'il se doute que Guillem va le lui dire, dans ce fameux débrief qu'ils auront à faire. Alors Diego lève une pogne, pour se faire remarquer ; comme si on pouvait le louper ; et quand la voiture s'arrête près de lui, il vient à naturellement monter dedans, sans se dire que ça pourrait puer mille dangers de faire cela ; mais Guillem est bel et bien dans le costume qu'il avait pu lui envoyer en photo ; et il reste tout aussi séduisant que sur ses photos.

Pas de différence flagrante, rien qui semble dire qu'il avait volé les photos d'un autre type en fait ; bah, ça aurait sans doute pas changé grand-chose, parce qu'Armando aurait trouvé ça d'autant plus drôle sans doute. "Bonsoir, Guillem." Et il a tout de suite ce petit sourire en coin qu'est le sien, de quand il rentre dans la peau d'un autre, quand il efface tout ce qui le compose à lui. Ses yeux qui décomposent un instant l'homme d'en face, qui semblent le lui confirmer que nulle supercherie ; alors il prend la ceinture, pour la coincer là où il faut. "Ton costume te va très bien." Qu'il fait remarquer, même s'il a hâte d'apporter sa touche dessus, juste pour que les gens se disent, en le voyant, que c'était bel et bien le fameux Diego qui avait pensé à ça.

Sur ses cuisses, il pose la petite boîte qui bientôt sera ouverte pour délivrer ses secrets ; de ce qu'il avait prévu. Le sourire demeure, tranquillement posé sur ses lèvres. "Alors, le stress te dévore tout entier à présent ?" Qu'il taquine, parce que lui... Ca ne l'effleure toujours pas, à vrai dire.

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Guette sur scène je cloue des becs pendant qu’je fais tomber des mâchoires, Comme Hannah Montana j’ouvre un magasin de larmes
Guillem Bonavia
Humain·e
Guillem Bonavia
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ÂME
Image/Gif : Nube Rosa ;; Guillem 94caae0ccc094e7b9a4f807004078b7a1f576394
Genre : Homme cisgenre, il.
Age : 44 ans.
Dollars : 208
Zone libre : “Every heart has its secret sorrows which the world knows not, and oftentimes we call a man cold, when he is only sad.”
Statut : Célibataire endurci.
Occupation : Épithésiste – reconstruit des visages à l'aide de prothèses esthétiques plus vraies que nature. Mécanicien à ses heures perdues.
Habitation : Un duplex côté Nexus.
Pseudo : Poumon
Comptes : Leander Ashmore
Genre IRL : Homme cisgenre assez fluide sur les pronoms, principalement il/they.
Messages : 105
Date d'inscription : 08/01/2024
FC : Andrés Velencoso
Crédits : Avatar par Bones / Lenny par moé
Thèmes abordés : Alcoolisme, discours intérieur anxieux, ptsd, violence conjugale
Infos RP : • Je contourne les 800 mots en moyenne.
• Narration plutôt décousue à la troisième personne.
• Préférence pour les dialogues en anglais, mais je fais très bien sans aussi.


Des rêves paralysés, imprimés au plafond ; une silhouette gît ; reflet de soi, fixé d’un regard à demi ouvert. Date ou pas ? Mariage con, demain ; l’autre sera là, aussi – très certainement ; faudrait bien qu’il les ferment, s’il veut être a minima cordial. Poli, de bonne humeur… se reposer, il devrait, oui ; décrocher les iris hypnotisés par cette tache d’encre mue d’un pouls. Elle grandit, s’agrandit, se gorge à chaque battement ; elle finira bientôt par rompre, éclater et déverser sa bile suintante en une vague amère. Cette ombre devenue immense, devenue trois fois lui, devenue trois fois vide ; écho d’un sourire lointain, deviné sur un visage, dessiné on ne sait où exactement. Freddy ? Attire à lui ; le corps pétrifié par méduse, se soulève avec une douceur d’apesanteur soudaine. Il voudrait bien se retourner ; cesser ces conneries et dormir. Il glisserait bien un bras sous l’oreiller. Ferait monter Lenny sur le lit, en tapotant à côté. Mais la machine ne répond plus ; il n’y a plus personne aux commandes, on ferme boutique pour la nuit ; et la vue ne peut que gésir là, tel un cadavre dans son cercueil de draps. Froids, il semblent.

Les fermer, oui les fermer… les éteindre, pour la nuit. Il devrait pouvoir dormir… jusqu’à midi ? Peut-être ; au moins jusqu’à onze heures, si Lenny lui permet. Le cabinet est fermé pour la journée, après tout. À l’ordinateur, il traitera… quelques courriels. Avec un petit… expresso. Peut-être une tartine… Il lui reste bien… quelques pommes ? aidera à tenir jusqu’à la réception. Diego. Il lui avait dit quelle heure, déjà ? sait plus. Peut-être 18h ? Rose gold ; doré, doré, dorémi… comme le fromage, facile. Plafond plutôt que sol ; parce que la silhouette noire aspire, avale en son sein tout ce qu’il est.

Il voudrait crier, hurler. Mais finit par s’endormir, bien trop tard.



Guillem, le lendemain (ou lendeminé – plus brisé que réparé, quoi) dû se lancer à plein corps dans cette journée qui s’annonçait ma foi... bien éprouvante. Elle serait longue, se terminerait sans doute aux petites heures du matin en Macarenas chorégraphiées n’importe comment et chantées même pas en rythme et donc, il ne consulta pas ses courriels. Ni son grille-pain, d’ailleurs ; parce que Lenny, roi cabot, étant ce qu’il est, demanda sa laisse non pas deux, mais trois fois ; en aboyant devant la porte ; en grattant jusqu’à ce que son maître accours à peine un jogging enfourché.

Ainsi, une collection de petits sachets bien remplis et fumants ; car concitoyen modèle et avenant, furent déposés dans toutes sortes de poubelles aperçues en chemin, guidé par un museau reniflant les bornes et les arbres et les supports à vélo et le dernier pipi d’un ami lointain – que de re-pisser par-dessus, pour d’autant plus noyer une pelouse – et un début difficile de journée – bien odorant.

C’est tout ce qu’il eut le temps de faire, le Guillem un peu à la bourre ; prendre une douche. Par chance qu’il avait déjà repassé son costume, la veille ; et relu son discours – vraiment à chier soit dit en passant. Il aurait dû se raser, ou passer chez le coiffeur – mais voilà, pas le temps, un peu la flemme et puis – c’était pas un date. Voilà voilà – et du coup, il lui restait… allez quoi ? quinze minutes ? avant de devoir partir ? Il les passa à admirer son semblant de personne dans le miroir de l’entrée, à replacer des mèches encore un peu humides qui faisaient la sourde oreille, à rajuster son col même pas boutonné jusqu’au cou et à repousser Lenny – sans arrêt, vraiment – qui revenait se foutre dans ses jambes. Poilues elles devenaient ; blanches comme s’il muait son manteau pour l’été ; aïe ! dios mio ! qu’il répétait à voix basse chaque fois, en se secouant les guibolles.

Un fend-le-coeur d’aurevoir plus tard, et voilà qu’il partait ! Ah ! qu’il aurait sûrement soupiré, si les soupçons un peu mielleux, un peu sourds aussi, de la nervosité – comme un soudain poids dans l’estomac – ne commençaient pas à accélérer le rythme déjà un peu effréné des rouages métalliques sous la poitrine. Presque difficile de penser et de respirer, ça en devenait, à mesure qu’il démarrait ; qu’une petite boîte en velours noir trouvait sa place dans le porte-gobelet entre les sièges ; qu’il agrippait le volant et vroom vroom le moteur prêt pour la route. Lui, un peu moins, mais bon.

Pas un date ; parce que c’en était pas un ; ou à la rigueur, une farce de date, si ça compte ? Ou pas ? Une mascarade ? Pas tout à fait un mensonge non plus – parce que, well… l’était pas moche Diego, lui aurait pas fait de mal, aurait sans doute pris le café – mais ! un peu, quand même. Vu la situation improvisée, la connerie qu’ils s’apprêtaient tous les deux à orchestrer et que Guillem avait cautionné, d’avec son “pu rien à perdre” qui lui faisait si souvent hausser les épaules, l’air con – même qu’il s’impatientait ! un peu, c’était peut-être ça, la nervosité ? Mais de le rencontrer pour la première fois, ou de revoir Adam ? Mais celle du tract d’avant la montée sur scène.

Le geste du bras est levé au loin ; le cœur monte en trombe, tomberait peut-être des nues si le naturel de la portière, ouverte comme si elle lui appartenait, ne l’avait pas ouvert lui aussi – en deux – d’un bonsoir tout à fait familier. Diego est là ; il est monté ; il est assis ; et il est aussi magnifique qu’en photo, sinon plus. Aïe, le petit pincement – c’était peut-être bien de la nervosité, parce que le sourire bien étiré de Guillem, bien rigide, bien cassant, pouffe d’un rire fébrile, comme s’il retrouvait soudainement la faculté de boire l’air. « Bonsoir, Die – Diego… » et c’est échappé, voilà, le dos bien droit et bien crispé, d’entre les lèvres d’une personne pincée qui se sent un peu de trop, dans cette voiture – alors que c’est lui qui la conduit.

Diego s’attache et le moindre de ses mouvements est étudié. « Oh hm, merci. Le tien… est très rose – ahah !... » Facepalm mental, de ceux qui voudraient s’éclater la tronche quatre fois dans le volant – le klaxon aurait fait tut tut tut tut – ça lui aurait fait le plus grand bien. « Oh noon – non non, ça va. J’ai juste… un peu l’impression d’être en train de mourir. » qu’il rigole – devenu con comme une soupière – en s’éventant la poitrine du col, en ajustant la position du postérial fessier sur son siège. « Toi, ça va ? »

Et puis, de la réponse, plus rien. C’est là, le premier silence qui tombe ; le silence de l’attente, de pas savoir quoi dire, de pas vraiment le connaître ce Diego ; et de même pas pouvoir lui demander comment s’est passée sa journée ; et de se lisser nerveusement les cuisses en chassant deux poils de Lenny encore accroché au tissu ; et de se racler la gorge pour ravaler la stupidité, d’une sorte de fausse contenance retrouvée on ne sait où – faudra faire mieux que ça, ce soir, bonhomme !

« Je t’ai apporté un truc, à mettre. C’est pas grand chose, ça se remarquera sûrement pas… mais ça parlera à quelqu’un. » Et la petite boite en velours, qui rêvait de devenir thermos, est attrapée et ouverte de doigts tremblants ; tournée, offerte comme un veux-tu m’épouser. Grosse comme l’oncle d’un pouce, une petite broche en or imitant l’œil d’une queue de paon est piquée entre les deux coussins. « C’est – hm, un bijou de famille, faudra me le rendre. »
Armando Lugo-Guerra
Humain·e
Armando Lugo-Guerra
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Alias : Diego ; le prénom qu'il utilise le plus pour cacher le sien.
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Pseudonyme de la soirée écorchée ; et si on lui annonçait qu'un balais ne se trouvait pas à sa place dans un quelconque placard, peut-être qu'Armando ne serait pas surpris ; c'est que Guillem respire le stress à des kilomètres carrés et qu'ils n'auraient peut-être finalement pas assez d'une heure pour se mettre au jus de ce parfum rempli de scandale à venir. "Je constate que bientôt, j'aurais à déclarer l'heure du décès, en effet." Qu'il taquine avec sarcasme, pas décidé à épargner le pauvre homme ; peut-être que lui faire péter ce bouton de stress, purulant, pourrait être la solution ; l'homme perdrait un peu de son énergie mais ne serait-ce pas plus mal ? "Je me porte comme un charme." Et pour cette fois, Armando ne ment pas ; parce que c'est vrai, qu'il est toujours aussi amusé par l'idée et qu'il se demande combien de secondes ils tiendront avant qu'on ne dise à Guillem qu'il ne connaît pas le garçon pendu à son bras.

Trois, tout au plus, s'il continue de respirer l'angoisse ainsi.

Un livre ouvert, dont les pages ont blanchi d'avec le temps ; et il serait temps de refoutre un coup d'encre, sur cet ensemble là, pour éviter que tous puissent voir que leur histoire commune ne fait pas même un paragraphe. D'autant plus que Guillem s'est amusé à ramener un bijou de famille ; est-ce pour s'assurer que le cavalier en aura bien un déjà ? Lentement, les doigts d'Armando viennent à se déplacer pour attraper la boîte d'avec l'héritage familial. "Elle appartenait à qui ? Depuis combien de temps elle est dans ta famille ?" Autant mettre des bouts de scénario en place ; finalement, il vient à baisser le pare soleil pour y voir le petit miroir dedans, pour pouvoir venir viser pour mettre de manière élégante le bijou qui est à accroché-là.

Puis, la cervelle d'Armando s'active. "Il y a un jardin pas bien loin d'où est la cérémonie et la fête. On pourrait s'y arrêter, que tu puisses te détendre un peu." Suggestion ; et puis aussi parce que ça sera plus pratique sans doute pour d'autres choses. "En attendant... Parle-moi de ce mariage. Ce sont qui, par rapport à toi ?" Et la broche est correctement mise ; il lui semble, en tout cas. Il y regardera mieux une fois à l'arrêt. "Puis de toi. T'as mis artiste sur Tinder, mais... Tu fais quoi, en réalité ?" Dans un clap, il referme la boîte en velours pour la remettre là où Guillem l'avait sorti ; tournant ensuite de nouveau la tête vers le conducteur. "Et pense à respirer, entre deux explications. Promis, je ne vais pas te manger." Même s'il est appétissant ; ah, que pena...

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• Préférence pour les dialogues en anglais, mais je fais très bien sans aussi.


Le sarcasme est accueilli comme il devrait l’être, d’un petit rire forcé, encore pincé du souffle fragile. Ce n’est pas faute d’essayer, pourtant, de se calmer ; le personnage est bien trop sublime ; et oui, bien sûr, cette idée est amusante, mais paraît maintenant, face à ce charme qui se porte comme lui-même, bien ridicule. Un vieux balais, avec un type comme lui – une créature pareille ! – accroché au bras ? Mais tout le monde va griller ; même pas besoin de trois secondes, angoisse ou non.

Par chance, les questions fusent comme un interrogatoire ; arrache l’anxiété et la pousse dans ses retranchements, aussitôt remplacée par quelque souvenirs puisés creux ; même pas certains. « Je sais plus trop. Ma mère l’a hérité de je-sais-plus-qui, et me l’a donné pour… hm, nos dix ans, avec mon ex. Elle est bien ? Si tu regardes, derrière… » Mais c’est trop tard, la voilà accrochée et d’une façon inattendue, elle offre à l’œil la lueur dorée d’une pensée ; d’une image, imprimée sur le col d’une autre chemise, bien des années plus tôt. Épinglée, de ses propres doigts exaltés. « … bon, tant pis ; mais elle date de 1831. »

L’accent lui arrache un sourire ; Brésil ? Argentine ? Il ne vient quand même pas d’Espagne, lui aussi ? « Pas bête – du tout, très bonne idée ! T’es bien… » attaché ? Oui ducon, il l’est ; tu l’as même regardé faire, mais tu te retournes quand même pour vérifier ; et que le sourire encore bien cassant n’en revient pas les gencives ; malheur qu’il est beau. « Tu me diras où tourner, je connais pas trop le coin. » Il rigole un peu en se raclant la gorge ; mais ça sonne toujours aussi forcé et coincé du slip ; tendu comme un string, qu’il est, même, alors qu’il démarre la voiture d’un vrombissement bien trop sonore. Pas même Guillem pensait à faire le kéké ou quoi ; les habitudes ont juste la vie dure. D’entendre le moteur ronronner, d’abaisser un peu les vitres pour laisser l’air frais, replace un petit bout d’âme au bon endroit.

Et ils s’élancent, sans vraiment plus de cérémonies – pas même une poignée de main – vers une qui s’annonce des plus chaotiques. Il pouvait déjà imaginer la tête de Kate ; elle capterait tout, du premier coup d’œil. En fait, même pas besoin de regarder ; les yeux bandés, Guillem accompagné ?! Alors qu’elle lui avait presque tordu le bras pour qu’il s’inscrive sur OkCupid et Tinder ? Pffff ; et en plus, la voilà qui se ramène sur le sujet : « C’est le mariage de ma meilleure amie, Kate – tout le monde l’appelle Kate. Hm – on partage un duplex, on bosse ensemble et c’est un peu… sa faute, si je suis sur Tinder. » Petit ricanement nerveux ; sa faute, il a dit ; comme si c’était un crime. « Bref, elle va capter direct qu’on est pas ensemble – c’est même pas la peine d’essayer. Enfin, qu’on est ensemble, mais pas vraiment – t’as compris, quoi. Pour les autres invités… en vrai, j’y connaîtrai personne. » Il ralentis, s’arrête au feu et rajuste sa ceinture – petit tic. Il ébouriffe même ses cheveux, séchés n’importe comment ; gratte même son menton, où il vient d’imaginer les chatouillis d’un poil de chien. « Artiste, ahah… ouais. Je suis épithésiste – je fabrique des prothèses en silicone pour le visage, pour remplacer des yeux, des nez, des oreilles. Je peins un peu aussi, d’où le “artiste”, c’est plus facile qu’expliquer en détails, à chaque fois. Je – hm… »

Perdu dans son élan, il allait presque lui proposer quelques photos ; mais ça tourne vert – et lui à gauche en oubliant de signaler ; le fait quand même au dernier moment, juste pour avoir bonne conscience. « Toi tu vadrouilles, alors ? » qu'il rigole un peu, amusé de s'en souvenir. « C'est sympa ? » Et la prochaine lumière – jaune, celle-ci – l’invite à tapoter son toit d’un coup nonchalant des phalanges ; un automatisme superstitieux, de quoi ajouter à son compteur déjà bien accumulé quinze minutes supplémentaires de bon sexe. Pfff – il est con. « D’ailleurs : vu l’accent mignon… t’es d’où ? ¿México, Brasil? Yo soy de EspañaMexique ? Brésil ? Je viens d'Espagne – et Guillem pose une main sur sa poitrine, tapote le palpitant qui commence à se calmer, craignant son espagnol si mauvais qu’il nécessite d’être mimé pour être compris. Born là, mais pas vraiment raised – ahah… Mes parents ont immigré quand j’avais – pouah, je sais même plus. Jeune, en tout cas. »

Nouveau regard jeté – très bref – en consultant le rétroviseur pour changer de voie. « À droite, ici ? » Le jardin est en vue, déjà… pâli en comparaison.

Ah, que pena... indeed.
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Staff : ADMIN I MJ
Héritage de sa mère ; elle l'avait eu en héritage aussi ; dans la famille depuis au moins trois ou quatre générations, donc. Dix ans, avec un ex ; ça parlera à quelqu'un ; assemblage de pensées et il comprend alors que le fameux ex sera là. "Ah oui, elle n'est pas de première jeunesse." Il y jette un nouveau regard. "Vous l'avez très bien conservé." Parce que jamais Diego n'aurait su deviner son âge ; presque deux cent ans ; et ça lui fait étrange de se le dire. Si Guillem était moins stressé, il lui aurait bien fait une blague sur son âge et les comparer... Mais il a l'impression qu'il va l'achever s'il souligne cela... Alors il garde son venin pour cette fois.

Pour le jardin, il se contente d'hocher du chef, pour continuer simplement cette discussion et apprendre plus de détails. Et en fait, ce n'est pas le mariage de n'importe qui. La meilleure amie ; celle qui déterminera si le jeu en vaut la chandelle, s'il tiendra ou non, en dehors de si Guillem ne parvient pas à rentrer dans le jeu ; la scène. "C'était donc pour ça, le petit clin d'oeil qui disait que tu l'avais écrit tout seul, ta bio..." Et le send help qui résonne différemment. Bien, au moins, s'il se retrouve seul d'avec la mariée, il pourra rire de connivence avec, en évoquant tout ça. Et sa liste mentale des points à noter se voit rajouter d'un ; plus qu'à voir le reste à présent. "Épé... ?" Et ça demande un peu à ce qu'il lui répète, jusqu'à savoir le prononcer. "Je connais pas du tout. C'est médical ou pour des maquillages ?" Alors pour cette fois, il sort son téléphone pour tenter de googler le tout ; et google images sera bien plus parlant que n'importe qui. Par contre, il va avoir du mal à répéter le mot si on lui demande : il trouvera un palliatif.

Mais forcément, la question lui est renvoyée.

Une brève hésitation, avant de se décider à mentir encore - personne n'aime les influenceurs après tout. "À vrai dire, en ce moment je suis community manager pour une boîte. C'est relativement sympa, pour répondre à la question." Parce qu'il se dit que c'est un métier qui va d'avec son âge, que ça parle à de plus en plus de monde ; et qu'il n'avait pas forcément le temps de trouver un métier qui pourrait aller de paire avec celui de Guillem, parce qu'il n'a pas la moindre idée de comment ça peut se passer. Mais pour les origines... "Porto Rico." Parce qu'Armando, ça le terrifie de dire le Mexique ; parce qu'il a toujours peur qu'un jour se dise qu'il ressemblait au gamin de la série ; qu'on remarque qu'il a juste le double de l'âge de quand il l'a quitté et qu'on fasse le lien, même quand il ment sur son prénom.

Alors, s'il a jamais été au Mexique, ça va ; s'il donne les origines de son père, ça va ; parce qu'elles sont vraies, mais que c'est pas là où il a grandi ; mais dire la vérité sur ce point, c'est impossible pour Armando, parce qu'il y a cette terreur qu'un jour, que quelqu'un sache. ""Y pensar que dudé en hablar español.Et dire que j'ai hésité à parler espagnol." Qu'il glisse dans un sourire. "Je suis arrivé tard aux États-Unis. Mais j'ai déjà la nationalité, je fait les démarches dès que c'était possible." Parce qu'il avait pas le courage de devoir passer sous les radars et qu'il n'a pas envie de retourner au Mexique, que l'idée l'angoisse tout autant que le reste.

Regard sur la route, à la demande. "Oui et encore après." Deux coups de clignotants à avoir encore, en somme. "Du coup, tu parles espagnol ou pas tant ?" Savoir s'ils peuvent tenter de mimer d'avoir des moments complices à se causer en espagnol ; parce qu'Armando a bien conscience qu'on le grille toujours vite à cause de son accent ; et pour ça qu'il donne toujours des prénoms latinos, pour garder une crédibilité ; même si des lubies, y'en a partout. "Il y a une place, là." Qu'il lui désigne, en ayant surveillé pour cette fois. Et il attend la fin du ronronnement du moteur pour dégager la ceinture, observant encore un instant Guillem. "Allez, viens." Bout de sourire, avant de sortir de la voiture, gardant son manteau sur les épaules ainsi que la boîte pour l'autre hispanique.

L'air est frais, en cette soirée d'Octobre qui s'annonce ; et il l'apprécie, quelque part. Un instant, il hésite, avant de prendre doucement appui contre la voiture, la boîte qu'il vient caler entre ses bras bras croisés contre son poitrail, comme s'il était à resserrer les pans de son manteau. Ses yeux reviennent trouver la silhouette de Guillem et remarquer sa taille ; il est plus grand que lui. Ce n'est pas forcément de grand-chose, mais il apprécie ces cinq centimètres qui les séparent. Alors le sourire revient plus naturellement sur ses lèvres et après un temps à laisser Guillem respirer, il approche finalement de lui. "Tu te sens mieux ?" En a-t-il vraiment quelque chose à faire ? Sans avoir la réponse, il se contente de l'observer, adorant ce rôle plus qu'aucun autre ; pourtant il occupera le rôle d'acteur, pour cette soirée.

Une inspiration.

"Tiens, au fait." Et il tend la boîte à son tour, laisse à Guillem le soin de découvrir les petites choses qui se trouvent dedans, de l'exacte même tissu que le costume de son invité. "Je me suis dit que c'était le genre de détails qui pourrait plaire." Comme s'ils avaient pensé à ça ensembles, à ce souci là d'être accordé aussi bêtement ; comme si les couleurs avaient été inversées entre eux. Lentement, les doigts d'Armando viennent à déjà chercher le mouchoir pour le mettre dans la poche du costume, venant lui donner une petite forme, qu'il dépasse élégamment de là. "Tu me laisses mettre le reste aussi ?" Les boutons de manchette et surtout, le noeud papillon.

La permission obtenue, il s'occupe d'abord des manches, trouve le détail carrément séduisant à ce stade ; c'est que le costume est vraiment bien porté par l'autre homme ; et que rajoute comme un petit quelque chose. "Donc... On se connaît depuis combien de temps ? On est ensembles depuis longtemps ?" Alors, quand il vient finalement à récupérer le noeud papillon et venir s'accrocher au col pour le relever d'abord, il ne peut empêcher son regard de s'accrocher à la pomme d'Adam, à la voir vivre si proche de ses doigts ; l'envie de la toucher qui naît ; se contente de faire le tout, de lisser le col ensuite, de voir le noeud rose gold ressortir.

Finalement, il vient à juste laisser glisser ses pognes contre le torse de Guillem, les laissant à plat. "Ca te va bien." Relevant les yeux vers les siens, cherchant son regard ; et il songe à quelque chose, Armando ; de simple, quelque part. "On devrait s'embrasser." Ca sonne pas tant comme une suggestion ; plutôt comme une évidence. "J'imagine qu'on va devoir avoir l'air proches physiquement, ce soir, à jouer au couple. C'est peut-être mieux de pas avoir à faire ce premier baiser devant des gens." Et quelque part, Armando remarque que c'est dit presque trop froidement ; qu'il est trop analytique ; mais quelque part, il lui semble que c'est ainsi qu'est Guillem, que c'est s'adapter que d'avancer des faits sur lesquels l'autre homme pourra se reposer.

Pas une date ; peut-être bien pour ça aussi qu'il est ainsi, Armando ; parce que façon, Guillem attend de lui ça, ce rôle qu'il accepte d'enfiler.

Parce que c'est amusant ; parce que ça le fera se sentir en vie, pour une soirée.

Parce que.

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Guette sur scène je cloue des becs pendant qu’je fais tomber des mâchoires, Comme Hannah Montana j’ouvre un magasin de larmes
Guillem Bonavia
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Guillem Bonavia
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Genre : Homme cisgenre, il.
Age : 44 ans.
Dollars : 208
Zone libre : “Every heart has its secret sorrows which the world knows not, and oftentimes we call a man cold, when he is only sad.”
Statut : Célibataire endurci.
Occupation : Épithésiste – reconstruit des visages à l'aide de prothèses esthétiques plus vraies que nature. Mécanicien à ses heures perdues.
Habitation : Un duplex côté Nexus.
Pseudo : Poumon
Comptes : Leander Ashmore
Genre IRL : Homme cisgenre assez fluide sur les pronoms, principalement il/they.
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Date d'inscription : 08/01/2024
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Crédits : Avatar par Bones / Lenny par moé
Thèmes abordés : Alcoolisme, discours intérieur anxieux, ptsd, violence conjugale
Infos RP : • Je contourne les 800 mots en moyenne.
• Narration plutôt décousue à la troisième personne.
• Préférence pour les dialogues en anglais, mais je fais très bien sans aussi.


Community Manager & Porto Ricain, ça sonne trop beau.
D’accord ; noté, alors qu’il avait sourit de l’entendre articuler – avec un charme décadent, qui plus est – la langue maternelle… Il y avait bien longtemps, qu’il ne l’avait pas entendue – pour de vrai ; c’était celle paternelle, aussi ; mais REDACTED REDACTED REDACTED REDACTED THE WELL SWALLOWS BACK THE THOUGHT Sifflement sourd acculé d’un froncement ; sourire en coin, déglutit d’une gorgée soudaine et serrée. « Oui, enfin… Hablo un poco… como un niñoJe le parle un peu... comme un enfant – ahah. Je le comprends encore très bien, par contre. » L’idée lui vient ; on la dirait téléversée d’une tête à une autre ; ils pourront au moins se consulter en espagnol, au besoin, sans élever de soupçons. Peut-être même qu’on s’attendrira de le voir balbutier en amateur ; chercher ses mots, puis les arracher des lèvres de Diego en riant. « Ici ? »

Oui : là, mais Guillem n’ose pas souvent ; doit toujours s’assurer, d’abord – quitte à faire répéter, parce que REDACTED AGAIN, GO BACK IN THE WELL. Garer la voiture et en sortir semble difficile ; pour le coup, sans doute de se lancer vers l’inconnu au bras d’un autre ; mais le contact finit par être coupé. Les clefs sont rangées dans la poche, et avant de quitter le véhicule et de claquer la porte, un dernier coup d’œil vers le rétroviseur ; d’ajuster une mèche et constater les ravages de l’âge en soupirant.

Dehors, l’air frais revigore ; les enjambées sont hésitantes, dépliées d’une certaine réserve vers l’approche ; farouche, piétinante. Il serait bien allé, lui aussi, prendre appui sur la voiture ; peut-être aurait-ce été de trop ; alors Guillem se plante un peu en retrait. « Mmh. Pas pire, en tout cas –  ahah. » Il n’y avait pas vraiment pensé ; mais c’est vrai qu’il avait finit par se calmer ; du moins, par descendre de ce sommet étranglé, presque essoufflé. L’angoisse initiale, toutefois, avait laissé derrière elle une sorte de nœud coulissant ; un nœud intestinal encore mêlé, mélangé et malaxé ; des écouteurs ramassés au fond d’une poche, démerdez-vous les gars, et qu’un rien menaçait de nouer pour de bon.

« Oh. » Et couic, la boîte, sur le mauvais bout de fil vient de tirer ; à peine constatée la trêve des palpitations ; monnaie de la pièce rendue sans doute, d’une offrande inattendue ; il sort ça d’où, d’ailleurs ? Aucune idée – et en même temps il s’en fout, parce que Diego s’approche déjà et le mouchoir de poche est installé.

Le dos redressé trop droit, le souffle retenu trop longtemps, les tempes sourdes trop bruyantes. Et de s’entendre obtempéré ; malgré tout – malgré REDACTED THAT MEMORY MUST GO BACK IN THE WELL Guillem, conciliant, lèvres toutes pincées et tête hochée, tend ses manches et les retourne ; boutonnées d’un velours lotus. Plutôt que d’incliner la tête pour l’aider à faire passer le nœud papillon – un autre, tiens ; comme s’il n’avait pas assez du sien, déjà – il étire le cou. Regarder ailleurs semble tout attitré, soudaine envie poétique de contempler les royaumes célestes ; qu’il est beau, ce ciel pas tout à fait couché encore ; et qu’il est beau ce violet sombre, couvert par la cime des arbres !

« Hm… j’y pensais tout à l’heuredans sa dernière réponse, juréet je me suis dit... deux mois ? ou trois ? » Guillem déglutit ; lui semble trop proche, ce Diego ; et sentir le bout des doigts triturer les boutons de sa chemise ; chatouiller sa poitrine à travers le tissu jusqu’au col ; pouah, putain. « Ça… nous allouerait… hm, une marge d’erreur acceptable. De pas tout savoir, l'un de l'autre. » Nouveau faux couple ; pas un vrai date, ils ont dit ; et puis… ils pourraient toujours laisser planer ce nuage rose, en jouer ; rose, comme le nœud et les boutons et le mouchoir, tiens ; comme celui des passions encore balbutiantes qui se prélassent plus souvent au lit qu’accroché à la discussion.

Rougeur ; rose rouge, d’une épine chatouillant la chute des reins jusqu’à la nuque dressée d’une frisson. L’inspiration est profonde, se fait misérable et tremblante comme le feuillage de ces saules – au loin, là-bas, allons les voir de plus proche, tu veux bien ? Le regard est fuyant, tourné vers le sentier qu’il espère bientôt emprunter ; les deux mains, de se poser ; et le compliment achève ; tranche la gorge. « Gracias… »

On devrait quoi ?

« ¿Qué? » Guillem en perd son anglais ; c’est dire ; mais les explications de Diego retournent le ventre d’une évidence tombée des nues – putain, c’est vrai. Il n’y avait pas pensé ; du tout, qu’il avait envisagé cette dimension de leur mascarade. « Mmh… » Le regard ose enfin s’abaisser ; la glace est plus ou moins brisée déjà, de cette proximité qui le rend liquide de sueurs froides, alors… autant.

Et autant répondre aussi ; d’avec le masque rajusté, d’avec une feinte bravoure puisée d’on ne sait quel gouffre.

« Si tu insistes… » Qu’il lui répond, d’un petit rire gêné ; d’un sourire en coin hésitant ; piétinant, des mains sur place ; tâtonnent à se lever pour venir lui attraper les poignets juste avant de se pencher. Pour la rencontre quémandée ; parce qu’il doit s’en convaincre, Guillem ; ne vient pas de lui. Pas une date qu’il se répète ; leitmotiv dont l’écho parvient à faire trembler les eaux enfouies ; mais que le pouls vient étouffer les tympans.

La lippe embrassée avec chasteté se permet d’elle-même, sans vraiment y réfléchir, un élan plus fougueux ; sait-on jamais, il y répondra peut-être ; mais c’est improvisé d’avec cette lumière qui s’allume derrière les rouages embourbés : date ou pas, ce soir, cet inconnu de Diego a accepté de revêtir un rôle. Autant faire semblant, jusqu’au bout ? et finir en fanfare, d’un souffle un peu fiévreux, par relâcher la nuque drue agrippée on ne sait quand – ni comment. C’était pas trop, quand même ?

La lèvres inférieur essuyée d’un pouce ; cramoisi dans un sourire bête, perché aux étoiles qui lui tournent autour de la tête, Guillem se redresse ; s’évade d’une dérobade toute glissée vers l’arrière. « Comme ça ? » Qu’il pouffe, d’un embarras soudain.

Qu'elle est dure, à calmer, cette respiration.
Armando Lugo-Guerra
Humain·e
Armando Lugo-Guerra
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Image/Gif : Nube Rosa ;; Guillem Reom
Alias : Diego ; le prénom qu'il utilise le plus pour cacher le sien.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 26 ans ; l'impression de déjà entendre le sablier s'écouler.
Dollars : 220
Zone libre : Nube Rosa ;; Guillem Nbbz
Statut : Célibataire ; fréquente les hommes qui ne l'aimeront jamais, parce que ça l'arrange.
Occupation : Influenceur & combattant du fight circle ; il brille plus dans le premier que le second.
Habitation : Neo Arcadia.
Mémo RP : Couleur dialogue : rosybrown.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Ernest, Sean, Gabriel, Vico, Zacarias, Tanner, Jens, Kenneth, Oscar, Spy, Ysidro, Xaver
Genre IRL : Transmasc agenre (Il/They)
Messages : 104
Date d'inscription : 11/01/2024
FC : Cylus Sandoval
Crédits : (avatar, bans ; perso) (code signa ; ellaenys) (paroles ; Théa)
Thèmes abordés : Mensonges, age gap, addictions multiples en filigrane (jeux d'argent, sexe), solitude profonde, mésestime de soi, enfance traumatique.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, non respect des limites préétablies entre joueu·se·rs sans le clair consentement, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
Infos RP : Rythme régulier, narration à la 3ieme personne, dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.
Staff : ADMIN I MJ
Comme un enfant ; et l'image aurait pu le faire sourire, mais Armando est resté sur la réserve, à souffler un rire nasal, le genre qui se veut là pour rassurer ; pour dire j'ai entendu sans avoir à réagir plus que ça. Alors la vie avait pu suivre son cours ; oui ici ; puis façon c'est plus pour Guillem que pour lui-même ; faut qu'il respire, lui fasse pas une syncope au volant ; s'il s'écroule dans le jardin, déjà, ça sera mieux. Mais y'a pas le temps pour ça, parce qu'il faut causer, parce qu'ils doivent établir les quelques lignes les plus importantes. "Va pour trois mois." Parce qu'ici, dans ce pays, il a remarqué que ça s'invite pas souvent avant quelques mois, que c'est un peu étrange en comparaison à ce que ses parents pouvaient dire parfois. Alors, trois mois, c'est bien ; mieux que deux ; mieux pour être invité au mariage de la meilleure amie.

Et parce qu'ils sont censés être du genre amoureux transi - sans doute - il faudrait procéder à un passage quelque peu stressant - sans doute encore - pour l'epé-... Pour l'artiste.

Mais finalement, c'est lui qui se jette dans le grand bain ; vient à se pencher, briser les quelques centimètres qui les séparent ; et vient à toucher ses lèvres des siennes. Et si Armando s'attendait à menait la danse à un moment pour encourager le quarantenaire ; finalement il n'en sera rien ; parce que Guillem vient à donner lui-même un tout autre rythme à ce ballet ; et qu'il sent dans sa nuque, Armando, une pogne qui vient à le presser ; et le baiser s'intensifie sans qu'il trouve cela désagréable, participe même de bon gré ; et peut-être aurait-il pu rester suspendu aux lèvres d'en face de longues minutes encore.

C'est toujours mieux que d'être soi-même.

L'oubli, au travers d'un autre être ; qu'il ait de l'importance ou non n'en a pas.

Souffle de vie quelque peu manquant, quand le baiser trouve sa fin ; et un souffle de rire à ce pouce qui écrase une bouche, comme pour faire s'effacer les traces d'un quelconque rouge à lèvres ; ça l'amuse, oui. "Comme ça, oui." Et le sourire qui est coincé sur le bord de ses lèvres est, pour le coup, sincère ; dessine son visage d'une nouvelle façon, parce qu'il ne feint rien, qu'il a été surpris de l'audace ; mais ne s'en plaindra pas, oh que non.

Pince les lèvres, se recule finalement doucement. "Besas bien.Tu embrasses bien." Juste pour le taquiner, juste pour titiller cette gêne qui demeure tout de même en l'homme ; juste pour jouer d'un peu avec lui, juste pour casser cette retenue qui le fait rire encore parfois à la façon d'un adolescent ; como un niño. Diego lui offre un autre sourire, plus complice que le précédent, parce qu'après tout Guillem est rentré dans le jeu, qu'il a fait son premier pas de danse et qu'il n'était pas bancal ; ou qu'il n'a pas fait mal aux orteils, au moins.

Armando glisse finalement les pognes dans son manteau, après avoir coincé la boite sous son bras. Observe Guillem, comme s'il était à l'étudier ; l'envie de faire quelque chose pour ses cheveux aussi. "Tu sors beaucoup ou pas du tout ?" Difficile à dire s'il a l'air du genre couche tard, le quarantenaire ; les clichés ayant la vie dure, Armando préfère ne pas s'avancer. "Pour notre rencontre. Je me dis que ça pourrait être à un starbuck, si ça t'arrive d'y aller." Proposition simple ; pourquoi chercher midi à quatorze heures, parfois ? "J'y suis souvent pour travailler." Et sans même y faire attention, Armando ment si naturellement qu'il n'y prête plus attention. "On a récupéré nos commandes en même temps, mais on s'était déjà un peu remarqué avant... Il y avait du monde ce matin-là et finalement, on s'est mis à la même table, un peu timides. Mais on a fini par discuter et je t'ai demandé ton numéro ? Ou toi, comme tu préfères." Après tout, même si c'est de l'imaginaire, y'a des hommes qu'ont parfois un poil trop d'égo et qui préfère quand ça vienne d'eux. "Puis de fil en aiguille... Et bien, me voici ton cavalier pour ce soir." Qu'il conclut, en penchant légèrement la tête, comme s'il était encore à réfléchir.

Finalement, Armando sort son téléphone de sa poche, l'allume un instant. "Tu veux que je mette la dernière photo que tu m'as envoyé de toi et Lenny en fond d'écran ?" Il n'est pas bien sûr de si des gens verront son téléphone ; mais il a le souci du détail, Armando. "Apparemment, les gens en couple adorent faire ça." Il n'en a aucune idée ; ne met toujours que des paysages, de son côté, parfois des dessins qu'il trouve joli mais en général, ça n'a jamais rien de très personnel, parce qu'il s'attarde jamais dessus.

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• Préférence pour les dialogues en anglais, mais je fais très bien sans aussi.

Comme ça, oui… mais como un niño. C’est quelque part par là qu’il s’est perdu, transporté en un instant trente ans derrière, envahi par l’adolescence effarouchée sur ce banc de parc couvert d’épines de pin – sleeplessly embracing butterflies and needles… Le cœur battant, les mains moites ; on – ou il n’avait pas embrassé ainsi depuis des années. Les dernières, d’avec l’autre, s’étaient fossilisées en bises plus sèches que mécaniques.

Besas bien… besas bien sûr, oui ! et Guillem, de se couvrir le visage d’une large paume, mortifié par le compliment. À coup sûr, Diego avait fait exprès – pour bien renfoncer la lame qui lui lacérait déjà le diaphragme depuis une heure.

« Pas trop, non. Parfois. » qu’il soupire, en s’ébrouant la figure de la main. Retrouver à peu près le contenant, le contenu on verra plus tard. Faudrait déjà qu’il se calme, un peu – vraiment, à deux doigts de caner – pour sûr il y laissera des plumes, ou sa peau. « Ça me semble – ahem, hm – bien. C’est simple à retenir. Et on se fréquente donc depuis deux – non, trois mois, c’est ça ? » Petit pas chassé de côté, daigne se rapprocher un peu ; la glace s’est certes brisée, mais le plongeon était glacial et c’est avec bien trop de difficulté qu’il réussit – ou du moins essaie ; improvise une proximité coincée.

« Hm, mets plutôt celle-ci. Elle n’est pas publiée nulle part. » qu’il s’entend lui répondre en sortant lui aussi son téléphone, pour lui envoyer une autre photo, quelque peu surpris d’avoir de la suite dans les idées. Mentir n’est pas dans ses habitudes – vraiment – vraiment ? Guillem se poste à côté : ajouter une photo du pouce ; défile sa galerie triste à pleurer – bien trop de Lenny – et de Kate. « Tiens, c’est elle, Kate. » L’afro au naturel, réuni en une toque par une écharpe azur en soie. Elle est belle ; lui arrache presque le fantôme d’un triste sourire ; c’est son grand jour, après tout, c’est l’émotion – et de se rappeler qu’elle partira elle aussi, sans doute bientôt... Hm, photo suivante : Lenny encore ; photo suivante, Lenny à la plage ; photo suivante, oh – hm, ah, euh – malaise – dios mio, il croyait les avoir effacées, ces poses ; photo suivante, vite. « Pardon… » tout bredouillé de la gêne, d’avec aussitôt le réflexe tardif d’obfusquer son écran en le ramenant vers lui comme un enfant pris en flagrant délit d’extravagance. Essayer des talons pour la première fois ; embrasser son reflet dans le miroir – ou pire, rouler une pelle à son oreiller.

Mortifié – se faire mourir, tuer – soi-même, se décomposer, se gangréner – mais dans son cas, sans rien en laisser paraître – sinon d'une légère pigmentation, d'un regard fuyant et coupable. « Ahem, tiens. Je te l’ai envoyée. » Non, pas celle-là ; la bonne, celle de Lenny ; celle à mettre en fond d’écran, manquerait plus que – « J’avais jamais fait ça avant – tu crois que je devrais en mettre une de toi, aussi ? » Jamais fait ça avant, indeed ; la meilleure des excuses – c’est vrai, juré – pour les photos de couple et pour la séance photo – c’était juste, hm… pour rendre la pareille à cette brunette posée en petite tenue devant le miroir de son lit. Promis.

Il l’avait prise lui-même – Lenny, avec les lunettes ; rajouterait un peu d’authenticité à cette mascarade bien trop ridicule. « Je connais tes parents ? Tu as des frères ou des sœurs ? » Le téléphone est rangé, maudit au fond de sa poche ; le nœud papillon gêne Adam – la pomme, pas l’autre – et Guillem s’en va le triturer tout de travers, en glissant deux doigts sous le ruban. Il le sait ; il le sent ; il ne le supportera pas longtemps. « Les miens sont décédés, et je suis enfant unique. »
Armando Lugo-Guerra
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TW : sous entendu sexuel.


Au vu de comment ça se passe là, Armando se dit que ça serait lui qui aurait filé son numéro ; comme lors de leur discussion, au final. "Trois moi, oui. Et on peut se dire que je t'ai donné mon numéro, comme sur Tinder ?" Il aurait bien dit que c'était une question de caractère, mais il ne voudrait pas le stresser davantage en pensant qu'il le critique ou quoi. Armando sait que les gens peuvent parfois être un peu... Soupe au lait ; autant s'éviter un malaise de plus.

Comme celui qui va arriver, alors que Guillem fouille dans ses photos, à la recherche d'une à lui envoyer. Armando observe la fameuse Kate, pourra sans doute aisément l'identifier avec sa robe mais c'est pas plus mal de savoir sa tête. "Elle est très belle." Il le pense, même si c'est pas... Son genre, dira-t-on ; le sien, c'est plutôt ce qui suit ; hellooooo... Le sourire en coin face à la surprise. "Aucun besoin de t'excuser." Oh non, du tout. "Tu n'es pas désagréable à l'oeil." Faut qu'il arrête, il va finir par le tuer sur place ; mais Armando a du mal à tenir sa langue, parfois ; surtout auprès d'un si joli torse - un crime de le cacher sous un costume.

Mais à la place de ces jolies photos, il se retrouve avec l'une de Lenny ; ah, quelle tristesse ! Enfin, heureusement, le chien est adorable. Armando vient à l'enregistrer dans sa galerie et la mettre en fond d'écran directement, effaçant le paysage qu'il avait auparavant. Le pire étant que vu qu'il est mignon, il pourrait la garder un temps sans y prêter particulièrement attention. "Hum ?" Il relève le nez vers Guillem, l'observe et puis acquiesce. "J'imagine que oui. Alors, attends..." Il cherche, a pas mal de selfies, forcément, mais arrive à dégoter une des rares photos que quelqu'un d'autre avait pu prendre et qui pourrait faire photo du quotidien. Alors il l'envoie en retour à Guillem, l'observant ensuite. "Ca te va ?" Sinon il en a des plus intimes aussi, mais pour sûr qu'à part lui faire claquer son coeur, ça servirait à rien quoi.

Un regard vers lui, à la question qui pique... "Je n'ai plus de contact avec les miens." Et pour cette fois, Armando préfère la vérité, parce qu'au moins on évite les questions suite à ce genre de réponse. Il le regarde faire, d'avec le noeud, le voit changer celui-ci de position et le rendre ainsi déjà désordonné ; alors il pince les lèvres un instant. "Le noeud te gêne ?" Sait-on jamais que ça n'aide pas au taux de stress qu'il ressent déjà ; faudrait pas que la soirée soit un supplice, pour lui ; le but est de, tout de même, s'amuser.

C'est que ça serait pas si mal, que ce soit un date.
((il veut d'autres baisers))

Et selon la réponse précédente, il pourrait revenir vers lui pour lui retirer le noeud papillon ; autrement il reste juste proche de lui. "Est-ce que t'as une quelconque croyance ?" Sait-on jamais, qu'il aille pas dire des trucs qui iraient contre celles de Guillem. "Rien à signaler de mon côté." S'il pensait croire en D.ieu, plus jeune, c'était finalement juste les croyances de ses parents dont il s'est largement détaché avec l'âge. Puis, une autre question encore, bien plus importante encore ! "Lenny a quel âge, au fait ? Et tu l'as depuis quand ?" S'il l'a débarrassé de son noeud, il vient à le glisser dans une poche de son pantalon. "On peut se dire qu'il était là aussi, lors de notre rencontre et que j'ai craqué sur lui aussi." Après tout, ça se sait que les chiens attirent les gens ; Armando ignore juste s'il aurait fait un premier pas grâce à ça.

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Occupation : Épithésiste – reconstruit des visages à l'aide de prothèses esthétiques plus vraies que nature. Mécanicien à ses heures perdues.
Habitation : Un duplex côté Nexus.
Pseudo : Poumon
Comptes : Leander Ashmore
Genre IRL : Homme cisgenre assez fluide sur les pronoms, principalement il/they.
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Date d'inscription : 08/01/2024
FC : Andrés Velencoso
Crédits : Avatar par Bones / Lenny par moé
Thèmes abordés : Alcoolisme, discours intérieur anxieux, ptsd, violence conjugale
Infos RP : • Je contourne les 800 mots en moyenne.
• Narration plutôt décousue à la troisième personne.
• Préférence pour les dialogues en anglais, mais je fais très bien sans aussi.

N’écoutait plus du tout, ou d’une oreille distraite ; lèvres pincées, le regard est fuyant comme celui d’un niño pris en flagrant délit, à peine déposé sur le téléphone montré – manquerait plus que Diego lui renvoie la pareille ; heartache or attack ; alors la réponse vient automatique, mécanique, détachée ; froide d’un soulagement amer dégluti, alors que commence à perler à son front une gouttelette. « Mmh. » ce qui – nous sommes bien d’accord, n’est pas une réponse – ou du moins, pas une en bonne et due forme.

Inspiration ; petit sourire en coin, petit reniflement pour la route ; la fierté est en lambeaux, mais c’est pas comme s’il ne savait pas fonctionner sans ; pas comme s’il en avait jamais eu besoin auparavant ; alors Guillem grommelle. « Si, un peu. Mais ça va, j’devrais survivre. » Faux ; il finira en torchon emmêlé dans une serviette de table bien des heures plus tard, mais chut : pour l’instant, le message va pour le nœud et pour Diego ; une pierre deux têtes. Et enfin, Guillem ose se retourner, juste à temps pour affronter Dieu et son coup de pelle.

Ah ouais ; et c’est à peu près ce qui sort de sa bouche au même moment : « Oulah… » et suivi d’un : « Ahem… euh… » pour conclure par le simple et le plus beauf des statuts Facebook : « C’est compliqué… ». Il n’élabore pas de suite ; n’élaborera peut-être jamais ; Dieu n’existe pas, bien que le cœur meurtri trop de fois persiste à y croire et à espérer, par moments ; trop de foi, ou plus assez, un entre deux chaises, un juste médian où valsent oubli, négligence et catéchisme. Ils pourraient se mettre en route bientôt, non ? La gorge est un peu sèche.

Sourire. Lenny ; vas-y, facile comme sujet ! Vingt sur vingt. « Il vient d’avoir quatre ans et je l’ai eu… hmm, il devait bien avoir six mois, je crois ? » Oui, Guillem répond souvent d’interrogations ; c’est un peu sa marque, son manque d’assurance qui transpire jusque dans le non-choix de sa syntaxe. Rien ne peut tout à fait être coulé dans le béton, sait-on-jamais ; et rien n’est plus blasphématoire que ne pas assurer ses arrières d’une once doutée. « Il allait devenir chien d’assistance pour, hm… je crois que c’était ceux qui voient pas, ou plus trop bien ? Bref – et quand j’ai vu sa bouille, voilà. J’ai tout de suite surenchéri comme un bâtard. » Le rire est gêné, pas tout à fait assumé ; pas très fier d’avoir privé quelqu’un dans le besoin ; pas très fier non plus qu’un chien puisse être formé ou utilisé à cet escient. « Oui, y’a moyen. C’est une usine à merde, je suis tout le temps en train de le promener dans le quartier. Quand il fait beau, on s’arrête souvent en terrasse. » Craquer pour Lenny n’est pas bien difficile ; craquer pour Diego semble tout aussi facile, vu le sourire.

Silence, déposé sur les cils d'un ange. Ahem. La gorge est raclée pour essuyer les rougeurs ; les manches du costume sont lissées alors qu’il tend les bras devant lui, visiblement inconfortable, aussi flexible qu’un mannequin en vitrine ; et que d’un pas, le Guillem se rapproche ; s’élargit des épaules et s’improvise - non sans une petite crise cardiaque au passage - un faux-semblant d’ordinaire. « Hmm, ça, comme ça ? Si je fais ça, ça va ? » Et ça, c’est coulant ; d’un bras tremblant venu briser la glace, il se glisse vers Diego pour venir ceinturer la cambrure naturelle de ses reins, d’une étreinte pleine de douceur, toute en suspens, sans pouvoir oser y présenter l’emprise de sa main - alors qu’elle pourrait très bien agripper sa taille et la rapprocher contre lui - ou vagabonder jusqu’à la poche de son pantalon pour s’y enfoncer avec complicité.

Après tout, il faudra bien s’y faire et s’y habituer ; qu’ils se touchent un peu - bien que Guillem ne soit pas très démonstratif en public - la faute à… à qui, d’ailleurs ? eh bien, à tout le monde, sans doute. Pas qu’il ait honte à son âge, ou qu’il soit incapable de contrer ces regards médisants ; mais les rouages tordus depuis l’enfance sont ce qu’ils sont - et tordu, Guillem est ce qu’il est, flétri, émoustillé d’un rien. « C’est trop, si je - hm… » Tactile. Les mots s’éteignent alors qu’il ose une caresse ; vers le très haut de la cuisse, pour rester poli ; comme s’il l’encourageait à avancer doucement, à se mettre en route et longer les pleureurs de ce parc.

L'assurance est une illusion, propulsée par une sainte horreur d'être en retard ou le dernier arrivé.
Armando Lugo-Guerra
Humain·e
Armando Lugo-Guerra
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Image/Gif : Nube Rosa ;; Guillem Reom
Alias : Diego ; le prénom qu'il utilise le plus pour cacher le sien.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 26 ans ; l'impression de déjà entendre le sablier s'écouler.
Dollars : 220
Zone libre : Nube Rosa ;; Guillem Nbbz
Statut : Célibataire ; fréquente les hommes qui ne l'aimeront jamais, parce que ça l'arrange.
Occupation : Influenceur & combattant du fight circle ; il brille plus dans le premier que le second.
Habitation : Neo Arcadia.
Mémo RP : Couleur dialogue : rosybrown.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Ernest, Sean, Gabriel, Vico, Zacarias, Tanner, Jens, Kenneth, Oscar, Spy, Ysidro, Xaver
Genre IRL : Transmasc agenre (Il/They)
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Date d'inscription : 11/01/2024
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Crédits : (avatar, bans ; perso) (code signa ; ellaenys) (paroles ; Théa)
Thèmes abordés : Mensonges, age gap, addictions multiples en filigrane (jeux d'argent, sexe), solitude profonde, mésestime de soi, enfance traumatique.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, non respect des limites préétablies entre joueu·se·rs sans le clair consentement, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
Infos RP : Rythme régulier, narration à la 3ieme personne, dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.
Staff : ADMIN I MJ
TW : multiples sous entendus sexuel.


Sujet compliqué ; voir épineux, vu toutes celles qui se plantent dans la gorge de Guillem ; et Diego l'observe un long instant avant d'acquiescer simplement et partir plutôt sur le sujet de Lenny. Lui semble être plus simple à aborder, plus simple tout court. Les chiens, ça passionne tout le monde non ? Mais l'histoire, elle, est un brin plus sombre qu'on pourrait le croire. Sur le bout de la langue, une remarque acerbe se pose ; et il la goûte d'avec les dents avant de la ravaler, pinçant le bout de sa propre chair pour s'empêcher de la faire. C'est que Guillem semble déjà prêt à éclater à tout moment, qu'il vaut mieux éviter de renchérir là, tout de suite, parce que ça ressemble à une mauvaise idée - et ce sont celles qui attirent le plus Diego. Tue dans l'oeuf, tue, tue, tue, relève juste le nez. "Tu dis l'histoire dès le premier date aussi, ou je dois faire mine de l'ignorer encore ?" Demande ; pas dans le jugement, Diego, parce qu'il a fait tellement pire ; a détruit sa propre vie avec une volonté rare, sait ce que c'est que les impulsions bâtardes ; et au pire, quoi ? C'est pas à lui que Guillem a pu causer du tord.

Page déjà tournée.

Bout de sourire. "Bien. J'ai donc craqué pour les deux en même temps." Lui semble pas compliqué à s'imaginer ; l'a du chien aussi, Guillem ; des traits découpés à la serpe qui peuvent attirer, largement - Diego jouera le jeu, de toute il a envie de le séduire au travers de ce petit jeu. Les mariages ne sont pas fait pour ça, après tout ? Faire rêver le reste du monde, se croire capable d'avoir la même chose - oublier qu'on a tendance à tout détruire dès que ça pourrait devenir trop beau. Ca coûte, de rêver ; alors autant rentabiliser le temps restant.

Et les miracles existent, en prime.

Guillem tente de lui-même un rapprochement ; et ça surprend un instant Diego - expression trahissant l'état, mais heureusement que l'autre est trop à se souvenir comment respirer pour le remarquer. Et puis, déjà, s'efface le tout pour juste sourire de nouveau. "Oui." En effet, ça va. Guillem est mille fois plus délicat de lui ; et dans d'autres circonstances, Diego se serait amusé à lui glisser quelques horreurs salaces à l'oreille, venir lui glisser de saisir autre chose encore s'il le souhaitait.

Le fera peut-être, durant la soirée.
Patience est de mise.

Alors cette fois il secoue brièvement la tête, parce que... "Je suis un homme tactile, tu peux y aller." Dit d'avec tout le respect qu'il n'a pas pour lui-même ; son corps n'a jamais été à lui ; et qu'importe alors. À force de mains par-dessus, Armando songe qu'on finira par lui faire retrouver consistance ; et appartenance. En attendant, il se perd, encore et encore ; ne semble pas en souffrir, au moins ; la jouissance a cette qualité, sans doute.

Et pour cette fois, on l'intime à un mouvement. "Juste, attends..." Il se détourne un instant de l'autre, juste pour abandonner la boîte qu'il avait sous le bras jusque-là pour l'abandonner sur le siège de la voiture - ou dessous si elle s'est fermée entre deux, faudra juste pas qu'il l'oublie au retour. Puis déjà il retourne près de Guilem, se glisse à nouveau tout à ses côtés et l'aide même en venant se mettre plus franchement dans le creux de ce bras qui était venu le cueillir en premier lieu.

Ainsi peut débuter la marche.

Regard fuyant un bref instant, surtout à la recherche de potentiels témoins. Mais nada ; alors il peut reprendre. "Je peux te toucher à quel point, de mon côté ?" Les yeux se posent à présent sur Guillem - dont le profil demeure toujours charmant. "Ne me réponds pas "au feeling" ou tu risques de t'étouffer à un moment si tu ne l'es pas toi-même." Qu'il a enchaîné, le sourire mutin qui s'ensuit laisse à comprendre que Diego n'a honte de rien - surtout pas des autres. Et peut-être que son petit air est une invitation à ce qu'il s'étrangle pour autre chose que de la gêne.

L'envie de lui arracher ce manteau-là, comme si ça ne lui allait pas.
Ou bien est-ce juste à Diego qu'il ne va jamais.

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Guette sur scène je cloue des becs pendant qu’je fais tomber des mâchoires, Comme Hannah Montana j’ouvre un magasin de larmes
Guillem Bonavia
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Guillem Bonavia
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Pas de Pau (hihihi que je suis draule) ; l’assurance se fait larguer en pleine mer ; adieu la bouée qui s’échappe vers la voiture et c’est un bras rigide – qu’on pourrait qualifier “d’en érection”, comme figé, suspendu dans le vide que Guillem doit rabaisser de l’autre le long de son corps, droit comme une flèche. Il a craqué pour les deux ; qu’il dit, ce p’tit con ; et si le palpitant débordait déjà, alors là… « Euh… Bah, comme tu l’sens - ‘fin, je suis pas trop date, en vrai, alors… mouais. » Point - virgule - et exclamation ! De l’entendre, qu’il verbalise avoir craqué pour eux - et donc, lui aussi par extension naturelle du pronom, surprend. « D’accord, je vais essayer… » et lorsque Diego revient à ses côtés avec d’autant plus d’aplomb qu’il ne s’était préparé, Guillem s’étrangle dans sa réponse. « Je le suis, aussi… habituellement. »

Ainsi peut débuter la marche du condamné à mort.

Longue à traverser, semble cette route ; et plutôt que de garder son bras où il était, Guillem le remonte pour lui enlacer le haut des omoplates avec une certaine nonchalance ; un décontracté qui ne semble pas tout à fait lui aller, mais passons. C’est déjà plus facile, durant la houle des enjambées ; et vu la différence des tailles, plus confortable pour son vieux dos, aussi. « Oh, si si… t’inquiète. Vas-y, allez. Au feeling. Foutu pour foutu, touche moi autant qu’tu le désires… » Et le dernier bout est échappé d’une pensée qu’il allait se faire ; mais plutôt que de la ravaler, il en rit. Foutu pour foutu, ouais ; et puis, n’est pas tout à fait bête non plus, le Guillem ; Diego lui semble particulièrement taquin. « Par contre, faudra pas pleurer si j'mords à l’hameçon… ah ! ahahah. » Rire con, timide, mais moins gêné - s’étranglera bien qui pensait étrangler.

Il ne saurait dire de quelle manière, par quelle sortilège, mais à mesure que leurs pas progressent et bien que l’accent de son séduisant cavalier lui arrache le cœur à chaque syllabe, Guillem semble… se détendre, s’aplomber et s’habituer à leur proximité improvisée. L’étreinte des épaules se resserre, se permet une poigne sous le bras, vers le haut des côtes - détaillées une légère caresse du pouce, en plus, allez pourquoi pas ; et le dos droit, d’une dernière profonde inspiration, le Guillem de tous les jours se réveille. « Allez, on est prêt. » qu’il lâche, pour eux deux mais surtout pour lui. Fake it ‘till you make it, you know ? Le masque est rabaissé sur l’intime, le mensonge est léché en commissure de la lèvre, le paraître hanté d’un sourire en coin ; l’acteur, le comédien, le théâtral devient ; de moins en moins loin devant, la scène.

« Ça te va, si je t’appelle amor ? Ou c’est trop tôt, selon toi ? Je trouve ça mignon. » Et plus les pas guident, plus le besoin de performer s’éveille ; et d’une froideur, Guillem s’enveloppe des dernières questions bombardées à l’arrache, comme une tempête. « J’suis assez discret, quand y’a du monde autour… mais si on est un peu à l’écart de la foule, ça m’embête pas de... t’sais. Et si tu t’sens d’être affectueux ou quoi, tu peux... juste, je suis assez… hm, stoïque ? Ahem - ‘fin, à ce qui paraît - ça plaît ou pas, ahah... Et, euh, tu voudras danser ? Et si jamais Kate te demande combien j’ai payé pour tes services, tu lui répondras en nature ; ahah ! C’est clair qu’elle va te griller, direct, donc ça sert à rien d’lui faire avaler notre bateau, autant en rire avec elle. Elle jouera le jeu, t’inquiète. C’est trop son genre de connerie - et euh… ah ! Je dors du côté gauche, et j’aime bien être la grande cuillère - quoique, si tu arrives à placer ça dans une conversation quelque part j’te tire mon chapeau ! ahah… ouf, allez. En scène, bonhomme ! » L'assurance est une illusion ; même mécanique. La logorrhée trahit.

Et la dernière exclamation était plutôt pour lui, comme le dernier souffle d’un noyer ; prêt à sourire et épater la galerie, prêt à jouer le jeu et, qui sait ; même si ce n’est pas un date, peut-être qu’une amitié en naîtra et que bien des années plus tard ils pourront en rire à table, autour d’un verre. Qui sait ? S’approchent, s’approchent ; quelques silhouettes alignées les unes derrière les autres ; des couples ou des amis excités ; et d’un dernier raclement de la gorge avant de s'engager pour les rejoindre, Guillem s’ose une demande : « Tu veux… poser ta tête contre mon épaule ? »
Armando Lugo-Guerra
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Est-ce juste le stress qui pousse Guillem à être aussi "fermé" ? Le habituellement est étrange un peu sur l'instant ; mais Diego se dit qu'il doit lui plaire un minimum, pour que l'autre ait swipé (il fait tout pour être attirant après tout) avant qu'ils ne décident de cette mascarade. D'autant plus que l'autre semble être prêt aussi, contre toute attente, à jouer avec le feu. Et l'air de Diego change un peu, le ton devient presque sérieux - chaleureux ? "Mord donc, Guillem." Il aurait aimé le glisser près de son oreille, avec la proximité des corps pour aider à ce début de flirt.

Mais il a envie de marquer le coup - alors il vient juste à dérégler un peu leur marche pour pouvoir se rapprocher et venir glisser un baiser, sur un bout de peau accessible à ses lèvres, dans le cou.

Fait comme si c'était normal.
Tout l'est, non ?

Ils se rapprochent ; et Guillem semble prêt à rentrer dans le rôle, ça y est. Les gestes semblent plus simples à donner - Diego, lui, a toujours été à l'aise. Y'a juste plus qu'à se dire que le show commence, l'épisode est lancé, ça y est. Et plus que jamais, se dire qu'il n'est pas Armando aide ; comme toujours.

Comme depuis toujours, surtout.

Un petit surnom - ah, c'est pas forcément où il performe le plus, Diego. "Ca me va." Bref instant de réflexion. "Mi corazon, pour toi." Acté. Faudra juste qu'il y pense, quoi - mais tout bon acteur apprend vite son texte et il y parviendra. Puis Guillem cesse de respirer pour quelques secondes, débite tout ce qui lui vient en tête - pudique en public, paiement en nature (il espère bien), inclure la mariée dans le jeu, côté droit du lit, Guillem aime être derrière... Et réussir à le placer d'ailleurs. "Ca va bien se passer, corazon." S'en amuse déjà ; et parce qu'il peut être tactile, il vient lui mettre une petite tape sur la fesse gauche, pour l'encourager à y aller.

Même qu'il a un petit sourire complice.

Proposition faite - regard vers lui un instant, détaché déjà des silhouettes lointaines. Et l'acteur vient plutôt glisser la main dans celle de Guillem, lier leurs doigts entre eux. "Je le ferais un peu après." Mais d'abord, il vient à se déguiser avec un sourire joyeux sur le visage, de ceux qui semblent véritablement heureux de se trouver là. Comme si le plus beau jour de Kate était aussi le sien - ou pouvoir être au bras de cet homme pouvait suffire à le faire devenir aussi pour lui.

Et il a toujours été bon acteur.

Alors il se présente aux têtes surprises surtout - celles impassibles de voir Guillem accompagné semblent lui indiquer qu'il ne les connaît pas. Et il joue de leur proximité, se cale contre son épaule, profite du temps d'avant cérémonie pour la jouer comme le petit jeune pas encore blasé par les relations amoureuses, qu'il aime l'aimer. Les plus crédules se font aisément avoir - et c'est pas si différent du petit écran à l'époque, après tout. Les plus sceptiques doivent plus douter du stoïque Guillem, à se demander ce qu'il fout avec un type pareil. Mais le plus drôle vient quand on annonce l'arrivé des mariés, que le mari arrive en premier et salut chaleureusement Guillem et jette un regard à Diego sans savoir de qu(o)i il s'agit.

Mais ce n'est pas lui qui est important.

Ce qui l'est est l'arrivée de la meilleure amie. De son regard qui cherche après Guillem et qui tombe, bien assez vite, sur le charmant sourire à ses côtés et surtout, à ces mimes de couples auxquels ils se prête.

Diego n'en rate pas une goutte, de ce spectacle. Se permet même de se hisser un peu pour venir murmurer à l'oreille de l'autre. "Sa robe est magnifique." Parce que malgré qu'il pourrait essayer d'être le plus discret possible, il sait qu'on pourrait les entendre - et puis, c'est pas si faux.

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Chaudasse.

Est de justesse ravalé ; déglutit en travers de la sienne de pomme (et pas celle d’Adam) ; mordre, croquer ; et le murmure sucré de ces lèvres à la fois si proche et autant inaccessibles. Le bâtard ; mais bien trop rapprochés des autres, presque à portée de voix, Guillem laisse couler la remarque - la provocation - d’une impressionnante indifférence ; d’un sourire même, joueur à son tour.

Peut-être aurait-il chancelé du baiser impromptu si du coin de l’œil il n’avait aperçu, par delà les portes grandes ouvertes, le profil d’une ombre douloureuse ; le spectre d’une vie volée. Mais plutôt que d’en pâlir, plutôt que d’en vaciller, Guillem s’en targue et retient le corps de Diego contre le sien, d’une large patte aux fesses. Il se vêt de lui comme d’une armure, offrande aux invités du dos et des épaules larges ; et vient cueillir, en se penchant à son oreille, l’instant d’un souffle frémissant et d’une étreinte rassurante. Lorsque Diego essaie de s’échapper, il le retient en position d’un murmure grave : « Attends… »

Sans doute que les poings de la chamade le trahissent ; aucun organe n’est plus honnête

Et le fantôme disparaît, se dilue parmi les invités comme une goutte d’encre ; et enfin seulement, Guillem consent à le relâcher. Bien entendu, il n’expliquera rien ; bien entendu, il reprendra sa position, et leur marche, main dans la main.

Qu’il est singulier, de sentir s’emmêler des doigts aux siens ; après tant d’années à se détester, après tant d’années à se négliger ; lesquels étaient les derniers ? Était-ce vraiment les Siens ? Ou ceux de sa défunte mère, froids et amaigris ? N’avait-il jamais envisagé qu’il éprouverait un jour ceux d’un autre ? Pouvait-il seulement se souvenir des Siens ? et du goût de Ses lèvres ? Celles de Diego, elles, l’embaumaient toujours autant.

Ils pénètrent en sourires et fades salutations ; et les doigts de Diego sont relâchés au profit d’un bras qu’il lui tend, auquel il pourra s’accrocher et se pavaner en toute impunité. Vas-y, fait ton cirque, qu’il se dit, avec une pointe d’amusement, tandis qu’ils se mêlent aux invités ; tandis que Guillem guette les environs d’un œil distrait - ce qui n’est pas plus mal, lorsqu’on connaît le personnage - rajoute à ses airs négligés un brin de mépris.

De paroles en paroles, Diego charme la galerie ; et Guillem s’esquisse dans sa périphérie immédiate ; répond de sourires, de rires et de mondanités polies ; donne l’impression d’être l’accompagnateur, plutôt que l’accompagné. Ça lui va ; alors qu’il s’excuse une deuxième fois à l’oreille de Diego pour retourner se servir un deuxième verre à l’open bar du jardin. Il hésite à lui ramener quelque chose ; lui commande un Tequila Sunrise avec une petite ombrelle jaune. « Amor. » et le retour s’accompagne du bise délicate sur la tempe, alors que leurs doigts se frôlent autour de la flûte. S’en retourne ensuite redevenir une ombre ; participer aux anecdotes inventées alors que maître des lieux, Diego semble s’épanouir.

Le regard de Kate n’était pas prévu ; il ne l’attendait pas aussi rapidement, et croisé ainsi, alors qu’il s’apprêtait à finir son deuxième verre, Guillem l’accompagne d’un large sourire malicieux ; santé ! de la tête inclinée, d’un bras levé à son attention alors que s’y trouve encore accroché celui de Diego.

Vrai qu’elle est magnifique ; et sans vraiment y réfléchir, Guillem lui retourne le compliment, d’un menton râpeux contre la joue. Un toi de même, ou un toi pareil, ou un “c’est toi qui est magnifique ce soir, amor” un peu improvisé, inattendu, alors qu’il relève la tête vers une Kate qui le foudroie du regard. « On est grillé. J’t’avais dit. » Au moins, il en rit au milieu des sifflements et des applaudissements.

La salle n’est pas très grande, les chaises pliantes sont alignées vers l’autel ; à la bonne franquette, en petit comité seulement ; mais suffisamment de gens pour en perdre son sens de l’orientation. Une fois calmés, les invités commencent à se diriger et prendre place ; tandis que Kate s’en retourne d’où elle est arrivée, non sans l’accrocher d’un geste de la tête ; suivre, toi suivre moi tout de suite. Son mari, quant à lui, rejoint l'estrade.

Vrai qu’elle est belle ; vrai que Diego l’est aussi ; et un spectre, de l’autre côté de la pièce, s’assoit.
Il est là.
Il est seul.
Tant mieux.

« Viens, suis-moi. » Et Guillem prend les devants, s’excuse d’arracher Diego à une de ses conversations bien trop enjôleuses et l’entraîne par la hanche ; plutôt que de suivre les moutons, il devient berger et s’éclipse rejoindre Kate dehors. « Ah, mon salaud ! » qu’elle s’exclame aussitôt, en éclatant de rire ; et Guillem de porter une main à sa nuque, un peu gêné, et de présenter de l’autre bras la brebis qui l’accompagne ; agnus dei ; comme s'il venait de le sortir de son chapeau. « Tadaaa… Diego, Kate, Kate, Diego. » « M’dis pas que tu t’es pris un escorte ? » « Bah ouais, juste pour toi. Surpriiiise ! C’est mon cadeau de mariage. Pas vrai, amor? » « Ohlala Guillem ! mais ça se fait pas - il est trop canon en plus, ouff, mama… Tu l'as trouvé où ? » Elle jette un coup d’oeil derrière, vers la porte, puis ricane comme une gamine. « Vas-y, fais voir tes abdos ? Pendant que je peux encore me permettre quelques écarts de conduite... » « Écarts... t'sais que j'ai vu tes photos d'enterrement ? » « Ah ouais, non mais, j'suis une salope hein. Ça changera jamais, ça ! »

Guillem se facepalm, entre le rire et la gêne.
Voici Kate ; elle est un peu… spéciale.

« Au fait, t'as croisé Adam ? »

Glace.
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Statut : Célibataire ; fréquente les hommes qui ne l'aimeront jamais, parce que ça l'arrange.
Occupation : Influenceur & combattant du fight circle ; il brille plus dans le premier que le second.
Habitation : Neo Arcadia.
Mémo RP : Couleur dialogue : rosybrown.
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Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Ernest, Sean, Gabriel, Vico, Zacarias, Tanner, Jens, Kenneth, Oscar, Spy, Ysidro, Xaver
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Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, non respect des limites préétablies entre joueu·se·rs sans le clair consentement, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
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Staff : ADMIN I MJ
TW : multiples sous entendus sexuel, alcool.


Une étreinte donnée, à la vue de tous ; la pogne qui s'est fermement accroché ne lui déplait pas - très rarement même en vérité - et après une seconde de blanc (parce qu'après tout, il venait de lui dire qu'il était plutôt du genre discret), Diego vient à rendre l'étreinte, frottant le dos de Guillem - une main s'invite même sous la veste de costume pour profiter du doux de la chemise. Et l'autre ne le libère pas tout de suite ; alors il y a un léger froncement de sourcils de la part de Diego, parce qu'il y avait une sorte de faiblesse exposée avec ce attends intimé ; et comprend alors que c'était sans doute comme puiser une dose de courage ; mais Armando n'a jamais rien eu de courageux ; Diego, peut-être, oui. Juste qu'un amas de stupidité en costume rose gold.

Au moins assure-t-il le show.

Jouer à l'être sociable n'est pas tant compliqué ; un trait aisé à mimer dès lors qu'on comprend ce qu'on attend de soi - du charme, de l'humour et la ligne tenue entre flirt et amabilité. Armando a souvent pu s'intégrer à n'importe quel groupe en respectant ces codes-là ; et il est aisé alors de faire paraître qu'il avait été bel et bien invité par le couple même, plutôt qu'à être juste le +1 du meilleur ami de la future mariée. S'il avait de l'ego, il aurait sans doute poussé bien plus loin le jeu pour parvenir à ancrer l'idée ; mais Diego s'en fout ; Diego est juste au bras du plus bel homme de la soirée (objectivement ou non, là n'est pas la question) et quand ce dernier lui ramène un verre, il ne peut que lui sourire et l'en remercier. "Merci mi corazon." L'accent ressort merveilleusement bien ; pas mimé, pour ce coup-ci ; un trait qu'Armando n'a jamais réussi à totalement gommer et qui l'agace souvent encore.

Ca fait causer ; ça pourrait les rapprocher de son secret.

Heureusement, une gorgée lui permet d'étouffer sa propre voix ; les lèvres portent à présent le goût de l'alcool. Ses doigts restent serré autour du pied du verre ; et quand la mariée apparaît enfin, l'attention de tous et toutes se reporte sur elle ; la reine de cette soirée est enfin là ! Le compliment spontané de Guillem fait sourire Diego, parce qu'il ne s'y attendait pas, que c'est mignon ; lui fait déposer un baiser sur un recoin de mâchoire avec un "merci" qui ignore s'il est sincère ou non. Toujours est-il que Kate ne rate rien et la constatation de Guillem ne peut que l'amuser de même.

La salle se prépare à la cérémonie - et Diego observe rapidement le tout, avant de se retrouver tiré vers des nouvelles aventures.

À l'écart des invités, face à face avec la fameuse meilleure amie à qui il devait la description tinder - lui doit le swipe tout court, peut-être ? Mais l'éclat de rire qui les accueille vient à nouveau à cueillir Diego tout court. La bonne humeur semble être de mise et au moins, Guillem ne s'était pas trompé sur l'attitude de Kate - et le fait qu'elle le prendrait avec humour. Mais le coup des abdos le prend réellement avec surprise ; et pour cette fois, le rire est sincère. "Si tu veux toucher aussi, ça lui coûtera plus cher encore." Regard jeté à Guillem, dans un sourire en coin qui ne tromperait sans doute personne - sans pudeur et sans gêne. "Une gâterie en plus ?" S'en amuse - et après tout, c'est bel et bien Guillem qui avait parlé d'un paiement en nature ! Diego continue d'alimenter le feu, attend toujours ce moment où le fameux mordra à l'hameçon. "Ooouh, même son accent est sexy !" Qu'elle constate, définitivement complice de la supercherie.

Mais le changement est brusque.
Un prénom y suffit juste.

Un bref regard entre les deux suffit globalement à faire le lien avec tout les bouts d'éléments qu'Armando avait déjà - la broche trouve donc le nom à narguer. Et parce que Guillem ne semble pas vraiment dans son assiette, soudain, Diego se décide à prendre le relais. "Non, pas encore. Mais quand ça sera le cas, je bomberais bien le torse." Sa pogne libre vient à venir tapoter la broche posée là ; il est intelligent, Armando, sait bien que c'est là pour ça. Et le geste retombe déjà, alors qu'il tend son cocktail à Kate, comme pour déjà chasser le sujet au mieux - pas pour lui, juste pour Guillem. "Santé à la mariée." Et elle sourit directement, excitée à la vue du verre (et sans doute de la future murge qu'ils vont tous se mettre) et riant en prenant le verre. "Hiii, je l'aime déjà celui-là." Vient à finir ce qu'il reste de l'alcool et laisse l'ombrelle flotter dans le vide à présent, rendant le verre à Diego pour avoir l'air de rien quand ils reviendront dans la salle.

Kate les regarde encore un instant - ou bien peut-être juste "l'escort" - et semble prête à y retourner. "Tu mettras un coup de langue sur ces abdos de ma part, hein." Pour Guillem - et ça amuse encore Diego. "Je lui rappellerais, au besoin." Claque un clin d'oeil qui fait se marrer grassement Kate avant qu'elle ne reparte vers la salle - et Diego relève le nez ensuite vers Guillem, une expression moins taquine sur le visage dès lors qu'ils se retrouvent seuls.

Comme s'il lui demandait, en silence, comment il va.

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Guette sur scène je cloue des becs pendant qu’je fais tomber des mâchoires, Comme Hannah Montana j’ouvre un magasin de larmes
Guillem Bonavia
Humain·e
Guillem Bonavia
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ESPRIT
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Age : 44 ans.
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Statut : Célibataire endurci.
Occupation : Épithésiste – reconstruit des visages à l'aide de prothèses esthétiques plus vraies que nature. Mécanicien à ses heures perdues.
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• Préférence pour les dialogues en anglais, mais je fais très bien sans aussi.

TW : multiples sous entendus sexuel, alcool, vulgarité.
Not good enough.
Not man enough.

Divague. L’écho des doigts si longs et si froids, tracés en cursive de prénom gravé dans la chair ; s’effacent les mots, les couleurs, et cette main qu’il tenait encore est relâchée alors que Kate et Diego font connaissance et se renvoient la balle avec un naturel déconcertant, bien vite complices. Guillem, lui, se distille, comme s’il était soudainement de trop, en l’absence d’un silence et même s’il reste en retrait derrière son invité, qu’il guide une main jusqu’à sa taille pour le retenir en place ; bouée en haute mer - dong dong dong ; dit vagues et marées, peut-être même écume et embruns salés, Guillem n’est plus - ou plus tout à fait.

Salé, comme cette perle de sueur essuyée en coin de lèvre par le pouce, alors qu’il se racle la gorge et lève son verre vide pour participer ; le regard distant, loin vers les pleureurs du jardin qu’ils ont tous deux longés jusqu’ici. L’écho des pendus par la gorge, à ces branches lourdes et tombantes comme des paupières fatiguées, bien trop fatiguées. « Hm ? Vrai qu’il est adorable, oui. » N’écoutait pas, ne sait pas ce qu’elle vient de dire, mais lui renvoie tout de même un sourire alors qu’elle termine le verre de Diego et lui rend - c’est plutôt lui, en tendant le bras, qui le récupère. Guillem ira en chercher d’autres bien assez vite, sans doute aussitôt rentrés. Courage liquide - ou liquidé, au sens de se débarrasser.

Sa réponse semble mécanique, d’un humour douteux, peut-être par maladresse ; en tout cas, d’une humeur particulière, sans doute bileuse. Amère. Acide, comme une remontée vers la surface en un long cri déchirant. « J’lui mettrais bien un coup de quelque chose d’autre quelque part d’autre, tu m’connais, ah... ah ah... » Et s’en retournent vers la salle, Kate et sa soudaine hilarité, faussement choquée par la vulgarité de son meilleur ami ; et se retrouvent seuls, les deux menteurs. Juste avant qu’elle ne disparaisse, il ajoute : « Dis à Tomas que j’le rejoins bientôt ! » Témoin du marié, oblige ; il ne suffit pas de répondre présent, il lui faut participer aux premières loges.

Le chat est sorti, ça y est.
Il n’est pas prêt de gratter à la porte pour rentrer.

Car l’envie est soudaine, celle de s’enfuir ; pour deux syllabes qui n’en valent plus la peine - en ont-elles jamais voulu la peine ? de tout façon. Ses cils frémissent alors que ceux de Diego se relèvent vers lui ; qu’il est beau ; et Guillem lui rend un sourire plat, pincé ; a basic white smile qui ne veut rien dire, autant saluant qu’il s’excuse. « C’est vrai qu’il est sexy, ton accent, amor. » Le souffle n’est pas tout à fait revenu, la voix non plus ; un peu cassée, un peu douloureuse, mais le masque doit retomber s’ils veulent survivre à cette nuit et Guillem, donc, s’ébroue le visage d’une main, s’essuie la barbe d’une paume et se gratte le menton. Il faut remettre en place ses traits tombants, remettre du baume sur ce faciès en décomposition.

« Tu veux bien retirer le nœud ? » Au sens propre, dans l’immédiat ; retirer le ruban qui l’étrangle ; alors Guillem lui offre son cou, l’étire et pointe le menton par delà la nuit tombante en se reculant d’un pas. Déjà, il lève les doigts pour le triturer et relever le col de sa chemise, mais les doigts traitres tremblent beaucoup ; trop, comme si ses mains étaient secouées d’une décharge ou d’une maladresse bien trop précipitée, bien trop impatiente.
Armando Lugo-Guerra
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Alias : Diego ; le prénom qu'il utilise le plus pour cacher le sien.
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Y'a cette sensation d'avoir bien fait de prendre les devants ; d'occuper la scène, laisser le temps à Guillem d'encaisser le choc de ce prénom (Armando s'en retrouve un peu curieux, Diego ne posera aucune question) et de parvenir à faire rire Kate semble leur donner des cartes supplémentaires dans cette situation. Si, après tout, elle paraît complice d'avoir le supposé mec de Guillem, ça pourra que leur rajouter des points sur la notation - pour le moment, la copie semble être bonne encore.

Mais heureusement pour eux, Guillem semble reprendre un peu conscience des choses.

Et une réplique tombe ; Armando se sent déshumanisé ; et cela lui plaît, parce que c'est là où il se sent mieux ; quand il n'est plus qu'un objet de désir et de fantasme ; quand il n'est qu'un corps à agripper, une chaleur qui se dégage, un objet où jouir. Il y a quelque chose de rassurant à être ainsi traité ; comme s'il était ainsi sûr de ne jamais s'attacher lui-même. "Cette nuit s'annonce prometteuse." Qu'il scande ainsi, l'envie que ça reste comme ça ; qu'on le baise et puis voilà ; peut-être que Guillem rappellera Diego parfois pour des plans de ce genre - mais rien ne dit qu'il se jettera vraiment à l'eau ce soir.

Le grand bain peut sembler terrifiant à bien des égards.

Nouvelle réplique ; ne sait s'il doit y trouver un bout de cynisme dedans ou juste de la douleur. Quelque chose d'étranglé en tout cas, dans cette gorge qu'on doit défaire de son noeud, chasser la corde qui le retient pendu à ses souvenirs - l'amour semble la pire des choses à chaque fois qu'il en a un aperçu. "Bien sûr." Et il trouve une surface où abandonner le verre (le sol au pire) pour avoir les mains libres ; venant doucement se saisir de celles de Guillem quand il les voit tremblantes. Ses doigts entourent les autres, délicatement ; et quand il les sent moins enclins à vouloir se précipiter, il les relâchent pour venir défaire le noeud qu'il a fait, plus tôt. L'impression féroce que la zone est peut-être un peu sensible (au moins le sujet ?) alors il fait attention à ne rien frôler - du mieux qu'il peut - et fait glisser le tissu qu'il garde coincé d'avec deux doigts contre sa paume. Baisse ensuite à nouveau les pans du col ; défait deux boutons de chemise et vient lisser du plat d'une main, comme s'il avait le pouvoir de chasser un pli. "Voilà." Le noeud est glissé dans la poche du veston de Guillem, dans un bout de sourire - un peu filou.

Regard dans le sien.

Ses pognes viennent à se mêler à la veste ; s'accrochent là, juste pour se trouver un point d'appui ; et la distance se casse, juste pour venir déposer un baiser sur la lèvre inférieure - pour rester proche ensuite, comme si son souffle était tout à causer à l'autre. Peut-être est-ce juste une façon de grapiller un peu de temps au temps ; quelques secondes encore loin de la scène, loin de l'ex ; juste un bout d'intimité et d'encouragement distillé ainsi. Ou bien est-ce autre chose, un murmure secret pour dire que ça lui va, d'être celui dont se sert pour le paraître, pour se venger, pour briller (Armando sait qu'il est beau, fait tout pour l'être) auprès d'un autre.

Qu'importe, dans le fond ; le résultat reste le même.

Alors le talon des godasses retombe au sol ; et si Guillem le laisse faire, il vient juste reprendre sa main dans la sienne ; pour lui dire qu'ils peuvent y retourner, offrira même un rire complice dès le début de piste pour faire mine qu'ils ont profité de quelques secondes loin de tout le monde - et il se tiendra bien droit, le torse en avant, parce que même s'il ne connaît pas la tronche du fameux Adam, ce dernier ne saura pas les rater ; verra alors ce qu'il doit voir, comprendre, encaisser.

Le trophée est sertie d'une pierre très précieuse.

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Il ne manque pas d’air, mais c’est tout comme ; Diego non plus, mais sa réponse se heurte au sourire sourd d’un esprit détaché, en cavale. N’est pourtant pas libre comme un étalon sauvage, plutôt muselé, harnaché d’un ruban sur le point de le décapiter. Ce serait drôle, que sa tête roule sur le sol ; qu’elle roule jusqu’à l’intérieur et qu’on la lui botte d’un malencontreux coup de pied.

À l’instar des boutons détachés et du col ouvert, Guillem respire enfin ; d’une sorte de soulagement nerveux, dissimulé derrière la subtilité crispée d’une mâchoire anguleuse ; ne rien laisser paraître, ne pas perdre la face, ne pas être faible, il ne faut pas, ce serait honteux. Un homme de sa trempe, et à son âge ! ce serait honteux. [REDACTED] lui aurait dit. Be a man - you need to man the fuck up ; et à cette inspiration, tel l’homme qu’il se doit d’être, donc, Guillem esquisse un soupçon de sourire. Bonhomme ! Triste, confus - peut-être embarrassé : n’en parlons plus. « Gracias… » Le nœud de la gorge - de la corde rangée - le regard de Diego est au rendez-vous, bonsoir, comme deux phares dans la nuit.

Et comme il s’agrippe à lui, Guillem le laisse se hisser sur la pointe des pieds ; le laisse approcher son visage ; se laisse embrasser avec douceur. Devrait-il y répondre ? Trouverait-il seulement, à cet instant, l’énergie nécessaire ? Mais cette main levée trop lentement à la recherche d’une nuque, la rencontre alors que les talons de Diego retombent sur terre ; et cette tête, plutôt, est amenée, encouragée - pour ne pas dire tractée vers l’avant - à venir se lover contre son torse, vers la peau bouillante d’un col maintenant dénudé.

Amoureux. Romantique.
Ils en auront l’air, ainsi.

Mais Guillem ne le laisse pas faire, pas tout de suite ; il s’y accroche quelques instants encore, savourant le souffle chaud de Diego comme s’il s’agissait du sien, enfin revenu. Par habitude, il se racle la gorge ; s’apprête à échapper quelque chose de gros, quelque chose d’intime sans vraiment y réfléchir ou le réaliser. « C’est drôle, un peu. On oublie vite à quel point ça peut être agréable de… ça, d’serrer quelqu’un comment ça et sentir sa chaleur contre soi. » N’est pas tout à fait une confidence, encore moins une déclaration de quoique ce soit ; plutôt une évidence. Accuser la réalité lorsqu’elle vous fait face, lorsqu’elle vous fonce dedans ou vous enlace ; y mettre des mots, à voix haute, comme on pourrait le faire en levant les yeux vers le ciel lorsqu’il pleut.

Il parvient à en rire, avec douceur ; il fait frais, Diego est chaud ; il faut y aller. « M’enfin, allez. On rentre ? J’vais te conduire du côté de la marié, et puis j’irai rejoindre Tomas, voir s’il est autant proche de caner que moi. » Et ce disant, Guillem daigne enfin le relâcher et s’évade d’un pas vers l’arrière. Il s’abaisse d’un genou pour récupérer le vers abandonné au sol par Diego, puis, d’un pas vers la réception, lui tend un coude auquel s’accrocher, s’il le souhaite.

Viens-là, son sourire semble essayer de dire ; on va se torcher, et bien vite on pourra danser de tout notre saoul.
Armando Lugo-Guerra
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Armando Lugo-Guerra
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Un nouveau geste ; Guillem semble avoir repris vie pour de vrai cette fois ; et c'est d'une nouvelle étreinte qu'il vient reprendre une gorgée de courage. Les bras et mains accompagnent le mouvement qu'on lui donne bien plus naturellement cette fois ; enserre l'autre, le couvre de son armure sans même le savoir. Il se donne ainsi parce que c'est le plus aisé à faire ; le moins chaotique aussi. Et cette fois-ci, Diego attend le signal de la fin de cette étreinte par Guillem, se dit de son côté qu'il sent bon - un bon point. "Tu devrais le faire plus souvent, alors." Avec lui, un autre - la fameuse personne pour qui il avait pu faire ces photos caliente, si ce n'est pas de l'ex dont il s'agit.

Armando se laisse rarement le temps d'oublier la chaleur des autres.

Séparation qui s'en vient ; et un bras est offert. "Évitez de claquer tous les deux, pas sûr que ça plairait à Kate." Quoique, elle pourrait peut-être faire une blague sur l'héritage ou une connerie du genre ? La dextre vient à se lover dans le creux du coude, ses doigts serrant le tissu et lui fait signe qu'ils peuvent y retourner.

Petit rire en sortie, air princier, broche mise en avant ; et proche de la place qu'il va occuper, il laisse un "à tout l'heure mi corazon" suivi d'un baiser du bout des lèvres tout à fait convaincant. Et Armando se pose alors là où on le laisse, observant juste l'arrière train s'éloigner avant de jeter un regard à Kate et lui sourire - illusion parfaite une nouvelle fois, la mariée retient un rire à le voir venir se frotter l'air de rien le ventre, sous les airs de juste se gratter celui-ci ; l'allusion des abdos flottent encore dans les airs.

Le temps de l'absence, Diego discute encore d'avec quelques invités - et s'ajoute au groupe l'un d'avec l'air grave, les traits qui tirent vers l'excès permanent. On voit à ses manières qu'il ne semble jamais se priver de rien - ou bien, est-ce l'oeillade qu'il jette au bonbon rose ; et surtout c'est le regard accroché à la broche, long, qui semble le plus parlant dans cette affaire. Le mépris, s'il y a, ne se laisse pas voir - ou bien, à peine un coin de babine qui tressaute. Et quand Armando se présente avec un "Diego", la réponse en écho n'est autre qu'un "Adam" attendu. L'acteur ne souffre d'aucun sursaut, se baigne dans l'insouciance de l'amoureux transi.

Mais l'acteur étudie le script - et le blond ne lui ressemble en rien.

Guillem avait-il proposé cette vile mascarade juste pour se pointer avec l'opposé de son ex, en tout point ? Bah, qu'importe, semblerait que ça a sans doute un peu marché, parce que le voici , proche de l'éphèbe alors que Guillem n'est pas là. À croire que c'est le chat qui danse, quand la souris est loin. "Enchanté !" Résonne alors, dans un sourire naïf et encourageant ; Diego sait jouer à celui qui énervera le plus, à briller comme un diamant qu'on aurait encore jamais taillé, qui n'aurait souffert d'aucune main humaine.

C'est pourtant parce qu'il les connaît bien qu'il sait comment se jouer d'Eux.

Mais Adam sait jouer de son charme aussi. "De même." Le souci, c'est qu'entre arnaqueurs, on peut vite se flairer. Alors Armando fait mine de voir quelqu'un au loin pour se soustraire, après un bref échange global - trotte jusqu'à quelqu'un a qui ils avaient pu parler, en couple, à peine plus tôt. Le château de cartes tient encore la route - mais son regard cherche surtout après le témoin du marié.

Alors quand il le voit réapparaître, il lui fait un signe de main ; même si la cérémonie va débuter, qu'il faut aller s'asseoir ; juste un signe, comme un amoureux le ferait à l'autre, dire je suis là ! d'un geste.

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« Hm. » La réponse vaut deux tu l’auras ; voulu, car les paroles ne sont plus tout à fait assumées, déjà. Paré de son masque, de ce sourire qu’il arbore et abhorre, Guillem remonte sur scène, canon chargé au bras. Vas-y Diego, fais honneur de ton office ! se pince aussitôt la rend-cœur de blesser à son tour, de devenir à la fois, lui aussi, l’instrument de douleur et la main du maestro - et ses longs doigts de dictateur.

Foutu pour foutu pour foutu - c’est la puissance trois, le cube, tel un sucre porté aux lèvres par les siennes, de par un aurevoir exagéré, déchirant et mielleux : « Tu m’manques déjà… » Et plutôt que de s’en aller aussitôt rejoindre Tomas, Guillem préfère répondre et retenir Diego par le menton, d’un baiser bien plus honnête (ou pas) - à tout le moins fougueux - et d’un sourire radieux. Avant de l’abandonner, petite claque au cul oblige ; vas-y, brille ; et d’un faux rire franc, Guillem s’éloigne.

Les pas mènent forcément au mauvais endroit ; passage au bar pour un nouveau service - peut-être quatre, car deux verres sont apportés alors qu’il atteint un Tomas agité, piétinant dans son coin, accompagné par ses deux autres témoins qu’il ne connaît pas du tout. « Livraison de courage à domicile, gracieuseté des mariés ! » Alors qu’il porte déjà ses lèvres à son verre d’une grimace attendue, Guillem lui tend l’autre ; double rhum cul sec, allez ! Pour lui, juste une gorgée. « Aaaah, ça va ? Pas trop nerveux ? » Les présentations sont précipitées, échangées en poignes aussi solides qu’indifférentes : il ne retiendra aucun de leurs prénoms et bien qu’il soit capable de feindre un semblant de convivialité lorsque le public le lui impose, Guillem ne reste jamais attentif bien longtemps.

Même Tomas, qu’il commence pourtant à connaître, lui paraît bien vite insipide ; son impatience, son angoisse ; coup d’œil vers Diego ; coup d’œil vers Kate qui lui renvoie un large sourire. « Qui se chargeait d’apporter les alliances ? Ah, parfait. J’peux les voir ? » Sifflement ; jolies ; blindées, toutes les deux ornées, de diamant pour madame et de rubis pour monsieur. « Ah ouais. » Gorgée : une blague est lâchée, pas très drôle, suivie d’une anecdote dont il se cogne. « Ahah, bah oui. »

Et le voilà parfait témoin, parfait petit soldat de plomb : à sa place, dans sa position, rangé dans son coin, entouré d’amis du marié qu’il ne connaît pas venus pour le saluer, lui faire la bise ou l’encourager. Guillem leur sert la main, force un sourire, partage quelques mots, avant de retourner s’accouder au mur juste derrière, en retrait. L’émotion semble palpable, l’excitation aussi, alors qu’il termine son troisième verre. « L’officiant arrivait pour quelle heure, déjà ? »

Alors qu’il tangue à peine en se redressant de son mur porteur, Guillem se fige ; n’entend pas la réponse qu’il attendait, car au loin semble s’approcher et se diriger l’indésirable. Pourriel, ordure. Sourire et blondeur aux devants impeccables ; telle la douleur, tels les remords et les regrets, mais surtout la rancune. « Tomas ! Comment tu te sens ? » Adam, sa pomme, sa tête - vient sans doute se payer la sienne ; coup d’œil vers le dos de Diego ; coup d’œil vers Kate qui lui fait non de la tête ; fuck.

Il n’en vaut pas la peine ; foutu pour foutu, qu’il a dit ; alors, tel l’homme qu’il se doit d’être, Guillem consent - mais surtout se doit de prononcer ces syllabes sensibles de serpent. « Adam. » Son prénom lui est aussitôt renvoyé en pleine figure ; mais cette main tendue, visiblement de bonne fois - ou au moins pour bien paraître - plus jamais ne le touchera.

« Tu n'as pas changé. Toujours aussi... toi. » Le blond s’en amuse ; Guillem lui lève son verre vide d’un sourire amer, sans même le regarder. L’envie de lui envoyer dans la gueule qu’il boit pour l’oublier le démange. « On ne change pas une formule gagnante. J’oublie, je bois, je bois l’oubli. » Silence - et lorsque Tomas se retourne pour une nouvelle poignée de main et un énième sourire, Adam s’avance d’un pas et vient s’adosser au même mur que lui, à une distance provocatrice, mais respectable aux yeux de tous.

« J’ai aperçu ma broche. J’avais oublié à quel point elle était belle. » Guillem pouffe de rire, tic de la langue. « Tu l’as jamais portée. » À son tour, Adam ricane et croise les bras sur son torse. « C’est vrai. » Silence, pesant ; temps de pause ; retour à l’émission principal. « Il a un de ces culs, malheur. À pleurer. » Mâchoire crispée ; caméra deux ; champ contrechamp. « Hm. » Hoquet, de rage peut-être, ou de dégoût, dissimulé en un raclement de gorge. « T’arrives à bander, pour lui ? » Murmure ; provocation lancée en inclinant la tête vers lui ; caméra trois.

Man the fuck up.

Tête appuyée, haute vers le plafond, tranchée d’un sourire ; caméra quatre ; contre plongée sur une gorge à décapiter. « Évidemment. Il m’a pas encore encastré la tête dans un mur, lui. » Profond soupir, puis Guillem s’évade d’un appui du coude ; se redresse et d’un pas rejoint Tomas. Main sur l’épaule ; caméra un ; plan insert sur le verre vide qu’il tient en main, et les tremblements de celle-ci ; derrière, Adam n'a pas bougé. « J’vais passer voir comment va Kate, j’reviens après. »

L’élancée n’est pas trop précipitée ; juste ce qu’il faut, contrôlée, bienveillante de sourires et d’excuses alors que Guillem se fraye un chemin jusqu’à son amie. Évidemment, elle semble contente de le retrouver en un seul morceau ; mais le visage doit trahir quelque chose, car le sien s’assombrit alors qu’il se penche vers son oreille. « Je t’aime, tu l’sais, hein ? J’ai accepté de venir, j’ai choisi de venir, j’ai fait l’effort de - parce que je t’aime, parce que tu comptes pour moi, beaucoup plus que tu l'imagines - et ton bonheur, et ton amour aussi, et je voulais le célébrer avec toi - alors je vais être franc, tout d’suite… mais si cet enfoiré ose revenir me tourner autour, ou même me parler, j’le traîne dehors et je l’étale dans la rue. » Bise sèche sur la joue ; coup d’œil vers Diego ; tourne les talons, et Guillem s’en retourne vers le bar.

Une fois servi, peut-être retournera-t-il voir Diego. Peut-être se cognera-t-il toute de suite un autre verre derrière, juste parce qu'il le peut. Tout l'alcool du monde ne pourrait panser sa vie.

Léger retard : l'officiant arrive, enfin. Cette fois-ci, vraiment, la cérémonie peut commencer.
Armando Lugo-Guerra
Humain·e
Armando Lugo-Guerra
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Image/Gif : Nube Rosa ;; Guillem Reom
Alias : Diego ; le prénom qu'il utilise le plus pour cacher le sien.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 26 ans ; l'impression de déjà entendre le sablier s'écouler.
Dollars : 220
Zone libre : Nube Rosa ;; Guillem Nbbz
Statut : Célibataire ; fréquente les hommes qui ne l'aimeront jamais, parce que ça l'arrange.
Occupation : Influenceur & combattant du fight circle ; il brille plus dans le premier que le second.
Habitation : Neo Arcadia.
Mémo RP : Couleur dialogue : rosybrown.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Ernest, Sean, Gabriel, Vico, Zacarias, Tanner, Jens, Kenneth, Oscar, Spy, Ysidro, Xaver
Genre IRL : Transmasc agenre (Il/They)
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Date d'inscription : 11/01/2024
FC : Cylus Sandoval
Crédits : (avatar, bans ; perso) (code signa ; ellaenys) (paroles ; Théa)
Thèmes abordés : Mensonges, age gap, addictions multiples en filigrane (jeux d'argent, sexe), solitude profonde, mésestime de soi, enfance traumatique.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, non respect des limites préétablies entre joueu·se·rs sans le clair consentement, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
Infos RP : Rythme régulier, narration à la 3ieme personne, dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.
Staff : ADMIN I MJ
Ils ont échangé un regard ; mais c'en est allé, le Guillem. Diego ne lui en tient pas tant rigueur ; ignore toute l'histoire entre les ex, est partagé entre l'idée que l'autre fait tout ce cirque pour le récupérer ou juste le dégoûter de l'avoir largué - imagine que c'est Adam qui l'a planté là. L'acteur n'imagine pas à quel point c'est vrai, pour ce dernier point.

Toujours est-il que, peut-être, la mascarade a cessé.

Alors Diego reste là où il est, un peu moins souriant, un peu moins enthousiaste. Et il se sent pris dans l'oeil du cyclone quand on revient pour l'étouffer dans les anneaux du boa. "Ton petit-ami te délaisse déjà ?" Regard qui se tourne vers Adam ; Armando calcule la situation, pragmatique, pas attaché ; être d'un point de vue extérieur aide toujours à avoir du recul. "C'est toujours compliqué dans un mariage de s'occuper de tout le monde... Surtout pour un des témoins !" Replongé dans le jeu ; juste plus naturel, Diego, comme la brebis égaré qu'il pourrait être, sans bouche à laquelle être suspendu avec dévotion. La réponse semble suffisante en tout cas ; Adam ne surenchérit pas dessus. "Tu as quel âge Diego, au fait ?" Qu'il demande, avec un fin sourire sur les lèvres. Et à cet instant précis, Armando sait qu'il n'y aurait aucune bonne réponse - une critique sera émise à l'encontre de Guillem qu'il dise la vérité ou non. "Vingt-six ans." Un éclat qui passe dans le regard de l'autre ; comme s'il avait eu confirmation. "Ah oui... Il t'a trouvé dans le berceau, en fait." Pour cette fois, le sourire affiché par Diego sera sincère. "C'est moi qui suis allé le voir, en vérité." Il a swipe en premier après tout - et puis le scénario dit qu'il l'a abordé pour le chien. "Et il me change des vieux aigris qui me pensent trop jeune pour les aimer." Petit clin d'oeil claqué ; Adam a ce léger mouvement, comme s'il avait été piqué par une bestiole - sauf que celle-ci est habillé tout de rose et qu'elle semble prête à mordre pour son ex.

Et au fond, le remettre à sa place fait plaisir à Diego.

Alors autant continuer. "Je vais aller m'asseoir, en tout cas. Ailleurs, par peur de t'indisposer avec l'odeur de talc." Et s'éloigne ainsi, dans un dernier sourire, aussi magnifique que piquant ; plante Adam sur place et vient à prendre une place libre entre deux personnes, après avoir eu confirmation que personne ne s'y trouvait. C'est que tout le monde s'installe de toute, parce que l'officiant est arrivé ; et ainsi assis, il croise les jambes en lissant son pantalon, observant avec une légère émotion mimée le tout.

C'est joli, plein d'amour ; le fait que ce ne soit pas religieux enlève une certaine lourdeur qu'il y aurait pu avoir - le tout est finalement familial, en quelque sorte. Le dernier né de celle-ci fait mine de prendre quelques photos discrètement avec son portable (alors que le photographe s'échine déjà à en faire) et quand ça se termine, les exclamations de tout le monde vient à accueillir les nouveaux mariés dans ce drôle de monde qu'est celui conjugal.

Bien assez vite, les chaises sont repoussées pliées contre les murs, pour libérer l'espace ; et la fête est alors déclarée ouverte, alors que la musique vient déjà à résonner dans les murs. Et parce que Diego a bien compris le petit jeu qu'allait avoir Adam pour la soirée si on le laissait faire, il s'en va rejoindre directement Guillem pour couper l'herbe au premier des fils. Diego se plante alors près de lui, un sourire en coin posé sur les lèvres, à tenter de raviver un brin de complicité entre les deux criminels qu'ils sont. "Hey, beau gosse, je peux t'inviter à prendre un verre ?" Souffle un rire et accroche ses doigts au bord de la veste du brun, l'attire vers lui comme pour l'étreindre ; et proche des lèvres, il lui demande : "Alors, je t'ai manqué, corazon ?"

Sont-ils encore à deux, dans cette histoire ?

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Guette sur scène je cloue des becs pendant qu’je fais tomber des mâchoires, Comme Hannah Montana j’ouvre un magasin de larmes
Guillem Bonavia
Humain·e
Guillem Bonavia
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Genre : Homme cisgenre, il.
Age : 44 ans.
Dollars : 208
Zone libre : “Every heart has its secret sorrows which the world knows not, and oftentimes we call a man cold, when he is only sad.”
Statut : Célibataire endurci.
Occupation : Épithésiste – reconstruit des visages à l'aide de prothèses esthétiques plus vraies que nature. Mécanicien à ses heures perdues.
Habitation : Un duplex côté Nexus.
Pseudo : Poumon
Comptes : Leander Ashmore
Genre IRL : Homme cisgenre assez fluide sur les pronoms, principalement il/they.
Messages : 105
Date d'inscription : 08/01/2024
FC : Andrés Velencoso
Crédits : Avatar par Bones / Lenny par moé
Thèmes abordés : Alcoolisme, discours intérieur anxieux, ptsd, violence conjugale
Infos RP : • Je contourne les 800 mots en moyenne.
• Narration plutôt décousue à la troisième personne.
• Préférence pour les dialogues en anglais, mais je fais très bien sans aussi.

Retourner aux côtés du marié est une obligation, arraché trop tôt au verre qu’il doit abandonner sur le comptoir ; car bientôt débutera cette célébration de l’Amour ! Amère, quelle horreur… Et bien qu’au loin Diego lui envoie la main, armé de son irrésistible sourire et ses fastes mignonneries, c’est d’une mou imperturbable que Guillem rejoint les rangs, prend sa place aux côtés de Tomas et se positionne comme un petit soldat de plomb. Par chance, le marié ne semble pas trop nerveux ; peut-être un peu électrique.

Ils sont beaux à voir, chacun de leur côté de l’estrade ; tous deux accompagnés, ravi de sourires attendris l’un pour l’autre ; et lorsque tout le monde se retrouve assit quelque part, l’officiant peut enfin faire son office. Enfin ; qu’on en finisse, que s’épuisent ces mascarades.

Je le veux ; il la veut, elle le veut ; les vœux sont échangés, plein d’humour, plein d’amour - et l’humeur de Guillem survole l’assemblée. Adam, Diego ; il en reconnaît d’autres, bien sûr, mais ne s’attardent sur personne. Garder le dos droit et rester de marbre, il doit ; bien que le baiser l’émeuve d’un sourire larmoyant de sincérité. Kate est belle, Kate rayonne - Tomas aussi ; et que pleuvent les applaudissements et les sifflements excités ! Même Guillem participe - même qu’il éclate de rire aussi, lorsque Kate renverse avec bien trop d’énergie son mari comme s’il était léger comme une princesse ; et que tous les s’écrasent à genoux devant tout le monde, dans l’hilarité générale.

L’amour peut être doux, aussi.
Encore faut-il y croire encore.

Renifle, s’essuie le coin de l’œil ; et peut commencer la fête, alors qu’un attroupement enrobe de félicitations et d’émotions les jeunes mariés. Les parents, les beaux parents, les amis d’enfance, les cousins et les cousines ; peut enfin s’éloigner un Guillem en somme… apaisé, peut-être ? à tout le moins moins, distrait.

Lorsqu’il est rejoint par Diego, il l’accueille dans l’étreinte d’un bras et d’un sourire ; trouve vite le chemin de sa tempe pour l’embrasser chastement. Parfum. « Amor. » Diego se retourne dans ses bras pour lui faire face et s’accrocher à ses lèvres. Frôlées. « T’as pas idée. » Bons menteurs. Les mains glissent, viennent le retenir par les hanches et resserrer cette proximité d’un léger sourire, comme s’ils s’enfermaient tous les deux dans le cocon d’un secret. Tout autour, devant et derrière, commence à s’animer la soirée ; s’échangent et se mélangent toutes ces joyeuses gens.

Il est l’heure de célébrer, l’heure de festoyer ; et la musique, doucement, d’entraîner un bassin à onduler contre celui de l’autre. « ¿Bailas? » L’illusion du couple éperdu, suspendu l’un à l’autre par les contours d’un désir poignant, bouillant ; isolés dans leur coin, un peu en retrait de la foule, la houle des hanches s’accentue, se frotte.

Le moment n’est pas aux regrets ou au ressentiment ; après tout, ne sont-il pas venus pour s’amuser à s’aimer ? Maintenant débarrassés de leurs obligations, cette comédie de l’amour pour s’ambiancer, un peu, au moins s’enjôler.

Tu danses, Diego ?
Armando Lugo-Guerra
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TW : suggestion sexuelle.


La pièce n'est pas terminée, finalement ; s'inscrit au travers de cet échange qu'ils ont ; complices toujours du même crime ; et même Kate ne se soucie plus de la mascarade pour l'heure, fraîchement mariée. Ainsi se referme la prise du mensonge sur eux, leur laisse toute la discrétion de le briser s'ils le souhaitent. Mais Guillem revient dans la partie, mains qui vont à s'éprendre des hanches du +1 qu'il a ramené. Alors Diego s'essaye à un geste, une pogne qui trouve la naissance de la tignasse brune, y perd le bout de ses doigts dans cette appel à les dénaturer, les belles mèches ; avec le sourire qui s'y prête, alors qu'ils semblent sur le point d'entamer leur propre slow, alors qu'une musique ne s'y prête. Mais s'ils suivaient les conventions, ils n'en seraient pas là actuellement, pas à se tenir ainsi. "Sí." Qu'il répond, s'engageant sur le rythme donnée par les hanches de Guillem.

Peut-être peuvent-ils, pour la première fois de cette soirée, être juste sincères ?
S'amuser ; juste être deux corps qui profitent d'un instant.

D'abord, à danser entre eux ; se laisser aller à cette "tendresse" retrouvée ; faire renaître la tension qu'ils avaient pu ressentir à la vue des profils ; et découvrir réellement comment se mouve le corps de l'autre. Et fort de cette information, Diego vient finalement le tirer vers le reste des gens, ce qui ressemble le plus à la piste - une main dans une autre, le sourire charmeur ; allez, l'artiste ! Qu'il joue un peu plus de son art encore ; et comme pour mieux en profiter, Diego retire enfin sa veste et la laisse entre les mains d'une personne qui, surprise d'abord, se retrouve à rire ; prise dans une euphorie qui pourtant n'existe pas comme elle pourrait l'entendre. Du coin de l'oeil, il voit la veste être posée du côté du bar - tombe bien, ça sera sans doute la prochaine destination.

En attendant, son dos vêtu plus que de sa chemise blanche qui laisse deviner les tatouages que Guillem a déjà vu en photo vient à se poser contre le poitrail de Guillem ; danse collé-serré avec lui (#chaudasse) et le cul se remue au bon gré des hanches qui se balancent ; un bras se lève en l'air, pour cueillir d'une main une épaule à Guillem ; les rapprocher toujours plus, sentir sa chaleur l'envelopper ; et servir de gilet pare balle aux regards qu'ils pourraient se prendre - qui seront ignorés.

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Sí ; et se rejoignent à mi-chemin un rythme couvé par la sensualité enivrante de la musique. Tuya - les percussions animent les vieux rouages de la machine ; s’huilent et se réchauffent de déhanchés de plus en plus assumés, serrés par ceux mordants de son partenaires. Complices, l’un se dénude ; l’autre détache simplement le veston de son costume - et se réunit, le faux couple d’honnêtes sourires.

La mécanique des corps se meut et de connivence se découvre, s’immole des regards - car la musique endiable d’envies, arrache aux articulations ces mouvements houleux - et l’esprit vidé au fond d’un verre de trop parvient enfin à s’évader, à s’effacer ; Guillem s’y accroche, à ces courbes dessinées sous les doigts, s’y retient, les guides et les entraîne.

Solo esta noche soy tuya, tuya
Solo esta noche eres mía, mía

Écho de leur premier baiser ; balle du compliment renvoyée en pleine figure. « Bailas bien… » réussit-il à soupirer à son oreille, alors que le dos de Diego - et ses fesses - épouse en parfaite symbiose le rythme imposé, le rythme inné, le rythme attendu. Peut-être même qu’il ose se frotter en retour, rétorquer à ces mouvements provocants un semblant de lascivité toute aussi insolente ; dévergondée d’une suavité dévorante - tandis que les paroles de la chanson, elles... osent bien plus. Elles narguent l’oreille distraite, le souffle chaud, la chaleur, les frôlements ; transporte jusqu’à la nuque une soudaine envie, de frissons glacés.

Par chance qu’à cet instant, Kate décide de se faire iceberg ; s’approche, accompagnée d’une demoiselle d’honneur, d’un déhanché, traîne à la main ; rejoint le couple de sa bonne humeur et de ses rires. Elle vient capturer le beau Diego d’un face à face un peu moins intime, mais comparse ; plein de charme, plein d’espièglerie. Diego joue le jeu, endosse son rôle ; s’improvise ami proche et la fait tourner sur elle-même comme une ballerine.

Alors la réalité, au demeurant cassant, revient pour atterrir dans la boue ; se dépose en un mélange de noir et de blanc sur les épaules et les têtes ; démange de ses rires trop forts, de tous ces verres tenus en main au-dessus de la piste de danse improvisée. Les tempes battent, en retraite ; le sang échaudé aussi, s’en retourne d’un vertige.

« J’vais nous chercher quelque chose. » Le nez est plongé dans son cou, alors que le bras de Guillem se fraye un chemin, longe les côtes d’un Diego toujours aussi pétulant (et mignon à voir) ; use de son armure pour attirer l’attention de Kate à travers lui : « Babe, j’te rapporte un truc aussi ? » Tomas l’a rejointe ; va pour quatre d’un geste de la main ; et l’éloignement vers le bar se précède d’un baiser, échappé comme ça contre toute attente, dans la nuque de Diego.
Armando Lugo-Guerra
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L'homme objet est bien, là ; dans cette jetée de bonnes pensées ; n'en ont plus aucune à présent. Ils se doivent pourtant d'être complices depuis le début de la soirée, mais c'est la première fois où les corps se rencontrent réellement ; communient avec une électricité qui enfin se trouve ; deux forces qui s'attirent ; Armando resterait bien aimanté à Guillem, surtout quand semblent enfin se signer les premières petites promesses.

Mais Kate se la joue sirène ; attire le marin d'infortune vers ses charmes à elle ; et Diego s'arme d'un rire, d'un sourire, danse avec elle. Une main sur la taille, l'autre dans une des siennes ; et roule jeunesse ! Ou plutôt, danse ; la vieille ? Il pouf d'un rire qu'elle ne comprendra pas, le pensera pour tout autre chose - petit con s'amuse, au moins ; petit con s'éclate, même. Il vient dire à son oreille un "félicitations" qu'on ne saurait dire s'il est pensé ou non - de convenance, surtout. Mais au moins ça a le mérite de la faire irradier ; et quand le mari revient vers sa dulcinée, elle n'en semble que plus heureuse encore de le retrouver.

Mais il retrouve, un instant, la chaleur qu'il avait quitté au gré d'une autre. Sent les pognes de Guillem sur lui ; et au baiser dans sa nuque, il réprime un bref frisson - zone sensible. Le regard accompagne le départ vers l'arrière de l'autre - et il suit finalement de quelques pas, mais plus pour pouvoir aller piquer un petit four (ben quoi, c'est aussi une des raisons de venir à un mariage) et se régale de quelques bouchées, avant d'en garder deux trois dans les mains et revenir vers Guillem ; en attraper une entre les doigts et l'approche de la bouche de l'autre. "Petit creux ?" Sourit toujours, l'indigent ; le bonheur de celles et ceux qui trahissent en toute conscience ; on a bien dit que les regrets et les ressentiments étaient ailleurs, ce soir. Ne reste que l'amertume d'un fruit, celle d'une orange qu'on coupe pour en extraire le jus ou bien une rondelle - au choix des convives.

Les bouchées sont dévorées - par l'un ou l'autre, selon le choix de Guillem.

Et deux boutons de chemise saute, d'un coup habile de doigts, chez Armando ; libérer un peu la gorge, s'inviter à mieux respirer - les poumons ont pourtant déjà largement assez d'espace comme ça pour s'épanouir. Et puis, libre de tout encore, une main s'invite sur une fesse au brun, pour mieux venir dire à son oreille : "Es lindo bailar contigo.""C'est agréable de danser avec toi." souriant encore ; chercher après le regard de Guillem, un instant, pour lui offrir un clin d'oeil bien moins corrosif que celui qu'il avait réservé à Adam - la différence se situe dans ce qu'on dit avant de le faire ; en l'occurrence, un compliment ici. Une dernière caresse et la main se retire pour venir aider à prendre les verres tous servis ; les ramener aux mariés.

Et se marrer encore un peu ; fêter le mariage d'une gorgée (santé, même si on ne la possède plus, ça reste toujours mieux que la dignité depuis longtemps annihilée) et puis reprendre la danse, plus lentement, la faute aux verres qu'il ne faudrait pas renverser - quoique, Armando pourrait faire n'importe quel concours de t-shirt mouillé sans avoir à rougir... Et c'est peut-être cette idée-là qui germe dans l'esprit de Kate - à les voir se rapprocher ainsi aussi, les deux, même en sachant la vérité.

Un geste de danse un peu trop proche de Diego - et paf, sur la chemise ! S'imbibe bien assez vite de l'alcool ; et s'il y avait encore un doute sur les tatouages, ils ne sont plus ; alors elle siffle en se marrant. "Retire-là, retire-là, retire-là !" Qu'elle scande, la mariée ! Et le pire ? C'est que le marié se marre aussi, tapant des mains pour encourager. Alors Diego se tourne vers son "petit-ami" et hausse un sourcil, dans un demi-sourire. "J'savais pas que j'allais devoir assurer le striptease." Et il vient à lui donner son verre tristement vide du coup, pour mieux refaire face à Kate et saisir ses mains - on les croirait amis depuis une dizaine d'années au moins, mais on le souhaite pas parce qu'il aurait un peu trop jeune pour le coup - et lui poser sur son torse ; tant pis si ça colle avec l'alcool. "Vas-y, fais le toi-même !" Guillem n'avait-il pas dit qu'il était son cadeau, après tout ?

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Guette sur scène je cloue des becs pendant qu’je fais tomber des mâchoires, Comme Hannah Montana j’ouvre un magasin de larmes
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