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Harzie + Radioactive
(#) Ven 24 Fév - 17:03
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La veille de la prise de sa dose de RED est toujours la journée la plus difficile de la semaine. Le manque se fait sentir. Tout la gratte, tout l’énerve. Elle ne tient pas en place. Elle a chaud, elle a mal à la tête. Elle a envie de dormir, elle a envie de courir partout. Elle tremble, elle a soif. Rien n’arrive à lui faire changer d’avis. Elle est en mode attente cette journée-là. Elle attend la venue du Serpent qui lui procure ses seringues, Mais parfois, il ne vient pas. Elle a toujours cette peur qu’il oublie ou qu’il ait mieux à faire. Elle se garde toujours un petit back-up, au cas où. Surplus qu’elle peut fixer pendant des heures en se rongeant les ongles. Elle a envie de céder, mais par une force insoupçonnée, elle résiste. Elle a déjà tenté le coup et les effets ont été désastreux. Elle aurait pu avoir des blessures permanentes, mais Amy a su réagir rapidement et bloquer sa combustion instantanée. Bien que dans les faits elle se fiche un peu de sa vie, cette fois-là, elle a eu peur. Parce qu’elle ne veut pas mourir comme ça, bêtement et inutilement.
La nuit est déjà bien entamée, Harper a terminé sa manucure et elle sait déjà que le tricot ne suffira pas à lui changer les idées. Elle sait qu’elle ne peut pas rester seule dans son mini appartement où elle risque d’exploser. Elle risque de faire un truc qu’elle va regretter. Elle doit sortir. Pour aller où? Elle ne sait pas, mais elle doit aller à l’extérieur. Elle marche un peu hasard, décide finalement d’aller au Void, même si c’est sa journée de congé. Le trajet de métro se fait sans trop de dommage, même si elle a failli envoyer son poing sur un mec debout et trop près d’elle. Elle prend place au bar et Lark lui amène une bière. Elle discute avec lui une vingtaine de minutes, mais la musique trop forte est intenable et son crâne lui fait un mal de chien. Elle termine sa boisson d’un trait et retourne prendre l’air. Elle fume cigarette sur cigarette, essaie de penser à autre chose, mais c’est toujours le RED qui revient à son esprit. Elle rage intérieurement de ne pas être capable d’être fonctionnelle malgré tout. Voilà deux ans qu’elle se bat ainsi toutes les semaines, qu’elle passe par toutes les émotions et que ses pensées vont dans tous les sens à l’approche de la dose. Est-ce que ça vaut la peine de revivre tout ça ? Pourquoi ne pas tout arrêter? Redevenir inconnue et sans puissance? Être seule? Se faire abandonner? Perdre tout ce qu’elle possède? Le RED gagne toujours. Elle ne peut pas lui tourner le dos. C’est juste quelques heures à souffrir. Oui, ça vaut le coup.
Elle traine les pieds, prend son temps et traite d’idiot un type sur son scooter en plein hiver. Ça lui fait penser à Mackenzie, non pas qu’elle soit idiote (quoi que), mais parce qu’elle a une Vespa et elle en est tellement fière. Harper n’a jamais voulu monter avec elle. Elle ne fait pas trop confiance à la conduite de l’autre blonde. Ça fait un moment qu’elles ne se sont pas vues. Pourquoi pas ce soir? Elle sort son portable de sa poche de manteau, il tombe dans la neige mouillée (la sloche en bon québecois), elle jure en le ramassant. Elle l’essuie avec sa main et ouvre sa messagerie Argo.
Harper: Yo. J’vais au Penrose, si ça te dit! H.X
Elle sait que Mack va être en mesure de l’occuper. Elle a toujours des histoires à raconter et l’orphan ne s’ennuie jamais avec elle. Elle descend à nouveau sous la terre, retour à Crimson Bay. Elle entre dans le bar, salue le barman qu’elle connait bien pour y venir souvent faire une petite partie de billard. Elle réserve d’ailleurs une table, commande une bière et deux shooters de tequila, qui ne seront pas perdus si son amie ne peut pas la rejoindre.
Code SMS par Mme Shermansky
(#) Mar 21 Mar - 18:46
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tw. alcool, drogues (mention)
Elle a mis mille ans à endormir son presque-gosse, déployant des trésors de patience qu'elle n'a qu'à son égard, lui expliquant par a+b que non, pas de virée à l'Underapple ce soir même pour voir Jett et que maman ne rentrera pas parce qu'elle travaille de nuit. Et ça fait d'ailleurs bien chier Mackenzie qui elle aussi aurait du bosser mais se retrouve à baby-sitter le petit et à superviser le devoir de maths du moyen (il lui a filé cinq dollars et elle l'a fait à sa place, demandant cinq dollars supplémentaire pour justifier les réponses). Les deux dorment dans la petite chambre tandis que la blonde est affalée sur le canapé du salon-salle à manger-cuisine-seconde chambre à côté du grand. Ils jouent à un jeu antédiluvien sur une console antédiluvienne, s'envoyant des coups de coude à intervalle régulier pour se faire perdre. Mais il faut se rendre à la réalité : ils le connaissent tellement par cœur qu'ils sont devenus imbattables. Pire, ça les ennuie et les voilà à contempler le plafond, pieds sur la table basse couverte de cartons de pizza vides. Un jour, ils mangeront autre chose, habiteront loin d'ici et les matins chanteront. En attendant, Mackenzie fait passer les profils des filles de son application de rencontre et son petit frère commente avec elle.
Minuit. Elle étouffe un bâillement, son téléphone vibre et d'un coup, la vie ne lui parait plus si morne. Elle se précipite vers la salle de bain avant que son frère ne fasse mine d'y aller (alors qu'il ne se douche pas, c'est juste pour éclater ses spots au moment où Mackenzie a besoin du miroir), se refait une beauté en vitesse, passe de son uniforme de boulot qu'elle n'a pas eu la foi d'ôter à une tenue de soirée (trop légère pour le temps qu'il fait). "J'sors, je sais pas si j'rentre, je te confie les gosses. Demain, tu les réveille à sept heure trente pétante !" Elle enfile ses godasses sous les protestations de l'ado, ne relève même pas quand il sous-entend que c'est un date et qu'il a été obtenu uniquement parce qu'elle a retouché ses photos. Majeur levé en guise d'aurevoir, le bruit du scooter retentit dans toute la rue deux minutes plus tard.
La route est glissante à cause de la neige et la neige aurait fait frissonner n'importe qui d'autre que Mackenzie. Mais ses déchirures lui ont conférée une thermorégulation bizarre et la blonde sent presque le sang ralentir dans ses veines, comme si il était à deux doigts de se glacer. Le temps a vidé les rues, elle accélère, bat limite un record de vitesse avant d'atteindre le parking du bar. Elle aurait presque pu y aller à pied, les dix dollars extorqué à son frère iront dans l'essence (si elle est raisonnable, sinon ils seront bus) et ce n'est pas aujourd'hui qu'elle prendra du muscle aux mollets (pas qu'elle y croit encore, elle s'est résignée à avoir un physique de lâche jusqu'à la fin de ses jours).
Elle tache de laisser ses soucis à l'entrée du bar, entrant tête haute, sourire en coin aux lèvres et parcourt la salle du regard jusqu'à tomber sur une autre chevelure blonde. " Yo Harp !" Elle lui tend la paume pour faire un check avant de plonger ses lèvres dans la bière qui traine. "Comment ça va d'puis le temps ?" Petit coucou de la main à un serveur pas loin, elle commande à l'aide de quelques gestes avant de se concentrer sur Harper qui ne semble pas trop au top de la forme. Mackenzie réprime une grimace, elle a déjà vu Jett dans cet état (tout comme elle a bac +10 en fréquentation des camés de l'Underapple) et c'est peut-être le seul truc qui la gène chez les carbon copy (elle aurait pas eu un père mutant qu'elle les aurait rejoint depuis longtemps).
(#) Jeu 30 Mar - 11:33
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Le dos contre le mur, ses doigts aux ongles frais teints d’un bleu métallique qu’elle regrette, tapotent avec impatience sur la table gommée. Son regard vide fixe les deux shooters qu’elle vient de commander. Techniquement, il y en a un pour elle, l’autre pour Mack. Mais, elle prend du temps à venir, Mack. Harper regarde frénétiquement l’écran de son portable attendant une réponse de son interlocutrice. Elle soupire d’impatience lorsque rien ne s’affiche. Ce qui est ironique puisqu’elle est la première à prendre des plombes pour répondre ou à oublier de le faire. Mais là, elle a besoin de quelqu’un. Elle a besoin de parler à une personne qui la connait, qui va la soutenir, lui changer les idées. Parler de tout et de rien, sans flirt et small talk inutile et lourd. Elle ne se prive pas de lancer des regards bien sombres à tous ceux et celles qui aimeraient s’aventurer vers elle pour la défier au billard. C’est pas le bon jour. Dans un haussement d’épaules pour elle-même, elle s’enfile les deux cocktail cul-sec et lève deux doigts pour en commander deux autres au barman. Elle se dirige ensuite vers la table et place les boules en un triangle. Elle retourne au mur, regarde les baguettes et en prend la « sienne », celle qu’elle prend chaque fois qu’elle vient. Et lorsqu’elle est prise, la blonde réussie toujours par un battement de cil, un sourire enjôleur ou l’achat d’une boisson à la reprendre. Ce soir, c’est par contre un soulagement de ne pas avoir à jouer à ces petits jeux de séduction. C’est vraiment pas le bon jour.
Elle prend une gorgée de bière qu’elle dépose sèchement sur le tabouret, tourne la craie bleue à l’extrémité de la queue de billard, ses yeux tournés vers la porte guettant l’arrivée de visage ami. Elle prend ensuite la boule blanche qu’elle place au milieu en face de la formation des autres boules de départ. Elle se concentre, les yeux plissés et fixés sur la blanche, les lèvres pincées. Elle prend un premier élan, mais retient le coup. C’est quand qu’elle est prête à s’élancer, que Mackenzie fait son entrée. La Carbon copy lève les yeux au ciel lorsqu’elle aperçoit la belle blonde fière dans une tenue pas du tout appropriée pour la température encore hivernale. Elle a le don de se mettre en valeur et ça rend malade Harper. Tout pour attirer les regards, alors qu’elles n’ont pas besoin de ça là! "Ça te tentait pas de répondre? " qu’elle lance pour toutes salutations. Elle joue son coup et brise le jeu – la cinq entre dans le trou gauche au milieu - tandis que son amie fait le tour de la table pour la rejoindre. "J’savais pas si t’allait venir." Elle lui tape le poing avec le sien. "C’est cool de t’voir! J’espère que j’t’ai pas dérangée." Elle s’en fiche en fait. L’important, c’est qu’elle soit là pour lui tenir compagnie. Si elle était occupée, ça prouve que Harp est plus importante, si non, bah elle l’a fait sortir de son trou et c’est aussi bien. "Bof…la routine. Le Void, le gang, les longues nuits, les jours indifférents." Le manque, les casses, la solitude qu’elle s’abstient bien de mentionner. Elle prend la bière des mains de son amie et prend une gorgée. Le serveur arrive avec la commande de Mack et les shooters. Harper le remercie, même si ça fait plusieurs minutes qu’elle les a commandés déjà. "J’en ai déjà pris deux." Elle hausse les épaules, faussement gênée. Elle tend le petit verre à la true blood. "Et toi? Quoi d’beau?" Elle cogne son verre au sien et le boit d’un seul trait.
(#) Sam 15 Avr - 17:32
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tw. alcool, drogues (mention)
Les yeux bleus se posent sur le billard, désintéressés par un jeu aussi ringard (y comprendre qu'elle est nulle), avant de revenir sur Harper. Sourire mutin aux lèvres, Mackenzie roucoule. "Pour l'suspense t'sais." Elle ponctue la phrase d'un clin d'oeil avant de siffler pour saluer le coup (elle n'y connait vraiment rien, si ça se trouve Harper a perdu). "J'viens toujours, faut pas douter de moi. Je te l'aurai dit sinon." Ou pas, elle fait partie des gens qui écrivent les sms dans dans leur tête puis qui râlent car ils n'ont pas de réponse. "Tu as sauvé ma nuit" ajoute-t-elle d'un ton un rien dramatique avant de se laisser tomber sur le fauteuil qui traîne pas loin du billard avec un charme inexistant. "J'étais avec mes frères là, j'en pouvais plus. J'crois que je vais les vendre au marché noir." Elle est presque sûre que ça rapporterait autant qu'une voiture volée. En plus ils sont jeunes, ils doivent être nickel comme donneurs d'organes. Mais Mackenzie ne râle pas plus, le regard perçant posé sur sa pote qui raconte sa routine. Mouais. Moyennement crédible qu'il n'y ait que ça mais elle sait qu'il y a pas grand chose à dire aux addicts à part tkt accroche toi, prochain shoot bientôt. "C'est ça d'être une contrefaçon d'mutant" qu'elle déclare quand même, éclatant la bulle de son éternel chewing-gum en guise de ponctuation. "J'rigole ma puce ! Vas-y gagne moi cette partie en deux-deux !"
Le serveur arrive avec les boissons et Mackenzie observe les shooters d'un air indéchiffrable avant de se saisir de sa bière. Y a pas à dire, la descente d'Harper, elle n'aimerait pas la remonter même en scooter. "Ah ouais, respect" que dit Mack qui sait reconnaître quand les gens sont meilleurs (parfois, très rarement, mais c'est que la bière déjà, c'est compliqué). "Boarf moi la routine aussi. Sont chiants dans mon gang de bras-cassés en ce moment... Ils ont piqué une caisse, ils ont fait n'imp'" ajoute Mackenzie, plus bas. "Heureusement qu'au boulot ça s'passe nickel ! On a récup un de ses stocks de serviettes en papier la dernière fois... Ok c'est pas l'bon nom de pizzeria mais on va pas à en avoir à en acheter pendant au moins dix ans !" Et ça, ça veut dire moins de frais de réapprovisionnement et donc plus de salaire vu qu'il faut répartir les richesses (elle n'a aucune idée du prix des serviettes en papier). "Enfin, dans dix ans, je serai plus à travailler dans un resto miteux, bien entendu." Elle est trop cool pour ça. "Puis toi, t'auras... pris la tête du Void ?" Ou fait une overdose, un truc comme ça.
(#) Lun 1 Mai - 10:15
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Harper sourit lorsque Mack mentionne qu’elle devrait vendre ses frères au marché noir, mais elle ne partage pas son ennuie. Son amie se plaint de sa fratrie, mais parfois Harp donnerait cher pour avoir un frère ou une sœur. Avoir un lien fraternel. Avoir une personne qui même si elle l’agace, elle serait toujours là pour elle, pour la soutenir. Qui la comprendrait, parce qu’elle aurait vécu la même chose. Une personne qui l’énerverait, autant qu’elle l’aimerait. Harper aurait aimé partagé ses parents. Elle aurait eu quelqu’un avec qui passer au travers de son enfer, à se poser devant la mort de sa mère, puis la dépression de son père. Elle a l’impression que les choses auraient été totalement différentes si elle avait eu un.e adelphe. Là, elle est juste seule. Depuis toujours. Tout le temps. Heureusement qu’elle a des amis et les Orphans qui font office de famille depuis quelques années.
L’autre blonde n’a pas l’air impressionnée par sa réponse et elle pose son regard perçant sur elle. Sa pique sur les carbon copy la touche et elle serre les dents. Elle est fière de sa condition, mais ça l’énerve que Mack doive toujours la ramener et la fasse sentir comme un déchet dès qu’elle en a l’occasion. Elle lui lance un regard noir, même si la true blood ajoute qu’elle rigole. Évidement. "Ta nature de true blood ne t’aide pas à savoir comment t’habiller selon la température, en tout cas." réplique-t-elle avec sérieux. Ses yeux bleus vont-et-vient de haut en bas de la tenue de Kenzie. Elle lui fait à son tour un sourire taquin. C’est leur truc à elles. Des mesquineries à peine voilées, de la jalousie mal cachée. Ça n’empêche pas qu’Harper la considère comme l’une de ses meilleures amies. Sûrement à défaut d’en avoir d’autres. Elle sait néanmoins qu’elle peut toujours compter sur elle. Mack vient tout juste de lui démontrer en venant la rejoindre tard le soir. Elles trinquent. Harper commence à avoir la tête lourde, mais ça ne parait pas. Seul le sourire étirant niaisement ses lèvres trahit son état avancé d’alcool. Elle pense sérieusement que Mackenzie devrait lâcher son gang d’ados ratés et rejoindre le sien, les Orphans. Elle lui en a parlé une fois et ça n’a rien donné. Elle n’a jamais plus insisté, parce que le sujet n’est jamais revenu sur le tapis. Elle pouffe quand même de rire devant leur bêtise. "J’passé l’autre fois à la pizzeria. J’pensais te voir, mais t’étais pas là. C’est un type au comptoir qui m’a dit que t’étais partie livrer. J’sais pas lequel, mais il m’a offert une pointe. Il était cool. " Elle avait dû faire pitié parce que le geste avait été totalement gratuit et soudain. Elle n’avait pas refusé. J’espère bien que tu s’ras plus là. Tu mérites mieux, quand même. Enfin, Mack elle a pas l’air malheureuse, mais elle a tellement plus à offrir. "C’est le bar de Kian. Je pense pas qu’il va s’en défaire. Serveuse en chef, c’est l’top que j’peux viser. " Elle rit en prenant une gorgée de bière. Elle n’a jamais pensé à son avenir. Elle ne pense pas à ce genre de truc, surtout pas dans dix ans. Ça lui parait tellement loin.
"Bon aller! Si tu veux que j’gagne, me faut une adversaire. Aller prend une queue. Et je parle pas de celle du type qui te déshabille du regard là-bas." Elle pointe du menton pas du tout subtilement, un mec au bar qui n’a pas quitter du regard la belle blonde depuis son arrivée dans le Penrose.
(#) Jeu 17 Aoû - 13:11
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tw. alcool, drogues (mention)
La température, True Blood ou pas, c'est grave son rayon. Déjà parce qu'elle est plus hot que le climat (merci papa pour les gènes encore une fois) et ensuite les changements d'état dépendent de la pression et de la température donc bonjour le savoir théorique qu'il faut se coltiner pour savoir pourquoi c'est glacial entre elle et la clim du seul resto climatisé où elle a foutu les pieds un jour. "La jalousie te va mal au teint ma chérie !" Les yeux roulent vers le ciel, le ton est badin. Mackenzie s'est regardée dans le miroir et ça aurait swipé à droite sans hésiter une seconde (ou peut-être que si parce que bon vouloir se pécho c'est presque trop narcissique pour elle).
Lèvres trempée dans sa bière blanche, elle en boit une petite gorgée avant d'admirer le dixième de rondelle de citron qui flotte parmi les bulles, songe un instant au bienfait de la vitamine C avant de regarder Harper avec des yeux ronds. "T'es passée à la pizzeria ?" Y entendre "pourquoi faire ?? tu m'envoies un texto et t'es livrée gratos ??. "T'as eu une part gratuite et tu l'as mangée ?" Oh sweet summer child, Mack espère vraiment que l'autre blonde n'était tombée que sur Gionni qui avait voulu se la jouer tutto carino parce qu'Harper est jolie et pas genre sur le chef toujours prompt a refourgué les morceaux douteux. "Boarf, t'sais c'est pas si mal la pizzeria quand même. J'veux dire, c'est mal payé, y a pas de congés, des horaires de fou mais c'est un esprit familial !" Et ça nourrit la mif plus sûrement que les activités de son petit gang qui périclite. Faut qu'elle les lâche, elle n'ose pas par mélancolie. "C'est vrai que y a chef dans serveuse en chef, bientôt les galons sur ton uniforme et tout, tu vas être trop fraîche !" Pause à ce mot là, ça détaille la silhouette, légère mou. Style y a du boulot, parce qu'elles ne peuvent pas être deux blondes trop fraîches, faut respecter les quotas.
Le visage de Mackenzie se tord encore plus pour prendre un air de dégoût absolu. "Eeew Harper, tu me connais mieux que ça !" Les gars qui la matent, bah ce serait mieux qu'ils la paient pour mais vu que regarder les gens c'est encore gratuit (pour l'instant, la blonde a aucune illusion sur l'avidité de Theseus Inc), elle tolère. Par contre, attraper des hommes et encore plus particulièrement par là ?? Tours un peu rebutée, elle choppe la queue du billard du bouts des doigts, marmonne un truc du style "ce jeu est naze", pourrait plutôt dire "j'ai une force d'asticot sur le retour, je suis naze à ce jeu" si elle donnait dans la modestie. Elle en fait la démonstration par contre, envoyant dés le premier coup la bille noir dans un trou. "C'est qu'il me manque un bout pour bien viser" se justifie-t-elle avec toute la mauvaise foi du monde, agitant sa main gauche sous les yeux d'Harper. Comme si sa phalange manquante la gênait pour autre chose que l'harmonie de ses manucures depuis le temps. "Ouais du coup, j'te disais, la caisse." Coup d'œil à droite, coup d'œil à gauche. "Moi j'ai fait ma partie carrée-carrée. T'sais bien, j'aime pas trop faire des coups dans les coins friqués, trop de keufs et les loulous qui ont un neurone, qui s'croient comme dans l'underapple et s'interpellent par leur blase, alors j'fais la diversion dans mon coin et je me volatilise fissa. J'peux pas me permettre de faire n'imp, j'ai les gosses et tout ! Eux, ils ont voulu s'la jouer kéké et vas-y que si par miracle ils ont pas été choppés, ils ont quand même bien montrés leurs gueules aux flics - ou aux cyber ou à j'sais pas quelle organisation de connards dépositaires de l'autorité d'ses grands-morts. Breeef, c'est la merde. Meuf j'suis à deux doigts de t'demander de tous les cramer ! " Bim, coup de queue à côté de la bille et bien dans la moquette verte.
(#) Jeu 12 Oct - 17:04
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Est-ce qu’Harper est jalouse de Mackenzie? Oui, sans doute. Elle envie tout le monde. Ayant très peu de confiance en elle, Harper a l’impression que tous ceux qu’elle côtoie ou qu’elle croise sont mieux qu’elle. Elle est jalouse du contrôle de Banisher. Elle est jalouse des explosifs d’Acid, des talents informatiques de Snap, des cheveux et de la beauté de Wolfsbane, de l’efficacité de Boomerang, de la force d’Hammer, de la poitrine et des grands yeux de Mackenzie. Elle jalouse tous ceux qui ont un lien étroit avec le Serpent. Elle envie les riches, les vrais mutants, ceux qui contrôlent leurs dons, ceux qui ont une famille et des parents. Habituellement, elle garde tout ça pour elle, mais parfois, surtout quand elle a bu, elle laisse passer ses expressions faciales. Elle ne contredit pas son amie. Elle n’a pas envie et laisse le truc planer. Elle se contente d’hausser les épaules et le sujet change rapidement sur la pizzeria. Mack a l’air surprise et Harper lève un sourcil, intriguée. Elle reconnait cette réaction. C’est celle qu’elle-même a chaque fois qu’on parle du Void et/ou qu’une personne de son entourage s’y pointe sans s’être annoncée. Elle se sent alors envahit. Elle sent qu’on perce sa bulle, qu’on la dérange. Elle n’aime pas mélanger boulot et vie personnelle. Elle a toujours vu le bar comme un espèce de refuge. Un endroit où elle se sent bien et à l’aise, où elle n’a pas à penser à sa vie misérable ou à son gang de terroriste qui commence à prendre de plus en plus d’ampleur. Elle n’a pas honte, au contraire, elle est très fière de faire partie des Orphans qui ont tous les outils pour fermer la gueule d’Icarus, mais son travail de serveuse la fait sentir normale, plus stable. Ça la dérange quand on vient dans ce qu’elle considère comme son safe space, même si dans les faits, le Void n’a rien de doux ou de safe et qu’il s’y trafique beaucoup de choses pas vraiment légales. "Et c’est moi qui est jalouse? T’inquiète, j’vais pas t’voler tes p’tits gars." Elle roule des yeux, mais elle avoue qu’ils sont charmants et que sa blonde amie a bien de la chance d’être si bien entourée. Elle comprend que Mack veule les garder pour elle seule. "Bah ouais, j’lai manger. J’dis jamais non à de la bouffe gratuite. " Peu importe qui lui offre. Un jour, elle se fera empoisonner. Elle pense tout de même que ça vaut le coup. Au compliment de l’autre blonde sur son futur-impossible-fictif-inaccessible-titre, elle lève fièrement le menton et bombe théâtralement le torse. Elle tire la langue vers Mack en la voyant la détailler, se doutant que cette dernière ne pense pas à des choses sympas. Encore un roulement des yeux.
Harper fait une moue faussement désolée avant d’éclater de rire. Elle lance à son tour un regard dégoûté vers l’homme « Arrête de nous r’garder, pervers » et s’en désintéresse. Mack vient d’entrer la boule noire dans un des trous. Au moins, elle veut bien jouer avec elle. "Arrête de trouver des excuses. Encore à toi." Elle plonge sa main dans la pochette et ressort la boule huit qu’elle fait rouler jusqu’à son adversaire. Elle prend son verre à moitié plein et s’approche de son amie. Elle s’accote sur la table. Elle écoute son récit. not impressed par le coup de sa gang. Des petits larcins de bas étages. Pas d’organisation, pas de chef, pas de but ou de plan, juste des gamins qui risquent la taule. Pour rien? Ça ne fait pas de sens pour Harper. Tant qu’à vouloir faire chier les fortunés et les privilégiés, aussi bien le faire bien. Tant qu’à vouloir se faire prendre, aussi bien le faire pour une raison. Harper pince les lèvres pour s’empêcher de faire un commentaire. "Penche-toi plus que ça. Aller t’aimes ça sortir tes fesses, c’est l’temps! "lance-t-elle en voyant que la true blood se met en position. Elle prend une gorgée de sa bière avant de pouffer et que tout le liquide lui sorte par le nez. "Fuck! T’es vraiment nulle!" Elle s’essuie la bouche avec sa main et frotte ensuite le tapis vert pour observer les dégâts. "C’est pas siiiii pire, mais tu joues plus oké?" Elle prend la queue de billard des mains de son amie et se met en position. "Tu sais c’que j’en pense de ton gang d’avortons…." À son tour de regarder à gauche et à droite pour s’assurer que personne ne les écoute. "T’sais qu’on recrute? On prépare un truc gros. Un truc qui va faire parler d'nous et qui fragiliser ces trouducs.
Tu s’rais vraiment un atout. J’ten ai déjà parlé. C’est sérieux. Rien à voir ak tes bras cassés…" Elle reste vague. Elle sait que Mack va comprendre, mais au cas où elle refuserait son offre, elle n'en saurait pas assez. Elle donne un coup de baguette sur la blanche qui se cogne au triangle formé par les boules. Deux petites trouvent rapidement le fond des filets supérieurs. Elle se redresse. "Après ça dépend de c'que tu veux. Tu veux changer les choses ou continuer d'jouer avec des enfants? Elle pose ses yeux vitreux dans ceux de son amie avec sérieux. "J’peux parler d’toi au chef s’tu veux."
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