one boy ; thousand feelings (lilou#1)

Lili remonte le collet de son manteau et marche plus rapidement ; ce matin, il a oublié son foulard. Il peut sentir le froid se glisser contre sa gorge et aller dans son manteau malgré la présence de son pull. Il faut dire que le vent est puissant, proche de l'eau. Le nez est baissé, les sourcils brièvement froncés alors qu'il essaie de rattraper son regard pour le diner prévu avec Lou. Il doit l'attendre déjà ; Li-Seok n'aime pas l'idée d'être en retard. La chose le dérange particulièrement, qu'importe s'il sait que Lou possède un horaire plus clément que le sien. Son dernier client de l'avant-midi lui a demandé un peu plus de temps que prévu avec une crise quelconque et Lili s'est senti incapable de le quitter sans s'assurer qu'il allait mieux. Au final, midi est dépassé depuis vingt minutes déjà.
Le frisson est pressé contre sa chair quand il pousse la porte du restaurant et cherche Lou des yeux. Quelques regards tombent sur les chiennes ; comme d'habitude. Parfois, les gens font des commentaires. Lili peut comprendre ; personne ne se traine avec autant de chiens d'assistance. Elles sont imposantes, aussi. Des dossards se trouvent sur le dos des filles aujourd'hui, comme souvent, pour expliquer la chose sans devoir la formuler.
Au travers de la pièce, il reconnait Lou et lui adresse un léger signe de la main, le rejoignant à la table. Son bonnet est retiré - il a l'impression d'avoir la tête en sueur - tandis qu'il prend place à la table. Déjà, les filles se posent à leurs pieds pour ne pas déranger.
- Désolé bro - quelque chose m'a retenu au travail. Lou comprend surement, mais Lili lui adresse quand même un sourire désolé. Ça va ? Son regard inspecte les traits de Lou. S'ils se voient souvent dans la semaine - vivant dans le même immeuble, sur le même étage - la chose concerne souvent les filles ou encore, les enfants. Il y a un moment qu'ils n'ont pas pris le temps d'être qu'eux d'eux. L'un comme l'autre ne se laisse pas le temps.
- T'as déjà commandé ou pas ? Fallait pas m'attendre. Déjà, les doigts s'emparent du menu pour le balayer du regard. La chose est un peu inutile ; Lili le connait par coeur et sait déjà quel est l'item le moins cher et possédant le plus de protéines.

Petite grimace sympathique, et Lili se défait de son écharpe et de son bonnet. Il prend place à la table et soupire, enfin confortable. Enfin, autant qu’un grand homme comme lui peut l’être dans une chaise si petite et usée.
- Ça va - fatigué. Avec le congé de maternité de ma collègue, j’ai presque le double de dossier à gérer. Non pas qu’il se plaigne. Lili essaie de faire son travail de son mieux, a parfois peur de ne pas donner assez de temps à tout le monde. Au final, il se retrouve à faire des exercices similaires à plusieurs de ses cas car il n’a pas vraiment le temps de tout voir en profondeur et de créer des programmes adaptés à chacun.e. Au moins, les choses fonctionnent bien.
Il offre un sourire à Lou, quand il dit l’avoir attendu.
-j’te laisserais jamais seul, ça va. Lou peste un peu à sa propre manière. Lili le trouve toujours un peu amusant ; par moment, il lui rappelle sa mère. on commande alors ? Allez
Un signe est fait au serveur pour le faire ; Lili commande une omelette blanche avec des épinards, du fromage et des fruits sur le côté avec du yahourt, le tout accompagné d'un café noir. Il attend que Lou ait commandé et que le serveur soit parti pour reprendre la parole.
- t’as réussi à extirper des réponses à Sae ou pas ? Parce que le connaissant, Lou a cherché des informations avant qu'ils se voient. Il aime tout savoir. j'ai besoin de tes conseils sur un truc eh - ah, amoureux. C'est con, dit comme ça. Lili, il a jamais vraiment demandé ce genre de choses. Encore moins à Lou.

Depuis que Sae a reçu son diagnostic, chacun possède un comportement un peu différent avec lui. Non pas qu’ils le voient d’une autre manière, mais plutôt qu’ils pensent à leurs actes et leurs paroles un peu plus avant d’agir. Sae a toujours été plus sensible qu’eux, à un certain niveau ; plus en retrait. La chose était su et acceptée, mais parfois un peu trop prise pour acquise comme une norme. Au final, quand l’information a été découverte, Lili s’est senti honteux sur divers points. Il essaie de prendre un peu plus soin de Sae, depuis. De lui parler un peu plus, de lui porter un peu plus attention. La chose s’est étendue sur les autres par la même occasion.
D’une certaine manière, ils ont renoué plus profondément.
Lou aussi fait plus attention ; Lou a vu des choses que lui-même n’avait pas vu, d’un côté. Lili sait que malgré les blagues qu’ils font souvent, Lou a un certain niveau d’intelligence émotionnelle. Il est simplement très rationnel avec la chose. Toujours prêt à agir plutôt qu’à se perdre dans l’émotion.
- t’as bien fait Si Sae avait fini par dire quoique ce soit, il se serait senti coupable. Ils le savent l’un comme l’autre. C’est compliqué. J’sais pas ce que tu vas dire. Ça m’fout un peu les j’tons mais bon - Un rire, léger. Lili soupire et passe une main dans ses cheveux, regarde par la fenêtre avant de continuer. Tu te souviens l’autre fois quand j’ai donné le numéro d’un client à ton mec ? Comme quoi c’était l’un de ses vieux potes. Lou était là. Il a rien dit, mais Lou écoute quand même toujours. Il oublie rarement les choses. J’ai pas eu l’temps de capter que j’étais déjà foutu, en fait. Et j’sais pas quoi faire, maintenant. Autant dire les choses comme elles sont. C’est pas que j’le trouve sympa ou quoi, c’est pas un crush. J’suis déjà amoureux, Lou. C’est déjà foutu.

Lou ouvre la bouche que déjà, Lili grimace. Les mots prononcés dérangent et pourtant, Li-Seok se doutait bien qu’ils seraient les premiers dits par son ami. Lou est pratique avant d’être sentimental. Il a le coeur sur la main ; Lili le sait parfaitement. Mais Lou évalue les choses d’une manière protocolaire trop souvent car pour lui, les choses fonctionnent mieux de la sorte. C’est simple et efficace, sans prise de tête, et pour lui, les choses fonctionnent ainsi. Il ne fait pas la chose à tort, ni en ayant de mauvaises intentions.
Mais parfois, disons ; les mots manquent de délicatesse.
- C’est pas simple comme ça, Lou. J’ai tenté - mais y’a déjà une fille en congé d’maternité. J’dois m’occuper d’ses dossiers par dessus les miens vu qu’on manque de staff. Parce que le salaire est misérable, parce qu’on préfère bosser dans le Nexus, Neo Arcadia ou Solaris où les gens sont encore plus des rats mais au moins, ils sont friqués. Lili, il ne critique pas. Il comprend que chacun fait ses choix comme il a fait les siens. Mais malgré tout, la chose le dérange souvent. Le jugement posé envers ceux qui n’ont pas eu la même chance.
- Je peux pas - C’est confidentiel, Lou. J’peux pas te parler de son dossier. Lili sait qu’il suffit de demander dans les rues pour savoir. Que dans l’Underapple, tout s’apprend. Malgré tout, les informations ont été apprises en lisant le dossier de Nuage et Lili ne veut pas trahir sa confiance, non plus. Louisa est sa préférée, qu’il donne comme première information, comme si c’était d’une grande priorité. Parce que Louisa est la chienne associée à Lou.
Un soupir le traverse et il lève les yeux vers le serveur pour le remercier ; son café entre les mains, Lili en prend immédiatement une gorgée. Il est brûlant, mais qu’importe. Il a besoin de quelque chose de chaud.
- Il est - Le regard est posé sur le fond de la tasse, un moment. Lili hésite à prendre une gorgée, mais soupire et lève les yeux vers Lou, lui adresse un pâle sourire en la déposant. Il est abrasif et sur la défensive, et attentionné avec les animaux, et méfiant des gens. Il fait pas semblant, sauf peut-être quand il a peur de quelque chose. Il a - tendance à voir le mal qu’il peut faire avant de voir le bien. Il me donne envie de l’aider à s’aimer. Les lèvres se pincent et Lili passe une main dans ses cheveux. J’sais ce que tu dois en penser. Tu t’es jamais prié d’le dire à chaque fois. Lou. C’est pas - Hae-un est différent. Mais ça, Lili l’a dit à chaque fois. J’attends rien de lui. Je sais juste pas quoi faire avec moi-même présentement. Le regard tourne vers la fenêtre. Lili observde la rue un moment avant de reprendre. J’ai l’impression d’abuser de sa confiance en étant tombé amoureux. Je veux pas lui faire du mal. qu’il confesse.

Un soupir ; Lili passe sa main contre son visage. Il est plus fatigué qu’à l’ordinaire. Il y a une petite chose dans sa gorge aussi, qu’il essaie d’ignorer. Chez lui, il est incapable de trouver un foulard à enfiler. Quand il aura du temps, il ira voir Tommi au thrift store.
- Je sais Lou… Je sais Son ami a toujours de bonnes intentions, après tout. Il voit le côté pratique et sérieux car quelqu’un doit bien le faire et que Lou s’est donné ce rôle là il y a longtemps, dans sa famille. Pour connaître ses parents, Lili sait qu’il ressemble particulièrement à sa mère bien qu’il est certainement plus doux que la femme. Non pas qu’elle ne le soit pas ; Izzy est très douce, aux yeux de Lili. Son sérieux va simplement de pair avec la chose. Oui. Faudrait que je transfère le dossier à quelqu’un dans le Nexus et ça ferait que retarder son procès d’un an .. au minimum. Li-Seok ne parle pas de l’adaptation pour Hae-Un, aussi. Lili est persuadé qu’un tel changement serait une mauvaise chose et que Nuage se fermerait entièrement. Je peux pas lui faire ça., qu’il dit juste. Nuage ne peut pas payer pour ses fautes.
Le regard quitte la fenêtre et Lili offre un léger sourire à Lou. Il est rassuré par les paroles de son ami. Mine de rien, Nuage est si fragile que Lili a peur de faire un faux mouvement. D’avoir déjà abusé de sa confiance. La culpabilité le prend au ventre.
- Je  - Il y a une pause. Lili fronce des sourcils et s’empare de sa fourchette, joue avec son omelette aux épinards et finit par en prendre une bouchée. Il réfléchit, en même temps. Je sais pas. J’ai le sentiment que - Je compte en parler à l’avocate, par obligation. Hae-un a pas besoin de le savoir, je sais. Mais je pense qu’il va falloir diminuer les rencontres hors rendez-vous pour ne pas que l’opposition se serve de l’information pour le remettre derrière les barreaux. Je refuse d’être la cause de son  - s’il échoue, ça sera pas de sa faute. Hae-un a aucune raison de retourner derrière les barreaux. Il a fait ses preuves. Mais parfois -   Lili grimace. prend une gorgée et avoue ce que tous savent : Parfois, ceux qui s’occupent du système sont pourris. Surtout concernant les gens de l’Underapple.

Légère grimace quand Lou partage son avis ; il devrait lui en parler. Li-Seok se doute bien qu’il dirait ça et pourtant, il espérait quand même le contraire. Li-Seok n’a pas envie d’être un problème en plus, une complication supplémentaire ou une source d’anxiété. Le mieux qu’il puisse faire, c’est être une safe place. Et depuis qu’il s’est rendu compte de ses sentiments, il n’est plus certain de l’être. Il se sent mal, profondément, pour avoir laisser la chose prendre place. Nuage n’a pas demandé à ce qu’il s’attache à lui de la sorte et il n’a pas besoin de gérer une telle chose, surtout. C’est le problème le plus ridicule qui soit, et il n’en a pas besoin dans sa vie. Lili déteste y penser.
Pourtant, il sait qu’un mensonge - qu’un secret - est aussi une problématique.
- Je verrais oui - après les fêtes sûrement, Il s’avoue vaincu, sait que la chose est nécessaire. Sae lui a dit d’en parler, aussi. Dans quelques semaines j’pense. Y’a pas mal de trucs qui se mettent en place. Ils essaient souvent de faire pas mal de dossiers en début d’année pour s’en laver les mains C’est profondément dérangeant, mais Lili aime bien avoir ce repère. Ça lui permet de travailler ses dossiers en conséquence.
L’regard quitte l’assiette et Lili lève les yeux vers Lou, quand il lui partage son inquiétude. Y’a un p’tit moment de silence, pendant qu’il fixe son pote. C’est là qu’il surprend souvent, Lou. Par la manière dont il est plus sensible, par moment, alors qu’on s’attend toujours aux côtés pratiques. Pourtant, Lili sait qu’il a bon coeur. Mais la chose le surprend à chaque fois d’une certaine manière.
- ah - , qu’il fait, avant de rire et poser son regard sur son assiette. j’imagine que t’as raison, qu’il avoue. Lili prend une bouchée de son assiette et une gorgée de son café, ensuite. Il réfléchit un peu, et dit : j’pense pas qu’il - ‘fin, si j’finis en larmes avec un pot d’glace et les filles, ça s’ra pas d’sa faute. c’est mes sentiments, pas les siens. Et Lili, il doute que Nuage soit du genre à le rembarrer ou le détester pour une confession. ça faisait longtemps, t’sais, qu’il ajoute. aimer comme ça - juste simplement. ça faisait un sacré temps Il ne saurait pas dire quand c’était la dernière fois. Un truc aussi simple. Un truc aussi naturel, juste là, sans qu’il fasse quoique ce soit. Dommage qu’il y ait plein de merdes autour. Ça reste doux, quand même.

- bah c’est presque ça non ? Lili le dit simplement. Pas vraiment qu’il soit défaitiste, mais parce qu’il a conscience de la grandeur de la chose. Ça m’dérange pas, Lou. C’est juste la vie. J’vais passer au travers. Il sourit pour accompagner ses mots et surtout, rassurer son ami. Mine de rien, Lili sait que Lou est certainement à la recherche d’une solution parfaite face à un problème qui n’en est pas vraiment un. Lou essaie toujours de faire disparaître les problématiques, surtout quand on lui en parle. Parfois, il oublie que certaines personnes ont juste besoin de ventiler.
Il hausse les épaules, Lili, en continuant de manger.
- Mmm… tu penses que j’devrais faire quoi ? Point de vue légal, pour l’procès et tout ça. En sachant que j’peux pas - et que j’veux pas - abandonner le dossier. Li-Seok, il fait attention à l’avis de Lou. Mine de rien, il sait que son ami possède sa manière de fonctionner avec la loi et qu’il joue des espaces sombres, parfois, pour prendre des raccourcis. Lili n’a aucun problème avec ça ; la loi profite trop des gens, autant profiter d’elle aussi. Ses parents en ont été des victimes, mine de rien.
- J’veux ton avis sur tout ça. J’bloque un peu, j’avoue. Il a pris le recul nécessaire, Lili, mais reste malgré tout un peu trop au coeur de la chose. Peut-être que Lou aura quelques idées intéressantes, outre ce qu’il vient de lui présenter.
Attendant sa réponse, Li-Seok prend un morceau d’omelette et le file à Sally, puis un autre à Rihanna. Louisa, de son côté, à la tête parfaitement posée sur l’une des cuisses de Lou, soupirant dramatiquement à l’occasion en attendant un dû qui ne vient tout simplement pas.

À connaître Lou depuis de nombreuses années, Lili peut se faire une idée de ses conseils. Parfois, selon son degré d’inquiétude, ses suppositions sont plus dramatiques qu’autre chose et il imagine des paroles qui ne correspondent pas forcément à Lou ; un jugement qui n’a pas besoin d’être. Au final, si Lou semble particulièrement sérieux et dur, il ne l’est uniquement. Li-Seok le juge plus souvent juste qu’autre chose, bien que borné. Il est difficile de le faire changer d’avis, mais il apprécie cette parcelle de son ami.
Encore une fois, Lili l’a sous-estimée. A laissé sa voix intérieure le rongé d’angoisse et mettre des dialogues particulièrement faux dans sa tête.
Quand Lou lui partage son avis, ses paroles sont simples et sensées. Il n’y a pas de jugement, juste des faits, juste des idées, juste sa manière de voir les choses.
Lili s’en veut, brièvement. Il sait qu’il s’est enfermé dans une bulle d’angoisse et que la chose, mine de rien, a eu raison de lui.
Quand Lou parle de confesser à Nuage, il soupire. Un poids coule de ses épaules.
- Tu penses ? Sauf qu’il le pense aussi, de son côté. Li-Seok veut être honnête. Il n’aime pas mentir. Garder silence sur ses sentiments revient à la chose. Taire la chose trop longtemps en viendrait à trahir la confiance de Nuage s’il ne le lui disait pas. Ouais - t’as raison. Je sais pas pourquoi je me prends autant la tête - Il sait bien ; il ne veut pas brusquer Nuage. Lui créer un problème supplémentaire ou trahir le lien de confiance qu’ils ont développé.
Les lèvres se tordent et la tête se penche, Lili observe Louisa sous la table.
- Tu peux lui donner un truc. Mais pas les oeufs ; ça l’a fait péter. Li-Seok endure déjà l’odeur de trois chiens. Il ne veut pas en plus leur donner des œufs. Quoique - Sally ça va mais Louisa, non. Une vraie décharge. Sinon, tu la gardes chez toi ce soir. MinHo va être ravi, Il rigole un peu, Lili. Merci Lou. J’pense que j’suis trop dans le truc, je vois plus très clair. J’avais besoin de tes conseils. Lili en les demande pas toujours, mais il sait les apprécier quand il le fait.

Un regard curieux est levé vers Lou lorsqu’il parle de MinHo. Lili le fixe sans un mot, les sourcils haussés de surprise, pris entre la confusion et le doute certain. Est-ce que MinHo serait capable de lui faire quelque chose ? Lili a bien vu ses entraînements. Certains disent que les pilates, c’est pour les filles, mais bien souvent, ils n’ont pas essayé eux-même. Lili en a fait quelques fois et a même déjà enseigné un cours lorsqu’il était à l’université. Impossible de ne pas se souvenir de la manière dont ses muscles souffraient les jours suivants.
MinHo est plus fin que lui, mais Lili ne se laisse pas leurrer.
- Ah - oui. Aucun problème De toute manière, Lili refuse de faire du mal à Nuage. C’est la dernière chose qu’il désire.
Les lèvres se tordent à entendre Lou se plaindre.
- Elle te ressemble, qu’il répond, un poil facteur. Lou empeste lorsqu’il s’y met ; Lili s’en souvient. Il devrait faire quelque chose pour ses allergies quand même ; qu’il ajoute, au cas. Lili ne dicte pas quoique ce soit. Il sait que les allergies sont un problème et aimerait qu’il trouve une solution pour l’aider.
Du coin de l’oeil, Lili regarde Lou offrir quelque chose à la chienne. Il sourit légèrement, lève les yeux au ciel face au commentaire.
- Un vrai père, Lou ; qu’il dit, un sourire tendre sur les lèvres. On pourrait presque croire que t’es le plus vieux. Lou parle toujours ainsi ; Lili aussi, mais d’une autre manière. Au final, l’un avec l’autre, ils parviennent toujours à trouver les solutions possibles. Sae apporte ses angoisses et Ryan…
Ryan, il apporte les situations improbables.
Peut-être que Lili aussi, un peu.
Il assume.