Some people need to thieve in order to eat, some others make it for fun.

C’est la première fois que Zee il sort, cette semaine. Genre dans la nuit ; dans la nuit à faire le vigilant et aider, vraiment aider les gens. En tous cas, il essaie ! Pour le moment, il est un peu bredouillé. Ça lui plombe le moral un peu ; Zee a cette énergie qui vibre dans ses veines, son envie puissante de porter main forte à quelqu’un qui a besoin de lui, vraiment. Mais les rues de Crimson Bay sont calmes, cette nuit. Et le sang d’Energizer, lui, est bouillant. Un peu trop pour le calme qui règne actuellement.
Peu importe !
Peu importe, oui. Zee ne reste pas les bras croisés ; il n’a jamais été comme ça et ne le sera jamais. Le vigilant a déjà fait plusieurs fois le tour des parcs environnants, à tester les balançoires -et les glissades et a même réparé un module de jeux cassés - par ses frais, certes, mais bon ! - quand il voit enfin une personne en vie dans les rues du quartier.
À croire que tout le monde dort quand la lune est haute ! La rentrée scolaire doit vraiment tuer tout le monde, en fait. Zee comprend ; il est un peu fatigué depuis le retour à l’université.
- Allo !! La nuit est calme et sa voix résonne. Zee a les yeux grands ouverts, le bonheur immense, à la pensée de voir un autre vigilant. C'est-à-dire ; le type a le visage caché ! Mais il faut quelques pas et Zee remarque ; ce sont ses cheveux. Ah ! Attendez ! Le voilà déjà en train de courir, grand sauveur qu’il est. Energizer ne laisse jamais les gens dans le besoin, non non. Zee ne compte pas faire ça. Il s’arrête devant l’homme qui, visiblement, est en train de déménager. Puis, de la même manière dont il aide souvent Nina, il replace ses barettes une à la fois.
- Beaucoup mieux na ?, qu’il demande, un rayon de soleil sur la gueule vu le sourire qu’il aborde. Zee pose ses mains sur ses hanches, son fameux - et bientôt célèbre ! - masque holographique lui cachant une bonne partie de son visage, bien que l’on puisse voir ses lèvres et son piercing encore. V’vivez une rupture ?, qu’il demande, avant de faire une moue désolée. Y’a qu’une rupture difficile pour déménager à une heure pareille ! J’suis désolé. Il est compatissant, Zee. Même si en vrai, lui-même n’a jamais vécu de rupture. V’êtes mieux sans elleux !, qu’il dit, compatissant, avant de tapoter l’inconnu sur l’épaule en signe de réconfort. Vous voulez de l’aide ?! Je peux aider ! L’aide, ça calme toujours les peines de coeur !