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The truth is rarely pure and never simple Ϟ Sloane & Oliver

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The truth is rarely pure and never simple
Ft. Sloane Hatcher

Alors c'est ça, l'Aerium ?

Oui, on peut fort bien vivre à New Blossom depuis des années et ne jamais avoir mis les pieds dans l'antre des Sept. Sa mère n'a jamais souhaité l'amener ici. Elle allait même jusqu'à la garder à la maison lorsqu'une sortie scolaire proposait d'aller en visiter le musée. Mais Zoey n'a pas l'impression d'avoir manqué quelque chose. Certes, le décor est impressionnant.

Mais putain, tu parles d'un culte de la personnalité...

Si le regard de la jeune femme se pose longuement sur une statue de Siren elle se contente en revanche d'ignorer les autres. Ils lui inspirent une forme de dégoût. Un certain idéal qu'elle ne pourra jamais être, et qu'elle n'a pas non plus envie d'incarner d'ailleurs. Et puis elle fait l'erreur de s'arrêter un peu trop longuement devant le magasin de goodies qui borde le musée. De quoi attirer l'attention d'un vendeur à la poursuite de ses quotas, sans doute. Quelque chose vous intéresse ? Un mug d'Hyperion peut-être ? Il faut un petit instant à Zoey pour se rendre compte que c'est bien à elle qu'on parle. Ici, dans le monde réel, elle n'est pas vraiment habituée à ce qu'on lui témoigne de l'attention. Même si c'est pour lui refourguer des trucs inutiles. Moi ? s'étonne-t-elle donc, plaçant sa main sur sa poitrine avant d'esquisser un air franchement désabusé. Non, sans façon. La réponse a au moins le mérite d'être sobre. Et clair. Les Sept et Icarus n'ont clairement pas besoin d'argent. Et ils n'auront pas le sien. Elle préfère largement investir dans des trucs utiles. Comme des fringues, de l'herbe ou le dernier skin à la mode dans le Metaworld.

L'autre n'insiste pas et la laisse poursuivre sa route vers la réception d'Icarus. C'est là qu'elle est sensée retrouver Sloane. Et là aussi qu'elle s'était jurée de foncer aussitôt sortie de son taxi. Pour éviter de trop avoir à frayer avec la population locale. Elle les imagine tous mutants. Tous dangereux. Mais Zoey a besoin de comprendre. Ou du moins d'y voir plus clair. Et si les réponses auraient sans doute été plus simples à obtenir auprès de son père, elle ne veut pas de l'aide d'Oliver. Alors elle se contente de celle qu'il lui reste.

Salut ? Elle s'appuie sur le comptoir de la réception et esquisse un petit geste de la main. Elle l'accompagne d'un petit sourire en coin lorsque l'homme qui se trouve derrière lève le nez dans sa direction. Bonjour, que puis-je fai... J'ai rendez-vous avec Madame Hatcher. L'attachée de presse. précise-t-elle, au cas où toute la famille de cette dernière bosserait à Icarus. Elle m'a dit qu'elle serait ici, à l'Aerium. Pour une espèce de fête en l'honneur de Ladyhawk ? Il doit sûrement comprendre de quoi elle parle, non ?  Un instant. je vous prie. Mademoiselle ? insiste l'autre. Pelhman. Avec un h qui s'balade. Ne reste plus qu'à patienter, maintenant. Et à espérer qu'un mutant ne se décide pas à la bouffer ou un truc du style...

ft. @Sloane Hatcher
Sloane Hatcher
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Sloane Hatcher
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Image/Gif : The truth is rarely pure and never simple Ϟ Sloane & Oliver PNmDhFI
Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
Dollars : 2534
Zone libre :
01.
YOU ARE DOING
A BEAUTIFUL JOB
OF FIGURING OUT
SOME DEEP SHIT

The truth is rarely pure and never simple Ϟ Sloane & Oliver 43f76dbd1a5fd6be5ed7019fcd56e1de29a47cba

02.
BE THE REASON
SOMEONE FEELS
WELCOMED, SEEN, HEARD,
AND SUPPORTED.

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03.
WHAT IS COMING
IS BETTER
THAN WHAT
HAS GONE

The truth is rarely pure and never simple Ϟ Sloane & Oliver 7706afa34d758ebfdb4cf6cea1edd4c609e11e6e The truth is rarely pure and never simple Ϟ Sloane & Oliver 0b60a6d31f3a0257a716c7fdcbdf8f561867032f

The truth is rarely pure and never simple Ϟ Sloane & Oliver 919113f8253e13a880e68540b91f1f715b925f05

Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaisé, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
C Y B E R D O G
Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Dani Duarte
Genre IRL : Elle.
Messages : 851
Date d'inscription : 06/02/2023
FC : Sienna Miller
Crédits : av. self ; cs. lyne
Thèmes abordés : Surmenage professionnel, insomnie, addiction
Infos RP : Dialogue - #596643
Disponible - oui
Rythme - réponse toutes les semaines
Longueur - variable (mais souvent long)



the truth is rarely
pure and never
simple


Ladyhawk à l’honneur ce soir. Un événement périlleux. Il ne faut pas donner l’impression qu’elle est morte, tout en parvenant à lui offrir un femmage digne de ce nom. Si ça ne tenait qu’à Sloane, cet événement n’aurait pas eu lieu. Pas après les derniers coups d’éclat d’Elvira. Pas après le piratage de la plateforme de votes. Il faut parfois rester discret pour mieux revenir en force plus tard. Remettre une couche sur Ladyhawk n’était pas la meilleure chose à faire. Mais soit. Ce n’est pas le service presse qui décide. Elle ne peut que suivre l’élan et faire en sorte que l’intention de la soirée soit bien comprise et partagée sur les réseaux et dans les médias. C’est tout ce qui lui importe. Et puis, il y a les messages de ce matin. Ceux de Zoey. Ça traîne dans un coin de sa tête sans qu’elle ait le temps de se pencher vraiment dessus. La logique voudrait que Sloane appelle Oliver pour savoir de quoi il s’agit. Après tout, si ça a un lien avec lui, il devrait pouvoir la renseigner sans que sa fille ait à faire le déplacement. Ce qui l’en empêche, c’est le manque de temps, les sollicitations perpétuelles et la certitude qu’elle en saura plus dans la journée.

En attendant, elle se concentre sur ce qu’elle sait faire le mieux : son travail. Ça monopolise toute sa concentration, jusqu’à ce qu’on lui fasse signe et qu’on interrompe une conversation. “Madame Hatcher ? Mademoiselle Phelman est arrivée.” Elle ne peut s’empêcher de jeter un œil à l’heure de son téléphone. Zoey n’a pas traîné. Elle était vraiment dans le taxi quand elle lui demandait l’adresse. “Ah oui, merci ! C’est Pelhman. Dites-lui que j’arrive dès que j’ai fini ici.” On lui lance un regard curieux auquel elle ne prête pas attention. En général, sa vie personnelle ne fait jamais d'incursion dans sa vie professionnelle. Les deux sont parfaitement scindées. Notamment parce que sa vie personnelle est quasi-inexistante, au profit d’un métier énergivore et chronophage. Aujourd’hui est l’exception, poussée par une urgence que Sloane ne pouvait pas ignorer. Même si la tournure de leur conversation virtuelle lui fait penser que ce n’était pas si urgent que ça.

C’est ce qui lui permet de ne pas lâcher ses collègues à la seconde où Zoey est annoncée. Sans éprouver une once de culpabilité. Les minutes suivantes sont employées à décider où seront installé·e·s les journalistes et les photographes afin qu’iels aient le meilleur point de vue sur les quelques personnalités présentes ce soir. Lorsque tout le monde est d’accord, Sloane s’autorise enfin à quitter les préparatifs. Direction le hall du musée. Le regard s'attarde sur les statues des Sept. Elle s’étonnera toujours de ces représentations géantes de personnes qu’elle voit quasiment tous les jours. C’est comme si les Sept n’étaient déjà plus. Le musée et ses œuvres, elle n’a pas la main-mise dessus. Sinon, là aussi, elle aurait fait les choses différemment, avec des aménagements moins… mégalomanes.

Du regard, elle cherche celle qui a traversé tout New Blossom et s’est hissée dans les hauteurs pour venir jusqu’ici. Un sujet important en lien avec Oliver, hein ? Sloane se dirige vers la première tête rousse qu’elle aperçoit. “Zoey ?” Définitivement Zoey. Les années sont passées, mais les principaux traits de la gamine d’il y a six sont toujours là. Sans compter les photos d’elle sur son Argo. Pas de doute, il s’agit bien de Zoey. Le visage se fend d’un sourire chaleureux. “Hey, salut !” Pas de rancune (pas encore) suite aux messages insolents de Zoey. Elle préfère mettre ça sur… l’insouciance ou l’incapacité à mal interpréter les émotions cachées derrière chaque phrase. Peut-être que son “Faut activer les notifications” partait d’un bon sentiment. Mouais. “Viens, on va s’installer à la cafétéria. On sera plus tranquilles.” Disposée à prendre son temps pour écouter Zoey. Elle a le mérite de porter le nom Pelhman, ce qui lui confère une place VIP dans le quotidien de Sloane. Même en plein milieu d’une journée de travail. Même si en plus de son nom de famille, Zoey a hérité du même caractère un tout petit peu insupportable de son père. Un véritable cadeau.

Direction prise de l’espace de restauration. À part quelques rares personnes en plein petit-déjeuner, la salle est calme. Elles ont l’embarras du choix pour s’asseoir. Mais avant de s’installer, Sloane n’oublie pas ses bonnes manières (et après tout, c’est elle l’adulte) : “Tu veux boire ou manger quelque chose ? On ne sert pas de coupe de champagne ici, malheureusement.” Elle s’en voudrait d’être celle qui laisse la fille d’un ami se déshydrater ou mourir de faim. Et elle ne sera pas non plus celle qui lui servira de l’alcool, alors qu’il n’est même pas encore midi. Et qu’en plus, elle n’a pas l’âge légal pour en boire. Un simple détail.

  @Zoey Pelhman  

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Non mais franchement... C'est abusé ce que ça peut rapporter quand même, un musée à la gloire des Sept. Tout en attendant Sloane, Zoey a pu se rendre compte du nombre hallucinant de visiteurs qui ressortaient avec des articles de la boutique de goodies. Des touristes asiatiques, des classes en sortie scolaire, des fans qui doivent user jusqu'au dernier sous de leur salaire pour avoir le dernier truc à la mode de leur super-héros favorite... Ils se mettent bien, chez Icarus. Principalement grâce à la stupidité des gens, d'ailleurs.

N'empêche... Elle devrait peut-être ouvrir un magasin à la gloire de K4li dans le monde réel, elle aussi ? Elle se ferait faire une petite statue, elle vendrait des t-shirt et des tasses à la con... Pourquoi pas, hein ? Qu'est-ce qui l'en empêche sinon un père à qui elle devrait expliquer pourquoi elle veut des milliers de dollars tout d'un coup. Mouais... On oublie !

Zoey ? La voix de Sloane la tire de sa petite rêverie et l'oblige à se redresser - elle était un peu avachie sur le comptoir - pour faire bonne figure. L'attachée de presse n'a pas l'air de lui tenir trop rigueur de son irruption impromptue dans son petit monde professionnel. Salut ! répond-t-elle sobrement. Ne sachant pas trop s'il convient de tendre la main ou de lui faire la bise, elle se contente de ne rien faire. Enfin, à part suivre son aînée lorsque cette dernière l'invite à s'installer à la cafétaria. Elle espérait plutôt un endroit calme, Zoey. Mais elle ne va pas non plus abuser et carrément lui demander d'aller dans son bureau. C'est plutôt sympa ici, eh ! lâche-t-elle sur le ton de la discussion alors qu'elles font le trajet jusqu'à une table. Ouais, c'est très... mmh... quel est le mot le plus approprié ? Particulier ! Allez, on va dire ça. De toute façon ce n'est pas bien important et ce n'est clairement pas l'architecture des lieux qui l'a poussée à briser un peu le quotidien de Sloane.

Maintenant, avant de passer à l'essentiel, il faut tout de même se taper les convenances. Et Zoey se retrouve à hésiter lorsque l'attachée de presse lui demande si elle souhaite manger ou boire. Y'a des hamburgers ? C'est presque midi et elle n'a rien mangé encore. Ca creuse, les aventures à Solaris. Un truc gras ? Et du coca ? N'importe quel repas digne d'une adolescente, quoi. Elle a besoin de protéines. Ouais. Parce que son corps est sûrement encore un peu en pleine croissance. Vu la thune qu'les chinois vous rapportent, j'imagine qu'c'est offert par la maison ? se hasarde-t-elle à demander. Eh, on peut être riche et quand même un peu pauvre ! La rouquine guette la réaction de Sloane tout en s'installant plus confortablement sur sa chaise. Enfin si vraiment j'peux payer mais comme j'suis un peu une invitée... La logique veut qu'elle soit dorlotée, pas vrai ?

Quoi qu'il en soit et après le retour de l'amie de son père, il est temps d'entrer dans le vif du sujet. Zoey s'octroie à peine le temps de goûter son repas et de s'humecter les lèvres dans son coca avant de se pencher un peu vers son interlocutrice. La salle est vide mais bon, il y a peut-être un mutant avec une super ouïe dans les parages... Bon, déjà, merci d'me recevoir. J'imagine bien qu't'as autre chose à foutre avec ta bande de... avec les Sept ! Donc... c'est sympa, ouais ! Son sacrifice est apprécié. Vraiment. Après tout rien ne l'obligeait à lui accorder du temps après tant d'années. Et ensuite j'dois t'avouer que j'suis pas venue pour parler d'mon père. C'était juste un... une sorte d'hameçon, tu vois ? Franchement ? Elle n'a pas honte d'exploiter l'amitié de ces deux-là, non. Pas du tout. Elle se trouve même plutôt maline. Non, en fait, j'dois faire un travail pour la fac' ! ment-elle. Et comme j'suis la poissarde de service c'est moi qui doit m'taper l'sujet sur la génétique des mutants... Oui parce qu'il faut savoir qu'on étudie la biologie en cours de droit. Oui oui !

La voici qui fouille en tout cas brièvement dans son sac pour en extirper une tablette. Histoire de donner le change, de faire semblant de prendre des notes. Du coup tu vas p't-être pouvoir m'aider pour deux-trois trucs, j'me dis ? De toute façon elle ne lui laisse pas vraiment le choix. Il ne faut pas qu'elle réfléchisse, Sloane. Juste qu'elle se laisse aller. Par exemple... Est-ce qu'on est vraiment sûrs qu'c'est les parents qui transmettent le gêne à leurs enfants ? Il peut pas... genre... apparaître comme ça ? Pouf ? Elle connaît déjà la réponse à cette question mais peut-être qu'il y a d'autres moyens de devenir une mutante sans se shooter au V ou au Red. Une araignée, peut-être ? Comme pour Spiderman ? Et j'me disais aussi qu'vous deviez avoir une sorte de registre des mutants, ici, non ? C'est quand même un peu vos créations, quoi, quand on y pense. Y'a forcément une liste du stock quelque part ? Une liste sur laquelle elle espère retrouver des membres de sa famille. Pour comprendre qui lui a légué son foutu gène. J'pourrais la voir ? demande-t-elle sous un faux air candide. J'en parlerai à personne et j'te jure, ça m'aiderait beaucoup ! précise-t-elle dans la foulée tout en s'armant d'un regard digne de cette saleté de Chat Potté. On lui donnerait le bon Hyperion sans confession, là, hein ?

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Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
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01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

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Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

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Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

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Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

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La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
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┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaisé, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

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C’est à l’accueil, avachie sur le comptoir, que Zoey patiente. Ou dort. On ne saurait trop dire. Et c’est de là qu’elles prennent la direction de la cafétéria, sous une pluie de ce qui semble être des compliments. On sent les efforts polis, tout cela pour obtenir des résultats plutôt médiocres. Sloane lui adresse un regard amusé. Elle se fiche bien que Zoey trouve le plafond horrible ou qu’elle trouve que l’endroit est surfait. Elles ne sont pas dans son salon. Bien au contraire. “Ce n’est pas moi qui ai fait la déco. Tu as le droit de dire que c’est trop ou moche ou les deux.” En réalité, l’avis de Zoey pourrait bien être intéressant. Elle est la nouvelle génération, celle qu’il faut réussir à séduire avec des Sept toujours plus vieillissants. Autant dire que des quarantenaires en collants, ça touche peu les jeunes adultes. Un peu moins de politesse et Zoey pourrait rendre service à Icarus.

Toutefois, rendre service à la Corporation n’est pas dans les plans de la jeune femme. Ce serait plutôt l’inverse qui est souhaité. À commencer par lui payer le repas. Il n’y a pas de doute : elle sait se faire comprendre de manière peu subtile. Elle sait atteindre son but de manière encore moins subtile. Sloane lève les yeux au ciel. “Tu as payé le taxi pour venir, je peux au moins te payer le repas.” Elle le lui aurait offert sans que Zoey le réclame. Elle se retrouve maintenant contrainte à le faire. Ça a tout de suite une autre saveur beaucoup moins agréable.

Autour de la table, c’est l’heure des confidences (et de manger). Sloane va enfin découvrir de quoi il s’agit, mais avant cela, petite pause de remerciements. Suivie par la vérité. Sloane doit contenir un soupir. Un piège. Elle est tombée dans le piège d’une gamine de… quel âge déjà ? Dix-sept ? Dix-huit ans ? Elle est pire que son père. Et Sloane se fait trop vieille, elle a baissé sa garde. “Je vois.La suite ne sera que mensonge. La déchirure le prédit, mais même sans, Sloane aurait été capable de le deviner. Un travail pour la fac, c’est la seule excuse que Zoey a trouvé durant le trajet. Ça aurait pu fonctionner, si elle n’avait pas autant insisté à la rencontrer immédiatement et surtout, si elle mentait un peu mieux. “Un travail pour la fac ?” qu’elle répète. Incrédulité moqueuse sur le bout de la langue. L’attachée de presse a croisé beaucoup de menteurs et de menteuses dans sa carrière. Beaucoup s’en sortaient mieux que Zoey.

Sloane s’installe confortablement contre le dossier de sa chaise, bras croisés. Elle accepte son rôle de spectatrice dans cette pièce de théâtre à petit budget. Très petit budget. Quitte à devoir perdre du temps avec cette comédie, autant qu’elle profite de chaque instant. La suite, elle, ne pue pas les cachotteries. Les questions de Zoey sont posées avec une sincère volonté d’en savoir plus sur les mutants. Pour quelqu'un qui a été élevé par une mère qui les déteste, cet intérêt est plus que curieux. Cela fait tellement longtemps qu’elles se sont quittées de vue. Qu’est-ce que lui prouve que Zoey ne vient pas collecter des informations pour mener une guerre contre les mutant·e·s ? Contre Icarus ? Un registre de toutes les personnes possédant une mutation serait bien pratique pour ce genre de guerre, n’est-ce pas ? Malgré tout, la méfiance n’est pas de mise. Zoey est peut-être tenace, agaçante et sûre d’elle, elle ne semble pas être devenue le soldat d'une cause qui la dépasse. Il n’y a qu’à voir sa tentative de l’amadouer.

Sloane fronce les sourcils et vient poser ses bras sur la table. “Dis-moi, Zoey, il porte sur quoi exactement, ton devoir ?” Elle tend la perche pour qu’on lui mente encore une fois en pleine face. La gamine doit être trop jeune pour se rappeler en quoi consiste sa mutation. En fait, peut-être l’a-t-elle jamais su. Ce ne serait pas étonnant. Ou elle s'en fiche. Ça aussi, ce ne serait pas étonnant. Sloane hausse les épaules. Nonchalance incarnée quand elle reprend la parole. “Je ne suis pas sûre d’être la meilleure personne pour répondre à tes questions. Je sais à peine utiliser un téléphone, tu sais. Alors, répondre à tes questions ? Naaan.” Assez bête pour ne pas penser à activer ses notifications. Assez intelligente pour savoir que ses questions pourraient être compromettantes pour Icarus. Même entre les mains si "innocentes" de Zoey. “Il y a de super médecins qui pourraient mieux te renseigner que moi.” Elle s’arrête, le temps d’esquisser un sourire. “Ou sinon, il y a ton père. C’est un excellent journaliste, il a déjà dû se pencher sur le sujet.” Et en plus d’être journaliste, il est mutant. Une information que Sloane tait. Elle ne serait pas étonnée que Zoey n’ait pas été informée de ce léger détail concernant son père. Auquel, ce n'est pas Sloane qui aura le rôle de lui dire. Au fond, peu importe. Ce qui importe, c'est surtout pourquoi toutes ces questions ?


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Ah ouais ? Elle peut critiquer ? Bon et bien puisque c'est encouragé par la maison... Okay, bah... C'est trop et moche ! avoue-t-elle, libérée. Trop moche tout court, en fait. Et puis ça manque clairement de pourpre même s'il paraît que le bon goût est subjectif. Elle pourrait s'étaler davantage sur le sujet mais bien vite il est question de bouffe, d'argent et de toutes ces choses sans grand intérêt qui réclament néanmoins son attention. Au final c'est Icarus qui se chargera de l'addition de son bref séjour à l'Aerium. Un juste retour des chose si l'on considère que ces enfoirés on fait d'elle une mutante, pas vrai ?

Toujours est-il que tout ceci n'est que le prologue aux mensonges d'une Zoey qui entend bien obtenir les réponses qui lui font trop défaut. Mais qui n'est pas de nature à se montrer aussi subtile qu'elle le souhaiterait dans ce genre de moment. Maintenant, si la rouquine est une piètre menteuse elle n'est pas non plus lente d'esprit et à la manière dont Sloane s'intéresse à la fac' ou au sujet de son devoir, il semble évident que l'autre n'est pas décidée à gober ses prétextes fallacieux. Merde... T'es sûre qu'ça t'intéresse ? Ce foutu devoir qui n'existe même pas ne mérite vraiment pas son attention. T'sais, c'est des trucs d'étudiants. De jeunes. J'veux pas t'embêter avec ça, vraiment. En plus le titre est hyper compliqué... Elle n'espère pas des remerciements mais au moins un peu d'aide. Et pour le coup elle ne peut que se rendre compte que son interlocutrice n'a pas dans l'idée d'exaucer son souhait. Maintenant il y a quand même un point positif : ce hamburger mutant est clairement potable ! Même s'il y a la tronche d'Aegis grillée sur sa tronche de pain supérieure. Maintenant, techniquement, elle pourra dire qu'elle a bouffé l'un des Sept...

Mais ce n'est pas cet exploit - au demeurant fort relatif - qui avance ses affaires. L'attachée de presse se place aussitôt dans le rôle de celle qui ne peut pas l'aider, lui rappelle qu'elle est trop âgée pour activer ne serait-ce que ses notifications. Touchée. J'imagine que j'l'ai pas volée, celle-là... maugrée la rouquine. Et puis dans la foulée Sloane lui conseille carrément d'aller consulter un médecin. Pas pour sa santé mais obtenir les fameuses réponses qu'elle désire. Ou pire encore : de s'adresser directement à son père. Mouais... souffle-t-elle, empruntée. Ca, tu vois, j'suis pas sûre qu'ce soit l'idée du siècle ! Lui et moi c'est... un peu compliqué ces temps-ci. Et même plus ou moins tout le temps, en fait. Et puis si elle se trompe et que ce n'est pas lui qui lui a refourgué le gène alors il sera au courant de ce qu'elle est. Et ça, clairement, c'est un truc qu'elle préfère éviter. D'ailleurs si tu pouvais oublier de dire à mon père que j'suis venue t'voir, ça m'arrangerait... Il n'est pas digne de partager ses secrets. Pas pour l'instant, du moins. Même si elle est bien obligée de noter les efforts qu'il a tenté de faire ces dernières semaines.

Bon... Inutile de tourner autours du pot plus longtemps, visiblement. Il va falloir sortir un argument massue, quelque chose qui ne laisse pas l'opportunité à Sloane de refuser sa demande - à peu près - raisonnable. En fait c'que tu veux c'est que j't'achète, c'est ça ? Zoey ne connaît pas trop le monde des multinationales. Mais la plupart des gens ont l'air assez d'accord sur le fait qu'il est peuplé de requins aux longues dents. Et puis que ce soit à Icarus ou ailleurs c'est souvent l'argent qui reste le nerf de la guerre. Vas-y, j't'écoute. T'as qu'à dire ton prix. soupire-t-elle avant de gober un nouveau morceau de son hamburger. C'est ainsi la bouche encore à moitié pleine qu'elle juge utile d'ajouter quelque chose d'important : Par contre j'te préviens : j'suis pas non plus milliardaire ! Aux dernières nouvelles, en tout cas, elle n'était pas encore capable de changer la matière en or. À son grand désarroi d'ailleurs...

Sloane Hatcher
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Sloane Hatcher
CORPS
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ÂME
Image/Gif : The truth is rarely pure and never simple Ϟ Sloane & Oliver PNmDhFI
Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
Dollars : 2534
Zone libre :
01.
YOU ARE DOING
A BEAUTIFUL JOB
OF FIGURING OUT
SOME DEEP SHIT

The truth is rarely pure and never simple Ϟ Sloane & Oliver 43f76dbd1a5fd6be5ed7019fcd56e1de29a47cba

02.
BE THE REASON
SOMEONE FEELS
WELCOMED, SEEN, HEARD,
AND SUPPORTED.

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03.
WHAT IS COMING
IS BETTER
THAN WHAT
HAS GONE

The truth is rarely pure and never simple Ϟ Sloane & Oliver 7706afa34d758ebfdb4cf6cea1edd4c609e11e6e The truth is rarely pure and never simple Ϟ Sloane & Oliver 0b60a6d31f3a0257a716c7fdcbdf8f561867032f

The truth is rarely pure and never simple Ϟ Sloane & Oliver 919113f8253e13a880e68540b91f1f715b925f05

Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaisé, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
C Y B E R D O G
Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Dani Duarte
Genre IRL : Elle.
Messages : 851
Date d'inscription : 06/02/2023
FC : Sienna Miller
Crédits : av. self ; cs. lyne
Thèmes abordés : Surmenage professionnel, insomnie, addiction
Infos RP : Dialogue - #596643
Disponible - oui
Rythme - réponse toutes les semaines
Longueur - variable (mais souvent long)



the truth is rarely
pure and never
simple


Sloane a mis le pied dans un piège. Maintenant qu'il s'est refermé, elle le voit. Il était temps. Elle découvre ses formes et ses failles. Elle s'y enfonce un peu plus, sans même s’inquiéter de ce qu’elle pourrait trouver de pire. Visiblement, de jolies remarques sur la vieillesse. Ouch. Ça fait mal. Enfin, ça le ferait si Sloane n’était pas à l’aise avec son âge. Jusqu’à maintenant. Si à la fin de cette rencontre, elle ne finit pas en ayant l’impression d’avoir quatre-vingt dix ans, ce sera un miracle. Au moins peut-elle se venger (un peu) en poussant Zoey dans ses retranchements. “Bien sûr que ça m’intéresse ! J’aime bien les trucs de jeunes.” Ça lui rappelle le siècle dernier, quand elle était elle-même jeune et que la télé n'existait pas encore, qu’elle devait aller à l’école à pied et qu’elle devait se contenter d’une branche et d’un caillou pour jouer. Faudrait qu’elle discute avec Oliver de l’éducation de sa fille. Il y a clairement un manquement, là… à moins que la manquement soit Oliver ? Ouais. Probable.

Il est pourtant numéro un sur la liste des personnes susceptibles de répondre à Zoey. Pour être rapidement rayé par sa propre fille. Ça fait réagir Sloane. Jamais bon signe quand l’enfant veut cacher des choses à ses figures parentales. Et Sloane est quoi ? L’adulte crédule qui lui consacre du temps et assez digne de confiance (en tout cas, plus que son père) pour lui poser quelques questions, en toute discrétion ? Peut-être la réponse. Zoey a assez confiance pour la solliciter. C’est une denrée rare, la confiance. Assez pour que Sloane décide de ne pas la ruiner. Enfin, pour le moment. “Ça restera entre nous, promis.” Et à la promesse s’ajoutent quelques conditions silencieuses. Condition 1 : Zoey ne doit pas être à la porte de la mort. Ce serait con que Sloane soit au courant et garde ça secret. Condition 2 : il n’est pas question de faire quelque chose d’illégal. Pour les mêmes raisons que pour la condition 1. Condition 3 : il n’y en a pas de troisième.

Il y a un rire qui est réprimé, mais le sourire, lui, il se hisse bien haut sur les pommettes, quand on lui demande le prix de ses réponses. Elle préfère s’amuser des propos de Zoey, plutôt que de s’en vexer. Parce qu’elle pourrait l’être. Imaginer qu’on puisse la corrompre avec quelques Coins ou Dollars, ça en dit long sur l'image médiocre qu'on a d'elle. “Zoey… tu n’as pas besoin de m’acheter pour avoir des réponses.” Elle fait un geste vers le repas de la jeune femme. Offert gracieusement avec ses propres deniers. “En plus, c’est clairement moi qui te paye, là.” Entretenir la fille d’Oliver, voilà quelque chose qui n’était pas prévu à son programme du jour. Elle s’en serait bien passée. Mais au vu des questions posées, c’est presque une chance que Zoey se soit tournée vers elle. Elle aurait pu finir sur des endroits obscurs d'Internet, en se basant sur des sources tout aussi obscures. “C'est donc toi qui me dois des réponses, tu ne crois pas ?” La négociation, ça connaît à Sloane. Habituée à devoir faire entendre sa voix face à quelques médias assoiffés de scandales.

Si on arrêtait de faire semblant et qu’on discutait sérieusement ?” Entre adultes. Sans mentir. Une conversation sur un même pied d’égalité. Si Sloane peut aider Zoey, elle ne manquera pas de le faire. Il lui faut seulement la vérité. “Ce n’est pas un devoir pour la fac. Alors, à quoi te servirait un hypothétique registre des mutants ?” Peut-être que sous l’intérêt, il y a quelque chose de grave. Une pression venue d’ailleurs pour qu’elle obtienne ces informations confidentielles. Sans ça, Zoey ne serait pas là. Prête à tout (ou presque) à lui obtenir des réponses. Problème : elle ne peut pas repartir avec l’idée qu’un registre existe, pas plus qu’elle ne peut y accéder. Il serait difficile d’expliquer au public la raison d’un fichier pareil. L’image d’icarus en serait plus qu'écornée. Autant dire qu'ils n'ont pas besoin ça là maintenant. “Est-ce que tout va bien ?” Le regard rempli de cette inquiétude. À mesurer la détermination cachée derrière l'assurance et l'insolence. À se demander à quel point, derrière sa légèreté, Zoey est terrifiée.


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Mais quelle sangsue...

Zoey a bien essayé de dissuader son interlocutrice d'enquêter sur ce dossier qu'elle doit rendre. Ce qui est plutôt logique dans la mesure où ce dernier n'existe pas ailleurs que dans son imagination. Mais Sloane s'accroche. Elle fouille. Et chaque coup de pelle qu'elle donne effrite un peu plus la patience de la rouquine.Aimer les trucs de jeunes est une chose. Les comprendre, une autre.  Ca, c'est vrai, ça manquait un peu de tact. Mais l'attachée de presse essaie quand même de s'immiscer de manière un peu trop intrusive dans sa - fausse - vie privée quand on y pense. Alors on tire d'abord et on s'excuse éventuellement après. Hooha !

De toute façon la vengeance ne tarde pas à lui revenir en pleine face lorsque Sloane lui rappelle qu'elle sait à peine utiliser un téléphone et donc, qu'elle ne peut pas accéder à sa requête. Zoey ne peut que constater que, de toute évidence, elle vient de perdre une bataille. Même si la guerre sera probablement encore longue. Et puis il y a tout de même du bon puisque son interlocutrice accepte de ne pas parler à Oliver de leur petite rencontre informelle. Super ! Que peut-elle dire de plus ? C'est sa seule petite victoire, pour l'instant. Alors autant la fermer avant qu'un mot malheureux vienne tout réduire à néant.

Et la fermer, Zoey, elle y parvient. Quelques instants. Jusqu'à ce qu'elle tente d'acheter l'attachée de presse, en fait.

Une tentative - un pathétique il est vrai  - de corruption qui se heurte à un mur. Et puis aussi au sourire de l'amie de son père. Ca, clairement, ça veut dire non. Et effectivement le verdict ne tarde pas à tomber. Sloane précise qu'elle n'a pas besoin de l'acheter pour obtenir son aide. Et même que c'est elle qui est en train de la soudoyer en cet instant. De quoi inciter la rouquine à observer avec méfiance son hamburger. Heu... C'est quoi encore ces conneries... Elle est sérieuse, Sloane, là ?! Bah non, j'suis invitée on a dit. Et les invités, on leur refourgue des trucs à bequeter ! Parce que c'est comme ça que ça fonctionne depuis toujours, c'est tout. Alors forcément, quand son aînée lui demande si elle ne croit pas que ce serait plutôt à elle de fournir des réponses, Zoey arque un sourcil dubitatif. J'ai un doute, là... T'es attachée d'presse ou psychologue ? Elle n'a clairement pas envie de s'étaler sur sa vie avec une femme qui se montre sympathique, certes, mais qu'elle n'a plus vraiment croisé depuis des années.

Dans tous les cas les faux-semblants tombent et Sloane exige de l'honnêteté. Bon, au moins, la rouquine est certaine d'être grillée à présent. Elle ne cherche pas à nier plus longtemps lorsque l'excuse du devoir saute et se contente d'observer le personnel qui s'agite derrière le comptoir de la cafétéria. Ce n'est finalement que lorsque Sloane lui demande si tout va bien qu'elle daigne esquisser une petite grimace. Ma mère a disparu alors... tu crois quoi ? Qu'elle a envie de hurler sa joie de vivre partout ? La réponse est acerbe est tranche avec la sollicitude qui semblait porter la question de l'attachée de presse. Est-ce qu'Oliver lui a dit ? Vient-elle de le lui apprendre ? Peu importe... Tu veux savoir pourquoi j'veux c'te liste ? Okay ! C'est parti pour les demi-vérités. Tu connais les opinions d'ma mère, j'suppose ? J'crois qu'c'est un mutant qui s'en est pris à elle. P't-être plusieurs, même. Alors j'sais pas si c'registre peut m'aider mais au moins ça m'donnerait un début d'piste. Parce que j'en ai vraiment, mais alors vraiment marre d'entendre les flics me dire qu'ils font tout c'qu'ils peuvent à chaque fois qu'j'les appelle ! Zoey ne sait pas si sa réponse va soulever d'autres questions. Probablement que si. Mais elle tient déjà à désamorcer certaines d'entre elles. Donc s'il-te-plaît, si tu veux m'aider, évite-moi l'couplet sur les gentils mutants ou les généralités et donne-moi seulement c'que j'te demande. Comme ça, moi, j'aurai pas besoin d'te rappeler qu'tu bosses pour la pire organisation qu'c'te planète ait jamais portée et qu'ton avis est pas objectif... Elle s'en veut, Zoey. Elle n'a pas envie de se montrer agressive ou désagréable. C'est simplement que tout ça, ça la dépasse un peu. Alors elle tente malgré tout un petit pas en direction de Sloane. Comme pour lui faire comprendre que ses mots dépassent ses pensée. Bon, en vrai... J'pense quand même qu'on peut dire qu'les nazis étaient pires que vous... La rouquine pince les lèvres. Ca vaut ce que ça vaut mais c'est juste pour dire, quoi.

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01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

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Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

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Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

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La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

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┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaisé, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

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Deux décennies les séparent. Autant dire un gouffre. Elles sont toutes les deux d’un côté et de l’autre de ce trou béant. À chaque tentative de Sloane de traverser, Zoey ne manque de plus infliger une gifle, rappelant encore et toujours que l’attachée de presse est dépassée. Et qu'elle doit rester de son côté. Elle encaisse. Se prend gentiment les remarques dans la tronche, sans manquer de préserver sa patience. Zoey ne veut pas d’une amie. Ça, Sloane l’a bien compris. Elle ne veut pas d’une adulte qui veille sur elle. Ça aussi, Sloane l’a bien noté. Elle ne veut pas plus d’un père qu’elle laisse de côté. Alors, qu’est-ce qu’elle veut ? Des réponses, sans aucun doute. Des réponses et aucune question en retour. Dressant son statut d’invitée comme une accréditation full access pour accéder à un événement. Les gens qui se croient tout permis parce qu’ils sont invités, ça connaît Sloane. Elle force le sourire qui se glisse sur ses lèvres. “Ah oui, invitée. C’est vrai.” C’est pour cela qu’elle se comporte comme si on lui devait tout. Gamine aux allures pourrie gâtée qui pourtant n’a pas eu une vie facile. Grandir au milieu des disputes et des réconciliations de ses parents. Se forger en apprenant à haïr une partie de la population. Ça laisse des traces.

Au point de mordre, encore, quand Sloane tente de retourner la situation. Un repas contre des réponses. L’invitée extorquée avec un burger, voilà l’idée qu’elle essaye de faire passer. Une idée moyennement plaisante pour la concernée. “Ah pardon ! Je suis attachée de presse, donc je dois seulement répondre aux questions ? Je ne peux pas m’intéresser à toi ?” La réplique empeste l’ironie. Sloane n’est là que pour être utile. On attend d’elle des réponses, comme son job l’exige. Que Zoey lui rappelle sa place aussi crûment passe mal. Le sang-froid se brise un peu. Petit éclat en surface. Il ne reste pas longtemps, cet éclat. Bientôt, la surface redevient aussi lisse qu’auparavant. Suffit que Zoey parle de la disparition de sa mère. C’est elle qui a le droit d’être énervée, agacée, détestable. Elle a perdu un pilier de sa vie. Elle doit vivre sans savoir si elle la reverra un jour. La compassion fait des miracles, répare les tensions, pardonne les défauts. La seule chose qu'elle ne fait pas, c'est de rendre aveugle.

Quelque chose la dérange dans le discours de Zoey. Pas ses mots teintés d’amertume. Pas plus que son ton vindicatif. Il y a autre chose. Elle dit la vérité, pourtant. La déchirure devrait s’en contenter. Mais il y a autre chose. Sloane n’arrive pas à mettre le doigt dessus. Alors, elle écoute. Attentive à chaque mot, à chaque phrase. Un monologue désespéré. Un monologue destiné à la convaincre. Qui se solde par une remarque qui oscille entre compliment et insulte. “Merci… je crois ?” Par où commencer ? Sloane retire son téléphone de sa poche, pose à côté le badge d’Icarus qui déverrouille toute les portes. Ça l’encombre dans sa poche. Elle sent les vibrations de l’appareil, la notifiant d'appels manqués et de messages en attente. Elle a besoin de se concentrer sur Zoey, sur la posture à avoir. “Tous les mutants ne sont pas gentils, ce n’est pas le discours d’Icarus et c’est encore moins mon discours.” Il n’y a qu’à voir tous les super-vilains mis en scène dans les films des Sept. Sans même aller dans une salle de cinéma, il suffit de s’informer. Pas un jour ne s’écoule sans qu’il y ait un article ou un reportage sur une attaque de mutant. C’est ainsi. “On ne vit pas dans un monde de Bisounours. On a conscience que certains utilisent leurs capacités à mauvais escient. C'est comme tout : il y a toujours des personnes pour être dans une zone grise, à flirter avec les limites. Parfois, elles font pire.” Même si son invitée ne le veut pas, elle prend le temps de s’attarder sur le sujet. Ce n’est pas anodin. Elle veut que Zoey la sache suffisamment objective. Elle veut que Zoey comprenne que ce n’est pas si terrible d’être mutante. Parce qu’elle porte ce gène. C’est dans son ADN. Ça se révélera à elle un jour ou l’autre. Et ce jour-là risque d’être violent si elle crache tant sur les mutants. “Mais il n'est pas nécessaire d'avoir une mutation pour manquer d'humanité. D'ailleurs, la majorité des meurtres ne sont pas causés par des mutantes ou des mutants.” C’est ce qui est souvent oublié dans les discours de haine envers les mutants. Une hypocrisie sans nom qui omet que l’humanité n’a pas besoin d’une mutation pour tout détruire. “Heureusement au milieu de tout ça, il y a de bonnes personnes qui sont là pour protéger et sauver.” Les Sept, par exemple. Les visages les plus présentés, alors qu'il y en a tant d'autres dans l'ombre. Mutation ne rime pas avec monstruosité. C'est souvent bien le contraire qui se passe. Il serait temps que tout le monde l'accepte.

Maintenant, si tu me dis être sûre à cent pourcent que c’est un mutant, je veux bien te croire et t’aider autant que possible.” Elle veut bien, Sloane. Il faut juste en avoir les moyens. Pour l’heure, c’est pile ce qui lui manque. “Mais même si je le voulais, je ne pourrais pas te donner accès à ce registre, Zoey.” Le temps d’une fraction de seconde, il y a une hésitation. Sloane pourrait user de sa déchirure pour lui faire accepter le mensonge qui suit. Ce serait si facile. Quelques mots prononcés pour une vérité insufflée. Simple, rapide. La tentation est forte. Mais manipuler les esprits n’a rien d’anodin. Encore moins lorsqu’il s’agit d’une personne persuadée que les mutants sont le mal incarné. “Tu cours après quelque chose qui n’existe pas. Il n’y a pas de registre, pas de liste. Rien de tout ça.” Il faut qu’elle arrête de creuser du côté d’Icarus. Il n’en ressortira rien de bon.

Zoey ne doit pas suivre cette piste. Sloane est déterminée à l’en décourager. “Et même si tu l’avais, tu ferais quoi ? Tu irais toquer chez toutes ces personnes et tu leur demanderais si elles cachent ta mère dans leur cave ?” Véritable perte de temps, voilà ce qu’elle veut lui prouver. Il faut aussi lui donner une autre solution. Bien plus sûre et fiable. Qui ne conduira pas Zoey dans les méandres de la ville, à risquer sa vie pour retrouver sa mère. “On a des détectives chez Icarus qui pourraient aider.” Des détectives qui enquêteraient en parallèle et se renseigneraient, si les preuves sont suffisantes. Ils ne travaillent pas à l’instinct. Ils ont besoin d’informations concrètes. “Si tu as une description, ses motivations ou des infos sur ses capacités, ça pourrait aider.” Quelque chose pour prouver sa théorie et donner une piste. Juste une petite piste.

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Ben... Zoey est consciente que c'est injuste de réduire Sloane à son simple rôle d'attachée de presse. Il y a une personne en face d'elle, pas seulement une employée d'Icarus. Et cette dernière, en prime, vient de lui laisser entendre que sa curiosité est motivée par ce qui doit être une forme d'inquiétude. Si si, tu peux t'intéresser à moi si tu veux. C'est juste que c'est... étonnant. Et le terme est un peu léger. La seule qui ait fait cet effort jusque-là, c'est sa mère. Et depuis qu'elle n'est plus là la rouquine a un peu perdu l'habitude des marques de sollicitude. Mais tu sais, j'vais bien. Ce ne fera qu'un mensonge de plus à mettre à son crédit.  Pas hyper bien, d'accord, mais j'ai pas envie d'me jeter sous un train en tout cas... Juste envie de retourner cette ville jusqu'à enfin retrouver cette mère disparue sans laisser de traces. Puis le pays, le continent et enfin, s'il le faut, la planète toute entière. T'as pas besoin de faire ça, donc. De lui accorder sa sympathie, sa douceur ou même sa compassion.

Oh non, pas besoin de me remercier. assure-t-elle ensuite lorsque Sloane semble apprécier le fait qu'Icarus ne soit qu'en deuxième position, derrière les nazis, sur le podium des salopards. C'est sincère, tu sais. Et au passage, bien sûr, elle n'a pas noté l'ironie qui nimbait probablement la remarque de l'attachée de presse. C'est le genre de chose qui arrive lorsque l'on a tendance à trop se focaliser sur soi-même, et pas assez sur les autres. Mais ce moment de convivialité s'estompe rapidement. Dès l'instant où Sloane commence à nuancer les à prioris de la jeune américaine sur les mutants, et qu'elle lui assure qu'il y en a aussi des mauvais. Un discours convenu, qui pousse l'adolescente à rouler des yeux.

Puis, surtout, à les poser sur ce badge qui prend bien vite place à côté du téléphone que son aînée dépose sur la table. Elle peine à en décrocher le regard alors qu'un plan se forge lentement dans l'écrin de ses pensées. Avec ce précieux sésame, elle pourrait obtenir elle-même les réponses qui lui font défaut. Il lui suffirait simplement de s'introduire dans une tour gardée par un service de sécurité qu'elle imagine particulièrement efficace puis de fouiller au petit bonheur la chance à la recherche de ce qu'elle souhaite. Autant dire que trouver une aiguille dans une botte de foin semble une entreprise largement plus aisée. Mais qu'importe : elle a besoin de réponses, et n'a pas peur de sacrifier son temps ou ses efforts pour les obtenir.

Néanmoins la rouquine se force à détacher son regard de ce badge afin de ne pas paraître trop suspecte. Et c'est là qu'elle se rend compte aussi qu'elle n'a écouté qu'à moitié les propos de son interlocutrice. Il lui faut même faire un sérieux effort pour se replonger dans la discussion et donner l'impression d'être attentive. Moui, j'ai déjà entendu cette théorie quelque part... s'amuse-t-elle quand Sloane lui assure que la plupart des meurtres et autres crimes ne sont pas commis par des mutants mais par de simples humains. L'truc c'est que les gens normaux se contentent d'un flingue, en général. Ils n'explosent pas des rues entières - et les gens qui s'y baladent - pour obtenir ce qu'ils veulent. Bon, elle exagère tout de même un peu. Mais l'idée est là. Et Zoey est tout aussi sceptique lorsque son aînée lui indique qu'il y a aussi des mutants qui sont là pour protéger les autres. Qui ? Les Sept ? demande-t-elle sur le ton du plus parfait des scepticismes. La seule qu'elle ait rencontrée, c'est Siren. Et on ne peut pas dire qu'elle incarne vraiment l'idéal qu'on peut se faire des protecteurs auto-proclamés de ce monde. Mais puisqu'elle n'est pas sensée la connaître, malheureusement, la rouquine ne peut même pas étayer ses doutes. Aussi se contente-t-elle simplement de les émettre.

Quant à ce fameux registre qui, à l'entendre, n'existerait pas... Zoey ne sait pas vraiment si Sloane dit la vérité ou si elle se contente de protéger l'un des secrets de son entreprise. Ce qui est sûr c'est qu'elle n'a aucun moyen d'en avoir le coeur net en cet instant. Pas sans avoir elle-même farfouillé chez Icarus pour en être bien certaine. Elle ne peut que se fier aux paroles de l'attachée de presse. Et ça fait bien longtemps qu'elle n'accorde plus de crédits aux autres dans un monde ou les apparences ont surpassé la vérité. Bon, admettons qu'il n'y ait vraiment pas de registre... C'est une hypothèse, rien de plus. Tu trouves pas que c'est une sacrée grosse négligence de votre part ? Et le mot est faible, là aussi. Quelque part on peut dire qu'les mutants sont vos enfants, j'imagine ? Et des parents dignes de ce nom devraient au moins connaître chacun des gamins dont ils ont la garde... Clairement, elle peine à imaginer qu'une multinationale aussi puissante qu'Icarus ait pu passer à côté de l'idée de recenser les monstres qu'elle a créés. Vous avez une drôle de façon de veiller sur vos créations... Rien ne sert pourtant d'épiloguer sur ce qu'elle perçoit comme un mensonge poli. Ou du moins, une occultation partielle de la réalité.

Oui, pourquoi pas ? rétorque-t-elle ensuite, sur ce ton propre aux jeunes plein de fougues, lorsque son interlocutrice lui demande ce qu'elle ferait si ce registre existait. Toquer à toutes les portes des mutants de la ville ? Oui, clairement, c'est une idée qu'elle a envisagé. Tout comme elle a envisagé l'idée d'exploser - littéralement - ceux qui refuseraient de coopérer. Si on ne doit pas se mettre entre un Nazgûl et sa proie, c'est tout aussi vrai en ce qui concerne Zoey et sa mère. Il faut bien que j'fasse quelque chose puisque les flics veulent pas aider ! Contrairement à... Icarus ?! La rouquine n'est pas certaine d'avoir bien entendu : est-ce que Sloane lui propose vraiment l'aide des détectives de la boîte ? J'suis pas encore prête à vendre mon âme au diable... Quoique... Est-ce que ce serait si compliqué d'accepter l'aide de la multinationale ? Oui, car elle suppose qu'il n'y a jamais rien de gratuit dans ce monde. Et puis une fois qu'on a invité à vampire à entrer chez soi, c'est un peu dur de l'en déloger en prime. D'toute façon j'ai aucune piste. Juste mon intuition. C'est suffisant pour elle. Pas pour la police. Ni pour Icarus, probablement. Et encore moins pour ce père qui refuse de l'aider sans avoir de preuves. Mais visiblement, ce n'est pas suffisant... Et la voici qui se passe une main sur le visage. De dépit. Avec cette impression immuable de tâtonner dans le noir, en vain. Ce n'est pas la colère qui prime mais une simple et pure colère.

Zoey garde le silence quelques instants, cherchant un autre angle d'attaque et puis surtout, un moyen d'exploiter l'aide que Sloane ne semble pas foncièrement opposée à lui apporter. Laisse tomber, va ! J'vais m'débrouiller... Mais pour ça elle a besoin que l'attachée de presse lui laisse son badge. Ou du moins, qu'elle s'en éloigne quelques instants. Ce serait abusé de te demander un autre coca, tu penses ? Les plans les plus simples sont souvent les plus efficaces après tout. T'sais c'que c'est... À mon âge, on a besoin d'sa dose de sucre... Un petit sourire prend place sur ses lèvres jusqu'à ce qu'elle reporte son attention sur ce téléphone qui vibre sans arrêt - ou presque. Et à ton retour, si tu veux, j'pourrais éventuellement te montrer comment l'mettre sous silencieux ? propose-t-elle. C'est un peu agaçant, ce bruit. Et puisque Sloane semble avoir un peu de peine avec la technologie...


Sloane Hatcher
Blue Blood
Sloane Hatcher
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : The truth is rarely pure and never simple Ϟ Sloane & Oliver PNmDhFI
Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
Dollars : 2534
Zone libre :
01.
YOU ARE DOING
A BEAUTIFUL JOB
OF FIGURING OUT
SOME DEEP SHIT

The truth is rarely pure and never simple Ϟ Sloane & Oliver 43f76dbd1a5fd6be5ed7019fcd56e1de29a47cba

02.
BE THE REASON
SOMEONE FEELS
WELCOMED, SEEN, HEARD,
AND SUPPORTED.

The truth is rarely pure and never simple Ϟ Sloane & Oliver Mhxd

03.
WHAT IS COMING
IS BETTER
THAN WHAT
HAS GONE

The truth is rarely pure and never simple Ϟ Sloane & Oliver 7706afa34d758ebfdb4cf6cea1edd4c609e11e6e The truth is rarely pure and never simple Ϟ Sloane & Oliver 0b60a6d31f3a0257a716c7fdcbdf8f561867032f

The truth is rarely pure and never simple Ϟ Sloane & Oliver 919113f8253e13a880e68540b91f1f715b925f05

Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaisé, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
C Y B E R D O G
Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Dani Duarte
Genre IRL : Elle.
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Date d'inscription : 06/02/2023
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Crédits : av. self ; cs. lyne
Thèmes abordés : Surmenage professionnel, insomnie, addiction
Infos RP : Dialogue - #596643
Disponible - oui
Rythme - réponse toutes les semaines
Longueur - variable (mais souvent long)



the truth is rarely
pure and never
simple


Étonnant qu’on s’intéresse à elle. Sloane ne cache pas sa surprise. Elle en est incapable. Il faut se sentir bien seule pour ne pas voir les personnes qui l’entourent, pour ne pas percevoir leur inquiétude. Elle est certaine que Moira se faisait du souci, que Oliver s’en fait encore plus. Mais non. Zoey s’étonne. “Étonnant ?” Ce qui l'est, c'est que Zoey affirme aller bien. Sloane n’a pas besoin de parler que la vérité éclate dans un cynisme spontané. Technique parfaite pour minimiser la réalité. Elle a un léger rictus. “Voilà qui est rassurant. Je crois.” Sûrement qu’elle doit s’en contenter et cesser de se faire du souci. Après tout, Zoey ne nourrit pas d'envies suicidaires. Sauf que Sloane est passée maîtresse dans l’art de minimiser son mal-être et ce n’est pas Zoey qui la trompera. L’attachée de presse joint ses mains sur la table. “Je sais qu’on ne s’est plus vues depuis longtemps, mais tu comptes toujours, Zoey.” Un sourire se glisse sur ses lèvres. Ce sourire doux qu’elle réserve aux gens auxquels elle tient. “Je ne le fais pas par obligation, rassure-toi.” Si Zoey se sent seule, si elle n’est pas écoutée, elle aura toujours Sloane pour veiller sur elle. Une marraine la fée prête à faire des miracles pour cette gamine aussi têtue et impertinente soit-elle. Parce que c’est Zoey.

Sloane retire ses mains de la table. Elles s’envolent, rythment ses propos quand elle défend la cause des mutants. Le sujet la passionne, lui importe. Pas seulement parce qu’elle travaille pour Icarus. Aussi parce qu’elle est l’une d’entre elleux. Elle porte le sérum dans son corps. Il a modifié ses cellules jusqu’à lui donner accès à l’impossible. Quand Zoey critique les mutants, c’est aussi Sloane qu’elle égratigne. Et c’est Sloane qui s’avance sur le champ de bataille. Première rempart à défendre toute une part de la population. Le discours n’atteint pas son but. Il sème juste de l’insatisfaction. Zoey n’est pas convaincue. Mais par quoi l’est-elle ? Et a-t-elle seulement envie d’être convaincue ? Sloane aurait plus de chance de persuader Poutine de lâcher son poste. “Tu as tout à fait raison. Le Vitae se transforme en une arme entre de mauvaises mains. C’est pour cela que CERBER existe. Et heureusement que les trois quart n’utilisent pas leurs capacités à mauvais escient.” C’est toujours le même schéma. Une seule personne fait un pas de travers et ce sont cent personnes qui en pâtissent, qui sont invisibilisées. “Puis il faut penser à toutes les personnes que le sérum sauve.” Elle a une pensée tendre pour Loth. Sa mutation l’a littéralement sauvé de l’immobilité. Même si son handicap reste certain et les douleurs difficiles, il se tient aujourd’hui debout. Ce n’est qu’un exemple parmi des milliers d’autres. Le Vitae a du positif. Il en aura toujours, que Zoey le veuille ou non. Et pour réguler celles et ceux qui en feraient mauvais usage, il y a CERBER. Mais pas que. “Les Sept et d’autres. Ils n’ont pas le monopole de l’héroïsme.” Il y en a tant de mutant·e·s qui soignent, tant qui protègent, tant qui sauvent. Mais la réponse pue la publicité camouflée pour promouvoir les Supers. Sur la table, le téléphone se met à sonner, comme s'il savait l'attachée de presse en difficulté. Elle y jette un coup d’oeil rapide, avant de refuser l’appel. Attention totalement offerte à la Pelhman.

Le registre. C’est là où se concentre toute la curiosité de Zoey. Sloane peut le dire sans se tromper, l’étudiante doute fort. Elle n’est pas prête à abandonner sa théorie. Au contraire, elle avance de nouveaux arguments. Jusqu’à les traiter de mauvais parents. “Qu’est-ce que tu vas faire ? Nous dénoncer aux services sociaux ?” qu’elle taquine. Mais Zoey a raison. Un registre est nécessaire afin de garder une trace des mutations existantes, des personnes dotées de ces pouvoirs. Parce qu’on ne sait jamais. Parce que les projets d’Icarus nécessitent plus de contrôle, plus de maîtrise. Est-ce qu’elle peut en parler ouvertement à Zoey ? Non. “Imagine le scandale que ce serait si on avait un fichier contenant toutes les données personnelles de celleux qui ont pris du V. On parle du nom, du prénom, des capacités, de l’adresse de millions de personnes.” C’est dangereux. Terriblement dangereux. Il faut que Zoey s’en rende compte pour définitivement abandonner son idée. “Si ce fichier existait et qu’il venait à être rendu public, ce serait la pire fuite de données personnelles de tous les temps.” Ce serait la fin d’Icarus, de son impunité, de sa puissance. La corporation ne peut se le permettre. Zoey doit le voir. Plus encore, elle doit le croire. C’est tout ce qui compte. “On ne peut se permettre d’avoir un fichier comme celui-ci.” Les mots sont baignés d’assurance, articulés avec confiance. C’est l’attachée de presse des Sept qui parle. La parole pèse forcément. Même si Sloane n’a pas les yeux sur ce que fait Icarus, elle se fait aussi gardienne de leurs secrets. Confidentialité de tous les instants.

Et pour la dévier du registre, les moyens d’Omnivox servent d’appât. Des détectives capables de se mettre sur toute piste de Zoey. Si tant est qu’il y ait une preuve. Mais il n’y a rien. Un désert. Pas étonnant que la police ne souhaite pas exploiter sa piste. Pas étonnat que personne ne veut croire son instinct. Et juste comme ça, Zoey se retrouve isolée. Sloane ne peut pas avoir un double discours ; lui montrer son soutien et son amitié d'un côté ; ne pas répondre présente lorsqu'il s'agit de l'écouter. Alors, elle prend une inspiration, prête à offrir ce que personne ne souhaite lui donner. “Okay, alors parle-moi de ton intuition. Ce serait un mutant ?” Sloane ne juge pas, ne moque pas. Elle recommence depuis le début pour saisir la logique derrière la demande de l’étudiante. “Qu’est-ce qui te fait dire ça ?” Hormis la raison la plus logique : l’opinion anti-mutant de Moira.

Mais la conversation prend un tour imprévu. Zoey recule, abandonne même toute idée de demande de l’aide. Le revirement laisse perplexe. Sloane prend quelques secondes afin de l’observer. À la recherche d’un signe qui trahirait un mensonge. Mais rien. Rien à part son petit air de gamine insupportable. À demander un nouveau coca. Et à piquer. Encore. “C’est bon. J’ai compris. Donne-moi cinq minutes et je reviens avec ton coca.” Sloane se lève et attrape le téléphone. Avant de s’éloigner, elle s’arrête à côté de Zoey. “Tu ressembles beaucoup à ton père, tu sais ?” Taquinerie ou compliment, Sloane ne sait pas non plus. Oliver peut être tellement tout à la fois. Désagréable. Têtu. Intelligent. Bienveillant. Attentif. Il y a de tout ça en Zoey et c'est en ça qu'elle ressemble à son paternel. Constat partagé, Sloane décroche son téléphone et rejoint la file d’attente de la cafétéria. Occupée à répondre à son assistante qui doit gérer l’absence d’Elvira à l’une de ses interviews. Un bonheur. Si bien qu’elle ne prête pas attention à ce badge oublié ni même à Zoey restée seule à la table.

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I'm just scared of never feeling it again /
It's time to let it go, go out and start again But it's not that easy. (kodaline)
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THE TRUTH IS RARELY
PURE AND NEVER
SIMPLE

Ft. @Sloane Hatcher
TW : Préjugés, vulgarité, vol

Si c'était vrai, t'aurais pris des nouvelles ! Zoey a appris à faire le distinguo entre les mots et les faits. C'est à Oliver qu'elle le doit, et aux promesses qu'il n'a pas toujours tenues. Franchement ? Elle aimerait croire qu'elle compte aux yeux de Sloane ou qu'elle ne l'a pas reçue par obligation mais la prudence l'incite à se défier de ses propos, à partir du principe qu'ils sont prononcés pour flatter plutôt que pour charrier une forme de vérité. Non, pas besoin de répondre. Ca n'a pas grand importance dans le fond. La seule chose qui importe vraiment à Zoey, c'est de retrouver Moira. Le reste ne la touche plus vraiment.

Et puis un peu plus tard, lorsqu'elle a l'impression que Sloane lui vend un discours largement convenu, elle ne fait même pas l'effort de ne pas rouler des yeux. T'aurais dû faire politicienne... ironise-t-elle. Tous les mutants ne sont pas mauvais, le sérum sauve des vies, les Sept n'ont pas le monopole de l'héroïsme... C'est un discours marketing. Quelque chose qu'on entend dans les débats télévisés ou qu'on lit sur les brochures pro Icarus. Mais ces mots n'ont que peu d'influence sur une adolescente qui est convaincue que les mutants sont à l'origine de la plupart des maux de ce monde. T'sais, j'suis pas journaliste. J'essaie pas d'te prendre à défaut. Pas vraiment, en tout cas... avoue-t-elle. Car elle ne se gênerait pas pour s'engouffrer dans une brèche si l'attachée de presse avait la délicatesse de lui en ouvrir une. Et puis surtout, j'suis pas débile. Alors... J'sais pas, te sens pas obligée d'me balancer le narratif d'Icarus ? Elles pourraient simplement parler franchement. Même s'il est vrai qu'elle n'a pas été tout à fait honnête jusque-là, elle aussi, Zoey.

Ma mère était une anti-mutante convaincue, je n't'apprends rien. Alors quand j'me demande qui a bien pu lui faire du mal, la réponse m'semble assez logique... explique-t-elle néanmoins lorsque Sloane semble vraiment prêter attention à sa théorie. Et mieux encore : à son intuition. Des mutants ont voulu la faire taire parce qu'elle leur causait du tort avec son militantisme. Et ça, c'est encore la version sympa ! Car il existe une possibilité pire encore. Bien pire ! L'autre option, c'est Icarus ! Et elle ne fait même pas l'effort de baisser la voix ou de prendre des gants, Zoey. J'dis pas que t'aurais participé à tout ça. Mais franchement... Tu peux vraiment me jurer qu'ton employeur n'a rien à voir là-dedans ? Elle en doute. Toutes les multinationales ont une part d'ombre. Et celle-ci probablement plus que les autres, encore. Qu'vos bénéfices n'sont pas plus importants qu'une vie humaine ? Elle en doute. Ne serait-ce que parce qu'elle a rencontré Siren en chair et en os. Et qu'elle est donc placée pour savoir qu'il y a une différence entre la réalité et ce qu'on présente comme telle.

Maintenant, pour être honnête, Sloane n'est pas vraiment en mesure de convaincre l'adolescente. Cette dernière est trop bornée, trop convaincue d'avoir raison. On n'efface pas des années de propagande maternelle avec quelques sourires ou de la délicatesse. C'est sympa ! La rouquine n'est pas bien fière de ce qu'elle s'apprête à faire, ni de tromper l'attachée de presse pour parvenir à ses fins. Ce coca, au fond, elle n'en a pas grand chose à faire... Et même lorsque son interlocutrice la compare avec son père, elle ne parvient pas à se départir de l'impression de lui jouer un tour qu'elle ne mérite pas vraiment. C'est ta façon d'me dire que j'suis une chieuse, c'est ça ? Elle n'est pas vexée, Zoey. En fait son sourire prouve même que ça l'amuse. Et peut-être même que la comparaison lui fait tout de même un peu plaisir. Parce qu'il n'a pas que des défauts, Oliver.

Ce n'est pourtant pas ça qui l'empêche de saisir le badge de Sloane et de mettre les voiles lorsque cette dernière a le dos tourné. Elle presse le pas pour quitter le restaurant puis pour rejoindre cette partie de la tour réservée au personnel. Elle se retrouve face à la sécurité, à un lecteur de cartes et même ce qui ressemble à un détecteur de métaux. Ici, visiblement, on ne plaisante pas avec la sécurité. Bizarre pour une entreprise qui n'a rien à cacher, non ? Bonjour ! Tout va bien aujourd'hui ? Elle tente d'être naturelle lorsqu'elle scanne le badge de l'attachée de presse. Un voyant vert s'allume et l'accès se libère. Mais lorsqu'il faut passer devant les gardes les choses se compliquent déjà. Eh, toi ! Elle fait semblant d'ignorer l'invective mais les autres sont tenaces. Reviens ici ! Ils ont dû voir le prénom de Sloane s'afficher sur leur écran. Peut-être même sa photo. Merde, elle est déjà grillée !

La logique voudrait qu'elle obtempère mais les portes de l'un des ascenseurs s'ouvrent juste devant elle, à quelques mètres, libérant un flot d'employés. Si c'est pas un signe du destin, ça. Elle s'y engouffre aussitôt, martèle frénétiquement le bouton et attend que les parois d'acier se referment. À quelques secondes près un garde serait parvenu à glisser sa main pour empêcher leurs fermetures. Trop lent ! commente-t-elle encore, leur décochant un magnifique doigt d'honneur,  avant de lever nerveusement les yeux vers l'indicateur des étages et les chiffres qui commencent à y défiler. Elle vient de gagner un peu de temps !

C'est du moins à cet espoir qu'elle s'abandonne quelques infimes instants. Car bien vite une sirène retentit et l'ascenseur s'arrête. Putain ! Ils sont réactifs, ces connards. Et elle, de toute évidence, elle est prise au piège. Fais chier... Comment va-t-elle s'en sortir ? Est-ce qu'ils vont l'abattre ? Zoey commence à faire les cent pas dans sa prison d'acier, nerveuse à souhait. C'était une mauvaise idée ! Et le pire, dans tout ça, c'est qu'elle ne peut même pas prétendre qu'elle n'en était pas consciente...

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Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
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Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaisé, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

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the truth is rarely
pure and never
simple


Zoey vise juste. Sloane aurait dû prendre des nouvelles. Faudrait lui expliquer pourquoi elle ne l’a pas fait. Pourquoi elle a préféré s’éloigner de Moira et de ses discours anti-mutants pour sa propre santé mentale. Pourquoi elle n’a pas essayé de passer au-delà de Moira pour contacter Zoey. Pourquoi elle a été absente, elle aussi, du paysage. Pourquoi elle veut reprendre une place laissée vacante pendant tant d’années. Elle ouvre la bouche, les mots ne sortent pas. Ça ne sert à rien. Zoey ne voudra pas entendre toutes ces raisons. Elle veut seulement blâmer, accuser et lécher ses plaies. Encore et encore. Sans jamais pardonner, sans jamais les laisser cicatriser. Elle a raison. Cette incapacité à pardonner la sauvera de quelques douleurs de coeur. Il faut savoir se protéger dans la vie, mais se protéger des bonnes personnes.

L’histoire que Sloane sert n’est pas au goût de l’étudiante. Chaque phrase, chaque argument s’oppose aux croyances de Zoey. Elles viennent titiller son opinion, sans parvenir à traverser la carapace de la propagande. C’est un combat perdu d’avance. Sloane le mène tout de même. Il ne faut jamais perdre espoir. Il y a parfois un mot, une expression capable de créer une fissure. Baisser les bras, c’est abandonner aux portes de la tolérance et l’ouverture et ça, ce n’est pas envisageable. Pas avec Zoey qui est une jeune femme intelligente et débrouillarde. Elle pourrait s’en rendre compte toute seule. Mais elle a peut-être besoin d’être aidée. Pas de se sentir dénigrée, en pensant être noyée sous le storytelling icarusien. “Alors, c’est moi qui suis débile parce que j’y crois.” Allez savoir, Sloane est sûrement endoctrinée par Icarus afin de croire en toutes ces histoires. À moins que ce soit le résultat de son expérience et ses rencontres. Elle penche plutôt pour cette seconde option. C’est ce qui lui donne envie de travailler encore pour Icarus. Et puis, il y a tout le reste. Qui prend de plus en plus d’ampleur à mesure qu’elle découvre les dérives de la Corporation. Ça, elle ne peut pas les raconter. Journaliste ou pas journaliste.

Si elle n'est pas capable de convaincre Zoey de s’ouvrir aux mutants, Sloane essaye au moins de l’écouter et de considérer son intuition. “Ça se tient, c’est probable.” Des mutants s’en prenant à la mère. La même théorie avait été discutée avec Oliver. Il l’avait repoussée, la jugeant trop évidente. Pas étonnant que Zoey n’ait trouvé aucun soutien auprès de son père. La deuxième hypothèse est moins réjouissante. “Je ne peux rien jurer, Zoey.” Sloane ne peut pas assurer à cent pourcent qu’Icarus est innocent. Elle ne sait pas la moitié de leurs activités légales. Alors, celles illégales ? “Est-ce qu’elle est reconnue pour son activisme ? Est-ce qu’elle s’en est déjà pris à des dirigeants d’Icarus ?” Les questions sont là pour savoir si la Corporation a pu connaître l’identité de Moira. Si Icarus a vraiment pu s’en prendre à cette femme. Sloane a besoin de savoir, d’éliminer cette piste. Elle sait déjà que sa confiance en Icarus s’effrite. Cette affaire pourrait bien précipiter son déni vers la chute.

Un coca, donc. Histoire de s’octroyer une pause “gestion des problèmes”. Un bonheur. Et une petite remarque gratuite sur la ressemblance de la fille avec son paternel. Sloane a un léger rire. Bien contente que Zoey le prenne si bien. Oliver en serait content, lui aussi. Sa fille ne rejette pas tout de lui, elle en est même fière. Qui aurait parié dessus ? “C’est ça !” Chieur, un très bon résumé du caractère des Pelhman. Sloane abandonne Zoey à table et se charge du coca et de l’appel. Après avoir payé, elle traîne encore un peu au téléphone. Derniers détails à régler avant de pouvoir raccrocher. Jusqu’à ce qu’elle réalise le changement d’ambiance. “... Jaya, je dois te laisser. Il se passe quelque chose.” Elle se tourne vers le hall. De l’agitation. Beaucoup d'agitations. Elle n’a jamais vu autant d’agents de sécurité s’affoler. Instinctivement, elle cherche Zoey du regard. Faut la sortir de là. Léger problème : elle n’est plus là, justement. Puis, Sloane se rappelle. Le coca. Le badge. “Et merde !” Une novice, voilà ce qu’elle. Elle s’est fait avoir, sans même s'en méfier. Par une jeune femme de dix-huit ans. Le soda est abandonné sur une table. Les pas, eux, se dirigent rapidement vers le hall et s'arrêtent devant le premier agent qu’elle croise. “Je crois savoir qui c’est et comment elle est passée.” La situation est résumée en quelques secondes. Tout ne tient qu’en une poignée de phrases, tant c’est d’une simplicité enfantine.

Et c’est comme ça qu’elle se retrouve à faire les cent pas. Inquiète pour une gamine qui n’a eu aucun scrupule et n’a pas réfléchi aux conséquences. Zoey pourrait avoir des problèmes. Sloane aussi. Mais ça, elle saura s’en accommoder et assumer. Pour Zoey, ce sera différent. Elle joue avec la coque de son téléphone, tente d’y canaliser son anxiété. Elle n’arrive même pas à être furieuse. Elle devrait, pourtant. L’étudiante s’est jouée d’elle, l’a manipulée et lui a volé ses affaires. Elle a trahi sa confiance pour atteindre son objectif. Alors, pourquoi est-ce que Sloane ne lui en veut pas ? Sûrement parce qu’Oliver aurait fait la même chose. Sûrement parce qu’elle n’a que dix-huit ans. Et on en fait tous des conneries à dix-huit ans. “Madame Hatcher ?” La marche est interrompue, le flot des pensées aussi. Une agente est en train de lui faire signe d’approcher. “On a retrouvé la voleuse. On l’a bloquée dans un ascenseur. Ça n’est plus qu’une question de minutes avant que vous récupériez votre badge. On est désolé.” “C’est de ma faute, de la négligence et un excès de confiance.” Totalement de sa faute. Ça, Sloane ne peut le nier. Elle fait attention d’habitude. Sauf là. Parce que Zoey l’a ramollie, l’a amadouée. En voici les conséquences.

On va devoir appeler la police..” Manquait plus que ça. Elle fait un signe de la main pour balayer la procédure. “Non, non, pas la peine. Je connais ses parents, elle n’est pas méchante et voulait juste… s’amuser. On va régler ça entre nous. Ne vous en faites pas.” L’agente la dévisage. Pas certaine que ce soit la meilleure solution du tout. Comment Zoey Pelhman pourrait apprendre la leçon, si elle n'est pas punie à la hauteur de son méfait ? Bonne question. “Vous êtes sûre ?” Un soupir s’expire d’entre ses lèvres. Elle a ce soupçon de sourire qui traduit tout son désespoir. “On verra comment elle se comporte.” Sait-on jamais que Zoey décide d’être idiote et de s’enfuir, une fois libérée de sa cage de métal.

Pour le moment, elle s’éloigne, le téléphone greffé à l’oreille. Il a intérêt à répondre. Sans ça, elle va devoir laisser la sécurité appeler la police. Icarus pourrait bien porter plainte. Et Zoey pourrait avoir quelques problèmes. Oliver, c’est la seule solution. Quand il décroche, elle s’efforce d’avoir l’air aussi détendue que possible. C’est qu’elle doit lui annoncer non seulement que Zoey s’est pointée pour la voir, mais qu’en plus, elle a volé un badge pour forcer la sécurité. Un très chouette programme. “Salut ! Est-ce que tu peux venir au Palais, à l’Aerium ? Genre tout de suite ? Il y a une urgence et ça concerne Zoey. Elle va bien, ne t’en fais pas, mais si tu pouvais venir rapidement, ça m’arrangerait.” Elle raccroche, avant de se tourner vers les ascenseurs. Elle secoue la tête, n’arrive  toujours pas à comprendre cette décision totalement impulsive. Pourquoi ? Pourquoi avoir fait ça ?

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The truth is rarely pure and never simple
Ft. Sloane Hatcher & Zoey Pelhman

J’ai un profond soupir alors que je relis mon article, pas vraiment convaincu. Le sujet a rien de passionnant, mais visiblement, le bizutage va durer encore quelques semaines. Peu importe. J’ai eu un sujet à traiter, je l’ai fait. Et j’ai plus qu’à appuyer sur envoyer pour que le rédacteur en chef l’intègre dans ses publications. Finalement, je l’envoie, me frottant la nuque avant de me relever pour m’allumer une clope et prendre un thé. Une routine que je pratique depuis des années, même si, d’habitude, je faisais ça sur un coin de table dans une chambre d’hôtel, pas dans un appart du genre où je suis vraiment installé.

Il y a quelque chose d’un peu – beaucoup – flippant à songer à tout ça. Mais je fais avec. Parce que je me dis que c’est le mieux pour Zoey, même si ma décision a fait grincer pas mal de dents, les miennes incluses. Au moins, je peux croiser certains de mes proches plus régulièrement, c’est toujours ça de pris. Et j’ai un sourire quand je vois le nom de Sloane apparaitre sur mon téléphone qui se met à sonner. Elle est encore en arrêt maladie et doit probablement se faire suffisamment chier pour en être réduite à m’appeler.

Sauf que je me fige aux premières paroles. Une urgence. Concernant Zoey. C’est à peine si j’écoute le reste et mon cerveau percute même pas sur le fait qu’elle va bien. Je suis juste focalisé sur le fait qu’il y a un problème urgent qui concerne ma fille. « J’arrive. » Je lui laisse même pas le temps de dire quoi que ce soit d’autre que j’ai déjà raccroché. J’enfile une paire de chaussures, j’attrape mon badge et, en un clin d’œil, me voilà téléporté dans la ruelle adjacente au Palais. J’avais déjà fait des repérages pour atterrir ici sans risques. Et me voilà, à peine quelques secondes après avoir raccroché, en train de présenter ledit badge à l’agent d’accueil, la mine fermée.

Sauf que le type met au moins trente secondes à le lire, à le vérifier. Son regard passe de la photo à ma gueule enfarinée plusieurs fois et je suis à rien de le secouer comme un prunier. Heureusement pour lui, il me tend de nouveau mon badge en me disant de circuler. Et je cherche Sloane ou ma fille des yeux, ignorant tant bien que mal mon cœur qui bat beaucoup trop vite à mon goût. Je veux juste voir Zoey et m’assurer qu’elle va bien, qu’elle a rien. Juste ça. J’ai déjà perdu sa mère, je veux pas la perdre elle. Je pourrais pas.

Finalement, je vois la silhouette de la blonde près de l’ascenseur et je marche d’un pas rapide vers elle. « Je suis là. » Trois minutes. J’ai mis très exactement trois minutes pour arriver. En espérant que c’était pas trois minutes de trop. Pas de bonjour ou de formule de politesse. Mais elle me connait assez bien pour se douter que là, je suis passablement sur les nerfs. J’inspire longuement et je regarde autour de nous. « Elle est où ? »

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Image/Gif : The truth is rarely pure and never simple Ϟ Sloane & Oliver PNmDhFI
Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
Dollars : 2534
Zone libre :
01.
YOU ARE DOING
A BEAUTIFUL JOB
OF FIGURING OUT
SOME DEEP SHIT

The truth is rarely pure and never simple Ϟ Sloane & Oliver 43f76dbd1a5fd6be5ed7019fcd56e1de29a47cba

02.
BE THE REASON
SOMEONE FEELS
WELCOMED, SEEN, HEARD,
AND SUPPORTED.

The truth is rarely pure and never simple Ϟ Sloane & Oliver Mhxd

03.
WHAT IS COMING
IS BETTER
THAN WHAT
HAS GONE

The truth is rarely pure and never simple Ϟ Sloane & Oliver 7706afa34d758ebfdb4cf6cea1edd4c609e11e6e The truth is rarely pure and never simple Ϟ Sloane & Oliver 0b60a6d31f3a0257a716c7fdcbdf8f561867032f

The truth is rarely pure and never simple Ϟ Sloane & Oliver 919113f8253e13a880e68540b91f1f715b925f05

Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaisé, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
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Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

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Il arrive.
De suite, il y a un soulagement. Elle ne sera pas seule pour gérer le retour de Zoey. Elle n’aura pas à lui expliquer pourquoi sa fille s’est retrouvée avec la police. Oliver va débarquer et gérer la situation, tel le père de famille qu’il est. Pas vrai ? Le soulagement ne dure pas. Déjà, Sloane s’inquiète de ne pas voir réapparaître Zoey. Cela fait combien de temps ? Tout juste deux minutes. Il faut le temps de repérer à quel niveau elle est. Manquerait plus qu’elle soit entre deux étages. Pourquoi se mettre dans cette situation ? Elle n’arrive pas à comprendre. Et pourquoi, elle, Sloane, s’est mise dans cette situation ? À accepter cette rencontre, à se laisser amadouer par Zoey, à la penser inoffensive. Ah si, elle sait. Parce qu’elle l’a connue petite. Parce qu’elle l’a fait par amitié. Et parce qu’elle l’a sous-estimée.

Oliver n’a pas menti, il est arrivé. Si rapidement que Zoey n’a pas encore eu le temps d’être descendue. Sloane l’accueille avec un faible sourire. D’un mouvement de la tête, elle désigne les ascenseurs à quelques mètres de là. “Coincée dans un de ces ascenseurs.” Lequel, allez savoir. Ça n’a pas d’importance. Les visiteurs du musée observent le cirque. Les employés venus pour l’organisation de l’événement se sont joints à eux. Tout le monde est curieux et a envie de savoir qui cause tout ce remue-ménage. Si seulement ils savaient. Elle touche le bras d’Oliver. L’oblige à se concentrer sur ce qu’elle lui dit. “Elle va bien, Oli. Je te promets.” Faut le lui répéter. Le Oliver en face d’elle n’est pas joyeux. Il n’a pas un sourire. Il est l’expression même des nerfs à vif, de la peur. On peut dire ce qu’on veut sur son implication auprès de Zoey. Dès que ça touche à sa fille, il est là et il craint le pire.

Elle a pris mon badge pour passer la sécurité et tenter d’aller dans les étages.” Elle a pris. Pas volé. Pris. Les mots utilisés tentent déjà de minimiser le comportement de Zoey et les conséquences qui pourraient en découler. “Je ne sais pas ce qu’elle a cru…” Sloane lâche un soupir. Elle ne s’attendait pas à cela. Comment l’aurait-elle pu quand, à la base, il devait s’agir d’une conversation sur Oliver, puis un travail pour l’université, puis… ça ? C’est à se demander si Zoey n’est pas une menteuse compulsive. “On est au Palais ici, elle n’y trouvera rien sur sa mère, sur les mutants, sur…. je ne sais quoi.Qu'est-ce qui leur prend tant de temps ? Les portes des ascenseurs ne sont pas lâchées des yeux. Il faut que Zoey sorte de là. Elle s’interroge de plus en plus sur ce qu’il se passe là-haut. Si l'étudiante n’est pas en train de faire la misère aux agents venus la sortir de sa prison. “Oui, parce qu’elle m’a contactée sous de faux prétextes et m’a interrogée sur un registre des mutants.” Elle tourne la tête vers Oliver. “Elle cherche sa mère.” Ça, il le savait déjà. Est-ce qu’il imaginait que c’était à ce point ? Jusqu’à voler les affaires d’une amie de son père afin d’entrer dans des locaux privés ? “Mais elle ne la trouvera pas en s’infiltrant ici.” Ici, c’est le territoire des Sept. À plusieurs mètres au-dessus des airs. Les secrets d’Icarus n’y sont pas cachés. C’est le geste impulsif d’une personne désespérée.

Et cette personne désespérée apparaît enfin devant eux, le “ding” caractéristique de l’ascenseur l’annonce. Elle est encadrée par deux agents aux visages fermés. Ils ne rigolent pas. Ils sont agacés, profondément agacés. Cette faille dans leur sécurité va leur coûter quelques réprimandes et vient de leur prouver qu’ils ont une marge de progression encore importante. Sloane fait le signe à son ami de la suivre. Ils rejoignent la délinquante et ses garde-fous. L'un d'eux lui tend sa carte, le regard sévère. “Votre badge. Essayez de ne plus l'égarer.” La remarque lui arrache un sourire forcé. Sympathique de lui rappeler qu'elle a merdé. “Merci beaucoup. On prend le relais.” Les deux agents s'éloignent de quelques pas et se postent non loin, les yeux posés sur eux. Juste au cas où. Et elle, elle prend bien soin de ranger son badge. Loin des doigts de Zoey.

@Zoey Pelhman @Oliver Pelhman

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Tu m'touches pas, toi ! Zoey tente de dégager son bras d'un geste brusque. Mais ils sont costauds, ces agents de la sécurité. Et en plus, ils sont deux ! Toi non plus ! Elle réitère l'expérience mais la poigne de l'autre est tout aussi assurée. Tout ce qu'elle peut faire, au final, c'est parler ! Enfin... Vociférer, plutôt. Quelle autre option a-t-elle, hein ? Se faire exploser dans l'ascenseur qui retourne au rez-de-chaussée du palais ? Elle mourrait probablement dans la chute qui suivrait. Ce serait bon pour ses nerfs, cela dit...

La rouquine passe un regard mauvais de l'un à l'autre. Leur silence contribue à l'exaspérer. C'est pour ça qu'personne n'aime les flics ! grogne-t-elle. Vous êtes juste bon à agiter la queue comme des bons p'tits toutou ! Bon, d'accord, ils ne sont pas policiers. Mais ils portent malgré tout un uniforme alors la comparaison est plutôt pertinente, pas vrai ? Vous savez qui j'suis, au moins ? Pas de réponse. Hein ? Vous savez qui j'suis ?! Si c'est le cas, ils s'en foutent. Et ils ont bien raison quelque part puisque le nom de Pelhman ne représente pas grand chose dans cette ville. Son père n'est qu'un journaliste, après tout. Et sa mère ne doit pas avoir beaucoup d'amis chez Icarus...

Votre carrière est terminée ! Ter-mi-née ! promet-elle dans le vide. Parce que même si ça ne change rien ça lui fait au moins du bien. Il faut toujours exprimer ses émotions. Sinon elles finissent par vous bouffer. Il semblerait d'ailleurs que râler est une excellente chose pour la santé. Le président n'sera pas content. Pas content du t... Et zzzzttttt ! La décharge électrique qu'elle se mange dans le flanc n'est pas suffisamment puissante pour la faire sombrer dans l'inconscience. Mais bien assez pour la forcer à se taire pendant de longues secondes.

Zoey grimace, se crispe. Elle sent que sa déchirure réclame le droit de s'exprimer et l'espace d'un instant, elle se dit qu'elle va le lui accorder. Seulement voilà, un petit tintement caractéristique annonce que l'ascenseur est arrivé à destination. Et lorsque les portes s'ouvrent sur non pas un, mais deux visages connus, elle oublie tout de suite l'idée de se faire exploser façon terroriste. Et merde... lâche-t-elle sur un ton audible, ses épaules s'affaissant dans la foulée. La teenager roule encore des yeux pour bien marquer son mécontentement et se laisse traîner comme un sac à patate par la sécurité hors de la boite en métal. Jusqu'à Sloane et puis, surtout, son père.

Bon, pas besoin d'être bien maline pour comprendre que ça risque de chauffer pour son matricule. Ouais, Sloane ! Essaie de n'plus laisser traîner ton badge ! maugrée-t-elle, goguenarde, en écho à l'un des agents de la sécurité. J'serai pas toujours là pour veiller sur lui... Elle ne va pas non plus prétendre qu'elle a agi dans l'intérêt de l'attachée de presse, cela dit. Et bien vite son regard se pose partout, sauf sur la blonde ou son père. Franchement... C'était de l'incitation ! Vous pouvez pas m'en vouloir parce que j'ai saisi ma chance ! prévient-elle. C'est l'Amérique, eh ! Le pays des opportunités. Et de la mauvaise foi, aussi, visiblement.

J'veux un avocat ! ajoute-t-elle presque aussitôt. Parce que c'est son droit et que tout ce qu'elle pourrait dire à présent sera probablement retenu contre elle. Et d'ici là, j'crois que j'vais exercer mon droit au silence ! Au moins comme ça elle n'aura pas besoin d'essayer de justifier l'injustifiable. En tout cas s'ils s'attendent à des excuses, ils peuvent toujours courir. C'est MORT !

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J’ai un temps d’arrêt quand Sloane me dit que Zoey est coincée dans un des ascenseurs. « Quoi ? Mais comment elle a fait pour… » Je finis pas ma phrase, laissant plutôt filer un soupir de soulagement quand mon amie me confirme qu’elle va bien. « Okay. » Soufflé du bout des lèvres, la mâchoire serrée. « Merde, quand t’as appelé, j’ai cru qu’il lui était arrivé un truc grave et je… » Je suis incapable de finir ma phrase et je secoue la tête, alors qu’elle continue et me déroule le reste de l’histoire. J’arque un sourcil dès qu’elle commence, avant de répliquer, non sans une grimace agacée. « Je sais manier les mots Sloane. Elle te l’a piqué hein… » J’attends pas vraiment de réponse, à peu près certain de ce qu’elle pourrait me dire, me focalisant sur le reste. « Un registre de mutants ? Ici ? » Si tant est que ce truc existe – et je suis à peu près certain que c’est le cas – clairement, cet endroit serait la pire cachette du monde. Au moins, le récit de Sloane arrive à me calmer un peu les nerfs. Assez pour retrouver un semblant de lucidité. « Elle est complètement larguée. Elle essaie de faire n’importe quoi pour retrouver Moira. » Je peux pas vraiment lui reprocher ça. Mais se mettre dans des situations aussi merdiques, ça c’est autre chose. « Et je sais pas ce qu’elle cherche exactement. » A quoi ça lui servirait après tout, de connaitre la liste des mutants de cette ville ? J’avoue que là, ça me dépasse.

Je me frotte le visage à deux mains alors que les portes de l’ascenseur s’ouvrent enfin. Et je réfrène tant bien que mal mon envie d’aller la prendre dans mes bras, juste pour m’assurer qu’elle va bien. Je souffle par contre, d’un ton sec, en direction de la sécurité qui l’ont trainée jusque-là. « Vous posez plus la main sur ma fille vous. » Regard noir lancé vers moi que je soutiens sans même ciller, avant que Sloane congédie les types. Au moins, ma rouquine de fille a l’air en forme, alors qu’elle repart déjà pour un tour. Je retiens le sourire qui me viendrait spontanément à l’entendre dire que c’est de l’incitation et, surtout, je réprime cette pointe de fierté mal placée à l’idée qu’elle ait pu essayer de profiter de cette opportunité d’en savoir plus. Parce que clairement, c’est pas le moment. Même si, définitivement, je peux pas la renier celle-là et que je sais très bien que j’aurais exactement pu faire la même à son âge. Et, alors que je croise brièvement le regard de Sloane, je me demande à quel point elle aussi en a conscience.

« Tu veux vraiment laisser passer ta chance de régler ça entre nous et exercer ton droit au silence ? T’es sûre ? Parce que j’appelle un avocat de suite si c’est ce que tu veux Zoey. » Claqué d’une voix sèche, alors que mon regard reste braqué sur elle. « Et dans ce cas-là, on te laisse entre les mains des vigiles en attendant les flics et on se reverra à ta demande de libération sous caution. » Je laisse filer un instant de silence avant de reprendre, toujours sur le même ton. « Sinon, tu t’expliques et peut-être, je dis bien peut-être, que Sloane aura la gentillesse de pas appeler les flics. » Pour le moment, j’espère pas d’excuses mais qu’au moins, elle soit pas totalement stupide dans sa réaction. Je sais, je sais, j’ai beaucoup d’espoir, surtout au vu de ce qui vient de se passer.

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Quelques secondes. Juste quelques foutues poignées de secondes. C'est le laps de temps pendant lequel Zoey s'est sentie profondément redevable envers ce père qui semblait presque prêt à se bastonner avec les gardes dans le seul but de préserver son intégrité physique. Quelques instants durant lesquels elle s'est sentie plus proche de lui qu'au cours de toute la dernière décennie. C'est un regard incrédule qu'elle a alors posé sur lui. Et oui, il faut bien le dire, nimbée d'une forme de reconnaissance.

Mais la situation étant ce qu'elle est, forcément, les choses se gâtent à nouveau lorsque la rouquine reprend la parole et exige un avocat. Un droit fondamental qui ne semble pourtant pas plaire à un Oliver. Quoi, t'es dans son camp maintenant ? Celui de Sloane, son amie qui n'a pas voulu lui donner des informations qui auraient pu faciliter les recherches de Moira. C'est plus fort que toi, hein ? Tu pouvais pas seulement t'contenter de bosser pour eux... Il faut aussi qu'il les supporte, à présent ? L'adolescente fronce les sourcils et se drape derrière cet air défiant qui est devenu l'une de ses secondes peaux. À quoi s'attendait-elle ? Forcément, c'était trop beau pour être vrai...

Maintenant, Zoey, elle n'est pas non plus aussi stupide que certains de ses actes peuvent le laisser penser. Et elle comprend vite où réside son intérêt. S'il faut choisir entre la prison et des des explications alors soit, le choix est plutôt vite fait. J'suis venue voir Sloane pour lui demander une liste de leurs mutants, elle a refusé en prétextant qu'elle n'existait pas, j'lui ai demandé d'aller m'chercher un coca et j'ai vo... emprunté son badge pour vérifier par moi-même ! C'est tout ! Et ce n'est franchement pas grand chose quand on y pense. Pas besoin de faire un foin pour tout ceci. T'es pas sensé être attaché à la liberté d'la presse, toi, d'ailleurs ? poursuit-elle, accusatrice, en dardant son regard sur son père.  Ils sont passés où, tes beaux principes ? Oui, c'est plus facile d'accuser les autres que de se pencher sur ses propres erreurs. Enfin, erreurs... Disons plutôt petites bêtises de rien du tout.

Et puis quelques infimes instants plus tard, c'est sur Sloane que ses yeux posent : Pour c'que ça vaut... C'était pas personnel ! Et elle l'affirme haut et fort, ça. Parce qu'elle n'a vraiment rien contre cette blonde qui a eu la gentillesse, en plus, de lui payer un hamburger avec la tronche d'Aegis grillée dessus. Si c'était un autre boomer qui s'était retrouvé à ta place, j'aurais fait la même chose. T'étais juste au mauvais endroit, au mauvais moment... soupire-t-elle. Bon et bien sûr, elle évite de rappeler que si l'attachée de presse se trouvait à la même table qu'elle, c'est parce qu'elle le lui a demandé. Juré ! Elle lèverait bien la main si elle le pouvait mais ces abrutis de gardes risqueraient encore de lui sauter dessus. En pensant que la rouquine veut faire du mal à Sloane, par exemple. Ce qui n'est évidemment pas le cas.

Le regard de la rouquine glissent maintenant sur les personnes qui observent la scène de loin. Certains avec leurs portables levés. Foutue époque. N'empêche que Zoey remet une mèche rebelle en place derrière son oreille. Quitte à faire le buzz, que ce ne soit pas en ressemblant à une serpillière... Bon et maintenant si la Gestapo n'a plus d'autres questions... J'peux y aller ? grogne-t-elle d'un air blasé, glissant gentiment ses mains dans ses poches. Ils ne vont pas passer la journée là-dessus, si ? Elle voulait juste s'infiltrer dans cette fichue tour, pas commettre un attentat terroriste non plus. Y'a vraiment pas de quoi fouetter un chat...

Sloane Hatcher
Blue Blood
Sloane Hatcher
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : The truth is rarely pure and never simple Ϟ Sloane & Oliver PNmDhFI
Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
Genre : Elle.
Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
Dollars : 2534
Zone libre :
01.
YOU ARE DOING
A BEAUTIFUL JOB
OF FIGURING OUT
SOME DEEP SHIT

The truth is rarely pure and never simple Ϟ Sloane & Oliver 43f76dbd1a5fd6be5ed7019fcd56e1de29a47cba

02.
BE THE REASON
SOMEONE FEELS
WELCOMED, SEEN, HEARD,
AND SUPPORTED.

The truth is rarely pure and never simple Ϟ Sloane & Oliver Mhxd

03.
WHAT IS COMING
IS BETTER
THAN WHAT
HAS GONE

The truth is rarely pure and never simple Ϟ Sloane & Oliver 7706afa34d758ebfdb4cf6cea1edd4c609e11e6e The truth is rarely pure and never simple Ϟ Sloane & Oliver 0b60a6d31f3a0257a716c7fdcbdf8f561867032f

The truth is rarely pure and never simple Ϟ Sloane & Oliver 919113f8253e13a880e68540b91f1f715b925f05

Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
Niv. 1 ┄ Sloane insuffle sa vérité aux autres et parvient à la leur faire croire d’une simple phrase. Un doux chant travestissant un mensonge qu’il faut accepter à tout prix.

03. V I S I O N
V É R I D I Q U E
Niv. 1 ┄ Les lieux ont une mémoire qui n’attend qu’une chose : dévoiler leur vérité. Et elle est à portée de main. Il suffit d’un toucher sur le mur ou le sol pour que la vision se dévoile. Sans artifice. Sans déformation.
Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
I N T U I T I O N
Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaisé, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

Inventaire :
C Y B E R D O G
Hector. Le cyberdog le plus détesté. Aux allures de beagle. Capable de parler, de répondre, de déballer la météo et de vous donner des conseils sur votre bien-être.

Pseudo : Sunny Sand
Comptes : Dani Duarte
Genre IRL : Elle.
Messages : 851
Date d'inscription : 06/02/2023
FC : Sienna Miller
Crédits : av. self ; cs. lyne
Thèmes abordés : Surmenage professionnel, insomnie, addiction
Infos RP : Dialogue - #596643
Disponible - oui
Rythme - réponse toutes les semaines
Longueur - variable (mais souvent long)



the truth is rarely
pure and never
simple


L’insolence de Zoey atteint un stade auquel Sloane n’était pas préparée. Elle y avait pourtant goûté quelques minutes plus tôt. Oliver lui en avait parlé aussi. Et pourtant… rien ne prépare à faire face à une jeune femme de mauvaise foi. Assez de mauvaise foi pour affirmer lui avoir rendu service en prenant son badge. Assez de mauvaise foi pour exiger de garder le silence. Les yeux de Sloane se font de plus en plus noirs, à mesure que la conversation se poursuit. Encore en travers de la gorge le geste de Zoey. Elle aurait pu passer à côté, si des excuses avaient été prononcées, si de la peine avait été exprimée. Il s’avère qu’il n’y a rien de tout ça. Juste de l’impertinence, encore et encore. Elle finit par croiser les bras. Regards échangés avec Oliver. Elle l’a perdu. C’est fini. Il a définitivement pris le parti de sa fille, sans même s’en rendre compte. Même si les mots disent le contraire. Même si le ton suggère l’inverse. Parce qu’il aurait pu être à la place de Zoey. Sloane le sait très bien. C’est ce qui a fait qu’elle restait patiente. À la différence que le père aurait davantage assumé, là où la fille décide de rester muette. Et ça, ça passe difficilement. L’attachée de presse n’a pas interrompu son programme juste pour qu’on dérobe son badge et qu'on lui fasse perdre du temps.

Les yeux se lèvent lorsque les piques volent. Oliver transformé en ennemi de l’État, en raison de son positionnement. Vérité modifiée et simplifiée afin de minimiser les conséquences de ses actes. Liberté de la presse dressée en arme aiguisée dans l’espoir de s’en sortir. Elle laisse échapper des soupirs en l’écoutant. Zoey lui est de moins en moins agréable, d'un coup. Elle comprend d’autant mieux les difficultés d’Oliver. Pas facile d’avoir des discussions posées entre adultes avec elle. Le moindre mot est interprété comme un aveu de sa culpabilité. Oliver aura toujours tort. Même avec tout l’optimisme du monde, il n’a aucune chance d’être bien vu par sa fille. Ça n’est pas fini. Zoey enchaîne. Et cette fois, c’est Sloane qui est dans sa ligne de mire. Jusque là en retrait, l’attachée de presse s’attend au pire.

Un sourire forcé naît presque immédiatement. Il tient bon jusqu’à ce que l’étudiante termine par une promesse. Et décide de… s’en aller ? Un coup d'œil vers Oliver et Sloane se lance. C’est sa chance de jouer le rôle du père protecteur et bienveillant face à son amie sévère et impitoyable. “Zoey ? Si tu as encore cinq minutes, je peux faire valoir mon droit de réponse ?” Le ton est doux, gentil, presque mielleux. Faut pas se laisser avoir, car ça ne promet rien qui vaille. D’ailleurs, elle ne lui laisse pas le temps de répondre. “Parfait.” Les bras se décroisent. Sloane dévoile ses cartes une à une. “Tu n’as pas tout dit.” Elle non plus n’avait pas tout dit en racontant sa version à Oliver. C’était volontaire. Elle espérait que Zoey assume davantage. Raté. “Tu n’as pas dit sous quel prétexte tu m’as contactée, ni même que tu m’as menti… combien de fois, Zoey ? Quatre, cinq, six fois ?” Elle fronce les sourcils, fait mine de réfléchir quand elle s’en fiche. “J’ai arrêté de compter.” La sympathique employée, assez idiote pour se laisser avoir, a cédé la place à l’attachée de presse habituée à gérer les Sept et à taper du point face aux médias.

Que tu le veuilles ou non, cette histoire devient personnelle dès le moment où tu me contactes en prétextant vouloir me dire un truc sur ton père. Ça dévient encore plus personnel quand tu me manipules. Et ça l’est encore quand plus tu décides de prendre mon badge.” Rien de personnel et pourtant, tout a été fait pour l’amadouer. Jouer sur son amitié avec Oliver. Appuyer sur l’absence de cette amie de la famille pendant des années. Se servir de sa sympathie pour la voler. Tout a été fait personnellement, en usant de leur relation. “Alors, ne fais pas semblant d’avoir visé n’importe qui, Zoey.” Qu’on lui épargne son hypocrisie, c’est tout ce que Sloane demande. “Tout le monde sait ici que tu es trop intelligente pour que ce soit un simple hasard.” Aucun compliment derrière cette simple vérité. Zoey est intelligente, maline, débrouillarde. Et casse-pieds.

Ça pourrait la rendre attachante. Sauf qu’elle a fait l’erreur à ne pas commettre. “Tu as sciemment utilisé ma confiance en toi pour te servir de moi.” La confiance est tellement précieuse. Une denrée rare que Sloane ne donne pas à tout le monde. Quand elle la donne, elle attend un comportement exemplaire en retour. “Très bien. C’est de ma faute.” Elle hausse les épaules. Assume sa part de responsabilité dans l’histoire. Parce qu’il est possible d’assumer totalement, sans mourir d’une maladie foudroyante. “Mais rappelle-toi que la confiance est la chose la plus difficile au monde à réparer une fois qu’elle est brisée.” Il n’y a pas de secret ou de formule magique. Seuls le temps et des preuves de bonne foi permettent de réparer au fur et à mesure une confiance détruite. Sloane ne lui en laissera pas la chance. “Je crois que tu en sais quelque chose, pas vrai ?” Zoey et Oliver, une histoire en plusieurs tomes d’une confiance brisée et à jamais perdue. Parce que la fille refuse de croire son père et de lui donner une seconde chance. Sloane compte bien suivre son exemple.

Elle se détourne de Zoey. Bien décidée à en finir avec cette histoire. Et surtout, de l’exclure du reste de la conversaiton. La suite, elle doit se jouer entre deux adultes responsables. Elle désigne les agents de sécurité du menton. “Si je la laisse partir comme ça, ils vont me tomber dessus.” Ils ont été conciliants jusque-là. Il s’agirait de ne pas briser leur confiance à eux aussi. Parce que c’est ce qu’il y a de plus important, la confiance. Quelque chose de précieux qu’on ne s’amuse pas à détruire pour un oui ou pour un non. “Mais je ne compte pas appeler la police.” Sloane reste sur ses positions. Aussi désagréable soit Zoey, elle ne mérite pas d’avoir des ennuis. Mieux vaut choisir une autre solution. “Faut juste qu’on trouve quelque chose à la hauteur de ce qu’elle a fait.” Une punition. C’est exactement ce qu’elle propose. Retour à l’époque où Zoey avait cinq ans et faisait des bêtises. Ou comment infantiliser celle qui se comporte déjà comme une gamine.

@Zoey Pelhman @Oliver Pelhman

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Ft. Sloane Hatcher & Zoey Pelhman

Evidemment, j’essuie le premier tir. Je pourrais même pas dire que je suis surpris. Au moins, elle est indemne et pas vraiment secouée par ce qui lui est arrivé vu qu’elle a retrouvé en un clin d’œil sa morgue habituelle. Et je garde le silence, fronçant les sourcils quand elle parle de nouveau de cette liste. Cette obsession me laisse admiratif, je vais pas mentir. Mais ça m’agace aussi au plus haut point.

Mais, si autant j’étais prêt à prendre pour rien et que je suis plutôt fier de voir comment elle peut être imaginative pour arriver à ses fins, autant j’aime pas, mais alors pas du tout qu’elle se tourne vers Sloane. Je sens mes mâchoires qui se contractent, lui jetant un regard noir quand elle finit son envolée lyrique par un point Godwin totalement malvenu, me contentant d’un « je crois pas non », quand elle demande si elle peut s’en aller.

Un simple regard à la blonde m’arrache une grimace. Oh, je la connais Sloane. Depuis près de 20 ans. Zoey était même pas née que je savais déjà que, quand elle fait cette tête, vaut mieux pas être dans son viseur. Et dire que j’aime pas ce qu’elle raconte est un euphémisme. Que Zoey m’utilise moi, je veux bien l’accepter. Mais pas qu’elle se foute de Sloane, encore moins qu’elle utilise notre amitié de cette façon. J’accuse quand même le coup de la balle perdue quand elle parle de confiance, me contenant d’une œillade en direction de l’attachée de presse. Avant de laisser filer un profond soupir. « Je sais… » Soufflé à mi-voix vers elle quand elle me dit que les agents de sécurité laisseront pas passer une absence de sanctions. « Mais avant… »

Attention reportée un instant sur ma fille. « Tu veux un truc marrant ? Quand Sloane m’a appelé, j’ai paniqué. J’ai cru qu’il t’était arrivé un truc. J’ai même pas écouté la suite de l’histoire tellement, j’avais peur à la simple idée de te perdre. Tout ça pour quoi ? Pour te voir déblatérer des trucs auxquels tu crois même pas et te foutre ouvertement de notre gueule à tous les deux. T’en as rien à foutre de la liberté de la presse Zoey. T’as eu une chance de faire amende honorable, tu l’as ratée. C’est con. Et tu veux un beau principe ? On manipule pas ses proches pour obtenir une information, quelle qu’elle soit. On leur fait confiance ou on leur demande rien. » Je me suis même pas rendu compte que ma voix est montée d’un ton mais, au regard que les agents me lancent, j’inspire longuement pour me calmer. J’enfonce mes poings dans mes poches un instant, essayant en vain de démêler les sentiments contradictoires que cette histoire m’inspire.

« Bref… » Et je finis par attraper mon téléphone, pianotant dessus quelques minutes. « Ah. Voilà. » Emploi du temps prévisionnel des cours que Zoey est supposée suivre à la rentrée que je tapote, avant de me tourner vers Sloane. « Ca te dit une esclave personnelle ? Les mardis et mercredis après-midi. Le jeudi toute la journée et… un samedi sur deux. Jusqu’à la fin de l’année. Elle parle de liberté de la presse ? Elle va avoir une idée de ce que c’est de bosser dans ce milieu. » Je range mon téléphone, non sans une nouvelle inspiration. Dire que je suis passablement énervé est un foutu euphémisme. « Tu commences mardi. Et n’imagine même pas que c’est négociable. » Et je me tourne vers Sloane. « Je suis désolé de tout ce bordel. Et merci de pas avoir appelé les flics. » Attention reportée en direction de ma fille. « Maintenant on peut y aller. » Qu’elle imagine même pas qu’elle va pouvoir vaquer à ses occupations comme si de rien était. Faudrait voir à pas déconner non plus.  

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Pourquoi j'ai l'impression que mon avis n'va pas vraiment compter, sur ce coup-là ? Zoey plisse les yeux, méfiante. Mais aussi consciente que la question de Sloane est rhétorique, et que cette dernière fera de toute façon valoir son droit de réponse. Ouais, vas-y ! On est en démocratie, il paraît, en plus... L'adolescente trouve utile de le rappeler. Non pour justifier le fait que l'attachée de presse puisse s'exprimer mais plutôt pour rappeler aux deux adultes que son avis aussi, il est important. Oui, même si elle se trouve dans une bien fâcheuse posture et qu'elle n'est pas trop sensée la ramener, en théorie.

Toujours est-il que la rouquine se contente de garder le silence tandis que la blonde y va de ses petits commentaires. Déjà parce que ces derniers sont plutôt pertinents et qu'elle ne trouve pas grand chose à redire pour les contrer. Et ensuite, parce qu'elle estime qu'il est dans son intérêt de se taire sur ce coup-là. Alors elle observe, plisse le nez en signe de contrariété ou roule des yeux de temps à autre pour exprimer sa contrariété. Dans un premier temps, du moins...

Parce qu'on peut vaguement chasser le naturel mais ce dernier revient vite au galop. Ouais, d'accord ! J'ai abusé d'ta confiance et d'ta crédulité ! Le pire, c'est peut-être le fait qu'elle ne parvienne pas à éprouver le moindre remord à ce sujet. Comme si elle n'avait fait que suivre l'ordre naturel des choses, celui qui stipule qu'il n'y a pas de règles à respecter lorsqu'on recherche la femme qui vous a donné la vie. Et je le referais sans hésiter ! Pas une seule putain de seconde ! La gêne et la désapprobation ont laissé place à la colère. Une colère que la rouquine estime légitime, en prime. Et puis t'es mal placée pour m'faire la morale alors qu'tu fais passer une bande de timbrés pour les sauveurs de l'humanité, hein, j'te ferais remarquer ! Niveau manipulation, ça s'place ! Et la voici qui croise les bras, pugnace mais boudeuse. Sauf Siren ! Elle, encore, ça va... C'est plus fort qu'elle; elle se sentait obligée de le préciser. Tous les mutants sont un peu craignos, mais certains moins que d'autres. C'est comme ça. Même si ce n'est pas vraiment le sujet.

N'empêche que j'me répète : c'était pas personnel ! Car oui, la rouquine continue d'apprécier Sloane. Le hasard a voulu qu'elle compte parmi ses connaissances au moment où elle avait besoin d'un petit coup de pouce. Un coup de pouce que l'attachée de presse n'a même pas voulu, ou pu lui apporter. Si j'avais pu faire autrement, je l'aurais fait... Seulement elle est à cours d'option, Zoey. Et la douleur la rend mal avisée. Si tant est qu'elle ait été avisée un jour, cela dit. Quant à ce dédommagement que Sloane propose qu'ils trouvent ensemble... Un virement, ça irait ? Mille dollars ? Ca coûte combien, une confiance piétinée ? Entre personnes responsables, elles finiront bien par trouver un prix acceptable.

Mais c'était sans compter sur Oliver, et son désir de faire preuve de cette autorité paternelle qu'il a souvent fuie jusque-là. Elle l'écoute lui parler de cette peur qu'il a ressentie en recevant le coup de fil de la blonde, puis la morale qui se substitue peu à peu à ce que la rouquine estime être une des rares réactions saines qu'il ait eue envers elle. C'est pas ma faute si elle t'a appelé, okay ? Elle n'a rien demandé, Zoey. Enfin... En tout cas pas qu'il soit mêlé à cette histoire, en tout cas. J'ai pas voulu te mêler à tout ça... Et pour c'que ça vaut... Je gérais ! Plus ou moins. Plutôt moins que plus, d'ailleurs. Mais inutile de réécrire l'histoire. Là où le bât blesse, par contre, c'est lorsqu'il commence à mettre sur pied une punition. Pardon ?! J'rêve où t'es en train d'me vendre, là ?! Il est carrément en train de la brader, même, puisqu'il semble carrément décidé à en faire l'esclave personnelle de Sloane.

Mais attends... C'est légal, c'te merde, au moins ?! Tout travail mérite salaire. C'est ce que le capitalisme s'acharne à leur enseigner, à tous, depuis qu'ils sont tout petits. Le capitalisme ou juste le bon sens, en fait. La dernière fois que quelqu'un a voulu défendre l'esclavagisme, au cas où, c'est parti en guerre civile ! Et j'vous assure que j'suis cent fois pire que Lincoln, quand j'm'y mets ! Ils se prennent pour la Virginie et le Mississipi, ces deux-là ? Elle croit rêver ! Sloane... Tu n'vas quand même pas accepter ça, si ? C'est con mais c'est le premier regard suppliant qu'elle décoche à l'attachée de presse depuis de longues minutes. Et les Droits de l'Homme ?! Ca leur dit quelque chose ? Et la Convention de Genève ?! Tout le monde aime la Convention de Genève, non ? Les prisonniers de guerre ont des droits, vous savez ? Et elle en est clairement une, là, en l'occurrence. Prisonnière d'un ascenseur, puis de la dictature de son père. Sloane... répète-t-elle à nouveau. Écoute ton coeur... C'est débile, mais c'est le dernier argument qu'il lui reste. En appeler à l'empathie d'une femme qu'elle a tenté de flouer n'est peut-être pas la meilleure des idées qu'elle ait eues jusque-là mais... c'est une idée tout de même. Et même son va-tout...

Sloane Hatcher
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Alias : Une source proche des Sept, Hatcher, l'entourage des Sept... ┄ les noms sont nombreux pour la désigner.
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Age : Quarante-quatre ans ┄ il semblerait. C'est ce qu'on semble lui rappeler régulièrement.
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Statut : Divorcée ┄ verdict tombé en 2011, après cinq années de mariage.
Occupation : Attachée de presse, à Omnivox Media ┄ aucune place aux loisirs ni à une vie sociale.
Habitation : Solaris ┄ un appartement trois pièces, situé pas trop loin des locaux d'Omnivox.
Déchirures :
M E N S O N G E
01. Action de mentir, de déguiser, d'altérer la vérité.
02. Assertion contraire à la vérité.
03. Littéraire. Ce qui est faux, illusoire, trompeur.

01. I N T U I T I O N
Niv. 1 ┄ Petite voix dans sa tête qui l'alerte des mensonges prononcés. Toujours infaillible, elle ne se trompe jamais.
Niv. 2 ┄ Observation poussée qui décèle les signes d’un mensonge sans même qu’on lui parle. Que le mensonge soit déjà prononcé/réalisé ou non.

02. C O N V I C T I O N
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Niv. 2 ┄ D’un contact avec une personne, Sloane voit au-delà de ce que le cerveau pense, cherche les faits objectifs, accède à la vérité. Sans faux-semblant. Sans mensonge. Sans subjectivité. Vision véridique qui l’amène au milieu des pires secrets.

Limites :
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Comme toutes les intuitions, celle du mensonge nécessite de la déceler, de l’identifier et de vouloir l’écouter. Sloane pourrait bien passer à côté d’un mensonge, si elle n’est pas concentrée sur son interlocuteurice.

C O N V I C T I O N
M E N S O N G È R E
La vérité se doit d’être simple pour ne pas embrouiller les pensées des personnes ciblées. Dans Le cas contraire, l’implantation rate. De plus, une concentration totale est nécessaire. Sans quoi, le mensonge pourrait se retourner contre elle et la convaincre, elle, de la véracité des informations transmises.

V I S I O N
V É R I D I Q U E
┄ Déchirure qui lui permet de voir à travers les mensonges, mais qui lui arrache la vue, la rendant aveugle durant quelques minutes. Pure allégorie de la justice aveuglée pour une impartialité totale.
┄ Les visions se déclenchent uniquement lorsque l'esprit est apaisé, serein, entièrement concentré sur le mensonge à débusquer.
┄ Vulnérabilité lors de l'usage de la vision : Sloane n'a plus conscience de ce qui l'entoure. Elle pourrait être bousculée, frappée, enlevée qu'elle n'en saurait rien.
┄ Énergie qui se défile et se consume, proportionnellement à la durée de la vision. Fatigue qui passera avec un café ou une bonne nuit de sommeil.

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the truth is rarely
pure and never
simple


Zoey insiste. Zoey s’enfonce. C’est comme regarder une personne prise dans les sables mouvants et se débattre contre la nature. Elle est de plus en plus engloutie par sa mauvaise foi. Le spectacle est fascinant. Oui, l’étudiante ressemble à son père. À un détail près : elle est pire que lui. Oliver serait capable de reconnaître ses torts, d’assumer que ça touche l’autre personne et d’accepter les conséquences. Zoey… Zoey, non. Elle ne s’excuse pas. Elle assume jusqu’au bout. Quitte à prendre encore et encore la même décision. C’est fascinant de la voir fuir toute remise en question et même de rejeter la faute sur la victime de l’histoire. “Pardon ?” Sloane a mal entendu. Elle se fait vieille, il y a du bruit autour. La Pelhman n’a pas pu prononcer ces mots. Mais si. Si, si. Elle l’a fait. Sans même sourciller. Sloane n’a pas le droit d’hurler à la manipulation parce que c’est son métier ? C’est donc à l’attachée de presse de s’excuser ? Attendez, non. Elle décide de prendre exemple sur la benjamine. Zoey est visiblement la perfection à suivre et à atteindre. Même si ses arguments tombent de plus en plus bas. Sloane observe la descente, attendant de découvrir jusqu’où cela va les mener.

À une proposition financière, apparemment. Mille dollars. Sloane tourne la tête vers elle, un rire au bord des lèvres. “Tu rigoles, j’espère, Zoey ?” Dans quel monde vit-elle pour croire que la confiance s’achète ? Pas dans la réalité, en tout cas. Il se pourrait que l’aristocratie lui soit un peu trop monté à la tête pour le croire. Heureusement, Oliver vient avec une proposition plus raisonnable. Faire travailler Zoey au service presse sur ses temps libres. S’en suivent une complainte mélodramatique et de piteuses suppliques. La grande Zoey et ses airs supérieurs s’effondrent pour apitoyer son monde et échapper à la punition. Ce cirque est pitoyable. “Allez, redresse-toi, sèche tes larmes.” Elle est certaine que si Zoey en avait été capable, elle aurait pleuré afin de rajouter un peu plus de dramaturgie à la situation. Toujours plus de fausseté pour échapper à la sentence. “Si j’écoute mon cœur, crois-moi que je n’ai pas envie de t’avoir dans mes pattes pendant un an.” Un an, c’est long. Un an à gérer Zoey, c’est encore plus long. Ressenti dix ans. Ce ne seront pas les Sept qui auront la peau de Sloane, mais Zoey. “Mais un stage comme assistante, c’est exactement ce dont tu as besoin pour comprendre ce qu’on fait, plutôt que de juger depuis ton regard extérieur.” Peut-être qu’enfin, elle arrêtera de critiquer sans connaître tous les tenants et les aboutissants. Ce serait un miracle. “Les Sept vont être ravis d’apprendre que tu les traites de… quoi déjà ? De timbrés ?” Ironique quand elle sait qu’elle préfère Elvira. Siren n’est pas la plus stable émotionnellement. Mais ça, Zoey s’en rendra bien vite compte.

Et puis, on a un super service juridique avec qui tu pourras discuter de tes droits.” L’ironie plane au-dessus de ses mots. On verra si l’étudiante (enfin, la stagiaire) sera toujours aussi prompte à faire appel aux Droits de l’Homme et à la menace de guerre civile une fois devant des pro du droit. Sloane s’assurera d’être là pour voir cette scène. En attendant, elle se tourne vers Oliver. C’est lui le plus blessé dans l’histoire. Il a cru à une terrible nouvelle, tout cela pour découvrir que sa fille abuse de la confiance d’une amie, sans même essayer d’être pardonnée. “C’est acté pour moi, Oli.” Stage accepté afin de retirer un poids au journaliste. Elle esquisse un sourire quand il s’excuse et la remercie. “Tu ne pouvais pas savoir qu’elle ferait ça.” Pas de culpabilité à avoir. Si quelqu’un doit en ressentir, c’est Zoey. “Et tu ne peux pas être tenu responsable de toutes ses décisions stupides. Elle n’a pas attendu après toi pour les prendre.” Ni même pour avoir l’idée de faire des conneries. Il n’y a que Zoey qui doit assumer. À dix-huit ans, elle devrait en être capable. Aux États-Unis, on va en prison pour moins que ça.

Son sourire s’agrandit et perd de sa franchise quand elle se tourne vers la jeune femme. Déjà à se demander si elle va réussir à supporter Zoey plus d’une heure pendant ce fameux stage. La réponse, elle l’aura très vite. “À mardi prochain alors, Zoey !” Elle y met de la joie, alors même qu’elle sait que sa nouvelle stagiaire n’a pas choisi cette situation et qu’elle n’aura pas envie d’être là. Tant pis. Elle y réfléchira peut-être à deux fois avant de voler les affaires des gens. “Ça a été un réel plaisir de discuter avec toi.” Le pire, c’est qu’elle dit la vérité. Sloane était contente que Zoey reprenne contact avec elle, qu’elles passent quelques minutes à discuter. Elle avait cru découvrir une jeune femme intéressante et intelligente. Il a fallu que Zoey brise tout. Mais ça, va falloir s’y habituer. Il semblerait que la jeune femme ne fasse pas dans la demi-mesure quand elle a une idée.

@Zoey Pelhman @Oliver Pelhman

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I'm just scared of never feeling it again /
It's time to let it go, go out and start again But it's not that easy. (kodaline)
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