Dance The night (June)

Dance The night Été 2023 à L'ÉCLIPSE (NEXUS) Avec @June Kitanović   TW : alcool, ambiance boîte de nuit

Au’ aimait sortir à New Blossom. Elle n’était pas encore officiellement la Barmaid du Crowclub. Elle avait envie de vivre un peu sa jeunesse et rattraper le temps perdu enfermé dans un laboratoire. Elle comblait les trous. C’était peut-être pour ça qu’elle était libertine et sans frontière. Elle continuait d’avoir peur d’Icarus. Cependant, elle avait besoin de découvrir le monde. Au’ avait tellement rêvé de l’ancienne pomme. C’était hors de question qu’elle s’imagine comment était New Blossom. La mutante voulait s’en faire sa propre idée. Cela lui arrivait de sortir là-bas de jour comme de nuit. Elle fuyait les photos et les médias toute pour être discrète dans la foule. Elle connaissait les sept, mais ne suivait rien des apprentis et des informations qui y avait sur eux. L’aventurière n’avait jamais eu de problème. Les cheveux commencèrent à devenir blancs pour ses parents. Sa mère biologique, elle s’en ficherait pas mal qu’elle se fasse capturer. Cette idée lui faisait souvent mal. C’était peut-être pour cela qu’elle fuyait un peu la maison ces derniers temps. Suite à une énième fois qu’elle s’était fait ignorer et refoulée, son frère l’avait consolé.

Elle avait décidé de démarrer une nouvelle lancée sur le chemin du bonheur. Partant en solitaire, elle avait commencé à se faire des connaissances. Elle se faisait juste appeler O’. Elle avait une fausse carte d’identité pour ses soirées nocturnes où elle se faisait appeler : Nora Newman. Cela avait des avantages de faire partie des Deadcrows à Underapple. Elle pouvait aller voir les petits génies pour ses soirées. Elle prenait souvent avec elle : 300 dollars pour avoir assez pour aller et rentrer de soirée, avec les consommations. Elle ne laissait pas de trace. L’argent était caché dans son soutien-gorge. Elle y avait installé une petite pochette. Si on essaie de la voler, il fallait y aller. L’enfant terrible avait toujours un tour dans son sac.

S’échappant de l’Empire State Building, la mutante avait décidé de s’amuser, de se laisser aller dans une autre rencontre, de laisser peut-être ses lèvres aller sur son corps. Ce petit côté de luxure qui ressortait des soirées, c’était pour ça qu’elle aimait tellement les soirées du Crowclub, cette ambiance déjantée à la Gatsby. Ce soir, elle avait envie d’être une fille ordinaire dans un lieu où elle pourrait être une inconnue. Arrivant sur place, elle avait réussi à avoir une entrée dans le fond par un ami pour éviter de passer devant avec les Paparazzis. C’est là que tout s’accéléra. Elle vit une très belle femme, avec un groupe de photographe qui hurlait un nom qui lui était totalement inconnu. Sa main alla chercher la sienne. « Viens par-là. » disait-elle en l’entraînant par la porte arrière. Tapant contre la porte, son ami leur ouvrit. La porte se referma sur des personnes qui n’eurent pas le temps de lever leur appareil photo. « Merci, c’était moins une. » Disait-elle à son ami qui repartait en disant qu’il avait du travail à rattraper.

Elle se tourna vers la demoiselle en détresse qui semblait contrariée ? Elle l’était l’empathe en était sûre. Oups, Au’ avait réagi en instinct de survie. Elle ne devait pas se faire prendre en photo. Ce n’était peut-être pas son cas ? Son côté positif reprit très vite les reines comme son pouvoir qui dégageaient toujours de la bonne humeur et des fois un côté amoureux. Son regard la regarda. Son inconnue était très belle. Un sourire sur ses lèvres, elle était presque amoureuse : « Désolée, je n’aurais pas dû. Je peux te payer un verre pour m’excuser ? » la regarda-t-elle avec un regard chaleureux et envouteur en partie. C’était dur d’être en colère contre Au’ surtout quand elle ne bloquait pas son pouvoir.

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Dance The Night - Dua Lipa

Les couleurs de la boite de nuit sont ce soir très tournées vers le rose. Un rose kitch à la Barbie et qui fonctionne. L’ambiance est électrique, les gens se défoulent. Encore une soirée réussie et orchestrée par les doigts talentueux de Teddy. Pourtant, et bien que tout soit au beau fixe en apparence, l’humeur de June tourne petit à petit vers le gris. Elle ne trouve personne à son goût. Que ce soit pour une dance, pour la nuit, ou juste pour une photo. Elle n’a pas l’impression d’être plus difficile que la normale. Rien n’a changé. Si ce n’est la clientèle. Elle blâme les couples qui se trémoussent sur la piste de danse. Elle les envie, aussi. Alors en avalant la dernière gorgée de son premier verre, elle fait un dernier tour de la boîte. Rien, rien, rien. Elle décide d’écourter la nuit, tandis qu’elle pose le verre vide sur le comptoir et salue d’un sourire le barman. Si elle se couche plus tôt, elle se lèvera plus tôt, et aura plus de temps pour s’entraîner. Un mal pour un bien.

La moue légèrement déçue, June finit par sortir. A l’entrée, les paparazzi sont à l’affut de la moindre célébrité, du moindre scandale, du moindre scoop. Ils semblent se réveiller tandis qu’elle passe la porte. Mais une bonne partie se rassoit en la voyant, continuent à discuter entre eux. Certains pourtant, commencent à lui parler. Elle affiche déjà un sourire de circonstance. Certaine que les photos n’apparaîtront jamais nulle part. Espérant toujours faire la Une. « Comment vous allez ? » « Vous avez passé une belle soirée ? » « Vous partez déjà, Hémérie ? » Elle se mord la lèvre pour que son sourire ne s’éteigne pas. « J’ai passé une bonne soirée, merci. » Ni mauvaise, ni exceptionnelle. Elle s’apprête à corriger celui qui l’a appelée « Hémérie » lorsqu’elle sent une main effleurer ses doigts et resserrer son emprise. En quelques secondes, elle est entraînée de nouveau vers la boîte de nuit. June à tout juste le temps de se retourner vers eux une dernière fois. « C’est HéméRA ! » Et elle est de nouveau dans l’Eclipse.

June ne cache pas sa colère tandis que l’inconnue remercie un homme qui ne s’attarde pas. L’espace d’un instant, elle craint ne pas se rappeler d’une ex-conquête. Mais plus elle la regarde, et plus elle est certaine qu’elle ne l’a jamais croisée. Elle s’en rappellerait. June a beau lui en vouloir d’avoir empêché les paparazzi de la prendre en photo, elle n’en reste pas moins dotée d’yeux en bon état de fonctionnement. Et d’un cœur qui se dit que la personne qu’elle cherchait depuis le début de la soirée se trouve enfin devant elle. Le regard noir de l’apprentie commence à changer tandis qu’elle réalise qu’elle n’a plus aucune envie de rentrer chez elle. Ou du moins de ne pas rentrer seule. L’espoir de pouvoir retrouver un peu de chaleur humaine lui fait perdre son air frustré. Son sourire reprend place sur ses lèvres à la question de celle qui lui fait face. Elle lève un sourcil. « Ça en vaut même deux. » June lisse les pans de sa robe et fait un geste vers le bar. Se ravise. « Est-ce que tu te ferais pardonner en posant pour une ou deux photos aussi ? » Elle tente le tout pour le tout. Ne veut pas abandonner l’idée de leur donner ce qu’ils veulent. Ce qu’elle veut. Et June est certaine qu’une photo aux côtés de la jeune femme ferait parler. Si ce n’est les inspirants journalistes, au moins les jaloux-ses. « Je n’tai jamais vue ici, tu viens souvent ? » Elle hésite entre maudire le destin de ne l’avoir jamais mise sur sa route. Ou le remercier de le faire enfin ce soir.

ft. @Audrina Lewden

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Sa main dans la sienne, ça semblait presque normal d’avoir une telle proximité dans avoir une gêne. La sauveuse crut bien faire en la sauvant de ses requins de photographes. La mutante ne pouvait pas se permettre d’être prise en photo. Elle se demandait pourquoi il était intéressé par cet hémérie avait-elle entendu, jusqu’à ce qu’elle leur hurle dessus Héméra. C’était un très beau prénom en tout cas.  Audrina essayait de rester positive quant à cette situation. Son empathie lui transmit le doute, la colère de la dame, puis d’autres choses qui lui plaisaient plus. La chaleur humaine qu’elle dégageait ne laisser jamais personne indifférente. On ne l’appellerait pas Heartbreaker sinon. Son sourire et sa levée de sourcil la rendaient que plus sublime à ses yeux. Sa voix était à la hauteur de qu’elle voyait. La tonalité était une douce mélodie à ses oreilles. Sa question la fit rire. Il ne s’agissait pas d’un rire forcé, mais d’un rire chaleureux et amusé. Celui qui peut ensorceler votre cœur et faire disparaître le sentiment négatif qui vous habitez.

« Effectivement, je viens rarement. J’avais besoin de m’évader incognito ce soir. » lui fit-elle un clin d’œil. « Va pour deux verres pour la dame » Elle la prit par la main. « Malgré ta beauté, Héméra, je ne poserai pas pour les paparazzis. » La complimenta-t-elle pour adoucir son souhait irréalisable par Audrina. Elle l’emmena dans un coin du bar où elle attira son ami. « Je prendrais un Love in the night et toi ? » regarda-t-elle sa nymphe de la soirée. Le nom de la boisson l’amusa beaucoup. Elle connaissait son ami par les cours de barmaid qui faisait ensemble. Ce cocktail était à tomber, composé d’4 cl de rhum ambré, 4,5 cl de jus d'orange, 1 cl de crème de noix de coco, 1,5 cl de crème légère, 1 cl de sirop de sucre, 6 fraises. Au’ préférait mettre plus de jus de fraise à la place du sirop et la moitié de la dose du jus d’orange. Elle avait envie de blaguer un peu pour lui demander si elle ne voulait pas un peu de body love ce soir. Elle se ravisa pour ne pas lancer une drague lourde qu’elle peut faire des fois en tant que barmaid pour faire sourire une personne légèrement, voir bien alcoolisé. La mutante sentait qu’avec Héméra, c’était plus subtil et sensuel. Prête à lancer un tango pour la captiver à être sa cavalière de la soirée.

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Dance The Night - Dua Lipa

Les notes joviales du rire de l’inconnue se mélangent rapidement à celles de la musique qui les entourent. Elles suffisent pour définitivement calmer l’apprentie, dont le cœur colérique se mue en un papillon léger. Le clin d’œil est charmeur et June est certaine que la jeune femme sait ce qu’elle fait. Leurs mains s’étaient à peine lâchées que, déjà, elle reprend celle de June et la fait revenir vers le bar. Le compliment vient insuffler à la réponse négative une autre saveur. Bien plus douce. Bien plus sucrée. Et lorsqu’elles arrivent au comptoir, June adresse un sourire amusé au barman qui vient pourtant de la voir partir. « Deux Love in the night alors. » Elle connaît le cocktail et il est bon. Mais l’alcool importe peu, désormais. Ses iris sont trop occupées à admirer les reflets de lumières dans les cheveux de celle qui l’accompagne. A certains moments, elle s’en retrouve même auréolée d’une couronne d’étoile, et June se dit que c’est sûrement un signe qu’un Ange vient d’apparaître. Indécent, de laisser des êtres si pures et splendides marcher parmi le commun des mortels. Elle s’assoit sur un tabouret haut tout juste libéré et pose un bras sur le bar. Elle ne cache pas son intérêt pour la jeune femme. « C’est June, au fait. Héméra, c’est pour… les autres. » Celleux qui ne prennent pas le temps de la connaître. Celleux qu’elle n’a pas envie de connaître. « Est-ce que je peux t’appeler La Belle Inconnue ou tu préfères autre chose ? » June sourit doucement. Étrange, comme le temps semble s’être arrêté. Comme elle ne pense plus à rentrer chez elle. La présence de celle à ses côtés semble avoir illuminé sa nuit de météores. Impossible de savoir, pour l’instant, si elles ne seront que resplendissantes ou également dévastatrices.

Les cocktails arrivent déjà et June attrape le sien avec un signe de tête en remerciement. « Aux soirées incognito alors ! » Mais simplement pour les rencontres de ce genre. Parce que l’invisibilité, c’est tout ce dont elle ne veut pas, finalement. Elle lève son verre sans lâcher des yeux ceux de l’autre. La première gorgée est aussi revigorante que perturbatrice pour ses pensées déjà affolées. Elle ferme les paupières tandis qu’elle repose son verre. « Mmh. Toujours des pépites ces cocktails. » Et elle le pense. Ce n’est pas que pour Teddy et la musique qu’elle a fait de l’Eclipse son refuge ces derniers mois. June relève la tête vers la jeune femme, se penche légèrement vers elle, pour ne plus avoir à s’arracher les cordes vocales à chaque mot. « Est-ce que tu m’accorderais une danse, aussi ? Pour les dommages et intérêts, tu vois. » Elle demande avec ses yeux, rit doucement. Elle a presque oublié les paparazzis devant la porte. Presque oublié que son cœur pleure encore. C’est pour des instants comme celui-là qu’elle se réfugie régulièrement dans la boite de nuit. Pour que, d’une façon ou d’une autre, on lui rappelle qu’exister n’est pas si terrible.

ft. @Audrina Lewden

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Audrina sentait que cette soirée allait être inoubliable. Elle aimait la musique qui défilait dans la boîte de nuit. Ce n’était pas tous les jours le cas. Si elle croyait les astres et la déesse qu’elle venait de rencontrer, elle était veinarde.  Lui promettant de lui offrir une boisson, elle était d’humeur à prendre un cocktail qui sortait de l’ordinaire. Puis, elle avait envie d’émerveiller sa nouvelle acolyte qui répondait positivement. Comme elle y allait sans hésitation, Au’ se demandait si elle le connaissait déjà. La voyant s’asseoir sur le tabouret du comptoir. Elle pouvait sentir son intérêt pour elle. Cela lui plaisait énormément. Souriant un peu bêtement, elle aimait voir les différentes couleurs de la soirée la mettre en valeur. Sa question la fit rire. La Belle Inconnue, c’était pas mal. « Tu peux m’appeler Audrina. Belle inconnue, j’aime bien surtout quand c’est dit par une si belle femme. » Lui disait-elle même si sa carte d’identité était marquée sous Nora Newman. Après tout, la blonde ne leur devait aucun compte.

La mutante fût heureuse de voir les boissons arrivées rapidement. Elle trinqua en écho à cette phrase merveilleuse. Être incognito, c’était des fois une aubaine. Connue dans l’Underapple comme la fille de Serinda et membre des crows, on la reconnaissait trop souvent. Son regard ne lâcha pas celui de la brune. Le sien était le seul qui comptait en ce moment présent. Ses papilles gustatives sentaient bien l’alcool qui venait réchauffer sa gorge. Cet échange de regard lui donnait des frissons de désir. « J’adore leur cocktail. C’est des Marie couchent moi là. » Osa-t-elle dans sa blague. Elle n’avait pas l’intention de la mettre dans son lit, vu que cela ferait un trajet beaucoup trop long. Au’ se voyait bien la séduire cependant. En tout cas essayait. Sa question la fit rire à nouveau. Elle dût reboire une nouvelle gorgée pour pouvoir se pencher vers elle. Sa main alla se poser sur sa cuisse délicatement. Ses lèvres se rapprochèrent de son oreille pour lui parler fortement à travers la musique de l’Eclipse : « Oui, on peut danser. Je ne peux pas te laisser sans défense non plus. » Lui sourit-elle un brin charmeuse. Au’ se repencha : « Je veux dire. Je suis sûre que tu sais te défendre. » Reculant, la blonde l’admirait. Tout était harmonieux et pouvait la faire chavirer.

Si elle était photographe, Au’ passerait plus de temps à la prendre elle comme modèle que c’est autres idiots. Elle savait reconnaître une muse quand elle en voyait une. Pouvant lui donnée tous les noms d’une créature enchanteresse, elle aimait bien son pseudo. Cela s’y accordait merveilleusement bien. Heartbreaker, c’était un peu un surnom prémonitoire. Elle but rapidement son verre.

Allant chercher sa main, elle fit un petit pas de danse de style salsa pour lui montrer qu’elle était prête pour danser. Audrina lui sortirait le grand jeu. C’était une valeur sûre. Sa main dans la sienne, elle ramena celle-ci pour y déposer un baiser rapide. « Voudrais-tu danser avec moi ? » termina-t-elle en se penchant plus proche d’elle pour qu’elle la comprenne à travers les décibels. Son sourire était toujours présent et n’était pas parti une seule fois.

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Audrina. L’apprentie hoche doucement la tête. Ça sonnait quand même mieux, à son goût, que « La Belle Inconnue ». Mais June note dans un coin de sa tête que le surnom lui plait. Se promet de le ressortir, au moins une fois. Sans doute plus. Elle a du mal à détacher ses yeux de la jeune femme, et un sourcil se lève en entendant la blague. Elle penche légèrement la tête. Demandant sans demander si le sous-entendu est une invitation. Le sourire aux lèvres. Elle se sent presque trop bien à ses côtés, si bien que c’en est perturbant. Elle n’avait pas ressenti ça depuis longtemps. Un sentiment de bien-être doublé de celui si familier d’envie de séduire. Elle sent la main d’Audrina sur sa cuisse avant de la voir, elle sent son souffle dans son cou tandis que ses lèvres frôlent son oreille. Et elle rit doucement alors que la jeune femme se recule. Elle se penche à son tour, ses lèvres sur les cheveux de la blonde, près de ses tympans. « Je te laisserai me protéger, si tu veux. » Et elle boit quelques gorgées de son Love in the night, les yeux malicieux, avant qu’Audrina ne lui attrape la main et y pose un baiser. Son rire sonne cette fois bien plus fort devant l’invitation romantique qui détonne tellement avec les corps en mouvements derrière elle. Mais elle hoche la tête. « Le plaisir serait pour moi, milady. » Et elle sert sa main plus fort, laisse son verre à moitié plein sur le bar et s’enfonce avec sa belle inconnue dans les vagues humaines qui se forment autour d’elles. La musique est forte, mais son cœur bat fort aussi. Aucun moyen de savoir s’il le fait sous le coup de l’adrénaline ou sous l’effet de voir et sentir le corps d’Audrina si près d’elle. Ça va vite, et les sentiments sont forts, mais c’est comme ça qu’elle apprécie le plus ses soirées. Elle se laisse emportée par les sensations. Il n’y a plus de pourquoi, ni de comment. Il y a juste les vibrations des basses et le corps trouvé. Aujourd’hui : Audrina. Alors elle la fait tourner, autant que possible dans l’espace qu’elles se sont approprié sur la piste de danse. Elle effleure ses bras, son cou, dégage certains de ses cheveux. Les musiques se succèdent et son nez se perd dans son cou. Les lumières scintillent et son souffle se mélange au sien. Les danseur-ses crient et June rapproche tout son corps. Elle ancre ses yeux dans ceux d’Audrina. Mais au lieu d’attraper ses lèvres, elle se dirige vers son oreille. « On va se trouver un coin plus tranquille ? » Parce que la séance photo a été interrompue, parce qu’Audrina ne veut pas poser avec elle. Alors oui, elle joue un peu. Fait durer le plaisir. Et sans attendre la réponse, elle se dirige vers l’un des fauteuils jouxtant la piste. Elle s’y assoit, jambes croisées, et la main sur le coussin, invitant la blonde à la rejoindre. « Où est-ce que tu sors d’habitude ? Parce que bon, tu sais danser, apparemment… » Elle fait un geste de la tête vers la piste sans pour autant la quitter des yeux. Elle entremêle ses doigts aux siens, puis les démêlent, encore et encore. « Ou peut-être que t’as pris des cours en ligne ? A côté de ton boulot ou… de tes études ? » Elle pose plein de questions, alors que tout son corps suggère qu’elle ne veut plus en dire aucune. Mais même si elle joue, un peu, elle veut aussi en savoir plus. Et les questions ne sont pas dénuées d’intérêt.

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Le moment n'était plus aux conventions ni à la retenue diurne. Audrina se sentait irrésistiblement attirée par la déesse qui se tenait devant elle, et elle ne pouvait s'empêcher d'être elle-même, totalement envoûtée par June. Même Aphrodite elle-même aurait été jalouse de cette splendeur. Un lien mystérieux semblait se tisser entre elles, unissant leurs âmes. Sa main se faufila avec une audace délicate sur la cuisse, caressant la peau avec une douceur électrisante, sans jamais franchir les limites de la décence. Dans un murmure sensuel, elle glissa à l'oreille de son objet de désir qu'elle lui confiait sa protection, prête à tout pour la chérir et la garder en sécurité.

Les paroles taquines de June faisaient naître un sourire charmeur sur les lèvres d'Audrina, révélant l'étincelle de séduction qui brûle en elle. Sa nouvelle garde du corps ne désirait pas la partager, elle voulait la garder pour elle seule, la protégeant de tout mal. Affichant un air chevaleresque, Audrina prit tendrement la main de l'autre, la portant avec une délicatesse empreinte de passion à ses lèvres. Elle y déposa un baiser doux et enflammé, faisant comprendre à quel point elle était captivée par cette rencontre divine. Ses lèvres sur la paume de sa main résonnent avec une note de complicité, mêlée à une pointe de séduction. Est-ce qu’au réveil ça irait plus loin ? Personne ne pouvait le savoir. On ne pouvait que profiter du moment présent.

Leurs mains se serraient avec une douceur passionnée, et Audrina laissait délicatement son verre à moitié plein sur le bar, prête à se perdre dans la foule avec June. La musique enivrante remplit leurs oreilles, amplifiant le battement de leur cœur qui battit à l'unisson. Audrina se demandait si c'est l'excitation amoureuse ou la proximité de June qui faisait accélérer ses pulsations. Tout est si intense, tel un tourbillon euphorique et éphémère, mais c'est ainsi qu'elle aimait vivre chaque instant. Elle se laissait porter par les émotions, sans se poser de questions. June l'entraîna avec grâce et élégance sur la piste de danse, explorant chaque recoin de son être avec une tendresse infinie. Les lumières scintillaient, leurs souffles se mêlaient dans une danse passionnée, et Audrina plongeait son regard lourd de désir dans celui de June.

Mais au lieu de s'approcher de ses lèvres, June murmura à son oreille une proposition qui fait naître une étincelle dans les yeux d'Audrina. Son regard fixait June avec un regard empreint de douceur et de désir, captivée par sa présence envoûtante. Elle suivit June vers l'un des fauteuils. Elle s’installa à côté d’elle où l’invitation avait été faites.

« Je sors partout, ici et là. Je suis barmaid en formation. Donc, je teste beaucoup les derniers bars et lieux pour me faire une idée du marché.» Murmura Audrina d'une voix suave, tandis qu'elle entrelaçait ses doigts avec ceux de June. « C’est pour ça que le barmaid m’a ouvert la porte. Je le connais par la formation. » Lui confia-t-elle.

Elle laissa ses doigts glisser avec une douceur envoûtante entre ceux de June, créant une connexion intime. « Et toi, June ? Pourquoi tu cherches l’intérêt des paparazzis ? Ils sont stupides de ne pas te porter plus d’intérêt.» Audrina posait ces questions avec un charme irrésistible, désireuse de connaître chaque détail qui faisait de June une personne unique et spéciale durant cette soirée d’été.

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Les banquettes sont plus intimes que la piste de danse, où tous les corps pulsent et se bousculent. Où tout est amplifiée et où June pourrait si facilement se perdre. Alors qu’elle a surtout envie d’en savoir un peu plus sur la mystérieuse femme qui ne veut pas se laisser prendre en photo. Les mains se cherchent, se trouvent. June les regarde jouer avant de remonter vers le visage si parfaitement sculpté, enivrant. Elle a envie de s’y perdre, définitivement. Pour tout oublier.  Ne plus penser à rien. Profiter. Ses yeux s’illuminent légèrement à la mention du métier d’Audrina. « Barmaid, huh ? Tu me feras goûter à tes créations ? J’aime bien les nouvelles découvertes. Et les surprises. » Elle parle en sous-entendus. Les surprises comprennent autant les alcools inconnus que sa présence ici ce soir. Et si Audrina accepte, c’est déjà une promesse de se revoir. Même si June se promet de lui expliquer, de ne pas jouer avec son cœur. Parce qu’elle ne laissera plus personne jouer avec le sien. Elle hoche la tête et rit légèrement lorsque la jeune femme lui parle des paparazzis. « Ils sont souvent stupides tout court. » Parce qu’elle ne les apprécie pas, mais qu’elle a besoin d’eux. Puis elle hausse les épaules, répondant aux questions. « Un peu d’égocentrisme. Et de jalousie. Il faut se faire voir pour réussir apparemment. » La dernière phrase est prononcée avec une pointe de colère. Mais elle regarde Audrina et ne veut plus penser à lui. Ni à Icarus qui ne la remarque pas assez à. Alors qu'elle se donne corps et âmes, alors qu'elle pourrait tant faire si on lui en donnait l'opportunité. Elle en est persuadée. Ni au fait qu’elle commence à se dire qu’elle n’a peut-être simplement pas ce qu’il faut. Elle lâche doucement les doigts d’Audrina et remonte lentement sur son bras, jusqu’à atteindre son cou et les contours de sa mâchoire. « Je préfère prévenir : peu importe ce qu’il se passera ce soir, ça ne pourra pas être plus que ça. Je ne suis pas de très bonne compagnie en dehors, ces derniers temps. Mais si ça ne te dérange pas de simplement t’amuser… » et fait glisser sa main derrière son oreille, serre doucement sa nuque. « …alors amusons-nous. » Elle laisse Audrina choisir, maintenant qu’elle a toutes les cartes en mains. Pas de sentiments, ce soir. Juste oublier, et profiter.

ft. @Audrina Lewden

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Il était dans leur coin à l’abri du monde. C’était très bien comme ça. Au’ se laissait aller au moment dans l’ivresse d’en connaître plus sur June. Son charme était irrésistible. Une pensée éphémère flottait dans ses pensées. Si cet instant durait toujours, elle ne dirait pas non pour le revivre indéfiniment. Elle acquiesça avec un large sourire quand elle lui demanda si elle lui ferait goûter. Elle rit en comprenant les sous-entendus et sa remarque avec les paparazzis. La seconde partie de sa réponse, elle pouvait le comprendre. C’était difficile d’être vu. Si la solution était qu’elle se mette devant les paparazzis pour que sa mère sorte de son déni, elle le ferait. C’était voué à l’échec. Elle put sentir la colère. L’empathe trouvait cela triste et rageant en même temps ce que le monde les poussait à faire par moment.

Sa main remonta en lui provoquant des frissons d’excitation sur sa peau. Son discours la tenait en poigne. Elle se demandait ce qu’elle allait faire, avide d’action. La douceur de sa main ne la laissait pas indifférente. C’était sa psyché, aucune attache. S’amuser. Oublier le monde actuel pour un plaisir intense. Cela lui allait parfaitement. En même temps, elle n’avait pas envie de l’enlever de sa vie après une nuit.

« Je vais être franche. » Ce n’était pas tous les jours qu’elle l’était avec ses aventures d’un soir. Sa main se posa sur sa cuisse. Son oreille se rapprocha de la sienne. « J’ai un deal pour toi. On devient amie, on s’amuse et on peut compter l’une sur l’autre. Tu fais ta vie et moi la mienne. Je pourrais te faire des cocktails. » Elle descendit légèrement pour déposer un baiser sur son cou. Elle espérait que cela lui irait. Audrina n’avouerait jamais ses sentiments et elle ne se mettrait jamais en couple. Cela voudrait dire qu’elle laisserait le pouvoir à l’autre personne. Ça, c’était trop tôt pour qu’elle puisse y songer. Une amie avec bénéfice, elle ne disait pas non.

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Séduction euphorique. June apprécie le jeu autant qu’elle apprécie la présence d’Audrina à ses côtés. Elle lève un sourcil à la franchise évoquée. L’apprentie n’attend que ça, qu’on lui dise les choses. La vérité. Alors qu’elle ne fait que mentir à tout le monde sous couvert de non-dits. Elle savoure la main qui se pose sur sa cuisse et un sourire vient s’installer sur ses lèvres. La proposition est lancée, susurrée à son oreille. Et June aurait pu prendre peur, pourquoi devenir amies ? Quand on peut juste être ça. Mais elle sait qu’elle ne dirait pas non à revoir Audrina, ne serait-ce que pour que l’aventure dure quelques soirs, et que ça lui évite de passer la nuit à chercher un corps auquel s’accrocher, avec lequel s’amuser. Finalement, elle n’a pas de raison de dire non. L’aventure s’arrêtera rapidement, parce que June ne laissera rien s’installer, et elles resteront amies. Parce qu’elles s’apprécieront, malgré tout. Ça lui va.

Les lèvres de la jeune femme se posent sur son cou et June attend qu’elle se relève pour fixer un instant l’inconnue plus si inconnue que ça, passer sa main dans son cou, sur sa joue, et l’embrasser d’un baiser presque violent, long, joueur. Lorsqu’elle se détache, elle a le sourire aux lèvres. « Deal. » Elle rit légèrement. La musique cogne dans leurs oreilles, et les lumières qui se reflètent sur leurs corps, dans leurs cheveux, rendent le moment aussi exaltant que s’il était tiré d’un film. « Surtout si j’ai des cocktails gratuits. » Clin d’œil envoyé à la légère blague. Pourtant, ça lui suffira. Des cocktails et Audrina. Juste quelques soirs. Pour plusieurs années d’amitié.

ft. @Audrina Lewden