critiques cryptiques - eusapia

30/01/2023

critiques cryptiques
tw: soirée mondaine, mauvaises langues

Le prix littéraire du New York Times.
Parce que certaines choses ne changent jamais, malgré les fondations détruites et une ville reconstruite sur les fantômes du passé. C’était un exercice différent du programme habituel de Seeker, membre du jury. Quelques livres à lire, élire son préféré suivant une grille de 20 critères.
Andrea, vraiment, a sélectionné celui qu’elle a le mieux aimé, puis a inventé ce qui se devait l’être pour paraître réel.
L’avantage d’être une (fausse) écrivaine, c’est que la subjectivité est reine.
Les débats se sont tenus sur une longue journée accompagnée des autres figures connues et moins connues de New Blossom. Une succession de noms, de réponses, de conversations que Seeker a enregistré tranquillement de son implant mémoriel.
Et comme le dit si bien le dicton.
Après l’effort, le réconfort. Le programme quelque peu changé grâce à l’attaque d’Icarus par les terroristes, la soirée fut déplacée à quelques jours plus tard.
Andrea ne se sentait pas de participer sous les traits de Seeker.
Mais elle avait un carton d’invitation.
Et il y avait toujours bien Alma qu’elle pouvait inviter. Pour une fois.
C’est ainsi que les implants au repos, une charmante personne à son bras, que l’invitation a été déposée à l’entrée. Personne ne sait qui elle est, et c’est un anonymat reposant pour Andrea. Comme le veut l’habitude, elle est équipée d’une élégante robe orange, qui n’est pas sans rappeler le travail de Robert Wun dans la volupté du textile.
Mais elle n’a aucune prétention à l’achat.
C’est sa machine à coudre et sa patience qui ont créé la tenue de toute pièce.
Élégant, mais discret.
Sa canne a été changée pour une apparence cuivrée, qui attire l'œil au niveau de sa prothèse, éternellement visible.
La soirée se déroule, Andrea esquive les membres du jurys qui s’adressent surtout la parole aux lauréats et autres figures de presse, un ricanement intérieur d’avoir évité ça. Parfois, Andrea aime se fondre dans le monde, sans être interpellée constamment. Elle est plus prompte aux rencontres intéressantes quand elle ne porte pas le masque de Seeker. Ils n’ont pas d’image à préserver avec elle.
Sur le chemin du balcon, elle entend une conversation qui l’attire, inexorablement. “Can you believe that Seeker’s not even here? What does she think, being the main attraction and allowing herself to ditch the fun?” Un sourire de serpent se glisse sur les lèvres d’Andrea et elle se joint au duo de mauvaises langues. “What do you expect from a world class writer? Wrote a book and the world should be at her feet.” C’est faux, tout est faux. Mais Andrea est d’humeur. “Her stories are not even that interesting…”
Une archéologue qui résout des mystères.
Pourquoi pas un symbologue qui traverse l’europe et résout des meurtres?
Cliché.
ft. @Eusapia Lee

25/06/2023

critiques cryptiques.
@andrea regan & @eusapia lee

tw: mention de drogue, d'alcool

Eusapia est un animal social; surtout, elle est un animal très fier. Alors quand on lui a proposé, pour la deuxième année d'affilée, de faire partie du jury du prix littéraire du NYT, avec un regard particulier sur la SFF, elle en a presque sauté de joie. Presque, puis qu'il y avait évidemment eu une petite voix dans un coin de son crâne (pas Gnosis, l'autre, plus ténue: sa conscience) pour lui rappeler qu'évidemment elle le méritait. Évidemment en tant que mécène, collectionneuse, férue de SFF, femme mondaine, intelligente, inspirante, cosmopolite, elle finirait assise à cette table de délibérations, entourée de gens qu'elle admire et d'autres qu'elle méprise.
Et comment dire que son esprit est mesquinement à la liesse depuis que les échafaudages ont été montés autour de la tour d'Icarus? Eusapia méprise tout ce que les adeptes d'Icare représentent, mais est autrement plutôt indifférente à leurs agissements quotidiens: sur le principe elle les déteste, dans la pratique elle ne pense pas à eux. Mais là il devient de plus en plus difficile d'y échapper, ils sont dans tous les journaux, toutes les émissions, toutes les applis. Et Eusapia ne peut que se réjouir de voir les execs larmoyants regretter les actions terroristes de leurs réfractaires.

Eusapia en est encore loin, ce soir-là de la remise des prix et du cocktail organisé par le NYT. Elle passe de personne en personne avec une aise effrayante, alors même qu'elle est comme un poisson hors de l'eau dans cet environnement pompeux et chiadé qui n'est pas originellement le sien. La moyenne d'âge est tristement basse et chiante, on écoute du jazz en fond, on se congratule, se tape dans le dos; Eusapia regretterait presque le New York sous coke de fin de siècle qui n'avait peut-être pas l'architecture incroyable de New Blossom, mais putain au moins on savait s'amuser.
Il lui faut presque une heure pour trouver un compagnon d'infortune qui n'a pas la bouche aussi pincée que les autres et qui soulage Eusapia qui peut enfin se mettre à bitcher.

“Can you believe that Seeker’s not even here? What does she think, being the main attraction and allowing herself to ditch the fun? - Main attraction! Let me laugh," maugrée Eusapia en apportant son dirty martini à ses lèvres en roulant des yeux. Son autre main, quant à elle, s'est retrouvée avec une cigarette à moitié consumée entre les doigts (Clippy et Gnosis ne sont pas ravis). “What do you expect from a world class writer? Wrote a book and the world should be at her feet. Her stories are not even that interesting… - Exactly!" Eusapia se tourne vers la nouvelle venue avec le désespoir d'une assoiffée en désert, sautant sur l'occasion de bitcher encore plus. "I had to spend all of Tuesday with her and she's so incredibly..." Eusapia a une pause dramatique en amenant sa cigarette à ses lèvres. "...conceited." En se sentant particulièrement intelligente d'avoir utilisé un mot compte triple en présence de littéraire, Eusapia considère la nouvelle venue d'un oeil calculateur. "And you are? Do you work for the Times?"

30/01/2023

critiques cryptiques
tw: soirée mondaine, mauvaises langues

Le prix littéraire du New York Times.
Rien ne transparaît sur le visage d’Andrea quand elle reconnaît Eusapia Lee sur sa droite, elle est une si bonne actrice pour ça.
Il y a une semaine, elle ne connaissait pas la docteure en face d’elle, n’en avait jamais entendu parler. Il faut dire qu’elle se tient aussi éloignée de Theseus que possible, à l’exception de ses visites techniques. Andrea, surtout, ne juge pas avoir le même niveau d’intelligence que les grands de ce monde.
Elle pourrait avoir plus souvent confiance en elle, ce genre de soirée n’est même plus un défi pour elle.
Mais il y a cette petite voix dans sa tête, qui ne vient ni de son implant, ni de son cerveau.
Fantôme du passé.
“Well, I am sorry you had to suffer through her.” Andrea ne l’est pas.
Mais elle adore percevoir la véritable nature du docteur Lee. Un serpent comme Andrea sait l’être. Intéressant. Amusant.
“I’m Andrea. I’m for Doubleday, the publisher.” Le partenaire plus discret du concours, celui qui a plusieurs auteurs représentés ici. “Hence, I know a few of them over there. I do love spending my Friday night this way, especially when they pretend to not know me.” Elle hausse les épaules, détachement joué, qui paraît vrai dans son improvisation. “I guess you are a member of the jury, am I right?” Mensonge qui se tisse comme Andrea aime le faire. De loin, elle sent le regard d’Alma qui surveille distraitement, devine son amusement partagé. “Don’t worry, they will pretend to never know you next time they see you.” Elle fait tourner son jus d’orange entre ses mains. “They are vile that way.”
ft. @Eusapia Lee

25/06/2023

critiques cryptiques.
@andrea regan & @eusapia lee

“Well, I am sorry you had to suffer through her.” Eusapia hoche la tête d'un air sérieux, comme si elle avait effectivement été proprement torturée pendant les délibérations du jury, et boit une gorgée de son martini après avoir levé son verre dans une parade de salutations. “I’m Andrea. I’m for Doubleday, the publisher. - I see," répond Eusapia d'un air sage, quand bien même elle n'a jamais entendu parler de cette maison d'édition. “Hence, I know a few of them over there. I do love spending my Friday night this way, especially when they pretend to not know me.” Quelqu'un qui sait s'amuser en soirées mondaines elle aussi, alors, ce qui semble plaire à Eusapia qui plisse légèrement les yeux d'un air bien informé. “I guess you are a member of the jury, am I right? - You would be correct, Andrea." Eusapia a toujours une manière particulière de prononcer les prénoms des gens: avec une douceur appuyée et lourde, comme si elle prenait pouvoir sur elleux en les nommant.
Leur troisième partenaire s'efface, en prétextant avoir vu quelqu'un; après un regard prudent en direction d'andrea, Eusapia décide de rester à ses côtés le temps de finir sa clope.

“Don’t worry, they will pretend to never know you next time they see you. They are vile that way.” Eusapia rit un peu en l'entendant, quand bien même cette perspective la dérange et la vexe légèrement. Cela fait deux ans qu'elle siège au jury, et elle compte bien y rester de manière pérenne. "I can endure vileness. What I can't abide is the lack of imagination." Elle lève les yeux au ciel, retourne à la plaie pustuleuse qui la hante depuis les fins des délibérations. "I don't mind writers who rehash the same things over and over again but Seeker? Why, she's a master at this craft now. Anyone who's read two books in their lives can see where she obviously plagiarizes her prose. Airport novel upon airport novel... and here she is being seriously recognized by the Times." Eusapia secoue la tête. "Oh, I'm sure you have a much clearer view on the literary landscape than I do, and a much better grasp on creative writing, Andrea. But as a fervent reader, it's soulcrushing." Elle finit son martini d'une traite, dont elle repose le verre vide sur la rambarde du balcon. "My name is Eusapia, by the way." Elle lui offre une main noueuse comme présentation. "I'm a published author of my own, although I don't have the gut to think that more than a thousand people have read my peer-reviewed works. I'm a doctor," conclut-elle, non sans une pointe de fierté. "My specialization is with these." Elle fait un mouvement d'oeil en direction de la prothèse d'Andrea, sans gêne ni hésitation. "Beautiful piece you have there, by the way, although it seems a little ill-fitting. A choice of hardship, I assume?"

30/01/2023

critiques cryptiques
tw: soirée mondaine, mauvaises langues

La main d’Andrea se pose sur le poignet cerclé de bracelets d’Eusapia. “You have no idea.” Le commentaire sur le manque d’imagination ne tombe pas dans l’oreille d’une sourde et elle fera attention de revenir sur les propos de la docteure dans les jours à venir. De ce qu’elle a cru comprendre de la femme médecin, femme altérée également, c’est qu’Eusapia, bien qu’elle ait une grande gueule, a surtout un grand cerveau.
Andrea se méfie des personnes intelligentes.
Ce sont celles qui sont capables de la plus grande bassesse.
Mais là, elle ne résiste pas à aller dans le sens d’Eusapia. Peut-être en apprendra-t-elle plus.
Puis, ça reste son sport préféré de ce soir, parler en mal de Seeker.
“You know, as a publisher, we don’t look for something brand new. If it worked before, it will work again. Seeker is that kind of writer. No surprise is to be expected. We’re capitalism printed on a different kind of paper.” Fière de sa réplique, elle ne doit pas déplaire à Eusapia qui se présente enfin. La main est serrée, ignore le ton hautain de docteure Lee, suit son regard. “A woman of many skills. I can appreciate that.” Puis, sa jambe de titane est pointée du doigt. “You are far from your usual public then? But yes, I always wanted a cane, so I thought, why not?” L’humour est évident. “It’s a reminder of what I can do on my own. I like it wobbly. Give you a seat easily in the subway.” Des mensonges encore, Andrea prend rarement les transports publics, préfère les taxis, les ubers, ou la marche. Malgré sa jambe. “And I do really enjoy the cane.” Ca, elle ne peut pas mentir.
ft. @Eusapia Lee

25/06/2023

critiques cryptiques.
@andrea regan & @eusapia lee

Comme toujours, Eusapia aime beaucoup qu'on lui donne raison donc elle vit très, très bien les réenrichissements d'Andrea à propos de Seeker et son manque cruel et inutile d'originalité. Malgré tout, il y a une graine de réconfort à revenir sur un sujet qu'Eusapia maîtrise du bout des doigts: celui des altérations. Elle éprouve toujours un certain plaisir à reconnaitre certains modèles, ou à pouvoir se vanter d'avoir participé à certaines conceptions qu'elle retrouve sur les corps des gens autour d'elle. Ce n'est pas vraiment le cas de la jambe d'Andrea ce soir, mais elle apprécie néanmoins un.e altéré.e qui ne cache pas entièrement son métal sous une couche de peau synthétique. “You are far from your usual public then? - Indeed. - But yes, I always wanted a cane, so I thought, why not?” Un reniflement léger accompagne la pointe d'humour, une politesse lissée qui tient, pour une fois, sa curiosité en rêne.

“It’s a reminder of what I can do on my own. I like it wobbly. Give you a seat easily in the subway. And I do really enjoy the cane. - This is very interesting," commence Eusapia avec sa voix de professeure, avant de secouer la tête comme pour en chasser les idées qui l'envahissent soudain. Pas la peine de partir dans un débat sur les handicaps visibles et invisibles. "I admire your pride and have no choice but to salute your bravery. Not everyone is okay with showing off their chrome." Peut-être que l'alcool a déjà commencé à trop lui grimper à la tête, si elle s'épanche ainsi en bons mots et compliments avec des quasi-inconnu.es - peu importe, elle ne connait rien ni personne ce soir, c'est l'occasion d'en profiter. Il y a encore tellement peu de moments comme ça où Eusapia peut simplement se permettre d'être. "So publishing, hm? Tell me more about it. As you said, I'm far from my usual public and I'm curious." Une ligne plisse sa bouche. "Perhaps I still have this young girl's dream that I'll get published in something else than a journal one day. You need to give me all the tips."

30/01/2023

critiques cryptiques
tw: soirée mondaine, mauvaises langues

“What can I say? I like the attention.” Et c’est vrai, c’est la seule raison pour laquelle Andrea choisit toujours des tenues où elle peut mettre en valeur ce que son ex-mari lui a arraché. La raison pour laquelle elle ne dissimule pas ses cicatrices aussi, toujours visibles d’une manière ou d’une autre. Andrea aime être le réceptacle de la curiosité malsaine des autres.
Parce qu’elle est vue.
Elle qui n’a pas été vue pendant ses pires années de tourmente.
“And being ashamed gets boring real quick.” Elle zieute Eusapia. “I think you would agree on that.” Les questions se posent sur son faux métier et Andrea est soulagée d’avoir choisi un domaine où elle y connait un minimum. “I’m sure you’ll have no problem finding an editor. You have the name, from what I understand, and already a few connections.” Elle désigne la salle d’un large geste de la main. “Now all you have to do is write. And you don’t need to worry about the quality, given our mutual friend Seeker…” Elle boit un peu de sa boisson, pousse le vice un peu plus.
C’est là tout l'intérêt de cette soirée, n’est-ce pas?
“Do you have anything already written? A genre of predilection, maybe?” Elle penche la tête vers sa compagne d’un soir, en espérant qu’elle reste tout aussi intéressante qu’à leur début de conversation.
ft. @Eusapia Lee

25/06/2023

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@andrea regan & @eusapia lee

tw: mention de misogynie, d'âgisme

“I’m sure you’ll have no problem finding an editor. You have the name, from what I understand, and already a few connections.” Eusapia accueille cette déclaration avec un sourire plat, sans aspérité ni chaleur. "Creative writing was never my strong point..." rajoute-t-elle, sincère mais l'air modeste, presque embarrassée peut-être d'avoir mentionné ce rêve de jeune fille. “Now all you have to do is write. And you don’t need to worry about the quality, given our mutual friend Seeker…” Eusapia rit de bon coeur en l'entendant. Bizarrement, cette pensée-là la rassure et elle hoche la tête, véritablement amusée, peut-être un peu inspirée. "You're quite right." Si tout le monde publie tout et n'importe quoi, ces jours-ci, alors pourquoi ne pas satisfaire cette vieille quête d'ego stupide...

“Do you have anything already written? A genre of predilection, maybe? - Except research, not really," admet lentement Eusapia, une écrivain prolifique, mais rarement dans un domaine qui intéresse plus de quelques milliers de personnes dans le monde. "I always thought I would write a great memoir. Humble beginnings, exotic background, trial and tribulations, the research, the corporations, the new age of prosthetics, the drama... it would make for an interesting read," réfléchit-elle à voix haute, non sans une pointe de fierté. "But new things keep happening to me, and it's never quite the right time to start it. There's always another project, which could turn into a great chapter..." Un temps de pause. "After a certain age, it seems like women's lives are ushered to a close and quickly put aside. I know that's how it felt for the past few years." Eusapia passe sous silence les attitudes de plus en plus désagréables qu'elle souffre de la part des autres execs, masculins mais pas que, de Theseus. "And to be honest, I have a little too much on my plate to allow myself the time to write properly." C'est à peine si elle avance sur les plusieurs publications qui sont en cours d'écriture, seule ou à plusieurs. Elle rit très légèrement en secouant la tête. "Maybe what I need is a ghost writer, or someone to do the work for me."

30/01/2023

critiques cryptiques
tw: soirée mondaine

Le tableau de la vie d’Eusapia Lee est dressé par cette même personne. Andrea écoute attentivement, hoche un peu la tête de ci, de là, pour prouver qu’elle écoute attentivement. Ses yeux sont rivés sur la femme définitivement bien plus intéressante que le reste des autres écrivains. Elle devrait faire une recherche google, pour savoir si ce que raconte Eusapia est vrai. Les personnes au pouvoir ont toujours le don d’enjoliver leur passé, surtout lors de soirées de la sorte.
Mais Andrea est là pour jouer le jeu.
“From what I’ve heard, you had quite the life.” Le sourire est tranquille sur le visage d’Andrea. “I am sure you’ll find a niche that will be interested. Autobiography has quite the appeal, even a few movie producers are into biopics. It’s a system that feed each other quite well.” Elle hoche un peu la tête. “I think you are very well aware of your main issue: time. Indeed, writing is time consuming. Not only the first draft, but the corrections, the model, promotion… A ghost writer, or even an IA wouldn’t solve your problem.” Andrea fait mine de réfléchir, ses doigts fins frottent la tête de sa canne. “What you need to remember, when you find the time to do it, is that an autobiography remains a book. You don’t need to tell everything, and it doesn’t have to stop where you do. And if you take a liking into you, then you can think about another one.”
C’est ce qu’Andrea ferait, si elle devait se concentrer sur ses propres mémoires.
Ce qu’elle ne ferait jamais, parce que sa vie n’a pas le mérite d’être racontée.
Elle ne veut pas être rappelée comme une victime.
Elle ne veut pas être souvenue comme une survivante.
Andrea veut vivre, simplement.
“But now, I have to say, I am very curious about your projects. They must be very important, to keep you away from your writing dream?”
ft. @Eusapia Lee