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numb the pain (suni)

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numb the pain
@osmond rose & @suni park
Chercher les Orphans est désormais chose commune. Sortis de l’ombre depuis les attaques ils hantent les espoirs et tourmentent les esprits ; on veut les rejoindre, on veut les combattre. On veut beaucoup de choses dans l’Underapple, et s’il est une réalité universelle pour toustes, c’est qu’on obtient rarement ce que l’on veut. Celles et ceux qui souhaitent les rejoindre, ou les combattre, se perdent régulièrement en chemin - figurativement, littéralement, tout dépend de comment on s’y prend.

Roach fait rouler son épaule droite et musculeuse sous la fabrique de son blouson tandis qu’elle prend appui contre un pan de mur. Elle reste cachée dans la pénombre du quartier, qui prend forme le long d’une rue bordée par des squats et quelques bouis-bouis misérables, le regard braqué sur la fine silhouette de Suni Park. Quatre autres mutant·e·s quadrillent le secteur, là planqué·e·s dans d’autres venelles parallèles à la grande rue, là posté·e·s sur les hauteurs de certains bâtiments. Roach tend la nuque pour voir la position du Serpent, qui se détache des ombres du porche d’un petit établissement où on propose des pizzas en devanture, et des doses de Red en fond de salle. Il est assis à la seule table mise à disposition, rouillée par l’humidité souterraine et presque trop petite pour accueillir une carrure comme la sienne.

Quand l’ancienne enfant-star d’Icarus passe devant le Pasta Ruggine, une voix tranquille l’interpelle. “Mademoiselle Park ? Bonsoir.” Le porche est éclairé par quelques loupiottes aux résistances fatiguées, qui forment une guirlande accrochée tout autour dans un désir certes peu efficace mais manifeste d’apporter un semblant de décoration à la terrasse. Le Serpent referme doucement son petit carnet qu’il a patiemment noirci et le range dans le revers de son costume noir, élégant mais sobre. “Vous me cherchiez ?” Le flegme du Serpent dénote un peu avec les airs amènes du Mr Rose que connaît Mlle Park ; ce n’est pas qu’il paraît moins sympathique, ou qu’il se montre carrément antipathique, mais plutôt que cette absence flagrante de sympathie ou d’antipathie creuse le ravin de sa placidité inhumaine. Il est, purement et simplement, vide de toute émotion.

Je vous en prie,” dit-il encore, désignant la chaise en fer en face de lui. Sur la petite table ronde, une bougie brûle dans un ramequin en ciment, jetant sur la surface rouillée des petites lueurs chaudes. C’est presque romantique. S’en servant de cendrier, la main blafarde fait tomber quelques cendres de sa cigarette. “J’allais commander.” Le calme faciès sourit, alors même qu’un individu râblé à la tignasse rousse ouvre la porte battante pour s’approcher de la table en frottant ses mains sur un tablier rouge. Il sent fort la transpiration et l’huile de cuisson. “Une napolitaine, Flavio.” Flavio hoche docilement la tête. “Vous souhaitez quelque chose mademoiselle Park ?” Les attentions pivotent d’un bloc sur elle.

Vaste question s’il en est.
Suni Park
Carbon Copy
Suni Park
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : numb the pain (suni) 7f9b23b98cb07e6685ca1b53c04a7586
Alias : [sting] qu'elle murmure tout bas, maintenant qu'elle est libre. [bubblybee suni, bumblebee] un surnom ; celui d'hier. il y a ausssi [brokenwings] qu'elle use secrètement sur les réseaux sociaux avec beaucoup de honte pour partager des messages haineux.
Genre : [she/her]
Age : [trente-quatre ans]
Dollars : 510
Zone libre :
numb the pain (suni) 3baef0d9ba92a2435646f0e8fc620ac504c8afbe

numb the pain (suni) UlD0BFs

Statut : [sainte] lesbienne assumée de force il y a des années, les baisers échangés ont été plus souvent pour les projecteurs que la réalité.
Occupation : [en fuite] adieu les podcasts, les entrevues, les photoshoots. adieu sa compagnie de gummies. suni fuit, suni est libre. [ancienne tv star d'icarus] plusieurs ont grandi en regardant les aventures de bumblebee suni à la télévision, petite starlette d'icarus rêvant de devenir une héroïne et vivant des aventures rigolotes de tous les jours. aujourd'hui, elle est déchue selon certains, pleine d'espoirs selon d'autres ; surtout, elle a disparu.
Habitation : [underapple, queen brook] une petite maison à la porte jaune sous une vieille serre, avec son frère eli. suni retrouve sa liberté. suni habite une demeure qu'elle peint et aime.
Déchirures :


[ q u e e n b e e ]

[déchirure un ; wings]
(niveau un) Présence permanente d'ailes sur le dos de suni. au nombre de 4 - deux grandes, deux petites - transparentes et parcourues de veines noires.
(niveau deux) Repousse des ailes si elles sont arrachées, détruites ou endommagées. Transparentes et parcourues de veines noires, elles reflètent la lumière. Elles sont en permanence présente.


[déchirure deux ; taille de guêpe ]
(niveau un) capacité à réduire sa taille à celle d'une abeille toute en gardant son niveau de force.

[déchirure trois ; bee sting]
(niveau un) présence d'un dard rétractable au niveau de son coccyx. son poison est mortel.

[déchirure quatre ; essaim d'abeille]
(niveau un) capacité de transformer une partie de son corps en essaim d'abeille ; garde une forme humanoïde.
(niveau deux) transformation de son corps entier en un essaim d'abeilles ; forme humanoïde.
(niveau trois) dispersion et déplacement de l'essaim d'abeilles.

[déchirure cinq ; pollen]
(niveau) diffusion d'un pollen qu'elle sécrète dans un rayon de 2m autour d'elle. il irrite la gorge et les yeux.

Limites : -- les ailes sont fragiles, sensibles à l'eau, et longues à guérir. suni peut soulever 4x son poids. la repousse est extrêmement douloureuse.
-- les grandes ailes font 1m de haut par 30cm, tandis que les petites font 50cm de haut par 20 de large.
-- la transformation demande énormément d'énergie et la laissait souvent étourdie quelques heures ensuite.
-- sa mutation venant des bees et non des bumblebees, l'utilisation de son dard était mortelle pour elle. suite à l'intervention d'icarus, Suni ne possède plus son dard (pour le moment)

Stigmates : -- deux longues cicatrices bien marquées au niveau des omoplates, là où sont mortes des ailes inertes autrefois.
-- plusieurs cicatrices au niveau des reins et des hanches, ainsi que du fessier. certaines sont belles, d'autres beaucoup moins. suni ne les montre pas
-- troubles de plancher pelvien dus à la perte de son dard

Mémo RP : disponibilité (1/2)
eli & nuage (août 2026)

Pseudo : fern/mel
Comptes : robin & arjan & dak-ho & ruben & minho & suni & leo & lili & rené & aeji & tiny & taylor & zee & wangshu
Genre IRL : she/her
Messages : 275
Date d'inscription : 29/04/2023
FC : [kim tae ri]
Crédits : [avatar; homemade] [gif;oecyyxy] [sign;awona, dika agustin]
Thèmes abordés : manipulation psychologique, body horror, exploitation
Misc : (eli) frère perdu
(liam/june) famille de coeur
(ji-ho) crush
(gigi) friend ?
(kyoka) amie de coeur
(levi) protégé
(osmond) tentation
(arcelia) écho du passé ; first love
(elvira) first kiss on screen
(charlie) connaissance via podcast
(marcus) vilains messages en ligne
(zeke) sauveur

Staff : STAFF
Suni ne sait pas exactement pourquoi elle parcourt les profondeurs de la ville ; pour quelles raisons elle se laisse leurrer par les pensées obscures de son esprit. Elle sait pourtant, la petite abeille ; elle sait que les murmures ne sont que des parasites et qu'elle devrait s'en nettoyer, les chasser et simplement ne plus y porter attention. Malgré tout, le bourdonnement reste constant. Et oh, un tel bruit lui manque terriblement. Il lui rappelle si fort le bruit de ses défuntes ailes, tendres petties choses dont elle ne possède que des arabesques contre la chair, aujourd'hui.
Elle cède alors, par moment.
Elle cède lamentablement.
La ville est un endroit qui éveille le passé et les manques. Ce qu'elle a possédé autrefois, ce qui glisse entre ses doigts depuis des années, maintenant. Les mains vides, le coeur trop plein de chagrin ; la petite abeille a beau mangé autant de miel qu'elle le désire, son ventre gronde toujours si fort. Alors, elle s'aventure un peu plus loin. Elle ferme les yeux et se raconte des mensonges, se dit qu'elle cherche la demeure de Gigi pour lui faire une surprise. C'est son ami, d'ailleurs, qui lui a donné le mot de passe pour avoir accès à l'Underapple. Suni s'en veut presque d'être ici grâce à son être, cherchant des démons dans les profondeurs de la terre.
Orphans, qu'on dit ; elle se demande s'iels sont comme elle.
Après tout, elle a perdu ses parents il y a longtemps, maintenant. Seule contre le monde.
Longtemps, Suni a cru avoir Icarus à ses côtés. Maintenant, elle ne sait plus quoi penser.
Elle ne sait même pas pourquoi elle est ici, si bas sous terre.
Elle aimerait lever les yeux au ciel et voir une réelle lumière.
Tout ce qu'elle percoit, c'est la voix d'un homme qu'elle n'a pas entendu depuis des mois. Elle sursaute, la douce abeille, et tourne son regard de biche vers Monsieur Rose. Oh, elle a tenté de trouver sa ferme au courant de l'été, mais nombreux lui ont dit que personne ne possédait ce nom, dans les environs. Suni, elle en a eu le coeur brisé.
Maintenant qu'elle le voit, elle ne sait plus quoi penser.
- Monsieur Rose ? Oh mais - je. Les lèvres se pincent et elle jete un regard curieux autour d'elle, méfiante et curieuse, heureuse de le voir également. Mais oui - Qui vous l'a dit ? Je vous ai cherché et oh - les gens ont dit. Ai-je mal compris votre nom, Monsieur ? Elle est confuse, Suni. Perdue, dans ses ailes, sans ses pouvoirs, sans les directions.
Heureusement, Monsieur Rose lui donne une direction, une directive. Fine hésitation, et Suni va le rejoindre, se pose à ses côtés. Dans l'air, l'odeur de la cigarette lui tord le ventre et d'un geste, elle en chasse la fumée.
- Hm - N'est-ce pas un - un gachis de fumer en mangeant ? Les mains contre son pantalon ample, Suni en lisse le tissu avant de lever les yeux vers l'homme. Elle pince ses lèvres, fautive mais sincère dans ses mots. Aucun désolé ne lui échappe. Plutôt, elle tourne les yeux vers le menu qui siège sur la table. Je - vous savez quoi ; non merci. Le refus quitte ses lèvres avec aisance, et elle lui offre un sourire léger. D'un geste délicat, elle glisse une mèche sauvage derrière son oreille. Mon coeur et ma tête sont déjà compliqués à cause des autres. Je refuse que mon ventre subisse le même sort. Et il est si difficile, son pauvre ventre. Les répercussions de son échec, de sa chute. Vous êtes différent dans l'obscurité, Monsieur Rose. qu'elle confesse après l'avoir observé. Êtes vous malade ? Petite inquiétude. Elle se garde de le traiter de mentir ; il y a les sussures qui le disent dans son esprit, pourtant.

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the broken
like rain, i fall ; but ; like water, i flow ; like the sun, i'll shine ; everything takes time and i'll be fine
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numb the pain
@osmond rose & @suni park
Mais oui - Qui vous l'a dit ? Je vous ai cherché et oh - les gens ont dit. Ai-je mal compris votre nom, Monsieur ?” Monsieur Rose ne répond pas. Il continue de fumer tranquillement, observant le visage poupon de Suni Park s’étonner et se confondre dans le peu de lumière que les loupiottes aux résistances fatiguées diffusent. Ce n’est pas seulement Monsieur Rose qu’elle a cherché. C’est le groupe de terroristes ayant attaqué ses employeurs. Ce sont les Orphans. L’ennemi. Il est très étrange, mais pas si étonnant, de constater que Suni Park a fini par descendre dans les profondeurs pour venir se frotter à des vérités plus brutales que ce qu’elle peut trouver dans le confort de sa ferme. “Hm - N'est-ce pas un - un gachis de fumer en mangeant ?” Le Serpent sourit doucement. “Non,” répond-t-il tout aussi doucement. “Puisque je ne mange pas encore.” Flavio attend en effet la commande hypothétique de la jeune femme, sa gueule patibulaire braquée sur elle comme celle d’un rottweiler sur une colombe. La dextre du Serpent se déplace légèrement, de sorte à éloigner la fumée des yeux sensibles de Suni. “Je - vous savez quoi ; non merci.” A ces seuls mots, Flavio tourne les talons et re-rentre dans son boui-boui. “Mon coeur et ma tête sont déjà compliqués à cause des autres. Je refuse que mon ventre subisse le même sort.” Une déclaration bien énigmatique et presque vexante que, heureusement, Flavio n’a pas entendue.

Vous êtes différent dans l'obscurité, Monsieur Rose. - Ah oui ? - Êtes vous malade ?” Il prend le temps de réfléchir. “Non, je ne crois pas.” La cigarette est portée à ses lèvres pour en aspirer toujours aussi tranquillement la fumée, qu’il souffle vers les hauteurs dont il indique la guirlande d’un regard appuyé. “C’est sans doute l’éclairage. Les lumières blanches ne flattent personne. Vous avez mauvaise mine aussi, Mademoiselle Park.” Il dépose un peu de sa cendre dans le ramequin en ciment. “Tout perd de son éclat ici-bas.” Sa main se rétracte et se dépose tout simplement devant lui, sur le fer rouillé de la petite table ronde. “Qu’êtes-vous venue faire ici Mademoiselle Park ? L’Underapple n’est pas le plus hospitalier des lieux.
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