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You can't rush your healing I Arcelia

Imran Qureshi
True Blood
Imran Qureshi
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Image/Gif : You can't rush your healing I Arcelia M5ZJOsP
Genre : homme cisgenre - Il/lui
Age : 40 ans
Dollars : 405
Zone libre : You can't rush your healing I Arcelia 53cd6faeb5d5f9dcd7d327a967d2708b
Statut : veuf
Occupation : psychiatre
Habitation : Un appartement dans le quartier Solaris
Déchirures : ○ Aura
Niveau 1 : Imran est capable de voir les émotions des autres en voyant leurs auras qui les entourent. Il peut comprendre ce qu'une personne traverse à l'instant en voyant la couleur qui prédomine. Ce qu'il voit c'est une un halo de lumière entourant la personne, vif, changeant... Des émanations qu'il arrive tout simplement à comprendre juste en les voyant, comme si c'était une évidence ou un langage qu'il arrivait tout simplement à comprendre instantanément.

○ Métagnomie
Niveau 1 :Toucher un objet lui donne accès à des souvenirs et émotions liées avec celui-ci, permettant à Imran de connaître le propriétaire de cet objet. Ne fonctionne pas avec du textile.

Niveau 2 : Le contact avec un être humain lui donne accès à des souvenirs encore plus précis que sur un objet. Même chose avec les émotions.

Niveau 3 : Toujours par le toucher, Imran peut faire revivre un souvenir à son interlocuteur en le forçant à observer le tout de façon à obliger la personne à revoir l'instant sous une autre perspective. C'est un peu comme renvoyer les images à la source.

Limites : Toucher un objet ou un être vivant trop longtemps peut l'aider à avoir un souvenir plus précis et avoir une meilleure compréhension de l'émotion mais cela implique aussi de se sentir submergé par tout cela. C'est trop d'informations en une seule fois pour lui car tout se mêle à son propre esprit. Imran doit donc se limiter à quelques minutes et ne le fait que sur une ou deux personnes (ou objets) par jour au risque d'être victime de migraines et nausées ou d'être dans un état de désorientation et une incapacité à penser clairement.
Pseudo : phyla
Genre IRL : elle
Messages : 130
Date d'inscription : 29/09/2023
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You Can't Rush Your Healing
@Arcelia Serna  & Imran Qureshi
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C'est une journée bien remplie qui s'achève. Son dernier rendez-vous s'est achevé il y a un peu plus d'une heure et il devrait rentrer chez lui pour se préparer quelque chose à manger mais il est encore dans son bureau. Quelque chose le chiffonne. Il y a une patiente - une personne - qui n'est pas venue et ça le perturbe. Des gens qui annulent, il comprends, mais quelqu'un qui ne vient pas... Certes, cela pourrait juste être un manque de politesse de la part de la personne mais il sait que ce n'est pas le cas pour Arcelia. Ils n'ont eu qu'une session ensemble, alors peut être qu'il n'a pas encore cerné la demoiselle mais quelque chose chez elle l'intrigue déjà. Et puis, il a entendu parler d'un incident alors il se demande si il devrait s'inquiéter. Ce serait quand même la honte pour lui si jamais il perdait une patiente alors qu'il n'est pas là depuis si longtemps que ça. Imran sait également qu'il ne devrait pas s'investir autant, que ce n'est pas sain et que cela pourrait faire de lui un mauvais psychiatre et il y pense pendant de longues minutes.


Et puis, merde, il peut faire une visite en urgence. Il a déjà fait des consultations en urgences alors c'est un peu la même chose. Rien ni personne ne l'attends chez lui après tout, qu'est ce qu'il allait faire une fois rentré chez lui? Faire réchauffer quelque chose ou commander un truc si jamais il avait la flemme? Passionnant. Imran sentait que c'était la chose à faire, qu'il avait le pouvoir d'aider. Il prends note de l'adresse d'Arcelia Serna et se dirige vers l'Aerium. Son statut de psychiatre lui permet d'avoir accès aux logements - après qu'une autorisation lui soit accordée, évidemment.
Il vivait à Solaris et, pourtant, il observait l'Aerium comme un simple touriste. Imran devait reconnaître que c'était assez sympathique et il s'imaginait ce que ça devait être d'y vivre. Mais il n'était pas là pour une simple promenade et il secoua la tête pour se concentrer. Si ça se trouve, il repartirait aussitôt parce que la jeune femme lui aurait claqué la porte au nez.
Il n'allait pas tarder à le savoir car il était devant sa porte.


Lorsque la porte s'ouvrit, Imran offrit son sourire le plus chaleureux à Arcelia. « Bonsoir. » lança-t-il simplement, en se demandant s'il devait se présenter ou non. Il ne voulait pas insulter sa mémoire mais il ne voulait pas non plus avoir l'air d'un fan un peu trop passionné. « Je suis le docteur Qureshi, le psychiatre. Vous n'êtes pas venu à notre rendez-vous et...» Il marqua une pause. « J'ai bien conscience que ça peut paraître étrange mais j'ai pensé que c'est moi qui pouvait venir vous voir. Vous m’autorisez à entrer? » Et en voyant Arcelia, il voyait bien que ça n'allait pas et qu'elle pourrait avoir envie de parler. Sinon, il était aussi près à attendre une heure dans le silence, et attendre qu'elle soit prête à lui parler de tout et n'importe quoi.

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Elle tentait tant bien que mal de se vider l’esprit. Difficilement. Elle buvait plus que de raison, comme d’habitude, fumait un paquet de clopes par jour, tentait de se noyer dans autre chose que ses pensées douloureuses – elle avait repris son abonnement à Netflix et consommait beaucoup trop de séries pour son propre bien. Elle aurait pu en discuter avec ses amis, ouais… si amis il lui restait. Entre June qui lui avait caché des choses, Elvira qui se noyait elle-même dans ses propres problèmes, Bonnie dans le coma et son tatoueur en déplacement… Il ne lui restait plus personne. Rien que le silence de sa villa pour lui répondre. Elle avait même envisagé de prendre un animal ! Un genre de responsabilité pour l’enchaîner chez elle. Quelqu’un qui ne pourrait pas l’abandonner, quoi. Puis elle s’imaginait mourir lors d’une mission, et elle aurait fait quoi de l’animal ? Bref. L’idée était restée au stade d’idée.

Aujourd’hui, elle s’était contentée d’émerger des draps. Elle avait contemplé ses ecchymoses violacées sur ton son corps et son visage, avait rebandé son poignet douloureux, et avait jugé qu’elle ne sortirait pas plus que les jours précédents. En fait, elle avait totalement éclipsé le fait qu’elle avait une séance prévue avec le psy. Psy qui l’avait légèrement rassurée lors de leur première rencontre, sans pour autant parvenir à effleurer la moindre de ses barrières. Elle craignait qu’il ne lui fasse du mal, qu’il se faufile sous son crâne pour jouer avec ses pensées. Elle avait déjà de faux souvenirs implantés dans l’esprit par une personne inconnue, alors elle n’avait pas très envie de jouer à ça avec quelqu’un d’autre… Pourtant, l’homme dégageait une aura fascinante, un genre d’apaisement qui avait tout de suite fonctionné sur elle. Peut-être que c’est aussi ce qui lui avait fait peur. Arcelia était une femme de glace et de cendres. Pas de douceur et de questionnements.

Arcelia décide de passer un long moment dans sa piscine, pour faire un peu de sport tout en ne forçant pas trop sur ses muscles endoloris. Quand elle en ressort dans son maillot de bain deux pièces qui ne cache pas grand-chose, elle enfile rapidement une robe de chambre en satin et se faufile dans la maison pour récupérer ses cigarettes. Jusqu’à ce que quelqu’un sonne chez elle. Hm ? Elle n’attend personne. Quand elle regarde sur les caméras qui l’attend devant la porte, elle lâche un petit Oh merde de circonstance, et se rappelle qu’elle a oublié. Elle déteste ça. Ne pas honorer les rendez-vous. Elle regarde l’heure, réalise qu’elle s’est levée si tard que sa journée doit être déjà terminée, et qu’il est là par… quoi ? gentillesse ? besoin de contrôle ? En tout cas, elle ne veut pas lui faire perdre plus de temps et elle ouvre la porte. « Bonsoir. » Depuis combien de jours n’a-t-elle pas parlé avec quelqu’un ? Elle ne sait même pas si sa voix fonctionne encore. Mais elle n’a pas le temps de parler qu’il se présente, cherchant certainement à la rassurer, lui rappelant son oubli et… voulant rentrer. Évidemment. Il n’est pas venu ici pour rester sur le pas de la porte, quoi qu’elle en pense. « Je me souviens de vous, Docteur. Je suis vraiment navrée, je crains avoir oublié notre rendez-vous. Entrez, ne restez pas là-dehors. » Elle avait envie d’ouvrir une bonne bouteille et de la partager avec quelqu’un. Peut-être que le destin lui avait amené l’homme sur son chemin. « J’ai été assez occupée avec ma convalescence et je suis encore désolée de vous avoir fait perdre votre temps. Mais vous pouviez simplement m’appeler. » Je ne suis pas dupe, tu cherches quelque chose mais je ne sais pas encore quoi. Est-ce qu’Icarus s’inquiète pour ce qu’elle a vu lors de l’attaque des Orphans ?

Elle s’écarte pour le laisser entrer chez elle. Heureusement, tout est propre, rien ne dépasse, si ce n’est son cendrier qui déborde, l’odeur de cigarette effacée par une odeur de lavande. Son intérieur est très impersonnel, si ce n’est une grande bibliothèque avec des livres qu’elle n’a certainement pas lu et sa télé est arrêtée sur un épisode de Black Mirror. « Qu’est-ce que je vous sers ? » Elle en a presque oublié qu’elle est dans un simple apparat, seulement drapée d’une robe à peine fermée. Elle s’en fiche. Voilà bien longtemps que son corps a été utilisé comme une arme, que ce soit pour combattre ou pour séduire.

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○ Métagnomie
Niveau 1 :Toucher un objet lui donne accès à des souvenirs et émotions liées avec celui-ci, permettant à Imran de connaître le propriétaire de cet objet. Ne fonctionne pas avec du textile.

Niveau 2 : Le contact avec un être humain lui donne accès à des souvenirs encore plus précis que sur un objet. Même chose avec les émotions.

Niveau 3 : Toujours par le toucher, Imran peut faire revivre un souvenir à son interlocuteur en le forçant à observer le tout de façon à obliger la personne à revoir l'instant sous une autre perspective. C'est un peu comme renvoyer les images à la source.

Limites : Toucher un objet ou un être vivant trop longtemps peut l'aider à avoir un souvenir plus précis et avoir une meilleure compréhension de l'émotion mais cela implique aussi de se sentir submergé par tout cela. C'est trop d'informations en une seule fois pour lui car tout se mêle à son propre esprit. Imran doit donc se limiter à quelques minutes et ne le fait que sur une ou deux personnes (ou objets) par jour au risque d'être victime de migraines et nausées ou d'être dans un état de désorientation et une incapacité à penser clairement.
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C'était un peu tard pour faire demi-tour, mais il commençait à regretter d'être venu jusqu'ici. De quoi avait-il l'air au juste? D'un psy qui voulait forcer ses patients à lui parler? Cela ressemblait plus à un criminel qu'autre chose. Mais il était là et Arcelia était en train de lui répondre. Elle avait oublié le rendez-vous. Probable, pensa-t-il. Imran se connait un peu trop d'importance s'il pensait qu'une super-héroïne cherchait à l'éviter quand, en réalité elle ne pensait sans doute même pas à lui. Mais elle se souvenait de lui, c'était un bon point et d'ailleurs il ne pu cacher son sourire lorsqu'elle dit cela. Lorsqu'elle le laissa entrer, il hésita un instant avant de franchir le seuil de la porte. « Je suis sincèrement désolé » fit-il en posant les yeux sur la jeune femme. Lorsqu'elle lâcha qu'il aurait simplement pu l'appeler, il se sentit encore plus idiot.« 'aurais dû, vous avez raison. » il eu un petit rire nerveux. « Disons que je peux désormais dire que je fais des consultations à domicile maintenant.» Et pourquoi pas? Personne ne l'attendait chez lui, pas même un animal. Bien entendu, ce n'était pas vrai, il ne faisait pas de visites à domicile mais il pourrait néanmoins songer à le faire en cas d'urgence. Dans le cas de Mademoiselle Serna, il ne pouvait pas lui répondre qu'il s'ennuyait et que c'était surtout pour ça qu'il était là. Surtout que ce n'était qu'à moitié vrai.

Et maintenant qu'il était chez elle, il pu observer la décoration intérieure. Il trouvait toujours ça fascinant d'observer chez les gens, pensant que leur décoration pouvait en dire beaucoup sur eux... et en ce qui concernait Arcelia, en revanche, il avait bien du mal à la cerner. Il n'y avait presque rien et à moins qu'elle ne soit une adepte du style minimaliste, il pouvait déjà en conclure qu'elle ne passait pas beaucoup de temps ici ou bien qu'elle n'aimait pas vraiment cette villa. Il fut impressionné par la bibliothèque en revanche, au point de s'y attarder. « Oh, je ne devrais pas boire. Ou peut-être un verre d'eau. » Ce serait impoli de refuser après tout. « Si je me suis permis de venir c'est parce que j'ai entendu parler d'un incident et lorsque vous n'êtes pas venue au rendez-vous, j'ai pensé que... enfin, je me suis inquiété, d'une certaine façon. »

Lorsqu'il s'attarda un peu plus sa la brunette, Imran réalisa qu'elle était dans une tenue que l'on pourrait qualifier de décontractée. Il détourna aussitôt le regard avec la désagréable impression d'être un pervers pour avoir regardé, ne serait-ce que quelques secondes. « Oh, je crois que votre robe de chambre est...» dit-il en se mettant à mimer quelqu'un qui ferme sa robe de chambre. Il n'était vraiment pas venu au bon moment. Non, il n'aurait pas du venir du tout. Être chez une jeune femme à cette heure-ci, c'était trop étrange. Imran ne pouvant pas continuer à parler à la jeune femme en évitant de la regarder, il tourna à nouveau la tête vers elle et cette fois-ci c'est sur ses blessures qu'il s'attarda. Comment avait-il pu ne pas les remarquer dès qu'elle avait ouvert la porte. « Vous allez bien?  » Visiblement ce n'était pas la grande forme, il l'avait remarqué... mais n'importe qui l'aurait remarqué aussi. « J'oublie parfois à quel point votre travail est dangereux.  » Imran avait commencé à s'approcher d'elle, ses blessures lui semblaient être de plus en plus grave au fur et à mesure où la distance entre eux se réduisait. « C'est toujours comme ça? Et est-ce qu'on prends soin de vous? » Ou est-ce qu'on la soignait rapidement avant de la renvoyer chez elle, sans trop s'inquiéter des séquelles psychologiques? Il connaissait déjà la réponse, malheureusement. Mais Imran était là maintenant et il allait s'assurer que l'aspect psychologique devienne tout aussi important.  

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Le psy s’excuse. Fait bien étrage, et Arcelia se sent presque comme un chat, à étudier ce nouvel arrivant dans sa propre maison, jaugeant s’il s’agit d’un allié ou d’un ennemi. Mais il semble venir en paix, et elle est trop épuisée pour se battre. Pas aujourd’hui. Sa petite blague sur les visites à domicile lui arrache presque un sourire, le tressaillement de ses lèvres et l’étincelle dans ses yeux. Il semblait au moins autant mal à l’aise qu’elle, ce qui était rassurant et parfaitement intriguant à la fois. « Si je peux me permettre, je préfèrerais nettement les consultations à domicile. On se sent toujours plus à l’aise chez soi, n’est-ce pas ? » Elle ne sait pas s’il en fait souvent, s’il en a fait par le passé. Elle ne sait même pas ce que signifie se sentir à l’aise parce que le côté impersonnel de l’immense villa où elle vit ne lui a jamais vraiment fait penser à l’image rassurante et chaleureuse d’un foyer. Peut-être aussi parce qu’elle ne s’est jamais donné la peine de le faire. De prendre le temps pour se créer un cocon ici. Arcelia n’a jamais vraiment cru au terme chez soi. Certainement parce que son frère a brisé tous ses rêves d’enfant au moment où il lui brisait les doigts, enfant.

Voilà que le psy s’intéresse à ses livres, et elle ne sait pas si c’est une technique de fuite ou une manière d’en apprendre plus sur elle. Peut-être les deux. Après tout, il croyait faire une percée incroyable dans son antre. Elle avait envie de lui dire que la villa lui avait été offerte par Icarus dans cet état, et qu’à part amassé quelques vieux bouquins par-ci par-là, elle n'avait rien fait de plus. « Un verre… d’eau ? Allons, Docteur, je ne dirai rien à personne. N’appelle-t-on pas ça le secret professionnel ? le taquine-t-elle en s’approchant de son îlot central, où trône sa réserve à alcool en tout genre. » Sa réserve à anti-dépresseur. Elle n’a pas besoin de parler, juste de boire.

Il explique pourquoi il s’est « permis » de venir. L’incident. C’est si joliment dit. Et il s’est inquiété. Pour son chèque en fin de mois ou parce que ça l’intéresse vraiment ? Voilà ce qu’elle va devoir découvrir avec cette conversation. « J’ai reçu quelques mauvais coups dans la bataille, mais je suis encore en vie. J’ose espérer que l’on m’aurait préparé un enterrement un peu tape à l’œil si ça n’avait pas été le cas, et que vous auriez été mis au courant. » Un léger sourire étire ses lèvres. Elle croit apprécier le taquiner, tiens. Peut-être le côté doux de l’homme qu’elle a en face d’elle ; alors que chez Icarus, tout est toujours une question de pouvoir. Lui ne fait pas de démonstration de force, ne cherche pas à prouver quoi que ce soit.

Elle se tourne finalement vers lui, après avoir attrapé une bouteille de rosé et une de bière, quand il signale ma robe de chambre ouverte. Elle hausse un sourcil, mi-amusée mi-étonne qu’il s’en préoccupe. Elle a presque envie de la retirer entièrement pour voir ce qu’il en dirait. Réalise qu’elle n’a pas envie de le mettre plus mal à l’aise que ça. Elle dépose son butin sur le comptoir, avant d’accéder à sa requête et de fermer les pans de satin, pour masquer les hématomes qu’il lui reste encore sur le corps. Sa côte est encore bien douloureuse quand elle respire, d’ailleurs.

« Vous allez bien ? — Un peu embêtée de vous avoir oublié, mais cela devrait aller mieux après avoir pris un verre. Pitié, ne me dites pas de l’eau, je me sentiras mal. Rosé, bière ? À la rigueur je peux vous faireu un café, si vous y tenez vraiment. » Irish coffee, non ?

Elle réalise alors qu’il évoquait ses blessures, et elle hausse les épaules. « Ça va, honnêtement. J’ai été bien soignée ensuite et puis, c’est mon métier. J’imagine que le vôtre doit aussi être dangereux parfois. Avoir envie de se jeter par la fenêtre après avoir écouté un patient inintéressant parler toute la journée. Brr. » Elle fait semblant de frissonner tout en sortant deux verres. Au cas où. « Non, ce n’est pas toujours comme ça, mais cette mission était particulièrement violente et dangereuse. Parfois je me contente de jouer les gardes du corps pour des fils ou filles de riches qui pensent pouvoir tout acheter en ce bas monde. Et on prend soin de moi, apparemment. Vous êtes là. » Elle n’est pas certaine d’être totalement ironique. Peut-être qu’elle commence à se lasser du cynisme, en fin de compte.

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 Ce que Imran voulait éviter, c'était rendre Arcelia le moins mal à l'aise possible, tout en ayant conscience que c'était justement sa présence inattendue au domicile de la jeune femme qui avait crée un léger malaise. Comme quoi, avoir fait tant d'années d'études de psychologie n'empêchait pas d'avoir des idées à la con. « Oui, mais en tant que psy, je suis obligée de vous imposer un siège inconfortable dans un bureau mal décoré. Ça fait parti de mon job. » lâcha-t-il avec un sourire en coin avant de reposer les yeux sur la bibliothèque. Il se demandait si la jeune femme avait un genre favori, mais il lui semblait voir un peu de tout. Peut-être qu'elle aimait lire tous les genres, un peu comme lui, même si Imran avait tout de même une large collection d'ouvrages sur la psychologie. Mais il n'était pas ici pour parler littérature. Et pas pour boire un verre non plus. Lorsqu'il déclina l'offre de la jeune femme, cette dernière n'hésita pas à le taquiner ce qui le fit sourire. « Qu'est ce que vous avez contre l'eau? Vous voulez qu'on en parle? » Lui aussi pouvait la taquiner. Et puis, techniquement, il était en dehors de ses heures de travail et en dehors de son lieu de travail aussi... le tout était assez flou alors, oui, il pourrait accepter un verre s'il en avait envie.

Imran s'était montré un peu trop spontané en venant jusqu'ici. C'est que d'avoir entendu parler d'un incident lors d'une mission l'avait inquiété, sans trop savoir pourquoi. Arcelia, il ne l'avait vu qu'une fois, mais quelque chose l'avait touché. Il ne pouvait pas commencer à s'attacher à ses patients de la sorte, cela ferait de lui un mauvais psychiatre. « J'aurais mis mon plus beau costume, c'est promis. » dit-il tout en songeant à lui demander si elle pensait souvent à ses propres funérailles comme ça avant de réaliser que lui poser cette question donnerait vraiment l'impression qu'il était en mode thérapeute.

Il fut plus à l'aise lorsque la jeune femme referma sa robe de chambre. Non pas parce qu'elle avait un corps repoussant, bien au contraire, mais parce qu'il ne voulait pas qu'elle s'en rende compte un peu plus tard et ne soit gênée. Et puis, si il ne lui avait rien dit alors elle aurait peut être pensé qu'il était un pervers et l'avait reluquée sans rien dire. Bref, dans les deux cas, cela aurait crée un malaise.

« Surprenez-moi. » La jeune femme semblait déterminée à le faire boire, sans doute pour qu'elle se sente moins seule en avalant le verre qu'elle s'était servi quelques minutes plus tôt. Et puis, Imran avait hâte de voir ce qu'elle allait lui préparer. Quelle boisson imaginait-elle pour lui? Voilà qui serait intéressant.
Mais ce qui était encore plus intéressant - et à la fois inquiétant - c'était de voir Arcelia parler aussi nonchalamment de ses blessures. Lui à mal rien qu'à regarder les bleus qu'elle à un peu partout sur le corps. Imran ne relève pas la plaisanterie sur son boulot, certes assez drôle, et veut se concentrer sur la sévérité de ses blessures. «  Qu'est ce qui s'est passé? On peut en parler? Seulement si vous en avez envie... » Il regarde autour de lui, et se dit que sa présence ici est déjà assez peu conventionnelle alors autant aller jusqu'au bout et proposer quelque chose d'encore plus idiot. « Vous avez déjà mangé? Moi non. On commande quelque chose et on parle un peu. Deal? »
 

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« Oui, mais en tant que psy, je suis obligée de vous imposer un siège inconfortable dans un bureau mal décoré. Ça fait parti de mon job. » Elle ne peut s’empêcher de sourire. Fait assez rare pour être souligné, car seuls ses amis proches en sont capables habituellement, mais voilà que le psy, avec sa sobriété et son naturel, désarment son tempérament de glace. Et si elle n’aime d’habitude pas les surprises – encore moins quand elles sont du genre « attaque dans une usine » –, il faut dire qu’il a au moins le mérite de lui changer les idées.

« Qu'est ce que vous avez contre l'eau? Vous voulez qu'on en parle ? — J’ai remarqué que les démons étaient plus enclins à se noyer dans les solutions épaisses, car ils ont appris à nager. Mais vous êtes psy, j’imagine que vous n’en avez pas, vous ? » Elle penche la tête sur le côté, soudainement curieuse, comme le chat qui daigne finalement s’intéresser à l’inconnu qui s’est faufilé chez lui. Elle aussi, tente de noyer le poisson, même si elle sait qu’il n’est pas dupe. Il doit intégrer la moindre de ses remarques dans le tableau mental qu’il se fait d’elle. Ça ne la dérange pas ; elle a peut-être une armure de glace, mais il est évident de la percer à jour. Même un homme au QI inférieur à la moyenne nationale pourrait tirer un portrait psychologique d’elle assez évident.

Et il rentre dans son jeu, confirme qu’il se serait mis sur son trente-et-un. « Donc vous mettez votre plus beau costume si je décède, mais pas quand je suis encore en vie. Qu’est-ce que ça signifie, Docteur ? » Elle joue les susceptibles, mais un sourire ourle toujours ses lèvres. Elle ne fait que jouer, danser une nouvelle partition qu’il lui permet de découvrir. Elle n’a pas l’habitude de discuter avec quelqu’un dont le métier est de se faufiler dans son esprit. Et elle est de toute façon trop lasse pour maintenir ses défenses élevées.

« Surprenez-moi. » Ah ! Elle se sent presque une enfant quand elle gagne la bataille, heureuse de l’avoir finalement convaincu. Mais le surprendre ? Elle pourrait lui sortir une bouteille d’alcool français, très fort en goût, mais le pauvre risque de cracher du feu tel un dragon ensuite. Le but n’était pas non plus de le coucher après des shots. Le verre de vin semblait trop basique pour l’homme, alors elle décide quelque chose de basique et qui ne soit pas trop corsé – il allait vraiment croire qu’elle avait un problème avec la boisson, bon, ce serait pas faux, et il l’avait certainement déjà remarqué. Elle se faufile près de son frigo, sort un joli verre, et lui serre un verre frais de punch aux fruits, pas trop corsé. Elle dépose le verre devant lui, l’invite à s’asseoir devant l’îlot – ce sera un peu moins décontracté que dans le canapé, elle n’en a pas un assez dur pour jouer au cabinet de psy. Elle est d’ailleurs sur le point de refuser sa proposition d’en discuter, quand il joue sur la corde sensible. Et elle réalise seulement qu’elle n’a pas mangé depuis un moment. « OK, Doc. À votre tour de me surprendre. » Ils livrent jusqu’ici – d’ailleurs, ils connaissent bien la maison de la Sept. Ils ont d’ailleurs un service de luxe généralement, qui laisse les célébrités du coin tranquilles. Elle paye très cher sa tranquillité de toute façon.

« Vous avez certainement déjà tout entendu dans les nouvelles, mais vous me répondrez que c’est ma version que vous voulez. Quand on a appris pour l’attaque, elle était déjà bien lancée, nous sommes arrivés un peu tardivement. Heureusement, il était tard, et la majorité des civils avaient été évacués. En tout cas, pour la partie dont je devais m’occuper. » Elle pèse le pour et le contre de ce qu’elle peut (doit ?) raconter. Elle trempe ses lèvres dans son verre, songe à cette idée lancinante qu’ils aient une taupe dans leurs rangs. Elle ne peut pas en parler au Doc. Elle ne le connaît pas encore assez.

« J’ai été envoyée du côté des entrepôts, et je me suis surtout battue contre deux des terroristes qui voulaient tout faire brûler. » L’alcool réchauffe ses sens, apaise plus qu’elle ne le voudrait les plaies intérieures. « Je les ai empêchées de faire plus de dégâts. J’imagine que la chose la plus marquante de cette rencontre, c’est surtout sa conclusion. J’avais le choix entre aider les équipes de renfort envoyées par Icarus coincées dans une partie de l’incendie, ou poursuivre les deux nanas contre qui je me battais. » Elle n’est toujours pas satisfaite du dénouement de cette scène. Elle plonge son regard dans le sien, le chaos faisant rage sous son crâne. « Et vous ? Qu’auriez-vous fait ? »

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Imran Qureshi
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Imran Qureshi
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Image/Gif : You can't rush your healing I Arcelia M5ZJOsP
Genre : homme cisgenre - Il/lui
Age : 40 ans
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Statut : veuf
Occupation : psychiatre
Habitation : Un appartement dans le quartier Solaris
Déchirures : ○ Aura
Niveau 1 : Imran est capable de voir les émotions des autres en voyant leurs auras qui les entourent. Il peut comprendre ce qu'une personne traverse à l'instant en voyant la couleur qui prédomine. Ce qu'il voit c'est une un halo de lumière entourant la personne, vif, changeant... Des émanations qu'il arrive tout simplement à comprendre juste en les voyant, comme si c'était une évidence ou un langage qu'il arrivait tout simplement à comprendre instantanément.

○ Métagnomie
Niveau 1 :Toucher un objet lui donne accès à des souvenirs et émotions liées avec celui-ci, permettant à Imran de connaître le propriétaire de cet objet. Ne fonctionne pas avec du textile.

Niveau 2 : Le contact avec un être humain lui donne accès à des souvenirs encore plus précis que sur un objet. Même chose avec les émotions.

Niveau 3 : Toujours par le toucher, Imran peut faire revivre un souvenir à son interlocuteur en le forçant à observer le tout de façon à obliger la personne à revoir l'instant sous une autre perspective. C'est un peu comme renvoyer les images à la source.

Limites : Toucher un objet ou un être vivant trop longtemps peut l'aider à avoir un souvenir plus précis et avoir une meilleure compréhension de l'émotion mais cela implique aussi de se sentir submergé par tout cela. C'est trop d'informations en une seule fois pour lui car tout se mêle à son propre esprit. Imran doit donc se limiter à quelques minutes et ne le fait que sur une ou deux personnes (ou objets) par jour au risque d'être victime de migraines et nausées ou d'être dans un état de désorientation et une incapacité à penser clairement.
Pseudo : phyla
Genre IRL : elle
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 Voir la jeune femme sourire le rendit presque fier de lui. Dans son boulot, il avait surtout l'habitude d'énerver les gens avec des vérités qui ne plaisaient pas forcément ou alors à les faire pleurer lorsqu'ils évoquaient de douloureux souvenirs. Mais parfois, Imran parvenait à faire sourire les gens - rire lorsqu'il avait de la chance - et c'était quelque chose de bien trop rare à son goût. Alors voir Arcelia sourire lui réchauffait le cœur. Mais il n'en oubliait pas sa mission principale: parler. Il n'avait pas fait tout ce chemin juste pour faire un one-man show.
La jeune femme avait visiblement des choses à dire... Sauf que ça n'avait rien à voir avec l'attaque et les blessures dont elle avait été victime. Imran fut pris de court par la question de la demoiselle. «Euh... Est-ce que j'ai des démons?  » Il avait des fantômes surtout. « Comme tout le monde, oui.  Être psy ne m'en protège pas. » Malheureusement, avait-il envie d'ajouter. Il ne savait pas si c'était le fait d'être hors de son bureau, mais Imran avait l'impression de ne pas être en contrôle de la situation, ou de la conversation. Arcelia lui semblait tourner autour de lui et être celle qui menait la danse. Il n'aimait pas forcément se retrouver dans cette position d'ailleurs, mais il pouvait profiter d'une nouvelle facette de la personnalité de la super-héroïne. « Ça veut juste dire que vous ne semblez pas aimer ma garde robe, apparemment.   » dit-il sur un ton amusé, posant les yeux sur le costume qu'il portait avant de relever la tête vers Arcelia avec un sourire.

Oui, c'était elle qui contrôlait cette conversation pour l'instant. La preuve: il avait finalement accepté de boire un verre en sa compagnie et de la laisser choisir la boisson. Il avait hâte de voir ce qu'elle pensait qu'il pourrait aimer. Imran observa à nouveau les lieux tout en suivant Arcelia. Après un moment, elle déposa un verre avant de l'inviter à s'asseoir. Il prit place, la remercia pour le verre avant de prendre une gorgée de ce... truc. Il ne pu cacher une grimace en déposant le verre sur l’îlot. Il se mit à rire en croisant le regard d'Arcelia. « Désolé, c'est juste trop sucré pour moi. Mais... intéressant de voir que vous avez pensé à ça pour moi je dois avouer. » Il analysait sans doute un peu trop ce choix de boisson et elle avait peut être tout simplement pris le premier truc qu'elle avait sous la main. Imran fut ravi de voir qu'elle avait aimé son idée de parler tout en mangeant parce qu'il commençait à avoir faim et qu'il avait hâte de voir si cette méthode - si on pouvait appeler ça comme ça - pouvait aider la jeune femme à s'ouvrir. « Je ne vais pas être très original, autant vous prévenir. » C'est sans se prendre la tête qu'il commanda deux pizzas, les plus classiques qui soit en plus. Tout le monde aimait la pizza, après tout.

Bon, maintenant, ils devaient attendre et heureusement cela ne se ferait pas dans un silence inconfortable puisque Arcelia commença à se confier. Imran l'écouta attentivement. Il se mit à sourire lorsqu'elle devina qu'il était intéressé par sa version des événements et non pas d'un simple compte rendu. Son sourire s'effaça doucement au fur et à mesure du récit raconté par la jeune femme. « Ce que j'aurais fait? Je ne sais pas. Je ne saurais jamais ce que vous pouvez vivre. » Il haussa les épaules. Lui était bien à l'aise dans son bureau pendant qu'elle risquait sa vie. « Mais ce que je sais c'est que vous ne pouvez pas changer le passé et que vous demander ce que vous auriez dû faire... ça ne fera que vous faire du mal. Vous avez pris la décision qui vous semblait le plus juste dans un moment qui devait être stressant, plus que je ne peux l'imaginer, et c'est comme ça.  » Mais il savait que cela ne suffirait pas à faire en sorte que la jeune femme arrête de se torturer. « Et si vous aviez décidé d'arrêter de poursuivre ces deux femmes pour aller aider les secours, est-ce que vous n'auriez pas regretté de les avoir laissé filer?  » Imran fronça les sourcils. « Est-ce que quelqu'un vous a reproché cette décision?  »

 

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« Comme tout le monde, oui. Être psy ne m’en protège pas. » Le voilà au moins à peu près honnête, même si évidemment Arcelia ne s’attendait pas à une autre réponse « de ministre » que celle-ci. Imran est comme tous les autres humains – pétri et poursuivi par des regrets. Sinon, tout le monde serait devenu psy depuis longtemps. « Et que faites-vous de ceux des autres ? » Désormais sincèrement curieuse, oui, Arcelia se demandait ; est-ce qu’ils pesaient finalement sur les épaules de l’homme quand il rentrait chez lui le soir ? Est-ce qu’il allait lui aussi se confier à un confrère psy pour se délester de ce poids ? Ou est-ce que les fantômes disparaissaient au moment où il passait la porte de son cabinet, comme protégé ?

« Ça veut juste dire que vous ne semblez pas aimer ma garde-robe, apparemment. » Elle éclate vraiment de rire à cet instant. Elle ne s’attendait pas à un tel trait d’esprit et elle acquiesce doucement : il l’avait bien eu. « Vous êtes très bien comme ça, Docteur. Ce n’est pas comme si je m’étais mise sur mon trente-et-un non plus. » D’un autre côté, il était rare pour Arcelia de faire un réel effort vestimentaire. Elle suivait tous les conseils de son styliste, et quand elle sortait pour raisons personnelles, elle était plus du genre à passer inaperçue qu’autre chose.

Et elle fut une nouvelle fois surprise en voyant qu’il n’aimait pas son ponch. Son fameux ponch ! Presque choquée mais contente qu’il soit honnête avec elle, il s’excuse platement quant au goût trop sucré. « OK, OK, on dira que c’est pour cette raison que je ne suis pas devenue barmaid. C’est un de mes cocktails préféré, mais tant pis. Ne le buvez pas, je tente autre chose. » Après qu’Imran a commandé à manger, les voilà partis dans la discussion qu’il cherchait en venant ici à la base.

Pas certaine de pouvoir supporter le retour de la discussion, elle se lève, se tourne vers la cuisine, en écoutant sa réponse. Elle sort de l’eau gazeuse, du rhum blanc, du citron vert, de la menthe et un peu de sirop de canne. Elle lui serre finalement un mijto devant lui. Ainsi qu’un verre sobre rempli d’eau. « Dites-moi si vous aimez ça. Promis, je ne l’ai pas trop sucré. Et sinon, il y a toujours la solution de l’eau, comme vous l’aviez demandé, mais je vous promets que je finirai par trouver. » Elle n’était pas du genre à abandonner rapidement, l’héroïne. Maintenant qu’elle sent sa mission terminée, elle répond à la question du psy. « Non, personne ne m’a reproché ma décision. Je pense que rationnellement d’ailleurs, c’était la meilleure. Je crois être là pour protéger ceux qui ne peuvent le faire eux-mêmes ; pas pour courir derrière eux qui ont mis le feu aux poudres. Mais ce serait mentir de dire que tout va pour le mieux après cette mission. Elle a été particulièrement éprouvante, mais comme tant d’autres avant elle. Ça finira par passer, c’est comme tout. » Les démons restent quelques temps, avant de s’en aller, poussés par les nouveaux qui arrivent.

« Et rassurez-vous, je ne me sens pas spécialement différente, ou mal. Mis à part peut-être les douleurs physiques qui se rappellent trop régulièrement à moi. Mais là aussi, seul le temps en fera son affaire. » Elle a déjà vu le médecin d’Icarus, fait toute une batterie de tests… elle est même considérée comme apte à retourner sur le terrain, de toute façon. « Il n’y a pas de raison de s’inquiéter pour moi. »

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Niveau 1 : Imran est capable de voir les émotions des autres en voyant leurs auras qui les entourent. Il peut comprendre ce qu'une personne traverse à l'instant en voyant la couleur qui prédomine. Ce qu'il voit c'est une un halo de lumière entourant la personne, vif, changeant... Des émanations qu'il arrive tout simplement à comprendre juste en les voyant, comme si c'était une évidence ou un langage qu'il arrivait tout simplement à comprendre instantanément.

○ Métagnomie
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Niveau 2 : Le contact avec un être humain lui donne accès à des souvenirs encore plus précis que sur un objet. Même chose avec les émotions.

Niveau 3 : Toujours par le toucher, Imran peut faire revivre un souvenir à son interlocuteur en le forçant à observer le tout de façon à obliger la personne à revoir l'instant sous une autre perspective. C'est un peu comme renvoyer les images à la source.

Limites : Toucher un objet ou un être vivant trop longtemps peut l'aider à avoir un souvenir plus précis et avoir une meilleure compréhension de l'émotion mais cela implique aussi de se sentir submergé par tout cela. C'est trop d'informations en une seule fois pour lui car tout se mêle à son propre esprit. Imran doit donc se limiter à quelques minutes et ne le fait que sur une ou deux personnes (ou objets) par jour au risque d'être victime de migraines et nausées ou d'être dans un état de désorientation et une incapacité à penser clairement.
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Cet intérêt soudain de la jeune femme pour son métier lui paraissait étrange. Comme si Arcelia retardait le moment où elle devrait lui parler, il ne s'imaginait pas que la jeune femme puisse s'intéresser à lui ou au métier de psychiatre. A moins qu'elle n'envisage un changement de métier mais il en doutait. Cependant, Imran trouvait sa question intéressante et il ne pu s'empêcher d'y répondre. « Je suis obligé de garder une certaine distance et de ne pas garder tout ce que j'entends avec moi, sinon ça finirait par me détruire et ça ferait de moi un très mauvais psychiatre. C'est dur parfois, c'est vrai, mais j'aime ce que je fais. » Lorsqu'il avait eu ses premiers patients, il lui avait été difficile de ne pas tout garder avec lui, s'investissant un peu trop personnellement ce qui n'avait pas aidé le patient ou Imran au final. Mais il avait appris, avait parlé avec quelques collègues psychiatre un peu plus expérimenté et il avait fini par trouver comment faire pour gérer ce qu'il entendait sans que cela n'impacte sa vie privée. Et puis, le psy avait consulté un psy lui aussi, c'est ce qui l'avait aidé.

Entendre la jeune femme rire fut surprenant. Il ne lui semblait pas qu'elle se moquait de lui, et même si c'était le cas ce n'était pas grave. Peut être qu'Imran était plus drôle qu'il ne l'imaginait, son métier ne lui permettant pas vraiment de montrer ses talents d'humoriste. « Non, on est chez vous et c'est normal que vous soyez habillée comme vous le désirez... moi je suis arrivé chez vous sans prévenir et je suis encore désolé. » Bon, il s'était rattrapé mais il avait failli lui dire qu'il était certain qu'elle était ravissante dans n'importe quelle tenue mais avait pensé que c'était peu professionnel de sa part. Mais le fait d'être ici aussi n'était pas non plus conventionnel alors, il n'était plus à ça près.

Imran n'avait pas réussi à mentir lorsqu'il avait goûté le cocktail de la jeune femme. Enfin, c'est son visage qui l'avait trahi. «  Je me sens vraiment idiot maintenant, j'ai insulté votre cocktail préféré... » Et pourtant, il ne se considérait pas spécialement comme quelqu'un de difficile mais pour le coup le cocktail lui donnait l'impression de boire du sirop pur, sans eau, ce qui n'était pas agréable pour ses papilles apparemment délicates. Lui espérait qu'avoir choisi une pizza n'était pas non plus une erreur de sa part, sinon il était clair que ces deux-là n'étaient pas compatibles pour manger ensemble. « Livraison d'ici moins d'une demi-heure, vous allez devoir me supporter d'ici là. » Il s'imposait surtout. Plus jamais, pensa-t-il. Néanmoins, il y avait quelque chose de différent chez Arcelia. Il l'observait alors qu'elle tentait de lui prouver ses talents de barmaid et la trouvait détendue. « Vous... » commença-t-il. Il voulait justement lui faire remarquer qu'elle lui semblait plus à l'aise mais décida de ne pas finir sa phrase. « Hmm, j'ai oublié ce que je voulais dire. » Un mensonge, évidemment.

La sentence allait bientôt tomber, la jeune femme fit glisser un nouveau verre sous son nez. Il ne pu s'empêcher de sourire lorsque le cocktail fut accompagné d'un verre d'eau, en espérant que cette fois-ci il serait moins difficile car au fond il ne voulait pas être aussi chiante qu'un verre d'eau. Imran goûta le mojito, un cocktail qu'il connaissait et appréciait, et hocha la tête. « Parfait. Pas besoin du verre d'eau. » et il était sincère et avait apprécié son côté peu sucré. Et maintenant que le cocktail avait été adopté par Imran, il était temps de parler plus sérieusement. C'était une session étrange, mais il lui semblait que la jeune femme était plus à l'aise pour se confier ici. Il l'écouta attentivement avant de répondre. « De ce que j'ai lu, vous avez fait du très bon travail et vous le dites vous même: c'était la meilleure solution. Alors, qu'est ce qui vous pousse à ressasser ce que vous auriez pu faire?  En fait ce que je voudrais savoir c'est... est-ce que vous doutez toujours de vous, ou est-ce que ça vous arrive de vous dire que vous avez fait quelque chose de bien? »

Il n'y a pas à s'inquiéter pour moi, disait-elle. Difficile à faire lorsqu'il la voyait avec des blessures importantes sur le corps. Le combat avait été brutal, c'était évident. « Qu'est ce qui a été éprouvant sur cette mission? Vous avez dit qu'elle avait été particulièrement éprouvante... il s'est passé quelque chose?  » Parce qu'il voyait bien que la jeune femme était perturbée et il était curieux d'en apprendre plus mais cela ne dépendait pas de lui.
 

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Elle croit apprécier l’entendre parler de son métier. Il a l’air sincèrement passionné par ce qu’il fait, ce qui va un peu à l’encontre de ce qu’elle pensait de lui au départ – elle l’imaginait perclus d’hypocrisie et à la solde d’Icarus, comme un bon soldat bien dressé. Elle n’est pas certaine que tout cela ne soit toujours pas une mascarade, mais il est là, en dehors de ses heures de travail, et avait l’air vraiment préoccupé par son état. Oh, elle n’est pas naïve, elle se doute bien qu’il rentrera prendre des notes de tout ce qu’ils se sont dits ce soir. Mais pour une fois, elle croit être épuisée de se battre, et accepte de déposer les armes pour quelques instants. Il aime ce qu’il fait. J’imagine que c’est le plus important dans tout ça. Même si Arcelia n’arrive toujours pas à croire qu’il existe des gens assez altruistes pour passer sa journée à écouter les déboires des autres.

Et le voilà qui s’excuse encore. Elle balaie ses mots d’un revers de main. Au final, il avait plutôt bien fait, comme si l’attaque précédente avait rogné sur ses barrières, et qu’elle acceptait de montrer (un peu) ses faiblesses.

« Je me sens vraiment idiot maintenant, j'ai insulté votre cocktail préféré... — Je ne suis pas certaine d’y parvenir, mais je vais vraiment essayer de vous pardonner, le taquine-t-elle, amusée par sa manière de vouloir être… elle ne sait pas, gentil ? » Trop, peut-être, mais pour ce soir, ça lui ira. Certains diraient qu’il est seulement poli, mais la politesse chez Icarus avait un goût amer de mensonge, d’habitude. Pas là. « Livraison d'ici moins d'une demi-heure, vous allez devoir me supporter d'ici là. — Je peux tout supporter pour une pizza. Mais vous êtes moins désagréable que ne le laissait présager votre profession. » Ce n’est un secret pour personne qu’aucun des Sept n’a très envie d’aller voir le psy. « Et vous ? Que pensez-vous des Sept, jusque-là ? Sont-ils à la hauteur de leur réputation ? Je suis sûre qu’il y en a un qui vous donne envie de râler quand vous le savez dans votre salle d’attente. » Tout comme certaines missions lui donne envie de lever les yeux au ciel.

Elle hausse un sourcil quand il lui dit avoir oublié ce qu’il voulait dire, mais elle ne relève pas ; ce qui est tu n’est pas bon à creuser, de toute façon. Parce que de toute façon, il valide le mojito, ce qui la fait sourire. Merde, je suis peut-être vraiment alcoolique. Bon, elle avait jamais vraiment eu de doute à ce sujet. Et l’escalade rapide arrive juste après. « Alors, qu’est-ce qui vous pousse à ressasser ce que vous auriez pu faire ? » Elle a envie de répondre mon humanité, mais elle l’a perdu il y a bien longtemps. Non, c’est autre chose, qui la pousse, mais ce n'est pas avec un verre de vin qu’elle va réussir à s’ouvrir si facilement. Et la phrase d’après est d’autant plus assassine. « Est-ce que vous doutez toujours de vous, ou est-ce que ça vous arrive de vous dire que vous avez fait quelque chose de bien ? » Est-ce qu’elle fait des choses bien dans sa vie ? Rarement, très rarement. Tout est très souvent guidé et imposé par les pires défauts qui la tiraillent – l’égoïsme, la colère, l’orgueil… Elle n’avait pas envie d’en parler, de le révéler, comme si tout ça était enfoui si profondément depuis si longtemps qu’elle n’en tirerait rien de bon à le dévoiler. Encore moins à un parfait inconnu qui pourrait balancer ses secrets dans la presse à scandale.

« Si j’ai choisi cette voie, c’est justement parce que je voulais faire le bien. Et ça m’a semblé la manière la plus pertinente de le faire. On fait évidemment tous des erreurs, et je ne m’en veux pas pour ça. Pour être honnête, j’avais surtout envie de courir avec ces terroristes, peut-être pour comprendre ce qu’ils avaient sous le crâne, et surtout pour leur faire passer le goût de recommencer. » Sa voix se fait plus dure, et elle se demande de quoi ça a l’air – elle, dans sa cuisine, en train de siroter son verre en kimono de satin, le corps barde de bleus, à menacer ceux qui ont fait du mal à sa ville. « Mais je ne suis pas une Sept pour me venger. Je suis une Sept pour protéger. Alors je protège. » Et elle n’arrive jamais à se détacher de ce masque de Sept, justement – elle semble toujours en représentation, prête à être enregistrée, filmée, utilisée… Une poupée parfaitement manipulée. « C’est pour cette raison que c’était éprouvant. Je me suis sentie lutter contre mes convictions et mes émotions. Ce n’est pas quelque chose dont j’ai l’habitude. Ni d’en parler, comme vous pouvez le voir. Elle reprend une gorgée, satisfaite de sa prestation. Elle ne veut pas attirer l’attention d’Icarus, mais nul n’est de glace – même elle qui est une géante des neiges.  

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La conversation avec Arcelia lui semble si facile, si agréable, qu'il doit se rappeler qu'il n'est pas là pour rendre visite à une amie mais à une patiente. Lui qui vient justement de raconter qu'il se doit de garder une certaine distance pour bien faire son boulot. Mais il y a quelque chose d'amusant dans leurs échanges, qu'il a l'impression d'être là en tant que Imran et non pas Docteur Qureshi. Boire un mojito avec une patiente ne fait pas partie des choses que l'on vous apprend pendant vos études par exemple. « Ah, les psychiatres n'ont pas bonne réputation à ce que je vois. Vous pensiez qu'on était tous du genre à seulement hocher la tête en prenant des notes? » Dit-il avec un sourire. « Bon, ce n'est pas totalement faux pour certains mais on est pas tous comme ça je vous le promets. Je m'intéresse vraiment à vous.  » Imran avait dit cela sur un ton plus sérieux tout en fixant Arcelia dans les yeux, comme si elle était capable de lire en lui qu'il ne disait pas cela juste pour la rassurer.

Mais le sérieux laissa place à un petit rire nerveux de la part du psy qui fut questionné sur ce qu'il pensait des Sept. « C'est une question piège? Vous voulez que j'ai des problèmes ?  » Il se gratta la joue tout en réfléchissant à ce qu'il pourrait dire. S'il voulait que la jeune femme continue de lui parler sincèrement alors il devait faire de même. Et puis, il pouvait répondre sans divulguer trop d'informations. « D'accord. La vérité c'est que je ne m'intéressais pas vraiment aux Sept avant de venir travailler chez Icarus, donc je n'avais pas d'opinions mais il y a un certain challenge avec quelques personnes. Et, non, je ne vais pas vous en dire plus.  » Mais ce n'était certainement pas Arcelia qui lui posait le plus de problèmes. « En revanche, je sais que certains employés ont fait des paris sur moi et combien de temps j'allais tenir avant de démissionner. Alors... est-ce que les Sept ont pariés?  » Il adressa un sourire à la jeune femme, oubliant encore une fois qu'il était à pour parler de la mission avec elle et non pas agir comme si c'était un rencard.

Imran lui avait demandé ce qui avait été particulièrement éprouvant lors de cette mission et alors qu'il l'écoutait attentivement, il eu l'impression qu'elle ne répondait pas vraiment. Bien sûr, ça l'intéressait de savoir ce qui lui était passé par la tête ce jour-là et ce qui la motivait mais quelque chose sonnait faux et il ne savait pas quoi exactement. « C'est très noble de votre part de vouloir protéger les gens.  » fit-il pour commencer. « Mais c'est aussi normal de ressentir de la rage, surtout si vous faites face à des personnes qui veulent faire du mal. C'est humain. L'important c'est de ne pas passer à l'acte. Mais souvenez-vous que vous êtes une personne, pas juste une super-héroïne... vous avez vos émotions, vos faiblesses et c'est normal. Vous ne pouvez pas contrôler ça, croyez-moi, même si ce serait vraiment pratique de pouvoir le faire. » Il resta silencieux quelques secondes, comme pour laisser le temps à la jeune femme d'absorber ce qu'il venait de lui dire. Et puis il voulait lui laisser un petit moment avant d'enchaîner sur quelque chose d'encore plus pénible. « Et vos blessures, ce sont ces deux terroristes qui vous ont fait ça? Si c'est encore trop tôt pour en parler alors vous me le dites et on oublie... Mais ça peut aider d'en parler. »

Une sonnerie le fit sursauter, ce qui le fit rire doucement. « C'est la pizza. Vous voulez que j'y aille? Si j'arrive à retrouver le chemin jusqu'à la porte.  » L'endroit était immense à ses yeux.


 

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« Ah, les psychiatres n'ont pas bonne réputation à ce que je vois. — Vous êtes un peu comme les inspecteurs des impôts. On a tendance à ne pas vous apprécier alors même que l’on ne vous connaît pas encore. » Tout un tas d’émotions contraires s’enroulaient les unes aux autres dans son esprit, tandis qu’elle essayait de garder la main sur la direction de la conversation. Elle pouvait badiner pendant longtemps sans problème ; même si elle détestait ça, elle avait été à bonne école. Mais elle se doutait aussi que le psychiatre finirait invariablement par creuser, et chercher autre chose que des petites taquineries guillerettes. « Je m’intéresse vraiment à vous. » Elle plonge son regard dans le sien, à la recherche de quoi que ce soit qui pourrait le démentir. Mes parents ne s’intéressaient pas à moi, pourquoi est-ce que ce serait votre cas ? Mais elle se contente de garder ces mots (maux ?) pour elle. Elle sait que ce ne serait que mettre de l’huile sur le feu. Encore qu’il doit avoir accès à son dossier médical ; il n’a pas dû être dupe des blessures antérieures à son passage entre les mains d’Icarus, écopées de son enfance. « Je pense que c’est juste une histoire de rationalité. Je n’arrive pas à concevoir que quelqu’un puisse s’intéresser de manière désintéressée à autant de gens. Mais j’imagine que c’est parce que moi, je n’en serais pas capable. Mais la vie est bien faite, c’est moi la super-héroïne, et vous le psy. » Elle l’imagine une seconde en train de se battre avec eux sur le champ de bataille.

Et pourquoi pas ? Certains révèlent leur nature profonde quand la mort se dresse devant eux.

Et justement ; l’aveu qui suit la rassure presque. Imran est humain, en fait, il n’est pas un de ces fanatiques des Sept comme on peut en voir. Et elle ne peut s’empêcher d’éclater de rire à la mention de paris. « Bien sûr, qu’on a parié. Et j’ai été la plus indulgente avec vous, certainement parce que je ne suis pas de celles qui vont essayer de vous faire dégoupiller. » Mais Elvira… bon sang, une discussion avec Elvira et il allait finir déchiqueté en morceau. « Pour ma défense, le psy précédent a tenu quoi… un mois ? Deux, peut-être ? Mais ce n’est pas de moi que vous devriez vous méfier. » Le doigt qui glisse autour de l’encolure du verre, en un sous-entendu délicat.

Elle ne pensait pas pouvoir s’amuser en compagnie du nouveau psy. Elle aurait peut-être dû parier qu’il resterait plus longtemps ; elle pourrait presque l’apprécier. « On nous demande d’avoir moins de faiblesses que des êtres humains normaux. Et chaque petite erreur peut se retourner contre nous. Je n’aurai jamais la réponse à mes questions, je le sais. Je ne suis pas sûre qu’il n’y ait qu’une seule bonne manière de réagir. » Tant de possibilités et de chemins empruntables… peut-être que les poursuivre l’aurait envoyée à la mort.

Quand il la questionne sur ses blessures, elle est étonnée qu’il évoque le fait que ce soit trop tôt. « Je suis habituée à être blessée. Nos corps ont été entraînés pour ça, ce n’est pas trop tôt pour en parler. Oui, ce sont eux, enfin surtout l’une d’entre elle qui a voulu s’amuser un peu. C’est désagréable mais ça finira par guérir. On sait tous les deux que ce ne sont pas ces plaies les plus délicates. » Mais plutôt celles de l’esprit. « C’est pour ça que vous êtes là, docteur. Mais là-haut aussi, ça va. Je suis frustrée que ça se voit terminé de cette manière, mais elles m’ont promis de me retrouver, alors… » Petit sourire mi-ange mi-démon. « Vous y êtes parvenu, je n’ai aucun doute qu’elles sauront remonter ma piste pour qu’on continue notre petite discussion. »

On sonne soudainement à la porte et elle ne peut s’empêcher de souffle-rire. « Oui, allez-y, c’est tout droit, vous pouvez pas vous perdre. Si c’est un terroriste, criez. » Je viendrai vous aider.

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Statut : veuf
Occupation : psychiatre
Habitation : Un appartement dans le quartier Solaris
Déchirures : ○ Aura
Niveau 1 : Imran est capable de voir les émotions des autres en voyant leurs auras qui les entourent. Il peut comprendre ce qu'une personne traverse à l'instant en voyant la couleur qui prédomine. Ce qu'il voit c'est une un halo de lumière entourant la personne, vif, changeant... Des émanations qu'il arrive tout simplement à comprendre juste en les voyant, comme si c'était une évidence ou un langage qu'il arrivait tout simplement à comprendre instantanément.

○ Métagnomie
Niveau 1 :Toucher un objet lui donne accès à des souvenirs et émotions liées avec celui-ci, permettant à Imran de connaître le propriétaire de cet objet. Ne fonctionne pas avec du textile.

Niveau 2 : Le contact avec un être humain lui donne accès à des souvenirs encore plus précis que sur un objet. Même chose avec les émotions.

Niveau 3 : Toujours par le toucher, Imran peut faire revivre un souvenir à son interlocuteur en le forçant à observer le tout de façon à obliger la personne à revoir l'instant sous une autre perspective. C'est un peu comme renvoyer les images à la source.

Limites : Toucher un objet ou un être vivant trop longtemps peut l'aider à avoir un souvenir plus précis et avoir une meilleure compréhension de l'émotion mais cela implique aussi de se sentir submergé par tout cela. C'est trop d'informations en une seule fois pour lui car tout se mêle à son propre esprit. Imran doit donc se limiter à quelques minutes et ne le fait que sur une ou deux personnes (ou objets) par jour au risque d'être victime de migraines et nausées ou d'être dans un état de désorientation et une incapacité à penser clairement.
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Imran ne peut s'empêcher de laisser échapper un rire. Il appréciait réellement cette nouvelle facette de la jeune femme qui était face à lui, ne se vexant pas du fait qu'elle n'aime pas son boulot. « A ce point là? Les impôts?  » Non, franchement, il comprenait ceux qui avait des aprioris sur sa profession, il avait même l'habitude et se vantait souvent d'avoir réussi à faire changer d'avis certains patients... Mais être comparé à un inspecteur des impôts, ça c'était quelque chose.  Il se demandait si les psychiatres venaient avant ou après ces fameux inspecteurs dans le classement d'Arcelia. Visiblement, il avait encore du travail à faire pour gagner sa confiance, surtout après son explication sur ce qu'elle pensait de son boulot. Il l'écouta attentivement avant de lui répondre. « C'est quelque chose que beaucoup de personnes se disent sur les psychiatres: qu'on fait ça pour l'argent. Et, oui, certains de mes collègues ne sont motivés que par l'aspect financier mais ce n'est pas le cas de toute la profession. Je fais ce travail parce que j'ai l'impression d'être utile, que j'aide réellement les gens... » Il aurait pu s'arrêter là, se faire passer pour un petit ange, un psychiatre avec un coeur en or mais il avait remarqué que la super-héroïne semblait l'apprécier lorsqu'il se montrait honnête. « Les horaires sont assez flexibles, j'ai mes week-ends de libre...ce sont aussi des avantages de ce boulot. Et je serais mauvais en tant que super-héros, donc...» Il lui offrit un sourire. « Vous aimez quel aspect de votre vie chez les Sept? Ne me sortez pas une réponse toute faite pour plaire aux médias... donnez-moi une vraie réponse. »

Imran avait entendu parler du pari et son esprit de compétition avait pris le dessus: hors de question de partir au bout d'une semaine, comme quelqu'un l'avait parié. Non, il allait tenir bon et leur prouver qu'ils avaient tort sur lui. Mais, maintenant, il trouvait ça assez drôle, surtout de voir toutes ces personnes perdre. « Je vous remercie de croire un petit peu en moi.  » dit-il en lui souriant. « Hmm, il a tenu un mois et vingt-sept jours, j'ai été vérifié.  » Il pris une nouvelle gorgée du cocktail préparé par Arcelia. Cette dernière semblait le mettre en garde mais il savait déjà qu'il devait faire attention à certaines personne. « Vous voulez gagner votre pari ou vous vous inquiétez pour moi? Parce que je sais me défendre. » Mouais. « Mais c'est gentil de me prévenir.  » Très franchement, il ne savait pas trop si elle s'inquiétait pour lui ou s'il s'imaginait des choses. Elle semblait l'apprécier ou, du moins, le tolérer et c'était agréable d'avoir une alliée parmi les Sept.

« C'est ce qu'on vous demande, oui. Mais vous en pensez quoi? Vous vous sentez... libre ? » Les Sept étaient plus des personnages que des êtres humains pour les gens. Imran avait fait ses recherches en lisant des commentaires sous des vidéos ou des photos sur les réseaux sociaux, et il avait eu l'impression que le public parlaient d'eux comme de simples personnages et il avait trouvé cela étrange. Et c'est donc pour cette raison qu'il cherchait à savoir si les Sept étaient heureux avec ce style de vie, mais il n'avait jamais réussi à obtenir une vraie réponse, juste des phrases toutes prêtes pour la presse. Mais, ce soir, Arcelia pourrait peut être accepter de se livrer.

« C'est sans doute une question idiote, mais je vais la poser quand même... Est-ce que ce serait impossible de prendre quelques vacances pour vous reposer? Physiquement et moralement? Je sais que ça doit être compliqué mais je pourrais vous faire un arrêt. Enfin, je crois que je pourrais...?  » Icarus ne serait sans doute pas d'accord. Arcelia non plus d'ailleurs, elle qui disait qu'elle allait bien, qu'elle finirait pas guérir et qu'elle était habituée. Mais Imran avait bien du mal à voir ses blessures et se dire qu'on pouvait s'habituer à ça, c'était impensable. D'ailleurs, entendre la jeune femme dire qu'elle attendait que celle qui lui avait infligé ça à revenir pour un deuxième round le fit frissonner. « J'ai accès à vos coordonnées personnelles, et, je... oh non, vous ne pensez pas que j'aurais pu les mener jusqu'à vous sans le savoir?  » Ce serait un cauchemar et jamais il ne se le pardonnerait.

La sonnette de la porte lui flanqua la trouille de sa vie, mais il était ravi de savoir que les pizzas étaient enfin arrivées. Imran se leva et se dirigea vers la porte d'entrée avant de s'arrêter pour se retourner pour regarder Arcelia, avec un sourire sur le visage. « Vous êtes donc optimiste! Parce que penser que les terroristes ne me neutraliserait pas immédiatement en ouvrant la porte....» Ce serait de bien mauvais méchants que de laisser Imran prévenir Arcelia. Même si il blaguait, il ressentait une petite angoisse en allant ouvrir la porte, observant même ce pauvre livreur avant de lui prendre les pizzas des mains. Pas de danger à l'horizon, juste un bon repas. En revenant vers Arcelia, il posa les pizzas devant elle. « Ce sont les meilleures pizzas de New Blossom selon moi. J'espère que ça vous plaira. Dans le cas contraire, je me sentirais un peu blessé... mais pas de pression, surtout. » Un sourire sur les lèvres, Imran était prêt à entamer la pizza en question.



 

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En fait, elle ne s’attendait pas à ce qu’une personne aussi simple puisse être embauchée par Icarus. Et c’était un réel compliment dans son esprit, car Imran avait cette aura de facilité qui émanait de lui, comme s’il était vraiment naïf sur son métier et ce que pouvaient être les Sept. C’était presque rafraîchissant, face à tous ces abrutis qu’elle pouvait croiser à Icarus et qui avaient tous plus ou moins les mêmes défauts : mégalomanes, avec un ego plus haut que l’Everest, égoïstes et menteurs… Enfin, ils n’étaient pas tous comme ça, mais elle avait plutôt tendance à être pessimiste, surtout lorsque l’on évoquait les gens.

« Je fais ce travail parce que j'ai l'impression d'être utile, que j'aide réellement les gens... Elle hausse un sourcil, préfère quand il parle. Il a une voix douce et apaisante, qui fait résonner les lieux différemment que le son diffus de sa télévision. Et puis, à choisir, elle préfère que ce soit lui plutôt qu’elle. Et puis, elle ne peut s’empêcher de songer moi aussi, je fais ce métier pour ça. Mais elle a tout de suite compris qu’elle serait plus efficace comme chien de garde sur un terrain qu’assise à écouter les gens dans un bureau. Elle n’aurait pas supporté les individualités.

Et il poursuit, sur évidemment les avantages en nature d’un tel job. « Je comprends. Et puis ça laisse du temps pour Madame Qureshi, j’imagine. » Petite perche tendue, elle n’ose pas non plus aller sur le terrain des fameux enfants, car elle ne sait que trop bien combien cela peut être un sujet complexe pour certaines personnes. Même si elle aime mettre les gens mal à l’aise, elle ne veut pas les blesser.  Mais Imran ne donne pas sans obtenir quelque chose en retour et le voilà de retour avec ses questions. « Comme vous. Je voulais aider les gens. Je voulais faire partie d’une équipe, d’une famille. » Bon ça… elle se retient au dernier moment de grimacer, parce que tout n’a pas tourné exactement comme elle le pensait. « Et je le dis face aux caméras, mais je le pense vraiment. Je voulais donner un sens à ma vie. Et puis, peut-être aussi que j’avais envie de rêver. Ado, j’avais l’impression que les Sept étaient sur le toit du monde. » Bon, maintenant… maintenant, elle a la réalité en pleine figure. Ils y sont certainement, mais elle se sent surtout incroyablement seule. Bon, pas un truc très glorieux qu’elle a envie de confier. « Je suis faible face aux paillettes que proposent Icarus, conclut-elle sobrement. » Parce qu’elle était comme tous les enfants. Manipulables, influençables et stupides.

Elle rit doucement en apprenant qu’il a vérifié la durée du contrat de son confrère précédent. « Vous voulez gagner votre pari ou vous vous inquiétez pour moi ? Parce que je sais me défendre. — Je ne suis pas quelqu’un de méchant, je ne veux pas qu’il vous arrive malheur. Mais je suis rassurée de savoir que vous savez vous défendre, cela vous sera utiles. C’est un peu comme si vous étiez véto et qu’on vous demandait de vous occuper de la meute de loups la plus sanguinaire du coin. Mais en dehors de ça, tout baigne. » Elle rigole un peu quand même. Tous les Sept ne sont pas comme ça. « Mais un conseil : faites des compliments à Elvira et empêchez Hypérion de boire. Tout devrait bien se passer. »

« C'est ce qu'on vous demande, oui. Mais vous en pensez quoi? Vous vous sentez... libre ? » Elle ne s’attendait clairement pas à cette question. Certainement parce qu’elle n’avait jamais eu le loisir de se la poser. « Non, pas vraiment, mais c’est plutôt un atout dans mon job. J’ai besoin d’ordres clairs et précis, d’ordre et d’objectifs. Je pense que ça colle bien avec mon caractère. Je n’ai jamais rien eu d’un leader ou d’une fauteuse de troubles. » Le chien de garde qui protège. Tout simplement. Et elle éclate cette fois-ci d’un rire franc à l’idée de prendre des vacances. « Vous voulez me rendre malheureuse ? Être une Sept, c’est ma vie. Je ne veux pas de vacances, je ne saurais même pas quoi en faire. » Peut-être que c’est ça qui était triste et qu’elle n’aurait pas dû confier. Pourtant… elle en est plutôt fière, en réalité. De se donner corps et à âme à son job. « Et vous n’allez pas tenir un mois et vingt-sept jours si vous offrez des arrêts maladie aux Sept dès votre arrivée. »

« J'ai accès à vos coordonnées personnelles, et, je... oh non, vous ne pensez pas que j'aurais pu les mener jusqu'à vous sans le savoir ? — Mais non, pas d’inquiétude. Et si c’était le cas, j’en serais plutôt ravie. J’ai un peu la flemme d’aller courir après deux ou trois rats dans l’Underapple pour aller les débusquer… » Elle tenait quand même à le rassurer, elle ne pensait pas une seconde qu’il pouvait être responsable de quoi que ce soit. Elle réalise d’ailleurs qu’il a été bien doué pour dépasser ses premières barrières, l’amenant à blaguer autour d’une pizza avec un cocktail. Arcelia n’était pas certaine du côté très professionnel de la chose, mais elle préférait largement ça qu’une séance dans un bureau étriqué et flippant. « J’ai réussi à vous préparer un cocktail, j’imagine que j’apprécierai votre pizza. » Elle n’ajoute pas qu’elle a oublié de manger un peu trop souvent ces derniers temps et qu’elle a faim. Elle prend une nouvelle gorgée de vin avant d’ouvrir le carton, dont l’odeur se répand dans le salon. Elle attrape une part, en grignote un morceau. « C’est validé, Docteur. Nous n’aurons pas besoin de réparer votre petit cœur après un affront de ma part, le taquiné-je en prenant une nouvelle bouchée. » Je repense à ses questions posées précédemment. « Et vous avez parlé de réponses toutes prêtes pour les caméras, mais pour ma part, le personnage de Valkyrie II (et j’ai l’impression que c’est le cas pour tous mes partenaires) est plutôt une prolongation de moi. Il a été façonné sur mes fondations, alors… ce que je peux dire aux caméras fait souvent écho à ce que je ressens réellement. Bon, je ne parle pas des films, évidemment. » Ça, c’est encore autre chose. Même si ça fait un moment qu’elle n’en a pas fait.

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Niveau 2 : Le contact avec un être humain lui donne accès à des souvenirs encore plus précis que sur un objet. Même chose avec les émotions.

Niveau 3 : Toujours par le toucher, Imran peut faire revivre un souvenir à son interlocuteur en le forçant à observer le tout de façon à obliger la personne à revoir l'instant sous une autre perspective. C'est un peu comme renvoyer les images à la source.

Limites : Toucher un objet ou un être vivant trop longtemps peut l'aider à avoir un souvenir plus précis et avoir une meilleure compréhension de l'émotion mais cela implique aussi de se sentir submergé par tout cela. C'est trop d'informations en une seule fois pour lui car tout se mêle à son propre esprit. Imran doit donc se limiter à quelques minutes et ne le fait que sur une ou deux personnes (ou objets) par jour au risque d'être victime de migraines et nausées ou d'être dans un état de désorientation et une incapacité à penser clairement.
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Peut-être qu'il avait trouvé une nouvelle façon pour faire des séances: s'inviter chez ses patients. Arcelia était devenue sans le savoir une sorte de cobaye pour Imran qui était de moins en moins gêné de s'être imposé chez elle. Il pourrait, dans le futur, envisager de faire plus de choses de ce genre mais Icarus y verrait sans doute quelque chose à redire (ou pas, si les résultats étaient là).
Mais plus les minutes passaient et cette soirée ressemblait de moins en moins à une session. Un cocktail, une pizza... Et puis quoi encore? Ah, parler de sa vie personnelle apparemment. Entendre la jeune femme lui parler de Madame Qureshi, le figea sur place. Il ne s'était pas attendu à cela.  

« Oui, elle... Elle travaillait dans le domaine médical elle aussi donc, on se montrait assez compréhensifs sur ce sujet. » Pas toujours, pas quand l'un des deux était de mauvaise foi et reprochait à l'autre de trop travailler. Mais avec le temps, Imran en oubliait presque les mauvais moments et les disputes avec sa femme et ne conservait que le bon. Mais il avait parlé de sa femme au passé et cette pauvre Arcelia devait se demander pourquoi. Il prit une nouvelle gorgée de son cocktail, vidant quasiment le verre, se donnant un peu de courage pour révéler la vérité. « Elle est morte il y a trois ans, c'est pour ça que je parle d'elle au passé... » Il montra également son doigt où se trouvait autrefois son alliance et qui était désormais sans rien. Le fait qu'il soit veuf n'était pas un secret, c'était une information que tout le monde pouvait trouver et il s'était attendu à ce que l'on puiss se servir de cette information contre lui pour le déstabiliser. Pourtant, ce soir, il n'avait pas l'impression que c'était ce qu'elle était en train de faire... ou alors elle était très forte.  « Ce sont de belles paillettes qu'offrent Icarus...  » dit-il, avec un sourire. « Et je ne voulais pas insinuer que ce que vous faisiez n'était qu'un rôle. C'est juste que depuis que je suis là, j'ai appris qu'il y avait tout ce cirque médiatique et je voulais que vous sachiez que vous n'avez pas à faire semblant avec moi, c'est tout. Je veux vous connaître. »

Lui, le psy sur qui on avait parié. Celui que les employés surveillaient pour déceler le moindre signe de dépression ou de surmenage. Mais il tenait bon et avait bien l'intention de décevoir tout le monde. Peut-être aurait-il dû parier lui aussi. « C'est comme ça que vous voyez vos collègues? Comme des loups?  » Un sourire amusé. Imran s'attendait à ce qu'elle lui lance un regard qui voulait dire: 'sérieusement? Vous analysez notre conversation à ce point?'. La réponse était oui. « J'apprécie vos conseils, merci. Même si je ne vois pas comment Théodore pourrait boire étant donné que nos séances n'ont pas lieu dans un bar...  » Il avait dit cela alors qu'il avait lui même un verre dans la main. La situation est totalement différente, pensa-t-il.


« Fauteuse de trouble ou leader? Il n'y a pas d'entre-deux?  » lança-t-il, alors qu'il réfléchissait à ce qu'elle venait de lui dire sur sa façon de se voir.
« Je comprends, il y a des gens qui aiment être encadrés et à qui l'inconnu fait peur. Mais vous venez d'admettre que vous ne vous sentiez pas libre...  » Il ne savait pas comment elle allait réagir après qu'il lui ai dit cela. Mais c'était son boulot, après tout, de chercher à savoir comment fonctionnait son esprit. Arcelia venait également de lui révéler que, pour elle, les vacances pouvait la rendre malheureuse. « Vous pourriez aller vous promener au hasard, découvrir de petites boutiques cachées ou un restaurant qui ne paie pas de mine mais qui s'avère être un petit bijou...   » Il était évident qu'il parlait de quelque chose qu'il avait vécu, mais il aurait aimé qu'elle se projette dans cette idée de se laisser aller. « Ou vous pouvez regardez des films... Je peux vous faire une liste! Et puisque vous aimez parier, vous pourriez essayer de deviner mon genre cinématographique préféré.  »  dit-il en se mettant à rire.

Imran s'était fait une petite frayeur l'espace d'une seconde. Il n'avait pas imaginé qu'en venant ici, il risquait quelque chose de plus dangereux que de venir emmerder la jeune femme: mettre sa vie en danger. Les histoires de super-héros, de super-vilains... ça le dépassait. Il vivait dans sa bulle et n'avait pas réfléchit. Mais la jeune femme lui assura qu'il n'y avait aucun risque. Il poussa un soupir de soulagement. « Donc, vous aimeriez qu'elles viennent à vous? Parce que vous pourriez enfin fermer ce chapitre pour de bon? » Lui s'imaginait que ça devait être terriblement angoissant de savoir que les ennemis étaient toujours là, qu'ils pouvaient débarquer à tout moment et qu'il n'y aurait jamais vraiment un moment pour être totalement détendu. Tout le temps en alerte, à regarder derrière soi... ça devait être épuisant. La pizza avait ce pouvoir de lui faire oublier tout cela, l'espace d'un instant. Il avait prit sa part et l'avait dévorée en moins de deux, faisant attention à ne pas se mettre de la sauce tomate partout. Il eu un sourire lorsque la jeune femme sembla approuver son choix. « Je suis content que ça vous plaise, et puis ça va parfaitement avec le cocktail. » Il avait presque l'impression de dîner chez une amie, étonnamment. C'était peut-être ce qu'elle ressentait elle aussi, puisque la jeune femme décida de se confier encore un peu plus à lui. « Et ça ne vous dérange pas ce nom de Valkyrie II? C'est étrange que vous n'ayez pas votre propre alias... sauf si c'était votre choix, évidemment. Mais c'est juste que ça donne l'impression qu'on vous as collé ce rôle alors que vous méritez votre propre identité. »

 

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« Oui, elle... Elle travaillait dans le domaine médical elle aussi donc, on se montrait assez compréhensifs sur ce sujet. » Travaillait ? Le mot la fait tiquer immédiatement, comme si elle avait manqué les petits cailloux laissés par l’homme devant elle. Comment ça, il utilise le passé ? Parce qu’elle ne travaille plus dans ce domaine ? Parce qu’ils ont divorcé ? Parce qu’elle est morte. Enfin quelque que chose de très personnel et intéressant. Le suspense ne dure pas très longtemps, heureusement pour sa curiosité insatiable. « Elle est morte il y a trois ans, c’est pour ça que je parle d’elle au passé… » Oh. Elle n’est pas certaine d’avoir encore un cœur qui bat, parfois, mais la tristesse qui exsude de son ton arrive à la toucher. « Je suis navrée d’entendre ça. » Sincèrement. Elle ne sait pas ce que ça fait, mais elle peut l’imaginer. Elle a l’imagination fertile, Arcelia. « Et vous le vivez comment ? » Elle qui ne voulait pas être trop intrusive, c’est raté. Les pieds dans le plat.

« Ce sont de belles paillettes qu’offrent Icarus. » J’acquiesce, parfaitement d’accord avec ça. Ils sont doués dans leur rôle, bien sûr. Il tente de la rassurer, qu’il veut la connaître réellement. Et comme d’habitude, elle se retient d’être elle, réellement. Peut-être un jour lui demandera-t-elle. Quel intérêt d’apprendre à me connaître moi ? Elle n’est rien de plus qu’un pantin qui accepte avec ferveur ses ficelles.

« C’est comme ça que vous voyez vos collègues ? Comme des loups ? » Ça a l’air de l’amuser. « — Oui, pas vous ? » Ça intéresse la Sept de savoir comment il les considère, en dehors de patients. Ils n’ont rien de lambda. Et elle ne peut s’empêcher de rire quand il évoque Théodore avec un verre. « Je crois que vous êtes très créatifs pour faire parler vos patients, je préfère vous prévenir, voilà tout. Quoi que vous pourriez faire son portrait en un claquement de doigts dans un bar avec lui. » À ses risques et périls, quoi…

« Fauteuse de trouble ou leader? Il n'y a pas d'entre-deux ? » Ça y est, elle grimace, car elle commence à être prise à son propre piège. Elle voulait rester de marbre et ne rien offrir, mais elle a créé elle-même le terreau d’une conversation fertile. « Je vais être honnête, je ne me suis jamais posé la question. Je ne me considère pas comme la pièce rapportée, mais c’est un peu la place que l’on a voulu me donner. » Elle reste la tête froide et posée, très lucide sur ce qu’elle représente au sein des Sept. Elle ne sait pas pourquoi c’est facile de se livrer à lui, peut-être ce côté doux et naïf qu’il dégage. Et l’étrange sentiment qu’il s’intéresse justement, même si ça doit être un masque, n’est-ce pas ?

« Vous pourriez aller vous promener au hasard, découvrir de petites boutiques cachées ou un restaurant qui ne paie pas de mine mais qui s’avère être un petit bijou… » Oh wow. Le sentiment soudain d’être un alien, de ne pas être normale, car ce n’était pas quelque chose qu’elle faisait. Parce qu’Arcelia n’était pas le commun des mortels, peut-être de par son métier, mais surtout de par sa personnalité. « C’est ce que vous faites, en vacances ? » Elle est vraiment sincère et curieuse. Arcelia n’a vécu que pour la danse, jusqu’à ce qu’on piétine son rêve. Puis uniquement pour devenir une Sept – et quand c’est produit… Elle s’est contentée de vivre. À cent à l’heure. Avec des missions, de l’alcool, de la drogue, des soirées. Elle se fait livrer, elle achète tout sur Amazon. « Sortir sans me faire remarquer est compliqué, avec ma notoriété. Il suffit que je sois assise en bout de table pour passer la soirée à faire des photos. » C’est un peu une excuse, mais pas tant que ça non plus. Elle n’est même pas sûre que ça lui plairait, en fait, de se promener au hasard. Dans quel but ? Il lui propose de regarder des films ; a-t-elle vraiment pris le temps de regarder autre chose que les saga Icarus lors des projections en salle ? En dehors de ses séries qui servent de fond sonore qu’elle écoute à peine pour combler le vide de sa grande villa. « Allons-y pour les films, s’amuse-t-elle soudainement. Je vais me planter mais ça peut être amusant. Mais m’en voulez pas si je m’endors devant. »

« Donc, vous aimeriez qu'elles viennent à vous ? Parce que vous pourriez enfin fermer ce chapitre pour de bon ? — Bien sûr. Elles ont fait du mal à mes proches, elles ne peuvent pas s’en tirer comme ça. » Ils grignotent leur pizza et sirotent leur cocktail comme si tout était normal. Mais peut-être que ça peut le devenir, pour eux. Elle accepterait presque un rendez-vous hebdomadaire de cet acabit. Ou alors, à chaque séance une nouveauté. Pour explorer autre chose que sa zone de confort, justement. Il met aussi le doigt sur quelque chose qu’elle a commencé à évoquer un peu plus tôt. « Et ça ne vous dérange pas ce nom de Valkyrie II ? — Non, je suis d’accord, et cela renforce cette idée de pièce rapportée. Je ne suis que la seconde. Je ne crois pas que ça me dérange, Vallyrie est celle qui m’a inspirée cette vocation. Sans elle, je ne serai pas là. Mais peut-être qu’inconsciemment, ça a eu une incidence sur mes relations avec les autres. » Elle hausse les épaules, pas certaine de s’en inquiéter. Elle préfère d’ailleurs le mettre au clair avec le psy, ne préférant pas qu’il tire de conclusions. « Mais ça me va. Vraiment. Ce n’est pas quelque chose que je remets en cause ou en question. »

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Niveau 1 : Imran est capable de voir les émotions des autres en voyant leurs auras qui les entourent. Il peut comprendre ce qu'une personne traverse à l'instant en voyant la couleur qui prédomine. Ce qu'il voit c'est une un halo de lumière entourant la personne, vif, changeant... Des émanations qu'il arrive tout simplement à comprendre juste en les voyant, comme si c'était une évidence ou un langage qu'il arrivait tout simplement à comprendre instantanément.

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Niveau 2 : Le contact avec un être humain lui donne accès à des souvenirs encore plus précis que sur un objet. Même chose avec les émotions.

Niveau 3 : Toujours par le toucher, Imran peut faire revivre un souvenir à son interlocuteur en le forçant à observer le tout de façon à obliger la personne à revoir l'instant sous une autre perspective. C'est un peu comme renvoyer les images à la source.

Limites : Toucher un objet ou un être vivant trop longtemps peut l'aider à avoir un souvenir plus précis et avoir une meilleure compréhension de l'émotion mais cela implique aussi de se sentir submergé par tout cela. C'est trop d'informations en une seule fois pour lui car tout se mêle à son propre esprit. Imran doit donc se limiter à quelques minutes et ne le fait que sur une ou deux personnes (ou objets) par jour au risque d'être victime de migraines et nausées ou d'être dans un état de désorientation et une incapacité à penser clairement.
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Arcelia était navrée d'apprendre le décès de sa femme. Tout le monde était toujours désolé pour lui, au point qu'il aurait aimé qu'un jour quelqu'un s'en fiche juste pour changer un peu. Tout comme il aurait aimé répondre quelque chose de totalement inattendu quand on lui demandait comment il vivait son deuil... quelque chose, "je m'éclate depuis qu'elle est partie", juste pour pimenter un peu les conversations et prendre les gens au dépourvu. Mais Imran ne voulait pas jouer à ça et risquer de mettre les gens mal à l'aise, mais savait très bien qu'un jour où il serait de mauvaise humeur, il pourrait le faire. « C'est compliqué parfois. Même après trois ans. » dit-il simplement.  Imran enchaîna tout de suite, « Vous avez déjà perdu quelqu'un de qui vous étiez proche?  »  Puisqu'ils en étaient à parler de deuil, autant qu'ils en parlent ensemble.


Mais, à moins qu'elle n'ai des choses à lui dire sur la perte d'un être cher, alors Imran allait essayer de s'éloigner du sujet le plus possible. Et quoi de mieux de parler de ses chers amis et collègues. Lui avait pensé que la jeune femme plaisantait en les qualifiant de loup, mais visiblement, elle était sérieuse. « Non, pas vraiment. Je vois des personnes qui ont traversé des épreuves et qui ont une énorme pression sur leurs épaules... » Et il le pensait. Il avait déjà parlé avec la plupart des Sept et si certains étaient plus difficiles que d'autres, Imran savait que leur vie n'était pas évidente entre se battre pour sauver les autres et enchaîner sur une ou plusieurs interviews juste après. C'était sans oublier les réseaux sociaux, les films... Bref, il n'osait imaginer ce que ça devait être.
« C'est votre façon de dire que vous me trouvez bon dans mon boulot? » Il lui offrit un sourire.  « Je ne mange pas de pizzas en rendez-vous d'habitude...  » Imran haussa les épaules. Trop tard pour regretter, la pizza avait déjà été bien entamée. « Il est peut être plus complexe que vous l'imaginez. Et maintenant je suis tenté de l'emmener dans un bar juste pour voir. »
Mais on ne le laisserait pas faire. Ou alors si, qui sait ce que Icarus avait réellement en tête.
 
En l'écoutant, Imran se dit que c'est officiel: Arcelia est la moins égocentrique des Sept. Et elle est également celle qui montre le plus de doute avec une petite tendance à se dévaloriser, peut être. Le fait de l'entendre se qualifier de pièce rapportée est intéressant. Et triste. « Je pense que vous êtes plus que ce que vous imaginez. Est-ce que c'est parce que vous vous comparez à vos équipiers ? Mais, vous savez, vous pouvez être absolument ce que vous voulez parce que je peux vous assurer qu'il y a plus qu'être leader ou fauteuse de trouble. » Il aimait ce qu'elle dégageait, elle était une bouffée d'air frais chez les Sept et ça pouvait potentiellement devenir un problème car Imran ne pouvait pas se permettre d'avoir des chouchous.


En essayant de convaincre la super-héroïne de prendre des vacances, il lui avait suggéré quelques idées d'activités... mais n'avait pas pris en compte sa notoriété. « Ah...  » fit-il, avec une grimace. « ça à l'air horrible... Et c'est sans doute stupide comme question mais, refuser des photos ce serait mal vu? » Il se doutait de la réponse, mais il aimerait avoir tort. Imran était bien heureux avec son anonymat, se pouvoir sortir sans craindre qu'on le prenne en photo à son insu ou bien qu'on le harcèle pendant qu'il mange pour des selfies ou des autographes. « Oh, donc vous pensez que les films que je vais sélectionner avec amour pour vous seront chiants à ce point-là? » Il se mit à rire. « Donnez-moi quelques jours pour que je puisse vous la faire cette liste, je dois réfléchir.  » Car il avait réellement envie de trouver quelques films qui puissent lu faire oublier tout pendant quelques heures, et il avait déjà plusieurs titres en tête. Il passerait sans aucun doute le restant de sa soirée à faire cette fameuse liste.

C'était un peu étrange de se dire que pendant que lui regarderait un film sur son canapé, la jeune femme pouvait recevoir à tout moment la visite de personnes dangereuses prêtes à se venger. Et elle souhaitait même que cela arrive... quelle drôle d'idée. Mais Imran était davantage intéressé par ce que Arcelia pensait de son alias. « C'est assez injuste pour vous, on vous donne ce nom et c'est comme si on vous demandait d'être comme la précédente et forcément c'est impossible pour vous, ou qui que ce soit de remplacer quelqu'un... C'est une sorte de piège qu'on vous a tendu. » Il reprit une deuxième part de pizza. « Vous l'avez déjà rencontrée Valkyrie? Vous avez mentionné que c'était elle qui vous a donné envie de faire ça...  »
 

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Elle sait jamais trop quoi faire de la douleur des autres, Arcelia. Elle aimerait parfois qu’elle se glisse sous sa peau, prenne la sienne, et qu’elles s’en aillent sans qu’elle n’ait besoin de rien faire. Délire utopique qui ne se produit jamais : il ne reste que deux personnes souffrantes sans savoir quoi faire de ce poids. « Même après trois ans. — J’imagine que ça restera compliqué pour toujours. » Quand il lui demande si elle a perdu un être cher, elle ne peut s’empêcher d’hausser un sourcil, de briser le quatrième mur entre eux, comme s’ils n’étaient pas en train de jouer une étrange pièce de théâtre ficelée par Icarus. « Vous ne l’avez pas lu dans mon dossier ? » Mais après tout, il veut certainement qu’elle le dise clairement. « J’ai perdu mes parents et mon frère, mais on ne peut pas dire qu’ils étaient proches. D’ailleurs, je préfère que les choses soient ainsi, si on me demande mon avis. Et puis, il y a eu Valkyrie, évidemment. Même si nous n’étions pas proches, elle était… elle était tout pour moi. C’est elle qui m’a inspirée pour devenir… ce que je suis devenue. » Elle ne peut décemment pas dire « super-héroïne » sans ricaner. Elle n’a pas grand-chose d’une Super, ou à la rigueur une super-alcoolique.

« Après j’imagine que c’est le jeu de la vie. On perdra tous, un jour, quelqu’un. On ne peut que profiter des moments qui nous sont octroyés entre temps. » Elle aurait aimé que son don de vision soit plus efficace ; qu’elle puisse mieux s’y préparer. « Et puis, il y a Bonnie, évidemment. Même si personne n’ose encore s’avouer qu’elle est bien morte. » Grimace. Nouvelle gorgée. Nouvelle bouchée. Pour essayer de faire passer le goût amer qu’elle se coltine dans la gorge à chaque fois qu’elle songe à son amie.


« C'est votre façon de dire que vous me trouvez bon dans mon boulot ? » Elle éclate de rire à cette idée, et le son de son propre rire lui déclenche un frisson désagréable. « Vous êtes à ce point en besoin de reconnaissance, Docteur Qureshi ? Au moins, vous savez bien choisir les pizzas, le taquiné-je pour rebondir sur le fait qu’il était assez inhabituel pour lui de vivre un truc du genre.

Imran essaye de creuser la question de sa place dans l’équipe, bien sûr, il se veut rassurant, enveloppant. Arcelia n’est plus une petite fille qui a besoin d’être rassurée – ou en tout cas, elle a enterré cette partie d’elle si profondément qu’elle n’est plus certaine d’être en mesure de la faire revenir un jour. « La dynamique au sein de l’équipe est complexe, et elle le sera d’autant plus avec… ce qui s’est passé dans la Tour. » Et le coma de Bonnie. Car Icarus ne peut pas laisser les Sept, Six.

« Refuser des photos, ce serait mal vu ? — Je suis justement considérée un peu comme l’héroïne du peuple au sein de l’équipe, alors… je n’ai pas envie d’entacher cette relation que je peux avoir avec le public. Et puis, je en veux pas non plus être ingrate. C’est parce que Valkyrie a pris du temps pour moi que je suis ici, alors je veux rendre la même choses à ceux qui me suivent. » Elle ne peut se résoudre à employer le terme admirer, même s’il lui brûle la langue. Elle n’arrive pas à concevoir qu’on puisse l’admirer, elle « Mais je trouve ça gratifiant. Juste, eh bien… ça rend quelques situations plus compliquées. » Elle y met aussi un peu de mauvaise volonté, bien sûr. Elle n’a pas envie de pouvoir se détendre, ailleurs. Elle ne veut pas être autre chose que ce qu’elle est. Mais ce n’est pas quelque chose qu’elle veut avouer, ou en tout cas, pas aujourd’hui.

« Oh, donc vous pensez que les films que je vais sélectionner avec amour pour vous seront chiants à ce point-là ? — Avec amour, carrément ? rit-elle, étonnée de ce choix de mot. Vous donnez trop de votre personne dans votre job, Qureshi. » Mais ce n’est pas désagréable. Elle aime bien se dire qu’elle peut être la mission de quelqu’un, après tout. Même si tout cela n’est qu’un artifice créé par la firme. Parler de Valkyrie est une bonne échappatoire, parce que c’est peut-être son sujet préféré. « Valkyrie m’a sauvée la vie. Elle a pris quelques précieuses secondes de son temps, a préféré voler à mon secours plutôt qu’à celui de quelqu’un d’autre et… je crois que ça a bouleversé ma façon de voir le monde. » Elle tait le fait que personne n’a jamais voulu la sauver avant ça, pire, que toute sa famille la prenait pour un souffre-douleur de parfaite qualité. Elle tait le fait qu’elle ne pensait pas valoir le coup d’être sauvée, pire que ça, qu’elle était sur le point de commettre l’irréparable quand Valkyrie est arrivée. Et que le monde s’est un peu recollé grâce à elle. « Ironique que ce soit sa mort qui m’a permis de réaliser mon rêve, n’est-ce pas ? » Elle délaisse sa part de pizza, car elle a toujours mal au cœur quand elle songe à ça. « J’étais là, quand elle est morte, durant les attentats. J’étais là, et je n’ai rien pu faire. C’est ça aussi qui m’a donné le déclic. Je voulais pouvoir sauver ceux que j’aime. C’était devenu ma mission. » Oh, elle l’avait répété. Si souvent que ça lui râpait la langue. Dans les interviews, durant son entraînement, tout le temps, en boucle. Mais son cœur souffrait toujours et encore de cette perte. Et le revivre à chaque fois qu’elle le racontait était son fardeau, un couteau qu'on plantait dans son dos chaque fois un peu plus loin.  

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Occupation : psychiatre
Habitation : Un appartement dans le quartier Solaris
Déchirures : ○ Aura
Niveau 1 : Imran est capable de voir les émotions des autres en voyant leurs auras qui les entourent. Il peut comprendre ce qu'une personne traverse à l'instant en voyant la couleur qui prédomine. Ce qu'il voit c'est une un halo de lumière entourant la personne, vif, changeant... Des émanations qu'il arrive tout simplement à comprendre juste en les voyant, comme si c'était une évidence ou un langage qu'il arrivait tout simplement à comprendre instantanément.

○ Métagnomie
Niveau 1 :Toucher un objet lui donne accès à des souvenirs et émotions liées avec celui-ci, permettant à Imran de connaître le propriétaire de cet objet. Ne fonctionne pas avec du textile.

Niveau 2 : Le contact avec un être humain lui donne accès à des souvenirs encore plus précis que sur un objet. Même chose avec les émotions.

Niveau 3 : Toujours par le toucher, Imran peut faire revivre un souvenir à son interlocuteur en le forçant à observer le tout de façon à obliger la personne à revoir l'instant sous une autre perspective. C'est un peu comme renvoyer les images à la source.

Limites : Toucher un objet ou un être vivant trop longtemps peut l'aider à avoir un souvenir plus précis et avoir une meilleure compréhension de l'émotion mais cela implique aussi de se sentir submergé par tout cela. C'est trop d'informations en une seule fois pour lui car tout se mêle à son propre esprit. Imran doit donc se limiter à quelques minutes et ne le fait que sur une ou deux personnes (ou objets) par jour au risque d'être victime de migraines et nausées ou d'être dans un état de désorientation et une incapacité à penser clairement.
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Il aimerait parler d'autre chose, se concentrer à nouveau sur elle. Car c'est bien pour elle qu'il est ici et non pas pour parler de sa femme décédée. Peut-être qu'il aurait dû mentir et lui dire que, oui, sa femme était ravie de le voir plus souvent grâce à ses horaires de boulot flexibles. Mais mentir était un risque: si Arcelia apprenait la vérité alors elle ne pourrait plus lui faire confiance et il comprendrait totalement. Mais être honnête le faisait se sentir un peu trop exposé. Il comprenait ses patients, parfois. Comme à cet instant, où il avait décidé de reprendre le contrôle de la conversation en essayant de la faire parler des proches qu'elle a perdus. « J'ai lu votre dossier mais ce sont juste des informations, et moi je veux vous connaître, savoir ce que vous ressentez... vous êtes plus que des mots sur une page. » Quel serait l'intérêt de son boulot s'il se contentait de lire un dossier? Imran se mit à écouter la jeune femme lui raconter ce qu'elle a perdu, ce que la valkyrie première du nom représentait pour elle... Arcelia parlait de tout ça de manière banale, visiblement habituée à l'idée de perdre quelqu'un auquel elle tenait. « C'est la vie, oui.  » quelle intervention pertinente, Imran, bravo. « Ce n'est pas facile d'être la personne qui survit, je veux dire, je sais de quoi je parle. » Il s'en voulait d'avoir dit ça, il avait eu l'impression de tout ramener à lui, mais c'était sorti tout seul. Encore une fois, le cadre peu conventionnel de ce rendez-vous le perturbait.

« Je plaide coupable, oui. » fit-il en riant. Tout le monde aimait recevoir des compliment ou la confirmation que l'on faisait du bon boulot, Sloane et lui en avaient discuté une fois. Mais dans ce cas-là c'était différent, son intention n'était pas tant la recherche de reconnaissance mais autre chose. « Je sais que vous ne m'aimez pas... je veux dire, mon boulot, vous vous méfiez et je comprends alors, je crois que j'aimerais que vous changiez la façon dont vous me percevez. Mais pour la pizza, je vous l'avais dit, c'est la meilleure de cette ville. » Il avait un sourire en coin tandis qu'il reprenait une part. La dernière, se dit-il, tout en sachant pertinemment que ce n'était jamais la dernière part.

Imran avait maintenant compris qu'il existait une relation plutôt malsaine entre les Sept et le public, mais il n'arrivait toujours pas à trouver cela normal. Les Sept n'étaient presque que des personnages qui ne devaient jamais se montrer faible, fatigués ou énervés. Lui aurait pété les plombs assez rapidement et en écoutant Arcelia lui dire que refuser une photo serait vu comme de l'ingratitude, il ne pu s'empêcher de soupirer comme s'il était agacé à sa place. « Ce ne serait pas être ingrate que de refuser... vous êtes une personne, pas un animal dans un zoo. Et si vous êtes en compagnie de quelqu'un? Un rendez-vous amoureux... c'est ça qui doit être compliqué. » Lui ne supporterait pas. Enfin, par amour on finit par tout accepter alors c'était possible que l'on puisse s'y faire. Imran eu soudainement un léger sourire sur les lèvres, ayant une question à lui poser.« Je vous demande comment se passe votre vie amoureuse ou vous utilisez votre joker et on garde ça pour une prochaine fois? »  Il lui en demandait beaucoup pour une séance, il en était conscient, raison pour laquelle il décida d'ajouter quelques touches d'humour.

Arcelia semblait avoir trouvé cela étrange qu'il lui dise qu'il allait lui préparer une liste avec amour. Imran haussa les épaules. Oui, peut-être qu'il s'investissait un peu trop dans son travail depuis quelques mois mais ça lui plaisait...et lui permettait de s'occuper l'esprit. Faire cette liste l'occuperait pendant des heures, il réfléchirait à cela et rien d'autres, irait chercher sur internet. Oui, c'était un projet parfait. « Faire les choses avec amour, c'est... je sais pas, c'est juste une façon de montrer qu'on ne s'en fiche pas. On cuisine avec amour, on achète un cadeau avec amour. Alors, oui, je vais préparer une liste et pas juste aller en chercher une sur internet déjà faite. » Il ne savait pas pourquoi il avait ressenti le besoin de se justifier, sans doute par peur de l'avoir mise mal à l'aise. L'écouter parler de Valkyrie, et de la relation qu'elle avait avec celle qui semblait être son héroïne, était fascinant. Il y avait là de quoi creuser, Arcelia semblait se sentir coupable de ne pas avoir réussi à sauver celle qui l'avait sauvée. « Mais est-ce que vous auriez pu la sauver? Vous étiez là, oui, mais si vous analysez les faits, vous n'êtes pas responsable. Je vois que vous gardait un énorme sentiment de culpabilité... vous avez toujours ressenti ça? »


 

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Imran lui oppose le fait que les dossiers sont froids, sans émotion. Elle n’est pas certaine d’en avoir bien plus à lui offrir. « Vous êtes plus que des mots sur une page. »Elle croit préférer les mots choisis par quelqu’un d’autre pour parler d’elle. Mais elle est étonnée d’obtenir autant d’émotions justement, en face d’elle. Bien sûr, Imran est bien placé pour lui parler de deuil. Peut-être que ça le rend d’autant plus doué dans son métier, du coup. De savoir ce que le deuil représente. Il a au moins assez de recul pour comprendre qu’Arcelia méprisait – hm, le mot était peut-être un peu fort – ce qu’il représentait. « Pour le moment, la séance paraît moins désagréable qu’escompté, lui avoue-t-elle sur le bout des lèvres, un sourire amusé étirant ses lèvres. » Elle doit bien lui reconnaître quelque chose : il a une façon bien différente des autres de chercher à pénétrer dans son esprit. Au moins, cela paraît rafraîchissant.

Elle est d’autant plus amusée quand elle remarque que le Docteur est plus agacé qu’elle-même quant à son appartenance, corps et âme, à la firme et au public. « … pas un animal dans un zoo. » Elle ne peut s’empêcher de lever un sourcil à ce sujet. « Je suis pourtant obligée d’être auscultée par des vétérinaires. » Et elle le compte là-dedans. Elle n’avait aucune envie de s’ouvrir à qui que ce soit, c’est Icarus qui les a forcés à ça. Elle aime pourtant la naïveté qui se dégage de l’homme en face d’elle. Ou peut-être… non, pas de la naïveté, mais de l’optimisme ? Une vision de la vie qu’elle a bien vite perdu. À la mention d’un rendez-vous amoureux, elle éclate de rire et cette fois, franchement. D’ailleurs, il lui pose la question, et elle n’a aucune honte à répondre… eh bien, la vérité. « Je n’ai pas eu de rendez-vous amoureux depuis… oh, je ne saurais même pas dire. » Elle ne sait pas si c’est le côté inatteignable véhiculée par la firme qui l’empêche d’entretenir quoi que ce soit avec qui que ce soit, ou si ses plaies sont encore trop béantes pour autoriser qui que ce soit à approcher mais… ouais. Ce n'est pas un problème pour le moment. « Tout ce qui touche à ma vie amoureuse se retrouve dans la presse à scandale en moins de trente secondes, alors… Étrangement, Icarus ne m’a pas encore collé de narratif amoureux dans les pattes. » Et tant mieux, manque-t-elle d’ajouter.

Les derniers mots du psy au sujet de l’amour sonnent de manière un peu trop… honnêtes pour qu’elle ne le prenne pas sérieusement. « Je suis contente de savoir que vous y mettrez du cœur, alors. » Et elle est sincère. Comme pour le choix de la pizza.

« Mais est-ce que vous auriez pu la sauver ? (…) Vous gardez un énorme sentiment de culpabilité… vous avez toujours ressenti ça ? » Elle est épuisée de retourner la situation dans tous les sens. « Je sais bien que rationnellement je n’aurais rien pu faire. Cela n’empêche pas de ressentir de la culpabilité. Si tout était rationnel dans un esprit humain, hein… » Les choses iraient bien mieux pour tout le monde. Elle finit de manger sa dernière part de pizza, jette un coup d’œil à l’heure tardive. Elle n’avait pas imaginé qu’autant de temps se serait écoulé. Mais elle comprend aussi un peu mieux pourquoi le psy se trouve chez elle et pas chez lui ; peut-être que pour lui aussi, il y a un vide qu’il cherche à fuir. Sans vouloir faire de la psychologie de comptoir à deux balles.

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Niveau 1 : Imran est capable de voir les émotions des autres en voyant leurs auras qui les entourent. Il peut comprendre ce qu'une personne traverse à l'instant en voyant la couleur qui prédomine. Ce qu'il voit c'est une un halo de lumière entourant la personne, vif, changeant... Des émanations qu'il arrive tout simplement à comprendre juste en les voyant, comme si c'était une évidence ou un langage qu'il arrivait tout simplement à comprendre instantanément.

○ Métagnomie
Niveau 1 :Toucher un objet lui donne accès à des souvenirs et émotions liées avec celui-ci, permettant à Imran de connaître le propriétaire de cet objet. Ne fonctionne pas avec du textile.

Niveau 2 : Le contact avec un être humain lui donne accès à des souvenirs encore plus précis que sur un objet. Même chose avec les émotions.

Niveau 3 : Toujours par le toucher, Imran peut faire revivre un souvenir à son interlocuteur en le forçant à observer le tout de façon à obliger la personne à revoir l'instant sous une autre perspective. C'est un peu comme renvoyer les images à la source.

Limites : Toucher un objet ou un être vivant trop longtemps peut l'aider à avoir un souvenir plus précis et avoir une meilleure compréhension de l'émotion mais cela implique aussi de se sentir submergé par tout cela. C'est trop d'informations en une seule fois pour lui car tout se mêle à son propre esprit. Imran doit donc se limiter à quelques minutes et ne le fait que sur une ou deux personnes (ou objets) par jour au risque d'être victime de migraines et nausées ou d'être dans un état de désorientation et une incapacité à penser clairement.
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Elle lui avoue ne pas trouver la séance désagréable. Cela pourrait être un compliment mais Imran se dit qu'elle aime surtout être ici, en train de discuter en mangeant une pizza. Ca n'a rien d'une thérapie, au fond. Mais lui a appris quelques petites choses sur elle, a réussi à la faire parler même si elle n'a pas complètement laissé tomber sa garde. Arcelia est prudente mais il lui semble qu'obtenir sa confiance est à sa portée, plus qu'avant.   «  Peut-être qu'on pourra refaire ça si vous en avez envie. » Lui ne dirait pas non. Mais ce n'est pas forcément à lui de le décider. Ni à elle non plus. « Mais on devrait probablement essayer de faire nos séances de manière plus classique. Je vous promets que je serais toujours aussi agréable. » Mais la déco serait sans doute moins impressionnante que celle de la jeune femme. Et puis il n'y aurait pas de pizzas ou de cocktails... Oui, ce serait moins drôle.

La comparaison avec un animal dans un zoo lui semblait juste. De ce qu'il avait compris, c'était un peu ça la vie des Sept: leur vies étaient scrutées par tout le monde, ils ne pouvaient pas faire le moindre mouvement sans obtenir une sorte d'autorisation de la part d'Icarus. Bon, il exagérait sans doute mais ça ne l'étonnerait pas si c'était le cas. Étrange de se dire que des êtes aussi puissants soient soumis à de telles choses. Imran se demandait de quoi Arcelia serait capable si jamais elle venait à se rebeller. « Il faut plus voir ça comme du bien-être. Un genre de spa pour l'esprit si vous voulez... » dit-il en grimaçant légèrement, trouvant la comparaison un brin douteuse. Et il continuait d'ailleurs sur son terrain glissant en évoquant la vie amoureuse de la brunette. Ou plutôt son manque de vie amoureuse. Un peu comme lui, même si les circonstances étaient différentes. Imran écouta attentivement, comme toujours. « ça vous manque les rendez-vous ? Je veux dire, les vrais rendez-vous, pas les trucs arrangés par Icarus. » Il se mit à réfléchir pendant une minute avant d'ajouter: « Vous pouvez prendre le contrôle de cette narrative si vous en avez envie. Moi, j'y crois. » C'était naïf, voie même irresponsable de sa part que de suggérer quelque chose qui ressemblait à une rébellion et, pourtant, c'est ce qu'il faisait.

« Avec du cœur, oui. » souffla-t-il en lui lançant un regard avant de lui sourire.

Dire à ses patients de ne pas culpabiliser, c'était toujours étrange pour lui parce qu'il savait très bien que ce n'était pas aussi facile. Mais c'était tout de même important de le dire. « Je sais. Mais parfois entendre un point de vue extérieur qui vous le confirme ça peut aider... enfin, c'est ce que je tente de faire. » Et visiblement, il était en train d'échouer. Imran capta le regard de la jeune femme qui venait de jeter un coup d'oeil à l'heure tardive. Peut-être qu'il était temps pour lui de partir et de la laisser.... Mais, bizarrement, il serait bien resté encore un peu. « Je devrais vous laisser, vous m'avez assez vu et entendu pour aujourd'hui. Mais j'espère que vous voudrez bien qu'on puisse se revoir. J'ai une liste de films à vous donner après tout. » il lui lança un sourire timide.

 

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« Peut-être qu’on pourra refaire ça si vous en avez envie. » Elle acquiesce, peut-être un peu trop précipitamment pour son propre bien. Elle ne sait pas trop dans quelle mesure ce serait autorisé par Icarus, mais le fait de casser les codes lui plaît. Peut-être aussi que ce fumet de rébellion rend le côté « séance de psychothérapie » moins difficile à accepter. « Mais on devrait probablement essayer de faire nos séances de manière plus classique. — Mais je ne suis pas une patiente classique, rétorque-t-elle, amusée. » Elle aime bien ce que dégage le psy – une aura de confiance et d’acceptation.

« Ça vous manque, les rendez-vous ? » Elle ne s’attendait tellement pas à glisser sur ce genre de discussions. Elle efface la question d’un revers de main, parce que ça… ça, il n’a pas envie d’ouvrir la boîte de Pandore. « J’imagine que ça aura le temps de me manquer quand je travaillerai moins. Mais évidemment, n’importe qui voudrait avoir quelqu’un à côté de qui se réveiller le matin. » Elle plonge dans son regard, le défie presque de la contredire. Lui doit comprendre, s’il se réveille constamment à côté d’un lit vide qui n’aurait pas dû l’être…

On ne se change pas, et les défenses psychologiques d’Arcelia sont toujours aussi efficaces. Mais Imran a raison sur un point ; c’est la première fois qu’elle entend ce genre de points de vue, et ça ne peut pas lui faire de mal. Il sent certainement que son temps d’honnêteté disponible s’amenuise et après avoir jeté un coup d’œil à l’heure, il cherche à s’éclipser plutôt adroitement. « Même si vous n’en aviez pas envie, vous êtes coincé avec moi, Docteur. Je suis votre nouvelle patiente, et il y a du boulot. » Elle ne peut s’empêcher de sourire à cette idée – un sourire sincère, ce qui est assez rare. Elle lui indique de ne surtout rien ranger, qu’elle s’en occupera, et le raccompagne dans le hall d’entrée. Après des au-revoirs un peu gênés – il l’est toujours un peu, Arcelia referme la porte derrière l’arrivée impromptue du psy. Et elle ne peut s’empêcher de re-sourire un peu. Peut-être que tout n’était pas perdu, en effet.

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