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this hell is better with you (venom#2)

Jeremiah Thompson
Blue Blood
Jeremiah Thompson
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : this hell is better with you (venom#2) KrYP4hgI_o
Alias : Wolfman, l'unique.
Genre : Cis. mâle.
Age : Quarante-quatre ans.
Dollars : 313
Zone libre :
this hell is better with you (venom#2) 94e07b67e173cdd5079925014e35e07c

Statut : Prisonnier d'un mariage qui à ce stade ne prend même plus l'eau mais coule, il est l'époux de LadyHawk et autant son boulet qu'elle est son fardeau.
Occupation : Super-héros acclamé, adulé et aimé, il est l'un des Sept qui veille sur les bons citoyens de New Blossom en cassant continuellement du supervillain quand il n'est pas occupé à faire sa promo // père aimant mais maladroit d'un môme de onze piges qu'ils ont adopté avec LadyHawk (for all she cares).
Habitation : Une villa énorme sise à l'Aerium, remplie de trophées, de récompenses, d'un mobilier ultra-design et indécemment luxueux ; un foyer familial terriblement vide de sens.
Déchirures :
L Y C A N T H R O P I E
this hell is better with you (venom#2) OopBrKYa_o
☽☽☽ résistance du guerrier
lvl.1 // ses plaies se cicatrisent et ses os se ressoudent instantanément, les corps étrangers comme les balles sont rejetés, ne tombe jamais malade et soigne tout trauma psychologique survenu après 2000.
lvl.2 // immunisé contre n'importe quelle toxine, peut reconstituer l'entièreté de son corps.

☽☽☽ puissance de la bête
lvl.1 // endurance, force et sens surhumains.
lvl.2 // peut utiliser d'épaisses et longues canines qui lui poussent en plus de griffes énormes capables de trancher les métaux ainsi que toute autre matière aussi dure que de l'acier blindé.
lvl. 3 // transformation en un loup-garou immense (2m50 au garrot), silhouette anthropomorphe mais attributs lupins, il est doté d'une force prodigieuse et d'une endurance insensée - la conscience humaine demeure, mais le tempérament sera irascible et belliqueux.

Limites :
☽☽☽ résistance du guerrier
xxx icarus détient la seule arme capable de le tuer ; vieillit normalement à cause des expérimentations invasives perpétrées par les rats de laboratoire de la corporation (ne sait rien de tout ça / est dans le déni).

☽☽☽ puissance de la bête
xxx (trop) grand consommateur de viande, car au plus il se sera nourri au plus il pourra se transformer en loup-garou - si on l'affame, il ne pourra plus ; s'en remet à megamind depuis plusieurs années déjà pour effacer "l'empreinte de la bête", une envie irrépressible de se retransformer au plus vite et continuer ses carnages.

Stigmates : Des vieilles cicatrices un peu partout et beaucoup de tatouages pour les recouvrir.
Inventaire :
-- des clopes.
-- un briquet de beauf.
-- des bagues ultra chères.
-- un stylo (pour les autographes).
-- le 06 de ta meuf.

Pseudo : .exe
Comptes : Osmond.
Genre IRL : She/her.
Messages : 309
Date d'inscription : 27/07/2023
FC : Taika Waititi.
Crédits : Self (av.)
Thèmes abordés : Starification, intimidation, abus de pouvoir, adultère, expériences scientifiques, body horror, alcool, drogues, penchants cannibales, violence.
Thèmes refusés : Ràs.
Misc :
(( couleur dial : peru ))
-- présence régulière.
-- dials fr ou ang.
(( 3/3 rps ))
-- Laudna [automne 2025]
-- Blair [printemps 2026]
-- Maeve [printemps 2026]

this hell is better with youBut you're coming with me into this afterlife. This life gave us nothing to lose. We're going down together, got a ticket for two.
Le soleil de midi lui rappelle ses quelques visites ici lorsqu’il était enfant. Comparé à l’Ecosse et à l’état de New York il trouvait que l’astre brillait à Aotearoa (Teora insistait) comme un dieu chez lui  - le jalousait même. Jeremiah vouait à l’archipel une fascination extrême qu’il a perdue en grandissant mais dont il ne s’est jamais totalement débarrassé. Comme il ne s’est jamais débarrassé de ce mal du pays ressenti dès qu’il part d’Aotearoa, et de ce sentiment de malaise qui se plante dans son bide dès lors qu’il revient. Cette fois est encore pire que les autres fois. Passée l’euphorie du voyage et de l’atterrissage en compagnie de Maeve, Jeremiah s’est confronté à une réalité qu’il n’arrive pas à accepter ; Saul ne veut pas le voir. Teora, aussi surprise que tout le monde de le voir arriver dans le petit hameau familial, lui a conseillé de prendre son mal en patience. Give him time, Wuruhi. Du temps. La seule chose qu’il ne peut pas acheter. La seule chose qui lui échappe. Ce même temps qui lui a toujours manqué pour être un bon père ou s’en donner l’illusion.

Jeremiah ressasse l’épisode de ce matin en serrant et les dents, et le volant de sa jeep. Le véhicule traverse les vallées boisées de la côte pour rejoindre la villa dans laquelle lui et sa convive ont posé leurs valises. Bolide bruyant et trop rapide qui prend les virages aussi serré que possible, musique à fond, affolant la faune et tranchant la flore sur son passage. Lorsqu’il arrive dans la baie privée, et loin de tout, le soleil tape encore plus fort, luisant dans les lunettes noires de Jeremiah comme un acte provocateur. Malgré ça, les températures sont fraîches même si plutôt douces. L’hiver austral reste agréable, loin de l’humidité glaciale de l’Ecosse ou des neiges verglacées de l’état de New York ; Jeremiah se demande parfois ce qu’il serait devenu s’il était venu habiter ici avec sa mère. “'sup Oliver.” La jeep à présent garée, il salue d’un sourire tranquille le jardinier qui le lui retourne d’un petit signe de chapeau. La panique du personnel, prévenu au dernier moment, s’est étiolée au fil des heures ; après avoir préparé la chambre principale et l’une des chambres d’ami (la meilleure, avec vue sur la baie, consigne de Mr Thompson), les employés se sont démenés pour que la cuisine soit remplie de produits frais, que les piscines soient chauffées, que le pilote d’hélicoptère se rende disponible, et que les trois jeeps aient leur plein fait. Un empressement discret, qui n’aura pas été une seule fois manifesté : Jeremiah et Maeve sont arrivés la veille au soir dans un cocon de luxe et de confort comme s’il les avait toujours attendus. Il ne manquait plus qu'Oliver, pour venir tailler consciencieusement les buis bordant la propriété et les jardins.

En entrant, Jeremiah dépose ses clés et ses lunettes de soleil, auscultant rapidement son reflet dans le miroir de l’entrée. Il a l’air fermé, crispé, et morose. La fébrilité de sa frustration se voit jusque dans le luisant de ses yeux qui ont fini par rougir pendant le trajet. Il a le cœur qui bat fort, les veines bouillonnantes : il lui faut un combat, ou un excès. Il lui faut Maeve. Maeve et son euphorie contagieuse qui l’assomme comme aucune drogue n’a jamais su le faire. Jeremiah quitte l’entrée et déambule jusqu’à l’immense salon d’un style coastal, blanc et épuré, avec du parquet sous les pieds et des tapis naturels en jute. Aucune trace de Maeve. Il la cherche sur la terrasse de la taille d’un appartement new-blossomien, baignée de soleil et face à la baie, mais ne l’y trouve pas non plus. Quand il arrive à la cuisine, la cheffe est en train de préparer un brunch généreux. Jeremiah la salue, puis la félicite d’un grand sourire jovial un peu trop identique à ceux qu’il étire devant les caméras. Il donne l’impression d’être immensément heureux et satisfait de lui, ce qu’il est après tout parce que pourquoi pas ? Il s’est pris des vacances de rêve sur un coup de tête et Maeve McAdams l’a suivi dans sa folie. Tout est paradisiaque.

D’you mind?” demande-t-il à la cheffe, alors qu’il compose déjà un plateau avec plusieurs élément frais du brunch. Il n’oublie pas le ramequin rempli de petits dés de fruits de la passion, fruit préféré de Maeve, et le café de variété mundo nuovo qu’elle lui avait fait une fois acheter chez un torréfacteur français après deux heures de route pour satisfaire le caprice. Puis il traverse les couloirs pour arriver jusque devant la chambre d’ami, plaçant le plateau chargé sur une seule main pour donner de l’autre trois petits coups. “Room service.” Un sourire traverse ses lippes hispides, visiblement amusé - imperceptiblement tendu par cette fébrilité grouillante qui ne le quitte pas. “Can I come in?” Il attend l’aval pour entrer. Maeve est encore dans son lit. “Come on gorgeous, time to rise and shine.” Son grand sourire jovial est revenu, plus sincère que celui qu’il avait dans la cuisine mais tout autant exagéré. Jeremiah traverse la pièce, ouvre les rideaux de sa main libre, laisse le soleil illuminer la chambre et caresser la silhouette de Maeve - le jalouse encore. “It's noon,” l’en informe-t-elle, contournant le lit avant de s’allonger à côté d’elle, présentant l’énorme plateau à la seule force surhumaine d’un bras. “And here's your brunch.” Il se fait complaisant, serviable, incroyablement attentionné, capable de tout lui céder et tout lui acheter. “Jet lag still kicking?

Maeve McAdams
True Blood
Maeve McAdams
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : this hell is better with you (venom#2) FlGvMChb_o
Alias : Venus, comme la planète qui gouverne les coeurs ou comme une oeuvre d'art qui désespère de marquer les esprits
Genre : femme cisgenre, pronoms féminins
Age : 28 ans et des bagages
Dollars : 985
Statut : Célibataire, forge l'illusion de l'accessibilité pour mieux vendre, les entrailles mêlées à l'entente du nom d'une certaine personne.
Occupation : Machine à propagande, le sourire au service d'Icarus Inc., elle est présentatrice du journal du matin.
Habitation : Solaris
Déchirures : [ Déchirure 1 - influence]

niveau 1 : vague émotionnelle, propage autour d'elle les émotions qu'elle ressent
niveau 2 : écho, lorsqu'elle parle longuement, les personnes autour d'elles sont impactées et développent un sentiment extrême (fascination, terreur, inspiration etc.) qui dépend de leur état émotionnel, de leur empathie ou de leur opinion de Maeve.
niveau 3 : aura charismatique, elle déploie une aura qui peut soit capter l'attention, soit intimider jusqu'à pousser à la fuite.

[ Déchirure 2 - marque émotionnelle ]

niveau 1 : fil d'Ariane, elle empoigne l'émotion qu'une personne ressent et peut lire d'autres souvenirs qui sont liés à cette émotion (passé récent, quelques mois)

[ Déchirure 3 - anthropophagie émotionnelle]

niveau 1 : mangeuse de coeur, elle peut manger, emmagasiner et ressentir les émotions qu'elle perçoit chez les autres comme s'il s'agissait d'aliments.

Pseudo : alien superstar
Comptes : nova la menace
Genre IRL : pronoms féminins
Messages : 282
Date d'inscription : 08/08/2023
FC : RAYE
Crédits : self
Thèmes abordés : maltraitance, tca, manipulation, dysmorphophobie
Thèmes refusés : à discuter en pv
Infos RP : rythme aléatoire, moyenne 600 mots, en/fr.
damned for eternity But you're coming with me into this afterlife. This life gave us nothing to lose. We're going down together, got a ticket for two.
cw: consommation de cannabis

Ils ont fui, il n’y a pas mille manières d’expliquer les choses.
Ils ont fui comme des amants condamnés, qu’ils ne sont pas. Ils ont fui comme si la ville menaçait de se refermer sur eux et ce n’était pas loin d’être le cas.
Maeve sait exactement ce qu’elle laisse derrière elle, un coeur blessé, les remontrances de sa mère, l’immobilisme de sa carrière, l’exploitation de son être par une mégacorpo, un trop plein d’émotions qui l’a vidée de toutes ses larmes.
Elle n’a pas demandé ce que lui fuyait, elle s’en fait une idée précise. Il parlera quand il s’en sentira le coeur, l’empathe ne presse pas, elle remplira sa mission de soutien émotionnel tôt ou tard.

L’apathie s’est installée confortablement dans le jet, quelque part au-dessus du Mexique. C’est une bonne et une mauvaise nouvelle. C’est une bonne nouvelle parce qu’elle n’est pas assaillie de doutes quant à ses décisions, l’angoisse de faillir à ses obligations n’arrive pas à percer la torpeur de son esprit. La tristesse est bien loin également, elle raconte sa quasi rupture avec détachement, des faits et des évidences, un chapitre qui se clot sans effusion. Pour l’instant.
C’est une mauvaise nouvelle cependant pour Jeremiah, pour l’attente particulière qu’il a dans le regard. Il a un appétit particulier, une hâte de consommer l’ivresse factice qu’elle distribue par vagues, ivresse dont elle n’a qu’un souvenir évasif comme s’il s’agissait d’un concept d’une vie antérieure. Et tout le long du vol, la question l’a taraudée : que se passerait-il si elle ne parvenait pas à remplir le contrat tacite entre eux ? Elle aurait dû y penser avant de monter dans son jet privé pour escapade d’une durée inconnue dans sa villa. Combien de sursauts de colère pourrait-elle estomaquer avant de ne plus pouvoir le contenir ? C’est ainsi qu’à chaque fois qu’il était occupé à autre chose, elle posait sur lui un regard indéchiffrable, abritant un songe sombre : pas la peur de ne pas le connaître, mais au contraire celle de découvrir exactement qui il était. Mais la peur n’avait pas non plus la force de passer à travers le nuage gris.

Il se montrait pourtant d’une patience exemplaire, parfait gentleman quand il lui fait le tour du propriétaire, pas du tout pressant quand elle a du mal à manger et qu’elle décline le champagne, pas du tout vexé quand elle parle à peine. Ils n’évoquent jamais qu’ils sont peut-être en train de faire une erreur et cette perspective s’évanouit à la fin de la soirée quand ils finissent par se partager un pétard en écoutant le bruit des vagues. Un sentiment de sérénité inégalable dénoue ses épaules et elle n’est pas avare, comme il l’accueille dans sa demeure, elle l’accueille dans cette bulle de calme.
Ainsi quand elle finit par poser la tête sur l’oreiller, l’idée d’être coincée ici avec lui ne lui paraît plus si préoccupante. Une telle confiance en son contrôle aurait même pousser autrui à dire que c’était lui qui était coincé dans cette maison avec elle.

Il suffit de trois coups sur la porte après un silence religieux pour l’extirper du sommeil. “Room service.” Elle laisse échapper un râle qu’il ne doit pas entendre. Elle ne réalise pas tout de suite où elle est, ses yeux n’arrivent pas à faire sens de la pièce qu’elle perçoit dans l’obscurité. “Can I come in?” Difficilement, elle se redresse sur un coude, se frotte les yeux puis renvoie d’une voix rauque. “Yeah, come in.
Il investit la pièce avec entrain et elle laisse échapper une plainte à chaque commentaire, le visage entre ses mains parce qu’elle n’assume pas vraiment d’être vue ainsi, les paupières encore tirées par la fatigue. Le soleil l’encourage tout de même à se dégager des couvertures. “It’s noon. - Is it now?” L’information met du temps s’éclaircir, ce n’est que lorsqu’il pose le plateau et le café fumant devant elle dont elle hume les effluves, qu’elle trouve la force de se redresser. “Jet lag still kicking? - Yeah, that and the whole travel.” Ses yeux passent du visage éveillé du héros à son plateau de victuailles. Elle sent son estomac grogner discrètement et elle souffle presque de soulagement de ne pas avoir à mener un combat acharné contre elle-même de si bon milieu de journée.
Maeve s’empare d’une cuillère qu’elle plonge dans un fruit de la passion coupé en deux et le goût sucré et légèrement acide titille sa langue. “Does super strength come with super energy? How are you so-” Elle marque une pause en l’observant du coin de l’oeil, cherchant un adjectif qui ne soit pas trop révélateur. Avec la cuillère, elle effectue un mouvement de rotation dans sa direction. “-fresh?”  
Une fois le fruit de la passion fini, elle prend une bouchée timide des oeufs brouillés, boit une gorgée de jus frais, puis ses yeux s’aventurent sur la baie qu’ils peuvent observer depuis les immenses fenêtres. Alors que les saveurs fondent sur sa langue et que le soleil réchauffe ses jambes repliées vers elle, la sérénité de la veille se fait sentir en écho. Après une gorgée de café, les conversations lui reviennent également en mémoire. “Any luck with Saul?

ft. @Jeremiah Thompson
Jeremiah Thompson
Blue Blood
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Statut : Prisonnier d'un mariage qui à ce stade ne prend même plus l'eau mais coule, il est l'époux de LadyHawk et autant son boulet qu'elle est son fardeau.
Occupation : Super-héros acclamé, adulé et aimé, il est l'un des Sept qui veille sur les bons citoyens de New Blossom en cassant continuellement du supervillain quand il n'est pas occupé à faire sa promo // père aimant mais maladroit d'un môme de onze piges qu'ils ont adopté avec LadyHawk (for all she cares).
Habitation : Une villa énorme sise à l'Aerium, remplie de trophées, de récompenses, d'un mobilier ultra-design et indécemment luxueux ; un foyer familial terriblement vide de sens.
Déchirures :
L Y C A N T H R O P I E
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☽☽☽ résistance du guerrier
lvl.1 // ses plaies se cicatrisent et ses os se ressoudent instantanément, les corps étrangers comme les balles sont rejetés, ne tombe jamais malade et soigne tout trauma psychologique survenu après 2000.
lvl.2 // immunisé contre n'importe quelle toxine, peut reconstituer l'entièreté de son corps.

☽☽☽ puissance de la bête
lvl.1 // endurance, force et sens surhumains.
lvl.2 // peut utiliser d'épaisses et longues canines qui lui poussent en plus de griffes énormes capables de trancher les métaux ainsi que toute autre matière aussi dure que de l'acier blindé.
lvl. 3 // transformation en un loup-garou immense (2m50 au garrot), silhouette anthropomorphe mais attributs lupins, il est doté d'une force prodigieuse et d'une endurance insensée - la conscience humaine demeure, mais le tempérament sera irascible et belliqueux.

Limites :
☽☽☽ résistance du guerrier
xxx icarus détient la seule arme capable de le tuer ; vieillit normalement à cause des expérimentations invasives perpétrées par les rats de laboratoire de la corporation (ne sait rien de tout ça / est dans le déni).

☽☽☽ puissance de la bête
xxx (trop) grand consommateur de viande, car au plus il se sera nourri au plus il pourra se transformer en loup-garou - si on l'affame, il ne pourra plus ; s'en remet à megamind depuis plusieurs années déjà pour effacer "l'empreinte de la bête", une envie irrépressible de se retransformer au plus vite et continuer ses carnages.

Stigmates : Des vieilles cicatrices un peu partout et beaucoup de tatouages pour les recouvrir.
Inventaire :
-- des clopes.
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(( couleur dial : peru ))
-- présence régulière.
-- dials fr ou ang.
(( 3/3 rps ))
-- Laudna [automne 2025]
-- Blair [printemps 2026]
-- Maeve [printemps 2026]

this hell is better with youBut you're coming with me into this afterlife. This life gave us nothing to lose. We're going down together, got a ticket for two.
cw: mention explicite (narration)
Yeah, that and the whole travel.” Jeremiah se souvient sans difficulté du vol, et plus précisément du décollage. Maeve sentait un parfum différent du sien, comme si elle avait passé un certain temps avec quelqu’un d’autre avant de venir le rejoindre, et l’étreinte qu’elle est venue chercher chez lui ressemblait davantage à un besoin immédiat de réconfort qu’à l’expression d’un désir quelconque. “Sure.” Le plateau est déposé sur les draps. Un coude planté sur le matelas, affaissé de tout son poids sur les autres oreillers, Jeremiah la regarde manger comme pour s’assurer que la fourchette amène bien le fruit jusqu’à sa bouche. Il connaît ses travers. N’est pas là pour l’en détourner, mais l’encourager à goûter plus de choses que Yolanda ne lui en a jamais permis. Bouffe comme caprices. “Does super strength come with super energy? How are you so-fresh?” Jeremiah tord ses traits sur un faux air vexé. “Why so surprised? I'm always fresh. I'm the freshest of the fresh in the fresh section.” Il voit que le fruit de la passion est consommé, consumé, même, sous ses grandes noisettes aplaties par la nonchalance. “I does, actually; come with super energy. I can fight non-stop for days, mind you.I can fuck non-stop for days too. Omission volontaire qu’il sous-entend dans le bref silence qui suit. L’ambiguïté est devenue une troisième présence entre eux depuis qu’ils ont séché leurs larmes. Pas qu’elle leur soit étrangère ; ils avaient l’habitude de l’emmener partout avec eux, avant, en plein milieu d’une foule de partygoers ou dans l’intimité d’un tête à tête peinard.

Jeremiah se met à observer la grande baie vitrée où l’horizon côtier s’étend, appréciant l’instant, la chaleur du soleil et l’odeur de Maeve au réveil. Elle a gardé quelques effluves de weed dans les cheveux - sa coiffure d’habitude si parfaite est échevelée et moins gonflée et il se surprend à apprécier chacun de ces petits détails d’elle au naturel. Il apprécie moins la lente expression de ses émotions, comme si, depuis qu’elle avait posé un pied dans le jet, elle avait laissé sur le tarmac toute son énergie vitale. Certains bad-trip ont la saveur douce-amère du calme et du désintérêt. “Any luck with Saul?” Le sien porte le nom de son fils. “Yeah.” Ça lui vient comme un réflexe, comme le besoin provocateur et belliqueux d’être insolent avec la réalité. Jeremiah se déchausse une godasse après l’autre, poussant les semelles entre elles. Ses baskets font un bruit sourd en tombant. “We talked a bit. He's fine.” Plus c’est gros, plus ça passe, comme on dit. Il n’éprouve aucun regret ou remord à lui mentir ; elle n’en ressentira de toute façon pas le pli dans son verbe évasif, ni l’envie de creuser. L’apathie de Maeve est une mauvaise nouvelle qu’il suffit de retourner en bonne nouvelle. Jeremiah pique un morceau de fruit à même l’assiette, se l’enfourne plus pour s’occuper les mains qu’autre chose. Il a mangé ses six kilos de viande crue au lever (après une heure de sommeil, tout au plus) ; il est suffisamment calé pour faire croire qu’il a des goûts simples et raffinés.

How're you feeling?” Jeremiah ramène ses billes sur le profil de Maeve. Il repense encore au parfum qu’il a senti quand elle est arrivée alors qu’il n’y croyait plus. Il y pense en boucle, comme une bête tourne en cage. Qui est-ce qu’elle a vu ? Qui l’a mise dans cet état : devoir s’écrouler dans ses bras comme si elle n’avait plus que lui au monde ? C’est faux, tout ça, des conneries. Elle est ici parce qu’elle avait besoin de fuir autant que lui. Ils sont le prétexte l’un de l’autre. Jeremiah regarde l’une de ses épaules nues où le grain de peau luit comme du sable au contact du soleil. Encore elle ; l’ambiguïté, allongée entre eux comme s’ils allaient le faire à trois en plein début d’après midi. “Wanna spend the day in bed?” Il repioche dans son assiette, grandes et sales pattes de loup qui se permettent tout. Non, pas tout. Pas encore. “Or d’you wanna go out?” Il croise ses mains entre elles, dans une illusion de docilité. Son regard remonte à nouveau vers la baie vitrée. “We could go to Wellington. It's an hour by boat, or twenty minutes by helicopter.” La frénésie, toujours là, impossible à contenir, grouillante, chaotique, tumulte qui lui remue les entrailles imbibées de sérum. L’irresponsabilité de Jeremiah Thompson, 2m50 au garrot, muselée sous une enveloppe de chair humaine. Il espérait que Maeve l’apprivoise un peu avec son bonheur diffus et superficiel, mais il se rend compte que cet espoir est vain. Pire ; il se retrouve lui à devoir tirer sur la laisse, maigre fil usé au bout duquel bave et grogne tout ce qu’il a de plus primitif. Plus qu'à s'activer pour déconcentrer la bête, plus qu'à enchaîner les excentricités pour l'étourdir.

Maeve McAdams
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Maeve McAdams
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Genre : femme cisgenre, pronoms féminins
Age : 28 ans et des bagages
Dollars : 985
Statut : Célibataire, forge l'illusion de l'accessibilité pour mieux vendre, les entrailles mêlées à l'entente du nom d'une certaine personne.
Occupation : Machine à propagande, le sourire au service d'Icarus Inc., elle est présentatrice du journal du matin.
Habitation : Solaris
Déchirures : [ Déchirure 1 - influence]

niveau 1 : vague émotionnelle, propage autour d'elle les émotions qu'elle ressent
niveau 2 : écho, lorsqu'elle parle longuement, les personnes autour d'elles sont impactées et développent un sentiment extrême (fascination, terreur, inspiration etc.) qui dépend de leur état émotionnel, de leur empathie ou de leur opinion de Maeve.
niveau 3 : aura charismatique, elle déploie une aura qui peut soit capter l'attention, soit intimider jusqu'à pousser à la fuite.

[ Déchirure 2 - marque émotionnelle ]

niveau 1 : fil d'Ariane, elle empoigne l'émotion qu'une personne ressent et peut lire d'autres souvenirs qui sont liés à cette émotion (passé récent, quelques mois)

[ Déchirure 3 - anthropophagie émotionnelle]

niveau 1 : mangeuse de coeur, elle peut manger, emmagasiner et ressentir les émotions qu'elle perçoit chez les autres comme s'il s'agissait d'aliments.

Pseudo : alien superstar
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Thèmes refusés : à discuter en pv
Infos RP : rythme aléatoire, moyenne 600 mots, en/fr.
damned for eternity But you're coming with me into this afterlife. This life gave us nothing to lose. We're going down together, got a ticket for two.
cw: mention consommation de drogue (cocaïne)

Il y a autour de l’enveloppe d’indifférence un bourdonnement qui lui parvient, des picotements qui tentent de réveiller et d’exciter les antennes empathiques. Ces dernières répondent mollement, caressent la surface des émotions de Jeremiah sans parvenir à démêler le noeud grouillant, comme si elle lisait un coeur pour la première fois. Dans d’autres circonstances, elle n’aurait rien demandé de plus que de pouvoir décortiquer le réseau complexe de ses nerfs, trouver ses failles, appuyer sur les fissures pour les fragiliser davantage avant de se proposer comme pansement. Juste à côté d’elle est allongé l’un es hommes les plus puissants au monde et dont l’influence est inquantifiable, et elle est trop sonnée pour en tirer avantage. Qu’il se considère chanceux.
Why so surprised? I'm always fresh. I'm the freshest of the fresh in the fresh section. - Hmm.” Les commissures de ses lèvres s’étirent en un petit sourire qui se fige quand il reprend. “It does, actually; come with super energy. I can fight non-stop for days, mind you.” Maeve reste concentrée sur le plateau pour ne pas croiser son regard. Elle n’est pas du genre à se détourner du jeu, n’a jamais rougi de ses remarques, a même entretenu l’ambiguité plus d’une fois, frôlant les limites, soufflant sur les braises, mais il y avait toujours eu une barrière très claire qui les retenait. Cette fois les choses sont différentes. Il n’a plus de foyer qui l’attend, Bonnie n’est plus qu’un fantôme de menace; deux cœurs brisés observent rarement la retenue. Est-ce que ce n'est pas un peu trop tôt pour basculer ?

Elle hoche la tête simplement quand il mentionne avoir vu son fils, ne tient pas à lui tirer les vers du nez, le labeur émotionnel que ça représente lui paraît insurmontable. Le sujet passe pendant qu’elle finit son café.
How’re you feeling.” Mécaniquement, elle pique un morceau d’avocat avec sa fourchette, le ramène à sa bouche, contemple le fond de sa tasse comme si la réponse s’y trouvait. Vide. Ce n’est pas qu’elle ne ressent rien, c’est plutôt que le flux habituel d’émotions est asséché, plus que quelques flaques boueuses ci et là dans le lit de sa rivière interne. “I’m not plagued by worries and concerns over my job, so there’s that.” Il devra se réjouir d’au moins ça, il n’a peut-être pas la version insouciante et festive de Maeve, mais il n’aura pas non plus à gérer ses crises d’angoisse à l’idée de foutre sa vie en l’air.
Les picotements reviennent agiter la surface de son esprit. Elle n’est pas surprise. Elle l’a toujours connu en frénésie, dans une course effrénée contre lui même, à chasser l’adrénaline avant que l’ennui ne le pousse à faire quelque chose de complètement fou. Elle pourrait le soumettre au même sentiment de vide, elle est tentée. Passer le reste de la journée sur un transat sur la terrasse, à observer les vagues et s’imaginer complètement immergés dans le néant sous-marin. Ce ne serait qu’un répit temporaire, il y a trop d’émotions à absorber pour maintenant l’illusion. C’est un homme qui a toujours faim, qui en veut toujours, il n’a pas changé sur ce point. Pour tenir son rythme, il lui arrivait de mettre le nez dans la coke; dans son milieu qui ne le fait pas ? La pensée parasite remonte à la surface : au moins ça repousserait l’apathie.

I’m down for the boat ride.” Sa voix est calme, elle ne fait même pas semblant d’être enthousiaste. Elle y a pensé tout le long du vol pour venir cependant, à quoi ressemblerait leurs journées, quels genres d’endroits ils visiteraient, les routes côtières qu’ils emprunteraient… Elle se voyait inspirer l’air iodé à plein poumon, le vent dans les cheveux, en écoutant Bodyguard, pendant que le soleil dore discrètement ses bras posés sur la portière. “I want you to show me around! I want to see your favorite spots, what you like most about this place.” Le sourire qu’elle lui adresse est sincère, elle a une chance unique de voir un aspect de sa vie que peu de gens au monde peuvent se vanter de connaître. Il y a des dizaines de couches que les médias ne montrent pas et des dizaines d’autres qu’il ne dévoile pas non plus, Maeve pense presque toutes les connaître, elle sait comment le mettre à nu - mais pas de la manière qu’il voudrait. Elle aussi a faim tout le temps, du monde secret des autres, de ce qu’ils cachent, elle veut tout voir, tout regarder dans les yeux et soupirer d’aise quand elle réalise qu’ils ne sont pas meilleurs qu’elle. Peur profonde personnelle.
Ce n’est pas parce qu’elle n’en ressent pas l’envie qu’elle ne peut pas continuer le jeu. Something about the show going on.
Just give me five more minutes though. This bed is comfy as hell.” Du bout des doigts, elle attrape un morceau de pitaya frais, la pulpe pourpre laisse son jus couler le long de ses doigts et tâche le bout de son index et de son pouce qu’elle laisse un peu plus longtemps dans sa bouche pour en extirper tout le goût. Elle repart pour piocher un autre morceau, toujours du bout des doigts, qu’elle apporte cette fois aux lèvres du héros, puisqu’il s’improvise pique-assiette. Peut-être qu’ils vont passer un peu plus de temps au lit finalement.

ft. @Jeremiah Thompson
Jeremiah Thompson
Blue Blood
Jeremiah Thompson
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : this hell is better with you (venom#2) KrYP4hgI_o
Alias : Wolfman, l'unique.
Genre : Cis. mâle.
Age : Quarante-quatre ans.
Dollars : 313
Zone libre :
this hell is better with you (venom#2) 94e07b67e173cdd5079925014e35e07c

Statut : Prisonnier d'un mariage qui à ce stade ne prend même plus l'eau mais coule, il est l'époux de LadyHawk et autant son boulet qu'elle est son fardeau.
Occupation : Super-héros acclamé, adulé et aimé, il est l'un des Sept qui veille sur les bons citoyens de New Blossom en cassant continuellement du supervillain quand il n'est pas occupé à faire sa promo // père aimant mais maladroit d'un môme de onze piges qu'ils ont adopté avec LadyHawk (for all she cares).
Habitation : Une villa énorme sise à l'Aerium, remplie de trophées, de récompenses, d'un mobilier ultra-design et indécemment luxueux ; un foyer familial terriblement vide de sens.
Déchirures :
L Y C A N T H R O P I E
this hell is better with you (venom#2) OopBrKYa_o
☽☽☽ résistance du guerrier
lvl.1 // ses plaies se cicatrisent et ses os se ressoudent instantanément, les corps étrangers comme les balles sont rejetés, ne tombe jamais malade et soigne tout trauma psychologique survenu après 2000.
lvl.2 // immunisé contre n'importe quelle toxine, peut reconstituer l'entièreté de son corps.

☽☽☽ puissance de la bête
lvl.1 // endurance, force et sens surhumains.
lvl.2 // peut utiliser d'épaisses et longues canines qui lui poussent en plus de griffes énormes capables de trancher les métaux ainsi que toute autre matière aussi dure que de l'acier blindé.
lvl. 3 // transformation en un loup-garou immense (2m50 au garrot), silhouette anthropomorphe mais attributs lupins, il est doté d'une force prodigieuse et d'une endurance insensée - la conscience humaine demeure, mais le tempérament sera irascible et belliqueux.

Limites :
☽☽☽ résistance du guerrier
xxx icarus détient la seule arme capable de le tuer ; vieillit normalement à cause des expérimentations invasives perpétrées par les rats de laboratoire de la corporation (ne sait rien de tout ça / est dans le déni).

☽☽☽ puissance de la bête
xxx (trop) grand consommateur de viande, car au plus il se sera nourri au plus il pourra se transformer en loup-garou - si on l'affame, il ne pourra plus ; s'en remet à megamind depuis plusieurs années déjà pour effacer "l'empreinte de la bête", une envie irrépressible de se retransformer au plus vite et continuer ses carnages.

Stigmates : Des vieilles cicatrices un peu partout et beaucoup de tatouages pour les recouvrir.
Inventaire :
-- des clopes.
-- un briquet de beauf.
-- des bagues ultra chères.
-- un stylo (pour les autographes).
-- le 06 de ta meuf.

Pseudo : .exe
Comptes : Osmond.
Genre IRL : She/her.
Messages : 309
Date d'inscription : 27/07/2023
FC : Taika Waititi.
Crédits : Self (av.)
Thèmes abordés : Starification, intimidation, abus de pouvoir, adultère, expériences scientifiques, body horror, alcool, drogues, penchants cannibales, violence.
Thèmes refusés : Ràs.
Misc :
(( couleur dial : peru ))
-- présence régulière.
-- dials fr ou ang.
(( 3/3 rps ))
-- Laudna [automne 2025]
-- Blair [printemps 2026]
-- Maeve [printemps 2026]

this hell is better with youBut you're coming with me into this afterlife. This life gave us nothing to lose. We're going down together, got a ticket for two.
cw: mention explicite.
I’m not plagued by worries and concerns over my job, so there’s that.” Jeremiah l’observe de biais. La fracture est visible ; elle n’a pas une seule fois consulté son téléphone ni ne s’est enquise des unes des tabloïds. Lui non plus, d’ailleurs, mais c’est là son état normal. Il suppose, sans le moindre effort d’imagination, que la terre entière capitalise déjà sur leur escapade imprévue ; pour preuve leur atterrissage, évènement en soi dans le pays qui a agglutiné journalistes et fans sur le parking de l’aéroport privé. Il se félicite d’avoir choisir l’une de ses villas les plus isolées, les moins connues aussi des paparazzis, et tandis que les hyènes doivent déjà être en train de se regrouper au nord d’Auckland, eux flânent au lit avec vue sur une baie préservée d’Arapoa Island. Son regard revient contempler l’horizon piqué à vif par le soleil de midi. “I’m down for the boat ride.” Il a rarement connu Maeve aussi apathique et détachée de tout. “Then boat ride it is!” Son enthousiasme à lui éclate pour compenser, un enthousiasme qui n’atteint toujours pas ses yeux. Leur complicité n’est plus que façade, belle vitre bien nettoyée derrière laquelle mille et une TV aux pixels souriants éclairent les badauds moroses que sont leurs cœurs.

I want you to show me around! I want to see your favorite spots, what you like most about this place.” Jeremiah ramène ses noisettes sur le profil qui grignote ici et là nourriture et fragments de vie. “Really?” Il étire ses lippes, charmé sans l’être, conscient qu’ils redeviennent la version, sinon améliorée, évoluée, de ce qu’ils étaient quand elle le chaperonnait : alors il recommence, avec l’illusion d’être écouté non pas par pur intérêt mais par réelle envie de le connaître. “Okay then. I'll give you a tour of the East Bay. Bring a pair of walking shoes, you'll need them.” Jeremiah sait exactement où l’emmener et il sait aussi que la petite ascension nécessaire pourrait ne pas être au goût de Maeve. Son sourire s’étire un peu plus à cette pensée, son regard figé sur le visage de la présentatrice pour voir ce que cette mention provoque : si elle va tenir son discours agréable ou flancher. “Just give me five more minutes though. This bed is comfy as hell.” Il renifle. “More comfy than a hike, I'll give you that.” Son regard se détache momentanément du profil de Maeve pour couler sur toute la longueur de son corps allongé. Ce que les draps ne cachent pas, Jeremiah le dévore des yeux.

Dévore aussi le geste qu’elle a, en s’en prenant maintenant à une pitaya. Le jus dégouline sur ses doigts, suivi par les billes du super-héros. Il trouve l’instant si sensuel qu’il en perd ses sourires exagérés. Il ne lui prête pas l’intention délibéré de rendre ce geste sexy - même si des intentions délibérées de tout rendre sexy, elle en a eu, avec lui - mais quand les doigts de Maeve amènent dans sa direction encore un peu de pitaya, Jeremiah la regarde faire sans aucune crédulité. Il accueille docilement le mets, ouvre la bouche comme un bon garçon, capture derrière ses dents la texture onctueuse du fruit, puis derrière ses lèvres celle des doigts de Maeve. Un petit bruit de succion ponctue le geste lorsqu’elle les retire de là. Il mâche. Sans détacher ses yeux de ceux démaquillés. Jeremiah a un air plus grave et tranquille qui trahit son excitation ; à l’inverse de sa frénésie, qui bouillonne perceptiblement dans l’extravagance de ses sourires et décisions. Le petit gars se serait, encore une fois, posé des questions : qu’est-ce qu’elle veut ? qu’est-ce qu’elle attend ? est-ce qu’il peut ? est-ce qu’il doit ?

Le super-héros de quarante piges, pourri jusqu’à la moelle par la gloire et la présomption, vient retirer calmement le plateau des cuisses de Maeve. “Y’know,” son bras continue le mouvement jusque derrière lui, l’obligeant brièvement à se retourner pour déposer le plateau sur une table de chevet. Quand il revient dans sa position initiale, il a gardé cet air un peu lourd, un peu fainéant, à l’opposé de sa main qui continue d’être aérienne et souplement active ; soulève un peu le drap, sans se presser, passant déjà dessous. “Where I'm taking you is a sacred place.” Sa main tombe doucement sur le ventre de Maeve, uniquement séparée de sa peau par la fabrique fine d’une nuisette. Il continue son récit sans jamais détacher son regard du sien ; il n’y cherche pas son aval, ce n’est pas ça : il y cherche son désir, même et surtout vide de sentiments. “It requires openness…” La patte du loup se déplace, avance sous le drap, caresse une cuisse. “Would you say you're…,” cuisse qu’il incite à s’écarter, “open-minded, Maeve?” Les doigts enroulent entre eux les bords de la nuisette, découvrant plus qu’il n’a jamais découvert chez elle. Le mouvement continue, conquête soi-disant sage et innocente quand il ne fait que ça, encore : la bouffer des yeux.
Maeve McAdams
True Blood
Maeve McAdams
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : this hell is better with you (venom#2) FlGvMChb_o
Alias : Venus, comme la planète qui gouverne les coeurs ou comme une oeuvre d'art qui désespère de marquer les esprits
Genre : femme cisgenre, pronoms féminins
Age : 28 ans et des bagages
Dollars : 985
Statut : Célibataire, forge l'illusion de l'accessibilité pour mieux vendre, les entrailles mêlées à l'entente du nom d'une certaine personne.
Occupation : Machine à propagande, le sourire au service d'Icarus Inc., elle est présentatrice du journal du matin.
Habitation : Solaris
Déchirures : [ Déchirure 1 - influence]

niveau 1 : vague émotionnelle, propage autour d'elle les émotions qu'elle ressent
niveau 2 : écho, lorsqu'elle parle longuement, les personnes autour d'elles sont impactées et développent un sentiment extrême (fascination, terreur, inspiration etc.) qui dépend de leur état émotionnel, de leur empathie ou de leur opinion de Maeve.
niveau 3 : aura charismatique, elle déploie une aura qui peut soit capter l'attention, soit intimider jusqu'à pousser à la fuite.

[ Déchirure 2 - marque émotionnelle ]

niveau 1 : fil d'Ariane, elle empoigne l'émotion qu'une personne ressent et peut lire d'autres souvenirs qui sont liés à cette émotion (passé récent, quelques mois)

[ Déchirure 3 - anthropophagie émotionnelle]

niveau 1 : mangeuse de coeur, elle peut manger, emmagasiner et ressentir les émotions qu'elle perçoit chez les autres comme s'il s'agissait d'aliments.

Pseudo : alien superstar
Comptes : nova la menace
Genre IRL : pronoms féminins
Messages : 282
Date d'inscription : 08/08/2023
FC : RAYE
Crédits : self
Thèmes abordés : maltraitance, tca, manipulation, dysmorphophobie
Thèmes refusés : à discuter en pv
Infos RP : rythme aléatoire, moyenne 600 mots, en/fr.
damned for eternity But you're coming with me into this afterlife. This life gave us nothing to lose. We're going down together, got a ticket for two.
cw:

Il y a à peine un haussement de sourcils quand il évoque la randonnée. Jeremiah cherche une réaction, il cherche l’indignation qu’elle aurait manifesté en temps normal mais qui peine à passer le brouillard. Alors elle coupe court à son manège avec un autre, auquel il réagit immédiatement, docilement, acceptant le geste sans le commenter; c’est autant une offrande que la réponse à une prière. Good boy, se dit-elle avec une pointe d’ironie. Et c’est satisfaisant de se dire que l’un des hommes les plus puissants au monde lui mange littéralement dans la main.
Avec lui, elle a tenté le diable plus d’une fois. Ils n’en sont pas à leurs premiers rapprochements ambigus ni à leur première discussion pleine de sous entendus. C’est une tradition, quelques conversations fades, quelques moqueries sur les personnages qui les entourent, un peu de flirt et un soupçon de vulnérabilité, ils pratiquent cette valse avec aisance. Pourtant quelque chose a changé. Les si sont devenus des quand et depuis qu’elle a mis un pied dans l’avion, ou peut-être depuis leur dispute, elle savait que ce qu’ils avaient repoussé au nom de leur amitié et au nom de leur vie sentimentale respective - après tout il est toujours marié - reviendrait s’imposer cette fois comme une issue inévitable.

Et autant régler la question du quand le plus vite possible, quand elle n’est pas bridée par ses émotions qui se développent toujours à toute vitesse, quand elle ne ressent ni remords ni scrupules. La décision n’est rien d’autre que pragmatique, un calcul simple, qui en plus lui redonnera du grain à moudre à son hôte, dont les attentes à son égard sur tous les autres plans frémissent sous la couche fine de l’épiderme. Et tout le reste, elle ne peut le lui offrir : ses ambitions, ses émotions, sa faiblesse, son coeur, impossible de s’en souvenir quand la source est tarie. Il leur reste la mécanique des corps. Il lui suffisait juste de lancer l’hameçon. Et la pêche n’est pas une discipline complexe quand le poisson est prêt à mordre à tout.
Maeve peut se vanter autant qu’elle veut d’être une grande stratège de la séduction et oui, elle se pare d’un rictus malin quand la manoeuvre prend et qu’il pose sa main sur son ventre, mais elle n’arrivera jamais à prétendre qu’elle n’est que ça. Il y a aussi un monstre avide dans sa chair, qui s’éveille et érige des colonnes de frisson sur ses jambes qui remontent en flèche jusqu’à se nicher dans son bassin. Elle le veut autant que lui, c’est juste moins flatteur de l’admettre. Mais l’intimité physique, dépouillée de toutes ses complications sentimentales, c’est trop rare elle pour qu’elle laisse le train filer. Juste du plaisir, sans corruption, sans gangréner le coeur des autres, sans se questionner sur la réciprocité réelle du dit désir, elle est réduite à son état le plus humain.

It requires openness…” Souffle retenu alors que la main de Jeremiah se balade délicatement jusqu’à rencontrer la peau nue de sa cuisse. “Would you say you're…,” Elle répond à l’injonction silencieuse sans le quitter des yeux, alors qu’il passe de son visage à elle à la peau lisse de ses jambes, démontrant plus d’appétit que pour la nourriture qui était sur le plateau. “open-minded, Maeve?” Avant même qu’il ne puisse aller plus loin, elle récupère son attention, la main tendue pour relever son menton du bout de l’index. Elle temporise en peut, fait monter la tension, alors que les doigts du héros remontent dangereusement jusqu’à la dentelle. “You have no idea how open-minded I can be.” Elle lui emprunte ce même ton lent, plein de sous entendus et sa voix est suave, ne laisse aucun doute sur ses intentions.
But walking? What if my legs are too sore?” Le sourire en coin se perd dans une moue un peu boudeuse. “Will you carry me? Show me how strong you are?” Un peu de défi, un peu de taquinerie, beaucoup de charme et d’insolence et une pointe de ce charisme hypnotique, cette aura particulière qui l’entoure parfois, et qui lui donne cet air ensorcelant.

ft. @Jeremiah Thompson
Jeremiah Thompson
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Habitation : Une villa énorme sise à l'Aerium, remplie de trophées, de récompenses, d'un mobilier ultra-design et indécemment luxueux ; un foyer familial terriblement vide de sens.
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☽☽☽ résistance du guerrier
lvl.1 // ses plaies se cicatrisent et ses os se ressoudent instantanément, les corps étrangers comme les balles sont rejetés, ne tombe jamais malade et soigne tout trauma psychologique survenu après 2000.
lvl.2 // immunisé contre n'importe quelle toxine, peut reconstituer l'entièreté de son corps.

☽☽☽ puissance de la bête
lvl.1 // endurance, force et sens surhumains.
lvl.2 // peut utiliser d'épaisses et longues canines qui lui poussent en plus de griffes énormes capables de trancher les métaux ainsi que toute autre matière aussi dure que de l'acier blindé.
lvl. 3 // transformation en un loup-garou immense (2m50 au garrot), silhouette anthropomorphe mais attributs lupins, il est doté d'une force prodigieuse et d'une endurance insensée - la conscience humaine demeure, mais le tempérament sera irascible et belliqueux.

Limites :
☽☽☽ résistance du guerrier
xxx icarus détient la seule arme capable de le tuer ; vieillit normalement à cause des expérimentations invasives perpétrées par les rats de laboratoire de la corporation (ne sait rien de tout ça / est dans le déni).

☽☽☽ puissance de la bête
xxx (trop) grand consommateur de viande, car au plus il se sera nourri au plus il pourra se transformer en loup-garou - si on l'affame, il ne pourra plus ; s'en remet à megamind depuis plusieurs années déjà pour effacer "l'empreinte de la bête", une envie irrépressible de se retransformer au plus vite et continuer ses carnages.

Stigmates : Des vieilles cicatrices un peu partout et beaucoup de tatouages pour les recouvrir.
Inventaire :
-- des clopes.
-- un briquet de beauf.
-- des bagues ultra chères.
-- un stylo (pour les autographes).
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Misc :
(( couleur dial : peru ))
-- présence régulière.
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(( 3/3 rps ))
-- Laudna [automne 2025]
-- Blair [printemps 2026]
-- Maeve [printemps 2026]

this hell is better with youBut you're coming with me into this afterlife. This life gave us nothing to lose. We're going down together, got a ticket for two.
cw: explicite, mention d'adultère.
L’index sous le menton ; jeux de mains qui les rend vilains. Jeremiah a les canines qui apparaissent un peu plus sous ses babines quand il se met à sourire, la paume immobile. “You have no idea how open-minded I can be.” Ils ne flirtent plus vraiment. Pas comme avant, quand la saveur des mots était tout ce qu’ils se donnaient. Une lourdeur nouvelle s’installe dans leur regard et leurs gestes, une langueur qui s’étire avec la paresse du péché tranquille. La facilité avec laquelle Maeve répond à son verbe et son toucher débarrasse les quelques épingles d’hésitation que sa raison égraine ; ils se sont toujours empêchés de franchir ce pas, entente tacite qui donnait au dit pas une dimension immense, presque intimidante, d’erreur qu’il ne faut pas commettre au risque de tout foutre en l’air.

Cet après midi l’infranchissable paraît risible, littéralement à portée de main. Ce n’est pas le détachement émotionnel de Maeve. Ce ne sont même pas ses fièvres animales à lui. C’est dans la simplicité de leur conduite, comme s’ils avaient toujours fait ça. Parce qu’ils ont toujours fait ça : la débauche au bout des doigts, le charme dans la voix, ils ont la luxure facile. “But walking? What if my legs are too sore?” Jeremiah réagit dans un mouvement de tête, l’exagération comblant sa gueule comme s’il se souvenait avoir affaire à une diva. “Right, your legs… Poor thing.” Des jambes qu’il a plus d’une fois vues se dénuder, dans le pli d’une robe haute couture ou allongées sous le soleil, luttant contre lui-même pour ne pas aller y abandonner des caresses qui marquent et qui griffent. “Will you carry me? Show me how strong you are?” Il renifle avec amusement. Ils parlent un langage qu’ils comprennent, celui de Venus et de Wolfman, celui qui fait fantasmer, s’attrouper followers et fans sur leurs comptes et à leurs pieds. “Oh, honey. I could carry you as far as you'd like.” Une réplique de cinéma comme on rêve de lui en faire jouer ; comme il en a tant de fois ronronné à ces femmes qu’elle l’a accusé de se taper. Et voilà qu’elle cède pourtant à son tour. “And no matter how high.” Elle n’est pas bien différente de toutes les autres, attend la même chose de lui ; les mêmes grondements séducteurs, les mêmes contacts brûlants, son bagou sur la langue et jusque dans ses baisers.

Le vernis d’inaccessibilité que Maeve conservait jusqu’alors vole peu à peu en éclats au fur et à mesure qu’elle s’abandonne à lui. Pourtant ces draps n’ont jamais accueilli aucune de ses liaisons et dans cet espace infime qui sépare leur regard flotte une impression inhabituelle : celle de vraiment tromper Bonnie. Jeremiah met un certain temps à le réaliser, et lorsque c’est fait il est déjà trop tard. Ses doigts la caressent déjà et il pense chacun de ses mots. Le majeur continue d’explorer ses lèvres qu’elle cache sous draps avec toute l’accalmie du temps qu’ils ont. Il écoute religieusement la respiration de Maeve qui s’arrête ou se soulève, les battements de son coeur qui s’accélèrent dans le creux de ses tympans. Il observe ses joues rosir, toutes les réactions physiologiques que son doigté provoque. Il cherche son contentement, tant au milieu de ses chairs qu’il presse et cajole, que sur ce visage éteint d’émotions.

Le masque de Wolfman tombe à vue d’oeil ; la performance fantasmée, plus d’une fois incarnée par pur narcissisme, se dérobe face au désir de Jeremiah. Il la veut depuis qu’ils se sont assis côte à côte sur une scène vide et dépouillée - et même avant ça, depuis qu’il l’a épinglée contre le mur en lui gueulant sa rage, et même encore avant ça, depuis qu’ils ont dansé un slow peinard par une nuit d’été. C’est sans doute une erreur et ça foutra sans doute tout en l’air : leur amitié la première. Mais Jeremiah fait moins semblant que Wolfman, et ce qu’il veut il l’obtient ; une dose de sérum qui ne lui était pas destinée ; une fille qui ne lui était pas non plus destinée ; et que dire de cette gloire, mondiale et pharaonique, qu’il ne méritera jamais. Qu’on l’arrête donc. Qu’on s’y essaie seulement.

I want to go down on you,” pourra-t-elle entendre au-dessus d’elle. Filet de voix chargé et grave qui lu coûte d’exhaler. Dénué de fard, brut et sincère. Il pourrait l’embrasser, de là où il se tient maintenant, mais il se contente de déverser son souffle dans le sien. Ce serait sans doute trop : il la désire comme un possédé, un animal, la queue déjà bien raide et le regard éméché. S’il l’embrasse il voudra lui faire l’amour ; des complications dont il ne veut pas, pas tout de suite, et peut-être bien jamais. À défaut de pouvoir éteindre ses émotions à lui il se recule déjà, soulève le drap de sa main un peu humide, se déplace sous le voile blanc où s’y camouflera une énième usurpation. Un fruit qui ne lui était pas non plus destiné, et qu’il ne méritera sans doute jamais. Il en sourit, le salaud, un sourire de tombeur qui se joue de la justice ; c’est lui qui la fait, après tout, et la défait à sa guise.

Maeve McAdams
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Occupation : Machine à propagande, le sourire au service d'Icarus Inc., elle est présentatrice du journal du matin.
Habitation : Solaris
Déchirures : [ Déchirure 1 - influence]

niveau 1 : vague émotionnelle, propage autour d'elle les émotions qu'elle ressent
niveau 2 : écho, lorsqu'elle parle longuement, les personnes autour d'elles sont impactées et développent un sentiment extrême (fascination, terreur, inspiration etc.) qui dépend de leur état émotionnel, de leur empathie ou de leur opinion de Maeve.
niveau 3 : aura charismatique, elle déploie une aura qui peut soit capter l'attention, soit intimider jusqu'à pousser à la fuite.

[ Déchirure 2 - marque émotionnelle ]

niveau 1 : fil d'Ariane, elle empoigne l'émotion qu'une personne ressent et peut lire d'autres souvenirs qui sont liés à cette émotion (passé récent, quelques mois)

[ Déchirure 3 - anthropophagie émotionnelle]

niveau 1 : mangeuse de coeur, elle peut manger, emmagasiner et ressentir les émotions qu'elle perçoit chez les autres comme s'il s'agissait d'aliments.

Pseudo : alien superstar
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damned for eternity But you're coming with me into this afterlife. This life gave us nothing to lose. We're going down together, got a ticket for two.
cw: acte sexuel explicite

Elle rigole de ses réponses, pas vraiment conquise, pas de bon coeur, juste parce que c’est la suite de leur parade. Elle sait très bien se faire spectacle, se faire désirer, se faire objet dont on veut remodeler les contours, et quand elle coule dans cet état d’esprit, silhouette délicate aux prises avec les mains puissantes, elle a quelque chose d’irrésistible. Elle appelle, elle promet quelque chose, elle s’érige à la hauteur du fantasme qu’on se fait d’elle, et sa façon de s’offrir ne dresse aucun soupçon. Ses proies sont inconscientes du piège.
Le sexe n’arrive jamais par hasard, elle n’est jamais dépassée par ses envies, elle n’en perd jamais la raison. Le sexe c’est un calcul et c’est même un investissement. Le désir de Maeve ne s’arrête pas qu’à la chair. C’est un tout; ça englobe la literie de luxe, la vue sur la baie, la villa isolée, le bâteau, le jet privé, l’argent et le sommet de la gloire, c’est aussi parce qu’il est tout ça que s’éveille son appétit. Le corps qui la surplombe, le frottement de leurs vêtements, la langueur dans leur souffle, la main qui remonte jusqu’à son intimité, c’est un bonus évident.
Pour autant, le sexe n’est jamais non plus une fatalité, surtout quand il est dépourvu d’émotions, quand il est abrutissant, quand on la veut tellement qu’elle oublie de se détester. Et Jeremiah veut d’elle, c’est ancré dans ses pupilles qui scrutent la moindre réaction, décortique la façon dont elle se défait entièrement sous le toucher, seconde après seconde.

Elle sent la chaleur colorer ses joues, soulever sa poitrine, piquer la pointe de ses seins maintenant trop sensibles contre le tissu léger de la nuisette, puis se nicher dans son bas-ventre, l’épicentre du plaisir qu’il travaille avec expertise, déterminé à la réifier, à la regarder se perdre. Elle soutient son regard autant qu’elle peut, pas prête à lui abandonner tout d’elle, les lèvres mordues pour retenir ses gémissements. C’est sûrement pour pousser le vice plus loin qu’elle l’entend déclarer :  “I want to go down on you.” Maeve cligne des yeux, comme s’il l’extirpait d’un sommeil rêveur. “Huh.” Il n’y a rien de plus qui lui échappe, prise de court, électrisée à la simple idée de sentir sa langue .
Des yeux, elle suit ses mouvements, l’anticipation affole son coeur et elle retient son souffle quand elle sent la barbe de Jeremiah chatouiller l’intérieur de ses cuisses. Il s’y attelle avec méthode d’abord, puis avec passion, et elle n’est plus qu’un brouillon d’elle-même, les pensées parasitées par les sensations qui se répandent dans tout son corps. Il lui arrache des soupirs et des invocations divines, quand bien même ils sont deux pécheurs qui ne se soucient plus du monde extérieur et de ses conséquences.
Elle froisse les draps d’une main et presse un des bras qui entoure sa cuisse de l’autre. Et elle presse davantage quand elle se sent au bord du précipice, elle le prévient qu’elle y est presque entre deux souffles courts et quand la vague la submerge, de son ventre jusqu’à son cerveau, elle lave tout le reste pour ne laisser qu’une expression béate.

Après quelques secondes à se reprendre, les antennes empathiques captent à nouveau le bouillonnement qu’il contient, les vices par dizaine qui n’ont pas encore trouvé leur exutoire, qui transpirent sur elle et nourrissent ses propres dérives. Il y a un potentiel de corruption infini dans ce feu intérieur, la promesse d’une fougue naturelle et d’une frustration accumulée sur des années. Elle veut mettre la main dedans, elle veut goûter à la férocité de la bête, découvrir quelque chose de si brut et cru qu’elle en perdrait tout sens de l’humanité. Juste par curiosité, juste par besoin primaire inavoué, contaminée par sa fièvre.
Maeve se redresse sur un coude, ils se toisent un instant, comme pour tester celui qui aura la patience la plus courte. Dans ces moments, elle est loin d’être orgueilleuse, elle a déjà pris, elle n’a pas de mal à se laisser guider par l’instinct. Il n’y a plus que de l’empressement dans ses gestes, quand elle tire sur son col pour la ramener au-dessus d’elle, masse puissante, aussi protectrice que menaçante, et c’est dans l’incertitude qu’elle trouve encore un peu plus d’excitation. Ses doigts s’attaquent à un bouton de chemise, un autre, abandonnent pour se concentrer à ce qui compte vraiment, la fermeture de son pantalon qu’elle défait rapidement. Elle ne le regarde pas, elle est affairée à le libérer, à presser son bassin contre le sien, à l’entourer de ses jambes et elle sent son érection contre son ventre comme un avertissement.
Maeve relève les yeux vers lui, un voile de doute jette une expression plus grave sur son visage. Quand elle le regarde, c’est pour lui demander sans le dire : est-ce qu’ils vont vraiment le faire ?  

ft. @Jeremiah Thompson
Jeremiah Thompson
Blue Blood
Jeremiah Thompson
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : this hell is better with you (venom#2) KrYP4hgI_o
Alias : Wolfman, l'unique.
Genre : Cis. mâle.
Age : Quarante-quatre ans.
Dollars : 313
Zone libre :
this hell is better with you (venom#2) 94e07b67e173cdd5079925014e35e07c

Statut : Prisonnier d'un mariage qui à ce stade ne prend même plus l'eau mais coule, il est l'époux de LadyHawk et autant son boulet qu'elle est son fardeau.
Occupation : Super-héros acclamé, adulé et aimé, il est l'un des Sept qui veille sur les bons citoyens de New Blossom en cassant continuellement du supervillain quand il n'est pas occupé à faire sa promo // père aimant mais maladroit d'un môme de onze piges qu'ils ont adopté avec LadyHawk (for all she cares).
Habitation : Une villa énorme sise à l'Aerium, remplie de trophées, de récompenses, d'un mobilier ultra-design et indécemment luxueux ; un foyer familial terriblement vide de sens.
Déchirures :
L Y C A N T H R O P I E
this hell is better with you (venom#2) OopBrKYa_o
☽☽☽ résistance du guerrier
lvl.1 // ses plaies se cicatrisent et ses os se ressoudent instantanément, les corps étrangers comme les balles sont rejetés, ne tombe jamais malade et soigne tout trauma psychologique survenu après 2000.
lvl.2 // immunisé contre n'importe quelle toxine, peut reconstituer l'entièreté de son corps.

☽☽☽ puissance de la bête
lvl.1 // endurance, force et sens surhumains.
lvl.2 // peut utiliser d'épaisses et longues canines qui lui poussent en plus de griffes énormes capables de trancher les métaux ainsi que toute autre matière aussi dure que de l'acier blindé.
lvl. 3 // transformation en un loup-garou immense (2m50 au garrot), silhouette anthropomorphe mais attributs lupins, il est doté d'une force prodigieuse et d'une endurance insensée - la conscience humaine demeure, mais le tempérament sera irascible et belliqueux.

Limites :
☽☽☽ résistance du guerrier
xxx icarus détient la seule arme capable de le tuer ; vieillit normalement à cause des expérimentations invasives perpétrées par les rats de laboratoire de la corporation (ne sait rien de tout ça / est dans le déni).

☽☽☽ puissance de la bête
xxx (trop) grand consommateur de viande, car au plus il se sera nourri au plus il pourra se transformer en loup-garou - si on l'affame, il ne pourra plus ; s'en remet à megamind depuis plusieurs années déjà pour effacer "l'empreinte de la bête", une envie irrépressible de se retransformer au plus vite et continuer ses carnages.

Stigmates : Des vieilles cicatrices un peu partout et beaucoup de tatouages pour les recouvrir.
Inventaire :
-- des clopes.
-- un briquet de beauf.
-- des bagues ultra chères.
-- un stylo (pour les autographes).
-- le 06 de ta meuf.

Pseudo : .exe
Comptes : Osmond.
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Date d'inscription : 27/07/2023
FC : Taika Waititi.
Crédits : Self (av.)
Thèmes abordés : Starification, intimidation, abus de pouvoir, adultère, expériences scientifiques, body horror, alcool, drogues, penchants cannibales, violence.
Thèmes refusés : Ràs.
Misc :
(( couleur dial : peru ))
-- présence régulière.
-- dials fr ou ang.
(( 3/3 rps ))
-- Laudna [automne 2025]
-- Blair [printemps 2026]
-- Maeve [printemps 2026]

this hell is better with youBut you're coming with me into this afterlife. This life gave us nothing to lose. We're going down together, got a ticket for two.
cw: explicite, en partie sous hide.
Les bras de Jeremiah sont engourdis quand il remonte vers Maeve. Il a sa saveur encore partout sur la langue et sur sa barbe, et les mains qui se plantent dans le matelas de chaque côté de sa taille ont laissé leurs marques imprégnées sur les cuisses. Il est haletant d’avoir été trop gourmand, l’oxygène raréfié pour mieux enfoncer sa gueule en elle, mais il a le regard lourd et huileux qui fait briller ses noisettes et les oreilles encore chaudes des gémissements qu’elle a poussés. Jeremiah remonte avec lui la fierté pétulante et mal placée de lui avoir arraché ces soupirs et ces plaintes alors qu’elle plane dans l’apathie depuis l’atterrissage ; garde dans le poids de son corps une paresse triomphante qui rapplique lentement sur elle.

L’échange de regards se termine sur une précipitation catastrophée qui l’électrise immédiatement. Il n’arrête aucun des gestes de Maeve, et n’hésite pas une seule seconde à la laisser le déshabiller ; il crève d’envie de continuer ce qu’il a commencé, d’aller au bout de cette fièvre qui pulse dans ses tempes et dans son érection. Quelques boutons de sa chemise sont retirés, mais il gronde véritablement de satisfaction quand elle s’affaire à le libérer. Les paluches se sont déplacées, se plantent maintenant à côté du visage de Maeve qui l’interroge en silence ; guère longtemps. [...]



[...] Les fringues sont en vrac, le pantalon encore mis dénote avec les longues minutes passés à déraper. Jeremiah reste un moment comme ça, toutes les odeurs de Maeve remontant dans ses narines, tous ses bruits inondant son ouïe, le contact excessivement sensible et le sexe encore dur. S’arrache au terme d’une autre petite éternité, qui s’achève cette fois par un silence d’après-coup. Il se ramène sur le dos, ses boucles poivre-sel aplaties par la sueur et les oreillers. L’impression d’avoir commis une erreur se met à flotter au-dessus de son regard absent sans qu’il ne lui porte la moindre attention. Il fixe le plafond, ne pense à rien, savoure d’être rassasié pour le temps que ça durera. Sa main la plus proche est restée sur Maeve, sa nuisette plein de plis entre ses doigts. “Fuck…



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