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wolfman | thirsting blade.

Laudna Dee
True Blood
Laudna Dee
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : wolfman | thirsting blade. 65e08d02ae94ff60da203c8b32c8ced3
Alias : banisher.
Genre : she/it.
Age : chronologiquement 188, physiologiquement 79, physiquement 29. Mais pour la faire rapide: environ la vingtaine.
Dollars : 273
Zone libre : wolfman | thirsting blade. 6448143e17a60484fb886f00b43f0dae4e2efedb
Statut : célibataire, trop de terrorisme à faire.
Occupation : chômage technique, terroriste à ses heures: Laudna est le bourreau des Orphans.
Habitation : là où on veut bien l'accueillir le temps de quelques jours, majoritairement dans l'Underapple.
Déchirures : Laudna est liée à un plan parallèle au notre, un paysage horrifique, désolé et violent, qui s'appelle les Limbes.

TRAVERSÉE DES LIMBES
- Laudna peut se téléporter accompagnée de max. deux personnes à n'importe quel endroit sur Terre. Malheureusement, ce passage passe forcément par les Limbes et peut prendre plusieurs jours/années ressenties. Ses accompagnant.es oublient le voyage à l'arrivée.
- Laudna peut mettre quelqu'un qu'elle touche dans ce qu'elle appelle une "poche" dans les Limbes. Elle peut l'en sortir à tout moment. Elle peut mettre deux personnes à la fois (dans deux poches différentes).
- Toute personne étant passée par les Limbes est "marquée" et Laudna peut la retrouver où qu'elle soit sur Terre. Idem pour les gens dont elle a goûté le sang.

HABITANTE DES LIMBES
- Laudna peut prendre une forme horrifique et terrifiante qui soumet les gens autour d'elle à être paralysés quand elle se met à hurler.
- Sous sa forme horrifique, son vieillissement ralentit, elle n'a pas besoin de boire, manger ou dormir et devient quasi-invulnérable aux dégâts, elle peut grimper au mur, est plus rapide, plus forte.

GUERRIÈRE DES LIMBES
- Laudna peut invoquer un démon qui prend la forme d'une main gigantesque qu'elle contrôle comme si c'était la sienne.

Limites : - Laudna a littéralement des mauvaises vibes qui rendent les gens agités, anxieux et dépressifs le plus longtemps elle passe sans se transformer.
- Ses téléportations ne sont pas instantanées et plus de temps peut passer dans les Limbes qu'à la Surface, et inversement; Laudna a parfois loupé des décennies entières pendant ses voyages.
- Elle ne peut pas exclure ses allié.es des effets passifs de ses déchirures.
- Elle est allergique à l'argent sous sa forme humaine et y est incroyablement vulnérable sous sa forme horrifique, c'est la seule manière de la blesser et c'est très facile de le faire avec.

Stigmates : - Ses cheveux sont entièrement blancs comme un personnage d'anime.
- Elle est prône aux étourdissements et crises d'anémies.
- Laudna dort très peu mais quand elle s'assoupit, c'est toujours pour retrouver un cauchemar.
- Très nerveuse, elle devient rapidement hostile et agressive et peut avoir des crises violentes.
- Sa peau ne marque pas sauf à cause des blessures causées par l'argent: entre ses clavicules un point où reposait un jour un collier, sur sa main une blessure d'il y a moins d'un an d'une confrontation qui a mal tourné.

Inventaire : Un sac à dos noir abîmé qui contient:
- trois culottes et deux t-shirts plus ou moins propres
- une amulette noire très chaude au toucher
- des carnets ayant appartenus à son père (qui n'est jamais loin)
- son headset du Metaworld gardé en un morceau avec du gaffer
- un lecteur de musique avec des écouteurs qui filtrent le son
- sa carte abonnement de métro et de librairie
- un nombre inquiétant d'emballages alu de burgers

Pseudo : pp.
Comptes : eusapia lee. bolden b. bee. penelope nee.
Genre IRL : she/any.
Messages : 126
Date d'inscription : 20/07/2023
FC : anya taylor-joy.
Crédits : lightfury (av.) & swan (gif).
Thèmes abordés : relation parentale abusive dans la narration, body horror, violence, terrorisme, vibes infernales, deuil.
Infos RP : dimgray, discussions par mp, fr/eng, 400+ mots, narration non fiable à la seconde personne (monde réel) ou troisième personne (metaworld).
tw: deuil, stalking, invasion, violence sur enfant, intimidation, forme horrifique, mention de suicide, de terrorisme et d'attentat

"Tout va bien se passer. Tout va bien se passer. Tout va bien se passer."

Hush t'avait déjà raconté l'histoire de l'homme qui tombe de cinquante étages et qui se répète sous sa respiration: jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien. Il te l'avait racontée et tu avais ri sans comprendre quand il t'avait dit que l'important c'était l'atterrissage, pas la chute. La chute te semblait plutôt substantielle, à l'époque, probablement parce que la douleur n'était qu'un vieux souvenir ronronnant et que la perspective de t'éclater les os sur le bitume qu'une possibilité infime voire impossible pour ta forme humaine comme monstrueuse.
Tu avais moins rigolé quand il t'avait raconté l'histoire du scorpion et du crapaud en train de se noyer, parce que tu étais bien d'accord: on ne change pas sa nature.
Surtout quand elle est monstrueuse.

Quoiqu'il en soit, scorpion comme suicidaire, la chute et la noyade avaient été longues.
Tu n'avais pas eu l'occasion de te répéter que tout irait bien parce que, manifestement, tout allait déjà mal. Les quelques jours qui avaient entouré l'attentat - l'avant, comme l'après - avaient été rythmnés par une énergie confuse et agitée, une impression énergique et accablante de trop plein. Tu t'en étais extirpée, après être retournée de l'Equateur avec le Serpent, et avais fini dans un état second d'inconfort et d'indifférence, ta morsure habituelle cachée sous un épais manteau de froideur et de distance, même à celleux à qui tu avais ouvert ton coeur ces derniers mois.
Il était franchement inutile de mettre des mots sur l'intensité du chagrin que tu ressentais à l'endroit de Hush. C'était un sentiment inédit et douloureux pour toi, qui ne l'avais jamais ressenti par le passé, et qui t'accablait chaque jour d'un poids supplémentaire, te faisant traîner les semelles de tes baskets défoncées à travers la ville, accomplissant de menues missions au service des Orphans, sans verve ni zèle.
L'Underapple avait été le QG de tes divaguations physiques et morales, ta forme monstrueuse prenant le pas sur le reste, t'enveloppant dans une étreinte plus proche de notre Royaume que de la Surface: tu trouvais un grand réconfort dans cette transformation, qui devenait de plus en plus résistante de jour en jour, se nourrissait de plus en plus de la profonde apathie dans laquelle le deuil t'avait jetée sans vergogne.

Apathie était devenue habitude, et habitude était redevenue chaleur, à mi-mot. Tu avais recommencé tes attentions auprès des membres préférés des Orphans, avais repris du poil de la bête, pourrait-on dire, réapparaissant au bout de quelques mois avec un nouveau calme affable et tranquille, comme la surface d'une eau profonde que les remous abyssaux n'atteignent jamais.
Hush avait eu raison au final: jusqu'ici, tout allait bien.

Votre attentat avait déclenché une tempête médiatique énorme et improbable qui, étrangement, s'était résorbée aussi vite qu'elle avait débarqué; si la Tour d'Icarus conservait les traces de votre attaque, les ondes étaient passées à autre chose, comme elles le font si bien. Tu n'y gardais qu'une attention toute relative quoiqu'il en soit, laissant aux têtes pensantes de votre petit groupe le soin de se préoccuper de votre image et des prochaines étapes.
Et puis un jour, il y avait eu une interview parmi d'autres de Wolfman, et tu t'étais remise à chuter, comme le mec et ses cinquante étages, et le sol n'avait jamais été plus proche que ce soir.

Tu connaissais l'endroit par coeur, puisque tu avais déjà regardé chaque vidéo disponible des Sept, et plus particulièrement de celui-là, une dizaine de fois sur ARGO. Tu connaissais déjà l'agencement de la maisonnée, avais retenu l'origine de ce tableau, savais dans quelle ville ils avaient acheté ce tapis. Contrairement à l'image présentée à Architectural Digest, la villa était dans un désordre familier et chaleureux, le genre arrangé par une femme de ménage toutes les semaines mais pas tous les jours. Tu n'avais absolument pas le goût pour ces choses-là, mais c'était un bel endroit, spacieux et lumineux, décoré avec goût. Le genre d'endroit où on élève une famille heureuse.

Tu avais eu vite fait de te débarasser de la nounou en train de pianoter sur son téléphone depuis le canapé, la happant sans lui laisser le temps de réagir; elle avait encore le sourire distrait de quelqu'un en train de regarder une vidéo adorable quand elle avait atteri dans les Limbes et s'était mise à hurler silencieusement.

Tu avais retracé les pas de la vidéo avec soin, te remémorant les explications de LadyHawk entrecoupée par les commentaires ici désabusés là légèrement sarcastiques de Wolfman. Une fois arrivée devantla chambre de l'enfant, tu avais sorti ton propre téléphone dans lequel tu avais murmuré un message à Snap qui, non sans t'avoir (vainement) rappelée une dernière fois d'être prudente, s'était occupé de mettre le système d'alarme en boucle, et d'éteindre toutes les lumières.
Il n'y avait pas eu un son de l'autre côté du battant, et ta main limbique était tombée sur un Saul endormi, qui avait piaillé et geint comme un porc alors que tu l'enfermais dans une cage d'ombres et de froid.

Maintenant, il suffisait d'attendre.
Comme le mec qui tombe.

Ainsi t'es-tu installée, avec un confort précieux et méthodique, sur le lit du gamin pour attendre le retour du père. Perché à deux mètres de haut dans un coin particulièrement ombragé de la pièce, Saul n'en a pas fini de pleurer, à ton grand agacement, poussant ses petits mains d'enfant à travers la cage de ta main limbique. "Arrête. Arrête. A̷̗̅r̶̛͕ŗ̴̅ê̶͇̋ṱ̷̃e̴̛͍." Cela a au moins le mérite de le faire taire, et tu retournes à ta lecture analphabète avec un humement de satisfaction.
Tu as pris un livre avec quelques rares illustrations, et les caresse une à une en s'imaginant Wolfman lire les lignes de mots à son fils. Il y a une part de toi, qui n'est d'ailleurs pas si lointaine, qui se souvient de la tendresse que tu as un jour pu ressentir pour les enfants. L'autre part de toi, qui est quant à elle toute récente, lutte difficilement pour éprouver la moindre chose envers lae moindre vivant.e.
Et plus encore envers le moindre monstre.

Le schisme a été immédiat, clair, et net, entre l'avant et l'après. Il y a le Royaume, et il y a la Surface, et tu comprends désormais à quel monde tu appartiens.
Tu comprends aussi que même si le scorpion pourrait un jour changer sa nature, le crapaud finira toujours par mourir, parce que sinon l'histoire n'a pas de sens. Et tu comprends qu'effectivement, c'est l'atterrissage le plus important: parce que tout est possible pendant la chute, mais qu'elle existe seulement parce qu'elle a une fin.

"Ton père est rentré." Ton murmure est porté par les ombres jusqu'à la figure recroquevillée de Saul dans ton poing d'ombre, dont les doigts forment des barreaux douloureux auxquels il s'accroche tout de même désespérément. "Papa... - Oui. - PAP-- - C̸̰̰̓h̶͓͑ú̵͓͚ṫ̵̞." Le hurlement est étouffée, autant par la peur qui le prend au ventre en voyant ta forme s'allonger sur le lit parmi les autres, que par ta voix rocailleuse et indescriptible.
Pour faire bonne mesure, tu tournes ta main crochue et resserre les barreaux de sa prison autour de lui, lui faisant pousser un cri glaçant.
Quelque chose t'agite, comme une pulsion entre les côtes; tu te rends compte que tu ris, alors même que tes ombres tournoient furieusement autour de toi, prenant la silhouette de la forme qui est lentement en train de devenir la tienne.
Drapée dans les ombres, yeux intégralement noirs vrillés sur la porte, tu attends dans un silence mutique et épais, seulement troublé par les sanglots de Saul dans sa prison.
Tu resserres tes doigts.
Tu ne comptes pas foirer l'atterissage.

- Arrête.
- Chut.
Jeremiah Thompson
Blue Blood
Jeremiah Thompson
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : wolfman | thirsting blade. KrYP4hgI_o
Alias : Wolfman, l'unique.
Genre : Cis. mâle.
Age : Quarante-quatre ans.
Dollars : 258
Zone libre :
wolfman | thirsting blade. 94e07b67e173cdd5079925014e35e07c

Statut : Prisonnier d'un mariage qui à ce stade ne prend même plus l'eau mais coule, il est l'époux de LadyHawk et autant son boulet qu'elle est son fardeau.
Occupation : Super-héros acclamé, adulé et aimé, il est l'un des Sept qui veille sur les bons citoyens de New Blossom en cassant continuellement du supervillain quand il n'est pas occupé à faire sa promo // père aimant mais maladroit d'un môme de onze piges qu'ils ont adopté avec LadyHawk (for all she cares).
Habitation : Une villa énorme sise à l'Aerium, remplie de trophées, de récompenses, d'un mobilier ultra-design et indécemment luxueux ; un foyer familial terriblement vide de sens.
Déchirures :
L Y C A N T H R O P I E
wolfman | thirsting blade. OopBrKYa_o
☽☽☽ résistance du guerrier
lvl.1 // ses plaies se cicatrisent et ses os se ressoudent instantanément, les corps étrangers comme les balles sont rejetés, ne tombe jamais malade et soigne tout trauma psychologique survenu après 2000.
lvl.2 // immunisé contre n'importe quelle toxine, peut reconstituer l'entièreté de son corps.

☽☽☽ puissance de la bête
lvl.1 // endurance, force et sens surhumains.
lvl.2 // peut utiliser d'épaisses et longues canines qui lui poussent en plus de griffes énormes capables de trancher les métaux ainsi que toute autre matière aussi dure que de l'acier blindé.
lvl. 3 // transformation en un loup-garou immense (2m50 au garrot), silhouette anthropomorphe mais attributs lupins, il est doté d'une force prodigieuse et d'une endurance insensée - la conscience humaine demeure, mais le tempérament sera irascible et belliqueux.

Limites :
☽☽☽ résistance du guerrier
xxx icarus détient la seule arme capable de le tuer ; vieillit normalement à cause des expérimentations invasives perpétrées par les rats de laboratoire de la corporation (ne sait rien de tout ça / est dans le déni).

☽☽☽ puissance de la bête
xxx (trop) grand consommateur de viande, car au plus il se sera nourri au plus il pourra se transformer en loup-garou - si on l'affame, il ne pourra plus ; s'en remet à megamind depuis plusieurs années déjà pour effacer "l'empreinte de la bête", une envie irrépressible de se retransformer au plus vite et continuer ses carnages.

Stigmates : Des vieilles cicatrices un peu partout et beaucoup de tatouages pour les recouvrir.
Inventaire :
-- des clopes.
-- un briquet de beauf.
-- des bagues ultra chères.
-- un stylo (pour les autographes).
-- le 06 de ta meuf.

Pseudo : .exe
Comptes : Osmond.
Genre IRL : She/her.
Messages : 301
Date d'inscription : 27/07/2023
FC : Taika Waititi.
Crédits : Self (av.)
Thèmes abordés : Starification, intimidation, abus de pouvoir, adultère, expériences scientifiques, body horror, alcool, drogues, penchants cannibales, violence.
Thèmes refusés : Ràs.
Misc :
(( couleur dial : peru ))
-- présence régulière.
-- dials fr ou ang.
(( 3/3 rps ))
-- Laudna [automne 2025]
-- Blair [printemps 2026]
-- Maeve [printemps 2026]

tw: mention de combat, starification, violence sur enfant.

Un grand sourire accueille les dizaines d’objectifs se braquant sur lui. Green Storm vient d’être terrassé au beau milieu de New Blossom, gisant aux pieds d’un Wolfman qui prend la pause, une botte symbolique pesant sur le supervillain. Les bras se lèvent face aux acclamations des citoyens et citoyennes, héroïques et humbles, signifiant ostensiblement qu’il ne fait que son devoir. Photos et vidéos sont prises de la scène, qui dure le temps qu’il faut pour que rien ne soit loupé. Il est pourtant tard, mais New Blossom ne dort jamais ; et ses Protecteurs·ices non plus.

Belle publicité que voilà, encensée derechef lorsque le Sept retourne à la Tour. Les employé·e·s d’astreinte félicitent le super-héros, chacun·e à sa tâche respective ; le service sécurité s’occupe de dialoguer avec CERBER qui a pris le relais - entendre venir récupérer un supervillain saucissonné, celui de la com’ multiplie déjà ses actions sur les réseaux où le #nomorestorm naît comme par magie, et les assistant·e·s en service trottent diligemment derrière et autour de Wolfman qui marche dans son étage comme un seigneur sur ses terres. Il radote, plus qu’il raconte, cet ixième exploit dont il est le maestro, énonçant tous les détails de ce combat pour le moins épique et spectaculaire à des têtes qui opinent et sourient pour lui faire plaisir.

Ça mérite bien, dit-il et déclare-t-il, une soirée au calme. On s’étonne un peu. Habituellement, Wolfman fête ses faits d’armes en grandes pompes, comme si chacune de ses victoires devait automatiquement précéder une célébration sans fin à laquelle, naturellement, tout le showbiz de New Blossom s’empresse de venir. Les assistant·e·s se regardent entre elleux, craignant que Green Storm ait empoisonné Wolfman sans qu’il ne s’en rende compte, avec peut-être même, pour la majorité d’entre elleux, l’espoir que ce soit en effet le cas. Mais non (hélas). Jeremiah est on ne peut plus sérieux, et en possession de toutes ses facultés mentales. Il a décidé de devenir raisonnable (hélas²).

Alors qu’il se change et troque son costume pour des habits civils, Jeremiah échange quelques messages brefs avec la nounou sur son téléphone à l’écran explosé. Il charge d’ailleurs l’un·e de ses assistant·e·s de lui trouver un nouveau téléphone asap, qu’il veut voir dès demain matin à la première heure sur son bureau. Nouveaux hochements de tête, et un ce sera fait Monsieur qu’il a toujours aimé entendre, douce musique à ses oreilles. Entre temps, la nounou répond, le rassure en lui informant que tout va bien et que Saul dort à poings fermés. Jeremiah ne peut pas s’empêcher d’avoir un sourire, et de suite après ce sourire une petite moue contrariée à l’idée que son fils dorme déjà. Il aurait aimé qu’il lui raconte sa journée.

Un voyage en voiture volante plus tard - pas de chauffeur, jamais, ce serait se priver du petit plaisir simple que de filer à toute berzingue sur les voies aériennes, quitte à écoper d’une pluie d’amendes qu’il fera de toute façon sauter - le super-héros se retrouve chez lui. Et c’est assez étrange. Déjà, et alors qu’il ouvre la porte, un sentiment de malaise le saisit aux cervicales. Les sens de la Bête grimpent à pic, trouant le paraître humain de leurs impressions animales et mutantes. Le malaise se transforme en frisson sitôt qu’une odeur nauséabonde est reniflée, celle d’un soufre qu’il n’arrive pas à reconnaître mais qu’il sait être, de toute évidence, étranger aux effluves qu’il sent habituellement flotter dans l’énormissime villa. Un pas seulement est mis à l’intérieur et c’est une voix, maintenant, qu’il entend perceptiblement gronder à travers les cloisons.

L’instinct éclate. Il s’agrafe à tous ses membres dont les muscles se bandent et afflue dans son crâne où tout se tait. Pas une pensée. Pas une réflexion. Le Sept devient un prédateur qui calcule aux sons et aux odeurs où se trouve sa proie, cachée quelque part dans sa propre tanière. Qui. Ose. La porte se referme derrière lui d’une manière si lente qu’elle paraît dotée de paresse. Il avance encore un peu, détecte le point hostile comme étant à l’étage ; et entend Saul.

La masse ralentie par la concentration s’anime brutalement, cédant à une célérité inhumaine qui propulse le super-héros dans les escaliers, pilonnant une marche après l’autre sans se soucier du boucan qu’il peut faire. Son cœur n’est plus qu’une cacophonie indistincte lui martelant les tempes, irrigant ses veines d’une colère sourde et sa gueule d’un masque patibulaire. La peur, aussi, est là, lovée plus en-deçà comme si des lames lui avaient poussé dans le bide.

Le père arrive devant la chambre de son fils en s’immobilisant aussi brutalement qu’il s’est élancé depuis le bas. La porte est close comme elle ne l’est jamais. Saul ne supporte pas qu’on la ferme quand il dort. Jeremiah sent son souffle s’alourdir et tellement peser dans son poitrail qu’il en tremble. Les pognes, refermées autour de leurs doigts dont les jointures blanchissent, tremblent elles aussi de vouloir s’abattre sur ce qui se cache là-derrière et fait gueuler Saul. Or, parce qu’il y a précisément son fils derrière, Jeremiah se sent piégé, incapable d’aborder la situation comme il le ferait normalement - sans réserve, sans mesure, sans pitié.

Sa dextre se lève et agrippe la poignée, qu’il ouvre et qu’il pousse. L’y attendent à l’intérieur Saul, vivant, et qu’importe soit cette merde longiligne et énorme assise sur son petit lit. C’est d’elle que vient l’odeur nauséabonde, d’elle aussi que viennent les borborygmes infâmes qu’il a entendus en entrant. La mâchoire serrée, Jeremiah ramène son regard brillant d’émotion sur la petite carrure de Saul, hissé à plusieurs mètres et retenu par une forme ombreuse bizarrement semblable à une main. Son poing à lui se comprime autour du métal qu’il n’a pas quitté, pulvérisant la matière qui se plie et se casse dans sa paume, s’arrachant au bois de la porte.

P-p-p-p- - Ça va aller mon bonhomme,” mollarde-t-il entre ses crocs pressés, agité de ses tremblements furax mais qu’il se doit de contenir, “papa est là.” Les noisettes se déplacent sur le côté, où il trouve l’immonde regard de la créature. “C’est juste un invité surprise pas très poli,” pour ne pas dire casse-couilles, parce qu’il est devant le môme et que le môme ne doit pas l’entendre jurer, ni même le voir se transformer. “J’sais pas comment t’as réussi à arriver jusqu’ici, mais merci de me rappeler que je dois faire une mise à jour de la sécurité,” crache-t-il à l’autre derrière un faux sourire appréciatif, sorte de grimace tordue tant il fulmine. Il gagne du temps, analyse la distance qui le sépare de Saul et les armes intrinsèques dont dispose la créature. A vue de nez, un summer body loin d’être prêt, du noir qui gigote dans tous les sens, quelques longues ratiches pas bien effrayantes et, plus problématique, une troisième grosse main qui mène indépendamment sa vie - à tel point qu’il soupçonne un instant la présence non pas d’un, mais de deux mutants.

Relâche-le,” qu’il lui assène, d’une manière si puante et agressive qu’il se reprend, forçant un nouveau sourire moche plein d'une soi disant bonne volonté, mielleux à en caner, “s’il-te-plaît.” Putain, mais qu’est-ce qu’il faut pas leur dire à ces taré·e·s. “T’as sans doute envie de discuter, sinon t’aurais pas fait toute cette mise en scène, j’me trompe ?” Pas naïf pour un clou. Un fils assassiné devant les yeux de son père, ça doit compter triple dans le tableau des scores des monstruosités dans son genre. Mais il poursuit, s’hasardant un peu à toutes les techniques non-agressives pour focaliser toute l’attention sur lui. “Alors discutons calmement, toi et moi, et laisse mon gamin retourner à son petit roupillon. J’ai des tisanes en bas, de la camomille ; j’parie que ça te ferait du bien.” Ça et son poing dans son immonde gueule, assurément.
Laudna Dee
True Blood
Laudna Dee
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Genre : she/it.
Age : chronologiquement 188, physiologiquement 79, physiquement 29. Mais pour la faire rapide: environ la vingtaine.
Dollars : 273
Zone libre : wolfman | thirsting blade. 6448143e17a60484fb886f00b43f0dae4e2efedb
Statut : célibataire, trop de terrorisme à faire.
Occupation : chômage technique, terroriste à ses heures: Laudna est le bourreau des Orphans.
Habitation : là où on veut bien l'accueillir le temps de quelques jours, majoritairement dans l'Underapple.
Déchirures : Laudna est liée à un plan parallèle au notre, un paysage horrifique, désolé et violent, qui s'appelle les Limbes.

TRAVERSÉE DES LIMBES
- Laudna peut se téléporter accompagnée de max. deux personnes à n'importe quel endroit sur Terre. Malheureusement, ce passage passe forcément par les Limbes et peut prendre plusieurs jours/années ressenties. Ses accompagnant.es oublient le voyage à l'arrivée.
- Laudna peut mettre quelqu'un qu'elle touche dans ce qu'elle appelle une "poche" dans les Limbes. Elle peut l'en sortir à tout moment. Elle peut mettre deux personnes à la fois (dans deux poches différentes).
- Toute personne étant passée par les Limbes est "marquée" et Laudna peut la retrouver où qu'elle soit sur Terre. Idem pour les gens dont elle a goûté le sang.

HABITANTE DES LIMBES
- Laudna peut prendre une forme horrifique et terrifiante qui soumet les gens autour d'elle à être paralysés quand elle se met à hurler.
- Sous sa forme horrifique, son vieillissement ralentit, elle n'a pas besoin de boire, manger ou dormir et devient quasi-invulnérable aux dégâts, elle peut grimper au mur, est plus rapide, plus forte.

GUERRIÈRE DES LIMBES
- Laudna peut invoquer un démon qui prend la forme d'une main gigantesque qu'elle contrôle comme si c'était la sienne.

Limites : - Laudna a littéralement des mauvaises vibes qui rendent les gens agités, anxieux et dépressifs le plus longtemps elle passe sans se transformer.
- Ses téléportations ne sont pas instantanées et plus de temps peut passer dans les Limbes qu'à la Surface, et inversement; Laudna a parfois loupé des décennies entières pendant ses voyages.
- Elle ne peut pas exclure ses allié.es des effets passifs de ses déchirures.
- Elle est allergique à l'argent sous sa forme humaine et y est incroyablement vulnérable sous sa forme horrifique, c'est la seule manière de la blesser et c'est très facile de le faire avec.

Stigmates : - Ses cheveux sont entièrement blancs comme un personnage d'anime.
- Elle est prône aux étourdissements et crises d'anémies.
- Laudna dort très peu mais quand elle s'assoupit, c'est toujours pour retrouver un cauchemar.
- Très nerveuse, elle devient rapidement hostile et agressive et peut avoir des crises violentes.
- Sa peau ne marque pas sauf à cause des blessures causées par l'argent: entre ses clavicules un point où reposait un jour un collier, sur sa main une blessure d'il y a moins d'un an d'une confrontation qui a mal tourné.

Inventaire : Un sac à dos noir abîmé qui contient:
- trois culottes et deux t-shirts plus ou moins propres
- une amulette noire très chaude au toucher
- des carnets ayant appartenus à son père (qui n'est jamais loin)
- son headset du Metaworld gardé en un morceau avec du gaffer
- un lecteur de musique avec des écouteurs qui filtrent le son
- sa carte abonnement de métro et de librairie
- un nombre inquiétant d'emballages alu de burgers

Pseudo : pp.
Comptes : eusapia lee. bolden b. bee. penelope nee.
Genre IRL : she/any.
Messages : 126
Date d'inscription : 20/07/2023
FC : anya taylor-joy.
Crédits : lightfury (av.) & swan (gif).
Thèmes abordés : relation parentale abusive dans la narration, body horror, violence, terrorisme, vibes infernales, deuil.
Infos RP : dimgray, discussions par mp, fr/eng, 400+ mots, narration non fiable à la seconde personne (monde réel) ou troisième personne (metaworld).
tw: invasion, violence sur enfant, intimidation, forme horrifique

Le bruit du métal qui se froisse fend l'air, de profondes rainures apparaissant sur la matière autour de laquelle la main de Wolfman s'est refermée et crispée. Tu trouves le son étrangement réconfortant: il n'est pas sans te rappeler les hurlements de notre Royaume. Et dans l'état d'esprit dans lequel tu es en cet instant précis, il n'y a pas plus belle musique.
A part peut-être celle du fils qui pleure, et du père qui essaye de le rassurer sans y parvenir, la monstruosité profonde de sa bête ressortant dans la violence de ses mots compressés par ses dents serrées.
Tu continues de rire. C'est particulièrement terrifiant puisque tu ne fais pas de bruit, quand tu ris, il y a juste ces sursauts qui ressemblent vaguement à des sanglots à l'intérieur de ta cage thoracique rachitique. Tes côtes se pressent sous ta peau blême, ta peau qui pâlit, ta peau qui s'affine. Tu es dans un état bâtard, hybride, entre la créature et ta personne. Tu t'es rarement sentie aussi libre et puissante.

Relâche-le, s’il-te-plaît.” Cette fois, un couinement t'échappe, et il n'est pas sans rappeler le bruit que fait un pneu en perdant de l'air - un bruit qui précède un accident mortel. Dans un mouvement rapide, tu sautes sur tes pieds, sur le lit, ta main levée aux doigts presque fermés qui imite la main d'ombres qui emprisonne Saul; ton autre main tendue vers Wolfman. "N̸̨̥͐o̷̢̅̏ņ̶̓.̴̡̄͘." Tu penses savoir que c'est un mot qu'il n'a pas souvent l'occasion d'entendre. “T’as sans doute envie de discuter, sinon t’aurais pas fait toute cette mise en scène, j’me trompe ? Alors discutons calmement, toi et moi, et laisse mon gamin retourner à son petit roupillon. J’ai des tisanes en bas, de la camomille ; j’parie que ça te ferait du bien.” Tu penches la tête sur le côté, considères l'offre, la tisane, la discussion, l'inévitable confrontation. Un silence accueille la tirade de Wolfman, jusqu'à ce que le silence soit trop long et que tu resserres infiniment les doigts de ta main, faisant couiner Saul quand les doigts d'ombres t'imitent. Tu ris en voyant le soudain tressaillement des muscles gonflés de Wolfman. "J̵̣͒e̴͉͋ ̸̰͝n̶̐ͅe̸͛͜ ̶̺̂v̷̜̀a̴̝͝i̷̟̓s̵̬͛ ̴̘̿p̸͍͛a̴̦̚s̴̬̏ ̶͍͆l̷̜̈́u̴̲̓i̶̘̊ ̷̜͗f̷̼̿a̵͓͠ì̶̗r̴̭͂e̸͖͝ ̵̖̏d̸̮́ụ̶͝ ̵̞͐m̷͇͝a̴̼̒l̵̢̅.̶͜͠" Vous savez tous les deux que c'est un mensonge, mais tu sais que c'est un mensonge nécessaire pour ne pas qu'il perde son sang-froid tout de suite et ruine ainsi la majorité de ton fun.
Ce serait dommage d'écraser le crâne de son fils sous ses yeux avant qu'il n'ait eu l'opportunité de te supplier.

Tu sautes légèrement sur le lit, profite des ressorts pour te propulser en avant et atterrir gracieusement sur le rebord du lit. La lumière de l'extérieur, une voiture volante qui passe un peu trop près peut-être, attrape rapidement un morceau de ton visage: une mâchoire anguleuse, des lèvres gercées étrangement blêmes, un oeil à la sclérée noire, une mèche de cheveux couleur os. Sans distinction d'iris et de pupille, il est difficile de déterminer ce que tu regardes, même si Wolfman doit sentir même aveuglément le poids de ton attention sur lui, à l'affût de sa moindre réaction.
Tu croises précieusement tes jambes face à lui, et desserres un peu ta main, donnant de l'espace à Saul pour respirer et geindre. Tu ne t'embarrasses pas de cacher la manipulation de ta propre main qui fait écho à celle qui est composée d'ombres derrière toi - ça en devient presque ridicule, comme une provocation, un défi adressé à Wolfman pour qu'il se jette sur toi et essaye de te sectionner au niveau du poignet. Tu aimerais le voir essayer.

"Je crois que j'aime juste te regarder, là, comme ça." Dénuée de ses accents limbiques, ta voix ordinairement morne est ce soir presque clownesque, enveloppée d'un accent joyeux et théâtral qui ne ressemble ni à ton tempérament, ni à ta mise. "Que va-t-il faire? Osera-t-il? Prendra-t-il la bonne décision?" Les murmures de l'audience se parent peu à peu d'un air conspirationniste, ta voix qui se réduit progressivement à un murmure. "Peut-être qu'il devrait enlever ś̸̖̫͐ô̵͓ͅṉ̵͌ ̸̣͍͐m̷͍̠̕a̷̢̗͛s̸̱̈́q̶͚̒ư̴͍e̵͊͜."

- Non.
- Je ne vais pas lui faire du mal.
- Peut-être qu'il devrait enlever son masque.
Jeremiah Thompson
Blue Blood
Jeremiah Thompson
CORPS
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ÂME
Image/Gif : wolfman | thirsting blade. KrYP4hgI_o
Alias : Wolfman, l'unique.
Genre : Cis. mâle.
Age : Quarante-quatre ans.
Dollars : 258
Zone libre :
wolfman | thirsting blade. 94e07b67e173cdd5079925014e35e07c

Statut : Prisonnier d'un mariage qui à ce stade ne prend même plus l'eau mais coule, il est l'époux de LadyHawk et autant son boulet qu'elle est son fardeau.
Occupation : Super-héros acclamé, adulé et aimé, il est l'un des Sept qui veille sur les bons citoyens de New Blossom en cassant continuellement du supervillain quand il n'est pas occupé à faire sa promo // père aimant mais maladroit d'un môme de onze piges qu'ils ont adopté avec LadyHawk (for all she cares).
Habitation : Une villa énorme sise à l'Aerium, remplie de trophées, de récompenses, d'un mobilier ultra-design et indécemment luxueux ; un foyer familial terriblement vide de sens.
Déchirures :
L Y C A N T H R O P I E
wolfman | thirsting blade. OopBrKYa_o
☽☽☽ résistance du guerrier
lvl.1 // ses plaies se cicatrisent et ses os se ressoudent instantanément, les corps étrangers comme les balles sont rejetés, ne tombe jamais malade et soigne tout trauma psychologique survenu après 2000.
lvl.2 // immunisé contre n'importe quelle toxine, peut reconstituer l'entièreté de son corps.

☽☽☽ puissance de la bête
lvl.1 // endurance, force et sens surhumains.
lvl.2 // peut utiliser d'épaisses et longues canines qui lui poussent en plus de griffes énormes capables de trancher les métaux ainsi que toute autre matière aussi dure que de l'acier blindé.
lvl. 3 // transformation en un loup-garou immense (2m50 au garrot), silhouette anthropomorphe mais attributs lupins, il est doté d'une force prodigieuse et d'une endurance insensée - la conscience humaine demeure, mais le tempérament sera irascible et belliqueux.

Limites :
☽☽☽ résistance du guerrier
xxx icarus détient la seule arme capable de le tuer ; vieillit normalement à cause des expérimentations invasives perpétrées par les rats de laboratoire de la corporation (ne sait rien de tout ça / est dans le déni).

☽☽☽ puissance de la bête
xxx (trop) grand consommateur de viande, car au plus il se sera nourri au plus il pourra se transformer en loup-garou - si on l'affame, il ne pourra plus ; s'en remet à megamind depuis plusieurs années déjà pour effacer "l'empreinte de la bête", une envie irrépressible de se retransformer au plus vite et continuer ses carnages.

Stigmates : Des vieilles cicatrices un peu partout et beaucoup de tatouages pour les recouvrir.
Inventaire :
-- des clopes.
-- un briquet de beauf.
-- des bagues ultra chères.
-- un stylo (pour les autographes).
-- le 06 de ta meuf.

Pseudo : .exe
Comptes : Osmond.
Genre IRL : She/her.
Messages : 301
Date d'inscription : 27/07/2023
FC : Taika Waititi.
Crédits : Self (av.)
Thèmes abordés : Starification, intimidation, abus de pouvoir, adultère, expériences scientifiques, body horror, alcool, drogues, penchants cannibales, violence.
Thèmes refusés : Ràs.
Misc :
(( couleur dial : peru ))
-- présence régulière.
-- dials fr ou ang.
(( 3/3 rps ))
-- Laudna [automne 2025]
-- Blair [printemps 2026]
-- Maeve [printemps 2026]

tw: attaque, violence sur enfant.

Wolfman déteste l’inaction, après, bien évidemment, la vulnérabilité. Ce sont deux choses auxquelles il est extrêmement peu habitué et qu’il préfère de toute évidence laisser au commun des mortels. Il sent la frustration lui tirailler le bide et les tripes, comme s’il avait des papillons dans le ventre et qu’il était en train de tomber raide amoureux de l’idée de déchiqueter l’intrus. Une intruse, d’ailleurs. Dont la silhouette se transforme à plusieurs reprises dans l’ombre de la chambre, jetant dans les narines du super-héros des dizaines d’odeurs différentes dont il veille à retenir chaque effluence ; dans l’optique d’une traque si la mutante finit par lui échapper, ou fuir. Puisque la villain a dépassé toutes les limites possibles, sans mentionner le fait qu’il a pour la chasse un amour presque aussi passionnel que pour les carnages. Ici ou ailleurs, il sait qu’il finira par la buter.

Sentiment qui se renforce quand elle fait pleurer Saul. Encore. Sa voix désagréable et difficilement compréhensible devient le cadet de ses soucis tandis qu’il se tend visiblement sous le regard monstrueux de l’autre. Les geignements de son fils sont une musique terrible à entendre ; il en a pourtant entendu, des geignements, et des suppliques, et des sanglots, mais rien de tout ceci n’est comparable aux douloureux pleurs de Saul. La poignée se plie complétement dans sa paume, soulignant d’un bruit de ferraille la torture que son fils subit. Cependant et aussi pénibles qu’elles soient à entendre, les plaintes de Saul n’arrivent pas à attirer le regard de son père. Il le braque sur la mutante qu’une lueur de phares fait flamber dans le noir. Elle n’est qu’une gamine. Ce qui ne le ramollit étonnamment pas, bien au contraire. Wolfman est sûr à présent qu’elle ne va pas lui échapper puisqu’il la juge d’emblée inexpérimentée. Une wannabe supervillain de bac à sable qui veut se prouver des choses, rien de plus.

Le jeu de poignet est observé sans l’être, dans son champ de vision à 250° où rien ne lui échappe, pas même les petits mouvements tremblants de Saul derrière ses barreaux de doigts. Jeremiah n’a pas bougé. Il s’est figé dans sa posture où les jambes et les bras sont légèrement écartés tandis que les trapèzes sont tendus sur un dos un peu rond. Tout le contraire de la garce qui sautille sur le lit puis se rassoit en badinant, comme si tout ceci n’était véritablement qu’un spectacle. Wolfman les aime bien, les spectacles, mais celui-là lui donne la sale impression d’être le bouffon central de la pièce. “Je crois que j'aime juste te regarder, là, comme ça.” Les lippes du super-héros se tordent un peu plus. “Tant pis pour la camomille alors.” Sa voix pierreuse lui tombe dans le fond de la gorge. Il transpire l’hostilité bestiale, incapable même s’il le voulait de s’aligner sur le ton de théâtre de la villain alors que son fils continue de pleurnicher dans le fond de la chambre.

Que va-t-il faire? Osera-t-il? Prendra-t-il la bonne décision?” Les gros sourcils se froncent sur un masque atterré. Le Sept hallucine. Pour qui est-ce qu’elle se prend ?! Ses poings serrés tremblent de vouloir lui démolir tout son petit corps menu et lui arracher ces longues mèches blanches qui lui tiennent lieu de cheveux. Il ne comprend pas l’excitation brute qui le traverse, comme si la colère qu’elle lui inspirait était à ce point hystérique qu’elle en deviendrait exaltante. La Bête s’étire le long de ses membres, elle s’allonge jusqu’à la pointe de ses ongles sous lesquels les griffes énormes menacent de percer. Il a beau réfléchir, il ne voit plus vraiment d’autre solution ; il va devoir attaquer.

La ligne du murmure que la villain profère est presque aussitôt interrompue par les mouvements épais du super-héros qui se jette sur elle. La propulsion est rapide, sa masse entière projetée en avant grâce à des appuis qu’il a largement eu le temps d’installer. Il bondit sur la villain, son poids renversant le sien sur une couette pleine de jolies petites comètes et de cosmonautes. Elle est exactement comme il le pensait, maigre et menue, facile à manipuler. A briser. Une main contre sa gorge où le pouls est strangulé, l’autre serre le poignet maléfique grâce auquel elle contrôle la main d’ombres. La prise est douloureusement ferme, menace de casser l’os, ce qu’il va faire si elle ne s’exécute pas immédiatement à sa demande. “LIBERE-LE.” Des postillons de rage qu’il lui aboie au minois, la colonne vertébrale bombée au-dessus d’elle, une force surhumaine pour la dominer et les pourtours de la Bête pour grouiller sous sa figure humaine.
Laudna Dee
True Blood
Laudna Dee
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Alias : banisher.
Genre : she/it.
Age : chronologiquement 188, physiologiquement 79, physiquement 29. Mais pour la faire rapide: environ la vingtaine.
Dollars : 273
Zone libre : wolfman | thirsting blade. 6448143e17a60484fb886f00b43f0dae4e2efedb
Statut : célibataire, trop de terrorisme à faire.
Occupation : chômage technique, terroriste à ses heures: Laudna est le bourreau des Orphans.
Habitation : là où on veut bien l'accueillir le temps de quelques jours, majoritairement dans l'Underapple.
Déchirures : Laudna est liée à un plan parallèle au notre, un paysage horrifique, désolé et violent, qui s'appelle les Limbes.

TRAVERSÉE DES LIMBES
- Laudna peut se téléporter accompagnée de max. deux personnes à n'importe quel endroit sur Terre. Malheureusement, ce passage passe forcément par les Limbes et peut prendre plusieurs jours/années ressenties. Ses accompagnant.es oublient le voyage à l'arrivée.
- Laudna peut mettre quelqu'un qu'elle touche dans ce qu'elle appelle une "poche" dans les Limbes. Elle peut l'en sortir à tout moment. Elle peut mettre deux personnes à la fois (dans deux poches différentes).
- Toute personne étant passée par les Limbes est "marquée" et Laudna peut la retrouver où qu'elle soit sur Terre. Idem pour les gens dont elle a goûté le sang.

HABITANTE DES LIMBES
- Laudna peut prendre une forme horrifique et terrifiante qui soumet les gens autour d'elle à être paralysés quand elle se met à hurler.
- Sous sa forme horrifique, son vieillissement ralentit, elle n'a pas besoin de boire, manger ou dormir et devient quasi-invulnérable aux dégâts, elle peut grimper au mur, est plus rapide, plus forte.

GUERRIÈRE DES LIMBES
- Laudna peut invoquer un démon qui prend la forme d'une main gigantesque qu'elle contrôle comme si c'était la sienne.

Limites : - Laudna a littéralement des mauvaises vibes qui rendent les gens agités, anxieux et dépressifs le plus longtemps elle passe sans se transformer.
- Ses téléportations ne sont pas instantanées et plus de temps peut passer dans les Limbes qu'à la Surface, et inversement; Laudna a parfois loupé des décennies entières pendant ses voyages.
- Elle ne peut pas exclure ses allié.es des effets passifs de ses déchirures.
- Elle est allergique à l'argent sous sa forme humaine et y est incroyablement vulnérable sous sa forme horrifique, c'est la seule manière de la blesser et c'est très facile de le faire avec.

Stigmates : - Ses cheveux sont entièrement blancs comme un personnage d'anime.
- Elle est prône aux étourdissements et crises d'anémies.
- Laudna dort très peu mais quand elle s'assoupit, c'est toujours pour retrouver un cauchemar.
- Très nerveuse, elle devient rapidement hostile et agressive et peut avoir des crises violentes.
- Sa peau ne marque pas sauf à cause des blessures causées par l'argent: entre ses clavicules un point où reposait un jour un collier, sur sa main une blessure d'il y a moins d'un an d'une confrontation qui a mal tourné.

Inventaire : Un sac à dos noir abîmé qui contient:
- trois culottes et deux t-shirts plus ou moins propres
- une amulette noire très chaude au toucher
- des carnets ayant appartenus à son père (qui n'est jamais loin)
- son headset du Metaworld gardé en un morceau avec du gaffer
- un lecteur de musique avec des écouteurs qui filtrent le son
- sa carte abonnement de métro et de librairie
- un nombre inquiétant d'emballages alu de burgers

Pseudo : pp.
Comptes : eusapia lee. bolden b. bee. penelope nee.
Genre IRL : she/any.
Messages : 126
Date d'inscription : 20/07/2023
FC : anya taylor-joy.
Crédits : lightfury (av.) & swan (gif).
Thèmes abordés : relation parentale abusive dans la narration, body horror, violence, terrorisme, vibes infernales, deuil.
Infos RP : dimgray, discussions par mp, fr/eng, 400+ mots, narration non fiable à la seconde personne (monde réel) ou troisième personne (metaworld).
tw: violence sur enfant, relation parentale abusive, forme horrifique, violence, sadisme

Il y eu de nombreuses chasses dans ta vie, à travers la Surface et les Limbes, créatures démoniaques qui portaient informations ou pouvoirs sur lesquelles je voulais mettre le main et que tu m'aidais à asservir. Il y eu plusieurs autres formes de traque aussi, sous l'égide d'Osmond, à travers l'Underapple, ventre rachitique d'une Surface désabusée, dans la ville sous la ville dont les ombres se gonflaient de violence et d'excès. Tu connaissais bien la sensation de la prédation et de l'attente.
Mais tu connaissais aussi la sensation de la proie. Il y avait eu une fois, il y a fort longtemps,  aux abords d'une petite ville d'Alabama qui avait des années plus tard été emportées par un orage, une bête qui avait rôdé dans les champs entourant la résidence de ton enfance. Atticus, ton voisin et futur époux, t'avait proposé d'aller prêter main-forte aux dizaines d'hommes armés répandus dans les bois sur les traces de la bête. Vous aviez filé sous l'attention rigide de vos parents, et vous en aviez fait un jeu, à explorer les alentours, éviter les marécages, recueillir des têtards dans la rivière.
Puis la nuit était tombée et vous étiez rentrés. Tu te souviens d'un moment désorientant dans le noir, une respiration trop lourde près de toi, un long grondement. Tu te souviens de la main d'Atticus se refermant sur la tienne, avant de hurler de te mettre à courir; tu te souviens de la course effrénée à travers les bois, les pleurs en retrouvant la maison, ton coeur battant dans ta poitrine comme un oiseau en cage, l'impression que tes membres en tremblaient.
La bête n'avait jamais été trouvée. Certains disaient qu'elle n'avait jamais été réelle.

Cette Bête-ci l'est bien plus. Même si elle ne se montre pas encore, tu la vois, sous le masque de Jeremiah Thompson, qui tremble, essaye de sortir, de déchirer ce costume de chair et de peau pour prendre la place qui lui revient de droit. Que la bête qui ait sévi en Alabama ait été vraie ou non, ta peur avait été bien réelle. Et cela faisait bien longtemps que tu avais décidé de ne plus la ressentir.
Alors c'est avec une satisfaction lancinante que tu accueilles presque Jeremiah sur toi, un glapissement surpris et amusé s'échappant de ta gorge. Glapissement devient gémissement quand la main épaisse du monstre se referme autour de ton cou, y trouvant ton pouls faible et lent sous la peau pâle; tu sens aussi ses ongles acérés sur ton poignet et dois te faire violence pour ne pas soudainement refermer la cage sur le pauvre Saul qui sent la secousse et gémit.

LIBERE-LE.” Pendant l'assaut, tes yeux sont entièrement devenus noirs, mais il est évident que toute ton attention est rivée sur lui, ton visage découvert de toute ombre éclairé par une expression fascinée. "N̵̥̙̉̃o̸̞̓̅n̴̮̆͆." Tu aimes ce mot, son ton difficile, une mono-syllabe qui n'appelle rien d'autre en réponse; la frustration violente qui exude de Wolfman en l'entendant est comme du nectar pour toi, malgré sa main qui se resserre sur ta gorge, et tu te surprends à sourire, faire glisser une langue noire et cendreuse sur tes lèvres blêmes.
Tu lèves ta main libre que tu abats sur le cou de Wolfman. Tu n'essaies pas de l'étrangler: ta paume épouse gracieusement le côté de son cou alors que tes phalanges s'agrandissent, le bout de tes doigts devenant pointu et noir, venant s'enfoncer à l'arrière de sa nuque. Ton pouce s'arrime derrière son oreille, et tu pousses à cet endroit-là, sans force ni douceur, comme pour lui faire tourner la tête vers le coin de la pièce où est emprisonné son fils.
Ton pouls s'accélère sous sa main. Tu n'as pas peur, mais sans transformation complète, tu auras bientôt besoin de respirer. Tu te retiens pourtant. Tu ne seras pas la première.
Cette soudaine excitation sanguine est nerveuse, exaltée, fascinée, impatiente. En tremblant sous la forme de Wolfman, ton autre main s'est resserrée, et Saul s'est ratatiné sur lui-même. Lui aussi peut à peine respirer: les doigts de ta main d'ombres lui constrictent la poitrine, les poumons, comme des grands serpents noirs. Il pleure et plus il pleure, moins il a d'espace, plus il a du mal à respirer, plus il a mal, plus il pleure.

Il gémit. Tes yeux restent rivés sur Wolfman. "M̴͔͑ọ̴̬̐n̴̪̮͌t̴̹́r̴̉͜͠e̷̬̤͋-̵̣̫̀l̵̫͊ͅư̴͎." Tu penses ainsi lui faire une fleur: d'après toi, tout enfant mérite la confirmation que son père est un monstre.
- Non.
- Montre-lui.
Jeremiah Thompson
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☽☽☽ résistance du guerrier
lvl.1 // ses plaies se cicatrisent et ses os se ressoudent instantanément, les corps étrangers comme les balles sont rejetés, ne tombe jamais malade et soigne tout trauma psychologique survenu après 2000.
lvl.2 // immunisé contre n'importe quelle toxine, peut reconstituer l'entièreté de son corps.

☽☽☽ puissance de la bête
lvl.1 // endurance, force et sens surhumains.
lvl.2 // peut utiliser d'épaisses et longues canines qui lui poussent en plus de griffes énormes capables de trancher les métaux ainsi que toute autre matière aussi dure que de l'acier blindé.
lvl. 3 // transformation en un loup-garou immense (2m50 au garrot), silhouette anthropomorphe mais attributs lupins, il est doté d'une force prodigieuse et d'une endurance insensée - la conscience humaine demeure, mais le tempérament sera irascible et belliqueux.

Limites :
☽☽☽ résistance du guerrier
xxx icarus détient la seule arme capable de le tuer ; vieillit normalement à cause des expérimentations invasives perpétrées par les rats de laboratoire de la corporation (ne sait rien de tout ça / est dans le déni).

☽☽☽ puissance de la bête
xxx (trop) grand consommateur de viande, car au plus il se sera nourri au plus il pourra se transformer en loup-garou - si on l'affame, il ne pourra plus ; s'en remet à megamind depuis plusieurs années déjà pour effacer "l'empreinte de la bête", une envie irrépressible de se retransformer au plus vite et continuer ses carnages.

Stigmates : Des vieilles cicatrices un peu partout et beaucoup de tatouages pour les recouvrir.
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tw: violence sur enfant, transformation, combat.

Ce Non encore. Ce Non qu’elle articule de cette voix désagréable qui lui coure le long du râble comme une douche froide. Ce Non qui fuit de sa petite bouche rose où le monstrueux dégouline. Ce Non qui le fait exploser de l’intérieur, gonfler ses yeux d’adrénaline et de colère. Il la domine mais elle exulte entre ses pattes comme si tout cela n’était qu’un jeu sadique et distrayant. Elle est plus folle encore que toustes les autres villains combattu.e.s et c’est un problème jusque dans la peur qu’elle ressent ; simplement organique, réduite à une réaction physiologique qui tambourine par défaut sous la paume de Wolfman. Il ne lui fout même pas la trouille. Elle se contente d’avoir peur en étouffant un peu. Comment est-ce possible ? Comment peut-on s’en foutre à ce point, en connaissant pourtant ce qui couve et menace entre ses os anthropomorphes ?

Le Sept l’écrase un peu plus dans l’édredon, pèse sur elle comme s’il voulait la noyer dans une rivière de draps, continuant de se courber au-dessus pour mieux lui grimacer au visage sa gueule tordue et hispide. Il pourrait lui arracher la tête à main nue. Un seul geste de sa part, sec et rapide, pour recouvrir les draps de Saul d’un sang sans doute aussi glacial qu’il serait noir. Mais il ne fait rien. Parce qu’il y a quelque chose dans ces mouvements qui s’attirent et ces natures qui se repoussent qui pétrifie agréablement Jeremiah. Mais la main ennemie qui passe dans dans son cou lui fait l’effet d’une décharge. Un doigt crochu après l’autre elle capture sa chair mouvante où les frissons redoublent, rappelant instinctivement les sens lycanthropes ; il grogne et resserre sa propre prise pour lui signifier qu’à la moindre pression il la tuera avant. Or ce n’est ni une tentative d’intimidation ni un piège séducteur. Sa tête grisonnante est tournée avec une facilité déconcertante qui le surprend lui-même et ses yeux redevenus huileux de rage tombent sur son fils, apeuré, écrasé, torturé.

La douleur de son cœur reprend, cuisante, en même temps que cette évidence lui martèle le crâne : il ne sait pas quoi faire. “M̴͔͑ọ̴̬̐n̴̪̮͌t̴̹́r̴̉͜͠e̷̬̤͋-̵̣̫̀l̵̫͊ͅư̴͎.” Les horribles syllabes sonnent comment une réponse qu’il tente de repousser avec une mollesse démunie. Au terme d’une poignée de secondes à se débattre intérieurement l’homme fait place à la bête. Elle excise d’abord la chair et apparaît par détails, puis déchiquette l’enveloppe humaine avec impatience, cassant les os et étirant les tissus dans un spectacle plus laid et nauséabond que les effets spéciaux des films sur Wolfman laissent paraître. Le lit de Saul craque et se rompt sous le nouveau poids ; c’est tout juste si le plafond retient l’énorme loup-garou. Les cris reprennent mais ce ne sont toujours pas ceux de la villain. Saul a mal, a peur, et il est maintenant terrifié. Les longues oreilles pointues du Sept toupillent dans sa direction et absorbent vingt fois plus fortement les décibels hurlés. La colère de Wolfman redouble pour taire son désarroi.

La patte resserre sa prise sur la gorge de la villain, la soulève brutalement et la jette à travers la porte de la chambre pour un vol retentissant qui la fait tomber dans la cage d’escalier de la villa, jusqu’au rez-de-chaussée. Dans un bond puissant, Wolfman se jette dans le vide et la rejoint, atterrissant sur l’un de ses bras pour le casser : celui qu’il a vu bouger en même temps que la main piégeuse retenant Saul.
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