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I betrayed myself again (silke)

Alastair Sørensen
True Blood
Alastair Sørensen
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : I betrayed myself again (silke) 5fvw
Alias : MAD DOG
Genre : du genre sacrément étouffant (homme cis, il)
Age : 42
Dollars : 125
Zone libre :
I betrayed myself again (silke) 1da607a73b2d2b637497f6d8266622d3aa33ac24

♫♫♫

Statut : question piège
Occupation : sans emploi (viré depuis peu, il était déménageur) ; entraîneur et combattant au FC, le sang de la veine sinon rien
Habitation : debatable (Underapple / Nexus / Solaris)
Déchirures : woof mort-vivant
— hypothermie naturelle, organisme chelou tier qui fonctionne pourtant bien, pas de nécrose possible, on entend les morts parler comme on respire.
— résistance au froid et à la douleur. les morts se montrent et le veulent pour guide, ça rend dingo.

woof bien vivant (et qui a faim tout le temps)
— métamorphose partielle
— métamorphose complète (vision résiduelle sous forme humaine, vivre en noir et blanc c'est pas fendar)

Limites : protégerlaporteprotégerlaporte
(instinct de protection démesuré)

jaifaimjaifaimjaifaimjaifaim
(nécrophagie et d'autres kilos de nourriture à engloutir pour survivre)

cestmafautecestmafautecestmafaute
(culpabilité)

tropchaudtropchaudtropchaud
(supporte peu la chaleur)

fermelafermelafermela
(les animaux sont nerveux en sa présence, lui-même est nerveux en la présence des morts qui s'imposent, N E R V E U X)

(se référer à la fiche pour les autres, y'en a pléthore)

Pseudo : velsheda
Comptes : louis + nikki + izak + kalani + duncan + cormac
Genre IRL : à votre guise
Messages : 53
Date d'inscription : 29/10/2023
FC : joel kinnaman
Crédits : (c) vocivus + oliver marinkoski (art)
Thèmes abordés : violence, gang, nécrophagie, hybridation
Thèmes refusés : gore, sexe, agressions sexuelles, mutilations
Infos RP : là, rythme aléatoire, nombre de mots variable, j'écris en français uniquement et Alastair parle en DarkKhaki.
Misc : silke - jens

tw ; mention de nécrophagie, troubles mentaux et culpabilité

Il n'est même pas vingt heures lorsqu'il s'extirpe de la bouche des enfers, rincé par son service rendu et même par sa course pour le moins habituelle pour Cam. S'il a l'impression de puer de la gueule comme un dimanche midi par ce qu'il a dû ingérer, ce n'est pas ça qui semble lui travailler le plus l'esprit. Je le dis ou je le dis pas ? Ca lui tord le bide comme s'il avait cinq ans et demi, alors qu'à ce même âge, ça ne semblait pas vraiment le terroriser d'avoir à embêter sa sœur jusqu'à deux heures du matin pour des conneries. C'est parce que y'a de ces choses qu'il sait pas palper dans l'air, qu'il faut parfois pas plus qu'un coup de boomerang traumatique pour se sentir aussi capable qu'un dachshund pour porter les courses au huitième pour mamie. Ne sait pas bien l'heure qu'il est, ni qu'il a oublié de repasser au dépôt pour pouvoir faire acte de présence à ce boulot qu'il avait dû quitter un peu trop tôt dans la journée - il a même eu la décence de renfiler son tee-shirt frappé du blason de la boîte de déménagement, sans que l'information ne fasse son meilleur chemin jusqu'à son cerveau abîmé.

Au lieu de ça, il s'arrête à une pharmacie sans l'avoir décidé plus tôt qu'en passant à côté ; se pose même la question légitime si le vieux là devant avait plus besoin d'assistance que lui sur le moment. Grand bien leur fasse, l'attente n'est estimée qu'en une et quelque minute, ce qui paraissait être déjà trois heures pour le lourdaud posté là derrière. Une fois arrivé au comptoir, il s'y appuie vers l'avant comme celui d'un bar.

"Salut, 'fin, bonjour quoi, - Bonsoir monsieur, - Ouais, bon, bonsoir stuve," s'agace t-il en soufflant du nez comme un taureau. "T'aurais pas de l'alcool à 90° un truc du genre ?" Chose à laquelle on lui répond oui, mais sème le doute en ayant poursuivi. "Si t'avais de la javel ce serait encore mieux, mais j'sais pas si j'ai l'droit d'en boire à jeun tu vois." La préparatrice lui demande de préciser. "J'ai un écosystème dans la gueule faut nettoyer ça, tu piges ?" Puis le renvoie vers un bain de bouche qu'il aurait eu tôt fait de boire si elle ne lui avait pas précisé de le recracher après. "Nan je prends l'autre." Garde l'alcool, lui règle le nécessaire, refuse le sachet, sort la bouteille de l'étui cartonné en lui disant de le garder. Après ça, Alas sort de la pharmacie et se nettoie littéralement le gosier en descendant le contenu de son achat, ce qui était tout bonnement impropre à la consommation pour le commun des mortels.

Ses pas le dirigent ni plus ni moins vers le bâtiment où habite sa moitié d'âme, et sur le chemin, le lascar a eu le temps de se repasser le moral à néant. Sans savoir si elle serait là ou pas, à son domicile ; même s'il semble convenir de dire qu'il s'agit du sien aussi. Or, Alastair est dans le mal et le manque, quitte à oublier les essentiels de l'existence. Si bien qu'en ne voyant pas la porte s'ouvrir, il s'assied contre elle et attend, psalmodiant des choses qui étaient probablement là pour le rassurer. Rien de bien scripté. Garder la porte est un automatisme, alors s'il fallait lui en demander plus, sans doute aurait-il oublié à quel point il a un peu honte d'être ici - et qui plus est pour ces raisons-là.


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i'm the voice inside your head
you refuse to hear
i'm the face that you have to face
mirroring your stare
i'm what's left,
what's right,
i'm the enemy
Silke Sørensen
True Blood
Silke Sørensen
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : I betrayed myself again (silke) 59ba0b76c04046cb5e72eb623d8b7446ff490f7b
Alias : (the white widow) toujours vêtue de blanc, un coeur de glace, une peau d'ivoire, le sobriquet semblait tout trouvé.
Genre : (she/her) féminin.
Age : (42 ans) beauté glaciale, beauté figée à l'aube de la quarantaine.
Dollars : 113
Zone libre : I betrayed myself again (silke) A8047efc7629267dc33860f0ae6009253cb584c3
Statut : (never married widow) on n'est jamais mieux servi que par soi-même, dit-elle.
Occupation : (coroner) médecin légiste, elle exerce pour la NBPD au sein du SHC ; elle aide à résoudre les crimes et à en dissimuler d'autres.
Habitation : (solaris) un bel appartement dans un coin tranquille.
Mémo RP : - Alastair
Pseudo : valkyrja.
Comptes : belladonna faust, astra stark, evelyn harvey, caleb altman, zohra caruso.
Genre IRL : (she/her) féminin.
Messages : 101
Date d'inscription : 13/12/2023
FC : vanessa kirby.
Crédits : soeurdelune (avatar), alcara (bannière +signature).
Thèmes abordés : noyade, mort (thème large), domaine médical, infertilité, fausse-couche, mortalité infantile, police et forces de l'ordre, dissimulation de crimes.
Thèmes refusés : à déterminer en privé.
Staff : ADMIN I MJ
i betrayed myself again
“It is an absolute human certainty that no one can know his own beauty or perceive a sense of his own worth until it has been reflected back to him in the mirror of another loving, caring human being.” @Alastair Sørensen

Les journées à la morgue se suivaient… et se ressemblaient. La tendance à New Blossom, c’était les meurtres et les "accidents". C’est normal, lui disait-on. On n’envoyait à l’autopsie que les morts suspectes. Le genre qui avait tendance à se multiplier en ville, comme de la mauvaise herbe que personne n’arrivait à arracher complètement et qui n’avait de cesse de proliférer. Silke faisait un métier où, si on pouvait difficilement se plaindre de sa patientèle, on n’appréciait pas vraiment que le taux de fréquentation augmente. Avec le temps, elle avait fini par s’y habituer. C’était pour elle la seule façon d’exercer la médecine, et on ne pouvait pas dire que ses patients risquaient de se plaindre de quoi que ce soit. C’était un exercice la plupart du temps solitaire et silencieux ; Silke disait à quiconque s’interrogeait là-dessus que ça lui convenait très bien. Une affirmation mensongère plus facile à admettre que la vérité. Toujours était-il qu’elle passait de longues, longues heures dans la morgue de l’hôpital, à déterminer les causes des décès et à rassembler les preuves pouvant incriminer un suspect ou un autre. Une façon comme une autre d’aider son prochain, se disait-elle. Que ce soit à la NYPD ou au SHC, Silke n’était pas connue pour ses capacités à sociabiliser. Elle faisait son travail avec brio, exerçait la médecine légale comme personne, mais elle n’en demeurait pas moins une énigme pour ses pairs. D’aucuns la disaient sauvage, d’autres la prétendaient hautaine, mais nul ne la connaissait vraiment. Non pas que Silke veuille absolument entretenir un quelconque mystère autour d’elle. Sa mutation l’isolant de par sa nature, elle avait appris à prendre les devants et à ne pas se risquer à tenter de tisser des liens qui se déferaient plus tôt que tard. Sa vie était comme ça depuis presque toujours, alors à quoi bon tenter l’impossible ? Pour briser ce qui lui restait de cœur ? Merci, mais non merci. La solitude et la mort étaient devenues les compagnes de route de Silke. Elle avait fini par développer une sorte d’affection malsaine pour elles, comme on finit par apprendre à vivre avec un mal invisible.

Une fois n’étant pas coutume, il était déjà relativement tard lorsque Silke quitta son lieu de travail pour rentrer chez elle. Elle ne prêtait jamais attention à l’heure ; personne ne l’attendait. C’était du moins ce qu’elle croyait, puisqu’aucun message n’avait été laissé sur son téléphone. Non pas qu’il y ait beaucoup de personnes dans son répertoire ; elle n’avait même pas son frère aîné ni leur père. Elle ne fut pourtant pas le moins du monde surprise de trouver la silhouette légèrement affaissée de son jumeau, assoupi contre la porte de son appartement. C’était une occurrence dans son quotidien, si bien qu’elle se contenta de lâcher un soupir à peine contrit en même temps qu’elle s’abaissa à sa hauteur. Elle le secoua doucement par l’épaule, pour le sortir de sa somnolence. « On se réveille, la Belle au Bois Dormant. » Elle attendit qu’Alastair émerge avant de prendre son menton entre ses doigts. « Qu’est-ce que tu fais encore là ? » Il n’y avait pas de jugement dans sa question. Il n’y en avait jamais. Alastair n’avait pas besoin d’excuses ou de bonnes raisons pour venir la voir. Une seule chose l’ennuyait. « Tu sais que tu as une clé, pas vrai ? » Probablement confortablement rangée dans la poche de sa veste. Silke se retint de lever les yeux au ciel ; lui et ses foutues portes… Au lieu de ça, elle l’attrapa par le bras pour l’aider à se relever. « Entre, avant que les voisins appellent les flics parce qu’ils pensent que j’ai un stalker. » Elle étouffa un petit rire en ouvrant la porte de l’appartement. Un petit air froid en sortit. Elle ne pourrait jamais se plaindre des prix du chauffage, l’un des rares avantages qu’il y avait à vivre dans un frigo. Énième raison qui faisait qu’elle ne recevait personne chez elle, les conditions étaient loin d’être adaptées à de quelconques invités. Hormis, bien sûr, son jumeau dont la température corporelle était aussi basse que la sienne. Un véritable plaisir. La porte refermée derrière eux, elle jeta son manteau et son sac sur le canapé du salon avant de croiser les bras sous sa poitrine. « Tu pues l’alcool. Mais pas le genre qu’on s’enfile à un bar. » Silke ne prenait jamais de pincettes. Il fallait bien, après tout, qu’elle fasse honneur à sa réputation.

made by valkyrja

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cold-hearted
Alastair Sørensen
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(les animaux sont nerveux en sa présence, lui-même est nerveux en la présence des morts qui s'imposent, N E R V E U X)

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tw ; troubles mentaux, cadavre et culpabilité

Lorsqu'il sent l'empreinte de la réalité lui secouer l'épaule, l'animal ne s'éveille pas sans avoir un rebond brusque, le genre de réaction qui aurait pu s'étirer jusqu'à la violence directe s'il n'avait pas l'odeur de sa sœur dans le nez, ni même ses mots comme baumes pour son esprit abîmé : "....la Belle au Bois Dormant. - Hmpf," il fronce les sourcils alors qu'elle lui prend le menton, sans doute pour sonder son âme un peu honteuse d'avoir vissé son cul à sa porte, cette fois là. C'est pas souvent que ça arrive, ces doutes intérieurs, parce qu'il devrait savoir que c'est pas un cadavre de plus dans son bide qui changerait le tableau de maître que sont les jumeaux. "Qu’est-ce que tu fais encore là ? - Comment ça encore ? J'suis pas venu depuis, genre, j'sais pas, trois jours ? J'sais plus putain, merde, chier," grommelle t-il, là où il n'aurait jamais eu besoin de se justifier, mais son cerveau encombré ne savait plus réagir mieux que ça. Il se frotte machinalement la tempe du bas de sa main. "Tu sais que tu as une clé, pas vrai ?" Nouveau froncement de nez, alors qu'il se tâte la poche de veste machinalement, sent le métal s'entrechoquer sur ce jeu de clés où il avait les siennes et celle de sa sœur accrochées au même anneau. Bougon, Alastair n'a pas envie de lui donner raison expressément, préférant garder son énième strate de honte pour lui. Tout ce qu'il voulait lui dire, c'était...

La pensée, vivace, viscérale même, n'est pas exprimée, court-circuitée par le geste de Silke pour l'aider à se relever - s'il se saisit de sa main pour s'aider, il prend plus d'appui sur le bas de son corps, sa force dépassant drastiquement la sienne. Il ne voulait pas lui faire de mal, pas alors que...

"Entre, avant que les voisins appellent les flics parce qu’ils pensent que j’ai un stalker. - Ouais bah ils peuvent venir les flics, ils vont m'aider à m'recompter les dents," qu'il rétorque, relent d'ego alors qu'il s'engouffre dans l'appartement, prenant soin de verrouiller lui-même la porte derrière lui - ultime réflexe, et il va de soi qu'il vérifierait ça toutes les dix minutes, parce que si y'avait bien une porte qu'il fallait garder, c'était celle-là et pas celle de la voisine. Alas fait pâle allure, avec sa dégaine débraillée, y'a même une tâche de sang sur le bas de ses jeans, pied droit, parce qu'il avait shooté un cadavre encore frais et que de toute évidence, ça laissait parfois quelques traces.

Mais c'est vraisemblablement pas ce genre de traces qui semblaient perturber la glaciale.

"Tu pues l’alcool. Mais pas le genre qu’on s’enfile à un bar." L'œil vissé ailleurs, il hausse les épaules sans rien dire, lui qui en déblatère toujours mille avant de trouver quelque chose d'intelligent à baver. Y'a des secondes trop longues qui s'étendent comme un fil douloureux pour lui, et il traîne finalement des pieds pour donner raison à son enfant intérieur blessé. Le trajet est direct, il va dans la direction de Silke et il la prend dans ses bras comme c'est le cas dans ses moments de faiblesse. Y'a un léger voile mouillant sur ses trop clairs, alors qu'il serre les dents en silence le temps de cette épreuve qu'est leur étreinte. Si elle savait dire quand il allait pas bien, parfois même de très loin, y'avait plus rien à supposer une fois qu'ils étaient ficelés l'un l'autre comme ça. "J'savais pas comment... faire partir le goût," il renifle, "J'en ai marre j'te jure" et l'étape d'après la chouinerie était toujours un éclat d'agressivité pour lui-même, invitation à tourner la page pour moins de dérapage. Au moins, il était le mieux accompagné pour ça, et enfin, peut-être, il exprimerait ses profondes excuses de s'être ramené là juste pour ça.


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Rien n’était jamais simple avec Alastair. Avec Silke non plus, d’ailleurs. Rien ne l’était plus depuis cette journée fatidique où ils avaient plongé dans les eaux glacées de ce lac. Simplement, le tourment qu’était devenue leur vie était mieux dissimulé par Silke. Elle était comme une statue de marbre, aussi blanche qu’inexpressive, et froide, si froide. Elle s’était drapée dans un manteau de solitude, s’était exilée elle-même du reste de la société et était presque parvenue à se convaincre qu’elle le vivait bien. C’était la solution de facilité. Une forme de lâcheté, peut-être aussi, même si elle ne l’aurait jamais admis à quiconque. C’était plus simple que d’avoir à expliquer aux gens pourquoi son corps était si froid, pourquoi les températures à peine tièdes lui étaient insupportables, pourquoi elle avait une pâleur inquiétante, pourquoi l’air de son appartement était glacial. Pourquoi, pourquoi, pourquoi. Silke détestait les questions ; et encore plus les réponses qu’elle devrait donner. Avec Alastair, elle n’avait pas besoin de s’embarrasser de toutes ces choses. Il était le seul à savoir, à comprendre. La croix qu’ils avaient à porter n’était pas la même, mais ils étaient liés par quelque chose d’indéfinissable. C’était plus que leur simple gémellité, plus qu’une histoire de sang. C’était quelque chose qui n’appartenait qu’à eux. Était-ce la raison pour laquelle Silke autorisait à Alastair tous les excès ? Peut-être bien. Ou comprenait-elle juste que sa condition expliquait et excusait à peu près n’importe quoi.

Ça ne l’empêchait pourtant pas d’être honnête, un brin sèche, avec lui. Elle ne mâchait pas ses mots, mais ses sourcils légèrement froncés trahissaient son inquiétude. Son haussement d’épaules ne voulait rien dire pour Silke ; elle n’était pas dupe. Elle lisait en Alastair comme dans un livre ouvert et l’inverse était tout aussi vrai. Elle eut un soupir, un petit souffle affligé, quand son jumeau vint se réfugier dans ses bras. Naturellement, elle le serra contre elle, une main glissant doucement dans son dos pour l’apaiser. Sans doute était-ce peine perdue, mais ça ne l’avait jamais empêchée d’essayer. Une grimace déforma ses lèvres aux paroles d’Alastair. Il ne pouvait pas la voir, et heureusement. Cette plainte, elle avait l’impression de l’avoir entendue des milliers de fois. Et une fois n’était pas coutume, elle se sentait complètement impuissante et ça la rendait furieuse. Elle ne pouvait rien faire face à cette douleur, sinon être présente pour lui. Pourquoi avait-il fallu que ce destin funeste s’abatte sur eux ? Enfants, qu’avaient-ils fait pour mériter un tel sort ? Quels dieux avaient-ils bien pu offenser ? « Tu aurais au moins pu essayer un bain de bouche à la menthe. Tu sens comme mes scènes de crime. » Elle eut l’un de ses rares petits rires, une tentative futile de détendre un peu l’atmosphère. Elle laissa l’étreinte durer un petit peu plus longtemps, puis elle s’écarta en douceur. Elle prit le visage de son jumeau entre ses mains glacées, sonda son regard un court instant avant de lui offrir un sourire. Un peu triste, oui, mais ils étaient précieux. « Va t’asseoir, tu as l’air épuisé. Pour ne pas dire complètement au bout du rouleau. » Sans trop lui laisser le choix, elle le saisit par les épaules et le dirigea vers le canapé du salon. Elle s’installa à côté de lui, un coude appuyé sur le dossier. « Bon. Tu me racontes ? J’imagine bien que je t’ai terriblement manqué depuis, hm, avant-hier, mais je suppose qu’il y a autre chose. »

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tw ; troubles mentaux, cadavre, culpabilité, vulgarité / propos violents

Aussi enfermé dans sa tête qu’aux prises avec ses fantômes puisse t-il être, Alastair sent cette main dans son dos qui se veut rassurante, et c’est précisément ce dont son chialard intérieur avait besoin à l’instant T. Qu’est-ce qu’elle pouvait faire de plus face à l’indicible douleur qui le martelait depuis des années ? Et lui, qu’est-ce qu’il pouvait bien y foutre, à part se la nettoyer à du 90° ? Souvent, c’était pas la première chose qu’on lui décelait, cette fébrilité, cette souffrance qui de toute façon n’avait de visage qu’auprès de sa moitié. A vrai dire, c’était sa bizarrerie agressive qui faisait de lui un être à part entière, pas tant le reste, que le commun des mortels ne saurait deviner. Même au FC, y’en a que deux qui le savaient. A qui d’autre que lui ce genre de merde pouvait arriver, de toute façon ? Ca le fait chier autant que ça le blesse de déranger Silke pour ces conneries qui, sinon exponentielles, s’avéraient cycliques.

Tu aurais au moins pu essayer un bain de bouche à la menthe. Tu sens comme mes scènes de crime.” Alors quand leurs carcasses respectives se délient, y’a quelque chose en lui qui a peur qu’elle s’en aille, comme à chaque fois. Et si un jour elle n’y arrivait plus ? A le supporter, lui, sa connerie, ses travers ? Il n’arrive pas tout de suite à la regarder, quand sa sœur tient son visage entre ses mains, le voile humide ne lui laissant qu’un ego déformé par la honte. Sauf qu’il le sent sans le voir tout à fait, ce sourire qu’elle lui offre, et ça lui fait relever ses yeux clairs. “Hm” qu’il rétorque parce qu’il voulait pas lui refoutre son haleine de mort dans la gueule, et parce qu’elle venait de faire une métaphore qui lui rappelait soudainement la réalité des faits. En miroir, il s’essaie à faire le même sourire, mais il n’y arrive pas.

Va t’asseoir, tu as l’air épuisé. Pour ne pas dire complètement au bout du rouleau.

C’est rare, les fois où elle remplit le vide. Alas, lui, a toujours été maître pour ces trucs là. A commencer par manger à n’en plus pouvoir, mettre de l’action là où on en a pas, parler parler parler sauf quand bien sûr il en a plein le cul du monde entier, pour de vrai.

Et comme si elle savait déjà qu’il allait se paralyser pour de longues minutes, planté au milieu de son appart, Silke fait office de guide jusqu’au canapé, où il s’installe, comme un sac de patates trop lourd - et il menace de faire basculer le meuble, avant d’avoir un réflexe miraculeux. Manquerait plus qu’il lui éclate le sofa, tiens ; m’enfin, il serait plus à ça près, après toutes les choses qu’il lui avait dégommées, hein ?

Quand c’est safe, elle s’assied, et il a envie de se foutre en boule, sauf qu’il s’est pas déchaussé, et elle le tuerait s’il s’amusait à faire ça, quant bien même il était prit dans un combat irréel.

Bon. Tu me racontes ? J’imagine bien que je t’ai terriblement manqué depuis, hm, avant-hier, mais je suppose qu’il y a autre chose. - Bah en fait j…” il veut lui dire qu’elle a raison, qu’elle a dit les termes, qu’il a littéralement et héroïquement nettoyé une scène de crime, après avoir tout fait cramer derrière avec Osborne. Sauf que son téléphone se met à vibrer, en plus de sonner - c’est le premier à vouloir éclater le premier qui n’est pas en silencieux, mais faut croire qu’il a dû appuyer sur un truc après avoir crapahuté, et c’est la sonnerie par défaut de l’appareil qui s’impose là où y’aurait dû n’y avoir que des aveux.

Il répond, bien sûr, n’a pas calculé les X appels en absence, parce que sinon ce serait pas drôle, d’un “Ouais ?” qui n’a pas grand entrain dans la voix. Expressif depuis toujours, il commence à grimacer alors qu’on la sensation d’être martelé sensoriellement le frappe, lui faisant monter le pouls vers l’Everest. “J’ai eu un problème” Il sait qui c’est, c’est son boss, alors il devrait pas aboyer dessus comme si c’était un rat, mais sa voix le poursuit sur un chemin sur lequel il ne devrait pas aller. “J’ai… j’ai oublié, c’était un putain de gros problème, ok ?Pourquoi, pourquoi, pourquoi. Encore des putain de pourquoi, il lui a pourtant dit qu’il a eu un problème, un putain de gros problème même, et Alas était à deux doigts de lui dire la vérité, sauf que le type s’est mit à s’énerver encore plus, tout seul, il sait pas bien, et lui asséner la sentence sans préavis.

Sentence qui arrive à le décoller à la fois de son assise et de ses gonds ; et si le concerné avait été là, il y aurait eu probablement eu une deuxième scène de crime à nettoyer. Là où Alastair devrait lui aussi lui asséner un pourquoi, il n’y a aucun intermédiaire, ni même de sas de logique où son esprit veuille bien se loger. Au lieu de ça, il déborde.

Va t’faire foutre enculé d’tes morts, VA T’FAIRE FOUTRE” il décolle l’appareil de son oreille et le comprime si fort entre ses doigts qu’il se brise sous la pression, jette son simili-cadavre à même le sol sans parvenir à se contrôler. “Con de merde con de MERDE” qu’il psalmodie entre ses lèvres alors qu’il s’enfonce les ongles dans les tempes, éprouvant des grognements de trop à la fois, ne sachant plus vers quoi diriger cette putain de mauvaise journée, ni même comment la gérer. Maintenant, il avait la peine, la culpabilité, et la colère, qui s'était pas faite prier.

De toute façon et sur le papier, il pourrait dormir aussi longtemps qu’il le voudrait ce soir, sans se soucier du reste : il venait d’être viré.


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i'm the voice inside your head
you refuse to hear
i'm the face that you have to face
mirroring your stare
i'm what's left,
what's right,
i'm the enemy
Silke Sørensen
True Blood
Silke Sørensen
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : I betrayed myself again (silke) 59ba0b76c04046cb5e72eb623d8b7446ff490f7b
Alias : (the white widow) toujours vêtue de blanc, un coeur de glace, une peau d'ivoire, le sobriquet semblait tout trouvé.
Genre : (she/her) féminin.
Age : (42 ans) beauté glaciale, beauté figée à l'aube de la quarantaine.
Dollars : 113
Zone libre : I betrayed myself again (silke) A8047efc7629267dc33860f0ae6009253cb584c3
Statut : (never married widow) on n'est jamais mieux servi que par soi-même, dit-elle.
Occupation : (coroner) médecin légiste, elle exerce pour la NBPD au sein du SHC ; elle aide à résoudre les crimes et à en dissimuler d'autres.
Habitation : (solaris) un bel appartement dans un coin tranquille.
Mémo RP : - Alastair
Pseudo : valkyrja.
Comptes : belladonna faust, astra stark, evelyn harvey, caleb altman, zohra caruso.
Genre IRL : (she/her) féminin.
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Date d'inscription : 13/12/2023
FC : vanessa kirby.
Crédits : soeurdelune (avatar), alcara (bannière +signature).
Thèmes abordés : noyade, mort (thème large), domaine médical, infertilité, fausse-couche, mortalité infantile, police et forces de l'ordre, dissimulation de crimes.
Thèmes refusés : à déterminer en privé.
Staff : ADMIN I MJ
i betrayed myself again
“It is an absolute human certainty that no one can know his own beauty or perceive a sense of his own worth until it has been reflected back to him in the mirror of another loving, caring human being.” @Alastair Sørensen

Alastair était son jumeau, mais leurs caractères avaient toujours été diamétralement opposés. Silke n’avait jamais eu la chance, ni l’occasion, d’être chaleureuse ou tête-brûlée. Elle ne savait pas si ce n’était simplement pas dans sa nature, ou si quelque chose l’avait empêchée de s’épanouir, avant que l’incident du lac ne mette fin à toute opportunité. Silke avait toujours été glacée. Froide, distante, calculatrice pour certains. Même enfant, elle mettait mal à l’aise. Son regard bleu glacier était vif, perçant, il avait un petit quelque chose de surnaturel qui faisait frissonner quand il se faisait un peu trop insistant. Elle était si pâle qu’elle faisait peur à voir, aussi silencieuse qu’un oiseau de proie et surtout, elle emmenait l’hiver partout où elle allait. Silke n’était, hélas, pas le genre de personne que l’on aimait fréquenter. Peut-être qu’on ne pouvait tout simplement pas la fréquenter. Certains s’y étaient essayés, tous y avait laissé quelques morceaux. Ce n’était pas volontaire. Ce n’était pas de sa faute. Elle n’avait pas choisi de devenir la vilaine reine des neiges du conte d’Andersen. On le lui avait imposé. Mais ce n’était ni le hasard, ni le destin, ni un accident. Ce qui lui était arrivé, ce qui leur était arrivé, c’était arrivé parce qu’une poignée d’humains avaient commis des actes inhumains dont les conséquences continuaient à se répercuter sur l’humanité et des générations d’innocents comme les jumeaux Sørensen. Il n’y avait qu’Alastair pour la comprendre. Même s’il n’était pas franchement droit dans ses bottes, même s’il semblait ne réfléchir à rien, même s’il avait le don de la rendre folle. C’était toujours vers lui qu’elle retournait, c’était toujours vers elle qu’il retournait. Ils étaient attirés l’un à l’autre comme des aimants. Parce qu’il étaient seuls, peut-être ? Non, c’était autre chose. Ce qui les liait ne s’expliquait pas – ou en tout cas, pas avec les mots. C’était la raison pour laquelle Silke continuait de lui ouvrir la porte, malgré tous ses écarts, malgré un nombre incalculable de je te l’avais dit.

Sourcils à peine froncés dans une expression à mi-chemin entre la curiosité et l’inquiétude, Silke regarda son jumeau se relever, répondre au téléphone, avoir une conversation pour le moins animée avec un interlocuteur inconnu au bout du fil. De marbre, elle ne sembla pas réagir au fur et à mesure qu’il s’emportait. Elle avait l’habitude. Alastair explosait et Silke éteignait l’incendie. C’était comme ça depuis toujours ; cette fois ne serait pas différente. Son regard fit un bref aller-retour entre les restes de son téléphone et sa silhouette repliée. Silencieusement, elle compta jusqu’à dix. Elle attendait de voir sur quel chemin son jumeau allait s’engager. Chez elle, il avait un peu plus tendance à étouffer ses colères. La dernière fois que son appartement en avait fait les frais, elle l’avait mis à la porte et l’avait condamné à l’errance jusqu’à ce qu’il se calme, et revienne frapper à la porte penaud, la queue entre les jambes comme un chiot pris en faute. Elle prit une profonde inspiration, déplia lentement son corps, expia lentement tout l’air et alla attraper sèchement les poignets d’Alastair pour les éloigner de son visage. « Arrête. Tu sais que je déteste quand tu fais ça. » Sourcils froncés de manière plus marquée, elle attendit d’être sûre qu’il l’avait écoutée, pas seulement entendue, avant de le relâcher. Un soupir sec lui échappa, elle prit le menton de son jumeau entre ses doigts et approcha son visage du sien jusqu’à l’effleurer, jusqu’à être sûre qu’il ne puisse pas fuir son regard. Son expression se radoucit ; à la manière de celle d’une mère qui relativise tout à coup la bêtise de son enfant. « Tu sais, au bout d’un moment, je vais finir par arrêter de te racheter des téléphones, si tu continues à les pulvériser en moins d’une semaine. » Elle secoua la tête, comme pour le corriger, mais toute la sévérité dont elle était capable de faire preuve ne faisait jamais long feu face à Alastair. Mais elle était aussi douée pour relier les points entre eux pour obtenir l’image complète. « Laisse-moi deviner. Tu viens de perdre un énième travail. » Silke faillit soupirer de nouveau. Au lieu de ça, elle s’écarta d’un pas, observa son jumeau des pieds à la tête, tenta de lisser ses manches, en vain. « Que s’est-il passé ? Et je ne parle pas de ton travail, je veux savoir ce qui te l’a fait perdre. » C’était une façon détournée, enjolivée, de lui demander pourquoi il s’était encore retrouvé à grignoter un cadavre, au point, visiblement, d’en perdre la notion du temps et d’échouer sur le pas de sa porte avant de se souvenir de ses obligations plus ou moins professionnelles. Silke grinça des dents. Puis un sourire lugubre ombragea son visage. Ce n’était pas la première fois qu’elle le pensait : tous les deux, à leur façon, nettoyaient les scènes de crime.

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