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A soul's frailty [PV Vico]

Algernon Carter
True Blood
Algernon Carter
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : A soul's frailty [PV Vico] 14c60ac9a3dc3c3d2cdd7aad95cf46974861cf2f
Alias : Algie - Cordyceps
Genre : Homme cisgenre - Il/Lui
Age : 41 ans
Dollars : 290
Statut : Un lien malsain avec un certain mercenaire
Occupation : Officiellement détective privé - Officieusement Mercenaire
Habitation : Appartement dans l'Underapple, à Brooklyn
Déchirures : Thème de la mutation : Possession

Déchirure 1 : Possession passive

Niveau 1 : Algernon peut posséder quelqu'un, dès lors qu'il connaît son nom et prénom, ainsi que son visage. Il lui suffit de se concentrer sur la personne, avec ces éléments en tête. Son âme quitte alors son corps, et vient s'installer dans celui de sa cible. Algie ne peut alors pas influencer son hôte, ni entendre ses pensées, mais il ressentira tout ce que sa cible éprouve physiquement et émotionnellement.

Niveau 2 : Algernon peut posséder une personne dont il croise le regard, sans avoir à connaître son nom et son prénom. Il doit pour cela la voir face à face, et ne peut procéder à cette possession s'il voit cette personne uniquement à travers un écran.

Déchirure 2 : Possession active

Niveau 1 : Algernon peut contrôler brièvement les personnes dont il prend possession, et contrôler leurs gestes pendant une minute. Cette minute passée, le corps hôte réalise sa présence "parasitaire" et Algernon est expulsé, son âme retournant à son corps avec brutalité, comme un élastique trop tendu

Niveau 2 : Algernon peut contrôler les gens dont il prend possession plus longtemps. Il dispose désormais d'une fenêtre de sept minutes pour agir, après quoi il est expulsé du corps brutalement.

Niveau 3 : Algernon peut désormais posséder à nouveau une personne dont il a pris le contrôle. Il ne peut toutefois pas le faire dans l'immédiat, nécessitant une fenêtre de 24 h avant de pouvoir se glisser à nouveau dans le corps visé. Tant qu'il demeure simple spectateur, Algernon peut réitérer ses possessions autant de fois qu'il le souhaite. A l'instant où il prend de nouveau le contrôle, il sera expulsé après délai et ne pourra plus reprendre possession, passivement ou activement, de ce corps.

Limites : La limite la plus évidente d'Algernon est la vulnérabilité de son corps. Lorsqu'il possède quelqu'un, Algie laisse son enveloppe physique derrière lui, et n'a absolument aucune conscience de son propre corps. Il pourrait donc être déplacé, manipulé, brutalisé, et ne le réaliserait qu'une fois de retour dans son enveloppe charnelle. Pire, il pourrait être tué, et l'homme ignore complètement ce qui arriverait à son âme, si c'était le cas.

Lorsqu'il fait usage de son pouvoir, Algernon s'évanouit. S'il veille à s'asseoir lorsqu'il procède à une possession à distance, il peut difficilement faire usage de la même précaution quand il doit posséder quelqu'un à vue, en urgence. Il lui est donc déjà arrivé de se blesser, son corps heurtant le sol avec violence sans qu'il n'ait le moindre contrôle dessus.

Plus il reste longtemps dans le corps d'un hôte, plus il lui est difficile de revenir, et plus il s'assimile à sa cible et commence à perdre son identité. Par exemple, il a possédé une jeune femme pendant une semaine entière, dans le cadre d'une enquête policière sur son kidnapping. Lorsqu'il est revenu à lui, Algernon avait adopté des manières et un langage directement tirés de sa cible, et ne répondait plus à son propre nom. Il lui a fallu plusieurs jours pour retrouver son identité, et se différencier de son hôte.

Enfin, sa possession active est extrêmement limitée, puisqu'il ne peut agir qu'une minute, avant d'être expulsé du corps de sa victime. Quiconque l'expulse de la sorte ne peut alors plus être possédé, comme si sa cervelle reconnaissait l'intrusion et la prévenait.

Ajoutons que tout implant de protection mentale contrera son pouvoir, Algie n'ayant pas trouvé le moyen de les outrepasser. S'il tente de posséder une personne morte, son pouvoir ne se déclenchera tout simplement pas, et il ressentira un "vide" profond.

Pseudo : Innie
Comptes : Tobias Grant & Hugh Reid & Faith Coleman & Algernon Carter & Shanti Bhatt & Gideon Glassmann & Piper Craven & Glenda Jenkins
Genre IRL : Elle - Femme cisgenre
Messages : 94
Date d'inscription : 29/01/2023
FC : Anthony Carrigan
Crédits : Innie (avatar) - frost-queen (gif)
Thèmes abordés : Voyeurisme, abus physique, abus mental, maltraitance infantile

A soul's frailty
@Algernon Carter et @Vico Caruso
TW : Kidnapping, mention de torture, crise d'angoisse

Algernon n'avait pas la moindre notion du temps. Habituellement, lors de ses possessions, l'homme faisait tout son possible pour garder une idée des minutes et heures écoulées, afin d'éviter de se laisser trop absorber par l'être dont il partageait par la cervelle. Et il avait plus encore voulu se montrer prudent à ce sujet, après son expérience avec Orion Wingfield.

C'était la première (et seule, il l'espérait) qu'Algernon échangeait ainsi de corps avec une conscience. Ce n'était pas ainsi que les choses se déroulaient habituellement. Son enveloppe charnelle, il était le seul à en avoir le contrôle. S'il s'en était amusé pendant les faits, fidèle à lui-même, il avait néanmoins réalisé après coup qu'il ferait mieux de ne pas prendre cela trop à la légère.

C'était pour cela qu'il avait sollicité l'aide de Vico, pour une possession qui, il le savait, pourrait s'étirer quelque peu. Cordyceps (et non le détective Carter) avait été contacté pour retrouver un jeune garçon, fils d'un mafieux, victime d'une guerre de clans, moyen de pression pour obtenir la souveraineté sur un certain territoire. Algernon se fichait bien des détails : tout ce qu'il avait besoin de savoir, c'était ce que l'on attendait de lui.

Et c'était de retrouver ce jeune homme, par tous les moyens possibles. Algernon s'était donc apprêté à passer de longues heures dans sa cervelle, jusqu'à ce qu'il puisse identifier les lieux dans lesquels il se trouvait, ou obtenir l'identité d'un de ses ravisseurs pour le posséder et agir au sein de son enveloppe charnelle.

Avec une fenêtre de quatorze minutes pour agir (deux possessions actives), il avait largement le champ nécessaire pour retourner la situation et accomplir sa mission. Il y avait néanmoins un petit problème dans son beau plan : depuis très (trop) longtemps, Monsieur l'otage avait les yeux bandés, les oreilles couvertes, imperméable au monde extérieur.

La privation sensorielle était un cauchemar pour Algernon. Il pouvait supporter, et même se délecter, de toutes sortes de douleurs et tortures, mais ça ? Algernon était prisonnier de ténèbres silencieuses, et il ne pouvait rien faire d'autre qu'attendre, tandis que son esprit s'accrochait à toutes les sensations à sa disposition. Il pouvait sentir l'humidité de "son" dos trempé de sueur, la sécheresse de larmes qui ne pouvaient plus couler, le serrement constant dans sa gorge...

L'homme était également forcé au mutisme, bâillonné pour ne pas se faire entendre, et Algernon était on ne peut plus conscient du frottement rêche du tissu contre "sa" peau, le contact désagréable participant à la torture sensorielle. Il ne pouvait émettre guère plus que des gémissements inaudibles, et, tandis que le temps s'écoulait, Algernon ne parvenait pas à être certain que certains de ces gémissements n'émanaient pas de sa propre personne.

Sans régularité aucune, le monde du garçon (et d'Algernon) se retrouvait bouleversé, une poussée brutale les forçant sur le dos, sur le côté, sans qu'un mouvement ne puisse être fait, ligoté comme il l'était.

Algernon ne pouvait rien entendre, mais il se doutait que les ravisseurs s'amusaient volontiers de la détresse de leur victime, qui n'était aucunement familier avec ce monde dans lequel il avait été embarqué. Lui en-dehors de tout cela, et le voilà pourtant enlevé, instrumentalisé pour forcer la main de son père. Un père qui préférait recourir à Cordyceps plutôt que de céder pour sauver la vie de son fils...

Algernon était incapable de dire combien de temps s'était écoulé, lorsque, enfin, sa vision s'était éclaircie, son regard se posant sur "ses" ravisseurs. L'un d'eux avait des traits particulièrement reconnaissables, et Algernon supposait qu'il pourrait réussir à obtenir son identité avec un peu de recherche, mais il ne voulait pas risquer de perdre trop de temps et d'entraîner la mort potentielle du fils de son client.

Un nom, s'il pouvait avoir un nom... Mais l'homme en question s'était contenté de rendre brièvement ses sens à son otage, pour lui faire comprendre que son père avait intérêt de négocier s'il voulait rester en vie, avant que la privation sensorielle ne reprenne. Algernon n'avait eu le temps que d'entendre le bruit d'une caméra avant que le silence et les ténèbres ne le saisissent à nouveau, supposant que les ravisseurs avaient tenu à effrayer tout particulièrement leur otage pour tourner une vidéo à destination de son cher papa.

Et ils avaient réussi leur coup. Le pauvre hurlait contre son bâillon, se contorsionnait douloureusement pour essayer de se libérer, en vain. Une sensation humide entre ses cuisses indiqua à Algernon que la peur avait fait perdre tous ses moyens à son hôte, son corps entier se mettant en alerte.

La respiration du garçon s'accélérait, se heurtait au bâillon, parvenant à peine à alimenter ses poumons en oxygène. Il tremblait de manière incontrôlable, incapable à nouveau de percevoir ce qui pouvait se passer autour de lui, de savoir ce qui pouvait bien lui être réservé. Le moindre effleurement le terrifiait plus encore, et l'intensité de ses sentiments était telle que la conscience d'Algernon ne put que s'en trouver affectée.

L'observateur neutre se laissa lui-même envahir par la peur, pensées chaotiques, incohérentes, le mercenaire endurci remplacé peu à peu par l'homme tout juste sorti de l'enfance, comme s'ils n'étaient voués à faire plus qu'un. Ce ne fut qu'à l'instant où Algernon se retrouva à penser à son père et à l'appeler à l'aide silencieusement qu'il reprit ses esprits. Son père ? L'homme qui l'avait torturé toute son enfance ? Et il était supposé le voir comme un sauveur potentiel ?

Algernon comprit qu'il devait sortir. Vite. Maintenant. Sa première tentative pour rejoindre son corps se heurta à un mur, et une panique inédite le saisit, participant un peu plus encore à son état de confusion. La deuxième tentative fut la bonne, et Algernon ouvrit les yeux sur un plafond qui devrait lui être familier.

Mais la conscience d'Algernon s'était morcelée, durant une possession particulièrement éprouvante qui avait duré près de vingt heures d'affilée, heures dont il n'avait pas même eu pleine réalisation, privé qu'il avait été de ses sens. Ses yeux étaient remplis de larmes qui n'étaient pas les siennes, ses mains se crispant sur les draps dans un geste apeuré qui ne lui ressemblait nullement, tandis qu'il se redressait douloureusement sur le lit.

Son regard se posa sur l'homme qui lui faisait face, et il savait qui il était, il le savait, et pourtant, le nom resta prisonnier de sa mémoire, cervelle hantée par les ténèbres, par le silence. Il pouvait encore sentir la douleur dans sa gorge, la chaleur entre ses jambes, et pourtant, il n'éprouvait rien de tout cela actuellement, une dissonance qui ne faisait que participer à sa confusion.

Tout lui soufflait qu'il ne devrait pas être ici, et pourtant, il l'était. Algernon passa une main sur son visage, sentant une migraine poindre, et il ne put empêcher un mouvement de recul, son bras se levant pour se protéger d'un coup éventuel, alors que la présence de l'homme qui lui faisait face se faisait plus évidente, plus réelle, plus tangible.

"V...Vous..."

Le bégaiement à peine audible était si éloigné de la diction habituelle du mercenaire. Une voix un peu plus aiguë, tremblante, qui était sienne sans l'être, comme si Algernon jouait un rôle, portait un masque. Ce n'était pas lui. C'était lui. C'était...

"Qu'est-ce que..."

La détresse de l'homme était palpable. Un état de vulnérabilité dont Vico était l'un des rares privilégiés à pouvoir y assister... Si tant est qu'il puisse réellement considérer cela comme un privilège.
rainmaker
Vico Caruso
Altéré·e 2-I
Vico Caruso
CORPS
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ÂME
Image/Gif : A soul's frailty [PV Vico] 127609e5a14c988513d000c192f80d6cab771417
Alias : Vautour ; là où il traîne, en général, ça sent mauvais pour quelqu'un.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 43 ans ; dans la fleur de l'âge apparemment.
Dollars : 355
Zone libre :
A soul's frailty [PV Vico] 4fbadd5709eae5ef78e479247681726d23c02b6e

Statut : Brille dans les multiples flirts, mais le coeur est parasité et n'est accessible qu'à une seule personne. Fou d'Algernon, même ; pour sûr que c'est son âme soeur.
Occupation : Mercenaire pour la psycho squad ; un réel plaisir si vous voulez de son avis.
Altérations : Système optique réparatif et modifié (permet à Vico de voir + vision nocturne + lentille qui permet de voir sa messagerie en la couplant à la paire de lunettes faite pour aller avec.)
Main armée (prothèse remplaçant la main droite, munie de griffes empoisonnées - mortelles ou non, au besoin.)
Esprit renforcé (protection contre tout type d'intrusion mentale.)
Détecteur de présence (dans un rayon de 10m, analyse façon radar pour détecter les présences aux alentours.)

Mémo RP : Couleur dialogue : darkgreen.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Ernest, Sean, Gabriel, Zacarias, Tanner, Armando, Jens, Kenneth, Oscar, Spy, Ysidro
Genre IRL : Transmasc agenre (Il/They)
Messages : 107
Date d'inscription : 24/09/2023
FC : Theo Rossi
Crédits : (avatar, gif, crackship, ban ; perso) (code signa ; ellaenys) (paroles : The Sounds)
Thèmes abordés : Mercenariat, meurtres, altérations, cyberpsychose, relation amoureuse malsaine, rapport aux autres étranges, sexualité, drague.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
Staff : ADMIN I MJ
TW pour tout le rp : relation malsaine, évocations régulières d'un kidnapping.
TW du post : mention d'aiguilles et d'injections, violences évoquées, mention de mercenariat.


Il devrait avoir l'air d'un animal en cage, à tourner encore et encore. À ne plus en pouvoir, de ne voir qu'à peine le corps réagir, que jamais il ne s'éveille ; mais le vautour a toujours été un animal patient, à savoir veiller des jours durant pour être sûr de quand fondre sur ses proies ; les prendre au dépourvu, à ce moment de faiblesse dans lequel elles n'auraient pas pu se défendre ; à frappe pour que ça fasse mal, pour ne pas faire d'erreur. Qu'importe que ce ne soit pas loyal, qu'importe que ce ne soit pas beau comme façon d'agir ; il est un charognard, en sera toujours un ; prédateur déguisé sous ses beaux sourires et ses jolis airs de gendre idéal - si on omet sa prothèse - qui ne trompent plus ses proches. Pourtant, Algernon est là, étendu ; inanimé.

Et parfois, il y a cette peur qui s'insinue dans les veines du vautour.
Alors, il redevient juste Vico ; juste un homme parmi d'autres.

Mais l'erreur n'est jamais permise ; et alors ses griffes le rappelle à l'ordre, comme une douleur fantôme qui revient de nulle part, qui lui hurle qu'elle est restée sur le parvis, bien d'avant les décombres ; sa chère humanité. Alors ce sont les rares moments où il se mouve, à recharger les seringues pour s'assurer que le corps reste parfaitement hydraté et nourri ; et il retourne à sa veille. Les vingt heures lui paraissent si longues ; et en même temps, non ; parce qu'il ne se lasse jamais d'observer l'autre homme ((humanité)), que ça lui rappelle ce tout départ où il était à découvrir ses capacités, à les comprendre à moitié par lui-même avant de l'approcher. Et maintenant... Maintenant, il était là ; chez lui ; et Vico sait que dans ces moments-là, c'était un peu chez eux ; même s'il est un vautour et qu'Algernon est un corps sans âme.

Mais Vico en a-t-il encore seulement une ?

La philosophie de comptoir n'est pas son fond de commerce à lui ; a laissé dans les oubliettes depuis longtemps les pensées pleines de moralités, celles qui font remettre en question les choix de vie, qui font avoir des remords ; il n'en est pas pourvu, restera jusqu'à la fin de ses jours ainsi sans doute - quoique, y'a bien sa soeur pour qui il peut ressentir des émotions dans ce spectre parfois, parce qu'elle était là d'avant que le monde ne le déglingue. Mais Algernon ? Vico est incapable de répondre à cette question, ne se la pose même pas. Observe avec ce froid singulier son corps ; surveille régulièrement ses constantes ; s'inquiète parfois ; l'hydrate ; s'assure qu'il soit au mieux optimal pour le retour du mutant dans sa propre chair. À la manière d'un médecin avec un patient difficile.

Mais il n'est pas docteur.
C'est juste avec lui que ses griffes soignent.

Il a des fourmis dans le bas du corps ; sait qu'il va bientôt falloir bouger, légèrement ; mais l'occasion lui est offerte quand enfin le mutant revient enfin à lui ; dans un souffle tordu par une terreur que Vico ne lui connaît que quand il s'est fait briser l'esprit par ses plongées dans autrui ; autrement, c'est son sourire qui marque les esprits ; à la folie, aaïné. Et la confusion se mêle à la scène, alors qu'il y a ce geste défensif - qui amuserait Vico en d'autres circonstances - et qui marque un peu plus son visage dans l'inexpressivité. Leur safe world n'a pas été donné ; alors Vico sait que ce n'est pas tout à fait Algernon face à lui. Sans doute une infime partie est là, cachée sous les gravats d'un autre esprit ; il va devoir fouiller dans le tout pour l'en extraire.

Allez, Orphée.

Ses yeux changent ; un peu de vie s'injecte dans ses prunelles sombres. "Tu n'es plus en danger." Lentement, il se redresse, ses doigts venant à frôler les bords d'un verre avant de s'en saisir, pour approcher de trois pas et le tendre doucement vers le mutant ; se baisse en ployant les genoux qui craquent sur le coup, pour ne pas imposer sa hauteur au vu de leur position respective ; ne pas montrer un quelconque signe de "supériorité" dans tout ça. "Tiens. Tu peux boire un peu, si tu as soif." Et il ne doute pas que ce soit le cas ; ce sont les pires cas qui mettent Algie dans ses états ; l'horreur l'a attrapé à la gorge. "Tu as réussi à te sauver et te mettre en sécurité. Plus personne ne te fera du mal, ici." C'est vrai ; c'est faux ; ce sont les deux à la fois. Ils jouent à un jeu dangereux ; mais toujours consentis ; Vico ne lui fera pas le moindre mal sans qu'il le lui réclame ; et c'est étrange de s'en rendre compte parfois ; et en même temps, c'est reposant de pouvoir libérer tout ça grâce à quelqu'un. "Je m'appelle Vico. Tu t'en souviens ?" À quel point Algernon est-il perdu ?

Si le gamin qu'il est allé espionner l'a privé à jamais de son Cordie, pour sûr que Vico irait à l'achever lui-même.

Charognard ; humain.

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Well hit me hard, hit me right between the eyes ; I wanna see the stars, hit me, hit me !
Algernon Carter
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Niveau 1 : Algernon peut posséder quelqu'un, dès lors qu'il connaît son nom et prénom, ainsi que son visage. Il lui suffit de se concentrer sur la personne, avec ces éléments en tête. Son âme quitte alors son corps, et vient s'installer dans celui de sa cible. Algie ne peut alors pas influencer son hôte, ni entendre ses pensées, mais il ressentira tout ce que sa cible éprouve physiquement et émotionnellement.

Niveau 2 : Algernon peut posséder une personne dont il croise le regard, sans avoir à connaître son nom et son prénom. Il doit pour cela la voir face à face, et ne peut procéder à cette possession s'il voit cette personne uniquement à travers un écran.

Déchirure 2 : Possession active

Niveau 1 : Algernon peut contrôler brièvement les personnes dont il prend possession, et contrôler leurs gestes pendant une minute. Cette minute passée, le corps hôte réalise sa présence "parasitaire" et Algernon est expulsé, son âme retournant à son corps avec brutalité, comme un élastique trop tendu

Niveau 2 : Algernon peut contrôler les gens dont il prend possession plus longtemps. Il dispose désormais d'une fenêtre de sept minutes pour agir, après quoi il est expulsé du corps brutalement.

Niveau 3 : Algernon peut désormais posséder à nouveau une personne dont il a pris le contrôle. Il ne peut toutefois pas le faire dans l'immédiat, nécessitant une fenêtre de 24 h avant de pouvoir se glisser à nouveau dans le corps visé. Tant qu'il demeure simple spectateur, Algernon peut réitérer ses possessions autant de fois qu'il le souhaite. A l'instant où il prend de nouveau le contrôle, il sera expulsé après délai et ne pourra plus reprendre possession, passivement ou activement, de ce corps.

Limites : La limite la plus évidente d'Algernon est la vulnérabilité de son corps. Lorsqu'il possède quelqu'un, Algie laisse son enveloppe physique derrière lui, et n'a absolument aucune conscience de son propre corps. Il pourrait donc être déplacé, manipulé, brutalisé, et ne le réaliserait qu'une fois de retour dans son enveloppe charnelle. Pire, il pourrait être tué, et l'homme ignore complètement ce qui arriverait à son âme, si c'était le cas.

Lorsqu'il fait usage de son pouvoir, Algernon s'évanouit. S'il veille à s'asseoir lorsqu'il procède à une possession à distance, il peut difficilement faire usage de la même précaution quand il doit posséder quelqu'un à vue, en urgence. Il lui est donc déjà arrivé de se blesser, son corps heurtant le sol avec violence sans qu'il n'ait le moindre contrôle dessus.

Plus il reste longtemps dans le corps d'un hôte, plus il lui est difficile de revenir, et plus il s'assimile à sa cible et commence à perdre son identité. Par exemple, il a possédé une jeune femme pendant une semaine entière, dans le cadre d'une enquête policière sur son kidnapping. Lorsqu'il est revenu à lui, Algernon avait adopté des manières et un langage directement tirés de sa cible, et ne répondait plus à son propre nom. Il lui a fallu plusieurs jours pour retrouver son identité, et se différencier de son hôte.

Enfin, sa possession active est extrêmement limitée, puisqu'il ne peut agir qu'une minute, avant d'être expulsé du corps de sa victime. Quiconque l'expulse de la sorte ne peut alors plus être possédé, comme si sa cervelle reconnaissait l'intrusion et la prévenait.

Ajoutons que tout implant de protection mentale contrera son pouvoir, Algie n'ayant pas trouvé le moyen de les outrepasser. S'il tente de posséder une personne morte, son pouvoir ne se déclenchera tout simplement pas, et il ressentira un "vide" profond.

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A soul's frailty
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La confusion. C'était le pire effet secondaire de ses possessions allongées et/ou éprouvantes, ce moment où sa conscience se partageait entre son corps d'origine et celui qu'il avait habité, peinant à marquer la distinction. La mémoire lui échappait, les pensées virevoltantes, les noms sur le bout de la langue, des pièces d'un puzzle complexe à recoller progressivement.

Une part de lui savait qui était l'homme qui lui faisait face, ce qu'il représentait pour lui, mais elle était tue, étouffée par la peur qui continuait à l'habiter, cette peur qui ne lui appartenait pas.

Le mercenaire était toujours là, celui qui se riait de la mort, de la souffrance, de l'horreur, si proche de retrouver la surface... Et pourtant, c'était le jeune homme terrifié qui prenait les devants, le masque couvrant son vrai visage, le costume de chair et de sang qu'il avait endossé pour localiser le pauvre gamin kidnappé.

Ses doigts tremblants se refermèrent sur le verre qui lui était tendu, buvant maladroitement son contenu, tandis que son esprit essayait de réconcilier ses sensations contradictoires, ses émotions tout aussi embrouillées.

Les mots restèrent coincés dans sa gorge, tandis que l'homme (son nom, il connaissait son nom) lui déclara qu'il s'était sauvé et mis en sécurité. Cette idée était plus contradictoire que tout le reste et, sa main libre retournant à son visage pour se crisper sur la peau, la migraine rejaillit, comme si les battements de son cœur se répercutaient jusque dans son propre crâne.

Mais il retenait une chose, une chose qui semblait certaine : personne ne lui ferait de mal ici. Pas sans son consentement, lui soufflait étrangement son esprit, une pensée qui, à la fois, le rassurait et le perturbait.

Algernon prit une profonde inspiration, posant son verre à proximité d'une main fébrile. Son regard se promena sur ses doigts, sur son propre corps, qu'il tentait de réapprivoiser, de se réapproprier.

Et soudain, ce nom ô combien évocateur. Ce nom qu'il cherchait sans le trouver depuis qu'il s'était "réveillé" ici. Vico. Ses yeux se levèrent soudainement vers l'homme, et il sait, il sait combien il est important pour lui, brûle de retrouver la chaleur de son corps contre le sien, sa griffure sur son épiderme... Mais la peur était toujours là.

Algernon ne put que hausser les épaules avec un air perplexe, parce qu'il se rappelait sans que cela soit vraiment le cas, parce que son cerveau n'arrivait pas encore à se réconcilier pleinement avec l'idée qu'il n'était qu'une seule et même personne, Algernon Carter, et non un gamin quelconque rendu aveugle, sourd, terrorisé il ne savait où au nom d'intérêts qui le dépassaient.

"Je ne voyais rien... Je n'entendais rien..."

Les mots glissèrent hors de ses lèvres, horreur partagée entre le gamin possédé et le mercenaire soumis à la torture. La privation sensorielle, c'était plus efficace encore contre Cordyceps que toutes les techniques possibles et imaginables pour le faire céder. L'expérience prolongée ne faisait que renforcer la confusion, effacer les frontières qu'il s'imposait entre le corps possédé et la conscience qui était sienne.

Et il avait passé près de vingt heures dans cet état, bien qu'Algernon soit incapable de le réaliser à cet instant précis. Tout ce qu'il savait, c'était que cela avait été long. Très long. Algernon prit une profonde inspiration, massant ses tempes, entreprenant lentement, mais sûrement, de faire du ménage dans son esprit.

Le nom glissa hors de ses lèvres, lui donnant une certaine consistance, réveillant des souvenirs :

"Vico..."

La parole se libérait progressivement, un besoin de parler après avoir été bâillonné si longtemps, à s'étouffer contre le tissu plaqué contre sa bouche :

"Il... J'étais... hmm... Nous ?"

Le jeu des pronoms était compliqué, Algernon n'étant pas tout à fait prêt à faire la différence entre son expérience et celle du jeune homme. Il secoua la tête, grimaçant douloureusement, avant de relever le regard vers Vico. L'hésitation se dessina sur ses traits, avant qu'il ne trouve le courage de lui tendre une main, doigts tremblants, frémissants :

"Approche... Approchez ?"

Algernon s'exprimait avec familiarité envers Vico. Le gamin était effrayé, ne voyant en lui qu'un autre preneur d'otage potentiel. Deux perspectives qui s'entremêlaient douloureusement.

Et pourtant, Cordyceps savait. Il savait qu'il devait lui faire confiance, qu'il pouvait lui faire confiance, comme une évidence qui dépassait toute forme de conscience. Et il n'y avait qu'ainsi qu'Algernon pouvait se retrouver, recoller les pièces de son puzzle désordonné.
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Vico Caruso
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Il se tente à la douceur ; légèrement ferme, à lui inculquer des faits ; dire qu'il s'en est sorti de lui-même, parce qu'il souhaite qu'il se rappelle qu'il est Algernon Carter et non pas un gamin quelconque. Que c'est de par sa volonté qu'il est sorti de ce noir qu'il décrit ; et imagine bien que ça devait être angoissant lors de ses visites, quand il était en pleine cyberpsychose, privé de la moitié de ses sens simplement à cause de sa tête et de ses yeux aveugles. Mais Vico n'est pas là pour s'apitoyer sur leur sort commun ; veut juste arracher Algie aux démons qui le tiennent encore par la gorge ; après tout, seules ses griffes peuvent entraver l'autre. "C'est terminé. Tu peux même bouger." Il faut qu'Algernon en est conscience ; que c'est réellement terminé, pour le moment. Parce que sans doute qu'il devra y retourner à un moment, s'il veut faire son devoir ; et Vico se retrouvera à nouveau impuissant, dans l'attente de récupérer le mutant ; sans doute dans le même état dès lors.

Il aura le temps d'y repenser.

Son prénom est ressorti ; et le mercenaire acquiesce en silence, se rendant bien compte qu'il doit lui laisser le temps de réassimiler les éléments les plus concrets qu'il peut posséder à cet instant. S'il le bouscule, Algernon pourrait bien se faire dominer par la peur du gamin ; et lui ne souhaite pas de ça. Preuve en est qu'il est encore complètement confus, n'arrive toujours pas à se souvenir de leur mot ; qu'il ne sait même pas encore où se situer sur le spectre des identités. Vico l'observe encore, avant de voir cette main se tendre vers lui.

D'en sourire un peu.

Il n'hésite pas ; se relève, vient doucement prendre cette main qu'on lui tend, la tenir et poser proche d'Algernon ; fait ployer sous son poids le matelas mais s'en fiche bien. Et cette pogne qu'on lui a offerte, il vient à la porter à sa bouche, pour en embrasser le creux tout en fermant les yeux ; un instant de pause, à juste offrir cette tendresse pas si rare, mais tout de même ; rouvre et pose ses prunelles dans les autres. "Raconte-moi, Algernon." Laisse retomber le paquet de mains, libère les doigts du mutant s'il souhaite en récupérer le plein contrôle. "Assemble les détails, aaïné." Le moindre bruit ; la moindre odeur ; les éclats de lumière. Ceux qui peuvent aider à l'enquête de Cordyceps, parce qu'il doit aussi l'aider à ça.

Lui faire raconter les souvenirs ; pour mieux s'en détacher et analyser.
Le faire se retrouver au passage ; au travers de ce chemin jonché de terreur.

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Well hit me hard, hit me right between the eyes ; I wanna see the stars, hit me, hit me !
Algernon Carter
True Blood
Algernon Carter
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : A soul's frailty [PV Vico] 14c60ac9a3dc3c3d2cdd7aad95cf46974861cf2f
Alias : Algie - Cordyceps
Genre : Homme cisgenre - Il/Lui
Age : 41 ans
Dollars : 290
Statut : Un lien malsain avec un certain mercenaire
Occupation : Officiellement détective privé - Officieusement Mercenaire
Habitation : Appartement dans l'Underapple, à Brooklyn
Déchirures : Thème de la mutation : Possession

Déchirure 1 : Possession passive

Niveau 1 : Algernon peut posséder quelqu'un, dès lors qu'il connaît son nom et prénom, ainsi que son visage. Il lui suffit de se concentrer sur la personne, avec ces éléments en tête. Son âme quitte alors son corps, et vient s'installer dans celui de sa cible. Algie ne peut alors pas influencer son hôte, ni entendre ses pensées, mais il ressentira tout ce que sa cible éprouve physiquement et émotionnellement.

Niveau 2 : Algernon peut posséder une personne dont il croise le regard, sans avoir à connaître son nom et son prénom. Il doit pour cela la voir face à face, et ne peut procéder à cette possession s'il voit cette personne uniquement à travers un écran.

Déchirure 2 : Possession active

Niveau 1 : Algernon peut contrôler brièvement les personnes dont il prend possession, et contrôler leurs gestes pendant une minute. Cette minute passée, le corps hôte réalise sa présence "parasitaire" et Algernon est expulsé, son âme retournant à son corps avec brutalité, comme un élastique trop tendu

Niveau 2 : Algernon peut contrôler les gens dont il prend possession plus longtemps. Il dispose désormais d'une fenêtre de sept minutes pour agir, après quoi il est expulsé du corps brutalement.

Niveau 3 : Algernon peut désormais posséder à nouveau une personne dont il a pris le contrôle. Il ne peut toutefois pas le faire dans l'immédiat, nécessitant une fenêtre de 24 h avant de pouvoir se glisser à nouveau dans le corps visé. Tant qu'il demeure simple spectateur, Algernon peut réitérer ses possessions autant de fois qu'il le souhaite. A l'instant où il prend de nouveau le contrôle, il sera expulsé après délai et ne pourra plus reprendre possession, passivement ou activement, de ce corps.

Limites : La limite la plus évidente d'Algernon est la vulnérabilité de son corps. Lorsqu'il possède quelqu'un, Algie laisse son enveloppe physique derrière lui, et n'a absolument aucune conscience de son propre corps. Il pourrait donc être déplacé, manipulé, brutalisé, et ne le réaliserait qu'une fois de retour dans son enveloppe charnelle. Pire, il pourrait être tué, et l'homme ignore complètement ce qui arriverait à son âme, si c'était le cas.

Lorsqu'il fait usage de son pouvoir, Algernon s'évanouit. S'il veille à s'asseoir lorsqu'il procède à une possession à distance, il peut difficilement faire usage de la même précaution quand il doit posséder quelqu'un à vue, en urgence. Il lui est donc déjà arrivé de se blesser, son corps heurtant le sol avec violence sans qu'il n'ait le moindre contrôle dessus.

Plus il reste longtemps dans le corps d'un hôte, plus il lui est difficile de revenir, et plus il s'assimile à sa cible et commence à perdre son identité. Par exemple, il a possédé une jeune femme pendant une semaine entière, dans le cadre d'une enquête policière sur son kidnapping. Lorsqu'il est revenu à lui, Algernon avait adopté des manières et un langage directement tirés de sa cible, et ne répondait plus à son propre nom. Il lui a fallu plusieurs jours pour retrouver son identité, et se différencier de son hôte.

Enfin, sa possession active est extrêmement limitée, puisqu'il ne peut agir qu'une minute, avant d'être expulsé du corps de sa victime. Quiconque l'expulse de la sorte ne peut alors plus être possédé, comme si sa cervelle reconnaissait l'intrusion et la prévenait.

Ajoutons que tout implant de protection mentale contrera son pouvoir, Algie n'ayant pas trouvé le moyen de les outrepasser. S'il tente de posséder une personne morte, son pouvoir ne se déclenchera tout simplement pas, et il ressentira un "vide" profond.

Pseudo : Innie
Comptes : Tobias Grant & Hugh Reid & Faith Coleman & Algernon Carter & Shanti Bhatt & Gideon Glassmann & Piper Craven & Glenda Jenkins
Genre IRL : Elle - Femme cisgenre
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Date d'inscription : 29/01/2023
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Thèmes abordés : Voyeurisme, abus physique, abus mental, maltraitance infantile

A soul's frailty
@Algernon Carter et @Vico Caruso
TW : Kidnapping, mention de torture, crise d'angoisse

Les mots de Vico étaient tout ce à quoi Algernon pouvait se raccrocher. C'était ce qu'il avait de plus concret à cet instant, plus que les souvenirs lui revenant et lui échappant, plus que les sensations qui s'en allaient et venaient, plus que tout ce ressenti hérité du jeune homme terrifié qu'il avait possédé.

Vico était réel. En dépit de la peur, Algernon venait le chercher, comme par réflexe, ne se dérobant pas même lorsque l'homme déposa ses lèvres sur sa main tendue. C'était cela, son "normal", et non les ténèbres dont il avait été fait prisonnier. Regard perdu dans le vide, Algernon s'empressa de récupérer les mains de Vico lorsqu'il se déroba à lui, refermant ses doigts, les rapprochant de son cœur. Il n'y avait pas même réfléchi un instant : cela avait relevé de l'évidence, de la nécessité.

L'appellation affectueuse lui était également familière. Elle avait secoué son être un instant, larmes coulant soudainement sur ses joues sans qu'il ne le réalise. Aaïné. Souffle erratique, Algernon gardait les mains de Vico prisonnières entre ses doigts, contre son torse. Ses yeux s'égaraient sur un point au hasard, esprit perdu entre ténèbres silencieuses, peur incongrue, et la frustration de sentir la vérité si proche et de ne parvenir qu'à l'effleurer.

Ses lèvres s'entrouvrirent, tandis que les mots glissaient hors de sa gorge serrée, pour donner un sens à ses pensées, pour obéir à la requête doucement autoritaire de Vico, parce que c'était ce qu'il était censé faire, parce que c'était leur "normal" :

"J'étais bâillonné. Un tissu sur les yeux, un casque sur les oreilles. Rien que les ténèbres, et le silence. Pendant... Pendant très longtemps..."

Algernon lâcha brièvement la main de Vico pour presser sa paume contre sa tempe, migraine ressurgissant ici et là tandis que son cerveau recollait les morceaux, et il revint rapidement trouver ce contact désespéré, une bouée à laquelle il se raccrochait pour ne pas se noyer :

"J'ai vu un homme. Il m'a dit que... Il m'a dit que Papa... non..."

Algernon fronça ses sourcils inexistants, tentant de remettre de l'ordre dans ses idées, entre le jeune homme qu'il avait possédé et la personne qu'il était réellement, sa cervelle formulant des pensées qui auraient sans doute pu être celles de sa cible, l'idée dont il s'était fait de lui durant ces longues heures de possession tortueuse :

"... Son père... Mon père... allait recevoir un message. Et il a commencé à me... à le filmer. Je... Nous..."

Algernon cligna des yeux et, un bref instant, les ténèbres revinrent. Il eut à peine le temps de sentir sa tête s'affaisser, ses doigts relâcher ceux de Vico, tandis qu'il basculait malgré lui vers le corps de sa cible que, déjà, il était de retour dans sa propre enveloppe corporelle, secoué d'un sursaut proche du spasme, un souffle rauque glissant hors de ses lèvres.

Ses mains retrouvèrent le contact de Vico, et ce fut tout contre son corps qu'Algernon se reposa, s'agrippa, s'accrochant avec toute la force mentale qu'il lui restait à cette réalité concrète, à l'homme qu'il aimait et qui l'aimait à s'en détruire mutuellement. Ce même homme qui était le seul auprès de qui il pouvait se réparer...

"Algernon. Je m'appelle Algernon."

Cordyceps s'affirmait à voix haute, cherchant avant tout à se convaincre lui-même. A effacer toute trace de la présence fictive du jeune homme possédé, de cette peur qu'il avait ressenti sans qu'elle ne soit sienne, de toutes ces sensations éprouvées en simple spectateur.

Il y avait autre chose. Des mots qu'il devait prononcer. Il les sentait, si proches de se dévoiler à lui, et, pourtant, ils continuaient à se refuser à lui. Dans sa frustration, Algernon accentua son étreinte, ongles cherchant le contact de la chair, tentant inconsciemment d'extérioriser sa douleur en la faisant subir à Vico. Etrange de se dire que cela faisait partie de leur "normal"...
rainmaker
Vico Caruso
Altéré·e 2-I
Vico Caruso
CORPS
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ÂME
Image/Gif : A soul's frailty [PV Vico] 127609e5a14c988513d000c192f80d6cab771417
Alias : Vautour ; là où il traîne, en général, ça sent mauvais pour quelqu'un.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 43 ans ; dans la fleur de l'âge apparemment.
Dollars : 355
Zone libre :
A soul's frailty [PV Vico] 4fbadd5709eae5ef78e479247681726d23c02b6e

Statut : Brille dans les multiples flirts, mais le coeur est parasité et n'est accessible qu'à une seule personne. Fou d'Algernon, même ; pour sûr que c'est son âme soeur.
Occupation : Mercenaire pour la psycho squad ; un réel plaisir si vous voulez de son avis.
Altérations : Système optique réparatif et modifié (permet à Vico de voir + vision nocturne + lentille qui permet de voir sa messagerie en la couplant à la paire de lunettes faite pour aller avec.)
Main armée (prothèse remplaçant la main droite, munie de griffes empoisonnées - mortelles ou non, au besoin.)
Esprit renforcé (protection contre tout type d'intrusion mentale.)
Détecteur de présence (dans un rayon de 10m, analyse façon radar pour détecter les présences aux alentours.)

Mémo RP : Couleur dialogue : darkgreen.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Ernest, Sean, Gabriel, Zacarias, Tanner, Armando, Jens, Kenneth, Oscar, Spy, Ysidro
Genre IRL : Transmasc agenre (Il/They)
Messages : 107
Date d'inscription : 24/09/2023
FC : Theo Rossi
Crédits : (avatar, gif, crackship, ban ; perso) (code signa ; ellaenys) (paroles : The Sounds)
Thèmes abordés : Mercenariat, meurtres, altérations, cyberpsychose, relation amoureuse malsaine, rapport aux autres étranges, sexualité, drague.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
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TW : "masochisme".


Lui demande de raconter ; parce qu'il le faut, parce qu'Algernon a besoin de se rendre compte de lui-même que ce n'est pas tout à fait lui qui a vécu tout ça. Alors il lui demande, parce qu'aussi il écoutera soigneusement, notant mentalement tout ce que le mutant peut lui dire ; pour le lui répéter s'il en a besoin, plus tard. Et il y a une information dans tout ça, cette vidéo qui a sans doute déjà atteint son destinataire, selon quand c'était durant ces dernières vingt heures. Il y a une frustration qui vient, parce que Vico aimerait faire plus, être plus efficace... Mais c'est parce que l'attachement parle parfois, hurle, qu'il ne parvient pas à garder la tête froide à chaque seconde qui passe ; peut-être que cela se sent dans cette main qui reste soigneusement lovée contre là Algie l'a mise, ne cherchant pas à se soustraire le moindre instant. "Ca va aller, aaïné. Respire..." Qu'il lui murmure, pour l'encourager ; mais c'est trop tard, parce que le corps s'affaisse à nouveau et Vico réagit immédiatement, le recueillant contre son poitrail, sa seconde main ayant fusée pour le tenir par la taille. La poigne mécanique est telle que le corps ne peut pas lui échapper ; et Vico fronce les sourcils, parce qu'il comprend bien que le retour à la normale sera particulièrement compliquée pour cette fois.

Bien, il ira plus doucement alors.

Mais le corps reprend vie ; et à le sentir chercher plus encore son contact, Vico le lui offre sans chercher à fouiller plus encore. "Oui. Algernon Carter. C'est toi." Qu'il lui confirme, dans un murmure ; se dit que c'était un pas énorme ; aaïné. Mais il sent la recherche de sa chair ; sent les ongles se planter là, dans un bout de peau qu'ils ont pu trouver ; et il ne bronche pas, parce que c'est de très loin ce que Algernon pouvait faire de plus doux. "Celui qui est enfermé à l'heure actuelle s'appelle Auguste Bryan." Vico se mouve légèrement, juste pour offrir à l'autre une meilleure prise contre sa peau, pour qu'il puisse y plonger plus encore les doigts ; qu'il serre mieux, à s'en rendre les jointures blanches ; pour parvenir à se décharger d'un peu de douleur. "Regarde moi, aaïné." Qu'il exige, presque froidement ; mais il veut accrocher son regard, ne veut pas qu'il se replonge dans le noir. "Regarde avec tes propres yeux. Il ne fait plus noir." L'ancrer au présent ; lui offrir au mieux de la sécurité.

Et il continuera tant que ça sera nécessaire.
Recollera tout les morceaux ; son chaos.

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Niveau 1 : Algernon peut posséder quelqu'un, dès lors qu'il connaît son nom et prénom, ainsi que son visage. Il lui suffit de se concentrer sur la personne, avec ces éléments en tête. Son âme quitte alors son corps, et vient s'installer dans celui de sa cible. Algie ne peut alors pas influencer son hôte, ni entendre ses pensées, mais il ressentira tout ce que sa cible éprouve physiquement et émotionnellement.

Niveau 2 : Algernon peut posséder une personne dont il croise le regard, sans avoir à connaître son nom et son prénom. Il doit pour cela la voir face à face, et ne peut procéder à cette possession s'il voit cette personne uniquement à travers un écran.

Déchirure 2 : Possession active

Niveau 1 : Algernon peut contrôler brièvement les personnes dont il prend possession, et contrôler leurs gestes pendant une minute. Cette minute passée, le corps hôte réalise sa présence "parasitaire" et Algernon est expulsé, son âme retournant à son corps avec brutalité, comme un élastique trop tendu

Niveau 2 : Algernon peut contrôler les gens dont il prend possession plus longtemps. Il dispose désormais d'une fenêtre de sept minutes pour agir, après quoi il est expulsé du corps brutalement.

Niveau 3 : Algernon peut désormais posséder à nouveau une personne dont il a pris le contrôle. Il ne peut toutefois pas le faire dans l'immédiat, nécessitant une fenêtre de 24 h avant de pouvoir se glisser à nouveau dans le corps visé. Tant qu'il demeure simple spectateur, Algernon peut réitérer ses possessions autant de fois qu'il le souhaite. A l'instant où il prend de nouveau le contrôle, il sera expulsé après délai et ne pourra plus reprendre possession, passivement ou activement, de ce corps.

Limites : La limite la plus évidente d'Algernon est la vulnérabilité de son corps. Lorsqu'il possède quelqu'un, Algie laisse son enveloppe physique derrière lui, et n'a absolument aucune conscience de son propre corps. Il pourrait donc être déplacé, manipulé, brutalisé, et ne le réaliserait qu'une fois de retour dans son enveloppe charnelle. Pire, il pourrait être tué, et l'homme ignore complètement ce qui arriverait à son âme, si c'était le cas.

Lorsqu'il fait usage de son pouvoir, Algernon s'évanouit. S'il veille à s'asseoir lorsqu'il procède à une possession à distance, il peut difficilement faire usage de la même précaution quand il doit posséder quelqu'un à vue, en urgence. Il lui est donc déjà arrivé de se blesser, son corps heurtant le sol avec violence sans qu'il n'ait le moindre contrôle dessus.

Plus il reste longtemps dans le corps d'un hôte, plus il lui est difficile de revenir, et plus il s'assimile à sa cible et commence à perdre son identité. Par exemple, il a possédé une jeune femme pendant une semaine entière, dans le cadre d'une enquête policière sur son kidnapping. Lorsqu'il est revenu à lui, Algernon avait adopté des manières et un langage directement tirés de sa cible, et ne répondait plus à son propre nom. Il lui a fallu plusieurs jours pour retrouver son identité, et se différencier de son hôte.

Enfin, sa possession active est extrêmement limitée, puisqu'il ne peut agir qu'une minute, avant d'être expulsé du corps de sa victime. Quiconque l'expulse de la sorte ne peut alors plus être possédé, comme si sa cervelle reconnaissait l'intrusion et la prévenait.

Ajoutons que tout implant de protection mentale contrera son pouvoir, Algie n'ayant pas trouvé le moyen de les outrepasser. S'il tente de posséder une personne morte, son pouvoir ne se déclenchera tout simplement pas, et il ressentira un "vide" profond.

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@Algernon Carter et @Vico Caruso
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L'affirmation de Vico ancra un peu plus son identité dans son esprit. Algernon Carter. Cordyceps. Le détective. Le mercenaire. L'homme qui se glissait à loisir dans la cervelle d'autrui pour observer leurs vies, pour s'imprégner de leur existence, et en prendre le (bref) contrôle. C'était lui.

Pas Auguste Bryan, dont le nom posé ne lui correspondait définitivement pas. Un jeune homme ordinaire, qui avait eu la malchance de naître dans une famille du mauvais côté de la loi. Une victime terrifiée. Tout ce que n'était pas Algernon Carter. Alors, pourquoi avait-il encore si peur ? Le sentiment lui serrait la gorge, lui tordait les intestins, et noyait ses pensées dans une vague affolée.

Algernon enfonça plus profondément ses ongles dans la chair qui lui était offerte, un bruit étranglé se glissant hors de ses lèvres frémissantes, regard écarquillé. Si les souvenirs commençaient à retrouver sens, si la séparation se faisait peu à peu, c'était ce sentiment qui le paralysait, qui le coinçait entre deux eaux, cette terreur qui devrait lui être étrangère, mais qui faisait écho à l'Algernon d'autrefois, à l'enfant torturé pour nourrir les ambitions de son père adoptif.

L'ordre est donné, et Algernon leva les yeux vers Vico, pour mieux se noyer dans son regard. Pour chasser les ténèbres et leur emprise. Pour refouler le garçon terrorisé d'autrefois, dont les brisures formaient l'homme qu'il était devenu à ce jour. Algernon Carter. Cordyceps. Et, enfin, les mots qu'il avait cherché jusqu'ici en vain trouvèrent leur chemin, claquant l'air dans un souffle tout juste audible :

"Bird of prey."

Leur safeword. Ces trois mots qui, dans ces circonstances bien particulières, indiquaient qu'Algernon était en possession de ses moyens, assez pour avoir conscience de son identité et la séparer de celle de sa cible.

Algernon répéta l'expression pour mieux s'y accrocher, pour chasser un peu plus la présence du jeune homme de son crâne, de sa pauvre cervelle confuse, de ses idées embrouillées. Bird of prey. Comment avait-il pu oublier leur safeword ? Et pourquoi avait-il encore l'impression de se souvenir de si peu ?

"Ma tête..."

Il avait mal, d'une douleur qu'il ne lui plaisait pas de ressentir. L'idée lui était d'ailleurs aussi incongrue que familière, celle d'une souffrance dont il pourrait se délecter. Cette même douleur qu'il infligeait jusqu'alors à Vico, détendant enfin ses doigts enfoncés dans la chair.

Vico Caruso. Le vautour. Son vautour. L'oiseau de proie qui pourrait si aisément fondre sur lui dans ce moment de pure vulnérabilité, mais qui ne franchissait pas cette limite. Un interdit que ni l'un ni l'autre n'avaient formulé, mais dont ils avaient tous les deux conscience.

"J'ai un frère... C'est bien ça ?"

Il en était presque certain, mais il avait besoin de la confirmation de Vico. Pour faire le tri dans ses idées, dans ses souvenirs. Démêler définitivement ses pensées de celles d'Auguste Bryan. Ses sensations, également. Ses envies. Elles lui semblaient à la fois évidentes et étrangères. C'était vraiment un entre-deux des plus déconcertants.

"J'ai... J'ai envie... que tu me fasses mal... je crois ?"

L'incertitude planait dans ses paroles, tandis qu'il s'appuyait sur Vico pour obtenir sa confirmation, lui accordant pleine confiance sans la moindre hésitation :

"Est-ce que c'est normal ? Ça vient de moi, ça ?"

C'était tout ce qu'il avait besoin pour reforger son identité : des réponses positives ou négatives émanant de Vico. Et il les croirait, peu importe ce qu'il pourrait bien lui dire.
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Vico Caruso
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Il lui dit de le regarder ; pour qu'il se rende compte qu'il peut, qu'il a un visage auquel s'accrocher ; pas que du noir ou une lumière criarde et aveuglante ; Algernon voit, là où l'autre était caché de tout, même de sa propre vue. Une exigence, juste pour que le mutant parvienne à saisir la différence, entre la possession et maintenant, sa propre peau. Et il semblerait qu'il soit parvenu, ainsi, à le ramener un peu plus dans la réalité ; parce que les mots que Vico attendait sont enfin prononcés. Au moins Algernon est revenu assez dans sa propre tête pour qu'ils puissent avancer ; et Vico se permet alors de venir déposer un baiser contre ses lèvres ; le détachant plus encore de l'autre. Reste proche d'Algie, l'écoutant se plaindre de ce mal de crâne. "Ca va aller. Ca va passer." Promesse ; pour lui rappeler que oui, que ça fini toujours par passer, pour le détacher davantage de la douleur et peur du gamin.

La pogne sur la taille se permet de remonter un peu, de venir masser la nuque d'Algernon, tentant d'aider pour que le mal de tête passe un peu. "Oui. Il s'appelle Oswald." Vico se dit qu'à dire les identités de tout le monde, ça ne peut qu'aider ; et puis, le petit frère semble un point central dans la vie de son mutant préféré. "Tu le vois souvent." Souhaite qu'Algernon cherche un peu plus dans sa mémoire, pour parvenir à se rappeler de la dernière fois ; pour le situer dans l'espace temps.

Mais la question d'ensuite ne peut que lui arracher un sourire ; parce que pour le coup, dire oui ou non est un peu compliqué ; d'autant plus quand ses doigts s'affairent à faire passer un mal. "Oui... C'est juste que ça dépend des jours." Qu'il répond alors. "Parfois, tu as aussi envie du contraire." Et sans doute que le fameux Auguste ne doit pas avoir la moindre envie du genre... Ou bien, si, envers ses ravisseurs peut-être. Pour autant, la réponse positive étant sans doute la bonne.

Regard sur ses traits. "Est-ce que tu te rappelles de ce que tu fais ici ?" Doute. "Et de où tu es, aussi ?" Parce que si non, il ferait sans doute bien de lui le rappeler, pour qu'il puisse se situer dans la ville, puisque le gamin ne doit avoir absolument aucune idée de où il est de son côté.

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Niveau 2 : Algernon peut posséder une personne dont il croise le regard, sans avoir à connaître son nom et son prénom. Il doit pour cela la voir face à face, et ne peut procéder à cette possession s'il voit cette personne uniquement à travers un écran.

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Niveau 1 : Algernon peut contrôler brièvement les personnes dont il prend possession, et contrôler leurs gestes pendant une minute. Cette minute passée, le corps hôte réalise sa présence "parasitaire" et Algernon est expulsé, son âme retournant à son corps avec brutalité, comme un élastique trop tendu

Niveau 2 : Algernon peut contrôler les gens dont il prend possession plus longtemps. Il dispose désormais d'une fenêtre de sept minutes pour agir, après quoi il est expulsé du corps brutalement.

Niveau 3 : Algernon peut désormais posséder à nouveau une personne dont il a pris le contrôle. Il ne peut toutefois pas le faire dans l'immédiat, nécessitant une fenêtre de 24 h avant de pouvoir se glisser à nouveau dans le corps visé. Tant qu'il demeure simple spectateur, Algernon peut réitérer ses possessions autant de fois qu'il le souhaite. A l'instant où il prend de nouveau le contrôle, il sera expulsé après délai et ne pourra plus reprendre possession, passivement ou activement, de ce corps.

Limites : La limite la plus évidente d'Algernon est la vulnérabilité de son corps. Lorsqu'il possède quelqu'un, Algie laisse son enveloppe physique derrière lui, et n'a absolument aucune conscience de son propre corps. Il pourrait donc être déplacé, manipulé, brutalisé, et ne le réaliserait qu'une fois de retour dans son enveloppe charnelle. Pire, il pourrait être tué, et l'homme ignore complètement ce qui arriverait à son âme, si c'était le cas.

Lorsqu'il fait usage de son pouvoir, Algernon s'évanouit. S'il veille à s'asseoir lorsqu'il procède à une possession à distance, il peut difficilement faire usage de la même précaution quand il doit posséder quelqu'un à vue, en urgence. Il lui est donc déjà arrivé de se blesser, son corps heurtant le sol avec violence sans qu'il n'ait le moindre contrôle dessus.

Plus il reste longtemps dans le corps d'un hôte, plus il lui est difficile de revenir, et plus il s'assimile à sa cible et commence à perdre son identité. Par exemple, il a possédé une jeune femme pendant une semaine entière, dans le cadre d'une enquête policière sur son kidnapping. Lorsqu'il est revenu à lui, Algernon avait adopté des manières et un langage directement tirés de sa cible, et ne répondait plus à son propre nom. Il lui a fallu plusieurs jours pour retrouver son identité, et se différencier de son hôte.

Enfin, sa possession active est extrêmement limitée, puisqu'il ne peut agir qu'une minute, avant d'être expulsé du corps de sa victime. Quiconque l'expulse de la sorte ne peut alors plus être possédé, comme si sa cervelle reconnaissait l'intrusion et la prévenait.

Ajoutons que tout implant de protection mentale contrera son pouvoir, Algie n'ayant pas trouvé le moyen de les outrepasser. S'il tente de posséder une personne morte, son pouvoir ne se déclenchera tout simplement pas, et il ressentira un "vide" profond.

Pseudo : Innie
Comptes : Tobias Grant & Hugh Reid & Faith Coleman & Algernon Carter & Shanti Bhatt & Gideon Glassmann & Piper Craven & Glenda Jenkins
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A soul's frailty
@Algernon Carter et @Vico Caruso
TW : Mention de masochisme, mention de sadisme, mention de tortures, maltraitance psychologique

"Hmm..."

Vico avait commencé à masser sa nuque, avec une douceur inattendue, et Algernon se sentit fondre malgré lui, le toucher de l'homme l'aidant tout autant à se recentrer sur la situation que ses mots. Les pensées étrangères étaient écartées petit à petit, et la réalité reprenait le dessus, retrouvant progressivement sens dans la cervelle torturée d'Algernon. Il avait bien un frère, Oswald.

La confirmation libéra d'autres souvenirs, d'autres idées, et Algernon grimaça douloureusement, avant que la souffrance ne soit lentement évacuée par le massage précautionneux de Vico. Ugh... Il s'était vraiment égaré loin, cette fois-ci. Ce n'était pas sans lui rappeler ses jeunes années, sous la coupe de son père adoptif, à assumer mille identités, à posséder tant de personnes qu'elles avaient fini par se confondre entre elles, qu'elles avaient également effacé le garçon qu'il était à l'époque pour faire de lui l'adulte brisé qu'il était à ce jour.

Souvenirs, souvenirs... Ses neurones faisaient de nouveau les connexions telles qu'elles devaient l'être faites, et les confirmations de Vico accéléraient le processus. Bien sûr que c'était normal, ce ressenti.

C'était ce qu'il était, un masochiste, un sadique, trouvant du sens dans la douleur, qu'il la donne ou qu'il la reçoive. Lui et Vico marchaient tous deux sur ce chemin déviant, en-dehors des normes, âmes sombres et perdues s'étant trouvées l'une l'autre dans ces ténèbres qui les accueillaient depuis trop longtemps déjà. Et Vico était là, attendant patiemment son retour auprès de lui, lui tendant cette main dont il avait tant besoin pour se stabiliser.

Lorsqu'il posa sa dernière question, Algernon n'eut aucune difficulté à lui répondre, l'évidence se dessinant enfin dans son crâne :

"Chez toi. Je suis... chez toi. Et tu veilles sur moi."

Okay. Okay, les choses faisaient sens, désormais. Réajustant sa position, Algernon se laissa retomber dans le lit, en sueur, épuisé comme s'il venait de courir un marathon. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas eu une possession aussi éprouvante. L'expérience avec Orion Wingfield avait au moins été amusante, un effet secondaire inattendu de leurs pouvoirs combinés. Là, cela avait juste été... anxiogène. Il avait passé tant de temps dans le silence et dans l'ombre qu'il n'avait plus su distinguer minutes, heures, jusqu'à sa propre personne.

"Fuck."

Il était rare pour Algernon de se retrouver dans un état si vulnérable. Encore plus en compagnie de quelqu'un. Pas depuis qu'il avait échappé à l'emprise de son père adoptif. Pas depuis qu'il avait mené sa propre vie. Son regard fatigué se posa sur Vico, tandis qu'il massait ses tempes d'un geste maladroit, se familiarisant à nouveau avec son corps :

"Combien de temps ? Combien de temps ça a duré ?"

C'était ça, le pire. L'absence de perception du temps, de l'espace, de quoi que ce soit en-dehors de la panique du gamin. Algernon pouvait s'accommoder de toutes sortes de tortures, mais celle-là ? Celle-là, elle avait été conçue spécialement pour le briser.

"Je pense que je peux travailler avec ce que j'ai. Un visage. Je ne peux pas y retourner, là."

Ses mains avaient quitté ses tempes pour se crisper sur les draps, le sentiment d'anxiété étant bien sien, cette fois-ci. L'expérience l'avait visiblement secoué, forcé à se reconnecter avec une partie de lui-même qu'il pensait morte et enterrée depuis bien longtemps. Ce garçon d'autrefois qui avait été forcé maintes et maintes fois à faire usage de ce pouvoir, seul dans cette torture, seul dans cette épreuve, à endurer des souffrances qui n'auraient jamais dû être siennes...

"Est-ce que je peux rester avec toi ? S'il te plaît ?"

Le ton employé était probablement une tonalité que Vico n'était pas habitué à entendre de sa part. Lui-même avait peine à croire que les mots avaient quitté ses lèvres, que ce filet de voix était sien. Mais il ne voulait vraiment pas y retourner. Comme son père le forçait à faire, encore et encore, jusqu'à ce qu'il obtienne les résultats souhaités.


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Vico Caruso
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Vico Caruso
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Alias : Vautour ; là où il traîne, en général, ça sent mauvais pour quelqu'un.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 43 ans ; dans la fleur de l'âge apparemment.
Dollars : 355
Zone libre :
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Statut : Brille dans les multiples flirts, mais le coeur est parasité et n'est accessible qu'à une seule personne. Fou d'Algernon, même ; pour sûr que c'est son âme soeur.
Occupation : Mercenaire pour la psycho squad ; un réel plaisir si vous voulez de son avis.
Altérations : Système optique réparatif et modifié (permet à Vico de voir + vision nocturne + lentille qui permet de voir sa messagerie en la couplant à la paire de lunettes faite pour aller avec.)
Main armée (prothèse remplaçant la main droite, munie de griffes empoisonnées - mortelles ou non, au besoin.)
Esprit renforcé (protection contre tout type d'intrusion mentale.)
Détecteur de présence (dans un rayon de 10m, analyse façon radar pour détecter les présences aux alentours.)

Mémo RP : Couleur dialogue : darkgreen.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Ernest, Sean, Gabriel, Zacarias, Tanner, Armando, Jens, Kenneth, Oscar, Spy, Ysidro
Genre IRL : Transmasc agenre (Il/They)
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Date d'inscription : 24/09/2023
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Crédits : (avatar, gif, crackship, ban ; perso) (code signa ; ellaenys) (paroles : The Sounds)
Thèmes abordés : Mercenariat, meurtres, altérations, cyberpsychose, relation amoureuse malsaine, rapport aux autres étranges, sexualité, drague.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
Staff : ADMIN I MJ
Algernon arrive à retrouver la réalité ; se souvient d'assez de choses pour parvenir à se détacher du fantôme de l'enfant qu'il a parasité trop de temps. Vico acquiesce aux réponses, ne rajoute rien parce qu'enfin il retrouve Algernon derrière Cordyceps ; et il l'observe retomber sur le lit, retirant sa main pour ne pas le gêner ; venant plutôt la poser sur son poitrail, ses doigts se glissant sur un bout de peau pour surveiller sa température surtout ; c'est qu'il est encore à surveiller que le corps va bien, parce que c'est son rôle après tout. Mais rien ne l'alerte particulièrement, alors ça devient simplement une caresse sans plus d'arrière pensée. À la question, il relève finalement son poignet pour observer l'heure et après un très rapide calcul... "Dix-neuf heures et cinquante quatre minutes." Un sacré temps, en somme ; où pour le Vautour, le temps avait été suspendu ; raccroché aux lèvres inertes qu'il attendait de voir reprendre vie.

Son regard retombe sur Algernon et la supplique le surprend un peu ; alors s'il n'était pas encore particulièrement expressif jusque-là, parce qu'encore plongé dans son devoir, Vico vient à sourire cette fois ; d'avec une tendresse que son instinct pense sans doute nécessaire - et qu'il ne joue jamais particulièrement avec Algernon, c'est juste que d'ordinaire elle se traduit autrement. "Bien sûr, aaïné." Et comme pour marquer le coup, Vico vient à s'allonger à son tour pour venir se poser près d'Algernon, l'attirant à lui pour qu'il puisse trouver un peu de repos entre ses bras ; parce que pour l'heure, il n'est pas venue celle de se lancer dans cette douleur évoquée par Algernon, parce qu'il n'est pas encore dans son état normal - en témoigne cette voix faiblarde qui lui avait demandé pour rester là plutôt.

Instant de repos ; et Vico se force à se rappeler de quand ça n'allait pas pour Zohra, pour savoir la bonne route à prendre. "Quand tu te sentiras mieux, on pourrait aller prendre un bain." Proposition ; première. La seconde suit immédiatement ensuite. "Ou si tu préfères le prendre seul, je pourrais nous préparer à manger pendant ce temps." Il veut qu'il écoute ses propres envies, qu'il puisse exprimer ce qu'il souhaite ; et Vico ignore s'il a besoin d'un temps seul avec juste lui-même, ou s'il vaut mieux rester avec.

Algernon est sans doute le plus à même de répondre à cette question.

Dans tous les cas, il serait mieux pour le corps de pouvoir s'alimenter de lui-même, plutôt qu'aidé par un biais extérieur à son fonctionnement interne. "Dis-moi ce qui te fait envie, aaïné." Qu'il s'exprime ; qu'il ose, pour lutter contre les démons.

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


Well hit me hard, hit me right between the eyes ; I wanna see the stars, hit me, hit me !
Algernon Carter
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Alias : Algie - Cordyceps
Genre : Homme cisgenre - Il/Lui
Age : 41 ans
Dollars : 290
Statut : Un lien malsain avec un certain mercenaire
Occupation : Officiellement détective privé - Officieusement Mercenaire
Habitation : Appartement dans l'Underapple, à Brooklyn
Déchirures : Thème de la mutation : Possession

Déchirure 1 : Possession passive

Niveau 1 : Algernon peut posséder quelqu'un, dès lors qu'il connaît son nom et prénom, ainsi que son visage. Il lui suffit de se concentrer sur la personne, avec ces éléments en tête. Son âme quitte alors son corps, et vient s'installer dans celui de sa cible. Algie ne peut alors pas influencer son hôte, ni entendre ses pensées, mais il ressentira tout ce que sa cible éprouve physiquement et émotionnellement.

Niveau 2 : Algernon peut posséder une personne dont il croise le regard, sans avoir à connaître son nom et son prénom. Il doit pour cela la voir face à face, et ne peut procéder à cette possession s'il voit cette personne uniquement à travers un écran.

Déchirure 2 : Possession active

Niveau 1 : Algernon peut contrôler brièvement les personnes dont il prend possession, et contrôler leurs gestes pendant une minute. Cette minute passée, le corps hôte réalise sa présence "parasitaire" et Algernon est expulsé, son âme retournant à son corps avec brutalité, comme un élastique trop tendu

Niveau 2 : Algernon peut contrôler les gens dont il prend possession plus longtemps. Il dispose désormais d'une fenêtre de sept minutes pour agir, après quoi il est expulsé du corps brutalement.

Niveau 3 : Algernon peut désormais posséder à nouveau une personne dont il a pris le contrôle. Il ne peut toutefois pas le faire dans l'immédiat, nécessitant une fenêtre de 24 h avant de pouvoir se glisser à nouveau dans le corps visé. Tant qu'il demeure simple spectateur, Algernon peut réitérer ses possessions autant de fois qu'il le souhaite. A l'instant où il prend de nouveau le contrôle, il sera expulsé après délai et ne pourra plus reprendre possession, passivement ou activement, de ce corps.

Limites : La limite la plus évidente d'Algernon est la vulnérabilité de son corps. Lorsqu'il possède quelqu'un, Algie laisse son enveloppe physique derrière lui, et n'a absolument aucune conscience de son propre corps. Il pourrait donc être déplacé, manipulé, brutalisé, et ne le réaliserait qu'une fois de retour dans son enveloppe charnelle. Pire, il pourrait être tué, et l'homme ignore complètement ce qui arriverait à son âme, si c'était le cas.

Lorsqu'il fait usage de son pouvoir, Algernon s'évanouit. S'il veille à s'asseoir lorsqu'il procède à une possession à distance, il peut difficilement faire usage de la même précaution quand il doit posséder quelqu'un à vue, en urgence. Il lui est donc déjà arrivé de se blesser, son corps heurtant le sol avec violence sans qu'il n'ait le moindre contrôle dessus.

Plus il reste longtemps dans le corps d'un hôte, plus il lui est difficile de revenir, et plus il s'assimile à sa cible et commence à perdre son identité. Par exemple, il a possédé une jeune femme pendant une semaine entière, dans le cadre d'une enquête policière sur son kidnapping. Lorsqu'il est revenu à lui, Algernon avait adopté des manières et un langage directement tirés de sa cible, et ne répondait plus à son propre nom. Il lui a fallu plusieurs jours pour retrouver son identité, et se différencier de son hôte.

Enfin, sa possession active est extrêmement limitée, puisqu'il ne peut agir qu'une minute, avant d'être expulsé du corps de sa victime. Quiconque l'expulse de la sorte ne peut alors plus être possédé, comme si sa cervelle reconnaissait l'intrusion et la prévenait.

Ajoutons que tout implant de protection mentale contrera son pouvoir, Algie n'ayant pas trouvé le moyen de les outrepasser. S'il tente de posséder une personne morte, son pouvoir ne se déclenchera tout simplement pas, et il ressentira un "vide" profond.

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@Algernon Carter et @Vico Caruso
TW : Kidnapping, mention de torture, crise d'angoisse

Algernon avait grimacé ouvertement lorsque sa question avait trouvé réponse, quand Vico lui fit savoir que sa possession avait duré aussi longtemps. Presque vingt heures... Et il n'en avait pas eu la moindre idée, dépourvu de tout repère temporel. Les possessions longues étaient toujours éprouvantes, mais dans ces conditions ?

Algernon supposait que sa confusion était bien plus compréhensible, mais cela n'en restait pas moins frustrant. Aussi agaçant que la vulnérabilité dans laquelle il se retrouvait plongé malgré lui, et qu'il imposait désormais à Vico. Ce n'était pas une part de lui qu'il avait l'habitude de dévoiler, et, pourtant, il ne put que rechercher le contact de son Vautour lorsque ce dernier s'allongea à ses côtés, trouvant réconfort dans ses bras, dans sa présence.

A l'opposé de ce que pouvait parfois à leur relation, si violente, si vicieuse, Vico se montrait d'une patience infinie, d'une douceur inédite, tandis qu'il s'efforçait de prendre soin de lui, lui laissant le choix d'opter pour leur programme à venir.

A cet instant précis, l'idée de se retrouver seul avec lui-même répugnait Algernon, l'horrifiait même. Pas alors que Vico était ce qui l'ancrait le plus précisément dans la réalité. Pas alors qu'il n'était pas encore entièrement certain du reflet qu'il allait voir dans le miroir, ou de ce qui pourrait lui arriver s'il fermait les yeux un peu trop longtemps.

"Ne me laisse pas."

L'ordre tenait de la supplique, née de la peur, de la fragilité qui caractérisait Algernon à cet instant. Il s'agrippa un peu plus à Vico, recroquevillé tout contre lui, comme s'il craignait de le voir disparaître s'il venait à le lâcher, à cesser de le toucher.

Les souvenirs qui remontaient ne faisaient qu'accroître ce sentiment de vulnérabilité, le renvoyant à une époque où il était seul à affronter les horreurs qu'il avait pu voir, qu'il avait pu éprouver. Un temps où il se devait de faire bonne figure pour son frère, alors qu'il se brisait peu à peu à l'intérieur, un peu plus à chaque possession.

Mais il n'avait pas à faire cet effort à cet instant. Et tout ce qu'il ne s'était pas autorisé à exprimer ouvertement à cette époque ressortait actuellement, tremblements secouant son être, voix frémissante, langage corporel cherchant ouvertement le réconfort, la présence de Vico. L'adulte d'aujourd'hui et l'enfant d'autrefois mêlés en un seul être.

"Je ne veux juste pas être seul. Je..."

Comme il avait pu l'être, durant cette possession. Et bien avant cela. Enchaînant les cas sans aucune considération pour son bien-être. Subissant mille tortures qu'il n'aurait jamais dû vivre. Tué encore et encore, dans des possessions où il ressentait tout, chaque douleur, chaque respiration, chaque manifestation physique de l'horreur que ses cibles traversaient. Jusqu'à ce qu'il se confonde avec chacune d'entre elles. Jusqu'à ce qu'il ne s'y perde et ne s'y brise.

Algernon, si secret sur son passé, sur ce qui l'avait mené sur ce chemin, ne put empêcher ses lèvres déliées de dévoiler un peu de ce qui avait été, état de vulnérabilité qui le rendait prompt à la confidence :

"Mon père, il... il n'était pas là pour moi, quand je revenais. Et... Et il fallait repartir. Il fallait toujours repartir."

C'était sans doute cela, le pire. Cette absence de réconfort. De soutien. Ne serait-ce que le moindre mot pour reconnaître l'horreur de ce qu'Algernon vivait. Non, il n'y avait rien de tout cela, pas de la part de ce père adoptif obsédé par son ambition, qui ne voyait en Algernon qu'un outil pour parvenir à ses fins. Qui l'aurait immédiatement poussé à retourner posséder ce gamin, sitôt revenu sans les réponses recherchées. Mais pas Vico. Non, pas Vico.

"Je ne veux pas. Ne me laisse pas, s'il te plaît."

Algernon n'agissait jamais de la sorte. Il ne se serait jamais permis d'être aussi ouvert et fragile en présence de qui que ce soit. Et surtout pas Vico, au vu de la nature de leur relation. Mais Algernon n'était pas en état de s'en inquiéter. Tout ce qu'il voulait, c'était son réconfort, sa présence. Peu importe ce que cela pouvait impliquer.
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Des mots qui claquent l'air ; qui font froncer les sourcils et l'organe au sein de son poitrail. Il est étrange de se sentir humain parfois, pour le vautour ; ce n'est jamais tout à fait agréable. Ou bien, est-ce parce qu'il connait Algernon, qu'il devine qu'il ne doit pas aimer être ainsi ; et que lui montrer cette facette de lui doit coûter ; et Vico, tout au fond de lui, ne souhaite pas devenir un traumatisme de plus pour lui.

Pas avec lui.

Ses victimes, Vico s'en fout bien ; mais Algernon n'en est pas une ; il est son égal.

Alors il le garde un peu plus encore contre lui. "Je ne te laisserais pas." Promesse faite ; une nouvelle ; et à la fois non. Parce qu'il lui semble lui avoir déjà dit, il lui semble même qu'ils ont signé ce pacte malsain de à la vie à la mort ; certain·es se marient, eux se promettent une fin atroce, tant qu'ils seront encore ensemble. Et pour retrouver cet Algernon-là, Vico aura encore toute la patience du monde, ne s'agace même pas. Sans doute aussi parce qu'il comprend, parce qu'il a cette peur du noir qui le poursuit depuis l'adolescence ; alors il avait haï ces mois plongé dans le noir, quand on lui avait tout retiré.

Lui aussi avait appelé à l'aide, à ce moment-là.

Une pogne remonte à nouveau, pour lui caresser la tête ; peut-être tente-t-il de baisser cet enfant interne en panique. "Tu n'as pas à repartir." Vico aime la violence ; mais pas de ce genre-là ; pas dans leur relation à eux deux, jamais. "On va rester ensemble, aaïné." Le répéter, pour qu'il comprenne que c'est ça qui est réel ; pas son père ; rien qu'un souvenir. "Je ne te l'ai jamais dit, mais... Je déteste être dans le noir." Une confession de cette faiblesse qu'il hait avoir. "Alors je ne t'imposerais jamais d'y être plongé aussi." Même pas pour un jeu sadique quelconque ; parce que ça ne fait pas parti du leur.

Une inspiration, toujours lové tout contre Algernon ; et comme pour chasser définitivement l'image de son père, Vico se lance dans autre chose encore. "Raconte moi un souvenir joyeux avec ton frère." À la fois une stratégie et une envie d'en apprendre plus sur l'être aimé.

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Déchirure 1 : Possession passive

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Niveau 2 : Algernon peut posséder une personne dont il croise le regard, sans avoir à connaître son nom et son prénom. Il doit pour cela la voir face à face, et ne peut procéder à cette possession s'il voit cette personne uniquement à travers un écran.

Déchirure 2 : Possession active

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Limites : La limite la plus évidente d'Algernon est la vulnérabilité de son corps. Lorsqu'il possède quelqu'un, Algie laisse son enveloppe physique derrière lui, et n'a absolument aucune conscience de son propre corps. Il pourrait donc être déplacé, manipulé, brutalisé, et ne le réaliserait qu'une fois de retour dans son enveloppe charnelle. Pire, il pourrait être tué, et l'homme ignore complètement ce qui arriverait à son âme, si c'était le cas.

Lorsqu'il fait usage de son pouvoir, Algernon s'évanouit. S'il veille à s'asseoir lorsqu'il procède à une possession à distance, il peut difficilement faire usage de la même précaution quand il doit posséder quelqu'un à vue, en urgence. Il lui est donc déjà arrivé de se blesser, son corps heurtant le sol avec violence sans qu'il n'ait le moindre contrôle dessus.

Plus il reste longtemps dans le corps d'un hôte, plus il lui est difficile de revenir, et plus il s'assimile à sa cible et commence à perdre son identité. Par exemple, il a possédé une jeune femme pendant une semaine entière, dans le cadre d'une enquête policière sur son kidnapping. Lorsqu'il est revenu à lui, Algernon avait adopté des manières et un langage directement tirés de sa cible, et ne répondait plus à son propre nom. Il lui a fallu plusieurs jours pour retrouver son identité, et se différencier de son hôte.

Enfin, sa possession active est extrêmement limitée, puisqu'il ne peut agir qu'une minute, avant d'être expulsé du corps de sa victime. Quiconque l'expulse de la sorte ne peut alors plus être possédé, comme si sa cervelle reconnaissait l'intrusion et la prévenait.

Ajoutons que tout implant de protection mentale contrera son pouvoir, Algie n'ayant pas trouvé le moyen de les outrepasser. S'il tente de posséder une personne morte, son pouvoir ne se déclenchera tout simplement pas, et il ressentira un "vide" profond.

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La promesse est faite, et le poids sur le cœur d'Algernon s'allégea quelque peu, tandis qu'il se résignait à s'appuyer sur Vico comme il ne l'avait jamais fait avec qui que ce soit d'autre.

Cette vulnérabilité, Algernon la subissait, et il la haïssait franchement, et plus encore en comprenant qu'elle ne venait pas uniquement du jeune homme qu'il avait possédé trop longtemps. Ces failles, elles étaient siennes, cachées sous une folie qui les avait enterrées toutes ces années jusqu'à ce qu'elles ne viennent à ressurgir malgré lui.

Vico aurait pu en prendre avantage. Obtenir ce qu'il voulait d'Algernon dans cet état de fragilité. Il ne fit rien de tout ça, injectant dans leur relation malsaine une tendresse rassurante qui leur était inédite. Une tendresse qu'Algernon ne détestait pas. La main qui caressait son crâne était si douce. Algernon se lova un peu plus encore contre Vico, se laissant apprécier chaque geste, chaque contact. Pour un peu, il en aurait ronronné. ll se contenta de soupirer, et de répéter un des mots de Vico d'une voix fatiguée :

"Ensemble."

Ensemble, c'était tout ce qui comptait. Même dans cette position de vulnérabilité qui le répugnait, un sentiment que Vico semblait comprendre, puisqu'il s'abaissa à son niveau à son tour, lui confiant une de ses propres faiblesses. Algernon n'était pas certain de la manière dont il aurait réagi dans son état normal face à cette confession (il n'était pas exactement connu pour sa compassion ou son empathie), mais tel qu'il était actuellement, il comprenait et acceptait. Et il émit sa propre promesse, scellant un nouveau pacte avec le Vautour à cet instant précis :

"Je ne m'en servirais jamais contre toi. Juré."

Algernon se jouait des peurs, les siennes comme celles des autres. Mais il y avait des faiblesses dont aucun d'eux ne pouvait s'amuser, et c'était une barrière qu'ils ne franchiraient pas dans leur relation étrange. Dans leurs ténèbres, des lumières subsistaient encore, invisibles à toute autre personne qu'eux. A peine plus qu'un scintillement, mais dont la brillance n'avait jamais été aussi forte qu'à ce moment. Quelque chose qui les unissait au-delà de leur noirceur.

Algernon eut un bref sourire à la demande de Vico. Il choisissait toujours soigneusement ce qu'il dévoilait de son passé à l'homme. Il n'avait même jamais évoqué la violence de son enfance jusqu'à ce qu'il ne le fasse à ce jour, la confession lui échappant malgré lui comme un oiseau prenant son envol vers la liberté. Profitant de la douceur de Vico à son égard, Algernon laissa ses souvenirs remonter à la surface, et en offrit un à l'homme de sa vie :

"Lui et moi étions dans la même famille d'accueil. Pas de lien de sang, rien de tout ça, je savais pertinemment que si l'un de nous était adopté, l'autre resterait en arrière. Et j'étais persuadé qu'il le serait avant moi."

Qui voudrait du gamin chauve, après tout ? S'il assumait cela parfaitement à ce jour, c'était certainement quelque chose qui l'avait perturbé lorsqu'il était beaucoup plus jeune. Au premier coup d'oeil, il devenait évident qu'il n'était pas un enfant comme les autres. Et qu'il ne le serait jamais. Les enfants comme lui, on ne s'imaginait pas en devenir les parents.

"Quand mon père m'a adopté, j'ai pu négocier qu'Oz vienne avec moi. Nous sommes devenus officiellement frères ce jour-là. Et personne ne pourrait nous séparer."

Rien que pour cela, Algernon ne saisirait jamais l'opportunité de revenir en arrière et d'effacer toute sa souffrance. Parce qu'elle lui avait permis d'assurer un avenir à son petit frère. De pouvoir rester à ses côtés, en dépit de tout. Même si ce père qui aimait Oswald sincèrement n'avait jamais pu traiter Algernon autrement que comme un outil. Un fait dont Oz ne devrait jamais être au courant...

"Il est tout pour moi. Vous... Vous êtes tout pour moi."

La confidence était sincère, une sincérité rare et précieuse. Mais également difficile. Tout en restant agrippé à Vico, Algernon s'efforça de reprendre une certaine contenance, revenant sur la proposition précédente de Vico :

"Je crois qu'un bain me fera du bien. Si la baignoire est assez grande pour nous deux..."

Clin d’œil maladroit, aussi maladroit que l'était sa tentative d'humour. Mais Algernon avait besoin de bâtir à nouveau ses murs, petit à petit. Cet état, ce n'était pas lui. Il refusait que cela soit lui.

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Vico Caruso
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Alias : Vautour ; là où il traîne, en général, ça sent mauvais pour quelqu'un.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 43 ans ; dans la fleur de l'âge apparemment.
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Statut : Brille dans les multiples flirts, mais le coeur est parasité et n'est accessible qu'à une seule personne. Fou d'Algernon, même ; pour sûr que c'est son âme soeur.
Occupation : Mercenaire pour la psycho squad ; un réel plaisir si vous voulez de son avis.
Altérations : Système optique réparatif et modifié (permet à Vico de voir + vision nocturne + lentille qui permet de voir sa messagerie en la couplant à la paire de lunettes faite pour aller avec.)
Main armée (prothèse remplaçant la main droite, munie de griffes empoisonnées - mortelles ou non, au besoin.)
Esprit renforcé (protection contre tout type d'intrusion mentale.)
Détecteur de présence (dans un rayon de 10m, analyse façon radar pour détecter les présences aux alentours.)

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Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Ernest, Sean, Gabriel, Zacarias, Tanner, Armando, Jens, Kenneth, Oscar, Spy, Ysidro
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Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
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Juré.

C'est un mot étrange, difficile à appréhender ; c'est qu'on jure toujours sur quelque chose, d'ordinaire ; sa vie, une tête, quelqu'un. Mais ici, c'est comme s'ils étaient à jurer sur leur relation plutôt. Ca a quelque chose de réconfortant, étrangement ; pourtant ça a l'allure d'une serre qui se referme un peu plus sur eux ; sans doute est-ce parce qu'en cet instant, le vautour pourrait tout broyer et déchirer les promesses pour mieux les avaler. Mais c'est Vico qui est là ; qui sourit et embrasse un bout de peau en murmurant un "juré", répété comme ce ensemble et finalement, l'écho qu'ils forment leur va toujours aussi bien.

Alors il demande après un souvenir ; veut qu'Algernon se laisse envahir par les sentiments positifs que lui inspire son frère, pour se détacher pour de bon du gamin qu'il avait espionné. Ses gestes continuent, durant ce temps ; se laisse envahir par la vision de l'autre et il sourit, à l'entendre parler ainsi de ce lien qui n'aurait pas pu se briser. Il songe à Zohra, à quand elle avait été adoptée alors qu'il était si silencieux encore - tout a changé depuis ce jour-là. Elle lui a appris à parler, au travers de leur propre langage ; puis avec la parole ; et plus tard avec les yeux. Alors il comprend Algie, comprend ce tout qu'il évoque...

Mais il ne s'attendait pas à faire parti du sien aussi.
Pourtant, c'est une évidence en même temps.

Parce que c'est réciproque.

Le bain est à nouveau évoqué ; et Vico sait ce que ça peut vouloir dire ; parce qu'ils sont fait de cette même pudeur qui n'en est pas vraiment. Les sentiments sont quelque chose de lointains, pour eux ; s'appesantir sur les émotions est un exercice difficile, parce qu'ils ne connaissent pas les bons mots. "Oh, si elle ne l'est pas, on se serrera." Il vient à glisser sa main sur la joue d'Algernon, appuie ce contact pour venir l'embrasser ; les fait se redresser dans ce même temps, avant de murmurer tout contre ses lèvres son propre secret. "Tu es mon tout aussi, aaïné." Et parce que ça ne demande rien de plus que ces quelques mots, il termine le mouvement et se relève pour lui tendre la main et pouvoir l'amener vers sa salle de bain.

Si Algie n'avait pas tant besoin de ne pas rester seul, Vico aurait été remplir déjà la baignoire avant. Mais là, il prend soin de rester avec tandis que l'eau devient rapidement chaude. La baignoire ne paye pas de mine, n'a aucune particularité ; n'a pas de jolis pieds, rien de notable. Juste assez grande pour qu'ils puissent s'y glisser ensembles en se collant et avoir de l'eau tout de même jusqu'aux genoux ; suffit d'ordinaire à Vico quand il nécessite de l'utiliser.

La pièce se remplie de la chaleur qui s'échappe du robinet ; le miroir se recouvre de buée et laisse apparaître un message de Zohra ("ily dumbass" et un coeur) qu'il n'efface pas parce qu'il le fait sourire à chaque fois. Mais pas cette fois, parce qu'il ne le regarde pas, se concentre juste sur l'autre astre autour duquel il tourne. "Tu veux un cachet pour ta tête ?" Qu'il demande, tant qu'à y être ; en a quelques uns, en plus du reste pour ses altérations. Vient après le temps pour se déshabiller - l'aide si Algie a besoin, le fait même avec plaisir - pour chacun ; observe l'être aimé, sans malice ; juste ce même et éternel sentiment de le trouver somptueux ; avec ses cicatrices, ses marques, ses blessures sous ce ciel couvert de vapeur.

Alors, nus, il n'y a plus qu'à rentrer dans l'eau après l'avoir coupé. Vico se glisse en premier (la chaleur est une morsure vive et désagréable qui lui rappelle pourtant qu'il est en vie) et invite le mutant à suivre la même démarche. Laisse Algernon s'habituer à l'eau, avant de l'attirer contre lui ; les peaux s'épousent et, dans ce plus simple appareil, Vico l'enlace. Ne sort pas les griffes, mais sa prothèse est appuyée contre le poitrail de l'autre ; et quand bien même l'altéré ne ressent rien au travers de celle-ci, il y a cette impression que si ; qui suffit. Alors au travers de cette pogne pressée, il ressent plus vivement encore le contact d'Algie ; les pensées filent, s'entremêlent ; se disent encore que c'est bel et bien qu'avec Algernon qu'il accepterait de fusionner. "Alors, elle est assez grande ?" Qu'il demande, taquin ; bien.

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Algernon Carter
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Alias : Algie - Cordyceps
Genre : Homme cisgenre - Il/Lui
Age : 41 ans
Dollars : 290
Statut : Un lien malsain avec un certain mercenaire
Occupation : Officiellement détective privé - Officieusement Mercenaire
Habitation : Appartement dans l'Underapple, à Brooklyn
Déchirures : Thème de la mutation : Possession

Déchirure 1 : Possession passive

Niveau 1 : Algernon peut posséder quelqu'un, dès lors qu'il connaît son nom et prénom, ainsi que son visage. Il lui suffit de se concentrer sur la personne, avec ces éléments en tête. Son âme quitte alors son corps, et vient s'installer dans celui de sa cible. Algie ne peut alors pas influencer son hôte, ni entendre ses pensées, mais il ressentira tout ce que sa cible éprouve physiquement et émotionnellement.

Niveau 2 : Algernon peut posséder une personne dont il croise le regard, sans avoir à connaître son nom et son prénom. Il doit pour cela la voir face à face, et ne peut procéder à cette possession s'il voit cette personne uniquement à travers un écran.

Déchirure 2 : Possession active

Niveau 1 : Algernon peut contrôler brièvement les personnes dont il prend possession, et contrôler leurs gestes pendant une minute. Cette minute passée, le corps hôte réalise sa présence "parasitaire" et Algernon est expulsé, son âme retournant à son corps avec brutalité, comme un élastique trop tendu

Niveau 2 : Algernon peut contrôler les gens dont il prend possession plus longtemps. Il dispose désormais d'une fenêtre de sept minutes pour agir, après quoi il est expulsé du corps brutalement.

Niveau 3 : Algernon peut désormais posséder à nouveau une personne dont il a pris le contrôle. Il ne peut toutefois pas le faire dans l'immédiat, nécessitant une fenêtre de 24 h avant de pouvoir se glisser à nouveau dans le corps visé. Tant qu'il demeure simple spectateur, Algernon peut réitérer ses possessions autant de fois qu'il le souhaite. A l'instant où il prend de nouveau le contrôle, il sera expulsé après délai et ne pourra plus reprendre possession, passivement ou activement, de ce corps.

Limites : La limite la plus évidente d'Algernon est la vulnérabilité de son corps. Lorsqu'il possède quelqu'un, Algie laisse son enveloppe physique derrière lui, et n'a absolument aucune conscience de son propre corps. Il pourrait donc être déplacé, manipulé, brutalisé, et ne le réaliserait qu'une fois de retour dans son enveloppe charnelle. Pire, il pourrait être tué, et l'homme ignore complètement ce qui arriverait à son âme, si c'était le cas.

Lorsqu'il fait usage de son pouvoir, Algernon s'évanouit. S'il veille à s'asseoir lorsqu'il procède à une possession à distance, il peut difficilement faire usage de la même précaution quand il doit posséder quelqu'un à vue, en urgence. Il lui est donc déjà arrivé de se blesser, son corps heurtant le sol avec violence sans qu'il n'ait le moindre contrôle dessus.

Plus il reste longtemps dans le corps d'un hôte, plus il lui est difficile de revenir, et plus il s'assimile à sa cible et commence à perdre son identité. Par exemple, il a possédé une jeune femme pendant une semaine entière, dans le cadre d'une enquête policière sur son kidnapping. Lorsqu'il est revenu à lui, Algernon avait adopté des manières et un langage directement tirés de sa cible, et ne répondait plus à son propre nom. Il lui a fallu plusieurs jours pour retrouver son identité, et se différencier de son hôte.

Enfin, sa possession active est extrêmement limitée, puisqu'il ne peut agir qu'une minute, avant d'être expulsé du corps de sa victime. Quiconque l'expulse de la sorte ne peut alors plus être possédé, comme si sa cervelle reconnaissait l'intrusion et la prévenait.

Ajoutons que tout implant de protection mentale contrera son pouvoir, Algie n'ayant pas trouvé le moyen de les outrepasser. S'il tente de posséder une personne morte, son pouvoir ne se déclenchera tout simplement pas, et il ressentira un "vide" profond.

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Le contact de Vico l'ancrait dans la réalité, peut-être même plus encore que ses mots. Grâce à lui, Algernon apprivoisait à nouveau ce corps qui lui semblait encore étranger, vacillant en se levant, se reposant sur son Vautour pour tenir sur ses pieds et éviter de s'effondrer au sol. Ses membres étaient courbaturés, endoloris, comme s'il était réellement celui qui avait passé tout ce temps ligoté il ne savait où, au lieu du gamin qu'il avait possédé.

Mais Algernon savait que cette douleur était principalement psychosomatique. Une projection de son esprit qui avait fait de cette possession sa réalité, l'espace de quelques instants. Cela ne la rendait pas pour autant plus facile à supporter. Ce n'était pas comme si cette réalisation lui permettait d'effacer tout cela d'un claquement de doigts. Algernon avait besoin de temps. Un temps que Vico lui accordait, en prenant soin de lui comme nul autre ne l'avait fait auparavant.

Il s'était appuyé contre le lavabo, ne trouvant pas la force de se soutenir seul, tandis que Vico s'occupait de réaliser son souhait et de leur préparer ce bain dont il se languissait déjà. La chaleur qui envahissait la pièce lui tira un soupir, et Algernon étira un sourire fatigué sur ses lèvres, tandis que Vico s'inquiétait un peu plus pour lui :

"Ca passera tout seul. J'ai juste besoin de repos."

De repos, de temps. Que sa cervelle cesse de vouloir le projeter dans un corps, dans une perception qui n'était pas la sienne. Qu'elle se contente de cette réalité et ne cherche pas à lui en inventer une autre, dans la confusion la plus totale. Vico lui donnait tout cela. Il ne l'obligeait pas à y retourner, à détruire un peu plus sa psyché, jusqu'à ne plus même savoir réellement qui il était.

C'était ce qu'Algernon était devenu, au fil des ans. Un amas de traits de personnalité instable, d'expériences de vie qu'il ne pouvait pas certifier être siennes, un puzzle fait de pièces qui n'auraient pas dû être assemblées pour former la même image. A des années lumières de la personne qu'il aurait probablement dû être, sans ce pouvoir, sans cette exploitation qu'il avait dû en faire pour satisfaire les ambitions de son père adoptif.

Aujourd'hui, Vico avait un réel aperçu de ses brisures, mais il n'avait pas fui. Il était resté. Et Algernon lui en était profondément reconnaissant, même s'il n'avait pas les mots pour le lui dire. Au lieu de cela, Algie lui offrait sa confiance, sa vérité, le laissant voir tel qu'il était, acceptant son aide sans sourciller, sans ressentir le besoin de prétendre qu'il pouvait se débrouiller seul.

Enfin vint le moment de profiter de la baignoire de Vico. Algernon se laissa guider, un autre soupir glissant hors de ses lèvres quand la chaleur de l'eau se retrouva au contact de sa peau nue. Avec le plus grand des naturels, les amants maudits se retrouvèrent l'un contre l'autre, dans une embrassade on ne peut plus naturelle. Algernon avait parfaitement conscience de sa vulnérabilité, à cet instant. De la facilité qu'aurait Vico à faire usage de sa prothèse pour le neutraliser définitivement, pour le détruire, et qu'il serait incapable de même essayer de s'en défendre.

Et pourtant, cette idée ne lui inspirait aucune peur. Aucune crainte. C'était la confiance qui régnait à cet instant, un cadeau partagé durement acquis, au-delà de tout le mal qu'ils pouvaient se faire l'un l'autre, de cette souffrance qu'ils infligeaient et recevaient avec la même délectation.

Le contact était doux. Tendre. Algernon se reposa contre Vico, la douleur s'évanouissant progressivement dans la chaleur du bain, dans la tendresse de cette étreinte. Il eut un petit rire après la question de son partenaire, haussant les épaules, lui répondant d'une voix taquine :

"Je ne dirais pas non à quelques centimètres de plus pour mes jambes. Je mérite le meilleur, tu ne crois pas ?"

Algernon n'était pas en état de prendre part à leur petit jeu habituel, mais il pouvait néanmoins préparer le terrain pour l'avenir. Jouer les petits princes pourris gâtés, ne serait-ce que pour être réprimandé par son cher Vautour. Algernon passait d'un rôle à l'autre au gré de ses envies, de leurs envies, aussi à l'aise dans le sadisme que dans le masochisme, confortablement installé dans les ténèbres, pour peu que Vico l'y suive.

Il n'était pas habitué à cette douceur sincère, à cette part de leur relation dans la lumière, à quelques pas de la normalité, de l'ordinaire. D'un amour pur et simple. Mais ce n'était pas désagréable. Juste... déconcertant. Reposant contre Vico, Algernon se laissa aller à fermer les yeux brièvement, se raccrochant à la sensation de ce corps contre le sien pour ne pas se retrouver esclave de son pouvoir. Dans sa position, il pouvait tout juste entendre les battements du cœur de Vico, une véritable symphonie à ses oreilles.

"J'ai failli me perdre. Pour de bon."

L'admission était douloureuse. Algernon n'aimait pas reconnaître ses faiblesses ou ses limites. Mais il n'avait pas d'autre choix, à cet instant précis. Si la dissociation n'avait pas duré aussi longtemps que cela avait pu être le cas autrefois, elle n'en avait pas pour autant été moins éprouvante, et intense. Cela ne lui était plus arrivé depuis de nombreuses années. Etait-ce voué à se reproduire ?

"Si ça venait à se reproduire, si tu ne pouvais pas me ramener, je..."

Algernon ne pouvait imaginer exister de la sorte. Piégé entre ses identités. Incapable de faire confiance au moindre de ses souvenirs. N'étant pas même sûr d'avoir un frère, ou de connaître Vico. L'incertitude avait été une torture. Et s'il se retrouvait ainsi, pour toujours... Algernon refusait de l'envisager. Ou d'imposer ça à Vico.

"Je t'aime, tu sais ? Même si... Même si je devais l'oublier un jour, c'est ça, ma vérité, ma réalité. Et si je ne peux me rappeler de toi, de nous, je préfère mourir."

Algernon était un survivant, subsistant par un amalgame de pièces détachées assemblées bon gré mal gré. Un jour, peut-être, il ne serait pas capable de revenir à lui, comme il l'avait fait alors. Un jour, peut-être, il ne pourrait plus donner de nom à son Vautour. Se remémorer leur histoire. Et son frère... L'anxiété réveilla son mal de crâne, et Algernon gémit, massant maladroitement ses pauvres tempes.

Ses yeux se fermèrent une nouvelle fois, plus durablement, pour échapper à la lumière, pour soulager ses maux. Algernon n'était pas endormi, mais il se reposait, s'efforçait de se détendre, tout contre Vico. Tout contre son amant maudit.

"Et si je dois mourir... Je préfère que ça soit de tes mains. Comment tu me tuerais ?"

La question fut posée dans un soupir, sourire fatigué aux lèvres, mais Algernon n'en était pas à moins l'affût, attendant réponse, trouvant dans cette idée une étrange forme de confort.

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TW : description d'un meurtre, réflexions malsaines.


Le sourire vient à se poser sur ses lèvres ; même un souffle de rire qui s'échappe, d'entre celles-ci. "C'est vrai. Je la changerais pour toi." Qu'il dit, sans même plaisanter - tout pour Cordie, une évidence à jamais. Un baiser vient à être déposé sur l'épaule à portée, avant de revenir à sa position initiale, à juste profiter du temps ; laissant à Algernon le repos qu'il mérite sans le presser. Mais c'est sans doute cette quiétée offerte qui pousse l'autre à quelques confessions. Vico n'est pas sûr que ce soit de l'amour comme le reste du monde, ce qui se joue d'eux ; mais c'est sans doute ce qui s'en rapproche le plus ; toutes les obsessions de Vico sont tournées vers Algernon et pour lui, il pourrait brûler le monde s'il lui demandait - alors, le tuer ? Il pourrait aussi, largement ; aurait pu dès leurs retrouvailles, s'il avait été oublié, parce que lui s'était accroché à son souvenir pour revenir des ténèbres.

Et à cette pensée, il comprend ce que veut dire Algie.

Ses doigts d'acier se mouvent légèrement, viennent à caresser la peau ; ou plutôt la griffer sans avoir de quoi le faire pourtant. Juste un contact, un peu plus appuyé ; une manière muette de lui faire se sentir , à cet instant. "L'asphyxie." Qu'il répond, après quelques secondes de réflexion. "Parce qu'ainsi, je tuerais chaque seconde un peu plus chacun des parasites qui t'auraient eu. Puis au bout du compte, peut-être que pour la dernière fraction de seconde, ça pourrait être ton regard que je retrouverais, à ton tout dernier souffle." Il parle avec calme, Vico ; comme s'ils parlaient de quelque chose de banal, sans la moindre forme de gravité."Je cacherais les marques, ensuite, puis je t'habillerais avec la plus belle tenue, aaïné. Parce que j'appellerais la police, je me laisserais arrêter avec ton cadavre. Parce qu'ainsi je serais jugé pour ton meurtre et ton nom serait à jamais lié au mien, même si ça ne serait que un casier judiciaire... Il n'empêche qu'on le serait encore." L'idée lui plaît, à Vico; s'en fout que Theseus pourrait chercher à le tuer en suivant éventuellement. "J'imagine que ça serait le mieux pour ton frère, de pouvoir t'enterrer et te savoir vengé." Oswald est ce qui compte le plus au monde pour Algernon ; alors Vico en prendrait soin ; à sa manière, tordue et misérable ; mais c'est le maximum d'empathie qu'il puisse avoir et offrir. Ne pourrait donner à ce petit frère que ça, un corps pas mutilé, une vision correcte de ce dernier pour les adieux. Au tribunal, les photos diffusées pour prouver le crime ne projetterais rien d'horrible, si ce n'est un mort ; oui, Vico pense sincèrement que pour les gens dit "normaux", c'est sans doute le mieux.

Lui s'en fiche bien, de toutes ces choses-là.

Mais il a oublié un détail, Vico. "Ah, mais juste avant de me livrer, j'irais tuer aussi cellui qui t'aurais mis dans cet état." Bien entendu ; parce qu'il ressentirait une vive jalousie, morsure terrible ; parce que ça serait cette personne qui lui aurait volé son âme soeur ; et ça serait impossible à pardonner. "Iel souffrirait longtemps." Finalement, sa main remonte vers la gorge d'Algernon, vient à la lui caresser d'une manière que beaucoup jugerait menaçante au vu de ce qu'il vient de dire - mais Algernon connaît Vico mieux que quiconque, sait qu'il ne lui ferait rien si ce n'était pas demandé - et il vient murmurer à son oreille. "Ca t'irait, aaïné ?" Il y a un sourire qui s'entend, dans sa voix.

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Déchirure 1 : Possession passive

Niveau 1 : Algernon peut posséder quelqu'un, dès lors qu'il connaît son nom et prénom, ainsi que son visage. Il lui suffit de se concentrer sur la personne, avec ces éléments en tête. Son âme quitte alors son corps, et vient s'installer dans celui de sa cible. Algie ne peut alors pas influencer son hôte, ni entendre ses pensées, mais il ressentira tout ce que sa cible éprouve physiquement et émotionnellement.

Niveau 2 : Algernon peut posséder une personne dont il croise le regard, sans avoir à connaître son nom et son prénom. Il doit pour cela la voir face à face, et ne peut procéder à cette possession s'il voit cette personne uniquement à travers un écran.

Déchirure 2 : Possession active

Niveau 1 : Algernon peut contrôler brièvement les personnes dont il prend possession, et contrôler leurs gestes pendant une minute. Cette minute passée, le corps hôte réalise sa présence "parasitaire" et Algernon est expulsé, son âme retournant à son corps avec brutalité, comme un élastique trop tendu

Niveau 2 : Algernon peut contrôler les gens dont il prend possession plus longtemps. Il dispose désormais d'une fenêtre de sept minutes pour agir, après quoi il est expulsé du corps brutalement.

Niveau 3 : Algernon peut désormais posséder à nouveau une personne dont il a pris le contrôle. Il ne peut toutefois pas le faire dans l'immédiat, nécessitant une fenêtre de 24 h avant de pouvoir se glisser à nouveau dans le corps visé. Tant qu'il demeure simple spectateur, Algernon peut réitérer ses possessions autant de fois qu'il le souhaite. A l'instant où il prend de nouveau le contrôle, il sera expulsé après délai et ne pourra plus reprendre possession, passivement ou activement, de ce corps.

Limites : La limite la plus évidente d'Algernon est la vulnérabilité de son corps. Lorsqu'il possède quelqu'un, Algie laisse son enveloppe physique derrière lui, et n'a absolument aucune conscience de son propre corps. Il pourrait donc être déplacé, manipulé, brutalisé, et ne le réaliserait qu'une fois de retour dans son enveloppe charnelle. Pire, il pourrait être tué, et l'homme ignore complètement ce qui arriverait à son âme, si c'était le cas.

Lorsqu'il fait usage de son pouvoir, Algernon s'évanouit. S'il veille à s'asseoir lorsqu'il procède à une possession à distance, il peut difficilement faire usage de la même précaution quand il doit posséder quelqu'un à vue, en urgence. Il lui est donc déjà arrivé de se blesser, son corps heurtant le sol avec violence sans qu'il n'ait le moindre contrôle dessus.

Plus il reste longtemps dans le corps d'un hôte, plus il lui est difficile de revenir, et plus il s'assimile à sa cible et commence à perdre son identité. Par exemple, il a possédé une jeune femme pendant une semaine entière, dans le cadre d'une enquête policière sur son kidnapping. Lorsqu'il est revenu à lui, Algernon avait adopté des manières et un langage directement tirés de sa cible, et ne répondait plus à son propre nom. Il lui a fallu plusieurs jours pour retrouver son identité, et se différencier de son hôte.

Enfin, sa possession active est extrêmement limitée, puisqu'il ne peut agir qu'une minute, avant d'être expulsé du corps de sa victime. Quiconque l'expulse de la sorte ne peut alors plus être possédé, comme si sa cervelle reconnaissait l'intrusion et la prévenait.

Ajoutons que tout implant de protection mentale contrera son pouvoir, Algie n'ayant pas trouvé le moyen de les outrepasser. S'il tente de posséder une personne morte, son pouvoir ne se déclenchera tout simplement pas, et il ressentira un "vide" profond.

Pseudo : Innie
Comptes : Tobias Grant & Hugh Reid & Faith Coleman & Algernon Carter & Shanti Bhatt & Gideon Glassmann & Piper Craven & Glenda Jenkins
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A soul's frailty
@Algernon Carter et @Vico Caruso
TW : mention de maltraitance infantile / instabilité mentale / idéalisation/fantasme de la mort / masochisme

Algernon avait eu un bref rire devant la réponse de Vico à son petit caprice. S'il y avait quelqu'un qui savait le gâter autant qu'il pouvait le faire souffrir, c'était bien lui, son Vautour. Et Algernon ne saurait rêver mieux que cet amour, ou ce qui s'en rapprochait le plus, à la fois torturé, passionné et réconfortant.

Jamais il ne s'était senti aussi intimement compris qu'en présence de Vico. Il était le seul auprès de qui il pouvait être pleinement lui-même, ou ce qu'il restait de sa personne, tout du moins. Le seul avec qui il pouvait parler si légèrement de la mort, de la sienne, de la leur, comme une simple étape supplémentaire de leur voyage infini.

Vivre sans mémoire de ce qu'ils avaient, de ce que Vico était pour lui, semblait tout simplement impossible à Algernon. C'était pourtant un avenir potentiel qu'il était obligé d'imaginer, avec ce pouvoir qui était sien, et dont il ne saurait se passer de l'usage.

Aujourd'hui, il était revenu à son corps plus proche de sa cible que d'Algernon Carter, le Cordyceps presque effacé au profit d'Auguste Bryan, de l'idée qu'il se faisait du jeune homme innocent. C'était un masque qui aurait pu devenir son visage, si Vico n'avait pas su le ramener petit à petit à la réalité. Mais pourrait-il toujours le faire ? Ou Algernon finirait-il un jour par disparaître ?

La perspective le répugnait. Et Vico le comprenait on ne peut mieux. Il n'avait pas cherché à le rassurer, à le détourner de cette idée. Non, il avait embrassé cette perspective, et dévoilé ses cartes, se révélant être une fois de plus à la hauteur de ce qu'Algernon attendait de lui.

Yeux clos, reposé tout contre son amant, Algernon écouta attentivement le récit de cette mort que Vico lui donnerait, si le pire venait à arriver, et la manière dont il l'accompagnerait dans ses ténèbres.

C'était une belle histoire, bien que tragique. Algernon aurait trouvé la mort, et Oswald n'aurait pas à vivre dans l'ignorance de ce qui s'était passé, dans l'horreur de ce que son frère avait subi. Il n'imaginerait pas un instant que la psyché de l'homme s'était fracturée au point qu'il n'était plus lui-même, et que c'était dans un geste empli de grâce que Vico s'était emparé de sa vie.

"Je ne suis pas certain qu'Oswald se satisferait d'une décision de justice. Mais au moins pourrait-il vivre dans l'ignorance que son frère est un monstre, et qu'il n'était plus dans son propre corps au moment de mourir."

Oswald ne savait pas. Ou peut-être qu'il ne le souhaitait pas, au plus profond de lui. Toucher la vérité du bout des doigts, c'était accepter l'effondrement de leur réalité. Perdre tout respect pour leur père d'adoption. Comprendre ce qu'Algernon avait sacrifié pour lui donner une chance d'être heureux et aimé.

Le Cordyceps ne le regretterait jamais, d'autant plus que c'était ce lui brisé et remodelé un nombre incalculable de fois que Vico aimait à ce jour. Mais ce n'était pas sans raison qu'Algernon préservait Oswald de ses secrets. Qu'ils vivaient tous deux dans cette illusion mensongère. La seule vérité, dans tout cela, c'était l'amour profond qu'Algernon éprouvait pour son frère.

Un amour différent, mais aussi fort que celui qu'il ressentait pour Vico. Algernon n'eut pas un mouvement lorsque la main de l'homme se posa sur sa gorge, pas même le moindre réflexe de recul. Il ne craignait nullement cette main qui se faisait tantôt caresse, tantôt griffe. Il appréciait sa douceur tout autant que sa rudesse. Ce contact, c'était ce qui le rendait vivant. Ce qui lui rappelait qu'il était Algernon Carter, le Cordyceps.

"J'aimerais cela, Vico."

Algernon avait rouvert les yeux, se contorsionnant légèrement pour échanger un regard avec Vico, avant de se repositionner plus confortablement contre son amant, embrassant la chaleur de leur étreinte tout autant que celle de l'eau qui les enveloppait.

"Ce serait une très belle mort. Et, si je parvenais à revenir brièvement dans les derniers instants, je me logerais dans ton âme pour ne jamais la quitter. Rien ni personne ne saurait jamais nous séparer."

Algernon se fichait de la faisabilité de la chose, des limitations de son pouvoir, ou que savait-il encore. Il y avait bien longtemps, le Cordyceps avait décidé qu'il s'agissait là de leur réalité, basée sur la force de leurs liens, et il ne laisserait personne chercher à le convaincre du contraire. La mort ne serait pas suffisante pour les dissocier : Algernon trouverait toujours un moyen de le rejoindre.

"Mais je n'ai pas l'intention de mourir de sitôt. Je n'ai eu qu'un aperçu de ce que la vie peut offrir de meilleur et surtout de pire. Ce serait un tel gâchis."

Algernon posa sa main sur celle de Vico, celle-là même qui reposait sur sa gorge. Il serra légèrement, comme pour l'inviter à faire de ses doigts un élégant collier autour de son cou.

Mais leurs jeux étaient voués à rester de surface aujourd'hui : Algernon était encore trop... fragile. Si proche de se retrouver entièrement, et pourtant habité par la vulnérabilité de sa victime, qui l'obligeait à la confidence, à la peur dévoilée, aux sentiments exprimés dans leur forme la plus pure.

"Merci d'être là."

Pas seulement aujourd'hui, à veiller sur lui comme il l'avait fait. Mais chaque jour de leur vie commune, y compris lorsque tout aurait pu les séparer, quand la cyberpsychose avait menacé d'emporter Vico définitivement, aussi sûrement que son propre pouvoir pourrait un jour l'effacer. Algernon le remerciait d'être toujours là. Et de le comprendre comme personne.

Lové tout contre Vico, Algernon se reposait de cette mission douloureuse tout autant que de ses émotions volatiles. Il lui laissa savoir, s'exprimant d'une voix songeuse :

"Je vais probablement restreindre ma possession quelques temps. Pour me retrouver pleinement."

Il ne voulait pas risquer d'ajouter d'autres pièces à son puzzle déjà difforme. Cette vulnérabilité, c'était une porte ouverte pour absorber tout ce que pourrait ressentir sa cible potentielle, et se perdre définitivement dans les sensations.

Ce n'était pas dans les habitudes de Cordyceps que de restreindre l'utilisation de son pouvoir, lui qui se nourrissait du plaisir d'être spectateur invisible de la vie d'autrui, mais c'était là une autre preuve d'amour envers Vico. Sa mort entre ses mains, aussi belle était-elle aux yeux d'Algernon, n'était pas quelque chose qu'il souhaitait précipiter.

"Mais tu seras mon exception, dear. Je sais que je ne pourrais jamais me perdre au creux de ton âme. Et que je pourrais m'y reconstruire."

Vico le connaissait mieux que personne, après tout. Dans le regard de son amant, c'était le Cordyceps qui se reflétait, dans toute sa noirceur, dans toute sa violence.

"Si tu laisses la porte ouverte, je viendrais te tenir compagnie. Est-ce que cela te convient ?"

Algernon ne doutait pas de la réponse. Le Cordyceps n'aurait même pas posé la question, tant cela relevait de l'évidence. Mais Algernon n'était pas entièrement là, malgré les souvenirs retrouvés.
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Vico Caruso
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Vico Caruso
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Alias : Vautour ; là où il traîne, en général, ça sent mauvais pour quelqu'un.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 43 ans ; dans la fleur de l'âge apparemment.
Dollars : 355
Zone libre :
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Statut : Brille dans les multiples flirts, mais le coeur est parasité et n'est accessible qu'à une seule personne. Fou d'Algernon, même ; pour sûr que c'est son âme soeur.
Occupation : Mercenaire pour la psycho squad ; un réel plaisir si vous voulez de son avis.
Altérations : Système optique réparatif et modifié (permet à Vico de voir + vision nocturne + lentille qui permet de voir sa messagerie en la couplant à la paire de lunettes faite pour aller avec.)
Main armée (prothèse remplaçant la main droite, munie de griffes empoisonnées - mortelles ou non, au besoin.)
Esprit renforcé (protection contre tout type d'intrusion mentale.)
Détecteur de présence (dans un rayon de 10m, analyse façon radar pour détecter les présences aux alentours.)

Mémo RP : Couleur dialogue : darkgreen.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Ernest, Sean, Gabriel, Zacarias, Tanner, Armando, Jens, Kenneth, Oscar, Spy, Ysidro
Genre IRL : Transmasc agenre (Il/They)
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Crédits : (avatar, gif, crackship, ban ; perso) (code signa ; ellaenys) (paroles : The Sounds)
Thèmes abordés : Mercenariat, meurtres, altérations, cyberpsychose, relation amoureuse malsaine, rapport aux autres étranges, sexualité, drague.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
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Il ne connaît pas Oswald ; pas comme Algernon, en tout cas. Peut que le croire sur parole, quand il lui dit qu'il ne se contenterait pas de ça. "Sans doute qu'on me retrouvera bien assez vite mort dans ma cellule. Il devra se contenter de ça, ainsi." On ne quitte pas la vision S+ en vie ; après, peut-être iraient-ils pour le sortir de là ? Après tout, si son ancienne identité avait pu être effacée, elle pourrait l'être encore une fois. Dans tous les cas, il acceptera son sort ; tant que celui-ci sera encore lié à Algernon d'une manière ou d'une autre. Et à caresser sa gorge, ça le hurle ; d'autant plus quand ce dernier dit que ça lui irait ainsi. Un échange de regard ; le sourire qu'il pouvait avoir perdure encore et encore ; leur conte n'a rien de ceux qu'on vend dans les films ; nulle fée ici, juste l'horreur qui leur permet de se sentir vivants. "C'est bien pour ça que j'ai pensé à l'asphyxie. Que tu puisses avoir ce temps pour me rejoindre..." Ne se l'étaient-ils pas déjà dit auparavant ? Partager le même esprit, pour toujours ; un rêve, morbide, mais un rêve tout de même.

Mieux, même ; une promesse.

Et il souffle un rire, qui approuve les dires d'Algernon. "J'aime l'idée d'être les deux à la fois pour toi." C'est dit sans ironie, parce qu'ils incarnent chacun une même pièce, d'avec ses deux côtés ; mais c'est ainsi qu'ils approchent le bonheur. Il est vicieux, tordu, balafré même ; mais il leur ressemble et les comblent ; et tout le monde sur cette foutue terre ne peut pas dire la même chose. La pogne se resserre sous l'impulsion donnée par Algernon, habille la gorge avec une possessivité réclamée depuis longtemps déjà - il lui a déjà dit qu'il pourrait le tuer s'il venait à le remplacer, après tout. Alors, alors... "Je le serais toujours, aaïné." D'une manière ou d'une autre ; toujours.

Leur conte à eux.

Écoute attentive ; et un souffle de rire, à l'entendre lui demander si ça lui ira ainsi. "Bien sûr. Je te l'aurais proposé de moi-même, tu sais." Pour sûr, même. "Je garderais mon implant désactivé pour les prochains jours." Un instant plus tard, le réseau neuronal vient à interrompre cette protection pour son esprit - et il n'y a bien que pour Algernon qu'il accepte de se rendre ainsi vulnérable. "Je t'enverrais un message pour quand il se passe quelque chose de très intéressant, pour si jamais tu faisais autre chose." Ils savent très bien de quoi Vico parle ; ces chasses, les griffes qui se plantent, les victimes. Le mercenaire a toujours été dans un entre deux, à tuer sans aimer ça pour autant ; une "nécessité" avec laquelle il compose, la rend créative au moins.

Dans un temps ancien, il aurait pu être un de ceux qui auraient pu enlever le gamin qu'Algie avait visité.

Une pensée qui va, qui vient. "Veux-tu que j'enquête un peu pour toi, dans mon temps libre ?" Ou qu'il profite un peu de ces ressources, aussi - il trouvera bien quelque chose pour justifier son enquête. "Du moins, si tu as une piste et que tu veux encore te reposer, tu pourras toujours m'y envoyer." Il aime bien faire le sale boulot, après tout. Sa pogne de chair remonte avec de l'eau chaude en son creux, pour venir arroser doucement les épaules d'Algernon.

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


Well hit me hard, hit me right between the eyes ; I wanna see the stars, hit me, hit me !
Algernon Carter
True Blood
Algernon Carter
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Alias : Algie - Cordyceps
Genre : Homme cisgenre - Il/Lui
Age : 41 ans
Dollars : 290
Statut : Un lien malsain avec un certain mercenaire
Occupation : Officiellement détective privé - Officieusement Mercenaire
Habitation : Appartement dans l'Underapple, à Brooklyn
Déchirures : Thème de la mutation : Possession

Déchirure 1 : Possession passive

Niveau 1 : Algernon peut posséder quelqu'un, dès lors qu'il connaît son nom et prénom, ainsi que son visage. Il lui suffit de se concentrer sur la personne, avec ces éléments en tête. Son âme quitte alors son corps, et vient s'installer dans celui de sa cible. Algie ne peut alors pas influencer son hôte, ni entendre ses pensées, mais il ressentira tout ce que sa cible éprouve physiquement et émotionnellement.

Niveau 2 : Algernon peut posséder une personne dont il croise le regard, sans avoir à connaître son nom et son prénom. Il doit pour cela la voir face à face, et ne peut procéder à cette possession s'il voit cette personne uniquement à travers un écran.

Déchirure 2 : Possession active

Niveau 1 : Algernon peut contrôler brièvement les personnes dont il prend possession, et contrôler leurs gestes pendant une minute. Cette minute passée, le corps hôte réalise sa présence "parasitaire" et Algernon est expulsé, son âme retournant à son corps avec brutalité, comme un élastique trop tendu

Niveau 2 : Algernon peut contrôler les gens dont il prend possession plus longtemps. Il dispose désormais d'une fenêtre de sept minutes pour agir, après quoi il est expulsé du corps brutalement.

Niveau 3 : Algernon peut désormais posséder à nouveau une personne dont il a pris le contrôle. Il ne peut toutefois pas le faire dans l'immédiat, nécessitant une fenêtre de 24 h avant de pouvoir se glisser à nouveau dans le corps visé. Tant qu'il demeure simple spectateur, Algernon peut réitérer ses possessions autant de fois qu'il le souhaite. A l'instant où il prend de nouveau le contrôle, il sera expulsé après délai et ne pourra plus reprendre possession, passivement ou activement, de ce corps.

Limites : La limite la plus évidente d'Algernon est la vulnérabilité de son corps. Lorsqu'il possède quelqu'un, Algie laisse son enveloppe physique derrière lui, et n'a absolument aucune conscience de son propre corps. Il pourrait donc être déplacé, manipulé, brutalisé, et ne le réaliserait qu'une fois de retour dans son enveloppe charnelle. Pire, il pourrait être tué, et l'homme ignore complètement ce qui arriverait à son âme, si c'était le cas.

Lorsqu'il fait usage de son pouvoir, Algernon s'évanouit. S'il veille à s'asseoir lorsqu'il procède à une possession à distance, il peut difficilement faire usage de la même précaution quand il doit posséder quelqu'un à vue, en urgence. Il lui est donc déjà arrivé de se blesser, son corps heurtant le sol avec violence sans qu'il n'ait le moindre contrôle dessus.

Plus il reste longtemps dans le corps d'un hôte, plus il lui est difficile de revenir, et plus il s'assimile à sa cible et commence à perdre son identité. Par exemple, il a possédé une jeune femme pendant une semaine entière, dans le cadre d'une enquête policière sur son kidnapping. Lorsqu'il est revenu à lui, Algernon avait adopté des manières et un langage directement tirés de sa cible, et ne répondait plus à son propre nom. Il lui a fallu plusieurs jours pour retrouver son identité, et se différencier de son hôte.

Enfin, sa possession active est extrêmement limitée, puisqu'il ne peut agir qu'une minute, avant d'être expulsé du corps de sa victime. Quiconque l'expulse de la sorte ne peut alors plus être possédé, comme si sa cervelle reconnaissait l'intrusion et la prévenait.

Ajoutons que tout implant de protection mentale contrera son pouvoir, Algie n'ayant pas trouvé le moyen de les outrepasser. S'il tente de posséder une personne morte, son pouvoir ne se déclenchera tout simplement pas, et il ressentira un "vide" profond.

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Comptes : Tobias Grant & Hugh Reid & Faith Coleman & Algernon Carter & Shanti Bhatt & Gideon Glassmann & Piper Craven & Glenda Jenkins
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Vico mort dans sa cellule. Ce serait un triste destin, d'une certaine manière, mais, d'un autre côté, c'était probablement ce qu'ils avaient de plus proche d'un happy ending. Rejoindre la mort l'un à la suite de l'autre, ne pas exister séparément dans un monde où l'autre ne serait plus. Algernon avait déjà connu un univers similaire, un univers dans lequel la seule personne en mesure de le comprendre pleinement n'était plus. Avec sa cyberpsychose, Vico aurait pu lui filer entre les doigts. Mais il était revenu. Et Algernon ne voulait plus connaître ça. Plus jamais.

"Parfois, je me demande si ce ne serait pas mieux pour lui. Que je parte avant qu'il ne comprenne qui est réellement son frère."

Un être brisé, vicieux, dénué de culpabilité pour toutes les atrocités qu'il avait observées passivement et celles qu'il avait commises. Il était à mille lieues de l'enfant d'autrefois, ce garçon naïf qui ne désirait rien de plus que de faire sourire celui qu'il était venu à considérer comme un petit frère. Apprendre que son frère était un monstre, est-ce que cela ne serait pas pire pour Oswald ?

"Mais je suis égoïste. Comme je l'ai dit, je n'ai pas envie de mourir tout de suite. Même si cela devait tout gâcher."

La main de Vico sur sa gorge était une marque d'affection bien étrange, mais nécessaire à cet instant, pour le focaliser sur l'instant présent, sur ses propres ressentis. Petit à petit, les murs se rebâtiraient, la vérité se dissimulerait dans la noirceur, mais, pour le moment, Algernon était à fleur de peau, trop sincère, trop franc. Cette main, elle lui rappelait tout ce que Vico était pour lui. Douceur et violence. Amour et possessivité. Le meilleur et le pire, comme Vico le soulignait après ses propos.

"Tu es définitivement les deux. Et plus encore que cela."

Il était la chaleur qui faisait battre son cœur, et la glace qui enveloppait son âme. Il était son foyer tout autant que sa prison. Il était l'homme qui le stabilisait, tout autant que celui qui le brisait. Vico était tout cela à la fois, cette magnifique symphonie dissonante dont Algernon était seul à percevoir la beauté complexe. Il ne craignait pas la manière dont Vico refermait sa poigne sur sa gorge : il embrassait même ce souffle légèrement coupé, comme un cadeau qui lui était généreusement fait.

Parfois, il était celui qui emprisonnait la respiration de Vico, se délectant de ce contrôle qu'il avait sur sa personne. Mais, à cet instant, se remettre à lui était tout ce dont il avait besoin. Lui qui savait exactement qui il était. Lui qui l'aimait ainsi, brisé, vicié, déchiré en mille morceaux. Sa promesse d'être à ses côtés inspira un élan d'affection à Algernon, qui agrippa la main libre de Vico pour mieux y déposer un baiser. Il l'aimait. Oh, il l'aimait.

Cet implant désactivé qu'il lui accordait, c'était l'ultime marque de confiance. Vico était on ne peut plus conscient qu'Algernon pourrait faire ce qu'il voulait de lui, de son corps, de son être, s'il le souhaitait. Qu'il pourrait le détruire d'une manière irréversible. Mais c'était pourtant une liberté qu'il ne s'était jamais accordé, pas même dans le cadre sombre de leurs jeux d'amour.

Parce que le pouvoir d'Algernon était limité. Parce qu'il serait brisé de se savoir incapable de retourner se lover dans le crâne de Vico, quand celui-ci lui ouvrait la porte pour le faire. Contrôler Vico, même avec l'évolution de ses pouvoirs, c'était prendre le risque de ne pas pouvoir respecter leur promesse. De ne pas pouvoir se loger dans son âme, aux portes de la mort. Et ça, c'était tout simplement inacceptable.

"Je te rejoindrai. Si tu es entouré, je me ferais un plaisir de sauter dans le crâne de ton interlocuteur pour te faire un petit clin d’œil. Tu sauras sans l'ombre d'un doute que je suis , au creux de ton être."

A ressentir ses émotions. A éprouver ses sensations. Il n'y avait guère que les pensées de Vico qui lui restaient inaccessibles, son pouvoir ne lui permettant pas de jouer les télépathes, mais il pouvait les deviner, comme le Vautour avait le don de discerner ses propres idées. De le comprendre intimement, au-delà de l'imaginable. De toutes les personnes qu'il avait pu posséder au cours de sa vie, Vico était le meilleur. Et, après tout ce temps sous cyberpsychose, Algernon ne pouvait que se réjouir de retrouver la vivacité de son être.

La proposition suivante de Vico le toucha profondément. Il n'était pas son père, qui le plongeait sans pitié dans la psyché de ses cibles, encore, et encore, et encore, sans aucune hésitation, sans aucune inquiétude. Au lieu de cela, Vico lui offrait son aide, pour le préserver, pour lui laisser le temps de se reconstruire pleinement. Un bref "Oh." fut le premier mot qui s'extirpa de ses lèvres, comme saisi par la surprise de cette sollicitude à son égard.

L'émotion était là, au bord des yeux, au bord des lèvres, mais Algernon ne la laissa pas éclater. Ce n'était pas lui, ça. Ce n'était pas le Cordyceps. Au lieu de cela, Algernon prit une inspiration, aussi profonde qu'il le pouvait avec l'emprise de Vico sur sa gorge, ravalant cette sentimentalité débordante, exagérée. Les gestes de Vico à son égard l'aidèrent à se détendre, et il souffla d'une voix qui laissait deviner une certaine fatigue, physique et émotionnelle, mais également une forme d'apaisement :

"J'apprécierais cela, oui. Je... Je te donnerai tout ce que j'ai à mon... à son sujet."

Le jeu des pronoms, de retour une nouvelle fois. Algernon fronça ses sourcils inexistants, non sans contrariété. Il passa une main sur son visage, reprenant d'un ton las :

"Je crois que j'ai besoin de sommeil."

Un vrai sommeil, qui saurait le restaurer, le réconcilier avec sa cervelle et son présent. Qui lui permettrait de redevenir pleinement le Cordyceps, celui qu'il aimait voir reflété dans le regard sombre de son Vautour.

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Statut : Brille dans les multiples flirts, mais le coeur est parasité et n'est accessible qu'à une seule personne. Fou d'Algernon, même ; pour sûr que c'est son âme soeur.
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Sans doute est-ce là le plus grand mystère pour Vico ; cette volonté d'Algernon de ménager au mieux son frère - c'est que lui est cassé depuis si longtemps qu'il a entraîné sa soeur dans la chute ; qu'il l'a fait vriller à son tour, sans même se rendre compte. Mais parce qu'il est l'égoïsme incarné, Vico ne s'est jamais dit que c'était un souci ; iels partagent ainsi leurs démons ensembles, les nourrissent à deux, dans ce sadisme familial ; peut-être est-ce aussi la faute des parents, pour avoir voulu délaisser l'un pour faire briller l'autre. Les gosses se sont accrochés ainsi l'un à l'autre ; et qu'importe les horreurs dont ils sont capables à présents... Ça sera à la vie et à la mort pour elleux aussi. Alors il n'a rien eu à ajouter, se contentant de se dire que ça serait de toute manière toujours à Algernon de décider de ce qu'il en serait ; et son choix se porte sur la vie, pour le plus grand plaisir de Vico - conscient d'être ce fameux tout évoqué plus tôt, ce qui implique le meilleur comme le pire ; et aime ce statut auprès de lui. Ce qui est étrange, c'est que Vico ne pense pas la même chose d'Algernon ; mais sans doute est-ce sa capacité à mettre de rares personnes sur un tel piédestal qu'il en oublie le moindre défaut et embrasse le tout avec délectation - iels sont, c'est tout ce qui importe.

Alors l'idée de le voir lui faire un clin d'oeil l'amuse ; réchauffe l'être un peu plus ; sait que ça pimentera sans doute les choses, durant ce court instant. "J'ai hâte de voir ça, aaïné." Il traquera le moindre regard ; parce qu'il aime voir cette étincelle qui caractérise le mutant, dans ceux des autres ; c'est une délectation, toujours, quand il parvient à le capter - un fragment d'Algernon le met toujours de belle humeur. Et comme à chaque fois, il se demandera si c'était le jour venu pour que le mutant enfonce une lame dans son dos, juste pour leur jeu terrible, juste pour lui laisser une nouvelle cicatrice ; une énième, toujours plus belle que les précédentes.

Et même si ça ne devait jamais advenir, l'idée reste là ; l'amusera éternellement.

Pour garder cette possibilité, il doit garder Algernon en état de pouvoir sauter de tête en tête ; et se propose alors à l'aider, aussi bien parce que ça l'intéresse que pour réellement il puisse se reposer. Et de toute, il est déjà sur le terrain ; le parcoure tant et si bien que s'il sait sur quoi chercher, il pourrait lui être un atout supplémentaire - ne prendra en salaire qu'un baiser, mauvais mercenaire qu'il peut être parfois. Et au pronom qui se trompe, il ne tique pas ; sait que c'est difficile, pour l'être aimé ; se contente de lui apporter un peu de réconfort pour le ramener toujours plus parmi eux. Mais il s'arrête, aux mots. "Alors allons-y, aaïné." Et la gorge est relâchée, pour que la pogne puisse servir de support et les aider à se relever. Après s'être rapidement essuyé - l'essentiel en vérité - il peut aller le mener vers le lit et s'écraser avec lui ; et même si Vico ne dort pas immédiatement, il continuera à être le gardien d'Algernon ; à surveiller les alentours, usant de son implant d'écholocation pour vérifier que la seule présence proche de lui est celle qui se repose.

La plus importante de toute.

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Well hit me hard, hit me right between the eyes ; I wanna see the stars, hit me, hit me !
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