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honor among thieves (loterie du rp #7)

Mr. Brightside
Le maire
Mr. Brightside
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HONOR AMONG THIEVES
@Shanti Bhatt & @Pia Müller
TW : aucun.
La pêche a été bonne pour la voleuse reine de l’infiltration. Son butin sécurisé dans son sac, il ne lui reste plus qu’à retrouver sa dernière planque en date pour en profiter pleinement et sans regards indiscrets. Sur la route elle est tout de même tentée de jeter à coup d’œil à ses nouvelles possessions si durement acquises et… Catastrophe. La pièce maîtresse de son coup a disparu, sans qu’elle ne sache par quel malheureux hasard. Elle revient sur ses pas, avec le mince espoir de retrouver ce qu’elle a perdu. Une silhouette accroche tout à coup son regard. Pia, qui a entre les mains ce qu’elle vient de perdre. Ou du moins, elle en est persuadée. Après tout, comment pourrait-elle se douter qu’il ne s’agit-là que d’un drôle hasard et qu’il ne lui a rien volé du tout ? On dirait l’histoire de la voleuse volée, mais les apparences sont trompeuses et les coïncidences de mise…
Shanti Bhatt
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Shanti Bhatt
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Alias : Lock - Catwoman (ex-surnom de Super-Vilaine)
Genre : Elle, Femme Cisgenre
Age : 40 ans
Dollars : 120
Statut : Célibataire
Occupation : Voleuse/Squatteuse - Ex-Super-Vilaine d'Icarus Inc.
Habitation : Une planque à l'Underapple - Squatte ici et là selon ses envies
Déchirures : Mutation :
Ouverture & Fermeture : la possibilité de verrouiller et déverrouiller tout système disposant d'une telle sécurité (cadenas, serrure etc.)

Déchirures :

○ Ouverture

Niveau 1 : Aucun système de fermeture tangible ne résiste au contact de Shanti. Les portes s'ouvrent, les cadenas se déverrouillent, les serrures se font inutiles... Tout ce que Shanti doit faire, c'est poser sa main sur l'objet fermé, verrouillé, et ce dernier s'ouvrira pour elle.

Niveau 2 : Shanti peut déverrouiller divers systèmes dans un rayon maximum de dix mètres. Si elle veut se montrer précise et spécifique dans son action, elle doit connaître et avoir précédemment exploré son espace. Si ce n'est pas le cas, tout s'ouvrira, sans discrimination aucune.

○ Fermeture :

Niveau 1 : Si elle est capable de déverrouiller toutes sortes de mécanisme, Shanti est également capable de les verrouiller pour toute autre personne qu'elle. Même si le ou les personnes en question disposent de la clé de la porte, elle seront incapables de l'ouvrir, tant que Shanti sera à proximité de ladite porte et exercera son influence sur l'objet.

Niveau 2 : Le pouvoir de verrouillage de Shanti s'est affiné au fil du temps : elle est désormais capable de choisir qui viser, la personne en question se retrouvant donc incapable d'ouvrir le mécanisme ciblé, peu importe ses moyens à disposition (skeleton key, par exemple).

Niveau 3 : Shanti peut temporairement exercer son pouvoir à distance, mais pas envers une cible particulière : elle peut maintenir un mécanisme fermé dans une zone de quinze mètres, pour une durée limitée de dix minutes. Une fois le temps écoulé ou Shanti trop éloigné, le mécanisme se déverrouille automatiquement.

Limites : Le premier niveau du pouvoir d'Ouverture de Shanti est activé en permanence : tout lui est constamment ouvert, tant et si bien qu'elle est proprement incapable de faire la différence entre une porte déjà déverrouillée et une censée être fermée. Un coup à déclencher une alarme, si elle n'y prend pas garde, ou à rentrer dans une pièce fermée pour une bonne raison (les toilettes publiques, son pire cauchemar).

Son pouvoir ne lui permet pas d'agir sur les systèmes informatiques : elle ne peut pas "déverrouiller" un ordinateur comme elle peut ouvrir une porte réelle, tangible. Si elle se trouve face à un système de sécurité activé à distance, et sans possibilité d'ouverture manuelle, elle sera incapable également incapable de le débloquer.

Le deuxième niveau de son pouvoir est extrêmement demandeur en énergie, que ce soit en essayant de toucher des zones très particulières ou en s'étendant à son rayon maximum : ce faisant, elle prend le risque de perdre connaissance, et de s'épuiser durablement d'une manière qui la rend particulièrement vulnérable (vertiges, difficultés à se déplacer, nausées, confusion etc.).

Elle utilise donc ce pouvoir de manière extrêmement sporadique, d'autant plus qu'elle tend à le maîtriser mal : il lui est arrivé de le déclencher malgré elle, en raison d'émotions intenses ou d'une situation dangereuse qui a attisé son anxiété.

Son don de Fermeture est également très demandeur en énergie, en particulier à distance ou lorsqu'elle tente de le faire durer : tout comme l'ouverture multiple, maintenir une fermeture trop longtemps et/ou dans un rayon éloigné peut provoquer divers maux, allant jusqu'à l'inconscience : nausées, saignements de nez, vertiges, confusion, maux de tête etc.

De plus, son pouvoir ne résiste pas à la force brute : si quelqu'un défonce la porte ou l'objet qu'elle maintient fermé, son don ne sera d'aucune utilité.

Elle ne peut viser précisément qu'une seule personne : si elle souhaite fermer la porte à des cibles multiples, elle doit le faire sans discernement, ce qui peut potentiellement causer des problèmes à des alliés, qui se retrouveraient coincés avec les ennemis que Shanti essaie ainsi de fuir.

Pseudo : Innie
Comptes : Tobias Grant & Hugh Reid & Faith Coleman & Algernon Carter & Gideon Glassmann & Piper Craven & Glenda Jenkins
Genre IRL : Elle - Femme cisgenre
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Date d'inscription : 25/09/2023
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Crédits : Innie (avatar)

Honor among thieves

C'était une journée productive pour Shanti. Le genre de journées qui lui garantirait sa prochaine dose de Red, et de la nourriture pour les prochains jours, sans rien avoir à voler d'autre. Son butin soigneusement rangé, l'ex Super Vilaine prenait le chemin de sa planque pour pouvoir compter et recompter ses sous, ou, tout du moins, l'estimation qu'elle se faisait de l'argent que lui rapporteraient ses babioles.

Voler les riches pour donner à la pauvre (elle, en l'occurrence), voilà ce qu'elle estimait être justice. Ce n'était pas comme si la propriétaire de l'appartement qu'elle avait dérobé (shit, qui a besoin de trois salles de bain dans cette économie ?) ne pourrait pas se les racheter facilement, ses bijoux. Surtout ce collier si lourd qu'il donnerait à n'importe quel richou le portant un torticolis...

Un poids qu'elle peinait à sentir sur son épaule, à cet instant. Le doute l'envahit, et Shanti se stoppa net dans sa marche pour vérifier le contenu de son butin. Tout y était... Sauf ce fichu collier. Merde. La pièce maîtresse. Sans ça, Shanti pouvait dire "adieu" au Red. Ou, plus vraisemblablement, à de la bouffe acquise sans devoir la voler.

Jurant tout haut, la voleuse s'empressa de refermer son sac, avant de retracer ses pas, regard scrutant les environs comme un aigle le ferait à la recherche de sa proie, déterminée à ne pas laisser son butin lui échapper si facilement. Un mouvement attira son regard.

Un homme, qui s'était accroupi avant de se relever. Peut-être qu'il rattachait ses lacets. Ou peut-être qu'il avait ramassé ce freaking collier. Pas du genre à prendre des gants, Shanti n'hésita pas une seule seconde à s'approcher de l'inconnu, l'apostrophant directement :

"Hey, dude, attends une minute, s'il te plaît !"

Sitôt qu'elle eut fini de le rejoindre, elle ajouta :

"Est-ce que t'as vu un collier avec un gros, grooos rubis dessus ? Du genre à te filer un torticolis si t'essaies de l'enfiler ?"

Shanti jeta un bref coup d’œil autour d'eux, avant de reprendre :

"Je vais pas te bullshitter : si t'as récupéré ce collier, tu veux vraiment pas le garder. Parce que sa proprio est probablement en train de le chercher, et qu'elle va pas réfléchir à deux fois avant de t'accuser de l'avoir volé."

Est-ce qu'elle brodait un peu pour l'inquiéter ? Probablement. Mais, après tout, la femme qu'elle avait volée était assez riche et sûrement pourrie gâtée pour avoir ce genre de comportements. Peu importe entre les mains de quel bouseux son collier était, tant qu'elle pouvait le récupérer et punir le coupable présumé.
rainmaker
Sean Snider
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Sean Snider
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Image/Gif : honor among thieves (loterie du rp #7) Xe85
Alias : Cowboy ; son petit nom sur le terrain, sera plus jamais utilisé sans doute.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 33 ans ; et voilà, il a le même âge que sa mère avait pu atteindre.
Dollars : 145
Statut : Célibataire ; n'accorde pas encore de temps à tout ça.
Occupation : Ancien sportif professionnel ; les scandales comme les siens, ça ruine les carrières.
Déchirures : MOROS ; Dieu de la Fatalité, du châtiment, de la dépression et de l'immuable, cette tragédie qui advient à chacun un beau jour.

[Projection fatale.]
— Niv. 1 : La mutation va chercher dans la peur la plus intime et crainte de la victime pour lui en faire subir l'illusion ; l'esprit se coupe du monde pour qu'en quelques secondes, la personne soit persuadé d'être morte. La cervelle se broie sous l'effroi et sera étourdi le temps qu'il lui faudra pour comprendre que rien n'était vrai, pour que les bruits environnants reviennent, que les odeurs ne soient plus celle de la peur. Pour autant, aucun dégât physique n'est à déplorer.
— Niv. 2 : Il peut enfin décider quand l'utiliser, infliger le mal de lui-même. L'attaque devient un peu plus physique ; vient à empoigner légèrement le coeur, lui fait courir un marathon et peut affoler un pacemaker en place.

[Malédiction.]
— Niv. 1 : Ce sont des petits malheurs qui viennent frapper à la porte ; rien de bien juste de quoi se dire que mince, vraiment c'est pas de chance !
— Niv. 2 : L'intensité monte d'un cran ; peut s'attaquer à l'intégrité physique. Pas encore trop méchant, mais qu'elle était la probabilité pour parvenir à se couper en manipulant un livre ?

[Fatalité.]
— Niv. 1 : Le destin semble écrit pour tout le monde ; et personne ne doit s'y déroger. Pourtant, il semblerait que des personnes ont vu le leur modifié ; et Sean peut détecter ces gens-là, au travers d'un fil qui semble entourer la gorge des gens à présent, sans jamais le serrer. Les destins modifiés se traduisent par une vibration plus ou moins intenses selon la gravité des changements.

Limites : [Projection fatale.]
Sean inflige une vision horrifique à la victime de son pouvoir, mais il ne s'en sort pas sans dégât envers sa propre psyché. S'il reste conscient, lui, durant le temps que dure la vision pour l'illusionné, il ressent aussi en partie les craintes ultimes de l'autre ; difficile de ne pas hurler quand on a la sensation même légère que notre peau tombe en lambeau sous les baisers vivaces des flammes imaginées. La folie grignote petit à petit sa santé mentale, mais pas que. Il subit aussi des dégâts physiques et résultera de ces cauchemars des blessures minimes de prime abord. Plus il l'utilise dans un laps de temps réduit, plus ça s'aggrave et il pourrait se retrouver brûlé à des degrés graves, ou encore réellement noyé, étouffé par de la terre, etc. Abuser de ce pouvoir, c'est s'exposer à ne pas savoir y survivre sur le long terme.


[Malédiction.]
Le retour de karma, c'est jamais plaisant mais le voici pourtant bien présent. Une migraine digne des Enfers qui s'installe dans le crâne de Sean pour lui bouffer toute la matière grise, le temps de quelques heures suite à la malédiction. Et puis, tant que celle-ci ne s'accomplit pas, tout un tas de petits trucs nazes vont arriver à lui et son entourage proche : café renversé sur le pantalon, les clefs qui tombent dans la bouche d’égout, le chat des voisins qui pisse dans ses chaussures... Bref, la vie c'est de la merde parfois et elle rend bien la pareille.

[Fatalité.]
(Niv.1) Sean n'a aucune incidence sur ces fils, ne peut que constater leur statut figé ou bien vibrant. (Et à l'heure actuelle, il n'a toujours pas compris ce qu'il en était de cette différence.) Il ne peut avoir aucun contact avec et s'il s'y tentait, la personne en face ne sentirait rien mais lui prendrait comme une décharge électrique qui s'intensifierait s'il essayait trop longuement. (Général) Cette déchirure est constante, polluant son champ visuel en permanence. S'il a su s'y faire, il n'en demeure pas moins que c'est dérangeant quand il y prête attention, rejoignant sa première déchirure et grignote un peu plus encore sa santé mentale - modifiant ainsi indéniablement son propre destin, rendant le fil autour de sa gorge vibrant et désormais, les miroirs semblent définitivement le pire ennemi de Sean, car vecteur d'angoisses multiples et lui faisant perdre le sang-froid qu'il s'efforce à avoir pour ne pas perdre le contrôle sur toutes ses déchirures.

Mémo RP : Couleur dialogue : palevioletred.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Ernest, Gabriel, Vico, Zacarias, Tanner, Armando, Jens, Kenneth, Oscar, Spy, Ysidro, Xaver
Genre IRL : Transmasc agenre (Il/They)
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Date d'inscription : 23/07/2023
FC : Phil Dunster
Crédits : (avatar, banns : perso) (code signa ; Ellaenys)
Thèmes abordés : Mort, mortalité, déchirures liées à la mort, notion de meurtre (ami proche), désir de vengeance.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, non respect des limites préétablies entre joueu·se·rs sans le clair consentement, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
Infos RP : Rythme régulier (ne répond jamais dans l'ordre), narration à la 3ieme personne, dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.
Staff : ADMIN I MJ
((reprise du sujet rp avec un autre perso suite à la suppression de l'autre partenaire))


Son pied bute contre quelque chose.
Regard vers le bas ; sourcil haussé.

Se baisse, ramasse un... Collier ? Surprise, se demande ce que ça fout là. Mais il a pas le temps de se poser beaucoup la question que le coin de son oeil est attiré par une présence qui s'en vient. Alors, par un stupide réflexe, il met les mains dans les poches et l'avise quand elle l'apostrophe, arrêtant tout mouvement pour l'écoutant quand elle continue. "Huuuum..." Qu'il fait mine de réfléchir, parce que l'objet pèse dans sa poche et qu'il pourrait juste dire que oui. "Vraiment gros, le rubis ?" Et il s'apprête à le sortir de sa poche, façon sauveur de la dame...

Mais finalement, le (gros) rubis n'est pas à la dame non plus.

Nouveau haussement de sourcils... Et puis Sean fait mine de comprendre la situation. "Ah, j'vois. Et t'étais en train de lui ramener ! Trop cool !" Il sort les mains des poches, sans montrer le collier ; c'est qu'il a passé une journée pourrie encore, à scroller ses messages privées sur l'argo et y voir toutes les insultes (avec quelques messages de soutien qui le font encore plus soupirer) avant de se décider à arrêter et d'enfin sortir. À ce moment-là, il avait pris la moitié d'un arrosoir sur la tronche (avait dû alors rentrer pour se changer) et son café commandé par la suite avait été dégueulasse... Le mutant avait tendance à se dire qu'il avait dû balancer encore une malédiction sans le vouloir et qu'il se mangeaient les conséquences à présent.

Toujours est-il qu'enfin, la chance semblait enfin lui revenir.

Alors il sourit, façon naïf, à la femme. "J'vais t'aider à l'retrouver !" Peut-être que la distraction ne durera qu'une minute, mais il la prend, par pure nécessité par son humeur et même pas par moralité ; une fois lassé, il lui filera et s'en ira ailleurs. "J'ai cru voir un truc briller, par là !" Il bouge dans une direction, jouant à ce jeu à la con.

━━━━━━━━━ ✧ ━━━━━━━━━


Your whole existence seems fuckin' hopeless ; lost your way, you think your life is wrecked
Shanti Bhatt
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Ouverture & Fermeture : la possibilité de verrouiller et déverrouiller tout système disposant d'une telle sécurité (cadenas, serrure etc.)

Déchirures :

○ Ouverture

Niveau 1 : Aucun système de fermeture tangible ne résiste au contact de Shanti. Les portes s'ouvrent, les cadenas se déverrouillent, les serrures se font inutiles... Tout ce que Shanti doit faire, c'est poser sa main sur l'objet fermé, verrouillé, et ce dernier s'ouvrira pour elle.

Niveau 2 : Shanti peut déverrouiller divers systèmes dans un rayon maximum de dix mètres. Si elle veut se montrer précise et spécifique dans son action, elle doit connaître et avoir précédemment exploré son espace. Si ce n'est pas le cas, tout s'ouvrira, sans discrimination aucune.

○ Fermeture :

Niveau 1 : Si elle est capable de déverrouiller toutes sortes de mécanisme, Shanti est également capable de les verrouiller pour toute autre personne qu'elle. Même si le ou les personnes en question disposent de la clé de la porte, elle seront incapables de l'ouvrir, tant que Shanti sera à proximité de ladite porte et exercera son influence sur l'objet.

Niveau 2 : Le pouvoir de verrouillage de Shanti s'est affiné au fil du temps : elle est désormais capable de choisir qui viser, la personne en question se retrouvant donc incapable d'ouvrir le mécanisme ciblé, peu importe ses moyens à disposition (skeleton key, par exemple).

Niveau 3 : Shanti peut temporairement exercer son pouvoir à distance, mais pas envers une cible particulière : elle peut maintenir un mécanisme fermé dans une zone de quinze mètres, pour une durée limitée de dix minutes. Une fois le temps écoulé ou Shanti trop éloigné, le mécanisme se déverrouille automatiquement.

Limites : Le premier niveau du pouvoir d'Ouverture de Shanti est activé en permanence : tout lui est constamment ouvert, tant et si bien qu'elle est proprement incapable de faire la différence entre une porte déjà déverrouillée et une censée être fermée. Un coup à déclencher une alarme, si elle n'y prend pas garde, ou à rentrer dans une pièce fermée pour une bonne raison (les toilettes publiques, son pire cauchemar).

Son pouvoir ne lui permet pas d'agir sur les systèmes informatiques : elle ne peut pas "déverrouiller" un ordinateur comme elle peut ouvrir une porte réelle, tangible. Si elle se trouve face à un système de sécurité activé à distance, et sans possibilité d'ouverture manuelle, elle sera incapable également incapable de le débloquer.

Le deuxième niveau de son pouvoir est extrêmement demandeur en énergie, que ce soit en essayant de toucher des zones très particulières ou en s'étendant à son rayon maximum : ce faisant, elle prend le risque de perdre connaissance, et de s'épuiser durablement d'une manière qui la rend particulièrement vulnérable (vertiges, difficultés à se déplacer, nausées, confusion etc.).

Elle utilise donc ce pouvoir de manière extrêmement sporadique, d'autant plus qu'elle tend à le maîtriser mal : il lui est arrivé de le déclencher malgré elle, en raison d'émotions intenses ou d'une situation dangereuse qui a attisé son anxiété.

Son don de Fermeture est également très demandeur en énergie, en particulier à distance ou lorsqu'elle tente de le faire durer : tout comme l'ouverture multiple, maintenir une fermeture trop longtemps et/ou dans un rayon éloigné peut provoquer divers maux, allant jusqu'à l'inconscience : nausées, saignements de nez, vertiges, confusion, maux de tête etc.

De plus, son pouvoir ne résiste pas à la force brute : si quelqu'un défonce la porte ou l'objet qu'elle maintient fermé, son don ne sera d'aucune utilité.

Elle ne peut viser précisément qu'une seule personne : si elle souhaite fermer la porte à des cibles multiples, elle doit le faire sans discernement, ce qui peut potentiellement causer des problèmes à des alliés, qui se retrouveraient coincés avec les ennemis que Shanti essaie ainsi de fuir.

Pseudo : Innie
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Honor among thieves

Shanti haussa un sourcil, ses suspicions augmentant à chaque mot prononcé par l'homme. Son hésitation première était plus révélatrice que la moindre parole qu'il avait pu lui réserver après coup. S'il ne l'avait pas vu, ce fichu collier, il aurait simplement répondu "non". Ce n'était pas le genre de bijoux qu'on laisserait sur le bas-côté si on l'apercevait au sol, ou que l'on oublierait sitôt vu. C'était un collier qui criait "money, money, money" et dans le coin, c'était loin d'être un détail.

Elle éclata de rire à sa question suivante, qui sonnait comme une moquerie à ses yeux. Il savait parfaitement que ce n'était pas pour rendre un collier perdu qu'elle lui posait cette question, et la petite voleuse avait une patience limitée, avec la deadline pour sa dose de Red approchant dangereusement. Elle avait besoin de l'argent qu'elle pouvait obtenir en vendant ce truc, et elle n'avait pas l'intention d'y renoncer si aisément.

"Le ramener, ouais, c'est ça..."

Le reste de cette interaction la laissa des plus pantoises. Voilà maintenant qu'il voulait jouer à la chasse aux trésors avec elle ? Perplexe, agacée, Shanti le suivit, mais lui laissa immédiatement comprendre qu'elle n'était pas l'idiote qu'il pensait qu'elle était, permettant à sa contrariété de s'exprimer librement :

"Okay, c'est quoi ton angle ? Tu joues à quoi ? Tu veux m'attirer quelque part et me casser la gueule pour me prendre un peu plus encore ? Ou tu te fous juste de moi ?"

Elle n'avait rien d'aussi précieux dans son sac, mais elle pouvait aisément imaginer que l'homme se soit imaginé l'inverse et puisse vouloir profiter de l'occasion. C'était ce qu'elle aurait fait, après tout, même si elle s'y serait pris autrement. Comment ne pas se méfier des autres, quand c'était là le premier instinct qui lui venait ? S'il y avait bien une chose que redoutait un voleur, c'était d'être dérobé à son tour.

"Me fais pas croire que tu l'as vraiment pas vu et ramassé de base, ou t'aurais juste dit "non" et tu serais passé à autre chose, mec. Je déconne pas, tu veux pas garder ce bijou ! Et tu veux vraiment pas me contrarier..."

Shanti savait qu'elle n'en avait pas l'air, mais elle pouvait être redoutable. L'entraînement qu'elle avait suivi lors de ses années à jouer les super-vilaines avait porté leurs fruits, et elle n'avait aucun doute qu'elle pourrait l'étaler, ce petit con, si elle le souhaitait.

Attention à ne pas le sous-estimer non plus, toutefois... Dans cette ville, on ne savait jamais vraiment à qui l'on s'adressait, et la plus frêle des personnes pouvait avoir une capacité redoutable sous le coude. Prudence serait probablement recommandée, mais Shanti avait les nerfs, et une addiction à satisfaire. Pas la meilleure combinaison dans cette situation.

"Alors, tu vas me dire la vérité et me le rendre, ou tu veux me voir énervée ?"

S'il cherchait le conflit, il allait l'avoir...
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Sean Snider
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Alias : Cowboy ; son petit nom sur le terrain, sera plus jamais utilisé sans doute.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 33 ans ; et voilà, il a le même âge que sa mère avait pu atteindre.
Dollars : 145
Statut : Célibataire ; n'accorde pas encore de temps à tout ça.
Occupation : Ancien sportif professionnel ; les scandales comme les siens, ça ruine les carrières.
Déchirures : MOROS ; Dieu de la Fatalité, du châtiment, de la dépression et de l'immuable, cette tragédie qui advient à chacun un beau jour.

[Projection fatale.]
— Niv. 1 : La mutation va chercher dans la peur la plus intime et crainte de la victime pour lui en faire subir l'illusion ; l'esprit se coupe du monde pour qu'en quelques secondes, la personne soit persuadé d'être morte. La cervelle se broie sous l'effroi et sera étourdi le temps qu'il lui faudra pour comprendre que rien n'était vrai, pour que les bruits environnants reviennent, que les odeurs ne soient plus celle de la peur. Pour autant, aucun dégât physique n'est à déplorer.
— Niv. 2 : Il peut enfin décider quand l'utiliser, infliger le mal de lui-même. L'attaque devient un peu plus physique ; vient à empoigner légèrement le coeur, lui fait courir un marathon et peut affoler un pacemaker en place.

[Malédiction.]
— Niv. 1 : Ce sont des petits malheurs qui viennent frapper à la porte ; rien de bien juste de quoi se dire que mince, vraiment c'est pas de chance !
— Niv. 2 : L'intensité monte d'un cran ; peut s'attaquer à l'intégrité physique. Pas encore trop méchant, mais qu'elle était la probabilité pour parvenir à se couper en manipulant un livre ?

[Fatalité.]
— Niv. 1 : Le destin semble écrit pour tout le monde ; et personne ne doit s'y déroger. Pourtant, il semblerait que des personnes ont vu le leur modifié ; et Sean peut détecter ces gens-là, au travers d'un fil qui semble entourer la gorge des gens à présent, sans jamais le serrer. Les destins modifiés se traduisent par une vibration plus ou moins intenses selon la gravité des changements.

Limites : [Projection fatale.]
Sean inflige une vision horrifique à la victime de son pouvoir, mais il ne s'en sort pas sans dégât envers sa propre psyché. S'il reste conscient, lui, durant le temps que dure la vision pour l'illusionné, il ressent aussi en partie les craintes ultimes de l'autre ; difficile de ne pas hurler quand on a la sensation même légère que notre peau tombe en lambeau sous les baisers vivaces des flammes imaginées. La folie grignote petit à petit sa santé mentale, mais pas que. Il subit aussi des dégâts physiques et résultera de ces cauchemars des blessures minimes de prime abord. Plus il l'utilise dans un laps de temps réduit, plus ça s'aggrave et il pourrait se retrouver brûlé à des degrés graves, ou encore réellement noyé, étouffé par de la terre, etc. Abuser de ce pouvoir, c'est s'exposer à ne pas savoir y survivre sur le long terme.


[Malédiction.]
Le retour de karma, c'est jamais plaisant mais le voici pourtant bien présent. Une migraine digne des Enfers qui s'installe dans le crâne de Sean pour lui bouffer toute la matière grise, le temps de quelques heures suite à la malédiction. Et puis, tant que celle-ci ne s'accomplit pas, tout un tas de petits trucs nazes vont arriver à lui et son entourage proche : café renversé sur le pantalon, les clefs qui tombent dans la bouche d’égout, le chat des voisins qui pisse dans ses chaussures... Bref, la vie c'est de la merde parfois et elle rend bien la pareille.

[Fatalité.]
(Niv.1) Sean n'a aucune incidence sur ces fils, ne peut que constater leur statut figé ou bien vibrant. (Et à l'heure actuelle, il n'a toujours pas compris ce qu'il en était de cette différence.) Il ne peut avoir aucun contact avec et s'il s'y tentait, la personne en face ne sentirait rien mais lui prendrait comme une décharge électrique qui s'intensifierait s'il essayait trop longuement. (Général) Cette déchirure est constante, polluant son champ visuel en permanence. S'il a su s'y faire, il n'en demeure pas moins que c'est dérangeant quand il y prête attention, rejoignant sa première déchirure et grignote un peu plus encore sa santé mentale - modifiant ainsi indéniablement son propre destin, rendant le fil autour de sa gorge vibrant et désormais, les miroirs semblent définitivement le pire ennemi de Sean, car vecteur d'angoisses multiples et lui faisant perdre le sang-froid qu'il s'efforce à avoir pour ne pas perdre le contrôle sur toutes ses déchirures.

Mémo RP : Couleur dialogue : palevioletred.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Ernest, Gabriel, Vico, Zacarias, Tanner, Armando, Jens, Kenneth, Oscar, Spy, Ysidro, Xaver
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Thèmes abordés : Mort, mortalité, déchirures liées à la mort, notion de meurtre (ami proche), désir de vengeance.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, non respect des limites préétablies entre joueu·se·rs sans le clair consentement, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
Infos RP : Rythme régulier (ne répond jamais dans l'ordre), narration à la 3ieme personne, dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.
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Sean n'avait pas pensé à l'idée de la racketter davantage encore (quoique, il l'a juste trouvé son truc, il a même pas commencé) et pourrait presque se marrer, à l'idée ; mais c'est pas le genre et son humeur est déjà assez meurtrière pour qu'il s'inflige pas plus encore de maux avec sa putain de mutation. Et s'il ne sait pas se battre particulièrement, il sait combien sa mutation est terrible et peut assommer même un bonhomme de deux mètres trente aisément ; sans doute est-ce pour ça qu'il se sent si monstrueux, Sean. Alors, qu'elle le chauffe ne peut pas lui arracher un frisson de peur ; parce que même s'il était terrifié, il devrait renier ses émotions pour ne pas déclencher sa mutation - éternel contrôle qui lui donne si souvent l'air mauvais.

L'observe de pied en cap ; et lui sourit finalement, d'un filet fin, d'avec juste ce qui ressemble presque juste à un soubresaut de lèvres. "Vas-y, énerve-toi, je t'en prie." Le personnage niais est déjà tombé à l'eau - Sean n'a jamais apprécié celui-ci de toute manière. "Mais je te conseille de très vite m'assommer, si tu le fais." Le serpent planté dans sa colonne vertébrale s'éveille déjà, envahi tout son sang ; prêt à bondir sur la cible dès l'instant où Sean le décidera ou bien s'il ne parvient plus à contenir le froid qui l'habite.

Mais c'est autre chose qui l'intéresse. "Sinon, on peut voir si t'as quelque chose qui m'intéresse en retour." Parce que Sean ne perd pas le nord, n'oublie pas le meurtrier qu'il poursuit, inlassablement ; pour que justice soit rendue, même si elle se trouve être à l'abri des regards. Qu'importe, tant que Jack est vengé ; et peu lui importe aussi de passer pour une énorme merde auprès de quiconque, tant qu'il peut gratter un soupçon d'information.

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Your whole existence seems fuckin' hopeless ; lost your way, you think your life is wrecked
Shanti Bhatt
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Image/Gif : honor among thieves (loterie du rp #7) 44b753bf4f74b4c135e2920ab7c43a5879e4fbe0
Alias : Lock - Catwoman (ex-surnom de Super-Vilaine)
Genre : Elle, Femme Cisgenre
Age : 40 ans
Dollars : 120
Statut : Célibataire
Occupation : Voleuse/Squatteuse - Ex-Super-Vilaine d'Icarus Inc.
Habitation : Une planque à l'Underapple - Squatte ici et là selon ses envies
Déchirures : Mutation :
Ouverture & Fermeture : la possibilité de verrouiller et déverrouiller tout système disposant d'une telle sécurité (cadenas, serrure etc.)

Déchirures :

○ Ouverture

Niveau 1 : Aucun système de fermeture tangible ne résiste au contact de Shanti. Les portes s'ouvrent, les cadenas se déverrouillent, les serrures se font inutiles... Tout ce que Shanti doit faire, c'est poser sa main sur l'objet fermé, verrouillé, et ce dernier s'ouvrira pour elle.

Niveau 2 : Shanti peut déverrouiller divers systèmes dans un rayon maximum de dix mètres. Si elle veut se montrer précise et spécifique dans son action, elle doit connaître et avoir précédemment exploré son espace. Si ce n'est pas le cas, tout s'ouvrira, sans discrimination aucune.

○ Fermeture :

Niveau 1 : Si elle est capable de déverrouiller toutes sortes de mécanisme, Shanti est également capable de les verrouiller pour toute autre personne qu'elle. Même si le ou les personnes en question disposent de la clé de la porte, elle seront incapables de l'ouvrir, tant que Shanti sera à proximité de ladite porte et exercera son influence sur l'objet.

Niveau 2 : Le pouvoir de verrouillage de Shanti s'est affiné au fil du temps : elle est désormais capable de choisir qui viser, la personne en question se retrouvant donc incapable d'ouvrir le mécanisme ciblé, peu importe ses moyens à disposition (skeleton key, par exemple).

Niveau 3 : Shanti peut temporairement exercer son pouvoir à distance, mais pas envers une cible particulière : elle peut maintenir un mécanisme fermé dans une zone de quinze mètres, pour une durée limitée de dix minutes. Une fois le temps écoulé ou Shanti trop éloigné, le mécanisme se déverrouille automatiquement.

Limites : Le premier niveau du pouvoir d'Ouverture de Shanti est activé en permanence : tout lui est constamment ouvert, tant et si bien qu'elle est proprement incapable de faire la différence entre une porte déjà déverrouillée et une censée être fermée. Un coup à déclencher une alarme, si elle n'y prend pas garde, ou à rentrer dans une pièce fermée pour une bonne raison (les toilettes publiques, son pire cauchemar).

Son pouvoir ne lui permet pas d'agir sur les systèmes informatiques : elle ne peut pas "déverrouiller" un ordinateur comme elle peut ouvrir une porte réelle, tangible. Si elle se trouve face à un système de sécurité activé à distance, et sans possibilité d'ouverture manuelle, elle sera incapable également incapable de le débloquer.

Le deuxième niveau de son pouvoir est extrêmement demandeur en énergie, que ce soit en essayant de toucher des zones très particulières ou en s'étendant à son rayon maximum : ce faisant, elle prend le risque de perdre connaissance, et de s'épuiser durablement d'une manière qui la rend particulièrement vulnérable (vertiges, difficultés à se déplacer, nausées, confusion etc.).

Elle utilise donc ce pouvoir de manière extrêmement sporadique, d'autant plus qu'elle tend à le maîtriser mal : il lui est arrivé de le déclencher malgré elle, en raison d'émotions intenses ou d'une situation dangereuse qui a attisé son anxiété.

Son don de Fermeture est également très demandeur en énergie, en particulier à distance ou lorsqu'elle tente de le faire durer : tout comme l'ouverture multiple, maintenir une fermeture trop longtemps et/ou dans un rayon éloigné peut provoquer divers maux, allant jusqu'à l'inconscience : nausées, saignements de nez, vertiges, confusion, maux de tête etc.

De plus, son pouvoir ne résiste pas à la force brute : si quelqu'un défonce la porte ou l'objet qu'elle maintient fermé, son don ne sera d'aucune utilité.

Elle ne peut viser précisément qu'une seule personne : si elle souhaite fermer la porte à des cibles multiples, elle doit le faire sans discernement, ce qui peut potentiellement causer des problèmes à des alliés, qui se retrouveraient coincés avec les ennemis que Shanti essaie ainsi de fuir.

Pseudo : Innie
Comptes : Tobias Grant & Hugh Reid & Faith Coleman & Algernon Carter & Gideon Glassmann & Piper Craven & Glenda Jenkins
Genre IRL : Elle - Femme cisgenre
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Honor among thieves

Mais il la provoquait, en plus ! Shanti grogna ouvertement, de plus en plus agacée, autant par les répliques de l'homme que par le temps qu'il lui faisait perdre.

Le caractère sanguin de Shanti menaçait de prendre le dessus, la voleuse serrant déjà les poings dans une position combative, prête à lui démontrer par a+b qu'il avait vraiment tort de la sous-estimer. Mais le reste de ses propos la stoppa dans sa tentative d'assaut, Shanti ayant à peine commencé à s'approcher pour lui donner une bonne leçon.

Elle haussa un sourcil, la colère laissant place à de la perplexité. Quelque chose qui l'intéressait ? Se forçant à baisser les poings, la voleuse jaugea son interlocuteur du regard, cherchant à deviner ses intentions. Qu'est-ce qui pouvait bien le motiver ? Si c'était réellement ses possessions, il se serait probablement contenté de lever les poings à son tour pour répliquer, tenter de prendre le dessus sur elle.

Il avait ce bijou dont elle avait besoin pour financer sa dose de Red. Et elle pouvait apparemment lui apporter quelque chose. Mais quoi ? Croisant les bras, se protégeant instinctivement du reste du monde, Shanti prit une profonde inspiration pour apaiser sa colère, avant de répliquer :

"Quelque chose qui t'intéresse, hmm ? Ce serait quoi ? Je suis pas exactement riche, au cas où tu ne l'aies pas deviné. Et si c'est ta méthode pour me draguer, ça va se finir en coup de pied entre tes jambes, j'espère que t'en es conscient. On m'achète pas comme ça."

Shanti avait sa fierté, même si elle avait parfois dû l'oublier pour survivre dans ses pires moments. Aujourd'hui, elle était en position qui lui permettait de ne plus avoir recours à ce genre de méthodes. De ne plus avoir à se vendre pour survivre un jour de plus, pour rester invisible, pour obtenir sa dose. Son pouvoir, sa résilience et ses compétences lui permettaient de faire autrement. La plupart du temps.

Elle lâcha un soupir, sentant qu'elle ne gagnerait pas à l'issue de cette discussion si elle persistait à se retrancher dans la violence. Elle avait vraiment besoin de ce collier. Et, qui sait, sa demande serait peut-être tout à fait raisonnable. Mais, si ce n'était pas le cas, Shanti se réservait le droit de lui botter l'arrière-train, à ce petit con random.

"Okay, je mords à l'hameçon. Tu veux quoi ? Moi, je veux juste que tu me rendes mon bijou et que t'oublies ma face. Je crois pas trop t'en demander, non ?"

Moins de personnes la connaissaient, mieux elle se portait. Sinon, c'était prendre le risque de se retrouver à nouveau sous les radars d'Icarus. Que quelqu'un fasse le rapprochement avec sa précédente persona. Et ça, elle ne pouvait pas l'envisager. Elle avait tout sacrifié pour sa liberté, hors de question d'y renoncer.

A son tour de la persuader. Allié ou ennemi, cela ne dépendait que de lui, et Shanti n'aurait aucune hésitation à lever à nouveau les poings, s'il ne parvenait pas à la convaincre du bienfondé de leur marché.
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Sean Snider
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Sean Snider
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Alias : Cowboy ; son petit nom sur le terrain, sera plus jamais utilisé sans doute.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 33 ans ; et voilà, il a le même âge que sa mère avait pu atteindre.
Dollars : 145
Statut : Célibataire ; n'accorde pas encore de temps à tout ça.
Occupation : Ancien sportif professionnel ; les scandales comme les siens, ça ruine les carrières.
Déchirures : MOROS ; Dieu de la Fatalité, du châtiment, de la dépression et de l'immuable, cette tragédie qui advient à chacun un beau jour.

[Projection fatale.]
— Niv. 1 : La mutation va chercher dans la peur la plus intime et crainte de la victime pour lui en faire subir l'illusion ; l'esprit se coupe du monde pour qu'en quelques secondes, la personne soit persuadé d'être morte. La cervelle se broie sous l'effroi et sera étourdi le temps qu'il lui faudra pour comprendre que rien n'était vrai, pour que les bruits environnants reviennent, que les odeurs ne soient plus celle de la peur. Pour autant, aucun dégât physique n'est à déplorer.
— Niv. 2 : Il peut enfin décider quand l'utiliser, infliger le mal de lui-même. L'attaque devient un peu plus physique ; vient à empoigner légèrement le coeur, lui fait courir un marathon et peut affoler un pacemaker en place.

[Malédiction.]
— Niv. 1 : Ce sont des petits malheurs qui viennent frapper à la porte ; rien de bien juste de quoi se dire que mince, vraiment c'est pas de chance !
— Niv. 2 : L'intensité monte d'un cran ; peut s'attaquer à l'intégrité physique. Pas encore trop méchant, mais qu'elle était la probabilité pour parvenir à se couper en manipulant un livre ?

[Fatalité.]
— Niv. 1 : Le destin semble écrit pour tout le monde ; et personne ne doit s'y déroger. Pourtant, il semblerait que des personnes ont vu le leur modifié ; et Sean peut détecter ces gens-là, au travers d'un fil qui semble entourer la gorge des gens à présent, sans jamais le serrer. Les destins modifiés se traduisent par une vibration plus ou moins intenses selon la gravité des changements.

Limites : [Projection fatale.]
Sean inflige une vision horrifique à la victime de son pouvoir, mais il ne s'en sort pas sans dégât envers sa propre psyché. S'il reste conscient, lui, durant le temps que dure la vision pour l'illusionné, il ressent aussi en partie les craintes ultimes de l'autre ; difficile de ne pas hurler quand on a la sensation même légère que notre peau tombe en lambeau sous les baisers vivaces des flammes imaginées. La folie grignote petit à petit sa santé mentale, mais pas que. Il subit aussi des dégâts physiques et résultera de ces cauchemars des blessures minimes de prime abord. Plus il l'utilise dans un laps de temps réduit, plus ça s'aggrave et il pourrait se retrouver brûlé à des degrés graves, ou encore réellement noyé, étouffé par de la terre, etc. Abuser de ce pouvoir, c'est s'exposer à ne pas savoir y survivre sur le long terme.


[Malédiction.]
Le retour de karma, c'est jamais plaisant mais le voici pourtant bien présent. Une migraine digne des Enfers qui s'installe dans le crâne de Sean pour lui bouffer toute la matière grise, le temps de quelques heures suite à la malédiction. Et puis, tant que celle-ci ne s'accomplit pas, tout un tas de petits trucs nazes vont arriver à lui et son entourage proche : café renversé sur le pantalon, les clefs qui tombent dans la bouche d’égout, le chat des voisins qui pisse dans ses chaussures... Bref, la vie c'est de la merde parfois et elle rend bien la pareille.

[Fatalité.]
(Niv.1) Sean n'a aucune incidence sur ces fils, ne peut que constater leur statut figé ou bien vibrant. (Et à l'heure actuelle, il n'a toujours pas compris ce qu'il en était de cette différence.) Il ne peut avoir aucun contact avec et s'il s'y tentait, la personne en face ne sentirait rien mais lui prendrait comme une décharge électrique qui s'intensifierait s'il essayait trop longuement. (Général) Cette déchirure est constante, polluant son champ visuel en permanence. S'il a su s'y faire, il n'en demeure pas moins que c'est dérangeant quand il y prête attention, rejoignant sa première déchirure et grignote un peu plus encore sa santé mentale - modifiant ainsi indéniablement son propre destin, rendant le fil autour de sa gorge vibrant et désormais, les miroirs semblent définitivement le pire ennemi de Sean, car vecteur d'angoisses multiples et lui faisant perdre le sang-froid qu'il s'efforce à avoir pour ne pas perdre le contrôle sur toutes ses déchirures.

Mémo RP : Couleur dialogue : palevioletred.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Brooks, Ernest, Gabriel, Vico, Zacarias, Tanner, Armando, Jens, Kenneth, Oscar, Spy, Ysidro, Xaver
Genre IRL : Transmasc agenre (Il/They)
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Date d'inscription : 23/07/2023
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Crédits : (avatar, banns : perso) (code signa ; Ellaenys)
Thèmes abordés : Mort, mortalité, déchirures liées à la mort, notion de meurtre (ami proche), désir de vengeance.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, non respect des limites préétablies entre joueu·se·rs sans le clair consentement, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
Infos RP : Rythme régulier (ne répond jamais dans l'ordre), narration à la 3ieme personne, dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.
Staff : ADMIN I MJ
À l'idée même qu'elle pense que ça puisse être de la drague, l'air de dégoût de Sean semble lui répondre directement. Pas l'idée même qu'elle pourrait lui plaire puisse l'être, mais plutôt l'idée qu'un mec cishet irait à draguer ainsi, ça lui arrache un frisson d'horreur. Non, vraiment, c'est pas un délire qu'il peut comprendre Sean - définitivement pas. "J'ai l'air de vouloir te draguer ?" Qu'il demande alors, parce que franchement ça lui semblait mal barré pour lui-même si ça avait été le cas ; être détestable était rarement une bonne technique, quand même... Et vu que c'était globalement une méthode de défense très aiguisée chez le Snider, ça risquait pas d'attirer qui que ce soit de sitôt.

Et franchement, il a autre chose à foutre que de chercher à séduire des personnes comme ça dans la rue ??

Elle aussi, sans doute. Mais elle accroche et Sean lui offre un bref sourire, celui qu'on aurait en faisant affaire - bref, efficace. "Juste des informations, de mon côté." Et puisque ça coûte cher et qu'il a l'air d'avoir un collier qui coûte des milliers de dollars dans les poches... Mais le pire étant qu'il s'en fout, qu'il pourrait la payer pour ce qu'elle aurait à dire. "Je cherche un homme, pas du genre recommandable." Incroyable, qui l'aurait deviné. "Il se distingue surtout avec un tatouage." Ses doigts vont chercher après son téléphone pour le déverrouiller rapidement, cherchant après le dessin qu'il avait pu faire, à force de creuser sa mémoire, pour parvenir à le présenter aux gens. L'écran du téléphone se retourne vers l'inconnue, pour lui présenter la part du motif qu'il avait pu voir lorsque l'autre avait levé l'arme, avant le coup fatidique. "Si tu as une information sur lui, je suis prêt à la payer... En plus de te filer ton - on sent la moquerie sur le mot - collier et oublier ton visage comme tu le souhaites." Le ton ne souffre d'aucune autre plaisanterie - et le visage de Sean est tout ce qu'il y a de plus sérieux.

Au-delà de ça, même.

Il retrouvera ce type - et elle a l'occasion de se faire un billet en plus.
Enfin, si les sirènes des flics au loin ne les délogent pas d'ici avant ça.

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Ouverture & Fermeture : la possibilité de verrouiller et déverrouiller tout système disposant d'une telle sécurité (cadenas, serrure etc.)

Déchirures :

○ Ouverture

Niveau 1 : Aucun système de fermeture tangible ne résiste au contact de Shanti. Les portes s'ouvrent, les cadenas se déverrouillent, les serrures se font inutiles... Tout ce que Shanti doit faire, c'est poser sa main sur l'objet fermé, verrouillé, et ce dernier s'ouvrira pour elle.

Niveau 2 : Shanti peut déverrouiller divers systèmes dans un rayon maximum de dix mètres. Si elle veut se montrer précise et spécifique dans son action, elle doit connaître et avoir précédemment exploré son espace. Si ce n'est pas le cas, tout s'ouvrira, sans discrimination aucune.

○ Fermeture :

Niveau 1 : Si elle est capable de déverrouiller toutes sortes de mécanisme, Shanti est également capable de les verrouiller pour toute autre personne qu'elle. Même si le ou les personnes en question disposent de la clé de la porte, elle seront incapables de l'ouvrir, tant que Shanti sera à proximité de ladite porte et exercera son influence sur l'objet.

Niveau 2 : Le pouvoir de verrouillage de Shanti s'est affiné au fil du temps : elle est désormais capable de choisir qui viser, la personne en question se retrouvant donc incapable d'ouvrir le mécanisme ciblé, peu importe ses moyens à disposition (skeleton key, par exemple).

Niveau 3 : Shanti peut temporairement exercer son pouvoir à distance, mais pas envers une cible particulière : elle peut maintenir un mécanisme fermé dans une zone de quinze mètres, pour une durée limitée de dix minutes. Une fois le temps écoulé ou Shanti trop éloigné, le mécanisme se déverrouille automatiquement.

Limites : Le premier niveau du pouvoir d'Ouverture de Shanti est activé en permanence : tout lui est constamment ouvert, tant et si bien qu'elle est proprement incapable de faire la différence entre une porte déjà déverrouillée et une censée être fermée. Un coup à déclencher une alarme, si elle n'y prend pas garde, ou à rentrer dans une pièce fermée pour une bonne raison (les toilettes publiques, son pire cauchemar).

Son pouvoir ne lui permet pas d'agir sur les systèmes informatiques : elle ne peut pas "déverrouiller" un ordinateur comme elle peut ouvrir une porte réelle, tangible. Si elle se trouve face à un système de sécurité activé à distance, et sans possibilité d'ouverture manuelle, elle sera incapable également incapable de le débloquer.

Le deuxième niveau de son pouvoir est extrêmement demandeur en énergie, que ce soit en essayant de toucher des zones très particulières ou en s'étendant à son rayon maximum : ce faisant, elle prend le risque de perdre connaissance, et de s'épuiser durablement d'une manière qui la rend particulièrement vulnérable (vertiges, difficultés à se déplacer, nausées, confusion etc.).

Elle utilise donc ce pouvoir de manière extrêmement sporadique, d'autant plus qu'elle tend à le maîtriser mal : il lui est arrivé de le déclencher malgré elle, en raison d'émotions intenses ou d'une situation dangereuse qui a attisé son anxiété.

Son don de Fermeture est également très demandeur en énergie, en particulier à distance ou lorsqu'elle tente de le faire durer : tout comme l'ouverture multiple, maintenir une fermeture trop longtemps et/ou dans un rayon éloigné peut provoquer divers maux, allant jusqu'à l'inconscience : nausées, saignements de nez, vertiges, confusion, maux de tête etc.

De plus, son pouvoir ne résiste pas à la force brute : si quelqu'un défonce la porte ou l'objet qu'elle maintient fermé, son don ne sera d'aucune utilité.

Elle ne peut viser précisément qu'une seule personne : si elle souhaite fermer la porte à des cibles multiples, elle doit le faire sans discernement, ce qui peut potentiellement causer des problèmes à des alliés, qui se retrouveraient coincés avec les ennemis que Shanti essaie ainsi de fuir.

Pseudo : Innie
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Honor among thieves

L'air de dégoût qu'arbora l'inconnu devant sa petite théorie quant à son comportement confirma à Shanti qu'il n'était pas intéressé par elle, plus encore que sa question offensée. Okay, ce n'était donc pas dans ses plans. Au moins, il n'était pas un creep, ça jouait légèrement en sa faveur. En guise de réponse, elle avait haussé les épaules, avec toute la lassitude d'une personne qui en avait trop vu et vécu pour ne pas envisager ce genre de possibilités :

"J'en sais rien, dude. Tu s'rais pas le premier ni le dernier à profiter des circonstances. T'as quelque chose qui m'appartient, tu poses des conditions pour que je le récupère, je suis censée penser quoi ?"

Peut-être qu'elle s'était emballée. Probablement. Mais comment ne pas le faire, avec la vie qu'elle menait ? Et ce manque qui la guettait ? Il lui fallait sa dose, et, pour cela, elle avait besoin de ce fichu bijou. Comment ne pas se sentir menacée dans ces conditions ? Comment ne pas en vouloir au monde entier ?

L'homme ne cherchait rien de physique chez elle. Ce qui l'intéressait, c'était des informations. Ca, elle pouvait en fournir. Ou les trouver, au choix. Ce genre de mission, pour elle, c'était du gâteau. Ce n'était pas comme si qui que ce soit avait réellement le pouvoir de l'empêcher de s'introduire dans leurs vies, d'ouvrir les portes de leur existence et d'y découvrir leurs petits secrets juteux. Nulle serrure ne saurait l'arrêter.

Gardant une expression aussi neutre que possible, elle jeta un œil à l'image que lui présentait le gars, espérant pouvoir lui donner quelque chose. Malheureusement pour lui, ce n'était pas une information dont elle disposait. La tentation était là de jouer avec le type, de prétendre détenir ce qu'il cherchait pour mieux obtenir ce dont elle avait besoin dans l'absolu. Ce serait facile de lui retourner la proposition, de faire semblant de vouloir une garantie pour mieux délivrer ses connaissances, avant de lui révéler qu'elle ne savait rien.

Mais ce n'était pas Shanti. Ce n'était pas la personne qu'elle était, et qu'elle souhaitait rester. Mais la tentation était là. Shanti lâcha un soupir, bataillant entre ses principes et son addiction, avant que le premier de ces adversaires ne finisse par l'emporter. Elle tiqua un bref instant en entendant les sirènes de police, mais elle savait mieux que de chercher à s'enfuir à courant : ce serait immédiatement attirer leur attention. Ils n'étaient probablement même pas là pour elle, Shanti doutait que la proprio du bijou ait déjà constaté sa disparition. Et qui soupçonnerait l'invisible qu'elle était ?

Non, le mieux, c'était de prétendre qu'ils n'existaient pas dans son petit monde, que rien ne justifiait qu'elle puisse les craindre. Et de se focaliser sur le plus important : cette conscience qui lui refusait de manipuler pour obtenir ce dont elle avait cruellement besoin.

"J'le connais pas, ton type. Je pourrais te bullshitter, mais j'ai jamais vu ce tatouage. N'empêche que j'vais le retenir. En tout cas, je l'oublierai pas, si tu me files mon collier. Et j'pourrais fouiner à ton compte."

Elle se fichait du fric qu'il pouvait bien lui donner. Elle saurait le récupérer ailleurs, si besoin. Mais ce bijou ? C'était sa clé assurée vers sa dose, peut-être même deux, si elle négociait avec le bon dealer. La dose qui la sauverait de cette cage métaphorique dans laquelle elle était terrifiée de se retrouver à nouveau enfermée.

"On m'appelle Lock. Et toi ? Qu'est-ce qu'tu peux m'dire sur ce gars, à part qu'il est pas recommandable et qu'il a un tatouage ? Parmi tous les types que je connais, c'est pas vraiment assez pour en distinguer un."

Ce serait peut-être dangereux, mais Shanti s'en fichait. Tant qu'elle avait son pouvoir, elle ne craignait personne.  
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Alias : Cowboy ; son petit nom sur le terrain, sera plus jamais utilisé sans doute.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 33 ans ; et voilà, il a le même âge que sa mère avait pu atteindre.
Dollars : 145
Statut : Célibataire ; n'accorde pas encore de temps à tout ça.
Occupation : Ancien sportif professionnel ; les scandales comme les siens, ça ruine les carrières.
Déchirures : MOROS ; Dieu de la Fatalité, du châtiment, de la dépression et de l'immuable, cette tragédie qui advient à chacun un beau jour.

[Projection fatale.]
— Niv. 1 : La mutation va chercher dans la peur la plus intime et crainte de la victime pour lui en faire subir l'illusion ; l'esprit se coupe du monde pour qu'en quelques secondes, la personne soit persuadé d'être morte. La cervelle se broie sous l'effroi et sera étourdi le temps qu'il lui faudra pour comprendre que rien n'était vrai, pour que les bruits environnants reviennent, que les odeurs ne soient plus celle de la peur. Pour autant, aucun dégât physique n'est à déplorer.
— Niv. 2 : Il peut enfin décider quand l'utiliser, infliger le mal de lui-même. L'attaque devient un peu plus physique ; vient à empoigner légèrement le coeur, lui fait courir un marathon et peut affoler un pacemaker en place.

[Malédiction.]
— Niv. 1 : Ce sont des petits malheurs qui viennent frapper à la porte ; rien de bien juste de quoi se dire que mince, vraiment c'est pas de chance !
— Niv. 2 : L'intensité monte d'un cran ; peut s'attaquer à l'intégrité physique. Pas encore trop méchant, mais qu'elle était la probabilité pour parvenir à se couper en manipulant un livre ?

[Fatalité.]
— Niv. 1 : Le destin semble écrit pour tout le monde ; et personne ne doit s'y déroger. Pourtant, il semblerait que des personnes ont vu le leur modifié ; et Sean peut détecter ces gens-là, au travers d'un fil qui semble entourer la gorge des gens à présent, sans jamais le serrer. Les destins modifiés se traduisent par une vibration plus ou moins intenses selon la gravité des changements.

Limites : [Projection fatale.]
Sean inflige une vision horrifique à la victime de son pouvoir, mais il ne s'en sort pas sans dégât envers sa propre psyché. S'il reste conscient, lui, durant le temps que dure la vision pour l'illusionné, il ressent aussi en partie les craintes ultimes de l'autre ; difficile de ne pas hurler quand on a la sensation même légère que notre peau tombe en lambeau sous les baisers vivaces des flammes imaginées. La folie grignote petit à petit sa santé mentale, mais pas que. Il subit aussi des dégâts physiques et résultera de ces cauchemars des blessures minimes de prime abord. Plus il l'utilise dans un laps de temps réduit, plus ça s'aggrave et il pourrait se retrouver brûlé à des degrés graves, ou encore réellement noyé, étouffé par de la terre, etc. Abuser de ce pouvoir, c'est s'exposer à ne pas savoir y survivre sur le long terme.


[Malédiction.]
Le retour de karma, c'est jamais plaisant mais le voici pourtant bien présent. Une migraine digne des Enfers qui s'installe dans le crâne de Sean pour lui bouffer toute la matière grise, le temps de quelques heures suite à la malédiction. Et puis, tant que celle-ci ne s'accomplit pas, tout un tas de petits trucs nazes vont arriver à lui et son entourage proche : café renversé sur le pantalon, les clefs qui tombent dans la bouche d’égout, le chat des voisins qui pisse dans ses chaussures... Bref, la vie c'est de la merde parfois et elle rend bien la pareille.

[Fatalité.]
(Niv.1) Sean n'a aucune incidence sur ces fils, ne peut que constater leur statut figé ou bien vibrant. (Et à l'heure actuelle, il n'a toujours pas compris ce qu'il en était de cette différence.) Il ne peut avoir aucun contact avec et s'il s'y tentait, la personne en face ne sentirait rien mais lui prendrait comme une décharge électrique qui s'intensifierait s'il essayait trop longuement. (Général) Cette déchirure est constante, polluant son champ visuel en permanence. S'il a su s'y faire, il n'en demeure pas moins que c'est dérangeant quand il y prête attention, rejoignant sa première déchirure et grignote un peu plus encore sa santé mentale - modifiant ainsi indéniablement son propre destin, rendant le fil autour de sa gorge vibrant et désormais, les miroirs semblent définitivement le pire ennemi de Sean, car vecteur d'angoisses multiples et lui faisant perdre le sang-froid qu'il s'efforce à avoir pour ne pas perdre le contrôle sur toutes ses déchirures.

Mémo RP : Couleur dialogue : palevioletred.
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Thèmes abordés : Mort, mortalité, déchirures liées à la mort, notion de meurtre (ami proche), désir de vengeance.
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Infos RP : Rythme régulier (ne répond jamais dans l'ordre), narration à la 3ieme personne, dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.
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TW : mention du meurtre d'un proche.


Souffle nasal ; un rire mesquin, un peu ; oui. "Qui t'appartient, vraiment ?" Pas comme si seconde une, elle lui avait directement dit qu'elle l'avait volé ! Alors c'est osé ; et drôle, en soi - c'est que ça pourrait être rapporter à sa réelle propriétaire, après tout. Mais pour de bon, il n'irait pas la draguer ; et puis il a d'autres projets que ça, définitivement. Des questions, voudrait parvenir à enfin trouver une putain de piste sur cet enfoiré... Mais c'est chou blanc encore ; et il soupire face à ce que lui dit la voleuse, parce que chaque nouvel échec est déprimant à souhait - mais il ne veut pas se contenter d'un non-lieu pour son propre procès, veut pouvoir amener le meurtrier devant la justice... Ou bien, régler ça pour de bon en tout cas.

Mais la proposition de fouiner pour lui l'intrigue - il s'attendait plus à ce qu'elle l'envoie chier. Mais peut-être que de se dire qu'elle pourrait avoir un bon filon à exploiter la pousse dans cette direction ? Il l'observe un instant, avant de se décider à retirer de sa poche le bijou et lui tendre. "Sean Snider." Normalement, il aurait hésité plus... Mais bon, à quoi bon mentir ? Son air change, devient un peu plus grave ; sans plus aucune moquerie, mais pas de dureté non plus ; Sean devient juste l'homme qu'il est d'ordinaire, quand il ne joue pas au connard. "Il braque des gens et quand il y a de la résistance... Et bien, il tire." Un résidu de colère, dans le fond de la gorge - et le deuil qu'il porte encore plein le regard. "On l'a rencontré à Crimson Bay. Il doit bien connaître le quartier, parce qu'il n'est apparu sur aucune caméra de surveillance qui pouvait s'y trouver." Ainsi, on n'a vu que Sean fuir la scène de crime, sans se douter que c'était sous le choc d'avoir vu son meilleur ami se faire tuer - vraiment, cette balle dans son épaule l'avait sauvé de la prison à vie sans doute. "Mes souvenirs de lui sont flous... Sauf pour le tatouage." Et il peut aussi lui dire avec quel genre de calibre il traîne, grâce au rapport d'autopsie de Jack - entre ses souvenirs et le tout, Sean était à peu près sûr de savoir de quel arme il s'agissait.

Bien assez vite, il vient à se défaire de la montre qu'il porte - une de collection qui vaut deux milliers de dollars ; pas grand-chose en soi, mais il en ignore l'exacte valeur parce qu'un des trop nombreux cadeaux de sponsors de la faste époque. "Un début de paiement, Lock." Qu'il dit, en lui tendant celle-ci, le regard profondément ancré dans le sien ; et toujours bien trop de sérieux sur ses traits ; et la voix, réellement, a été dénuée de toute forme de mesquinerie.

Au pire, il se fait encore avoir.
Au mieux, il se retrouve avec un atout en plus.

Peu importe, dans le fond ; Sean explorera absolument toutes les pistes ; pour Jack.

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Your whole existence seems fuckin' hopeless ; lost your way, you think your life is wrecked
Shanti Bhatt
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Shanti Bhatt
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Alias : Lock - Catwoman (ex-surnom de Super-Vilaine)
Genre : Elle, Femme Cisgenre
Age : 40 ans
Dollars : 120
Statut : Célibataire
Occupation : Voleuse/Squatteuse - Ex-Super-Vilaine d'Icarus Inc.
Habitation : Une planque à l'Underapple - Squatte ici et là selon ses envies
Déchirures : Mutation :
Ouverture & Fermeture : la possibilité de verrouiller et déverrouiller tout système disposant d'une telle sécurité (cadenas, serrure etc.)

Déchirures :

○ Ouverture

Niveau 1 : Aucun système de fermeture tangible ne résiste au contact de Shanti. Les portes s'ouvrent, les cadenas se déverrouillent, les serrures se font inutiles... Tout ce que Shanti doit faire, c'est poser sa main sur l'objet fermé, verrouillé, et ce dernier s'ouvrira pour elle.

Niveau 2 : Shanti peut déverrouiller divers systèmes dans un rayon maximum de dix mètres. Si elle veut se montrer précise et spécifique dans son action, elle doit connaître et avoir précédemment exploré son espace. Si ce n'est pas le cas, tout s'ouvrira, sans discrimination aucune.

○ Fermeture :

Niveau 1 : Si elle est capable de déverrouiller toutes sortes de mécanisme, Shanti est également capable de les verrouiller pour toute autre personne qu'elle. Même si le ou les personnes en question disposent de la clé de la porte, elle seront incapables de l'ouvrir, tant que Shanti sera à proximité de ladite porte et exercera son influence sur l'objet.

Niveau 2 : Le pouvoir de verrouillage de Shanti s'est affiné au fil du temps : elle est désormais capable de choisir qui viser, la personne en question se retrouvant donc incapable d'ouvrir le mécanisme ciblé, peu importe ses moyens à disposition (skeleton key, par exemple).

Niveau 3 : Shanti peut temporairement exercer son pouvoir à distance, mais pas envers une cible particulière : elle peut maintenir un mécanisme fermé dans une zone de quinze mètres, pour une durée limitée de dix minutes. Une fois le temps écoulé ou Shanti trop éloigné, le mécanisme se déverrouille automatiquement.

Limites : Le premier niveau du pouvoir d'Ouverture de Shanti est activé en permanence : tout lui est constamment ouvert, tant et si bien qu'elle est proprement incapable de faire la différence entre une porte déjà déverrouillée et une censée être fermée. Un coup à déclencher une alarme, si elle n'y prend pas garde, ou à rentrer dans une pièce fermée pour une bonne raison (les toilettes publiques, son pire cauchemar).

Son pouvoir ne lui permet pas d'agir sur les systèmes informatiques : elle ne peut pas "déverrouiller" un ordinateur comme elle peut ouvrir une porte réelle, tangible. Si elle se trouve face à un système de sécurité activé à distance, et sans possibilité d'ouverture manuelle, elle sera incapable également incapable de le débloquer.

Le deuxième niveau de son pouvoir est extrêmement demandeur en énergie, que ce soit en essayant de toucher des zones très particulières ou en s'étendant à son rayon maximum : ce faisant, elle prend le risque de perdre connaissance, et de s'épuiser durablement d'une manière qui la rend particulièrement vulnérable (vertiges, difficultés à se déplacer, nausées, confusion etc.).

Elle utilise donc ce pouvoir de manière extrêmement sporadique, d'autant plus qu'elle tend à le maîtriser mal : il lui est arrivé de le déclencher malgré elle, en raison d'émotions intenses ou d'une situation dangereuse qui a attisé son anxiété.

Son don de Fermeture est également très demandeur en énergie, en particulier à distance ou lorsqu'elle tente de le faire durer : tout comme l'ouverture multiple, maintenir une fermeture trop longtemps et/ou dans un rayon éloigné peut provoquer divers maux, allant jusqu'à l'inconscience : nausées, saignements de nez, vertiges, confusion, maux de tête etc.

De plus, son pouvoir ne résiste pas à la force brute : si quelqu'un défonce la porte ou l'objet qu'elle maintient fermé, son don ne sera d'aucune utilité.

Elle ne peut viser précisément qu'une seule personne : si elle souhaite fermer la porte à des cibles multiples, elle doit le faire sans discernement, ce qui peut potentiellement causer des problèmes à des alliés, qui se retrouveraient coincés avec les ennemis que Shanti essaie ainsi de fuir.

Pseudo : Innie
Comptes : Tobias Grant & Hugh Reid & Faith Coleman & Algernon Carter & Gideon Glassmann & Piper Craven & Glenda Jenkins
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Honor among thieves

Shanti avait grogné et levé les yeux au ciel lorsque l'inconnu s'était permis de jouer sur les mots. Okay, elle l'avait volé, mais il n'empêchait que c'était son collier, celui qui allait lui assurer de récupérer sa dose. Alors, pour le meilleur et pour le pire, c'était le sien, et elle ne laisserait personne le lui prendre, sauf échange d'argent conséquent à la clé.

Heureusement pour elle, son interlocuteur avait enfin décidé de revenir à la raison, lui tendant le précieux collier. Shanti le saisit avec la célérité d'un chat prêt à donner un coup de griffe, avant de le ranger précautionneusement dans son sac, s'assurant qu'il ne lui échapperait plus.

Bon sang, si elle l'avait perdu, Shanti aurait pu dire "adieu" à sa bouffe pour les prochains jours (sans recourir à la "promotion aux cinq doigts", comme elle appelait ses larcins). Bien évidemment, elle n'aurait pas sacrifié sa dose, pas moyen. Elle en avait bien trop besoin.

Après s'être présentée sous son pseudonyme à l'homme, elle fut étonnée de l'entendre énoncer ce qui ressemblait fortement à sa réelle identité. Sean Snider. Le nom lui était vaguement familier, mais impossible de mettre le doigt dessus. Shanti abandonna rapidement, se focalisant sur l'instant présent et son interlocuteur :

"Un nom, ça se donne pas comme ça dans le coin, dude. Je sais pas si t'es stupide ou inconscient, mais..."

Shanti jeta un œil autour d'elle, avant de lui souffler d'un ton plus bas :

"Tu sais ce qu'on peut faire avec un nom, par ici ? Il paraît qu'il y a un gars qui peut te rentrer dans le crâne avec si peu. Et c'est pas pour moi, ça, merci beaucoup."

L'idée lui donnait des frissons. Shanti ne se planquait pas d'Icarus pour qu'un type random puisse squatter sa cervelle à loisir. Vraiment, des fois, les mutations, c'était flippant... Et oui, ça venait de la femme qui pouvait basiquement entrer n'importe où, sans avoir à s'inquiéter un seul instant du moindre verrou. Pot, meet kettle, comme disait le proverbe.

Sean, comme il s'appelait donc, lui décrivit ce dont l'homme était capable. Shanti ne voulait pas diminuer ce que son interlocuteur avait vécu, mais elle s'était attendue à bien pire. Des monstres, elle en avait croisé plus d'un, et un type qui n'hésitait pas à tirer durant un braquage, ça ne rentrait certainement pas dans son top dix. Au moins, sa victime avait la chance de mourir rapidement. Comparée à d'autres possibilités, la mort ressemblait parfois à une douce délivrance.

"Ouais, donc, c'est un type qui a pas peur de tuer. Tu sais combien y en a, des gars comme lui, dans les environs ? Eh, si j'avais pas mes propres méthodes, j'serais probablement pas si différente de lui."

Ce n'était pas tout à fait vrai. Shanti était ce qu'elle était, mais elle se répugnait à tuer, pas si elle pouvait trouver une autre alternative. Avec un pouvoir comme le sien, c'était plus facile de ronger son frein et d'attendre l'opportunité de récupérer ce dont elle avait besoin, si nécessaire. Mais, même sans cela, il n'était pas dit qu'elle se serait laissée aller à tirer sur une potentielle victime de ses vols, pour s'emparer de ses possessions. Cette alternative, elle ne l'employait que pour se défendre.

"Crimson Bay, hein ? Je commencerais mes recherches par ici, du coup. Je vais bien trouver une trace de ce sale con. Même si tu me donnes pas grand-chose pour commencer."

Elle n'aurait qu'à écumer les appartements du coin, jusqu'à ce qu'elle trouve le moindre début de piste. Ce n'était pas comme si le gars avait une limite de temps à lui imposer : Shanti avait le temps de fouiller un par un les apparts qu'elle n'avait pas squatté par le passé, et elle pouvait même en profiter pour agrémenter son butin. Win-Win, dans tous les cas.

"J'vais pas te partager mes méthodes, mais j'peux basiquement entrer n'importe où, peu importe le système de sécurité. Si ton gars se cache vraiment dans Crimson Bay, je vais le débusquer. Et sinon, j'étendrais mes recherches à l'Underapple."

Shanti avait commencé à réfléchir à son premier champ d'actions, lorsque l'action de Sean l'interrompit dans ses pensées. Incrédule, elle recueillit la montre qu'il venait de lui tendre, observant l'objet sous toutes les coutures, avant de le ranger rapidement dans son sac, marmonnant d'une voix touchée :

"T'es vraiment un riche con, dude."

Elle ne s'attendait pas à ce qu'il la paie davantage, après lui avoir rendu son collier. Shanti avait promis de faire ses recherches, sous condition de récupérer son bijou, et elle l'aurait fait. Un tel paiement... Avec tout ça, elle n'avait pas à s'inquiéter une seule seconde pour ses prochaines doses. Damn.

"T'es pas fait pour traîner dans ces coins-là, Sean. Fais gaffe à toi. Si j'retrouve ton gars, mais que t'es plus là pour t'venger ou j'sais pas quoi, ça me servira à quoi, hein ?"

Est-ce qu'elle commençait à s'attacher un peu à l'inconscient qui lui faisait face ? Peut-être. Est-ce qu'elle le reconnaîtrait à haute voix ? Non, et surtout pas auprès de Sean. Jamais de la vie.
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Sean Snider
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Sean Snider
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Alias : Cowboy ; son petit nom sur le terrain, sera plus jamais utilisé sans doute.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 33 ans ; et voilà, il a le même âge que sa mère avait pu atteindre.
Dollars : 145
Statut : Célibataire ; n'accorde pas encore de temps à tout ça.
Occupation : Ancien sportif professionnel ; les scandales comme les siens, ça ruine les carrières.
Déchirures : MOROS ; Dieu de la Fatalité, du châtiment, de la dépression et de l'immuable, cette tragédie qui advient à chacun un beau jour.

[Projection fatale.]
— Niv. 1 : La mutation va chercher dans la peur la plus intime et crainte de la victime pour lui en faire subir l'illusion ; l'esprit se coupe du monde pour qu'en quelques secondes, la personne soit persuadé d'être morte. La cervelle se broie sous l'effroi et sera étourdi le temps qu'il lui faudra pour comprendre que rien n'était vrai, pour que les bruits environnants reviennent, que les odeurs ne soient plus celle de la peur. Pour autant, aucun dégât physique n'est à déplorer.
— Niv. 2 : Il peut enfin décider quand l'utiliser, infliger le mal de lui-même. L'attaque devient un peu plus physique ; vient à empoigner légèrement le coeur, lui fait courir un marathon et peut affoler un pacemaker en place.

[Malédiction.]
— Niv. 1 : Ce sont des petits malheurs qui viennent frapper à la porte ; rien de bien juste de quoi se dire que mince, vraiment c'est pas de chance !
— Niv. 2 : L'intensité monte d'un cran ; peut s'attaquer à l'intégrité physique. Pas encore trop méchant, mais qu'elle était la probabilité pour parvenir à se couper en manipulant un livre ?

[Fatalité.]
— Niv. 1 : Le destin semble écrit pour tout le monde ; et personne ne doit s'y déroger. Pourtant, il semblerait que des personnes ont vu le leur modifié ; et Sean peut détecter ces gens-là, au travers d'un fil qui semble entourer la gorge des gens à présent, sans jamais le serrer. Les destins modifiés se traduisent par une vibration plus ou moins intenses selon la gravité des changements.

Limites : [Projection fatale.]
Sean inflige une vision horrifique à la victime de son pouvoir, mais il ne s'en sort pas sans dégât envers sa propre psyché. S'il reste conscient, lui, durant le temps que dure la vision pour l'illusionné, il ressent aussi en partie les craintes ultimes de l'autre ; difficile de ne pas hurler quand on a la sensation même légère que notre peau tombe en lambeau sous les baisers vivaces des flammes imaginées. La folie grignote petit à petit sa santé mentale, mais pas que. Il subit aussi des dégâts physiques et résultera de ces cauchemars des blessures minimes de prime abord. Plus il l'utilise dans un laps de temps réduit, plus ça s'aggrave et il pourrait se retrouver brûlé à des degrés graves, ou encore réellement noyé, étouffé par de la terre, etc. Abuser de ce pouvoir, c'est s'exposer à ne pas savoir y survivre sur le long terme.


[Malédiction.]
Le retour de karma, c'est jamais plaisant mais le voici pourtant bien présent. Une migraine digne des Enfers qui s'installe dans le crâne de Sean pour lui bouffer toute la matière grise, le temps de quelques heures suite à la malédiction. Et puis, tant que celle-ci ne s'accomplit pas, tout un tas de petits trucs nazes vont arriver à lui et son entourage proche : café renversé sur le pantalon, les clefs qui tombent dans la bouche d’égout, le chat des voisins qui pisse dans ses chaussures... Bref, la vie c'est de la merde parfois et elle rend bien la pareille.

[Fatalité.]
(Niv.1) Sean n'a aucune incidence sur ces fils, ne peut que constater leur statut figé ou bien vibrant. (Et à l'heure actuelle, il n'a toujours pas compris ce qu'il en était de cette différence.) Il ne peut avoir aucun contact avec et s'il s'y tentait, la personne en face ne sentirait rien mais lui prendrait comme une décharge électrique qui s'intensifierait s'il essayait trop longuement. (Général) Cette déchirure est constante, polluant son champ visuel en permanence. S'il a su s'y faire, il n'en demeure pas moins que c'est dérangeant quand il y prête attention, rejoignant sa première déchirure et grignote un peu plus encore sa santé mentale - modifiant ainsi indéniablement son propre destin, rendant le fil autour de sa gorge vibrant et désormais, les miroirs semblent définitivement le pire ennemi de Sean, car vecteur d'angoisses multiples et lui faisant perdre le sang-froid qu'il s'efforce à avoir pour ne pas perdre le contrôle sur toutes ses déchirures.

Mémo RP : Couleur dialogue : palevioletred.
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Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, non respect des limites préétablies entre joueu·se·rs sans le clair consentement, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
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Staff : ADMIN I MJ
On peut faire de tout avec un nom ; mais Sean sait aussi qu'on tout faire aussi même sans l'avoir. Et puis, lui dire "Cowboy" reviendrait au même ; enfin, oui et non. C'est à dire qu'il vient pas de leur milieu à elleux, qu'il n'a pas d'identité de super-vilain dans sa besace, juste une existence qui aurait pu être dite idyllique si on omettait bien des points de celle-ci. Mais la mention d'Algernon ne peut que le ramener à un sourire étrange. "Ah, oui, lui." Comprend qu'elle en veut pas - c'était particulier quand même, et puis la mort qu'il craint le hante encore lui-même ; comme toutes les autres, à vrai dire. "Il a même pas besoin des noms, j'crois. Mais t'inquiète, il est sympa dans le fond." Moue qui tire la bouche vers le bas, réhausse le menton ; et puis il retrouve son sérieux, parce que faut donner tout ce qu'il sait à Lock, qu'il peut que vouloir réussir et qu'importe le risque d'être couillonné par cette nana ; il doit être pris. Ca serait pas la première, ça sera sans doute pas la dernière.

Tout comme le meurtrier qu'il recherche ; oui, Sean sait bien ; pour ça qu'il a noté les détails qu'il pouvait, qu'il s'est échiné à dessiner ce tatouage jusqu'à être sûr que c'était ça. Il a pas encore trouvé quelqu'un qui pourrait fouiller dans sa mémoire pour revivre le meurtre avec lui, pour mettre sur pause la scène du crime et parvenir à lui dire ensuite tout ce qui pouvait lui manquer... Et si ce quelqu'un existait, il l'aurait traîné chez les flics pour qu'il dise lui-même tout ça, en vérité. Alors voilà, faut courir soi-même après la vérité, découvrir à la vieille façon. "D'où l'surnom, j'imagine." Lock ; ok, ça paraît logique. Alors autant s'assurer du tout, lui filer sa montre et avoir cette aura de promesse qu'il pourrait lui donner bien plus si elle le trahissait pas - c'est que sa richesse se situe ailleurs que dans les objets, parce que tout ce qu'il possède étaient en général des dons des sponsors, quoi. "Ah, ça." Pour être con, il l'est. "Ravi qu'on ait un accord." Et il est prêt à la laisser repartir, sans autre chose que des noms échangés et quelques informations... Mais si elle peut vraiment rentrer n'importe où, elle saura où le trouver lui - et sans difficultés.

Mais elle a une dernière parole pour lui ; et ça le mérite de le détendre, lui faire souffler un bref rire nasal. "Tu pourras toujours dépouiller mon corps." Il hausse les épaules, à l'aviser encore. "Toi aussi, fais gaffe à toi. Sinon, t'aurais juste l'allure d'une voleuse." C'est qu'il saurait pas si elle aurait tenue parole ou non, si elle se fait descendre. Le clin d'oeil qui suit les mots souligne que c'était une boutade. "A une prochaine, Lock." Il range ses mains dans les poches de sa veste, délesté du poids de sa montre - mais c'est con, maintenant va falloir qu'il regarde l'heure avec son téléphone.

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Ouverture & Fermeture : la possibilité de verrouiller et déverrouiller tout système disposant d'une telle sécurité (cadenas, serrure etc.)

Déchirures :

○ Ouverture

Niveau 1 : Aucun système de fermeture tangible ne résiste au contact de Shanti. Les portes s'ouvrent, les cadenas se déverrouillent, les serrures se font inutiles... Tout ce que Shanti doit faire, c'est poser sa main sur l'objet fermé, verrouillé, et ce dernier s'ouvrira pour elle.

Niveau 2 : Shanti peut déverrouiller divers systèmes dans un rayon maximum de dix mètres. Si elle veut se montrer précise et spécifique dans son action, elle doit connaître et avoir précédemment exploré son espace. Si ce n'est pas le cas, tout s'ouvrira, sans discrimination aucune.

○ Fermeture :

Niveau 1 : Si elle est capable de déverrouiller toutes sortes de mécanisme, Shanti est également capable de les verrouiller pour toute autre personne qu'elle. Même si le ou les personnes en question disposent de la clé de la porte, elle seront incapables de l'ouvrir, tant que Shanti sera à proximité de ladite porte et exercera son influence sur l'objet.

Niveau 2 : Le pouvoir de verrouillage de Shanti s'est affiné au fil du temps : elle est désormais capable de choisir qui viser, la personne en question se retrouvant donc incapable d'ouvrir le mécanisme ciblé, peu importe ses moyens à disposition (skeleton key, par exemple).

Niveau 3 : Shanti peut temporairement exercer son pouvoir à distance, mais pas envers une cible particulière : elle peut maintenir un mécanisme fermé dans une zone de quinze mètres, pour une durée limitée de dix minutes. Une fois le temps écoulé ou Shanti trop éloigné, le mécanisme se déverrouille automatiquement.

Limites : Le premier niveau du pouvoir d'Ouverture de Shanti est activé en permanence : tout lui est constamment ouvert, tant et si bien qu'elle est proprement incapable de faire la différence entre une porte déjà déverrouillée et une censée être fermée. Un coup à déclencher une alarme, si elle n'y prend pas garde, ou à rentrer dans une pièce fermée pour une bonne raison (les toilettes publiques, son pire cauchemar).

Son pouvoir ne lui permet pas d'agir sur les systèmes informatiques : elle ne peut pas "déverrouiller" un ordinateur comme elle peut ouvrir une porte réelle, tangible. Si elle se trouve face à un système de sécurité activé à distance, et sans possibilité d'ouverture manuelle, elle sera incapable également incapable de le débloquer.

Le deuxième niveau de son pouvoir est extrêmement demandeur en énergie, que ce soit en essayant de toucher des zones très particulières ou en s'étendant à son rayon maximum : ce faisant, elle prend le risque de perdre connaissance, et de s'épuiser durablement d'une manière qui la rend particulièrement vulnérable (vertiges, difficultés à se déplacer, nausées, confusion etc.).

Elle utilise donc ce pouvoir de manière extrêmement sporadique, d'autant plus qu'elle tend à le maîtriser mal : il lui est arrivé de le déclencher malgré elle, en raison d'émotions intenses ou d'une situation dangereuse qui a attisé son anxiété.

Son don de Fermeture est également très demandeur en énergie, en particulier à distance ou lorsqu'elle tente de le faire durer : tout comme l'ouverture multiple, maintenir une fermeture trop longtemps et/ou dans un rayon éloigné peut provoquer divers maux, allant jusqu'à l'inconscience : nausées, saignements de nez, vertiges, confusion, maux de tête etc.

De plus, son pouvoir ne résiste pas à la force brute : si quelqu'un défonce la porte ou l'objet qu'elle maintient fermé, son don ne sera d'aucune utilité.

Elle ne peut viser précisément qu'une seule personne : si elle souhaite fermer la porte à des cibles multiples, elle doit le faire sans discernement, ce qui peut potentiellement causer des problèmes à des alliés, qui se retrouveraient coincés avec les ennemis que Shanti essaie ainsi de fuir.

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Honor among thieves

Son interlocuteur ne cessait de la surprendre. La dernière chose à laquelle elle s'attendait, c'était bien qu'il soit familier avec celui qu'elle mentionnait comme une légende urbaine. Bouche bée, sourcil haussé, elle entrouvrit les lèvres, les referma, avant de secouer la tête, un soupir s'extirpant de sa gorge :

"Dude, tu vas tellement te faire tuer. "Sympa dans le fond", tu déconnes, j'espère ?"

Non, vraiment, cet inconscient commençait à l'inquiéter. Uniquement parce qu'il avait l'air réglo et payait rubis sur l'ongle, bien évidemment. Pas parce qu'elle éprouvait un début d'attachement pour ce type si unique. Non, non, ce n'était pas le genre de Shanti. Même s'il semblait cool. Et gentil. Une dernière qualité dont il ferait mieux de se défaire, s'il espérait survivre dans le monde au sein duquel il s'aventurait.

Lorsque Sean évoqua son surnom, Shanti s'empressa de hocher la tête, expression de fierté sur le visage. Lock, c'était son nom. Son identité. Celle qu'elle avait choisi après avoir tourné le dos à Icarus, après avoir renoncé à la persona de Catwoman. C'était quelque chose qui n'appartenait qu'à elle, et que personne ne saurait lui prendre. Le surnom lui était peut-être plus intime et personnel encore que son propre prénom.

L'accord était conclu. Shanti se faisait détective, à la recherche du moindre indice susceptible d'identifier et localiser la cible de Sean, et celui-ci était prêt à la payer. Grassement, semblerait-il, étant donné que la montre qu'il lui avait donné gracieusement n'était qu'un "début" de paiement. Plus que jamais, Shanti était motivée par toute cette entreprise, qui la mettrait à l'abri du besoin pendant un certain temps, sans avoir à s'inquiéter de ses futures doses de Red. Bon sang...

La tension et l'émotion furent relâchées devant la plaisanterie noire de Sean, un rire s'extirpant de ses lèvres.

"C'est pas fun de dépouiller un corps. Beaucoup trop facile."

Shanti ne blaguait qu'à moitié : la kleptomane ne trouvait que peu d'intérêt face à une prise trop aisée. Ce qui l'excitait, c'était le challenge. Le risque. La possibilité d'échouer. Tout ce qu'un corps ne lui offrait pas. Elle ajouta, non sans étirer un sourire malin :

"Où est l'insulte ? Je suis une voleuse, dude. Et sacrément bonne à ça."

Et le voilà parti, probablement pour retourner dans son monde doré, à mille lieues de l'existence de Shanti. Elle devrait le mépriser pour ça. Peut-être plus encore. Mais Sean ne lui inspirait rien de tout cela. Sans la moindre once de pitié, il avait tendu la main, et Shanti l'avait saisie. A son tour maintenant d'honorer sa part du contrat...
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