Some kinds of horror ;; Love

CW : arnaque.

Le marché noir ; et tout ce qu'il peut avoir à offrir. L'impression que ça fait trop longtemps qu'il n'y a pas mis les pieds, tout en sachant pertinemment que c'est faux ; que ça doit être même trop récent, parce que les habitudes ont la peau dure et qu'il ne cherche même pas tant à lutter contre. Aujourd'hui est différent, tout de même ; c'est Love qui l'accompagne, plutôt que Loona ; la promesse est enfin tenue, désormais que les deux ont su accorder leurs agendas pour se retrouver là. La fatigue est présente chez Rosendo, même s'il ne dira jamais qu'il en fait trop ; c'est qu'il a toujours trente ans dans sa tête, que c'est un bel âge, qu'il faut en profiter !

Sans doute pour ça qu'il est là, malgré les cernes et la fatigue que son corps lui hurle avoir.

Le coin où les cyberpets et cybermons se trouvent est atteint ; les mains dans les poches de sa veste, l'argent précieusement gardé dans celle intérieure, Rosendo observe les différentes bestioles vendues aujourd'hui. "Rappel de ce qu'on cherche : petit, volant, monstrueux." Le sourire s'ancre à la face, pour le dernier point ; c'est que Rosendo n'a jamais eu les mêmes goûts que tout le monde ; mais au moins, d'avec Love, ils ont les mêmes. Il ne doute pas dès lors qu'elle saura trouver la perle rare si elle la voit.

Alors il navigue à ses côtés sans plus que ce soit tout à fait le cas ; et le regard fini par tomber sur la bestiole qui dérobe son coeur. L'allure d'une chauve souris, au poil dru et adorablement monstrueuse. Le cybermon tape fort, d'avec son manque d'élégance, son grand air mutin ; pour sûr que c'est un petit démon ailé ; et Rosendo s'en retrouve réellement comblé. "Hey, mi love, viens voir !" Et il lui désigne la bête, histoire qu'elle soit happée aussi... Et après une négociation rondement menée (et pour cause) la bestiole est achetée, que le transfert de propriété est fait, ils peuvent repartir avec ; Rosendo ne doute pas que Love a hâte de trifouiller tout le code de la bestiole, mais ils ont le tour du marché à finir parce qu'après tout, il faut bien qu'elle soit récompensée pour ses services !

Sauf qu'après une bonne dizaine de minutes, le cybermon quitte l'épaule de Rosendo et s'envole ; qu'il faut à l'homme dix secondes avant de réagir, pensant qu'il allait juste changer d'épaule ou quoi... Mais non ; il le cherche du regard, fronçant les sourcils et n'a plus aucun sourire ; le sérieux est très présent. "Love ? Il est avec toi ?" Qu'il demande, même s'il pense avoir déjà sa réponse ; d'autant plus quand finalement, une des couleurs criardes de la bestiole attire son oeil. "Hey, il est là-bas !" Et s'entame ainsi  le début d'une course poursuite ridiculement lente, parce que les gens le gênent et surtout... "Reviens, gamin !" Oui il lui a pas encore donné de nom, il voulait y réfléchir sérieusement - ça sera Blitz, bien entendu. "Il se fait la malle !" Ca y est, le déni est terminée, l'évidence présente.

Un vrai petit démon ailé, oui.

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tw: marché-noir, cybermon, course poursuite, jurons

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Elle a adressé un clin d’oeil à Clyde qui a pali quand elle s’est approché.e du coin des cybermons et le vendeur a eut l’air soulagé quand iels ne se sont pas arrêté.es sur son stand. A la place, Love suit les mains dans les poches Rosendo, prend en charge les négociations et la discussion techniques sur la petite chauve-souris. Love a déjà pris les mesures et pointe du doigt le stand de costumes designs pour les monstres mécaniques, parce que ça sera d’office leur prochain arrêt et elle n’a pas oublié que Loona doit aussi avoir un matching anorak avec son nouveau frère.
Sauf que ça ne se passe pas comme prévu.
Tiny-Batman prend son envol et ne revient pas. “Quoi?” Elle trouve dans le ciel noir la bestiole qui n’est pas facile à voir, avec l’absence de ciel les lumières artificielles. “Mais bordel.” Elle rigole et rigole encore plus quand elle voit Roz courir après son achat.
Puis elle se dit qu’elle ne devrait pas rire, qu’il y a probablement un salaud dans le coin qui a hacké la bestiole. Elle jette un regard dans les environs, sans voir quelqu’un de soupçonneux. “Saloperie.” Elle se faufile entre les gens (tout en faisant attention au contenu de ses poches), arrive à la hauteur de TB, saute.
Le rate.
S’éclate au sol.
Jure.
ft.    @Rosendo Cortes      

Elle se marre, Love.

Elle. Se. Marre.

C'est par où, pour renier son enfant ? Après tout, il serait pas le premier cismen à le faire non ? Un râle qui se fait alors qu'il tente de suivre par où va la bête, se demandant bien ce qu'il lui prend ; ne songe pas tout de suite à un hacking ou quoi, voit juste son nouvel enfant se faire la malle et diantre, c'est brise-coeur ! Mais Love se rattrape (c'est bon il reste son daddy) et tente de choper Blitz... Qui lui échappe d'un battement d'ailes qu'on pourrait juger moqueur, si on lui donnait des émotions déjà. Une insulte en espagnole s'échappe et il approche de Love pour l'aider à se relever. "Ca va ?" Qu'il demande, avant de déjà repartir, mais...

Il n'arrive pas à la retrouver du regard.

Mais... "Il est parti dans cette direction, il me semble." Parce qu'il est concentré sur le fait de retrouver le cybermon, il ne remarque pas qu'ils sont, avec une autre route, en train de revenir sur leurs pas au fur et à mesure. Se contente de la désigner, la bestiole, quand il la revoit enfin. "Là !" Et il bouscule encore quelqu'un qui l'insulte au passage - l'habitude des gens malpolis - et se pose enfin la bonne question. "Il a été hacké, tu crois ?" Il était temps de se demander. Temps de se dire les choses.

Se défait de sa veste finalement, prêt à agir. "Ok, dès qu'on arrive à portée, je lui jette dessus." Un regard vers Love. "On l'immobilise et on reprendra le cours de nos vies ensuite... Et je double ta prime promise, pour les emmerdes occasionnées." Avait-il prévu de base de lui offrir plus que ce qu'ils avaient négociés ? Oui, sans doute ; mais pas au point de doubler. Mais il faut motiver les troupes ; et surtout, il a déjà adopté TB dans son coeur, le veut dans sa vie désormais ! Lui et ses couleurs vont mettre des paillettes dans son quotidien...

Puis il a hâte de la tronche de Sören quand il le verra.

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tw: blessure, rixe en approche

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Ros’ l’aide à se relever, la saisit par le coude et la redresse. Elle a une douleur aigue dans le genou droit, mais hoche de la tête. Ce n’est pas important, sa jambe. Il y a plus important et après un “merci” elle imite Rosendo et continue de scruter le ciel bétonné de l’UA. Elle suit son faux-daddy en claudiquant, puis d’un pas un peu plus franc quand l’adrénaline finit par noyer la douleur. "Il a été hacké, tu crois ? – Pas impossible, il y a plein de types capables de le faire.” Puis, il y a une douce chanson de prime et les yeux de Love brillent d’un nouvel intéret. “J’me nique tous les genoux que tu veux pour toi quand tu me parles comme ça, daddy.” Love, bien entendu, n’entend pas le sous-entendu salace qu’il peut y avoir.
Tiny-Batman s’approche, le froissement de ses ailes perceptibles. “Maintenant!” La veste est jetée, vole et tombe à côté de TB. Love jette un regard médusé vers Ros. “Tu me fais honte.” Dit cellui qui s’est planté quelques minutes auparavant.
Love surtout, ne remarque pas, puisque occupé.e à être condescendance avec Rosendo, que la veste est tombée sur la gueule d’un malabar, qui l’attrape par l’épaule. “Vous pensez faire quoi ici? – Hein?” Elle se retourne, regarde le tissu que l’homme tient en main. “AH, super, merci.” Elle l’arrache, la rend à Rosendo. Mais le malotrus n’apprécie pas le traitement et la saisit par le bras. “Tu penses que tu vas t’en sortir comme ça?” Elle ne regarde même pas le problème, suit Tiny-Batman des yeux. “Vas-y!”, lance-t-elle à Rosendo. “Je me charge du chauve. – QUOI?!” Love pousse le Pendu d’un main. “Aller!”
ft.    @Rosendo Cortes      

TW : violence.

S'il avait eu l'esprit à faire des blagues, sans doute que Rosendo aurait pu voir la phrase de Love comme un perchoir pour mieux sauter dans le beauf et le grivois ; mais il ne l'a pas, roulé juste brièvement des yeux, parce qu'il a pas envie de devoir lae porter sur son dos parce qu'iel aurait les genoux niqués à force de chute ! "On évite de se casser les os, ordre de la direction !" Et pour ça, il peut utiliser plutôt sa veste ! Ça lui semble être une parfaite idée, surtout d'avec un timing donné... Mais c'est dommage que ça ne s'envole pas aisément, des vestes.

C'est même assez ridicule comme elle s'écrase.

Il pourrait se outrer ; mais le regard qu'il lui jette, à ellui et ses genoux, parle pour deux. Même trois, si le malabar s'était pas rajouté à la scène ; et Rosendo le regarde, se demande bien ce qu'il leur veut ; mais parce qu'il a l'amabilité de leur rendre sa veste qu'il remet, il offre un sourire plein de condescendance au type ; c'est qu'on ne survit pas dans l'Underapple en ayant peur. "Merci mi love !" Bon après, ils ont pas le temps de faire la causette ; preuve en est d'avec Love qui l'envoie à nouveau vers l'avant, pour capturer TB. Alors il entame un premier pas, lâchant juste un "latte lui les couilles" le plus naturellement du monde, repartant à la recherche du cybermon.

C'est qu'il ne l'a pas vu partir, cette fois.

Alors il interroge une tête qu'il connait pour lui avoir acheté quelques trucs déjà, obtenant l'information contre une promesse d'achat futur ; et parvient enfin à se dire qu'ils reviennent vers le vendeur qu'ils ont vu plus tôt, en fait. Alors il fronce les sourcils et reste en retrait cette fois, attendant de voir si c'est bien ça... Et quand il aperçoit le même type qu'avant d'avec le pet, Rosendo comprend où se situe la douille ; se dit que ça va être le moment d'envoyer un signal à Loona pour qu'elle vienne ; et finalement, quand il revoie Love et qu'il lui fait signe, ses premiers mots vont pour lui expliquer la situation. "Finalement la direction retire ses directives. On va briser des genoux." Un signe du menton vers le revendeur/arnaqueur. "On récupère Batman et la thune." L'avantage des dollars, c'est qu'ils sont physiques ; et ça avait été une belle liasse qui avait été donnée.

Quel dommage, hein !

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tw: blessure, rixe en approche, intimidation

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"Latte lui les couilles – Ew! non, je touche pas à ça!” Clairement une mauvaise combinaison de choses à dire au chauve qui la regarde sur le point de l’assassiner. Et Love sait, que des gens sont morts pour moins que ça, dans l’UA.
Alors, Love utilise la meilleure arme qu’elle possède: l’infodump. Elle s’explique en pointant un badge d’ace sur son sac à dos, et elle offre tellement d’informations et de détails, ne laisse pas le temps au mec de parler, recule à chaque fois qu’il avance et finalement le malabar soupire, se tient la tête. “Juste, dégage! – Ca, je sais faire!” Elle lui adresse un salut de la main et décampe avant que les problèmes ne décident de la poursuivre.
Love remonte la rue, se retrouve sur le marché à nouveau, a quelques traces de soupçons. Rosendo lui fait un signe de loin. “Daddy!” Ca attire l’attention de quelques marchands, qui ignorent le tout quand il constate qu’il s’agit de Love: ils ont l’habitude. “On va briser des genoux.” Les yeux noirs de Love brillent de mille feux, et elle plaque ses deux mains devant sa bouche. “Est-ce que c’est Noël avant l’heure? – On récupère Batman et la thune." Il n’en faut pas plus pour que Love se mette à brailler le premier chant de Noël qu’elle a dans son répertoire. C’est faux et les paroles sont mauvaises, mais elle  y met du coeur, lae petit.e. Elle s’arrête au stand de Nixon qu’elle salue d’un clin d’oeil. “J’te pique ça.” Elle emprunte une barre de métal qui est là pour la décoration et lance la jumelle à Rosendo.
Quand iels arrivent au stand de l’arnaqueur, Love fracasse la première carcasse qu’elle croise. “Bah alors, on tente de nous la faire à l’envers?” Le métal a vibré entre ses doigts et elle sent la sensation dérangeante dans ses bras. “C’est pas très sympa, dude.” Elle fait glisser le bout de la barre au sol, et ça fait un son dégueulasse.
La sensation s’amplifie dans sa main. “Mon daddy ici veut te péter les genoux et je me demande si t’as des prothèses parce qu’un con comme toi ça a déjà du arriver avant, non?” Elle tapote le membre en question, et ça fait un bruit reconnaissable entre mille.
Metal contre métal.
Et Love se met à rire de manière incontrôlable. “AH MAIS NON. Le con. Ca t’es déjà arrivé?” Le mec s’empourpre et plonge sa main dans sa veste.
ft.    @Rosendo Cortes      

TW : violence contre autrui, blessures.

Rosendo n'est plus content ; le pendu va récupérer ce qui lui appartient et faire du bonus en prime. La violence est rarement une solution, mais lui paraît être la bonne cette fois. S'il se bat d'ordinaire pour Aurelio, aujourd'hui c'est sa propre égide qu'il va défendre... Et ca semble aller à Love, qui se met même à chantonner. "Feliz Navidad." Qu'il glisse sournoisement ; et récupère la barre qu'on lui offre gracieusement ; un regard rapide sur la personne à qui Love l'a emprunté, avant d'en revenir à l'arnaqueur.

Et de lui sourire, presque amicalement.
Mais il est froid, ce sourire ; rempli de colère, en fait.

Alors, pour sûr qu'il a envie de lui détruire quelques os, pour passer les nerfs ; et puis, ça apprend des leçons apparemment. Love prend l'initiative et Rosendo serre plus encore la barre entre ses doigts, l'envie de parlementer n'étant que peu présente. Le gars tente de se défendre, baragouine qu'il voit pas pourquoi ; et, ah, c'est tellement une mauvaise réponse. "Tut-tut. Ferme-là." Qu'est craché à la tronche de l'autre, le sourire étant effacé ; juste l'air mauvais, à présent. Rosendo paraît sans doute minuscule dans ce trou, au milieu des bêtes et des Hommes aussi ; mais il a le ténacité des petites choses, pour sûr.

Et toujours plus envie de lui taper dans la gueule, à défaut de pouvoir lui casser les genoux. "Non, les deux, vraiment ?!" Qu'il claironne, avant de voir le mouvement entamé. Mauvaise idée, mauvais réflexe ; Rosendo a trop traîné dans les mauvais quartiers pour pas avoir les siens aussi ; et la barre métallique s'abat immédiatement contre le bras du type ; deux fois, même, malgré le râle de douleur lors du premier. Et puis c'est le poing qui suit le mouvement, pour frapper dans la tronche sans risquer de lui ouvrir en deux. "A-arrête... !" S'entend le dire, suspend le mouvement, mais vient arracher à la poche ce qui s'y trouve...

Oh, sa liasse de billets.

Même pas d'arme. Rosendo est un peu déçu ; c'est qu'il s'attendait à tout sauf à un mauvais arnaqueur. "Barrez-vous..." Un sourcil se hausse, chez l'humain. "Pardon ?" Regard à Love, fait mine d'avoir mal entendu. "Il nous a dit quoi, mi Love ?" Il est pas si sûr. "Qu'il nous offre le cybermon, c'est ça ?" Laisse retomber son expression à nouveau mauvaise sur l'autre. "Trop gentil." Les mots sonnent acides ; il ne rit plus, Rosendo.

Et c'est le pire qu'on puisse souhaiter.

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tw: coups, sang

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Love est aux premières loges pour le plus beau spectacle de sa vie (après SPECTROV). Elle sursaute un peu au coup de Rosendo, les vieux réflexes, mais se rattrape bien vite, les étoiles dans les yeux le sang qui lui éclabousse la joue en un splash délicat. Ses doigts se posent dessus et elle cherche le sol pour une éventuelle dent qui se serait perdue (Love adore les souvenirs), mais ne trouve rien.
Petite moue.
Elle relève la tête très vite, comme un gosse pris en faute quand Ros’ s’adresse à elle. “Quoi, daddy?” Elle rejoue la conversation dans sa tête, puis la hoche vivement. “Oui oui, le cybermon en prime. Qui veut d’une bestiole buggée, de toute façon?” Elle se tourne, à la recherche de TB qui est à nouveau posé tranquillement au stand. Love va farfouiller à l’arrière de la machine, trouve le bouton on/off et désactive la créature dont les yeux s’éteignent lentement.
Elle la soulève difficilement du sol, puis se tourne vers Rosendo, lui colle dans les bras. “Trop lourd pour moi.” Elle se retourne vers le vendeur malmené, qui aura droit à la pire des réputations à présent. “Pas un plaisir de faire affaire avec toi.” Elle lui offre un fuck en guise de pourboire, et s’en va avec une petite tape sur le dos de Rosendo, ses deux barres en métal sous le bras.
Iels ne font pas deux mètres que Love trépigne à nouveau. “Non mais t’as vu comment t’étais cool?!” Elle se remet à chanter ses chants de Noël au remix chelou. “Puis, tu lui as foutu une de ces droites!” Elle rit encore. “C’était si beau.” Elle fait mine d’essuyer une petite larme. “Tu t’es pas fait mal?” Oui, faudrait aussi qu’elle s’inquiète.
ft.    @Rosendo Cortes      

C'est à peine s'il a passé ses nerfs ; deux coups, un poing dans la tronche ; le second avait été arrêté avant le grand final ; et Rosendo est toujours en colère, oui ; et sans doute que l'arnaqueur sent qu'il ne vaut mieux pas lutter, parce que se faire casser les bras en plus de tout le reste ne semble pas dans ses projets immédiats - surtout quand il soupçonne que le gars vient d'au moins lui fêler un os. Alors ils vont pouvoir repartir comme si de rien était ; et TB retrouve les bras de son père, bien décidé à ne pas lui laisser l'occasion de repartir cette fois. Il laisse la barre de métal qu'il avait à Love, lorgnant vers le vendeur. "J'espère qu'on se recroisera." Le sourire qui accompagne la phrase est terriblement mauvais ; souhaite bien du malheur au pauvre homme qui se le mange.

Mais il ne s'attendait pas à la réaction de Love ; lorgnant vers elle avant de souffler un rire ; on lui dit pas si souvent qu'il est "cool" quoi ; et puis en toute franchise, il voulait juste exploser la tronche du type quoi. "Ravi que le spectacle t'ai plu, mi Love." Il pourrait presque recommencer dès maintenant ! Allez hop, iels y retournent ! Mais non, bien sûr que non. "Je note que la prochaine fois que je dois aller parler à un type, je t'inviterais à venir voir." Et il se marre un peu, parce que ça arrive plus qu'il ne le faudrait, mine de rien, à protéger Aurelio contre les cons pas capables de reconnaître que le chirurgien est utile au paysage.

Et quand elle lui demande s'il n'a pas mal... Il lorgne un instant vers le poing qui a servi à frapper, dont les jointures sont déjà usées par les nombreux coups qu'il a pu donner par le passé. C'est que l'Underapple ne reconnaît pas grand-chose d'autre que la violence, comme moyen d'y faire sa place. "Boh, non. Au pire, je ferais tremper mon poing en rentrant." Il hausse les épaules, sans doute encore sous l'effet de l'adrénaline d'avoir cru que le type allait pointer une arme sur Love.

Et en parlant de ça... Il ressort la liasse de billets de sa poche et la tend à Love. "Tiens, ta prime de noël." Histoire qu'elle chante à nouveau des chants, tiens ; c'est qu'elle a une jolie voix, après tout. Cet argent devait être dépensé de base ; alors Rosendo s'en défait sans trop de mal, surtout si c'est pour Love. Il revient à tenir Blitz après de ses deux pognes, le réhaussant contre son poitrail ; et soudain, une interrogation lui vient. "Comment tu t'es débarrassé du connard de tout à l'heure, au fait ?" Il avait oublié de demander avant, l'esprit un poil occupé par autre chose.

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tw: intimidation

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"Boh, non. Au pire, je ferais tremper mon poing en rentrant. – Tellement cool”, recommence Love devant le flegme de Ros’. Elle ne l’imaginait pas comme ça, parce qu’il est toujours gentil avec elle, attentionné et qu’elle ne l’a jamais vu s’énerver, ni violent.
Elle a donc adoré la scène, a encore ses yeux qui pétillent.
Et qui pétillent encore plus fort quand l’argent lui tombe dans les mains.
C’est parfait, parce que ça lui fait plus de thune, et qu’en plus, ce sont des billets. Donc intraçables et ça, c’est une partie du travail qui est déjà fait (généralement, elle se contente de ses magouilles à l’Arcana). “Merci Daddy!” Là, il mériterait le titre de sugar daddy, pleinement. Mais elle est occupé.e à compter sa richesse, fait des gros yeux à un mec qui louche sur ce qu’il y a entre ses mains, jusqu’à ce qu’il retourne son attention. Surtout qu’elle a encore les battes de métal sous le coude, qu’elle va déposer chez Nixon en plus d’un billet de 20, parce qu’elle se sent d’humeur généreuse.
Rosendo s’intéresse à son sort. “Quel type?” Elle l’a déjà oublié, puis elle échappe un gros “AH. La tête de couille?” Presque. “Comment, tu penses pas que j’aurais pu lui en retourner une?” dit la brindille, qui n’est même pas outré.e que Rosendo sait, qu’elle n’a pas utilisé ses poings pour s’en sortir. “J’ai utilisé ma technique peaufinée avec les années. Je l’ai fait chier jusqu’à ce qu’il me dise de me barrer.” Elle pourrait dire que c’est du contre-espionnage. Elle sait surtout qu’elle fait mal aux neurones des autres, quand elle veut.
Et quand on en a pas beaucoup de base, ça part vite.
Elle chantonne encore un peu, les mains dans les poches, son argent rangé précieusement dans son binder. Ca la gratte un peu, mais ça la gratte agréablement, la richesse temporaire (tout sera à nouveau sifflé par 1912). “Une fois qu’on rentre, je fais un full diag à TB, comme ça plus de mauvaise surprise. Vraiment, un salaud ce type.” Elle cracherait au sol, mais Love a la classe. “Tu veux qu’on passe par le stand de vetements de cyberpets? J’ai pas oublié l’anorak jaune.” Et son regard est lourd sur Rosendo.
Elle a eu une vision, quelques semaines de là.
Les cybermons en vêtements de pluie doit se faire.
Parce que c’est le plus proche qu’elle se soit sentie de l’esprit de Noël et elle est pas prêt.e à ce que ça s’arrête de si tot.
ft.    @Rosendo Cortes      

Qui aurait cru que Love adorerait le voir ainsi ? Pas lui ; et en même temps, ça le fait rire, comme s'ils étaient en train de débloquer une nouvelle étape dans cette relation... Celle où il peut tabasser en paix des connards et qu'elle l'encouragera derrière à continuer. Bon après, le truc c'est qu'il approche de la cinquantaine à force, qu'il faut pas pousser de trop non plus papy dans la bagarre - mais il ira s'il faut quoi. Ou si on touche à celleux qu'il considère comme étant de sa famille. Peut-être est-ce à force d'entendre Love lui dire Daddy qu'il a été prêt à éclater l'autre type ; bien entendu, il dirait que non.

Pour preuve (d'après lui) il s'intéresse plutôt à comment elle s'est débarrassée seule du mec. "Oh je te pense capable de tout, mi Love !" Et dans ce monde, s'il a bien appris une chose, c'est de ne jamais se fier aux apparences - aussi fine soit-elle, Love peut être redoutable, elle n'a juste pas les mêmes armes que d'autres... Et de l'avis de Rosendo (décidemment il le donne beaucoup aujourd'hui), celles de Love sont les plus terribles. Les informations valent beaucoup d'argent, pouvant détruire des empires ; d'autant plus dans l'Underapple. Mais la réponse de l'intéressée le fait rire, beaucoup même. "Une façon de faire comme une autre." Il aurait voulu voir ça, tiens - mais y'avait un cybermon à suivre.

Elle le fait rire, légèrement ; l'emploi du mot salaud qui l'amuse, en vérité. "Je lui envoie Loona la prochaine fois, s'il retente une arnaque." Pour sûr, même ; elle lui bouffera ce qu'il lui reste de cul et lui bouffera du popcorn devant le spectacle. Mais Love a de la suite dans les idées ; il la regarde en coin et puis, abdique. "Ok ok, on y va." Il bifurque à droite plutôt qu'à gauche, du coup. "Heureusement que j'avais prévu beaucoup, pour aujourd'hui." Fait mine de se plaindre, mais en vérité il a un peu hâte - pas tant pour Loona que pour Blitz plutôt. Imagine la petite bestiole avec un truc et ça l'amuse fort, faut pas se mentir.

Alors quand le stand est atteint, il serre plus fort encore la bestiole en métal contre lui, comme par crainte qu'il puisse s'envoler à nouveau. Une brève salutation en espagnol et il lorgne sur les fringues qui, à l'origine, devait être pour des chiens mais qui ont été détournés. "Y'a rien d'assez grand pour Loona... Mais pour lui... Il y aura de quoi faire je crois !" Pour autant, une commande pour la grosse bête pourrait être faite, il n'en doute pas - l'argent peut souvent tout régler. "Oh, là !" Un bras se détache du cybermon pour désigner un petit anorak jaune et il fait signe à la vendeuse pour pouvoir l'avoir. "On lui fait essayer ?" Oui, bien sûr que oui.

Et après quelques trente-sept secondes à lutter... TBlitz est habillé. Alors il étire les bras pour l'admirer. "Bon, faudra refaire un peu de couture pour ses ailes, mais..." Petite moue. "Ok, il est adorable." Aie aie aie, le Cortes fond. "Il va falloir faire une commande pour Loona." Définitivement, il a envie de voir l'énorme bête avec un anorak aussi.

L'art de se faire avoir tout seul.

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tw: fashion faux pas

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“T'inquiète, on en fera pas trop pour tes vieux os!” Love tapote le dos de Ros’ en rythme pour le rassurer. Il n’y a rien d’autre sur la liste mentale de Love qui nécessite le marché noir. Surtout, elle n’oublie pas qu’il lui reste tout le travail de set up à faire une fois qu’iels seront arrivé.es chez le Pendu.
Une longue journée pour elleux, effectivement.
Love ne perd rien de son entrain, qui redouble quand iels arrivent dans la boutique de vêtements pour cybermon. Ses yeux brillent encore plus, et elle regarde tous les déguisements, pointe du doigt l’aileron de requin, et tout ce qui révèle des choix esthétiques les plus étranges (mais pas les moins surprenants, quand on connait assez bien Love). Elle flanque un petit chapeau à cornes sur la tête de Rosendo, puis l’aide à se battre avec l’anorak. “Oh mon dieu, il est juste adorable.” Le téléphone sort rapidement de sa poche, et elle force Rosendo à prendre une selfie avec sa bestiole, Love qui s’est collé le chapeau en ciré jaune sur la tête.
La vendeuse ne rale pas trop de la démonstration, parce qu’elle sait qu’elle se fait de nouveaux clients. “J’ai les mesures de Loona quelque part.” Elle avait pris la peine de les enregistrer, prudente et bonne planificatrice (parfois). “Elle va être la plus belle.” Elle marque une pause, puis glisse un regard vers Rosendo. “T’en veux pas un à ta taille aussi? Je veux dire, comme ça vous serez tous unis.” Et son visage s’illumine un peu plus. “T’en veux un pour Sören aussi?” Elle pouffe, pourtant parfaitement sérieuse. “Puis on prendra ses photos de famille toute kitsch. Oh, Daddy, je veux ça pour Noel. Une carte postale à vous quatre!”
Rosendo a intéret à trouver une solution pour détourner son attention.
Parce que sinon, d’une manière ou d’une autre, ça arrivera.
ft.    @Rosendo Cortes      

Photo prise, où Roz a sourit parce que déjà en amour d'avec la nouvelle bestiole. Bon il n'en fera rien de son côté, mais il la laisse tout à fait à Love. Et puis elle a déjà bien assez de munitions visiblement, entre les mesures de Loona et la mention de Sören. Il relève les yeux vers elle, cet air méfiant sur le visage un instant, maigre réflexe qu'il a toujours quand il s'agit de sa vie privée. "Qu'est-ce qu'il fout dans l'affaire, Sören ?" Qu'il répond ainsi directement, parce qu'en soi, c'est vrai qu'il voit pas - en plus Sören n'aime pas beaucoup Loona, alors il ne mérite pas d'être accordé à elle ! "Nous quatre, si tu veux, mais laisse l'autre en dehors de ça." Son regard cherche après un chapeau, alors qu'il déshabille TBlitz d'une main. "Je savais pas que t'aimais autant noël, d'ailleurs !" Que de découvertes en ce jour, par ailleurs.

Mais tout de même.

"Je vais t'inviter au prochain, fais gaffe. T'auras un serre-tête guirlande." Oui, il a déjà le tout en tête et dans sa tête, ça va très bien à Love. "Et tu taperas sur la pinada, toi aussi." Ils s'éloignent du sujet, non ? Sans doute. "T'as trouvé ses mesures ?" Qu'il demande, pour revenir à Loona et le projet d'anorak, sans magie de noël ou de Sören dans l'affaire.

wrong horror show
tw: fashion faux pas

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Love ne retient pas un petit rire à l’expression surprise de Rosendo. “Come on. J’ai pas dix ans.” Non. Même si elle ne connaît rien à la passion de la chose, elle sait quand les gens s’attachent. Il ne faut pas être aveugle.
Surtout quand Love a toujours été très curieuse. Enfin, elle laisse couler. Elle voudrait pas brosser son Daddy dans le mauvais sens du poil. “Meh, j’aime autant noël que chaque orphelin.” Quand pendant deux semaines on rabâche les oreilles du peuple à propos de la famille, Love n’est pas des plus grand.e praticien.ne, reste toujours à travailler jusque pas d’heure.
Parce que la seule figure qui se rapproche de sa famille est tout aussi occupée à travailler.
Et qu’elle n’ose pas imaginer ce qu’Eusapia pourrait lui offrir pour Noel. “Mais de ce que j’ai cru comprendre”, comme si ça, c’était le plus grand mystère de sa vie. “C’est un moment de festivité et de joie.” Elle pondère l’idée du chapeau en guirlande. “Et toi qui tabasse un mec pour un Cybermon, c’est ce qu’il s’en rapproche le plus ces derniers mois.”
Love ne réfléchira pas plus à ce que ça veut dire de sa vie.
Elle sait très bien comment est sa vie.
“Oui oui, je les ai là.” Elle les donne la vendeuse, l'acompte est payé, une date de retrait donnée. “Mais du coup, si je suis invitée, je dois t’offrir un cadeau aussi? Ou si j’offre un cadeau à Loona, c’est comme si je t’offrais un truc?” Les deux adultes savent parfaitement que la créature féline est au-dessus de sa liste des créatures qu’elle apprécie.
D’ailleurs, il parait que la nouvelle Sept a une nouvelle bestiole qui en jette.
Hm.
Bref, Love revient sur le sujet de conversation.
Parce que vouloir hacker un robot mystique n’est pas dans sa liste de choses à faire (jamais assez de temps en une journée).
Et elle va devoir s’occuper de TB.
ft.    @Rosendo Cortes      

Il râle, Roz ; c'est qu'il a toujours été du genre très discret sur ses relations ; et celle avec Sören n'échappera pas à la règle pour le moment, simplement parce qu'il ne sait pas où ça les mène, qu'aussi amoureux soit-il (force est de le reconnaître, Roz), il ne se fait pas d'illusions sur la possibilité que ça puisse se terminer un jour. Alors il râle, ouais, pour la forme et pour dire que c'est un non sujet, qu'il n'a pas besoin d'exister - alors oust oust. "Dans ce pays en plus, ils ont un problème avec Noël." Qu'il commente, un peu grognon - tout ce qui est peut être critiquer aux États-Unis le sera, sans aucune forme de procès. Mais il pense aux mille films de Noël produit à chaque fois, qui se ressemblent tous et qu'il déteste au plus profond de son âme - trop de trucs qui le dérange à chaque fois. Ou bien Roz aurait juste envie de parler du Mexique, parce que plus jamais ça lui manque, comme si l'âge s'installant, il voyait cet espoir d'y retourner de plus en plus maigre - ne saurait abandonné Lucero une nouvelle fois.

Mais ma réflexion de Love a le mérite de le faire rire.

Il la regarde en coin, se dit qu'elle saura toujours le surprendre. "J'aime pas les arnaqueurs." Tout comme il n'aime pas non plus : la majorité des gens. Il donne bien le change, Roz ; mais faut pas l'emmerder, parce qu'il a le rire facile mais qu'il déteste s'écraser - sauf quand ça permet d'arracher de la thune aux bourgeois qui viennent à l'Arcana. Là, làààà, c'est différent.

Drôle de question, de la part de Love ; faut pas longtemps à Roz pour répondre, ceci dit. "Celui pour Loona comptera pour deux." Qu'il conclut, parce qu'il a depuis longtemps adopté le statut du parent ; celui à qui on oublie d'offrir des cadeaux, ou pour qui on se dit que c'est naturel d'offrir et pas de recevoir ; le dérange pas, plus ; fait trop longtemps qu'il a pris la place de ses mères. "Pour cette année, je lui offre un petit frère. C'est pas mal, non ?" Souffle un rire ; heureux de sa petite merveille - se rend même pas compte qu'il pourrait finir par faire une collection, ce con - c'est qu'il aime vraiment ça, parce que c'est techniquement immortel et qu'il n'aura jamais le coeur brisé de perdre sa bestiole... En prime que c'est la plus belle au monde.

Dodeline de la tête, alors qu'ils reprennent la route. "Et toi, tu voudras un cadeau ?" Qu'il interroge ; ne sait pas bien, si ça se trouve elle préférera rien du tout, juste venir et se goinfrer - et taper pour avoir des fruits. "Tiens, je sais ce qu'on pourrait faire, une fois." Ca lui vient ; et il sourit un peu, à cette idée. "Je te garde la surprise ou tu veux savoir ?" C'est rien d'exceptionnel ; mais ça l'amuse quand même - si Love veut de la violence passionnelle, pourrait être servie ceci dit.

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tw: mégenrage (sous-entendu)

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“Ils ont un problème avec beaucoup de choses.” Ce n’est pas qu’une question de Noël, de racisme, de queerphobie, de xenophobie. C’est qu’il y a cette croyance stupide qu’iels ont toustes droit à un opinion, alors qu’iels feraient mieux de la fermer.
Oui, Love aurait une tendance à l’autoritarisme, c’est pour ça qu’elle se cantone aux machines et pas aux personnes. Il n’y a qu’une partie de ce monde qu’elle peut faire en sorte qu’on lui obéisse au doigt et à l’oeil.
Elle soupire.
“Je te dis pas comment leurs cerveaux chauffe quand je leur dis que mes pronoms sont elle/she/they.” Elle a une seconde un pincement de lèvre amusé, l’autre une réelle moue. Elle conclut avec un claquement de langue.
Puis, ça va vers quelque chose de plus joyeux (elle suppose, Noël est toujours compliqué pour elle). “J’imagine. Tu lui expliqueras pas que les bébés viennent des choux, quand même. Son programme risque pas de pouvoir compiler l’information correctement.” Rire d’informaticien.ne. “Okay, alors je prendrais un plus un cadeau pour Tiny Batman alors.” Et elle a déjà la parfaite idée. Faudra qu’elle ajoute une fonction vocale pour qu’il puisse dire je suis la nuit et ça sera parfait.
Son petit coeur bat déjà très vite d’impatience à l’idée de mettre ça en place.
Mais Rosendo ne s’arrête pas en si bon chemin. Love se rapproche, lui tient le bras (le pauvre, qui est déjà bien chargé avec son nouveau cybermon). “Une surprise?” Il est évident que Love n’aura jamais assez de patience pour attendre jusque là.
Faut pas parler de surprise avec un hacker. Ca finit mal. “Non, je veux savoir tout de suite!” Ses doigts s’enfonce dans la manche du manteau de Rosendo.
Et elle ne le libérera que quand elle aura obtenu sa réponse.
ft.    @Rosendo Cortes      

Souffle de rire. "Les gens sont si stupides." Y'a quoi de compliqué, avec les pronoms ? Rosendo ne comprendra jamais, parce que c'est pas de son cul qu'on se mêle, quand quelqu'un lui donne ses pronoms ! Alors c'est pareil pour tout le monde. "Mais tu me diras, je n'arriverais jamais à comprendre les hétéros non plus." Il souffle un rire ; aveu sans avouer ; après tout, il pourrait juste être ace, aro, bi, pan ; qu'importe ! Mais parce que Love a déjà sous entendu qu'elle savait pour Sören et lui... Bah, quelle importance ; et puis ça parle de Noël alors ça lui suffit amplement - surtout de Loona, en fait. "Je lui expliquerais rien du tout, surtout. Juste... Tiens, ton petit frère, prend en soin aussi... Voilà." Est-ce qu'il y a vraiment besoin de savoir autre chose, pour une IA du genre ? Au pire il lui dira de chercher sur l'ARGO toute seule comme une grande fille... Et puis regrettera quand elle sortira des termes qu'aucun enfant ne devrait avoir en bouche !

Ah, c'est compliqué.

Plutôt parler de sa surprise qui n'en sera pas une, du coup. Y'a même un rire qui s'échappe, à se sentir ainsi agrippé ; à lui sourire tel un grand gamin. "Je me disais qu'on pourrait aller faire un tour, avec Loona, dans Scar. Trouver une baraque abandonnée, en faire une sorte de..." Il cherche le nom. "Ah, Destruction Room !" C'est ça ! Enfin... Il croit ? "Une à nous, où on se défoulerait. Et Loona nous aiderait, je suis sûr qu'elle est une punk dans l'âme." C'est sa fille après tout, bien entendu que c'en est une ! Elle ne pourrait pas l'être. "Une bonne grosse dose d'adrénaline." Et ça leur ferait pas de mal, vu aujourd'hui ; de quoi y mettre toute l'énergie possible, y défouler sa frustration - et qui sait, ça pourrait devenir une habitude ensuite.

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tw: destruction volontaire, le retour des genoux

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“Je n'arriverais jamais à comprendre les hétéros non plus.” Love a un petit rire qui lui échappe, qui ressemble à ces reniflements peu charmant d’un animal à groin. Elle ne rajoute rien, parce que sinon, elle devrait préciser qu’elle ne comprend rien, qu’importe le spectre, le genre.
Love, sans genre, sans amour, sans sexe.
Son surnom Zero lui va à ravir, en réalité.
Et elle n’a pas envie de s’épancher là-dessus, pas avec Rosendo. Même si elle a l’impression qu’il comprendrait. Certaines discussions n’ont pas lieu d’être.
Comme d’apprendre aux Cybermon d’où viennent les bébés.
Parce que leur dire qu’iels viennent d’une chaine de montage est encore plus déprimant que la vraie vie. (Love aimerait bien se dire qu’elle vient d’une chaine de montage, retrouver sa construction grâce à un code barre, un code QR, un code alphanumérique. Quelque chose pour lui prouver d’où elle vient, qui elle est.)
Il y a plein de choses qu’elle ne connaitra jamais.
En plus d’une vie amoureuse “normale”.
Et ça lui va.
Parce que ces gens ne sont pas ammenés avec Rosendo dans des destructions room.
Les doigts de Love se serrent encore plus fort sur la manche de Rosendo, qu’elle secoue un peu. Il manque de perdre TB, mais elle le rattrape de sa main libre, le plaque encore plus fort sur le torse de l’autre homme. “Pardon.” Et vraiment, elle n’est pas désolée pour un sous, parce que dans sa voix il y a une excitation sans nom. “Si tu veux je peux faire imprimer des genoux en 3D, pour faire genre.” Ou alors se trouve des vieux squelettes de halloween. Ou alors.
Déjà le trop plein d’idée.
Puis elle s’arrête brusquement, force Rosendo à s’arrêter aussi parce qu’elle n’a pas libérer son bras (c’est très agréable, même, d’avoir son daddy à portée de main, palie ce manque de ces enfants de tenir la main de leur père comme d’une ligne de survie dans les foules (il n’y a pas de foule, mais Love se dit que c’est ce qu’il y a de plus proche qu’elle ne connaitra jamais)). “Tu sais, j’ai toujours voulu essayer quelque chose.” Elle baisse les yeux, la mimique de ces enfants coupables sur le visage. “J’ai toujours voulu faire une bombe.” Puis elle précise, très vite. “Pas un gros truc, tu sais! Pas comme ces attardés d’Orphans. Mais un gros pétard. Un truc qui fait boom, mais qui crève même pas les tympans.” Elle relève les yeux vers Rosendo, bat des cils comme Nova le fait souvent avec elle. “On pourra essayer?”
ft.    @Rosendo Cortes      

Et bien, il en vit des choses ce pauvre cyberpet ! Pourtant désactivé, il apprend encore à voler ! Un arrêt cardiaque plus tard - et surtout une magnifique rattrapée de la part de Love - Rosendo pose cette fois ces deux mains sur le petiot, laissant tout de même l’accès à son bras à cellui qui semble avoir apprécié son idée. Alors il se marre et l’observe dans un sourire, ravi de son petit effet. "J’adore l’idée ! Je suis encore frustré de l’autre connard." Clairement ! Et franchement, qui irait encore pour arnaquer les gens quand il a déjà plus d’os à se faire casser à force de l’avoir fait ?! Pas Roz en tout cas, parce qu’au moins lui est subtil quand il se lance dans une entreprise frauduleuse !

Toujours plus que l’arrêt brutal de Love - décidément !

Alors il vient à lae regarder, curieux de ce qu’on va lui annoncer comme terrible secret ; au vu de sa bouille, ça doit l’être… Attend et hausse un sourcil, face à tout ça. Ah, les gosses ! Ça va finir par le tuer, ces conneries là ! "Je sais même pas ce que sont tes orphans là." Parce que tout ce qui peut toucher à la surface et qui ne concerne pas l’Arcana plus bas ne l’intéresse pas - qu’on essaye de cramer Icarus n’est pas ses affaires, si ce n’est que peut-être il se serait interrogé s’il avait vu une hausse du trafic de Red se faire ; mais en l’occurrence, ça n’était pas arrivé. "Ok, va pour la bombe. Mais c’est bien parce que c’est toi." Dommage pour la destruction room qui, visiblement, va finalement ne faire qu’une seule utilisation ! Parce que Rosendo se doute que le ‘’pas un gros truc’’ de Love va forcément finir par en être un. "Tu t’y connais un peu, au moins ?" Non parce que lui, il a peut-être de vague connaissance qui date de l’époque où il bossait dans le bâtiment, plus à savoir où sont les points faibles des murs et tout quoi… Donc autant dire que ça n’aidera personne quoi. "Ça dépasse tout mes domaines de compétence de mon côté !" Préfère l’annoncer, qu’elle compte pas sur lui pour ce coup-ci… Il est trop vieux pour ce genre de conneries !

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tw: destruction volontaire, le retour des genoux

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“Toi tu lis pas les journaux.” C’est une simple observation, parce que Love ne sera pas celle qui servira la propagande des orphans (a servi autrement, sans qu’elle ne le sache). Elle ne porte pas ces salauds dans son coeur, n’oubliera jamais le sale coup de sweet.tea.lover qui l’a warpée de l’autre côté des USA.
Et puis, il y a plus important à parler. Parce que son daddy dit OUI aux explosifs (comme si elle avait besoin de son accord). Love relache enfin le pauvre bras de Rosendo, pour lever les siens au ciel, avec un grand “YES!” Elle se remet à chanter une version éclatée au sol de Feliz Navidad, parce qu’elle ne connait pas les paroles, et que ça finit par faire juste “feliz navidad” en boucle en mode remix chelou.
La question sur l’étendue de ses connaissances devrait l’arrêter, calmer son entrain.
C’est mal connaitre Love.
Ses yeux pétillent encore plus, quand elle se retourne vers Rosendo. “Absolument pas!” Joie d’enfant qui n’a pas eu l’occasion d’en entre un. “C’est une bonne occasion pour apprendre à en faire. Je vais potasser tout ça. Puis on sait jamais, tu connais peut-être des gens qui pourront fournir les matériaux de base?” Elle pourra toujours demander à Nixon de lui trouver des pièces détachées ou quoi sur le marché noir qu’iels viennent de quitter. Ce n’est pas les adresses qui manquent.
C’était l’excuse, la raison.
“Mais promis, je ferais rien de trop fort. Sauf si je me plante dans les mesures. J’ai jamais été très douée en chimie ni en cuisine.” Elle plisse les lèvres, fait mine de réfléchir. “Peut-être il faudrait l’avis d’une tierce personne.” Claire est hors sujet, parce qu’elle doute du niveau de calcul de son amie… Eusapia?
Eusapia vaut la peine d’être appelée sur le sujet, avec le compas dans le cul qu’elle a. “Je vais arranger ça, attends.” Déjà, elle sort son téléphone et envoie un rapide message. “Tu nous trouves une pièce alors, tu promets?” Elle retrouve sa place autour du coude de Rosendo, le tire jusqu’à ce qu’il approuve.
Faudrait pas qu’il revienne sur sa parole.
ft.    @Rosendo Cortes      

Un souffle de rire, face à la réflexion de Love. "Tout ce qui ne concerne pas l'Arcana ne m'intéresse pas." Chien fidèle des lieux (et de Leon aussi), prenant soin ainsi du tout comme s'il s'agissait réellement d'une autre partie de la famille ; a toujours été ainsi et au fond, c'est pas si mal, sinon iels ne se seraient jamais rencontré.es, ces deux-là. Alors oui, il ignore tout de la surface, ne se renseigne que pour retrouver les meurtriers d'Irving et poing barre - et visiblement, ce ne sont pas ces fameux Orphans. Est-ce que ça lui manque de ne pas le savoir ? Non ; il est hanged man, pas autre chose !

Bomberman est déjà pris, dans l'Underapple.

Mais pas par Love, qui n'y connaît rien non plus. Alors ça le fait un peu rire, Rosendo. "On va finir mort.es enterré.es sous des gravats." Ca serait une terrible conclusion à son existence ! Arrivé dans cette ville par la construction de New Blossom, meurt dans une ancienne baraque de New York ! "J'imagine qu'en demandant aux bonnes personnes dans le marché noir, on devrait pouvoir trouver ce qu'il faut." Aka éviter les arnaqueurs, cette fois. Son instinct n'est pas le meilleur, dernièrement ; il se demande à quoi c'est dû - l'amour, ça brouille les sens.

Et voilà déjà qu'il perd Love, qui se perd dans ses idées ; mais il ne cherchera pas à l'y ramener, sait déjà que c'est mission impossible avec iel ; sans doute pour ça qu'il l'apprécie autant, en vérité. "Bien sûr que je promets !" Qu'il s'outre, à lae regarder comme s'iel avait dit des bêtises ! "J'aurais pas proposé, sinon, mi Love !" Et c'est à lui de lae tirer via son coude, pour reprendre leur route vers chez lui - avec autant de hâte de voir TB s'animer que de trouver le lieu parfait plus tard. "On va tout faire péter." Sourire enjôleur ; au fond, Roz reste un grand gamin tout de même.

En plus y'aura des genoux à éclater !