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unholy

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unholy
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Je dis très souvent ce que je pense. Mais je suis rarement vulgaire. J’ai appris à éviter les écueils surtout face à mon audience car, les gens sont intimement persuadés que les influenceurs ont une responsabilité « d’éducation » auprès de leur communauté, et donc que s’ils ne montrent pas « la bonne marche à suivre », ils sont coupables de tout un tas de trucs qui leur ferait mériter la prison.

J’ai très envie de leur répondre que je suis pas professeur putain et que s’ils veulent vraiment que les gens s’éduquent, il faudrait peut-être tout simplement pas leur laisser accès à Internet où tout le monde peut raconter n’importe quoi. Quelle fabuleuse invention que nous avons détourné de manière si terrible ; mais j’imagine que c’est symptomatique de l’être humain.

Donc, je suis rarement vulgaire. Ou alors, de manière très réfléchie parce que je suis depuis toujours habituée à être fliquée, enregistrée, et le moindre de mes faits et gestes est épié. Mais là, ce soir, affalée dans mon canapé dans une position qui ne serait jamais Argoable, je suis extrêmement vulgaire.

« Ma chérie, je te contacte seulement parce qu’on s’entend bien et que tu me donnes très souvent du gossip, mais là, je ne peux rien pour toi. Ces photos… bon sang, Malenia, ces photos sont de l’or en barre et même pour tes beaux yeux, je n’annulerai pas leur parution à la Une de demain. Si ce n’est pas moi, ce sera un autre, business is business baby. » Je n’ai pas besoin qu’elle m’explique comment fonctionne mon métier. Je crois que c’est son petit ton arrogant qui m’agace le plus, parce que Jolene Stew ne serait rien sans moi. Je lui ai donné une foutue carrière, et elle m’appelle à minuit après avoir bouclé son numéro pour me dire que des photos de moi vont se retrouver dans la presse.

Je presse l’arête de mon nez, à deux doigts de lui dire le véritable fond de ma pensée. Mais à la place, je reste mielleuse et distinguée, parce que les vengeances de la Comtesse ne sont pas aussi ridicules que quelques insultes envoyées par coup de fil interposé. Alors j’ai platement remercié Jolene fuckin’ Stew, lui promettant un enfer de tourments quand elle s’y attendrait le moins, et j’ai passé quelques instants à contempler le plafond, sans savoir quoi dire, quoi faire, ni quoi penser.

Chaque problème a une solution, et dans ce cas précis, j’en ai même plusieurs. Gérer un bad buzz (car je ne me leurre pas, des photos d’une gamine de vingt-cinq piges au bras du quarantenaire dont le couple est le plus aimé de l’Amérique et dont la femme est dans le coma pour avoir défendu la patrie [promis, c’est pas le début d’une blague trop longue], c’est un foutu bad buzz) est dans mes cordes. J’en ai rencontré plusieurs au fil des ans. 1 Je ne fais rien. Je laisse couler, je me fais petite pendant quelques temps. Problème ? Machiavel ne conseillait pas de ne rien faire dans ses livres. 2 Prendre le blâme, m’excuser, dire que je ne savais pas à quoi je pensais mais que je suis extrêmement désolée d’avoir fait de la peine à ceux qui comptaient sur moi. Problème ? Je ne m’excuse pas. Jamais. 3 La position féministe. Vous blâmez encore les femmes parce qu’elles ont des désirs, mais c’est l’homme le problème. Aka, Jeremiah Thompson dans ce cas précis. Problème ? Ce serait jeter mon doux amant sous les roues du carrosse, et Cendrillon n’est pas de ce genre-là, n’est-ce pas ? 4 Bon, on peut dire que j’étais mineure, sous le joug du si charismatique héros de la nation. Bref, jouer la carte de la jeune femme sensible et naïve, et euh… bon, mettre Jer dans la sauce aussi, et entacher ma si belle réputation de guerrière badass. En plus de cracher à la gueule de toutes les nanas qui ont vraiment vécu des situations bizarres auréolées de red flags.

Conclusion ? Aucune de mes idées ne me satisfait à 100%. Donc, je n’ai qu’une solution pour résoudre le problème. J’attrape mon téléphone, tente d’appeler Jeremiah. Tandis que les sonneries se répandant dans le vide et que ma patience fond comme neige au soleil, je serre les dents. Eeet… il ne répond pas. Évidemment. Je me jette hors de mon canapé, me faufile dans mon dressing pour trouver la tenue adéquate. La prudence me chuchoterait d’enfiler une tenue de jogging peu évocatrice si jamais d’autres fans paparazzis débarquent, mais rien à faire. Au contraire, tiens. Je ne veux clairement pas avoir l’air de m’excuser, ou de me sentir mal ou honteuse, ou quoi que ce soit. De tout temps, les relations des femmes ont toujours été utilisées dans l’espoir de les détruire. Too bad, ça marche pas sur moi. Donc, tenue et maquillage comme si je me rendais sur le red carpet, et je demande à mon chauffeur de m’emmener jusque chez Jer. Durant le voyage, je m’occupe de manière très mature en lui envoyant un milliard de messages.

SMS
J’espère que t’avais rien prévu de faire de ta nuit parce que j’arrive
Et non, c'est vraiment pas pour ce que tu crois
Si t’as un safeword, c’est le moment de le balancer, et je suis même pas sûre de l’écouter
Jeremiah, tu as été un très, très vilain garçon

… et quand j’arrive devant chez lui, il a plutôt intérêt à m’ouvrir parce que sinon j’ai aussi bac+5 ouverture de porte. Ou plutôt destruction, de porte. Mais ce serait plutôt vulgaire, n’est-ce pas ?

ft.  @Jeremiah Thompson
Jeremiah Thompson
Blue Blood
Jeremiah Thompson
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Image/Gif : unholy KrYP4hgI_o
Alias : Wolfman, l'unique.
Genre : Cis. mâle.
Age : Quarante-quatre ans.
Dollars : 258
Zone libre :
unholy 94e07b67e173cdd5079925014e35e07c

Statut : Prisonnier d'un mariage qui à ce stade ne prend même plus l'eau mais coule, il est l'époux de LadyHawk et autant son boulet qu'elle est son fardeau.
Occupation : Super-héros acclamé, adulé et aimé, il est l'un des Sept qui veille sur les bons citoyens de New Blossom en cassant continuellement du supervillain quand il n'est pas occupé à faire sa promo // père aimant mais maladroit d'un môme de onze piges qu'ils ont adopté avec LadyHawk (for all she cares).
Habitation : Une villa énorme sise à l'Aerium, remplie de trophées, de récompenses, d'un mobilier ultra-design et indécemment luxueux ; un foyer familial terriblement vide de sens.
Déchirures :
L Y C A N T H R O P I E
unholy OopBrKYa_o
☽☽☽ résistance du guerrier
lvl.1 // ses plaies se cicatrisent et ses os se ressoudent instantanément, les corps étrangers comme les balles sont rejetés, ne tombe jamais malade et soigne tout trauma psychologique survenu après 2000.
lvl.2 // immunisé contre n'importe quelle toxine, peut reconstituer l'entièreté de son corps.

☽☽☽ puissance de la bête
lvl.1 // endurance, force et sens surhumains.
lvl.2 // peut utiliser d'épaisses et longues canines qui lui poussent en plus de griffes énormes capables de trancher les métaux ainsi que toute autre matière aussi dure que de l'acier blindé.
lvl. 3 // transformation en un loup-garou immense (2m50 au garrot), silhouette anthropomorphe mais attributs lupins, il est doté d'une force prodigieuse et d'une endurance insensée - la conscience humaine demeure, mais le tempérament sera irascible et belliqueux.

Limites :
☽☽☽ résistance du guerrier
xxx icarus détient la seule arme capable de le tuer ; vieillit normalement à cause des expérimentations invasives perpétrées par les rats de laboratoire de la corporation (ne sait rien de tout ça / est dans le déni).

☽☽☽ puissance de la bête
xxx (trop) grand consommateur de viande, car au plus il se sera nourri au plus il pourra se transformer en loup-garou - si on l'affame, il ne pourra plus ; s'en remet à megamind depuis plusieurs années déjà pour effacer "l'empreinte de la bête", une envie irrépressible de se retransformer au plus vite et continuer ses carnages.

Stigmates : Des vieilles cicatrices un peu partout et beaucoup de tatouages pour les recouvrir.
Inventaire :
-- des clopes.
-- un briquet de beauf.
-- des bagues ultra chères.
-- un stylo (pour les autographes).
-- le 06 de ta meuf.

Pseudo : .exe
Comptes : Osmond.
Genre IRL : She/her.
Messages : 301
Date d'inscription : 27/07/2023
FC : Taika Waititi.
Crédits : Self (av.)
Thèmes abordés : Starification, intimidation, abus de pouvoir, adultère, expériences scientifiques, body horror, alcool, drogues, penchants cannibales, violence.
Thèmes refusés : Ràs.
Misc :
(( couleur dial : peru ))
-- présence régulière.
-- dials fr ou ang.
(( 3/3 rps ))
-- Laudna [automne 2025]
-- Blair [printemps 2026]
-- Maeve [printemps 2026]

unholy
cw: mention d'age gap et d'adultère

Clope au bec, Jeremiah cuisine. Un vrai homme moderne qui s’occupe de préparer les cookies du gamin, parce que demain c’est la fête de l’école et qu’il faut se radiner avec son petit plat fait maison parmi des centaines d’autres qui fileront la courante à la moitié de l’établissement. Habituellement, c’est la nounou qui hérite de ce genre de corvées, mais Jeremiah s’est finalement dévoué ; ça l’occupera pour la soirée. Soirée qu’il n’ira passer ni en boîte, ni dans un bar miteux, et encore moins dans des couches qui ne sont pas celle conjugale. Il aurait pu aller casser du Super-Vilain comme il l’a fait toute la journée (fournée plutôt médiocre, aujourd’hui) mais il faut savoir varier les plaisirs. Sans mentionner le fait qu’une trouille sourde et profonde l’agite malgré lui depuis les révélations de Sloane, et qu’il déploie des efforts presque embarrassants pour montrer à Saul qu’il l’aime, qu’il est là, et que… à choisir entre papa et maman, autant choisir papa, non ?

Nouveau raté. Jeremiah peste derrière sa clope, attrape dare-dare ses maniques et sort le plat cramé du four, où plein de petits cookies noirs et ratatinés lui jettent un regard dépité (il jurerait que c’est le cas… ou alors c’est les pépites de chocolat dont il reste un modicum d’ADN en surface). Rejoignant les trois autres plats ratés, celui-là est posé sans douceur, provoquant un ramdam métallique qu’il regrette aussitôt. L’oreille est tendue pour savoir si Saul remue dans son plumard ; non. Ouf. Soupir. Le fumée de sa clope traverse ses naseaux et les épaules se détendent. Manquerait plus que le morveux se réveille et vienne voir la catastrophe qu’est la manœuvre, et le chantier qu’est devenu la cuisine. De la farine de partout, même aux coins les plus improbables, du chocolat écrasé par terre, des bouts de pâte oubliés sur et sous le plan de travail, et la tablette tactile trônant au milieu, alignant les recettes de cookies qui se ressemblent toutes, sous une suie blanchâtre qui masque certains dosages (mais ce n’est pas le problème) (enfin si, un peu).

Putain de cookies faits maison pour la putain de kermesse de mon c-” Une notification, glissant depuis le haut de l’écran de la tablette, l’interrompt dans sa diatribe inspirée. L’appel de : 😈, tel que noté dans son carnet de correspondants. Comtesse pour les (pas si) intimes. Mal pour Jeremiah, qui avait en quelque sorte reniflé l’embrouille avant tout le monde. Après avoir avancé sa gueule en plissant des yeux, il la recule d’un bloc, faisant suivre le corps tout entier. Ses doigts cadenassent sa cibiche qui a déjà tout poudré de cendres, et la lui retirent du bec. Petite crispation naissante dans sa mâchoire, qui reste braquée en direction de l’écran en ne faisant plus attention ni aux quantités de beurre ni au temps de cuisson, sinon qu’au nombre d’appels qu’elle enquille à la suite. Malenia est la dernière personne qu’il veut voir. Ou plutôt : elle est tout ce qu’il veut éviter. Il n’a pas promis à Sloane de se tenir à carreaux pour tomber dans le pire, mais alors le pire de tous ses panneaux, Malenia Blackwell.

Les appels cessent. Et, pendant un petit laps de temps, Jeremiah se frictionne d’espoir en se disant qu’elle a lâché l’affaire. Raté, ça aussi. C’est une pluie de textos qui défile maintenant, toujours dans les cimes de l’écran, juste au-dessus de ces foutus cookies croquants à souhait qu’on lui fait miroiter sous le museau. Rien à foutre. Plus. Rien. A. Foutre. Il vient de lire confusément qu’elle arrivait, qu’il lui fallait un safe word, et qu’il avait été un vilain garçon, et Jeremiah se décompose littéralement dans son tablier de marmiton plein de farine. La clope est écrasée pêle-mêle entre les dizaines de coquilles d'œufs et le gros sachet de sucre, et les pognes partent chercher précipitamment son téléphone dans la poche de son jean. La gueule de travers comme s’il venait de voir un fantôme, Jeremiah compulse rapidement ses contacts jusqu’à trouver celui de Sloane. Fenêtre ouverte. Premier message. Ses doigts pleins de farine glissent et racontent n’importe quoi. Il grogne, lève ses noisettes en direction de l’entrée qu’il peut voir depuis la cuisine ouverte, relâche d’un geste bourru le téléphone, s’essuie les pattes sur son tablier, et reprend.

Merde. Merde. Il s’imagine déjà devoir expliquer vaseusement à Mal que ce soir, c’est niet, et que les autres soirs, ce sera niet aussi. Il a comme l’impression qu’il va devoir gérer Chimère, ou Sphynx, ou les deux en même temps (non, elle peut pas faire ça… ou bien si…?) comme un amant lambda gère l’agacement palpable de sa maîtresse lambda. “Putain mais putain, mais puuuuutain,” qu’il couine, quittant d’ores et déjà la cuisine où il éteint toutes les lumières, avant de faire la même chose dans le salon. A situation désespérée… réflexes couillons, sans doute. Il espère qu’elle mordra à l’hameçon du ’j’suis pas là’ et rebroussera gentiment chemin pour retourner de là où elle vient, soit les abîmes de quelque enfer où le stupre y est roi. Enfin reine. Enfin bref. Il s’égare. Il s’égare déjà… et elle n’est même pas encore arrivée.

Ah.
Si.

Ça sonne. Ça tape. Ça s’acharne sur sa pauvre porte heureusement blindée et lourde comme trois congélos. Jeremiah se pétrifie sur place, comme un môme que la visite d’un démarcheur plonge dans une angoisse profonde en plus de déclencher tout un tas de réflexes primitifs et ridicules comme : celui de faire le mort. Il attend. Et il attend. Et Malenia ne part pas. Pire, elle insiste, rudoie sa porte façon punching-ball. Sexy. Non. Pas sexy. Pas sexy du tout. Il peste contre lui-même, regarde une dernière fois son téléphone exempt de réponse salvatrice, et se rue finalement vers l’entrée.

La porte est ouverte à la volée. “Mal, j’ai pas l’temps. J’suis occupé là,” qu’il grogne de sa voix la plus caverneuse et pierreuse possible, sensée calmer a minima ses caprices de princesse. La gueule est elle aussi patibulaire, peu commode comme il arrive au célébrissime Wolfman de l’être. Si ce n’est qu’elle est enfarinée par endroits, et qu’il porte sur son t-shirt extra-large son fameux tablier de marmiton… C’est sans doute pour ça que 1. il ne l’intimide pas et, 2. elle lui jette un drôle de regard, avant de 3. foncer tête baissée en le poussant de là, ce qui est 4. totalement abusé putain ?!

… jolie tenue, cela dit.

La lumière du salon se rallume instantanément sur leur passage (foutues IA) tandis que Jeremiah referme et la rattrape, maintenant cependant une bonne distance. “Mal, je suis sérieux. J’suis dans une phase de-,” il va tellement, mais tellement se foirer…, “euh, développement personnel, okay ? Toi, moi, enfin ça là (il agite son index entre eux) c’est pas bien, c’est pas bon, enfin si c’est bon, mais pas-”, bordel, où est Sloane quand on a vraiment besoin d’elle…, “j’suis en deuil, okay ? Et c’est important de respecter ça.” Riche idée. Son téléphone resté en main est zieuté de traviole, comme s’il attendant qu’en sorte le Génie de sa lampe. 3 souhaits ? Les mêmes : faire sortir Malenia Blackwell de chez lui avant que tout dérape comme à chaque fois.

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Évidemment, Jeremiah ne répond pas, Jeremiah joue avec mes nerfs, parce qu’il sait si bien le faire. D’habitude, ça se termine de manière très agréable avec moi sur lui ou lui sur moi, mais je crains que ce ne soit pas le scénario escompté de la soirée. Et je me demande alors si les hommes ne sont courageux que devant une caméra ou sur un champ de bataille, s’il faut vraiment aller déloger le grand, le beau et le fier Wolfman, lui qui n’a peur de rien si ce n’est du courroux d’une nana de vingt piges sa cadette. Dix-huit, me corrigé-je mentalement. Deux ans, ça fait toute la différence.

Il doit déterminer que c’est plus relou que je m’époumone contre sa porte que de devoir me gérer (et je ne sais pas comment je suis censée le prendre), et le voilà qui daigne enfin m’ouvrir la porte – bon sang, aïe, la balle perdue pour mon ego –, avant de s’embourber dans un genre de plaidoyer-excuso-moraliso-monologo-jenesaispascomment finir ce mot, merde, je suis en colère, et des fois quand je suis en colère, je perds ce charisme incroyable que j’ai tant cultivé face-cam [et pas du tout parce que j’écris, réécris et corrige ce que je raconte]) ridicule.

« Mal, j’ai pas l’temps, J’suis occupé, là. » Pardon ? Excusez-moi, je dois avoir mal entendu. Ou c’est une caméra cachée. Pas de temps pour moi ? Mais alors pour qui ? Jeremiah est un passe-temps beaucoup plus qu’agréable parce qu’il me donne justement l’impression d’être seule au monde à chaque fois qu’il me regarde. Même si je sais très bien que ce n’est pas le cas. Dans son regard je suis la plus belle comète de la voie lactée, et je ne supporterai pas qu’une autre ait une traîne plus jolie. Et en plus il me déclame ça avec la voix la plus caverneuse dont il est capable, un genre de râle sexy à la Henry Cavill. Il sait toujours comment me parler…

Puis, je détaille ses fringues, recouverts de farine – et celle qui fait prendre du poids, pas celle que j’apprécie –, son genre de tablier à la « je suis un mari modèle ». Bon, je savais très bien qu’il était marié quand j’ai signé son pacte diabolique, ça a peut-être même pesé dans la balance, mais modèle, ça non, ce n’est pas ce qui m’a attirée.

Je le repousse, me faufile chez lui, la colère léchant toujours la moindre parcelle de mes entrailles. Et le voilà qui commence à me déblatérer son bullshit certainement offert sur un plateau d’argent sur le psychiatre incapable qui s’occupe des Sept. Il est en phase de… développement personnel ? Il se fout de moi ou quoi ?  « Toi, moi, enfin ça là, c’est pas bien, c’est pas bon, enfin si c’est bon, mais pas… — Attends, t’es pas en train de me plaquer, là  ? Parce que c’était justement le deal de notre truc, enfin, ça là, l’imité-je en pointant l’index entre nous deux. On est pas ensemble donc tu peux pas me plaquer. Et on pourra parler de tes états d’âme plus tard, petit loup, parce que s’il y a bien quelque chose à respecter, c’est ma réputation, et là je crois que ce n’est pas le cas. »

Je lui plante mon téléphone sous le nez, un smartphone beaucoup trop large et grand, avec des petits pompons accrochés dessus, à l’ancienne. « On dirait pas du tout que t’es en deuil sur ces photos, n’est-ce pas ? »

Je croise les bras finalement sur ma poitrine, encore plus agacée qu’avant d’arriver. Je ne sais même pas quel genre de réponse j’attends de lui, mais certainement pas celle-ci. Comme si j’étais soudainement une épine dans son pied. « Et depuis quand tu cuisines, au juste ? ne pus-je m’empêcher de juger un peu. » Si j’avais su qu’il avait des talents de cuisinier, j’aurais peut-être demandé autre chose que des massages…

ft.  @Jeremiah Thompson
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Occupation : Super-héros acclamé, adulé et aimé, il est l'un des Sept qui veille sur les bons citoyens de New Blossom en cassant continuellement du supervillain quand il n'est pas occupé à faire sa promo // père aimant mais maladroit d'un môme de onze piges qu'ils ont adopté avec LadyHawk (for all she cares).
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lvl.1 // ses plaies se cicatrisent et ses os se ressoudent instantanément, les corps étrangers comme les balles sont rejetés, ne tombe jamais malade et soigne tout trauma psychologique survenu après 2000.
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lvl.1 // endurance, force et sens surhumains.
lvl.2 // peut utiliser d'épaisses et longues canines qui lui poussent en plus de griffes énormes capables de trancher les métaux ainsi que toute autre matière aussi dure que de l'acier blindé.
lvl. 3 // transformation en un loup-garou immense (2m50 au garrot), silhouette anthropomorphe mais attributs lupins, il est doté d'une force prodigieuse et d'une endurance insensée - la conscience humaine demeure, mais le tempérament sera irascible et belliqueux.

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☽☽☽ puissance de la bête
xxx (trop) grand consommateur de viande, car au plus il se sera nourri au plus il pourra se transformer en loup-garou - si on l'affame, il ne pourra plus ; s'en remet à megamind depuis plusieurs années déjà pour effacer "l'empreinte de la bête", une envie irrépressible de se retransformer au plus vite et continuer ses carnages.

Stigmates : Des vieilles cicatrices un peu partout et beaucoup de tatouages pour les recouvrir.
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unholy
cw: des problèmes problématiques

Hein ? Non, j’te plaque pas.” Quelle drôle d’idée. Un plan cul qui s’éternise, ça se plaque…? Une pogne se relève d’emblée pour approuver l’histoire du deal ; pas de prise de tête : jamais. Beaucoup d’autres prises, ça oui, mais la tête…? Non merci. “Par contre…” Par contre, ce soir c’est niet. Et après aussi. Ce qui… à bien y réfléchir, se rapproche d’une rupture. Jeremiah n’y avait même pas pensé. D’ici à ce qu’il devienne un papa modèle devant les caméras et qu’il prouve au public être irréprochable comme il faut - comme le public veut - elle aura eu le temps de se trouver un autre daddy moins intéressé à l’idée d’être daron qu’à l’idée de- “Ta réputation ?” Jeremiah esquisse une mine atterrée. “Comment ça ta réputation ? Tu veux dire…, en tant que Comtesse ? ou… en tant que femme…? T’es en train d’me faire une intervention wokiste là…? Non parce que j’t’ai toujours respectée hein, on est d’accord là-dessus ?” Paniquer ? Lui ? Ahah. Un peu.

Mal lui met son téléphone sous le nez, des pompons s’agitant au-dessus comme une paire d’yeux bizarre et poilue se braquant soudain sur lui. Après avoir louché sur l’affreuse décoration, ses noisettes descendent jusqu’à l’écran où ils se roulent un patin bien dégueulasse, et plutôt hot. Interdit par le nombre de pixels qu’il se prend dans la rétine et le souvenir bref de cette soirée endiablée, Jeremiah finit par écarquiller les yeux. “Putain…,” souffle-t-il. Il reconnaît le point de vue du photographe. Une autre photo du même genre a été prise et glissée dans ce foutu dossier mauve gardé par Bonnie. C’est l’un des détectives privés de Sloane qui les a canardés. Presque au même moment, son téléphone à lui vibre légèrement dans sa paume, stimuli mécaniques qui lui font l’effet d’un frisson. Sloane a dû répondre. Quel timing ironique.

L’écran se barre et il retrouve le minois de Mal dans son champ de vision. Depuis quand est-ce qu’il… hein ? Quoi ? Sa gueule enfarinée se baisse sur son tablier de marmiton, avant de revenir dans son axe, toujours aussi sonnée. Il répond, mais comme à côté, l’esprit encore accroché au cliché paparazzié. “J’fais des cookies pour la kermesse de l’école. D’la merde. J’arrive à rien. Mais faut que j’en fasse, comme ça Saul sera fier de les montrer et de dire que c’est son père qui les a faits, tu vois ?” Sans doute qu’elle ne voit pas, non. Parce que c’est encore plus merdique et mesquin que ça. L’idée c’est aussi qu’il raconte à madame la maîtresse et monsieur le proviseur et tous ses petits potes et les parents de ses petits potes que c’est papa qui les a faits. Comme si ça méritait une médaille. Putain. Il a passé trop de temps à faire sa promo. Il est devenu un foutu connard qui manipule l’opinion.

Ma femme veut divorcer.” Et sans transition, de poursuivre. “Elle et-,” Jeremiah grince des dents, ravale le nom de Sloane dans son gosier trop sec, “quelqu’un d’autre d’Icarus, ont monté un dossier contre moi. Y a plein d’preuves,” d'autres clichés de lui avec d'autres nanas, mais connaissant la possessivité (totalement auto-centrée) de Mal, il se garde bien d’expliciter, “qui dévoilent, oh surprise, que j’suis pas un mari modèle.” Il se gratte la tête, pensif, embarrassé, les sourcils broussailleux froncés sur une ride du lion préoccupée. Il en oublie presque la tenue sexy de Mal, qui lui tombe sur les épaules, les hanches, et il suppose le cul aussi, comme un drapé taillé sur mesure (sans doute l’est-il…). Bref. Le foutu dossier mauve, donc. “Y a une photo de nous dedans.” Et avant qu’elle s’offusque davantage et l’accuse de ne lui avoir rien dit, il lève vaguement ses pognes devant elle. “Qui n’était pas censée fuiter. Ou alors beaucoup plus tard, pendant le procès… mais j’ai demandé à ce que les- enfin que ton visage soit flouté.

Du coup : il a l’air d’un con, là.

Grognant dans sa barbe, il tourne momentanément le dos à Mal pour se foutre sur son téléphone. “J’vais régler ça, c’est juste une putain de connerie de la part de… putain, j’en sais rien, mais ça va finir au pétage de rotules dans une ruelle sombre à force.Ses doigts pianotent avec énervement sur l’écran tactile après avoir lu les réponses de Sloane - il égare un œil sur sa droite, direction le buffet de l’entrée où clés de bagnole(s), paquets de clopes, bonbons et alliance traînent dans un bol énorme et design. Il hésite à s’en rapprocher ; s’abstient en sentant sur lui le regard de Mal. Ses doigts s’immobilisent au-dessus de son téléphone. S’il dit à Sloane ce qui se passe, elle va vouloir utiliser la méthode douce, la méthode réglo, la méthode qui s’en tient aux règles et accessoirement aux lois. Mais le type qui a laissé fuiter cette photo, lui, s’en carre complètement, de tout ça. Il s’en carre aussi pas mal de savoir si une petite somme confortable va ravager la vie des concerné·e·s. Non, bien sûr. Rien à foutre des célébrités, hein, elles ont tout le pouvoir et tout le fric qui leur faut (pas faux).

Pourquoi t’as ça au juste ? J’veux dire… qui te l’a envoyée ?” Il s’est retourné face à Mal, les pouces encore suspendus au-dessus de sa conversation avec Sloane. “C’est quoi le binz, ils te font chanter ? Ils menacent de balancer ça à la presse…?” Il imagine déjà les gros titres bien sulfureux comme il faut et bien putaclic, une liaison extraconjugale de la part de Mr LadyHawk ?! avec Comtesse ?! DIX-HUIT ANS SA CADETTE ?! Yummy, par ici les pépètes. Ses doigts se crispent, sa mâchoire carrée aussi. A la rigueur, le scandale en soi, il s’en tape. Il prendra cher de toute façon quand Bonnie et Sloane lanceront leur super plan 'bouh le méchant mari', mais celui-là… celui-là va lui encrasser la réputation au point d’éclabousser son rôle de père. Quel mec pseudo responsable se permettrait d'avoir une liaison, problématique de surcroît ? “'chier, bordel.

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tw : sexe, wokisme
« Hein ? Non, j’te plaque pas. » Je relève le menton, ce qui dans mon langage signifie quelque chose du genre j’espère bien, je ne t’aurais pas laissé faire , même si je ne le crois qu’à moitié. Pourquoi est-ce qu’il s’est planqué comme un lâche si ce n’était pas pour ça ? Parce qu’il n’a pas du tout l’air au courant de ce dont je parle. « T’es en train d’me faire une intervention wokiste, là ? Non, parce que j’t’ai toujours respectée, hein, on est d’accord là-dessus ? Je crois que je n’ai jamais été aussi outrée de ma vie. « Wokiste… moi ? Et tu oses me faire croire que tu me respectes ? Depuis quand je suis le genre à dire ce genre de trucs ? » Est-ce qu’il a fait une liste de tout ce qui pourrait potentiellement me forcer à bouder ce soir ? Parce que là, j’ai l’impression de nager en plein délire.

Heureusement que la photo lui remet les pendules à l’heure (et j’espère aussi, lui rappelle pourquoi on ne me plaque pas, parce qu’il n’est clairement pas au courant de tout ce que je suis capable de faire avec ma langue…). Mais il semble plus obnubilé par ses fichus cookies de… kermesse ? Bon sang, la prochaine fois il faut que je songe à en prendre un qui n’a pas de gosse, j’ai pas le temps de m’émouvoir au sujet de ses tentatives infructueuses de racheter l’amour d’un enfant – et j’ai aussi envie de lui dire, pour l’avoir vécu, que c’est pas avec trois cookies cramés qu’il va y parvenir. « La prochaine fois, achète des cookies en boulangerie et repasse-les un peu au four pour leur donner un côté trop cramé. Tu perdras moins de temps. » Voix un peu dédaigneuse, mais presque soulagée que le problème soit lié à la confection ratée de dessert, et pas à autre chose. Du style plus jeune que moi. (Parce que plus sexy et irrésistible, il trouvera pas.)

« Ma femme veut divorcer. » J’oscille entre plusieurs réactions ; « enfin une qui porte ses ovaires », « super on aura plus à se cacher », « tu as besoin que je te réconforte ? »… Pas certaine qu’il apprécie aucune de ces réponses, alors je me contente de la fermer – ce qui est assez rare pour être souligné.

Sauf que ce n’est pas une autre excuse pourrie qu’il me sert, mais plutôt une explication sur l’origine des photos. Elle veut divorcer, et donc il y a un dossier contre Jer. Avec des preuves. Des preuves de quoi ? Sa capacité hors norme à satisfaire pleins de nanas à la fois ? « … que j’suis pas un mari modèle. » Au moins, il n’est pas dupe à son propre sujet. À nouveau, plusieurs réactions possibles ; « parce que ta mégère de femme était un modèle, peut-être ? »… euh, en fait, c’est la seule pensée qui me vient, oupsi doupsi. Bonnie avait l’homme parfait sous la main et elle était juste pas capable de lui caresser assez bien le… on a dit que tu n’étais pas une femme vulgaire, Comtesse. Ta réputation, ma chérie, pense à ta réputation.

« Qui n’était pas censée fuiter. Ou alors beaucoup plus tard, pendant le procès… mais j’ai demandé à ce que les- enfin que ton visage soit flouté. — Grand prince, par-dessus le marché, ironisé-je. Et tu pensais m’en parler quand ? Avant ou après que la planète entière me tombe dessus ? »

Il se détourne de moi, grommelle un truc dans sa barbe, dit qu’il va arranger ça (comme il arrange mes tenues d’habitude ??), et oh mon dieu. « Mais ça va finir au pétage de rotules dans une ruelle sombre à force. — Dis pas des trucs comme ça chéri, tu m’excites. » À moitié en train de plaisanter, à moitié sérieuse – si j’suis tombée dans ses filets c’est pas pour son amour de la dentelle. Le mien me suffit amplement. « Mais c’est trop tard, Jer. La presse va publier ça demain matin, à la première heure. Et je doute que quelques rotules pétées empêchent ça. » Je jette un coup d’œil à mon téléphone, qui s’éclaire d’un milliard de notifications à la seconde que je n’ai aucune envie de gérer pour le moment. « Je connais la rédac’ chef du torchon qui s’est emparé du sujet. J’ai pas encore osé demander le titre, mais je crois que j’ai quelques idées. » Je pince l’arête de mon nez, réalisant seulement qu’il n’y a pas de porte de sortie. « Donc, ça va sortir. J’étais venue te voir pour qu’on se mette d’accord sur une ligne de défense et de communication, mais apparemment tu préfères m’ignorer et cuisiner des cookies. » Je hausse les épaules, l’amertume comme second gloss sur mes lèvres.

ft.  @Jeremiah Thompson
Jeremiah Thompson
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Jeremiah Thompson
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Alias : Wolfman, l'unique.
Genre : Cis. mâle.
Age : Quarante-quatre ans.
Dollars : 258
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Statut : Prisonnier d'un mariage qui à ce stade ne prend même plus l'eau mais coule, il est l'époux de LadyHawk et autant son boulet qu'elle est son fardeau.
Occupation : Super-héros acclamé, adulé et aimé, il est l'un des Sept qui veille sur les bons citoyens de New Blossom en cassant continuellement du supervillain quand il n'est pas occupé à faire sa promo // père aimant mais maladroit d'un môme de onze piges qu'ils ont adopté avec LadyHawk (for all she cares).
Habitation : Une villa énorme sise à l'Aerium, remplie de trophées, de récompenses, d'un mobilier ultra-design et indécemment luxueux ; un foyer familial terriblement vide de sens.
Déchirures :
L Y C A N T H R O P I E
unholy OopBrKYa_o
☽☽☽ résistance du guerrier
lvl.1 // ses plaies se cicatrisent et ses os se ressoudent instantanément, les corps étrangers comme les balles sont rejetés, ne tombe jamais malade et soigne tout trauma psychologique survenu après 2000.
lvl.2 // immunisé contre n'importe quelle toxine, peut reconstituer l'entièreté de son corps.

☽☽☽ puissance de la bête
lvl.1 // endurance, force et sens surhumains.
lvl.2 // peut utiliser d'épaisses et longues canines qui lui poussent en plus de griffes énormes capables de trancher les métaux ainsi que toute autre matière aussi dure que de l'acier blindé.
lvl. 3 // transformation en un loup-garou immense (2m50 au garrot), silhouette anthropomorphe mais attributs lupins, il est doté d'une force prodigieuse et d'une endurance insensée - la conscience humaine demeure, mais le tempérament sera irascible et belliqueux.

Limites :
☽☽☽ résistance du guerrier
xxx icarus détient la seule arme capable de le tuer ; vieillit normalement à cause des expérimentations invasives perpétrées par les rats de laboratoire de la corporation (ne sait rien de tout ça / est dans le déni).

☽☽☽ puissance de la bête
xxx (trop) grand consommateur de viande, car au plus il se sera nourri au plus il pourra se transformer en loup-garou - si on l'affame, il ne pourra plus ; s'en remet à megamind depuis plusieurs années déjà pour effacer "l'empreinte de la bête", une envie irrépressible de se retransformer au plus vite et continuer ses carnages.

Stigmates : Des vieilles cicatrices un peu partout et beaucoup de tatouages pour les recouvrir.
Inventaire :
-- des clopes.
-- un briquet de beauf.
-- des bagues ultra chères.
-- un stylo (pour les autographes).
-- le 06 de ta meuf.

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Thèmes abordés : Starification, intimidation, abus de pouvoir, adultère, expériences scientifiques, body horror, alcool, drogues, penchants cannibales, violence.
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-- présence régulière.
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unholy
cw: tentative pas très honorable de raisonner (si si) comtesse

Mais c’est trop tard, Jer. La presse va publier ça demain matin, à la première heure. - Quoi ?! - Et je doute que quelques rotules pétées empêchent ça.” Jeremiah serre un peu plus son téléphone entre ses doigts, menaçant presque de l’éclater. Il ne s’attendait clairement pas à ce que le problème soit aussi urgent, et par urgent ; carrément acté. Ou presque. Un coup d’œil à sa montre, pour vérifier le nombre d’heures qui les séparent du matin, et l’idée pas si saugrenue que les rotules se pètent toujours mieux la nuit (rapport à la ruelle sombre, tout ça). “Je connais la rédac’ chef du torchon qui s’est emparé du sujet. - Ah ? C’est bien ça. - J’ai pas encore osé demander le titre, mais je crois que j’ai quelques idées.” Il tortille ses rides sur une grimace excédée, n’imaginant que trop bien les titres en question défiler sous ses pupilles dilatées par le trop plein d’adrénaline. La Comtesse a vu le Loup, Coup de foudre à Coculand, Wolfman en chaleur, et autant de jeux de mots crétins qui feront se bidonner le bon peuple sous ses grimaces choquées.

Donc, ça va sortir. - Attends… - J’étais venue te voir pour qu’on se mette d’accord sur une ligne de défense et de communication, mais apparemment tu préfères m’ignorer et cuisiner des cookies. - Hein ? Ah, euh, non… enfin si,” finit-il par grogner, râlant entre crocs tandis qu’il dénoue son fabuleux tablier de marmiton avant de s’en dégager de sa main libre, l’envoyant valdinguer sur l’un des canapés de luxe de l’immense salon. “Ecoute, on va régler ça.” Et son écran de briller, illuminant sa gueule sous laquelle s'agitent téléphone et pogne. Les messages de Sloane ne sont pas immédiatement consultés, pour la simple raison qu’il préfère l’ignorer après l’avoir lui-même sollicitée ; c’est-à-dire que l’idée qui lui traîne derrière la tête ne plairait absolument pas à l’attachée de presse.

Tu connais la rédac’ chef, pas vrai ?” Les bras s’ouvrent, les sourcils haussés sur cette fausse question qui n’est qu’une façon de lui rappeler l’évidente solution qui se présente à eux. “Eh bah c’est parfait. On va aller lui rendre une petite visite de courtoisie, histoire de lui expliquer que c’est pas très jojo et pas très sympa de nous faire cette crasse.” En plus subtil et élégant, bien sûr. A moins qu’il ne lui pète immédiatement les rotules sans passer par la phase discussion. Assez peu héroïque de sa part mais ils n’auront qu’à éteindre les lumières et faire comme si tout ça n’était qu’un mauvais rêve. “Cette photo ne doit pas sortir Mal,” reprend-t-il presque immédiatement, ne lui laissant ni le temps d’en caser une ni celui de s’opposer à son plan. “J’vais me faire lyncher par les putain de puritains qui vont gueuler au age gap. Et quand ils creuseront, parce que ces putain de roquets hystériques vont creuser, ils découvriront que ça fait des plombes qu’on-,” un geste agacé et une gueule grognonne. Qu’ils baisent, oui, voilà, alors même qu’elle était encore Apprentie Supe. Horreur et damnation.

J’m’en branle, qu’ils aboient. Mais ça, ça va pas plaire aux juges. Quand il faudra décider qui entre Bonnie et moi peut avoir la garde de notre fils, crois-moi qu’ils sauront s’en souvenir - s’il ne me déterrent par d’autres problèmes d’ici là.” Ça le fait suer. Littéralement. Une goutte sur son front, dévalant de ses tifs qui vont devenir encore plus blancs à l’allure où vont les emmerdes. Dans un sursaut de contenance, il se réarme de sa nonchalance habituelle, levant une pogne vers la nuque de Mal qu’il lui câline dans un geste rassurant, le pouce lui taquinant un bout de mâchoire. Technique pas dénuée d’intérêt, même s’il regrette déjà et le contact et la chaleur brûlante qui en découle.

Donne-moi l’adresse de cette nana trésor. J’vais m’en occuper seul si tu veux pas être là.Grand prince, comme qui dirait. “Mais crois-moi, tu veux pas que ça sorte… Ils vont pas te rater non plus ; tu vas t’en prendre plein la gueule avec ce bad buzz. T’imagines qu’en plus ma femme est dans le coma ? L’Amérique entière chiale sur tous les réseaux et tu voudrais qu’on arrive à naviguer au milieu de tout ça en préparant une ligne de défense et de communication ?” Echec assuré. Pour lui, surtout, parce que même avec des Sloane et des Edgar et des Il-ne-sait-qui-encore comme armée pour protéger ses fesses, il ne pourra jamais rien changer au fait : qu’il est quand même un sacré connard. Sacré connard qui espère néanmoins avoir réussi à amadouer Mal, voire même, Ô miracle, l’avoir gagnée à sa- enfin… leur cause commune.

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Coup d’œil à sa montre qui vaut certainement un an de salaire pour une personne lambda – et peut-être que son reflet m’avait fait craquer, à une époque, rai de lumière qui valait plus que la vie d’un être humain, ok, j’étais peut-être un peu amoureuse de l’argent, rien qu’un peu, mais surtout du pouvoir, et si Jer avait cette nonchalance désobligeante de ceux qui se savent puissant, il exsudait de ses mains et de son regard une férocité que j’avais eu envie de dompter dès notre première rencontre –, cherchant quelques heures à grappiller dans l’espoir de se sauver.

Mais aujourd’hui, cette nonchalance désobligeante qui avait tragiquement su humidifier mon shorty – vulgarité, Comtesse –, m’agace au plus haut point. Et il dénoue son tablier, laissant apercevoir la ligne courbe de ses avant-bras musclés – plus haut, le regard, Comtesse –, avant de le jeter sur l’un des canapés, comme un avocat ayant trucidé la justice américaine pour le faire en rentrant après une très dure journée de travail. « On va régler ça. » Quatre petits mots qui me poussent constamment à me réfugier dans les draps de gens plus âgés / puissants / riches / forts, rayez la mention inutile. On va régler ça. Comme si rien n’avait d’importance, que le monde n’était qu’une broutille que l’on pouvait faire taire en un claquement de doigts. Mais si à dix-huit ans, cela m’aurait fait l’effet réparateur que j’attendais en venant ici, j’ai désormais grandi un peu, et je sais que je ne peux compter sur personne d’autre que sur moi-même. Surtout pour me protéger.

Wolfman voulait se débarrasser de moi. Comme un squelette un peu trop encombrant que l’on relègue au placard. Et si j’avais été au bord de la mort ? Et si j’étais gisante entre les décombres d’un immeuble – c’est arrivé il n’y a pas si longtemps, d’ailleurs. Car si sa divine Bonnie a été charcutée pendant les attaques de la Tour, moi aussi, j’y étais ; je ne suis pas invincible, je suis mortelle, comme tous les autres débiles avec qui je partage mon oxygène. Alors quoi, Jer aurait continué de refuser mes coups de fil comme un ado qui se planque dans sa chambre ?

« Tu connais la rédac’ chef, pas vrai ? » Haussement de sourcil. Il ne comprend pas. Rien, en fait. Si j’avais pu faire quoi que ce soit, j’aurais… « On va aller lui rendre une petite visite de courtoisie. » OK. OK, peut-être que Wolfman remporte un petit bout de mon cœur de pierre à ce instant. On va régler ça, ouais. Avec la formule intimidation et j’te lasse mon cerbère sur le coin de la tronche. J’aurais pu dire chien de garde, mais on sait tous que Jeremiah est bien plus que ça. J’ai le droit de filmer ? manqué-je de demander, mais je me retiens à temps. Non, je vais plutôt garder ça pour ma sauvegarde mentale personnelle.

« Cette photo ne doit pas sortir, Mal. » Comme si j’étais une enfant à qui on doit encore expliquer le monde. I’m sexy but not stupid. Il n’a pas besoin de me l’expliquer, je sais déjà tout ça. C’était d’ailleurs parce que c’était immoral et tabou que c’était intéressant. Il était une cible particulièrement excitante pour tout ce que cela représentait. Ce n’est pas pour rien que les age gap se vendent comme des petits pains en librairie ou sur Netflix. Quoi qu’à bien y réfléchir, si je sortais un livre à ce sujet… focus. Pas vraiment envie de me taper une vague de puritains et d’étroits d’esprit, j’ai déjà assez de haters pour ne pas en rajouter. Mais si jamais ça devait ne pas tourner en notre faveur, un livre, ouais, ça pouvait rapporter de la thune. Et être rigolo à écrire. Scènes de smut comprises, bien sûr.

Quand il évoque la garde de son fils, les cendres qui traînent dans ma cage thoracique pourraient presque se raviver en brasier. Petit chou, il veut la garde de son rejeton qu’il regarde jamais. Trop mignon. « Je n’ai aucun intérêt à ce que cette photo sorte non plus, c’est d’ailleurs pour ça que je suis venue ici directement. J’espère que tes talents de persuasion seront plus efficaces que les miens, parce que ma copine-pas-trop-ma-copine-rédac chef n’avait pas l’air très sensible à mon charme. Et non, tu ne peux pas la mettre dans ton pieux, elle est de l’autre bord. » Ce qui fait que je suis doublement vexée et choquée de ne pas pouvoir lui extorquer ce que je désire.

Et soudainement, la douceur de sa paume sur ma nuque, la chaleur de son contact pour faire fondre les glaciers qui se sont dressés autour de moi, érigés comme défenses maladroites contre un monde qui ne cherche qu’une chose dès qu’il le peut ; à me baiser, dans tous les sens du terme. À deux doigts de ronronner contre sa caresse, comme une chatte trop habituée à son maître.

Mais c’est le concept du chat : vous vivez chez eux, pas l’inverse.

« Donne-moi l’adresse de cette nana, trésor. J’vais m’en occuper seul, si tu veux pas être là. — Et manquer l’acte deux de la pièce de théâtre « Jer so sexy à vouloir sauver sa réputation » ? Hmm, roucoulé-je en m’approchant de lui, mutine, je préférerais être là. On y va maintenant ? » Et surtout pour voir l’autre chouiner s’il parvient à être assez convaincant. Cela la convaincra peut-être de ne plus jamais s’attaquer à moi, qui sait… ? « L’Amérique entière chiale sur tous les réseaux et tu voudrais qu’on arrive à naviguer au milieu de tout ça en préparant une ligne de défense et de communication ? — Je suis adepte de la loi Murphy. Si nous ne parvenons pas à empêcher ce papier de sortir… il faudra faire face aux conséquences de nos actes. » Tout ça n’est de toute façon qu’un énième bad buzz qui sera effacé quarante-huit heures plus tard. Par quelque chose de plus terrible encore. On pouvait peut-être même l’orchestrer nous-mêmes. « Et pour ce qui est de la garde de ton môme, t’as pas songé à salir la réputation de Miss America ? Personne n’est jamais un Saint toute sa vie. Encore moins à New Blossom et quand on est un Sept. » Pas que ça m’intéresse vraiment, le futur du marmot, mais je préfère quand Jer n’a pas la tête ailleurs, comme dans des putains de cookies, par exemple. Elle était bien mieux entre mes cuisses…

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☽☽☽ résistance du guerrier
lvl.1 // ses plaies se cicatrisent et ses os se ressoudent instantanément, les corps étrangers comme les balles sont rejetés, ne tombe jamais malade et soigne tout trauma psychologique survenu après 2000.
lvl.2 // immunisé contre n'importe quelle toxine, peut reconstituer l'entièreté de son corps.

☽☽☽ puissance de la bête
lvl.1 // endurance, force et sens surhumains.
lvl.2 // peut utiliser d'épaisses et longues canines qui lui poussent en plus de griffes énormes capables de trancher les métaux ainsi que toute autre matière aussi dure que de l'acier blindé.
lvl. 3 // transformation en un loup-garou immense (2m50 au garrot), silhouette anthropomorphe mais attributs lupins, il est doté d'une force prodigieuse et d'une endurance insensée - la conscience humaine demeure, mais le tempérament sera irascible et belliqueux.

Limites :
☽☽☽ résistance du guerrier
xxx icarus détient la seule arme capable de le tuer ; vieillit normalement à cause des expérimentations invasives perpétrées par les rats de laboratoire de la corporation (ne sait rien de tout ça / est dans le déni).

☽☽☽ puissance de la bête
xxx (trop) grand consommateur de viande, car au plus il se sera nourri au plus il pourra se transformer en loup-garou - si on l'affame, il ne pourra plus ; s'en remet à megamind depuis plusieurs années déjà pour effacer "l'empreinte de la bête", une envie irrépressible de se retransformer au plus vite et continuer ses carnages.

Stigmates : Des vieilles cicatrices un peu partout et beaucoup de tatouages pour les recouvrir.
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cw: pensées intrusives
Je n’ai aucun intérêt à ce que cette photo sorte non plus, c’est d’ailleurs pour ça que je suis venue ici directement. J’espère que tes talents de persuasion seront plus efficaces que les miens, parce que ma copine-pas-trop-ma-copine-rédac chef n’avait pas l’air très sensible à mon charme. Et non, tu ne peux pas la mettre dans ton pieux, elle est de l’autre bord. - Pas sensible à ton charme ?” Jeremiah s’est fendu d’une mine atterrée à l’entente de ça, comme s’il lui paraissait impensable que quiconque puisse résister au charme de Mal, grognards coincés compris. Le Pape en personne rendrait sa soutane pour Malenia Blackwell. La mauvaise nouvelle s’accompagne tout de même d’une lueur d’espoir puisqu’il semble qu’elle ne soit pas seulement venue le prévenir ; mais attendre de lui qu’il persuade la concernée. Adieu son grand jeu de Super-Héros charmeur, dans ce cas, et bonjour ses autres talents moins cordiaux. Ils sont donc sur la même longueur d’onde, un miracle compte tenu du fait qu’elle aurait pu le planter là comme un con après l’avoir gracié de son avertissement.

Et manquer l’acte deux de la pièce de théâtre « Jer so sexy à vouloir sauver sa réputation » ? Hmm, je préférerais être là. On y va maintenant ?” En parlant de grand jeu : Malenia qui minaude en ronronnant dans sa paume - affamée de cette chaleur infernale qu’elle dégage - pourrait constituer un fantasme en soi. Les billes s’esquintent l’une contre l’autre, luisantes d’une manipulation que l’un des deux partis maîtrise somme toute mieux que l’autre (inutile de faire un dessin). Les doigts masculins s’imprègnent un peu plus longuement de la douceur délicieusement fallacieuse se frottant à eux, avant de retomber mollement. “Mhr, ouais, les conséquences.” Tout ce qu’il adore, quoi. Vingt ans qu’il oeuvre comme bon lui semble, qu’il écrase toute notion de responsabilité sous ses godasses en se vautrant dans le pouvoir et le luxe ; l’atterrissage est un peu rude. Finalement, sans le môme, tout ça serait plus facile. Un scandale juteux de plus qu’il aurait édulcoré avec un petit mea culpa tout plein de sincérité chez Jimmy Fallon et on en aurait plus parlé. Merde. Il aurait même été jusqu’à l’assumer, cette foutue liaison. Mal le fait bander comme aucune autre et ses rires ont la saveur d’une vie bouillonnante qu’on a envie de sentir brûler sur soi.

Et pour ce qui est de la garde de ton môme, t’as pas songé à salir la réputation de Miss America ? - Bonnie ?” Oui, en même temps, qui d’autre. Pris en flag, l’époux roule une épaule, se détournant déjà de sa maîtresse pour aller chercher les clés de bagnole - l’alliance luit presque trop puissamment dans le ramequin, comme si le bon Dieu en personne lui indiquait d’un doigt d’or le seul bon choix à faire. Plus en hommage aux conseils avisés de Sloane qu’à une quelconque révélation sacrée, Jeremiah s’en empare d’un geste brusque pour la renfiler. “Personne n’est jamais un Saint toute sa vie. Encore moins à New Blossom et quand on est un Sept.” Il ricane, mauvais. “T’as pas idée.” Les récentes découvertes sur ses petits camarades l’ont rendu encore plus cynique. Rien que de penser à Orion qui s’est amusé à leur brasser la mémoire, ou Alice qui, pas si morte que ça, s’est ralliée à l’ennemi, ça lui donne envie d’aller prendre des vacances à l’autre bout du monde, les pieds en éventail. Ou de casser d’autres rotules un peu plus familières que celles d’un paparazzi. “Non. J’sais pas… peut-être.” Jeremiah secoue la tête en fronçant les sourcils, s’occupant l’esprit en activant l’alarme de la villa, puis en ouvrant la porte pour laisser Mal passer (en se répétant comme un mantra de ne pas regarder sa chute de reins).

J’rêve de lui faire bouffer un bad buzz à elle aussi,” avoue-t-il, la voix rocailleuse comme s’il se la râpait contre ses tripes viciées. Le parfum de Malenia, qui passe sous son pif, l’adoucit un peu. “Mais j’suis pas tout seul dans cette affaire. J’dois penser à Saul. Il est en âge de piger tout ce qui se passe, c’est un gamin intelligent - y s’est mis à apprendre le norvégien récemment, t’y crois toi ? C’est n’importe quoi cette génération. À dix-huit piges ils seront CEO ou Président des États-Unis.” Bavard, et surtout fuyant, il accompagne Mal jusqu’à l’une de ses voitures garées dehors. Un petit bip sonore ridiculement sophistiqué ouvre le véhicule de luxe et ses portières avec, levées comme des ailes devant eux. “Moi à dix-huit piges j’savais même pas quoi me mettre comme falzar.” Tout sauf ce pantalon d’uniforme qu’on leur faisait porter à Harkov, ce qui lui valait des branlées d’anthologie qui lui faisaient ravaler ses sourires de petit con et cracher des purées rouges. Les doigts experts pianotent sur le tableau de bord tandis qu’il égare une oeillade en direction de Mal. “Remarque, au même âge, tu brillais déjà sur les tapis rouges. C’est peut-être toi qu’j’appellerai un jour Madame la Présidente.” Il se fend d’un sourire en coin, les prunelles zieutant une dernière fois son minois fauve avant d’en revenir sur le pare-brise, puisqu’ils décollent. Le pire, c’est qu’elle en serait capable. On a déjà mis des starlettes moins voraces dans le bureau Ovale, pourquoi pas Malenia Blackwell. Ça ne serait que la juste suite de ses infernaux méfaits après avoir dévoyé le Saint-Père.

Mais il s’égare. Et trop penser à Comtesse lui rappelle que son odeur gonfle dans l’habitacle et qu’ils ne l’ont encore jamais fait dans une bagnole. Les paluches se crispent autour du volant qu’il tenaille comme il tente de tenailler ses pensées. “Bon, elle habite où ta copine-pas-trop-copine ?” Prenant la voie des airs, le bolide se stabilise à hauteur réglementaire. Hauteur, et vitesse, que Jeremiah n’hésitera pas à dépasser dès qu’il aura une idée de leur destination.

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tw : vulgarité, violences homophobes, age gap, manipulation
« Pas sensible à ton charme ? » Je soupire presque, de concert avec son atterrement ; incroyable mais vrai, Jacky (bazar, qui pourrait coucher avec une nana portant un prénom pareil ? trop bizarre de le susurrer au pieu, non ?) préfère les dames un peu plus… un peu moins… « Son genre est moins petite poupée fragile que daronnes au carré court qui sait ce qu’elle veut dans la vie, expliqué-je avec déception. » Jacky étant elle aussi plutôt dans la deuxième catégorie. Ce genre de femmes qui se sont toujours crues bafouées pour leurs sentiments « anormaux », selon une société brisée jusque dans ses tréfonds. J’ai parfois envie de leur dire, à ces homo trop longtemps refoulées, que ce n’est clairement pas leur orientation sexuelle le problème, mais ce qu’elles ont entre les jambes. Ce sont des femmes, et si elles cherchent à s’échapper un peu trop du chemin qu’on leur a tracé… ça déraille. Parce qu’il semble plus « contre-nature » que des femmes aiment leurs pairs, que des hommes aiment les petites filles. Fabuleux monde, n’est-ce pas ?

« Mhr, ouais, les conséquences. » Celles qu’il s’échine à fuir, à transposer, en espérant qu’elles disparaissent s’il cesse de les regarder dans les yeux. Ce trait de caractère aurait pu me repousser – ne serait-ce pas un peu de lâcheté ? – mais sans ça, il n’aurait jamais succombé, trop valeureux pour trahir Bonnie. Et peut-être que c’était aussi ce goût de l’interdit, qui m’enflammait chez Jer. Comme si le loup acceptait de se désolidariser de la meute pour moi.

Le loup s’échappe, me laisse avec le vide de son absence tandis qu’il va chercher les clés de sa voiture, s’abreuvant de mes mots comme aucun autre ne parvient à le faire ; comme s’ils étaient intéressants. On se faufile de nouveau dans la noirceur de la nuit, comme deux super vilains sur le point de faire une connerie. « J’rêve de lui faire bouffer du bad buzz, à elle aussi. » Et voilà qu’il renfile sa cape de super-héros, car c’est pas un réel méchant. « Mais j’suis pas tout seul dans cette affaire. » Ouais, le gosse, bordel. Lui aussi, j’aurais préféré le sortir de l’équation. J’crois j’aime pas les enfants. Trop… sincères ? Ils ont aucun filtre quand ils parlent. « le norvégien… blablabla » Ouais, comme tous les parents, il est fier de sa progéniture, boring. Même si peut-être, que, sous toutes les couches de glace autour de mon cœur, je pourrais, un poil, être, légèrement, attendrie par l’amour qu’il porte au gosse. Mes parents en auraient rien à faire de faire exploser des scandales si ça pouvait leur sauver les miches. Les dommages collatéraux ne les intéressent pas. « Moi, à dix-huit piges, j’savais même pas quoi me mettre comme falzar. — Parce que maintenant, tu sais ? » Je le taquine, laisse traîner mon regard sur son pantalon avant que je ne grimpe dans la caisse.

« Remarque, au même âge, tu brillais déjà sur les tapis rouges. C’est peut-être toi qu’j’appellerais un jour Madame la Présidente. » J’éclate de rire à cette idée. « Je laisse le poste à ton fils, je sais pas parler norvégien moi. Mais si je peux me permettre, quand un garçon commence à apprendre une langue, c’est généralement pour une fille. » J’sais plus quel âge, il a le gosse, mais 12 ou 16 piges, ça revient au même.  

« Bon, elle habite où ta copine-pas-trop-copine ? — Près d’Arcadia Square. » J’sais pas ce qu’elle fout à vivre dans un quartier à fond pour Theseus, et j’en ai rien à faire de toute façon. Je profite du fait que Jer ait les mains occupées sur le volant pour faufiler la mienne sur sa cuisse puissante. Je n'oublie pas qu'il pensait pouvoir simplement me ghoster comme si de rien n'était. Qu'il ne croit pas que j'ai passé l'éponge si facilement. Mais la colère a reflué, un peu, en tout cas, et je peux attaquer le problème d'un autre angle. « D’ailleurs, je tenais à dire que je pouvais t’aider. Dans ta phase de développement personnel, tu vois. » Je penche la tête sur le côté, papillonne des cils. J’ai le cœur sur la main, je l’ai toujours dit. Et pas que le cœur, s’il a besoin…  

ft.  @Jeremiah Thompson
Jeremiah Thompson
Blue Blood
Jeremiah Thompson
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : unholy KrYP4hgI_o
Alias : Wolfman, l'unique.
Genre : Cis. mâle.
Age : Quarante-quatre ans.
Dollars : 258
Zone libre :
unholy 94e07b67e173cdd5079925014e35e07c

Statut : Prisonnier d'un mariage qui à ce stade ne prend même plus l'eau mais coule, il est l'époux de LadyHawk et autant son boulet qu'elle est son fardeau.
Occupation : Super-héros acclamé, adulé et aimé, il est l'un des Sept qui veille sur les bons citoyens de New Blossom en cassant continuellement du supervillain quand il n'est pas occupé à faire sa promo // père aimant mais maladroit d'un môme de onze piges qu'ils ont adopté avec LadyHawk (for all she cares).
Habitation : Une villa énorme sise à l'Aerium, remplie de trophées, de récompenses, d'un mobilier ultra-design et indécemment luxueux ; un foyer familial terriblement vide de sens.
Déchirures :
L Y C A N T H R O P I E
unholy OopBrKYa_o
☽☽☽ résistance du guerrier
lvl.1 // ses plaies se cicatrisent et ses os se ressoudent instantanément, les corps étrangers comme les balles sont rejetés, ne tombe jamais malade et soigne tout trauma psychologique survenu après 2000.
lvl.2 // immunisé contre n'importe quelle toxine, peut reconstituer l'entièreté de son corps.

☽☽☽ puissance de la bête
lvl.1 // endurance, force et sens surhumains.
lvl.2 // peut utiliser d'épaisses et longues canines qui lui poussent en plus de griffes énormes capables de trancher les métaux ainsi que toute autre matière aussi dure que de l'acier blindé.
lvl. 3 // transformation en un loup-garou immense (2m50 au garrot), silhouette anthropomorphe mais attributs lupins, il est doté d'une force prodigieuse et d'une endurance insensée - la conscience humaine demeure, mais le tempérament sera irascible et belliqueux.

Limites :
☽☽☽ résistance du guerrier
xxx icarus détient la seule arme capable de le tuer ; vieillit normalement à cause des expérimentations invasives perpétrées par les rats de laboratoire de la corporation (ne sait rien de tout ça / est dans le déni).

☽☽☽ puissance de la bête
xxx (trop) grand consommateur de viande, car au plus il se sera nourri au plus il pourra se transformer en loup-garou - si on l'affame, il ne pourra plus ; s'en remet à megamind depuis plusieurs années déjà pour effacer "l'empreinte de la bête", une envie irrépressible de se retransformer au plus vite et continuer ses carnages.

Stigmates : Des vieilles cicatrices un peu partout et beaucoup de tatouages pour les recouvrir.
Inventaire :
-- des clopes.
-- un briquet de beauf.
-- des bagues ultra chères.
-- un stylo (pour les autographes).
-- le 06 de ta meuf.

Pseudo : .exe
Comptes : Osmond.
Genre IRL : She/her.
Messages : 301
Date d'inscription : 27/07/2023
FC : Taika Waititi.
Crédits : Self (av.)
Thèmes abordés : Starification, intimidation, abus de pouvoir, adultère, expériences scientifiques, body horror, alcool, drogues, penchants cannibales, violence.
Thèmes refusés : Ràs.
Misc :
(( couleur dial : peru ))
-- présence régulière.
-- dials fr ou ang.
(( 3/3 rps ))
-- Laudna [automne 2025]
-- Blair [printemps 2026]
-- Maeve [printemps 2026]

unholy
cw: panic attack, développement personnel, mention explicite
Saul président, ça fait un drôle de looping dans le crâne de Jeremiah. Il se l’imagine en poste, tiré à quatre épingles derrière son gros bureau de machiste, mais en taille miniature et avec sa bouille de maintenant. Un “eheh” idiot sort de la bouche du Sept, tandis qu’il énumère ensuite tous les avantages qu’il pourrait avoir en étant le papa du Président — une immunité diplomatique d’enfer, pour commencer, du style Oh non Mr Thompson vous avez encore dévoré de l’européen ! Pas cool.

Une bien jolie fiction (ou pas, l’avenir est fait de surprises) que Malenia interrompt en évoquant des pseudo aspirations adolescentes dans l’apprentissage du norvégien. Jeremiah manque s’en étouffer, comme cette fois où Mal lui avait glissé des propositions indécentes aux MTV VM Awards et sous des dizaines de caméras — il avait prétexté avoir avalé une olive de travers, pratique, merci les martinis blingblings. “N’importe quoi ! C’est un bébé.” De douze piges maintenant, certes, mais tout de même : un bébé. Et de toute évidence Jeremiah ne veut rien entendre à ce sujet, parce que c’est un papa poule et que les papas poule aiment croire que leur chiard restera éternellement chiard. D’autant que 1. il n’est pas pressé que l’adolescence démarre et 2. bah… ça le vieillit, toutes ces conneries.

L’adresse donnée, le bolide s’élève hors piste et fonce illico dans la nuit bleue. Presque romantique, si ladite nuit bleue n’était pas polluée par l’illumination urbaine ; que ses gros phares de gros riche accentuent encore plus — une guerre que lui faisait Bonnie, entre autres guerres, puisqu’en plus d’être un héros de l’humanité il faut aussi être écolo. “Arcadia Square. Super.” Inutile de dire que c’est ironique. “Direction les câblés,” entonne-t-il d’un air condescendant qu’il aurait remplacé par un large sourire Colgate s’il y avait eu du public. “J’espère qu’elle a pas une armada de cyber-machin-choses et un système de sécurité ultra perfectionné, ça va être chiant à dégommer tout ça. Et pas très discret.” Ouais, surtout.

Tu savais que Sloane avait un cyber-machin-ch-hooolà !” Jeremiah sursaute en sentant la main de Malenia sur sa cuisse, si bien que son genou cogne contre le tableau de bord et active les essuie-glace. Dans la petite panique que ce geste provoque, le grand Wolfman active et désactive tout un tas d’autres options qui donnent à la voiture des allures possédées ; l’habitacle s’éclaire, les phares deviennent des feux, l’IA se met à parler en japonais et cerise sur le gâteau les sièges deviennent chauffants. Comme s’il n’avait pas assez de suées comme ça. “Ah ouais ?” feint-il, se donnant des airs de bonhomme qui gère la situation (il ne la gère pas). Les gros doigts appuient un peu partout, appellent Beau en visio, raccrochent précipitamment, éteignent les essuie-glace et tout le tintouin, tandis que Jeremiah enchaîne les sourires disproportionnés et les regards en coin crispés.

Bah t’sais quoi, on pourrait parler,” oh pitié, parler, tout ce qu’ils n’ont jamais fait, “genre, ça va comment ?” Même la Bête se pince intérieurement le museau, style facepalm lupin. “Tout roule avec ton biz ? J’ai vu ton dernier clip,Love me harder, oh que oui qu’il l’a vu… en boucle et avec un paquet de kleen--Jeremiah déglutit. “Sympa !” C’est l’adjectif le moins potentiellement connoté de sa longue liste. La jambe bouge un peu, tente de se dégager de la main de Malenia, qui a atterri pile sur sa poche où il a glissé son téléphone. Jeremiah est tenté de le préciser avant qu’elle ne lui sorte un c’est moi ou t’es content de mon coaching en développement personnel ? (très) (non !!), mais il choisit plutôt de plomber direct l’ambiance. “C’est cool que t’aies repris les affaires malgré les attaques. Plus de peur que d'mal ?

Les Orphans, la Tour assaillie, tout ça… Quand il a su que Mal avait été présente il a été tenté de l’appeler, ou lui envoyer un message un peu moins nul que tu portes quoi ce soir ? C’est pourtant ce qu’il a fait. Encore une fois : parler n’a jamais été leur truc. Ca a même toujours été une sorte de condition fumeuse et tacite bien pratique pour tout le monde. Maintenant qu’il a lancé le pavé dans la mare… Jeremiah n’a pas la moindre foutue idée de où il va atterrir.

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« N’importe quoi ! C’est un bébé. » Haussement de sourcil de ma part, mais je ne pipe pas un mot de plus – après tout, il peut conserver ses petites illusions de parent s’il le désire. Jer vit de toute façon dans un monde de faux semblants et d’hypnose maîtrisée. Moi aussi, quelque part – même si j’ai parfois l’impression d’être en mesure de briser le quatrième mur. Ce n’est pas comme si j’avais très envie de continuer de déblatérer au sujet de son môme – me rappelant un peu trop amèrement que la société attendra bientôt de moi que j’en ponde un, de gosse, et que j’ai d’autres aspirations beaucoup plus intéressantes pour le moment.
« J’espère qu’elle a pas une armada de cyber-machin-choses et un système de sécurité ultra perfectionné, ça va être chiant à dégommer tout ça. Et pas très discret. — ‘Me semble qu’elle a fait l’acquisition d’un cyberpet, si, mais plutôt pour la mode que pour ses capacités militaires. Et sa baraque doit forcément être bardée de caméras. J’ai pas dit que c’était une mission facile. » Nouveau coup d’œil, prête à le mettre au défi ; tu abandonnes ? Si vite ?

« Tu savais que Sloane avait un cyber-machin-ch-hooolà ! » Nouveau haussement de sourcil – je vais finir par avoir des rides, bordel. Qu’est-ce qu’il a, à être si…  je ne sais pas, on dirait qu’il est redevenu un adolescent de seize piges qui a la trouille de tout ! S’ensuit un ballet qui m’agace plus qu’autre chose, et dénote carrément avec le costume de sexy super-héros qu’il était censé endosser pour moi ce soir. Je lâche un soupir évanescent. J’aurais pu trouver ça mignon à une époque, mais ce soir, je ne suis pas d’humeur. Je suis toujours agacée, en fait.

« Bah t’sais quoi, on pourrait parler » Parler ? Genre, utiliser sa langue pour autre chose que se donner du plaisir ? Non parce que, parler est souvent très chiant, et ce n’est pas comme si nous étions sur la même longueur d’ondes. Je suis assez persuadée que si nous nous mettions vraiment à parler, notre petite relation s’éteindrait en une poignée de secondes. Les hommes n’ont jamais vraiment couru après l’idée que j’ouvre la bouche pour discuter. Il parle de mon clip, le trouve sympa, enchaîne sur l’attaque. Nouveau lever de yeux au ciel, et je récupère ma main, parce que tout cela m’ennuie. Quel cirque ridicule.

Jeremiah est un putain de loup.

Les loups ne parlent pas.

« Ça allait plutôt bien jusqu’à ce que je réalise que tu cherchais à me ghoster. Ce n’est pas vraiment l’attitude de quelqu’un qui voudrait parler, tu ne crois pas ? » Je penche la tête sur le côté, comme un chat qui veut jouer un peu avec la souris qu’il vient de choper. Mais je ne suis pas un produit d’Icarus pour rien, et si Jeremiah veut jouer une partition ridicule et sordide, eh bien, soit. Je suis la meilleure actrice qu’ils possèdent, de toute façon. « Mais ça va, moi. L’attaque de la Tour… » J’esquisse un geste comme pour balayer l’idée. « J’ai juste perdu mon garde du corps, mais je l’aimais pas spécialement alors… et puis ça m’a donné l’occasion de sortir Sphinx un peu de sa cage dorée, il était content. Ça a fait les choux gras des magazines people. Je suis remontée dans l’estime des gens. Tout bénef. À deux doigts de réorganiser un truc de ce genre à mon prochain bad buzz. » Sourire carnassier que je retourne vers le grand méchant loup ; genre, si on parvient pas à faire changer d’avis la foutue rédac-chef. Il vaut mieux avoir toujours un coup d’avance, nan ? « Et toi ? De quoi tu as besoin de parler ? » Nan, je confirme, c’est vraiment trop chelou comme technique.

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Statut : Prisonnier d'un mariage qui à ce stade ne prend même plus l'eau mais coule, il est l'époux de LadyHawk et autant son boulet qu'elle est son fardeau.
Occupation : Super-héros acclamé, adulé et aimé, il est l'un des Sept qui veille sur les bons citoyens de New Blossom en cassant continuellement du supervillain quand il n'est pas occupé à faire sa promo // père aimant mais maladroit d'un môme de onze piges qu'ils ont adopté avec LadyHawk (for all she cares).
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lvl.1 // ses plaies se cicatrisent et ses os se ressoudent instantanément, les corps étrangers comme les balles sont rejetés, ne tombe jamais malade et soigne tout trauma psychologique survenu après 2000.
lvl.2 // immunisé contre n'importe quelle toxine, peut reconstituer l'entièreté de son corps.

☽☽☽ puissance de la bête
lvl.1 // endurance, force et sens surhumains.
lvl.2 // peut utiliser d'épaisses et longues canines qui lui poussent en plus de griffes énormes capables de trancher les métaux ainsi que toute autre matière aussi dure que de l'acier blindé.
lvl. 3 // transformation en un loup-garou immense (2m50 au garrot), silhouette anthropomorphe mais attributs lupins, il est doté d'une force prodigieuse et d'une endurance insensée - la conscience humaine demeure, mais le tempérament sera irascible et belliqueux.

Limites :
☽☽☽ résistance du guerrier
xxx icarus détient la seule arme capable de le tuer ; vieillit normalement à cause des expérimentations invasives perpétrées par les rats de laboratoire de la corporation (ne sait rien de tout ça / est dans le déni).

☽☽☽ puissance de la bête
xxx (trop) grand consommateur de viande, car au plus il se sera nourri au plus il pourra se transformer en loup-garou - si on l'affame, il ne pourra plus ; s'en remet à megamind depuis plusieurs années déjà pour effacer "l'empreinte de la bête", une envie irrépressible de se retransformer au plus vite et continuer ses carnages.

Stigmates : Des vieilles cicatrices un peu partout et beaucoup de tatouages pour les recouvrir.
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-- des clopes.
-- un briquet de beauf.
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unholy
cw: régime alimentaire de sphinx
Ça allait plutôt bien jusqu’à ce que je réalise que tu cherchais à me ghoster. Ce n’est pas vraiment l’attitude de quelqu’un qui voudrait parler, tu ne crois pas ?” Un point pour elle. Bousculé dans sa petite fierté masculine Jeremiah secoue une épaule avec nonchalance, repositionnant sa main sur le volant, l’air gêné d’un mec pris en faute. Faut dire qu’il l’a bien cherchée, celle-là. “Hé, j’fais des efforts okay,” proteste-t-il, retournant un regard faussement innocent à celui qu’elle lui adresse. Des efforts pas si désintéressés, dans le fond, puisqu’il a besoin que cette collaboration roule jusqu’au bout pour mettre fin à la vaste farce médiatique qui lui pend au nez.

Mais ça va, moi. L’attaque de la Tour… J’ai juste perdu mon garde du corps. - Mh. Mes condoléances. - Mais je l’aimais pas spécialement alors… - Ah… - Et puis ça m’a donné l’occasion de sortir Sphinx un peu de sa cage dorée, il était content.” Jeremiah opine distraitement en s’imaginant la scène. “Pourquoi avoir un garde du corps quand tu peux invoquer des créatures mythologiques hein…” Il sait pourtant que ses monstres sont avant tout du panache, le genre qui a plu et plaît au public pour le côté spectaculaire de la chose. Les bêtes de foire, ça plaît toujours. Y a qu’à voir avec lui ; à la seconde où il se transforme ça pousse des ah et des oh. Jusqu’au jour où le public se lassera, ou se rendra compte que le gros louloup tout droit sorti des films fantastiques préfère en effet manger du steak humain.

Ça a fait les choux gras des magazines people. Je suis remontée dans l’estime des gens. Tout bénef.” Jeremiah égare un œil du côté de Malenia, dont le discours cynique lui parle amplement. Un peu de poudre au yeux et ça repart. Pourquoi s’emmerder à être nobles et honorables quand il suffit de jouer avec son image. “À deux doigts de réorganiser un truc de ce genre à mon prochain bad buzz.” Petit grognement sec du côté du Sept qui sent sur lui le sourire carnassier de la vedette. “Me regarde pas comme ça. Y aura pas d’bad buzz,” qu’il assène, soudain grognon à l’entente seule de ces deux foutus mots. “Mais tu pourras toujours sortir Sphinx si ça te chante. Ça nous fera un bon plan B ça : laisser ton gros matou dévorer la rédac cheffe.” Pas de corps, pas de crime, right? L’avantage de Sphinx c’est qu’une fois disparu il emporterait les traces de son forfait avec lui… Ouaip, plus il y pense, plus ce plan B lui semble intelligent.

Et toi ? De quoi tu as besoin de parler?” La bagnole décélère et penche vers l’avant, indiquant une descente un peu raide vers la terre ferme. Les lumières vives d’Arcadia Square grossissent de plus en plus. “Tu m’fais la gueule ?” réplique-t-il à la question posée, connard sur les bords avec son sourire amusé. Ça serait pas la première fois qu’elle lui tape une petite crise de diva qui s’ennuie de tout et surtout de lui. Ce qu’ils règlent souvent, si pas toujours, à coups de reins bien placés ; problématique, pour un mec qui fait ceinture. Un petit pincement orgueilleux lui tire dans le bide en sachant pertinemment que Mal ira trouver son compte ailleurs s’il continue sur la sacrosainte voie du développement personnel. Tant pis. Il a quarante piges révolues. Ce genre d’orgueil finit par être aussi fainéant que les triques matinales. “Et moi qui ai toujours cru qu’c’était mes longs discours soporifiques qui te faisaient craquer.” Jeremiah a un gros soupir à fendre le cœur en jetant un dernier regard à Mal.

La voiture est à hauteur des buildings, descend à station verticale jusqu’à un parking et se gare. “Qu’est-ce que tu veux que j’te dise. J’suis devenu chiant à mourir. Plus d’alcool, plus d’drogues, plus d’soirées, plus d’relations extra-conjugales, et tout ça pour éviter les bad buzz avant l’divorce.” Il est sorti de la bagnole et attend qu’elle fasse de même. “Te marie jamais.” Le bolide est verrouillé. “Et n’aie jamais d’môme.” Jeremiah la rejoint en haussant les épaules. “Ou si. Mais prépare-toi à devenir chiante.” Mot qui de toute évidence va de pair avec celui de raisonnable, pour le grand Wolfman. Il hausse les sourcils, désabusé, avant d’esquisser un sourire en coin. “Remarque, si tu laisses à Sphinx le soin de digérer tous tes problèmes… ça peut l’faire,” conclue-t-il sur un petit ricanement brutal. Le plan B et toutes ses dérives lui est décidément resté en tête. “Parlant d’ça : j’te laisse me guider chez notre hôte !

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tw : nous soufflâmes
« Hé, j’fais des efforts, okay ? » Hm, nan, pas okay, mais pour le moment je ne suis pas vraiment en position de lui demander plus ; c’est un homme, de toute façon. Il n’avouera jamais qu’il a eu tort, et qu’il s’est mal comporté, ce serait trop difficile par rapport à son ego. Mais il est là, dans la voiture, à vouloir me défendre (et lui par extension, mais on s’en fou, il n’y a que moi qui compte, toujours), donc on va prendre ce qu’il me donne. Pour le moment. Je veux bien croire que les choses n’ont pas été simples ces derniers temps, mais il savait très bien que je ne venais pas avec le mot simplicité tatoué sur les fesses.

Des petites condoléances pour le garde du corps dont j’ai déjà oublié le nom – le deuil ne m’affecte pas comme les autres. Rien ne m’affecte comme les autres, en réalité, mais c’est comme ça qu’Icarus a voulu me façonner. Jer se demande alors de la nécessité de m’entourer de gardes du corps quand je suis certainement la plus à même de me protéger. Je me la suis souvent posé, mais j’ai déjà la réponse. « Je crois que mon père essaye de me protéger de moi-même. Ou de protéger les autres, je ne sais pas, minaudé-je en lui jetant un regard taquin.

« Me regarde pas comme ça, il n’y aura pas d’bad buzz. — C’est bien pour ça que je suis venue te trouver. » Je ne dis rien de plus, lui laisse imaginer le sous-entendu ; il n’y a que toi pour me sauver ou je te fais amplement confiance. Un truc de princesse en détresse qui fait frétiller les gens. Je n’ai aucune envie de sortir Sphinx ou Cerbère ce soir ; c’est bien pour ça que je suis allée chercher quelqu’un d’autre pour se salir les mains. Comtesse doit rester classe dans n’importe quelle circonstance, et celles de la Tour lui donnaient un cachet d’héroïne. Contrairement à ce soir. Dévorer une journaliste qui a mis son nez dans les mauvaises histoires de sous le bureau n’a rien de très héroïque.

Quand la voiture commence à amorcer sa descente, il pose une question qui a le don de me surprendre – et bon sang, quand on maîtrise les arcs narratifs comme moi, c’est franchement compliqué de me coller un petit plotwist ou cliffhanger que je ne vois pas venir. « Tu m’fais la gueule. » OUI. Mais ça voudrait dire que je tiens à lui. NON. Mais ça voudrait dire qu’il peut recommencer à envisager la possibilité de me jeter comme une vieille chaussette. Aucune des réponses ne me convient. Je déteste ce petit sourire en coin qu’il arbore car il sait très bien que c’est le meilleur moyen de me faire craquer. Foutus prédateurs. Je claque ma langue contre mon palais, agacée qu’il m’accule ainsi (j’aurais aimé un autre verbe à la place), mais c’est aussi pour ça que j’ai aimé chacun des frissons qu’il m’a octroyés. « T’as le quotient émotionnel d’une poêle à frire, Jer. Je suis même pas sûre que tu mérites que je fasse la gueule. Néanmoins, j’aurais aimé un peu plus de considération. Me ghoster comme ça, c’était pas cool. T’as peut-être plus envie de me plaquer contre un mur mais on est… » La langue ripe sur le mot « ami ». Car ils ne sont pas amis, loin de là. « Quelque chose, quand même, l’un pour l’autre. » Un peu long, mais mieux. En fait, je pensais qu’en dehors d’une petite excitation dans sa vie monotone et un boost pour son ego décrépi, j’étais quand même un peu plus que ça. « Qui ghoste Comtesse, sérieux ? le taquiné-je un peu, pour lui montrer patte blanche tout de même. » La colère m’épuise trop pour que je garde rancœur ; j’ai besoin de garder un teint parfait.

Et voilà qu’il s’autoapitoie. « Jer, t’étais déjà chiant avant ça. Le super-héros de quarante piges qui a le monde a ses pieds et qui trompe sa femme avec des gamines, c’est pas très original. Mais au moins, c’était cohérent. On ira boire un verre après notre petit rendez-vous avec la rédac’ chef. Tu verras, quelques étoiles de champagne et ça ira mieux. » L’alcool était beaucoup trop la réponse à mes soupirs pour que ce soit sain ; mais rien ne l’était avec Icarus Inc., de toute façon. « Te marie jamais. — Tu crois qu’il y aurait un homme avec les épaules pour me supporter toute une vie ? Hmm, j’en doute. » Je suis assez consciente de ce que je suis, de ce que je représente, et je doute que qui que ce soit prenne la peine de supporter tout ça.  « Et n’aie jamais d’môme. — Et abîmer ce corps de rêve ? Jer, ton prochain conseil c’est de me recommander de respirer aussi ? » Il est fou s’il croit que je vais m’enfermer dans une cage avec un homme faible et stupide, tout ça pour abîmer mon corps pour donner la vie à un chiard qui finira fatalement par me détester. Baisse le niveau de l’aigreur, Mal. « Ou si. Mais prépare-toi à devenir chiante. — Je suis déjà chiante, néanmoins. » Grand sourire, fière de cet état de fait. Être chiante c’est bousculer les gens, c’est laisser son empreinte, c’est marquer les esprits. Être chiante, c’est être quelque chose.

Il gare finalement la voiture dont nous nous extirpons pour nous rendre jusque chez la dame. Elle habite dans une immense tour, régie par moults intelligences artificielles qui ont déjà certainement dû la prévenir de notre arrivée. Je ne sais pas où va nous mener cette soirée, mais je ne peux m’empêcher de lui chuchoter, alors que nous attendons que notre hôte vienne nous ouvrir après avoir sonné. « Tu vois, qu’t’es pas chiant à mourir. Tu viens défendre notre honneur à grand renfort de coups de poings. » C’est digne d’un film romantique.

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Age : Quarante-quatre ans.
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Statut : Prisonnier d'un mariage qui à ce stade ne prend même plus l'eau mais coule, il est l'époux de LadyHawk et autant son boulet qu'elle est son fardeau.
Occupation : Super-héros acclamé, adulé et aimé, il est l'un des Sept qui veille sur les bons citoyens de New Blossom en cassant continuellement du supervillain quand il n'est pas occupé à faire sa promo // père aimant mais maladroit d'un môme de onze piges qu'ils ont adopté avec LadyHawk (for all she cares).
Habitation : Une villa énorme sise à l'Aerium, remplie de trophées, de récompenses, d'un mobilier ultra-design et indécemment luxueux ; un foyer familial terriblement vide de sens.
Déchirures :
L Y C A N T H R O P I E
unholy OopBrKYa_o
☽☽☽ résistance du guerrier
lvl.1 // ses plaies se cicatrisent et ses os se ressoudent instantanément, les corps étrangers comme les balles sont rejetés, ne tombe jamais malade et soigne tout trauma psychologique survenu après 2000.
lvl.2 // immunisé contre n'importe quelle toxine, peut reconstituer l'entièreté de son corps.

☽☽☽ puissance de la bête
lvl.1 // endurance, force et sens surhumains.
lvl.2 // peut utiliser d'épaisses et longues canines qui lui poussent en plus de griffes énormes capables de trancher les métaux ainsi que toute autre matière aussi dure que de l'acier blindé.
lvl. 3 // transformation en un loup-garou immense (2m50 au garrot), silhouette anthropomorphe mais attributs lupins, il est doté d'une force prodigieuse et d'une endurance insensée - la conscience humaine demeure, mais le tempérament sera irascible et belliqueux.

Limites :
☽☽☽ résistance du guerrier
xxx icarus détient la seule arme capable de le tuer ; vieillit normalement à cause des expérimentations invasives perpétrées par les rats de laboratoire de la corporation (ne sait rien de tout ça / est dans le déni).

☽☽☽ puissance de la bête
xxx (trop) grand consommateur de viande, car au plus il se sera nourri au plus il pourra se transformer en loup-garou - si on l'affame, il ne pourra plus ; s'en remet à megamind depuis plusieurs années déjà pour effacer "l'empreinte de la bête", une envie irrépressible de se retransformer au plus vite et continuer ses carnages.

Stigmates : Des vieilles cicatrices un peu partout et beaucoup de tatouages pour les recouvrir.
Inventaire :
-- des clopes.
-- un briquet de beauf.
-- des bagues ultra chères.
-- un stylo (pour les autographes).
-- le 06 de ta meuf.

Pseudo : .exe
Comptes : Osmond.
Genre IRL : She/her.
Messages : 301
Date d'inscription : 27/07/2023
FC : Taika Waititi.
Crédits : Self (av.)
Thèmes abordés : Starification, intimidation, abus de pouvoir, adultère, expériences scientifiques, body horror, alcool, drogues, penchants cannibales, violence.
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Misc :
(( couleur dial : peru ))
-- présence régulière.
-- dials fr ou ang.
(( 3/3 rps ))
-- Laudna [automne 2025]
-- Blair [printemps 2026]
-- Maeve [printemps 2026]

unholyI hear them whispering 'bout the places that you've been And how you don't know how to keep your business clean.

Jeremiah a parfois tendance à oublier combien lui et Malenia se ressemblent. A commencer par l’ombre du père qui pèse sur leurs épaules en devenant plus lourde d’un côté ou de l’autre selon la direction qu’elle veut les voir prendre. Jeremiah a toujours fait en sorte d’opposer une force antagonique à ce poids pour aller exactement dans le sens inverse que celui désiré, mais ça n’a jamais découragé Atom de peser toujours plus sur ses épaules, aussi solides et larges soient-elles devenues en grandissant. La remarque de Malenia a laissé un sentiment obscur de compréhension chez Jeremiah qui l’a brièvement vue au-delà du masque de la diva capricieuse, comme si le brillantissime vernis avait momentanément craqué pour le laisser entrevoir la simplicité blessée qui se cache en dessous.

Il y pense encore alors qu’ils marchent vers l’immeuble de leur victime slash proie slash hôtesse improvisée, égarant des regards attentifs et presque émus sur le côté tandis que Mal le tartine de compliments. Quotient émotionnel d’une poêle à frire, chiant, pas très original, tout un repas froid de critiques qu’il avale en riant, bon joueur.

Un rire presque joyeux qui finit par se tasser dans sa gorge comme un ronron indécis quand elle explicite la nature de leur lien. On est quelque chose quand même, l’un pour l’autre. Jeremiah n’y avait jamais pensé. Et s’il s’y est risqué un jour un barrage mental l’aura automatiquement dissuadé d’élaborer. Il ne croit plus en aucune vraie amitié, platonique ou non, depuis des années, depuis qu’il a compris qu’en signant pour être Sept il avait également signé pour être un produit phare autour duquel tous les intérêts tourneraient. Il y a eu quelques personnes, oui, au début, des personnalités attrayantes avec lesquelles il était agréable et même fantastique de traîner, auprès de qui il aimait se laisser aller et se rendre vulnérable, des personnalités qui ont toutes fini par le trahir ou s’en aller vers un champ gravitationnel plus fort et plus utile sans un regard en arrière. Le plus gros coup de grâce a sans aucun doute été Bonnie. De la même façon qu’il n’en a jamais vraiment voulu à personne il n’en a jamais vraiment voulu à Bonnie pour l’avoir lâché en tant qu’époux. En tant que compagnon de vie ou même ami, ça, c’est jamais passé. Il en garde encore l’arrière-goût rance à chacune de ses déglutitions.
Qu’est-ce qu’il est, pour Malenia Blackwell ? Un bon coup assez vieux pour consoler la gamine en elle qui ne s’est jamais remise de combien papa était méchant ou inaccessible ou sévère ou les trois à la fois, et suffisamment friqué pour survivre à ses exigences. Qu'est-ce qu'est Malenia Blackwell, pour lui ? Un cul merveilleux et une jeunesse torrentueuse qui rassurent précisément tous ses complexes de vieux qui lui poussent chaque jour un peu plus comme ses tifs blancs poussent sur son crâne. En conclusion, ils sont tous les deux un bon deal pour l’autre, parce que tout est une question de deal, dans leur monde. Il n’y a plus aucune naïveté en lui et son cynisme prend toute la place.

Tu verras, quelques étoiles de champagne et ça ira mieux. - Mhmh,” chantonne-t-il à ses côtés, distraitement, avec un mécanisme huilé, omettant sciemment de lui rappeler que pas grand chose de cet ordre-là ou d’un autre ne lui fait de l’effet. Une préconisation douteuse qui lui rappelle soudainement les échanges précipités avec Sloane. Discrètement - aussi discrètement qu’il le puisse - il tire son téléphone de sa poche de jean, lit les derniers textos, souffle, pince ses babines, et répond quelques messages laconiques et rassurants. Il sait pertinemment que s’il disait la vérité à Sloane - que ses enfoirés paparazzis sont véritablement des enfoirés et qu’il compte régler cette complication à sa manière - elle serait bel et bien fichue d’appeler la police. Ou toute autre autorité elle aussi moyennement compétente qu’elle aurait à sa botte. “Je suis déjà chiante, néanmoins.” Un reniflement amusé racle le gosier du Sept. “Ça nous fait un merveilleux point commun, tu trouves pas ?” Le pouce appuie sur envoyer et il range son téléphone juste à temps pour voir briller le sourire immense et insolent de Mal. Jeremiah se sent sourire en retour et bien malgré lui, attrapé comme un phalène dans la lumière éclatante de Comtesse. C’est dans ces moments-là qu’il se sent moins vieux, moins à la ramasse, moins disposé à se laisser remplacer par la relève qui a les crocs ; quand Malenia Blackwell lui sourit comme s’il avait encore la vingtaine et qu’ils partageaient ensemble le secret de la vie éternelle.

Tu vois, qu’t’es pas chiant à mourir. Tu viens défendre notre honneur à grand renfort de coups de poings.” Le chuchotement atteint ses tympans bien après l’agréable frisson de son rapprochement. “Ça veut dire pas de gros minou, ça ?” râle-t-il pour la forme, se penchant de côté sans lui laisser la victoire d’un regard en coin et coquin. Dieu qu’elle est petite. Quand il revient sur son axe, les yeux plantés sur la porte d’entrée, Jeremiah a un léger tournis. Il préfère se dire que c’est la faute de sa taille que de sa jolie voix de velours sexy en toute circonstance. “Bon, bah, tant pis pour Sphinx.” Il fait craquer ses poings avant d’en diriger un vers l’interphone pour sonner, puis de les ranger sagement devant lui dans une posture d’attente. “Ça en fait des caméras,” râle-t-il à nouveau, cette fois avec une réelle percée d’agacement tandis que ses billes identifient une, deux, trois… pas moins de sept cctv à l’entrée. “J’adore passer à la télé mais j’me passerais bien d’un footage où on me voit mettre quelques points sur les i à Madame Toutlemonde…” Obligé de parler par métaphores ; s’il y a des caméras, il y a sans doute aussi des micros. Il fallait qu’ils tombent sur une caricature de méchante de Disney. “Elle est rédac cheffe ou patronne machiavélique d’une corporation secrète…?” Jeremiah jette un regard sincèrement ahuri à Malenia, les sourcils froncés renforçant sa ride du lion. Un mouvement derrière la porte indique qu’on va leur ouvrir. Les airs grognons du super-héros s’envolent subitement comme neige au soleil pour laisser apparaître un masque charmant et tout sourire.

Mon dieu mais je ne rêve pas…!” La porte laisse apparaître une quinquagénaire à l’allure débraillée mais classe, enveloppée dans un peignoir de luxe mais pas forcément de bon goût, motif léopard. Une allure clairement étudiée, bien qu’à la va-vite ; elle les a totalement vus arriver. “Wolfman en personne…! A ma porte !” Elle croque un bout du Sept puis se tourne vers l’autre vedette pas moins célébrissime. “Ma chérie mais quelle surprise ! Il fallait me prévenir que vous comptiez passer… tous les deux…” Jeremiah peut voir d’ici la mise en page qu’elle s’imagine, si son torchon pouvait les photographier tous les deux, là, à l’entrée de sa tour d’ivoire, clandestins et sulfureux. “C’est ma faute,” entend-t-on ronronner du côté de Wolfman, qui ne se départit plus de ses airs charmeurs, “j’ai insisté pour que Malenia me conduise à vous Mademoiselle Stew. - Orf, appelez-moi Jolene, j’insiste… - Jolene.” Les sourires de miel se répondent. Son jeu d’acteur a encore quelques belles années devant lui même si la bête l’entend différemment. Il la sent qui lui arrache les cordes vocales pour tenter de grogner au visage de Jolene Stew ce qu’il pense vraiment de ses petites cajoleries vicelardes. “Mais entrez je vous en prie !” Pas vraiment la peine de les prier ; ils n’attendent que ça. Loup et fauve entrent dans le poulailler en s’échangeant des regards entendus dans le dos de Jolene. Jeremiah ferme la marche après avoir laissé Malenia passer devant lui. Il claque la porte de façon un peu brutale, ce qui fait sursauter Jolene, une main aplatie là où tout être humain a normalement un cœur. Jeremiah suppose qu’il n’y a chez elle qu’un puits sans fond où tout le fric se déverse. “Quelle force ! - Toutes mes excuses Jolene, j’ai parfois du mal à doser.

Quelques platitudes charmées et charmantes plus tard ils se retrouvent dans le luxueux living-room de Jolene Stew où elle les invite à s’assoir. Jeremiah abandonne Mal sur le canapé pour s’approcher de Jolene, dans le fauteuil à côté du sien ; il veut lui donner l’illusion qu’elle détient un certain pouvoir magnétique sur lui et qu’il n’est pas si proche de Malenia que leur aventure - et les photos prises - le laisse entendre. Endormir la méfiance de la proie pour mieux lui sauter à la gorge.  

Dites-moi, Jolene, vous habitez dans un véritable centre de sécurité.” Un petit rire satisfait s’échappe de leur hôtesse. “Presque. C’est qu’avec le métier que je fais, on ne s’attire pas que des amis… mais vous voyez sans doute ce que je veux dire ! - Vous n’avez pas idée. Je dois être la cible des fléchettes de quatre-vingt-dix pour cent de supervillains de ce pays !- Ne soyez pas modeste Wolfman, je suis sûre que vous faites tourner la tête d’absolument tous les supervillains…! - Vous me flattez Jolene. Et c’est sans doute vrai.” Ils rient encore un peu. Mais il y a cette tension sous-jacente qui ne laisse aucun des trois partis indifférents. Jolene est loin d’être une idiote. Et Jolene garde d’ailleurs Malenia à l’œil ; elle est après tout celle qui a conduit Wolfman chez elle. “Dites-moi ce que je peux faire pour vous,” quémande-t-elle (réclame-t-elle) au bout d’un moment. Jeremiah se fait un peu plus sérieux dans son épais fauteuil dont le cuir couine à chacun de ses mouvements. “Eh bien, Jolene, il paraît que vous avez mis la main sur des photographies, disons, quelque peu intimes.” Stew lui épargne des airs surpris ou faussement innocents. Avec Malenia dans la même pièce qu’eux, difficile de se disculper. “Et que vous comptez les publier.” Quelque chose est tombé dans l’intonation de Wolfman, quelque chose de lourd et de menaçant, sans que ses airs charmeurs n’aient disparu. Ses mains s’écartent en signe de bonne volonté. “Je suis venu voir s’il y avait une possibilité pour négocier et puisque nous sommes tous les deux concernés (un regard à Malenia avant de revenir à Jolene) Comtesse a eu l’amabilité de m’accompagner.

ft. @malenia blackwell
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tw : nous soufflâmes
« Ça veut dire pas de gros minou, ça ? — Que si tu n’y arrives pas à ta manière. » Après tout, j’aurais pu venir avec Sphinx directement lui foutre la trouille à ce compte-là. Hm, non… Comtesse ne joue jamais avec l’intimidation, je suis une femme classe, n’est-ce pas ? Très classe de te cacher derrière un homme pour faire le sale boulot. Mais on ne va pas se mentir, c’est ce qui m’a attirée tout de suite auprès de Jeremiah, comme un papillon obsédé par la lueur d’une bougie, prêt à s’y brûler les ailes. Jeremiah semble avoir les épaules. Il est fort et dur (héhé, dans tous les sens du terme), sa large carrure prêt à me protéger et me dévorer et m’envelopper dans son ombre rassurante. Daddy issues, maybe.  

Jer gronde à l’encontre des caméras. « Elle est rédac cheffe ou patronne machiavélique d’une corporation secrète ? — À ma connaissance, juste une petite rédac cheffe arriviste qui veut s’emparer du plus gros scoop le plus rapidement possible. » Sous-entendu, elle n’est soutenue par aucune corpo à ma connaissance, et certainement pas Icarus. D’ailleurs, je me demande si eux n’auraient pas pu faire quelque chose pour nous, mais je vais pas mentir : c’était aussi une excuse pour aller confronter Jeremiah. On pourra toujours tenter la voie légale ensuite… non ?

Mais voilà que miss ambitieuse ouvre la porte et me coupe dans mes pensées (beaucoup plus intéressantes). Sa voix geignarde et sa fausse mine de nana impressionnée m’arrache un levage de yeux qui manquent presque de se retourner dans mes orbites. Je rêve, elle ne va pas non plus minauder pour le séduire en plus ? Et voilà que Wolfman entre dans son jeu, mais j’aime bien le voir enfiler la cape de l’homme indestructible qui prend les choses en main. Yes, Daddy s’occupe de tout. Et alors que la Bête à mes côtés se lèche les babines, voilà qu’elle nous fait entrer. Ils échangent, baratinent, baragouinent, mais la pression dans la pièce augmente rapidement d’un cran. Puis de deux. Parce que la présence de Wolfman emplit toute la pièce, et qu’il fait ce genre d’effets.

« Jo, tu croyais vraiment que j’allais te laisser publier ce torchon sans me rebeller ? J’aurais pu demander à Icarus de s’en mêler, mais qui sait ce qui serait advenue de toi dans ce cas-là ? Et quelques petites caméras devant ta maison ne changera rien à ce qu’ils peuvent te faire. Ça peut arriver sur ton lieu de travail, dans la rue, juste avant que tu ne montes dans ta voiture, ronronné-je avec délectation, me sentant beaucoup plus sereine d’un coup. « Mais aussi étrange que cela puisse paraître, je t’aime bien, Jo. Je pense que tu es douée dans ton travail, et que tu as du flair. Il suffit de voir ce que tu viens de dénicher. » Toujours un peu flatter sa victime. Comtesse joue avec ses cheveux, une moue ennuyée sur le visage. Je maîtrise le jeu des convenances. « Vous savez très bien que si ce n’était pas moi, ça aurait été quelqu’un d’autre… — Et justement, tu t’es assurée d’avoir la primeur et surtout l’exclusivité des photos. Tu as bien dû payer un type. Et je veux bien le nom de ce type, au passage, ainsi que tout ce que tu as sur nous. » Je harponne mon regard au sien, droite comme une statue de marbre, commençant à perdre patience. Ces ronds de jambe m’ont ouvert l’appétit, et pas dans le bon sens du terme. « J’ai des ragots à te donner en échange. On peut certainement te trouver une meilleure Une, encore, si tu nous laisses t’aider. C’est pour toi, que je dis ça. Tu n’as aucune envie de te mettre qui que ce soit à dos, surtout avec LadyHawk… dans cet état, tu comprends ? » Je fais tourner la bague autour de mon doigt, avant de jeter un coup d’œil à Jer. « Je commence évidemment par la proposition la plus arrangeante. Car même si Wolfman est un homme très patient et doté de qualités exceptionnelles qui en font le Sept le plus puissant… » Bon, tout le monde sait que c’est Hypérion mais je passe un peu de pommade. « … Il est aussi beaucoup moins magnanime que moi, et à l’heure actuelle, on se demande si ce n’est toi, notre supervillain, Jo. Tu vois ? Et ça, ça, c’est un problème. Parce que les super-héros sont censés s’en débarrasser. » Je ne la lâche plus, comme un prédateur sur sa proie. Espère que mon coup de bluff va fonctionner.

ft.  @Jeremiah Thompson
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