Nothing can hurt me - Armando

L'ESPRIT Il y a le vide, tout ce vide en lui ; et qu'il compense à être simplement beau, parce que les gens n'ont pas besoin de plus que ça, que de sa jolie gueule et de ses airs qui savent en jouer, parce qu'au fond il a que ça à donner, que ça à laisser se prendre ; ça et ses mensonges pour compenser tout ce vide, ce truc qu'il dégueule d'avec une facilité déconcertante, si aisément qu'on le croit sincère quand il raconte des souvenirs d'enfance qui ne seront jamais les siens, même quand il l'aurait voulu si fort qu'il aurait pu les transformer en vérité s'il ne portait pas dans sa mémoire les stigmates de celle qu'il a pu vivre, qu'il hait toujours aussi fort, qu'il hait si bien qu'il l'efface sous les mensonges, oui. Et il assume, sans le faire ; ne se justifiera juste pas de si on découvre ses mensonges, haussera les épaules, ne cherchera jamais à s'excuser de ceux-là parce qu'il ne racontera pas la vérité, qu'elle lui fait honte, qu'elle lui pèse encore, qu'il aimerait en effacer toutes les traces et qu'il ne racontera ça qu'à des gens qui auront réussi à réparer les dégâts d'autrefois, d'avec qui il pourra croire que ça ne changera rien à leur rapport ; et pour le moment, Armando, il fait plus confiance à quiconque, parce que si même ses propres parents ont pu le trahir au point de le briser définitivement, alors, pourquoi des autrefois inconnus pourraient lui être fidèles ?

Il a l'allure d'une tempête, Armando. Le genre qui avance s'en se soucier de l'autour, qui saccage tout parce que l'oeil est en lui ; ce truc qui est fracassé depuis si longtemps, qui est rempli de poussière que les larmes ont jamais su endiguer, parce qu'Armando sait même plus vraiment ce que c'est, qu'il y a cet immense chagrin en lui qui le bouffe, qui ronge chaque parcelle de son être, qui le détruit un peu plus chaque jour qui passe. Il est de ces gens qui on aurait dit cliché dans une autre vie, qui aurait juste souhaité être aimé pour ce qu'ils sont, pas ce qu'ils dégagent ; mais voilà, d'Armando, on a toujours attendu qu'il ait un rôle et désormais, il l'a intégré ; ne joue plus que ce truc qu'on attend de lui, qu'est souvent détestable, sarcastique, incisif. Il frappe où ça fait mal, sans se soucier, parce que c'est ce qu'on lui a toujours fait ; et au fond, il se déteste d'être ainsi. Il aurait voulu être quelqu'un d'autre ; et en même temps, qui ? Il pue même pas le dédain, se veut juste inatteignable pour ne plus jamais être blessé auparavant. Se croit de glace, se croit fort ; n'est juste finalement qu'un type qui s'est pas encore forgé d'avis, parce qu'enfermé sous une carapace étouffante.

Au moins a-t-il de l'humour ; et rarement froid aux yeux.

LE CORPSLE CORPS HUMAINParticularités physiques :
Les bras tatoués, des poignets jusqu'aux épaules ; alors forcément quand il est en débardeur, ça se voit. Puis il a continué, une partie du torse aussi, un peu les cuisses, un dans le cou, un autre derrière l'oreille... De l'encre, partout, pour cacher les cicatrices des "accidents", comme il pourrait dire. Rien de plus à signaler en soi, si ce n'est qu'il prend soin de lui, qu'on le voit jamais négligé, parce qu'il tient à l'image qu'il dégage, parce qu'Armando ne veut pas qu'on puisse deviner qui il est réellement, sous ces artifices.
Aptitudes particulières :
Ses cours de théâtres sont ancrés dans sa mémoire : menteur invétéré, presque né pour cela. Il performe au quotidien et même parfois dans ses pensées ; ça l'amuse, ça l'use ; toujours mieux que le vide. Autrement le sport qui le tient encore en vie, qui l'a aidé à se reconstruire physiquement au moins, qu'aide à canaliser au mieux la lave qui lui brûle l'estomac. La boxe a toujours été son carburant et à présent, il pratique ce fameux art des rues, des combats sans règles et pourtant qui en ont encore. Armando apprend, déploie cette intelligence qu'il possède mais se refuse à voir, à croire.

L'ÂME LES MUTANTSIl les comprends, ces gens qui veulent changer, devenir autre chose. S'il n'avait pas si peur de ne pas avoir de chance à la loterie, sans doute passerait-il le cap de prendre du vitae, de transcender sa propre Humanité aussi ; de devenir autre chose aussi ; sans doute une façon de se mettre un nouveau masque un jour.
LES ALTÉRÉS Il envisage, souvent, de les rejoindre. Se dit que ça pourrait être tellement plus simple encore, d'être beau ainsi. Ferait des implants de nano-trucs, serait alors enfin tout ce qu'on peut désirer de lui. Il pourrait changer tous les détails de sa personne, chaque jour... Armando ne sait pas bien pourquoi il n'entame pas le premier pas vers cette transformation, vers cet autre soi qui détruirait l'actuel. Il ne sait pas ; une autre éventualité ; peut-être y voit-il une promesse d'avenir.
LA VILLE Elle n'est pas vraie, elle n'est faite que de poussière de rêves et d'idéaux défaits. Elle n'est pas belle, même pas vivante. Les rues sont toutes fanées déjà, hideuses et sans charmes. Cette ville lui plaît, dès lors.
L'APPARTENANCE Hybrid Theory.

LA MÉMOIRE
trigger warning pour cette partie : exploitation d'un enfant via la célébrité par ses parents, maltraitance infantile par négligence, parent maltraitant psychologiquement, dépression dès l'adolescence, tentative de suicide à l'adolescence.

C'était une évidence, dès que c'est beaux yeux ont brillé à la lueur du néon de l'hôpital ; la face rougie par les cris, la peau ramollie par le liquide, le crâne encore si mou qu'il aurait pu prendre la forme des doigts de son père ; mais malgré tout ça, tous auraient pu s'accorder à dire que c'était un beau bébé, déjà ; difformité aux yeux de certain·es, cadeau de Dieu pour eux, pour lui en particulier. Cet enfant avait déjà tout ; une beauté qui ferait s'extasier madame ; une bouille qui fera se dire à monsieur que c'est pas si moche finalement, un lardon.

Cynisme ; capitalisme ; ça va bien ensemble.

Bébé vendu ; ok, que son image. Le père fait des affaires, propulse déjà au mieux le braillard dans les sphères des telenovela ; la petite Juanita revient d'avec un enfant qu'elle a mis au monde ailleurs ? C'est Armando entre ses bras, qui porte le nom d'Andres ici. La série connaît un franc succès, Juanita prend une importance capitale dans l'intrigue ; on lui enlève son bébé, madre de dios ! Les intrigues s'enchaînent, Andres est retrouvé au bord de la mort ; mais les spectateurs ne veulent pas perdre un si beau bébé, non ! Alors l'enfant grandit au fur et à mesure des épisodes ; quasi quotidien, l'équivalent de The Young and the Restless mais au Mexique ; et qu'il est beau cet enfant ! Puis il joue bien ; la faute sans doute au fait qu'il n'ait jamais foutu les pieds à l'école encore, qu'il apprend tout d'avec un professeur particulier directement sur les plateaux ; la famille vit ici à présent, c'est plus pratique et ils ne manquent de rien, n'ont rien à payer ; ces yeux brillants, au petit être, qui leur ont offert tout ça.

Au départ, il s'amusait bien ; puis bien assez vite, il s'est retrouvé comme étant le seul enfant principal de ce show à la con ; trop souvent sollicité, à voir les Lois contournées au maximum pour que l'enfant joue, encore et encore ; puis ils lui font vivre tellement de situations ; en cinq ans, il a été enlevé déjà trois fois ; la dernière a marqué Armando, parce qu'ils lui avaient attaché un peu trop fort les mains et puis le scotch sur la bouche, c'était pas génial ; ceci dit, il a reçu pleins de compliments sur ses larmes ; il a jamais osé dire qu'elles étaient réelles, parce que son père lui avait dit d'être sage et de ne jamais se plaindre, qu'il avait beaucoup de chance d'être une star, de vivre tout ça ! N'empêche qu'en attendant, il se sent de plus en plus seul, le gamin ; qu'il grandit d'avec bien des insécurités, de ne pas compter en tant qu'individu et de pourtant valoir déjà des millions de pesos ; s'envole l'innocence ; on lui frappe sur la main, parce qu'il ne doit pas ronger ses beaux ongles ; qu'ils doivent être parfaits, pour que lui-même le reste.

Allez, tais-toi gamin, action !

Et puis bientôt, on profite de sa voix encore angélique pour lui faire chanter des petits morceaux ; c'est le gamin de la telenovela, vite, faut acheter l'album ! Et ses tripes qui se tordent de plus en plus ; l'isolement qui pèse dans cette cervelle qu'aura jamais eu l'occasion de se former correctement, qui se bouffera à jamais les séquelles d'un tel train de vie. C'est à treize ans qu'il craque, qu'il s'enfuit de là ; merci à sa petite taille encore, à cette carrure qu'ils s'arrangent pour garder si mince ; c'est à la mode, les petits gringalets ! Et lui il court, comme jamais il n'avait couru encore ; découvre la vie, en dehors du studio ; lève le nez vers les commerces, demande aux gens où il y a un pont, en ville ; ça lève souvent le sourcil mais on lui dit par où passer ; et Armando n'ose pas leur dire qu'il ne connaît pas le nom des rues ; mais il avance, au fur et à mesure des doigts qui lui indiquent la route ; et il le trouve, ce pont qu'il cherchait. C'est haut ; et lui, il se dit que c'est parfait. Y'a pas grand chose à faire ; si ce n'est de se laisser glisser ; avec ce mouvement, tout s'éteindra dans sa tête ; et plus personne n'osera allumer sa télévision pour voir son cadavre d'enfant parfait ; pour peu, il aurait presque pu sourire.

Mais c'est jamais drôle, la dépression ; y'a jamais de quoi en sourire.

C'est un pêcheur qui allait pour rentrer qu'il l'a récupéré ; la chute lui avait brisé des os ; mais il avait survécu ; et personne n'allait éteindre sa télé, dès lors. À l'hôpital, on lui demande qui l'a poussé, qui a fait ça ?? Personne, si ce n'est vous tous. La pensée est forte ; tentante ; mais il préfère garder le silence ; et c'est sous les néons de l'hôpital que son père remarque que son regard ne brille plus.

•  •  •

trigger warning pour cette partie : mensonges, moqueries évoquées.

C'était littéralement une fuite ; les passeports en main après avoir fait une demande de visa ; et les voici à quitter le Mexique pour les États-Unis ; là-bas, personne ne connaît Armando ; enfant star de son pays uniquement ; le père se dit que ça ne durera pas longtemps, le temps que le gosse fasse une pause et puis il pourra reprendre les tournages ! Faut juste qu'il voit un peu d'autres gosses, un peu du monde, qu'il puisse mesurer la chance que c'est, d'être connu ; et puis il voudra y retourner !

Ce n'est jamais arrivé ; Armando Lugo Guerra ne retournera jamais dans le show ; son absence a été justifié par un énième enlèvement et cette fois, Juanita avait décidé de quitter la ville pour protéger enfin son enfant ; merci maman ; m'ouais ; dommage que l'actrice le déteste de l'avoir lâché et d'avoir ainsi mis fin à l'histoire de son personnage ainsi. N'empêche qu'il n'en a plus rien à foutre, Armando ; qu'il apprend l'anglais à grande vitesse, laissant ses parents loin derrière lui parce qu'il en a eu assez de vivre pour eux ; il a soif, Armando ; d'une vie dont il a été privé ; et sa beauté lui permet de devenir rapidement ami avec ses nouveaux camarades ; on se moque de son accent mais il attire toutes les filles alors vaut mieux l'avoir comme pote, pour être dans le giron des demoiselles ; ah, les adolescents...

Tout aurait dû aller, à présent ; absolument tout ; mais en fait, non ; y'avait les souvenirs qui restent et les maladresses qui s'en viennent ; bien trop vite, il n'arrive plus à suivre le fil, c'est trop bien, bien trop pour lui ; et puis il ne peut pas leur parler d'avant, parce que ça l'angoisse ; et bien assez vite, il devient le mec étrange ; il change d'école, de camarades ; et ça recommence ; c'est au troisième changement qu'il commence à s'inventer un passé ; use des bouts d'épisodes, des scripts gravés encore dans sa mémoire, de la vie d'un gamin qui était la sienne aussi, quotidienne ; sauf que ce gosse avait pas de cut ou de caméras braqués sur lui. Qu'importe ! C'était à lui ! C'était sa vie, même si elle était fausse, il a tout vécu pour de vrai à une période ! Alors, qu'il mente comme un arracheur de dents, tout le monde s'en fout, tant qu'il n'est plus bizarre, tant qu'il grime au mieux son accent, tant qu'il continue d'être beau ! Que sa malédiction continue n'est pas un souci, vraiment pas ; il veut juste plus être terriblement seul ; tant pis s'il faut alors rester incompris. Il en vient même à entamer la boxe, en essayant d'être ami avec des types de sa classe ; et puis en fait, ça fait du bien, ça défoule, ça remet enfin un peu de calme dans ses pensées ; et il n'est jamais seul, ici.

Et pourtant, il ressent toujours la solitude.

•  •  •

trigger warning pour cette partie : mensonges, addictions multiples mentionnées (alcool, sexe, jeux d'argent, substance illicite), amorphie sexuelle.

La majorité s'en vient enfin ; et d'avec, les millions de pesos sont devenus des millions de dollars, même si la conversation a forcément fait mal, ses parents ne s'étaient pas gênés pour faire fructifier la fortune "familiale" ; et les huit chiffres sur le nouveau compte en banque lui donne le vertige. Il a toujours eu une vie aisée, même en déménagent, mais ce n'est plus pareil à présent : c'est son argent, bien à lui. Et s'il y a une leçon qu'Armando apprend bien assez vite, c'est qu'on ne pose pas de questions aux gens riches. Alors la fortune est bien assez vite étalée et exposée ; le bling bling qui lui donne pas vraiment fier allure, mais on se presse à ses côtés et on le couvre juste de compliments ; ils sont tous faux, tout autant que les vies qu'il peut s'inventer encore ; peu importe, ce n'est pas ce qui compte.

Avec la futilité, la débandade est venue ; et ça non plus, c'était pas beau à voir.

L'impression de liberté est passé par le pire ; le poker est devenue une passion malsaine, à laquelle il pouvait aussi bien perdre des grosses sommes comme en gagner des plus impressionnantes encore ; dans le même temps, la découverte de sa sexualité, au travers d'hommes qui lui vantait sa beauté pour mieux se saisir de ses lèvres ; et ça lui allait, qu'il pensait, parce que c'était flatteur, parce qu'il n'avait toujours été que ça, qu'un physique, qu'un être sans personnalité finalement ; en vole ; créé des histoires qui ne sont pas les siennes ; vit au travers des excès, s'imprègne des êtres qu'il ne voit qu'un soir, qu'une nuit ; vole leur identité avec d'autres, dit s'appeler Juan, Diego, Andres...

•  •  •

trigger warning pour cette partie : dispute familiale violente, impulsivité menant à une agression, tentative de suicide, narration injurieuse.

Il était à faire un roadtrip ; c'est qu'au dernier repas de famille, il avait enfin appris toute la vérité, de la bouche même de son adelphe ; l'avait demandé un truc en rapport avec de l'argent et Armando, il a demandé lequel ; le silence à table fut retentissant, alors qu'Abril blêmissait en comprenant que son frère n'était pas au courant ; et ainsi Armando avait appris que ses parents avaient gardé de son argent ; celui pour lequel sa santé mentale était encore fracassée ; celui pour qui il gardait des souvenirs traumatisants ; celui qui avait bousillé toute son enfance et innocence. Les insultes avaient fait tout voler en éclat, alors que son père l'accusait de mille maux, de lui hurler qu'il n'avait toujours été qu'un gamin capricieux, qu'ils auraient pu être si connus à l'heure actuelle ; et y'a eu ce moment où ce fût trop pour Armando, où son père avait eu fini de briser la dernière parcelle d'Humanité en son gamin ; alors il a soulevé une chaise pour lui fracasser dessus, avant de se barrer, de voler la caisse de ce connard pour partir et se foutre en l'air, définitivement.

Des heures à rouler, à haïr la terre entière, cette putain de terre de merde et ses habitants qu'ont rien de bon en eux ; alors pourquoi il aurait voulu être mieux que ça, que ce foutu physique à la con, qu'il entretient par peur de ne plus exister s'il venait à disparaître ; monsieur parfait, il a belle allure là, à rouler à n'en plus finir, à voir la jauge d'essence descendre ; belle caisse, par ailleurs ; allez, qu'elle ne soit plus qu'un paquet de taule cette salope ! L'a planté la voiture dans un arbre et elle ressemblait plus à grand-chose sur l'avant, mais y'a eu l'air-bag ; et il a titubé sur la route, d'avec la tronche en sang et une nouvelle fracture à son actif ; un camionneur qui s'est stoppé, à le voir là ; New Blossom lui a ouvert les bras, ou plutôt, l'hôpital ; et depuis, il sait plus bien où aller, alors il reste.

C'est qu'il a jamais eu de foyer, finalement.

•  •  •

New Blossom est fausse ; comme lui ; alors elle lui plaît, cette ville. Il n'avait jamais su où se poser mais se décide à rester là, à regarder l'Humanité se déchirer en direct live. Il n'a plus qu'à sortir son téléphone lorsque ça arrive, à le dégainer comme on le ferait avec une arme pour se défendre, sauf qu'il le fait avec tout le cynisme du monde. Ici, tout est laid, tout est horrible, tout est merveilleux. Armando déteste et adore ; Armando se dit qu'il peut se laisser aller dans ce dégueulasse, peut créer plus de faux encore. Alors il se créé une identité encore sur l'argo, attire les followers d'avec cette foutue plastique qu'il avait tant entretenu parce qu'il se pensait bon qu'à faire ça... Finalement, c'était pas si faux ; finalement, ça se révèle presque amusant. Et pour le moment, personne n'a fait le lien d'avec le gamin d'antan.

Pour autant, ses yeux ne brillent toujours pas à nouveau.

Alors il cherche encore autre chose ; se perd, lui et sa belle gueule ; trouve enfin où défouler un peu sa haine. De fil en aiguille, le club de boxe l'amène à fréquenter des lieux bien plus sombre encore ; mais le frisson d'adrénaline qu'il cherchait tant le parcourt enfin. Le Fight Circle met à profit les années de boxe qu'il a pu faire, mais Armando apprend bien assez vite que ça ne ressemble en rien à un véritable combat. C'est enthousiasmant, lui donne envie d'apprendre cet autre art, celui du réel, de celui qui blesse et fait saigner.

Armando s'épuise ; mais retrouve une flamme éteinte depuis si longtemps.