pitchy song, pitchy life - Robin

Don't need a Grammy if I go home with you
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Rapha n’a pas choisi une musique sur le brisage de coeur, ça n’aurait pas été de bon goût.
Et elle ne se sent pas de chanter là-dessus. Trop proche, trop vrai. Trop frais.
Elle a pris la première musique désignée, pas tout a fait de son époque, mais elle connait ses classiques. Ce n’est pas une grande chanteuse, mais elle est persuadée que le but des karaokés n’est pas de briller sur scène. Il y a quelques sifflements d’encouragement de sa table et une fois qu’elle a terminé les paroles de Say It Right, de Nelly Furtado, il y a une certaine rancœur dans ses molaires. Elle la relâche d’un haussement d’épaules, qui rendrait son père furieux.
Il n’est pas dans ce bar miteux de Crimson Bay, qui bat son plein un jour de la semaine inconnu.
Il y a beaucoup de choses que Rapha ignore, ces jours-ci.
Comment elle est arrivée là en fait partie. Mais elle se laisse porter par le flot qui ne la brise jamais.
Elle s’installe au bord de la banquette, son épaule qui effleure la personne à sa droite. “Sorry”, commence-t-elle par réflexe. On lui remplit son verre de bière depuis le pitcher de la table, et Rapha préfère poser son attention sur cellui à l’autre table, plutot que l’enième conversation sur le morceau à choisir. Elle a donné de sa personne, elle est tranquille pour une dizaine de minutes.
“I haven’t seen you sing yet.” Son groupe est là depuis un petit moment, et si elle n’a pas enregistré tout le monde dans la salle ce soir, Rapha aurait au moins remarqué l’inconnu.e s’iel avait été sur scène. “Waiting for the perfect moment to play an ABBA song, maybe?” Ou Britney Spears, ou Todrick Hall. Tout est bon, pour le public qu’iels sont.
Le but, après tout, est d’oublier que le monde extérieur existe.
Sinon comment feraient-iels pour chanter ce soir?
ft.   @Robin White  

Y’a des soirées où Robin a besoin d’foutre le camp ; de pas voir Si-Woo ou Yuzuru, de pas trainer avec une gamine dans les pattes - une gamine ? iel s’fait toujours pas à l’idée - ou d’entendre Lenny s’plaindre d’un truc juste parce qu’il est vieux et qu’son dos lui fait mal, ou encore d’supporter Samantha et son caractère de chipie qu’elle lui sort quand elle a envie d’se prendre une claque au cul et d’se faire dire d’la fermer. Franchement, Robin a juste envie d’se faire plaisir, parfois. D’danser, d’écouter des gens chanter comme des pieds, l’faire aussi à son tour et surtout, d’boire plusieurs verres et d’être tranquille pour une soirée. Avant, y’avait Moon qui ramenait son cul mais d’puis qu’il est d’venu un mari et un p’tit ami parfait, il sort encore moins souvent qu’avant. Robin a beau les trouver mignons, la nouvelle vie d’Moon l’fait plutôt chier par moment ; mais hé, chacun son bonheur, comme on dit.
Robin, iel est très apte à trouver son bonheur ellui même. C’plutôt facile, même.
Suffit d’un bar un peu nul, d’gens qui savent pas chanter mais qui savent fêter et surtout, une jolie vue.
Pour l’coup, c’plutôt une recette gagnante. P’être qu’y’a des étoiles ou des planètes qui sont alignées quelque part parce que franchement, pour l’coup, la vue est plutôt belle.
Robin, iel a l’regard qui traine sur les cuisses un p’tit temps, avant qu’iel s’détourne pour s’concentrer sur sa bière. Robin en prend une gorgée quand l’joli cul, il s’pose à côté d’ellui et l’accroche au passage. Robin a déjà un sourire au travers d’la gueule, l’bleu d’ses yeux se posant.
- T’inquiètes, qu’iel lui dit, sans détourner les yeux. R’commence quand tu veux, même Le ton est calme, l’esprit plus doux par l’alcool bu. Robin s’saoule pas, pas vraiment ; iel a trop de trucs à gérer pour s’éclater la gueule entièrement.
L’sourire s’fait plus lourd sur ses lèvres, la lueur plus moqueuse aussi. D’un geste décontracté, Robin pose son bras sur la banquette, derrière la nouvelle arrivée. Iel s’penche vers elle, un peu.
- T’sais c’qu’on dit … faut garder l’meilleur pour la fin. Ça vient avec un clin d’oeil à deux balles et l’sourire qui s’étire sur la gueule. Robin fronce des sourcils, à peine, avant d’pencher la tête légèrement et d’faire une tête un peu surprise. On m’avait pas dit que c’tait déjà la fin d’la soirée, par contre Commentaire de drague fait sur sa venue ; aucune gêne vraiment. Robin hausse les sourcils, l’expression prise par une interrogation moqueuse.

Don't need a Grammy if I go home with you
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Rapha rit en-dessous de la musique et des paroles massacrées de cry me a river. Elle détourne son attention des mauvais pas de chorégraphie qui n’ont rien à envier à ceux de Timberlake, préfère la présence qui l’entoure. “You shouldn’t, I’ve been told I’m rough.” Rapha répond sur la même veine, la même vibration. Il y a des chances que l’inconnu.e se retrouve avec un bleu le lendemain, force de Gargouille.
Elle rit à nouveau, cette fois-ci de manière un peu exaspérée par la drague. Ce n’est pas désagréable, mais c’est vieux jeu. Même elle qui ne la pratique pas trop régulièrement (plus ces derniers, temps, il est vrai), lui laisse peut-être avec un goût un peu plus distingué dans la manière. “Does the pick-up line get you far, usually?” Rapha, pourtant, ne fuit pas la proximité et se tourne doucement vers l’autre, croise sa jambe, son mollet qui repose sur sa cuisse, son genou qui lui se pose sur celui de saon partenaire de discussion. “Speaking of which, if it’s the end of the night, you ought to sing something…” Elle boit tranquillement une gorgée de sa bière, profite d’une note aigue et qui supplante le reste du karaoke bar pour se pencher vers l’autre. Rapha, plus petite, arrive au niveau du menton de lae chanteureuse en devenir. “Then I’ll let you know if you are, indeed, the last but not least.”
Et c’est facile, et c’est presque plaisant (elle pourrait se convaincre que), de se laisser assourdir par la musique, par l’alcool qui adoucit ses moeurs, par le jeu qui se construit de lui-même entre les deux personnes.
Définitivement, Rapha n’a rien à perdre.
L’autre est plutôt plaisant.
Reste à voir ce qu’iel donnera sur scène.
ft.   @Robin White  

Y’a l’sourire qui reste sur la gueule de Robin ; difficile de s’en défaire, vraiment, peu importe la situation. Faut dire qu’iel trouve tout presque amusant à sa manière ; Robin, iel est solide face au monde. Y’a son implant qui lui a déconné dans les veines pendant des années, à lui massacrer les os plus souvent qu’autrement par moment, même les muscles. C’pas un coup d’coude qui va lae foutre au sol ; et d’toute manière, dans certains cas, Robin a aucun problème à être au sol. Disons qu’iel est plutôt ouvert peu importe la situation, vraiment.
- C’pas l’genre de trucs qui m’fait peur
Un haussement d’épaules, léger.
Robin, iel détourne pas le regard. Iel reste concentré sur l’animation d’la soirée. Y’en a plusieurs, suffit de savoir où regarder. Mais pour le coup, la nouvelle venue est plutôt fascinante, sur le moment.
L’regard coule un moment vers l’genou qui s’presse contre ellui, lève un sourcil avant d’l’observer d’nouveau.
C’est qu’elle est déjà amusante, en plus.
- Ça passe facilement d’un genre d’soupir à un autre, ouais., qu’iel répond, l’rictus au bord des lèvres. C’presque une confession, sauf que Robin murmure pas. Y’a Yuzuru qui passe son temps à soupirer dès qu’iel dit une connerie et pourtant, iel l’a toujours dans son lit et l’japonais l’veut encore dans son mariage.
Iel hume, Robin. L’idée d’chanter reste encore un fantôme dans sa tête. Robin prévoit jamais grand chose ; y’a toujours une pluie d’idées dans sa cervelle, mais rien d’coulé dans l’béton, vraiment. C’plus simple quand on est libre, au fond.
- T’veux m’faire chanter ?, qu’iel demande, penchant la tête sur l’côté. Y’a l’rictus qui décolle pas. Ellui, iel la f’rait bien chanter. Pas avec un micro, sauf si c’est son genre de truc. Ça l’fascine quand même d’voir à quel point elle est minuscule, face à ellui. Mine d’rien, Robin vit dans un monde d’géants. C’toujours surprenant d’être lae plus grand. C’mignon. T’sais quoi ? Pourquoi pas. Ça m’fait bien envie  D’chanter. D’la mater. Peu importe vraiment. Surement les deux et un million d’choses aussi, en même temps. Robin connait pas les frontières, outre celle d’la ville. Iel connaît les limites à pas franchir et l’respect, par contre ; Y’a juste l’regard qui appuie, qu’importe s’iel a bien envie d’lui foutre la main sur la cuisse avant d’se lever. Détourne pas les yeux et ouvre bien les oreilles, ouais ? Surveilla ma bière Robin compte pas la finir, mais qu’importe. Y’a le cul qui se lève et qui s’ramène jusqu’au choix musical, et Robin a pas b’soin d’chercher longtemps pour trouver la chanson; the offspring - why don’t you get a job. P’être que la chanson est pas la plus appropriée pour charmer une gonzelle, mais qu’importe. Robin la connait par coeur ; et en la chantant, iel y met tout son coeur. Et p’être aussi une part de son corps, vu la manière dont iel s’dandine et qu’iel s’mène aux gens à l’avant pour son solo à la con.

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“That’s the whole point of this place.” De chanter. “Or are you one of those lurkers?” Rapha sourit de manière espiègle, la légèreté d’esprit accentuée par la bière. Pour elle, l’important est de participer, qu’importe le niveau vocal. Une sorte de safe place à leur manière, pour les amateurs de musique en tout genre. Elle applaudit avec joie quand, finalement, l’inconnu.e se décide enfin à rejoindre le devant de la scène. “I won’t even blink.” Bon, elle en fait un peu trop, même si elle pourrait en effet se permettre de ne pas cligner des yeux une seule fois, la tranquillité et l’immobilité de la gargouille dans les veines.
Elle ne poussera pas le vice, attrape le verre de l’autre, après avoir dégagé sa jambe, pour laisser lae chanteureuse prendre place derrière le micro. Rapha ne retient pas un rire amusé quand elle reconnait la chanson, siffle son appréciation parmi le public. Elle en profite pour piquer dans la bière de l’artiste temporaire. Elle repose brièvement son attention sur son groupe d’ami.es qui la charrier sur le fait d’avoir une touche.
Rapha ne dément pas.
Elle applaudit le retour de l’autre, un dernier sifflement appréciatif. “Well, you were alright.” Rire. “Really dig the angry teenager vibe.” Elle qui avait peur que son choix de Nelly Furtado soit vieux jeu, au moins l’autre l’a rassurée sur ce point. Elle se décale, rend juste assez d’espace pour qu’iel puisse s’asseoir. “I drank your beer, by the way”, annonce-t-elle avec un sourire extrêmement fière, tend, le verre. “I’ll get you another one. And your name.” Et non, elle ne demande pas l’autorisation.
Ces jours là sont révolus.
ft.   @Robin White  

Chanter, Robin adore ; c’est l’genre de trucs qu’iel fait dans la bagnole avec les vitres baissées, été comme hiver. Yuzuru tire toujours la gueule quand iel agit d’la sorte ; ça lui donne juste envie d’augmenter l’volume et d’chanter plus fort, d’jouer des sourcils et d’tenter d’le charmer un peu plus. Robin attend encore l’jour sacré où Yuzuru va finir par décrocher et qu’il va embarquer dans ses délires ; pour l’moment, iel s’contente des sourires qui naissent au bord de ses lèvres, des ombres si légères qu’on les voit même pas. Mais Robin a grandi dans les profondeurs, et iel sait reconnaître les changements d’lumières.
La sueur lui coule eu front - iel y a mis son coeur, vraiment, et surtout son cul - quand iel se ramène sur la banquette d’nouveau. Un coup d’oeil suffit à voir que sa bière est vide mais vraiment, Robin en a un peu rien à foutre. La mignonne l’siffle et ça lui suffit amplement ; c’t’un compliment, surtout avec l’sourire qu’elle lui renvoie. Robin pourrait l’mordre et en faire son regard, c’sourire là. Faut dire qu’elle ressemble pas mal à un snack, la fille.
Robin a l’rire au travers d’la gorge qui éclate sous l’compliment.
- Hé j’assume. Faut savoir garder les classiques en vie, non ? Faut dire que y’a d’autres trucs qu’iel aime qui s’chantent pas vraiment. Robin, iel a eu une période dans l’adolescence où iel s’cassait le crâne avec de l’électro.
Sourire offert, regard qui traine sur l’autre. Robin penche la tête légèrement, passe une main dans sa crinière.
- J’vois ça, qu’iel dit, passe sa langue contre ses lèvres. J’fais quoi si j’ai soif ? Le flirt tombe à l’eau avec la nouvelle bière offerte. Robin sourit un peu plus, lentement. Y’a le regard qui traîne pour se poser dans ses iris, d’nouveau. T’es un ange, ma belle. Tu gères , qu’iel commence, avant d’continuer. Robin en a rien à foutre d’faire du grand jeu, s’empare d’sa main et y pose un baiser sans la lâcher des yeux. Robin White, qu’iel dit, les canines contre la peau encore, avant d’se redresser. La main est pas lâchée. Iel s’demande si elle connait ou pas ; y’a deux types de gens. Celleux qui savent et celleux qui ignorent. Et toi, hm ? Angel ? Ça vient avec un amusement dans l’oeil. Robin est bien capable d’rester accrocher au surnom, maintenant qu’iel l’a sur le bout de la langue.

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La drague est vieux jeu, mais au moins, Rapha n’a pas d’excuse pour ne pas lire correctement les signes. Elle rit à nouveau, d’un amusement exaspéré, devant le baise main désuet et mal pratiqué.
Elle ne corrigera pas l’autre pour autant.
Elle fait bien. “Robin White. - I didn’t know I was sitting with royalty.” Elle en a entendu parler, de la famille White, qui règne en seigneurs et sauveurs de l’underapple. “You’re non-binary, right? Pronouns they/them?” Pas qu’elle le flanquerait sur la gueule de Robin comme ça, mais c’est le genre d’informations qui se retiennent, dans son milieu (queer, pas la richesse). “Et toi, hm ? Angel ?” Elle rit à nouveau, en se relevant. Elle se penche vers Robin, qu’elle supplante enfin. “Close enough. I’m one of them.” Elle tend sa main cintrée de quelques bagues. “I’m Raphael, they call me Rapha, though.” Elle ne donne pas son nom de famille en échange, parce qu’elle n’en a pas besoin et surtout qu’elle n’en veut pas, pas ici. Elle profite de la main de Robin pour lae relever avec l’usage facile de sa force. “Let’s get you your beer.” Parce qu’elle n’a pas dit qu’elle l’ammènerait à table, et que c’est une bonne occasion de se rapprocher sans qu’elle ne fasse un spectacle de sa propre personne devant ses amis, dont elle sent l’attention, parfois.
Rapha n’aime pas les ragots, mais les ragots l'apprécient un peu trop à son goût.
Une fois au comptoir, Rapha passe sa commande sous les airs de despacito, indémodable malgré les années. Elle pose un coude en attendant les deux bières, regarde Robin toujours avec cet intérêt liquoreux. “Will you friends miss you, if you take me home?” Puisqu’iels ont l’air d’aimer aller droit au but tous les deux, Rapha n’a pas vraiment d'intérêt de perdre son temps, non?
ft.   @Robin White  

Robin porte deux titres ; celui des White est un murmure rassurant dans l’Underapple depuis la création même de la cité des ténèbres. Robin a grandi en voyant ses parents être le réconfort des autres aussi, comme ses oncles et ses tantes. Pour les White, la famille ne s’arrête pas au sang. La communauté abandonnée est la leur ; iels y ont dédié des choses, chacun.e à leur manière. Il y a les plus agés des environs qui les appellent les White Knight et Robin rit à chaque fois ; s’iel chevauche quelque chose, c’pas un cheval. Mais iel accepte le compliment d’un sourire qu’on lui offre, qu’importe l’sang sous ses doigts et les merdes qu’iel fait derrière les portes fermées.
Il y a une couronne blanche, il y en a une autre qui est sombre, si sombre qu’il faut la connaître pour la voir.
Les lèvres s’étirent quand la première est vue et que les pronoms sont déjà connus.
- C’exactement ça, mais tu peux m’appeler comme tu veux Ça vient avec l’sourire qui reste posé sur ses lèvres et franchement, le regard qui fait d’même. C’est qu’elle a une bouche attirante ; Robin se gêne pas pour la fixer quelques secondes supplémentaires avant d’se lever - un regard sur le cul, cette fois - en la suivant.
- T’es baraquée dis donc, qu’iel commente, admirateur. Sympa Le murmure n’en est pas vraiment un ; Robin ne cache pas l’appréciation.
Contre le bar, Robin s’appuie de ses bras et lève la main pour attirer l’attention du barmaid. Puis, les iris bleutés coulent de nouveau vers Rapha.
- Pourquoi j’ai l’impression que t’es pas trop un ange, hm ?, qu’iel commente avec un cran de retard. La question qui suit étire l’sourire qui est déjà posé sur ses lèvres. Robin s’penche un peu plus d’son côté, prend mieux appuie sur ses avant bras. J’pense pas vraiment qu’ça s’ra ma priorité, si j’pars avec toi, qu’iel lui dit, à quelques centimètres d’son visage. Iels s’ront même pas dans mes pensées, Rapha L’prénom est confortable sur sa langue. Robin sourit un peu plus et la fixe, en silence, un court instant. Puis, l’roi se redresse et s’tourne vers le barmaid qui, par habitude, lui ramène sa bière habituelle. Bien élevé, Robin l’offre à Rapha.

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“I have a better idea than calling your name, Robin White.” L’humeur se meut, maintenant que les présentations sont faites et que les deux personnes partagent un but commun. Rapha n’est pas du genre à se perdre dans des cassettes à deux balles, elle a été mieux élevée que ça.
Quoique son éducation n’ait rien à voir avec ça.
Elle serait déjà marié au bras d’un homme.
Ew.
Robin à son bras est beaucoup plus intéressant.e, en comparaison. “You seem fit as well.” Rapha reconnait la carrure, l’assurance dans un corps travaillé. Mais pour s’en assurer un peu, elle effleure le ventre de Robin du dos de ses phalanges. “Who knows. Maybe you can handle it rough.” Clin d’oeil, remarque en retour. “Pourquoi j’ai l’impression que t’es pas trop un ange, hm ?” Rapha fait mine de réfléchir, son regard qui alpague le serveur en même temps que Robin. “I’ve tried being an Angel for a long time. It didn’t work.” Pourtant, elle y a mis tout son coeur, toute sa hargne à l’être.
Une personne bien.
Une personne dont ses parents seraient fiers.
Que Maeve pourrait aimer.
Rapha plisse le nez à l’image mentale, secoue la tête.
Heureusement, ce genre de soirée est exactement là pour ça.
L’exorciser de ses erreurs.
Et Robin est parfait.e là où iel est. Rapha capte son regard, plisse les yeux un peu, en attente du prochain mouvement du White. Elle apprécie la proximité, l’aisance et la facilité avec laquelle la rencontre se fait et se poursuit. Une bière se pose et ça la fait rire à nouveau. “I said I was paying you one.” Question de principes.
Mais ça non plus, ça l’a pas amené bien loin.
Elle indique au serveur qu’elle a besoin de la même chose, se glisse vers Robin, son bras qui se pose derrière la figure de la royauté. Elle effleure la pointe des cheveux bruns, la couture du haut de Robin. “If you leave with me?” Elle est penchée vers l’oreille de Robin, qui sent la cigarette, la nuit, et un parfum qu’elle ne connait pas encore. “I’m offended, I thought you were going to say when. Or are you in the mood for another song?”
Rapha, elle, a bien une idée de comment lae faire chanter, autrement que devant un micro.
ft.   @Robin White  

Y’a les regards qui s’attardent et les mains qui trainent ; les sourires qui s’étirent et les pensées qui s’font d’plus en plus vives. Robin, iel a aucun mal à s’trouver des gens dans les bars ; aucun scrupule vraiment, peu importe c’qu’on peut s’dire, vraiment, sur son monde de vie. Les gens concernés sont au courant de ce qu’iel fait ; ça fait juste chier la manière dont Si-woo et Yuzuru détournent les yeux et cherchent pas à en connaître les détails. Y’a un p’tit sentiment d’les tromper, vu qu’iels causent pas. Mais Robin a jamais eu les mains propres, d’son côté. Iel a toujours vu les relations détachées du sexe, à un certain point. C’qu’il fout avec une autre personne a aucun rapport avec les autres.
Les lèvres s’tordent à la mention de c’qu’iel peut tolérer, supporter. Sous les vêtements, traces de couteaux et de balles. On a voulu briser Robin plus d’une fois ; peu importe les manières. Son ancien implant était en guerre contre sa propre survie ; Robin l’a supporté pendant des années.
Alors Rapha ? Rapha, Robin peut tolérer.
- Tu peux m’payer c’que tu veux, sweetheart, qu’iel fait, à l’intention de la bière. Robin en prend une gorgée, zieute le serveur une seconde avant d’humer, lentement. Un frisson glisse contre son échine et iel tourne l’regard vers elle quand, contre son oreille, un susurre s’fait entendre.
- Tu doutes ?, qu’iel demande, sur le même ton. Oh beauté – J’ai un genre de chansons en tête. J’suis persuadé que ça peut t’plaire. Pas besoin de micro, sauf si elle en veut un contre les lèvres. Robin a une collection ; acoustique ou non. La scène est un peu différente, par contre ; plus confortable. Finis ta bière et j’te montre ça, ouais ? Une autre gorgée est prise, et Robin en profite pour passer son bras derrière elle ; la paume prend appui contre son dos, épouse les formes avant que les doigts s’ancrent contre sa hanche.

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“Tu peux m’payer c’que tu veux, sweetheart.” Le sourire se fige sur ses lèvres. Rapha a un historique de générosité, et ça ne lui a rien apporté. Certes, les moments étaient agréables dans les restaurants privatisés avec Maeve, et elle appréciait toujours choisir avec soin un sac, un bijou. Mais de tous les cadeau, il n’y a que le canapé lit qu’elle a mis dans la coloc, qui lui a permi de mieux dormir.
Elle ne sait même pas si Maeve a gardé ses cadeaux.
(probablement).
“How about you prove me you’re worth it, then I’ll see what I can gift you.” Rapha a décidé de ne plus se laisser faire, ne plus laisser parler son coeur et sa douceur.
Ca ne lui a jamais servi en bien.
Marre de se faire marcher sur les pieds.
Sur le coeur.
Elle préfère ronronner agréablement contre Robin, l’espace d’un soir seulement. Pas de complication.
Pas d’attache.
Juste une proximité fugace, bienvenue.
Rapha prend une rasade de sa bière, qu’elle abandonne sur le comptoir en même temps qu’un billet de 20 qu’elle regarde à peine d’un coup d’oeil. “Let’s go.” Elle reste sous le bras de Robin, parce que ça lui donne un bon accès à la poche arrière de ce.tte dernier.ère, où elle y plonge sa main. Elle se retourne tout juste vers ses amis du soir, leur adresse un geste de la main, un sourire rayonnant. On la siffle, lui lance un “go get them”. Et Rapha a bien l’intention de répondre à cette demande.
L’air est frais, une fois dehors. Rapha se décolle tout juste de l’agréable prise qu’elle avait, se sort une clope qu’elle allume, avant de la glisser entre les lèvres de Robin. Le bout du mégot illumine le visage de l’amant.e du soir. “So, where to?” Elle ne regarde pas la rue, les directions, les possibles.
Elle ne regarde que Robin, qu’elle voit entièrement à cette distance. Pas d’angle mort, pas de regret. Elle récupère la clope, son pouce qui effleure la lèvre inférieure de l’autre.
Et elle l’attire par le col.
L’embrasse.
ft.   @Robin White  

La bière est froide ; Rapha est chaude. Les gorgées descendent bien dans sa gorge ; Robin garde l’rictus au bord des lèvres, une lueur espiègle dans l’oeil qui saura jamais vraiment s’éteindre entièrement. Faut redouter l’moment où elle disparaît, cette lueur. C’jamais bon signe pour la personne qui voit ça ; souvent la dernière chose qu’on voit avant d’tomber dans l’noir.
L’sourire reste là, vraiment ; Robin, iel s’nourrit d’la provocation, d’la manière dont Rapha formule les choses. Robin est rempli d’plein d’choses, mais jamais d’doute. Iel fait pas partis d’ces gens qui s’remettent en questions, qui ruminent pendant une éternité des pensées. Tout va à bon flot, dans son esprit. Une pensée s’crée et s’met en place ; tout va à l’instinct. Iel doute pas, iel a rien qui s’tord dans l’ventre, outre l’plaisir et la faim. Robin, iel a juste l’excitation dans l’tapis avec la manière dont Rapha essaie d’jouer avec ellui ; d’lae provoquer.
Une dernière gorgée avant qu’la bière soit abandonnée ; qu’la beauté l’tire vers un ailleurs. La main dans la poche d’son jeans est bien placée ; Robin pourrait bouffer d’la proximité à chaque s’conde d’la journée. Iel a pas b’soin d’une bulle, iel a pas b’soin d’un espace personnel. Qu’on l’touche d’la sorte, c’son confort.
- J’te suis, qu’iel lui répond, l’regard coulant à l’intérieur du bar. Iel ignore c’que les potes de Rapha disent et son regard s’pose sur un d’ses gars, au fond. The Guard est toujours là ; Robin est jamais seul. Qui laisserait un King seul, franchement ? Un signe d’la tête est fait, et son employé comprend l’signe. En quelques secondes, Robin lui envoie un message via son implant puis, la fraicheur d’la nuit les accueille.
L’frisson danse sur sa peau ; Rapha y est pour quelque chose, en parti. L’froid d’la nuit aussi.
Une main passée dans ses cheveux ; la sueur contre sa nuque qui est gelée, agréable. Robin laisse son regard traîner sur Rapha et sourit quand la clope est offerte.
- Tu lis dans mes pensées ; merci La clope lae réchauffe ; Robin s’en passerait pas, vraiment ; Peu importe les merdes qu’on dit. On choisit sa mort, on choisit sa vie. C’juste comme ça. Au moins, iel a l’choix. Ma caisse est l’autre bord d’la rue. J’te ramène chez moi ? Y’aurait bien l’studio mais y’a Sam qui y crèche d’puis un bout d’temps, maintenant. Robin a rien contre des délires à trois mais c’soir, iel aimerait bien avoir Rapha pour ellui seul. Iel est persuadé qu’elle est pleine d’surprises. Iel demande qu’à les découvrir.
La clope quitte ses lèvres ; les doigts s’accrochent à son t-shirt. Robin a l’temps d’avoir un rire au travers d’la gorge avant qu’les lèvres s’posent contre les siennes. Iel hume, s’approche d’un pas et presse plus fort sa main, contre sa hanche. Iel la garde contre ellui, Rapha, en l’embrassant. Elle goûte la bière et autre chose, aussi. P’être la centre, p’être la mort. Iel saurait pas dire ; c’est des saveurs connus, d’toute manière, dans son monde. P’être même que c’est l’danger, aussi. Mais ça a jamais été l’genre de trucs à lui faire peur, à Robin.
- T’es pressée ?, qu’iel dit, contre ses lèvres. Robin les effleure d’les siennes, sourire sur les lèvres. Iel ricane un coup, l’embrasse du bout des lèvres, tease avant d’continuer, restant à une distance dérangeante. On a tout l’temps qu’tu veux, sweetheart. Si y’a des règles à suivre, Robin en a jamais eu rien à foutre. Iel fait c’qu’iel veut, c’comme ça. La main serre, contre sa taille, avant d’relâcher ; les doigts tombent et s’posent sur le cul qu’iel empoigne d’la même manière. Robin hume. Viens, j’te montre mon bolide. Ou ses bolides. Ça attendra une fois à la maison, pour l’reste. Robin l’embrasse encore, avant d’la traîner vers son Bronco jaune.

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Rapha ne voit pas la voiture, ne lui jette même pas un regard, parce qu’il y a Robin contre elle, des mains sur ses hanches, ses mains sur le col, la proximité et elle aime ça, comme Robin l’agrippe. Il y a une force qu’on lui rend rarement et ça prend une place fort dans un coin de son esprit, de ne pas répondre avec plus de force.
C’est instinctif, pourtant.
Alors, quand iel se recule, elle lui mord la lèvre qu’elle a caresser à l’instant. “T’es pressée ? – Hmm. Maybe.” Le jeu est agréable, pourtant et elle relâche enfin la tenue qu’elle a froissé. Elle passe ses doigts sur le tissu, le lisse du mieux qu’elle peut, et peut-être qu’elle est plus intéressée par la clavicule qu’elle sent sous la chemise. Ses ongles s’agrippent là, cartographie anatomique qui se construit doucement. “On a tout l’temps qu’tu veux, sweetheart.” Une notion qu’elle n’a plus eu depuis longtemps, qu’elle ne veut plus avoir. Elle veut que Robin lui brule les lèvres, les veines, jusqu’à ce que le temps n’existe plus. La cigarette retrouve ses lèvres, tourne enfin la tête vers la voiture qui, en effet, ne pouvait que difficilement être ratée. Elle siffle, jette un coup d’oeil vers Robin, d’humeur. “Something to compensate for?” Elle rit à sa propre blague, saisit la main de Robin qui s’est perdue, l’entraine jusqu’au bronco. “You'd let me drive?” Elle bat des cils dans des airs d’une gentille fille qui décallent avec son apparence sportive et assurée.
ft.   @Robin White  

Y’a une attention particulière portée à son haut qui l’fait sourire, vraiment. Robin s’en amuse, des détails. C’mignon, même si c’pas le moment. Pourtant, iel possède une affection particulière pour la plupart d’ses vêtements. C’t’une quête constante dans les thrift shop hors de prix la plupart du temps, une mission sans but pour trouver une pièce d’tissus qui reflètent la personne qu’iel est. C’toujours bien d’voir l’regard des gens sur ses habits autant qu’son corps. Robin, iel apprécie qu’on admire l’effort qu’iel met dans ses trouvailles. C’pas tous les jours qu’on trouve l’vêtement qui moule bien son cul ou qui met en faveurs ses épaules imposantes.
Un rire claque et résonne dans la nuit au commentaire fait. Robin s’en amuse plus qu’autre chose ; si l’insécurité l’frappe par moment, c’est aussi rare qu’une éclipse. Et c’genre de merde, c’pas tout le monde qui est au courant. Robin en cause pas, de ça. Pour l’univers, Robin c’est les bêtises et l’sourire sur la gueule. Un putain d’soleil ; on oublie qu’il est en éruption parfois, c’juste ça.
- T’verrais bien, hm ? , qu’iel répond juste, la suit jusqu’à la bagnole. Robin a encore la saveur d’ses lèvres contre les siennes. Un avant-goût pour la suite qui tease, qui glisse dans sa gorge. L’regard coule sur Rapha une seconde et Robin sort les clés d’sa poche. Le cactus pendouille et iel lui lance les clés sans s’poser d’questions. Fais toi plaisir ma belle, c’est l’but d’la soirée, après tout.
Les portes déverrouillées, Robin s’glisse du côté passager et met l’gps en direction d’la maison hantée qu’iel possède. Iel s’inquiète pas pour Si-woo et Yuzuru ; ils sont trop souvent au penthouse d’puis qu’la gamine est là. Et même s’iels étaient à la maison ; ils savent, Robin s’cache pas. C’est juste chiant d’supporter la gueule qu’fait Yuzuru quand il capte.
L’dos s’appuie contre l’banc et Robin tourne la tête vers Rapha, l’observe un moment avant d’sourire, d’tendre la main. Elle s’pose sur la cuisse un main, parcourt un arabesque quelconque avant d’aller voler la cigarette.
La fumée lui sort des lippes avant qu’iel cause d’nouveau :
- Avant d’partir, bébé C’toujours un truc qu’iel dit, par prévention. Robin cherche pas l’mensonge ; pas dans c’cas là. C’est les autres qui encaissent comme iels veulent, vraiment. Robin cherche son regard avant d’continuer : T’connais mon nom, p’être qu’tu sais déjà Iel s’en fiche, iel avise quand même. Les gens causent. Robin a l’habitude. J’suis casé dans un truc ouvert ; que tu saches L’regard la déshabille, encore. Robin lui sourit ; une bête en coin qui pourrait la dévorer. Si ça t’va, démarre. Et après, Robin l'allumera à son tour.

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cw: driving under influence

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Les clés sont offertes et il y a une lueur qui brille dans son œil droit (le gauche est comme son âme, fatigué). “I will.” Les deux mots sont plein de promesses, tandis qu’elle caresse la mâchoire de Robin de quelque phalanges, ça ressemble à un coup de poing affectueux, avant qu’elle n’attrappe le menton et le serre doucement. “I appreciate, by the way.” Rapha ne pense pas que tout le monde lui aurait laissé le volant, certains s’arrêteraient sur une analyse psychologique à deux balles.
Rapha, elle, est en retard dans ses consultations.
Tant pis.
D’autres moyens de compenser, d’évacuer.
Elle embarque dans le SUV avec l’aisance de celleux qui sont habitué.es à ce genre de modèle, règle facilement le volant à sa hauteur, le siège également. Elle zieute la direction sur le GPS, dézoome pour voir où ça les mène. Nexus, elle plisse un peu le nez en songeant à sa tour qui brille dans le quartier.
Bref.
Robin reprend et elle tourne la tête vers l'autre, n’a même pas remarqué la main sur sa cuisse - dommage. Elle se reprend une cigarette, se penche vers Robin pendant que les explications sont faites, vole le feu au bout de la plus petite des clopes, écoute les histoires de cœurs. “Sweet to let me know.” Elle sourit autour de son filtre. “It doesn’t matter, I’ll bang you anyway.” Le moteur s’éveille, ronronne à sa place. “Or you’ll bang me. Or both.” Elle lui jette un dernier clin d'œil. “I’m open minded.” Sa conduite est prudente, malgré le bolide, l'entraînement de la conduite préventive, plutôt qu’agressive. Elle abaisse les fenêtres, laisse l’air nocturne chasser les pensées. “That’s a nice ride. You wouldn’t happen to be an uber driver?” Trop habituée aux taxis de luxe, carlingue noire et chauffeurs trop curieux à son goût.
ft.   @Robin White  

La vie est faite d’ombres et de lumières ; Robin a grandi dans l’ombre, qu’importe l’éclat qui émane d’son sourire. Dans la noirceur, suffit d’peu pour briller. Robin, iel a juste décidé d’bouffer toutes les ampoules qui ont croisé sa route en grandissant. À défaut d’être un génie, iel sait au moins briller.
Mais iel reste sombre ; iel reste profondément humain. Ça reste de la connerie d’mentir et d’faire genre ; d’dire des jolies choses pour faire des merdes en arrière plan. On lui offrirait un drapeau queer qu’iel trouverait un moyen d’y foutre encore plus d’rouge. C’comme ça quand on a les mains qui trainent trop souvent dans l’sang.
La tête paresseusement posée contre l’banc, l’regard ancré à la belle à ses côtés, Robin a l’rictus qui migre un peu plus contre ses lippes. Iel a un ricanement ; un truc délicat qui s’échappe, à entendre ce qu’elle lui répond.
- Honnêtement ? ouais, pareil, qu’iel dit, en haussant des épaules. Robin a trompé Kira par le passé. Nessie aussi, dans un sens. D’autres aussi, à sa manière. Robin a jamais été fait pour une seule personne. Iel voit des cages partout. Trop d’chemins, trop d’histoires pour s’limiter à une chose ; c’n’importe quoi comme concept. Pourtant, y’a un faciès qu’iel garderait que pour ellui, s’iel l’avait entre les doigts. L’hypocrisie d’première. Pourquoi s’limiter hm ? Les deux m’plaisent bien Elle lui plait, surtout. Pas juste d’un coup d’oeil, pour l’coup. Rapha est intéressante avec les mots ; elle l’fait pas chier encore. Tu m’plais encore plus, sweetheart, qu’iel dit, dans un rire.
L’vent lui joue dans les cheveux et Robin arrête pas d’la regarder ; p’être qu’iel dévie les yeux au bout d’un moment, fixe l’jeu d’lumières qu’font les lampadaires sur les batiments. Robin aime bien les jolies choses. Rapha en fait partie, cette nuit.
- J’offre des rides. Pas c’genre là, qu’iel lui répond, espiègle. Nan - j’ai une boite d’sécurité dans l’under. On gère la sécurité d’l’école d’mon père, entre autre Robin note qu’elle sait sûrement pas, pour l’coup, pour le Fight Circle. Le nom White parle plus fort ; les détails appartiennent qu’à ceux des profondeurs. Rapha connait p’être la crasse, mais elle a pas l’air d’y avoir grandi. La couronne est pas visible, sur son crane. Faut dire que Robin a pas tendance à la porter.

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“I’m not here to be liked, Robin White.” Elle rit un peu, dodeline un peu la tête au rythme de la musique qui sort tranquillement de la radio. “But I’m glad you’re enjoying yourself. Makes two of us.” Et avec juste un peu de chance, Rapha ne doute pas que ça durera pour quelques heures.
“I’ll ride you alright”, place Rapha entre les explications d’une activité qu’elle connait déjà. Obligé, ça parle de sécurité, et ça a longtemps été son travail aussi. Ce qui aura eu raison d’elle, au final.
Elle ne pense pas à Shishi.
Ni à SPECTROV.
Comme quoi, il est facile d’oublier les blessures anciennes quand de nouvelles viennent rouvrir le coeur. “Does the school need protecting?” Ca ne l’étonne pas, elle traine dans l’underapple depuis assez longtemps pour savoir le type de profil qui existe.
Elle glisse un regard vers Robin à travers le rétroviseur, son attention qui s’attarde à un feu rouge. Les cendres sont tapées au sol à travers la fenêtre ouverte. “I’m sure the Guard is doing a fine job.” Preuve qu’elle connait le nom, connait la réputation. Elle connait, aussi, l’école du père White, une institution en bas.
La conduite continue, iels passent en parallèle de la rue où se trouve la tour Wayne qu’elle ignore volontairement. “Even though it is not an easy one.” Dans sa voix, il y a le ton de l’expérience. Rapha sait qu’elle a des habitudes qui la trompent, qui trahissent ses années d’expérience, de combat, de réflexe.
Elle s’en fout.
Iels sont pas là pour ça ce soir.
ft.   @Robin White  

La nuit les emporte ; la nuit les amène. Même la nuit, New blossom ressemble pas à l’Under. C’est un autre monde, un autre univers. Robin voit les différences plus qu’les ressemblances ; iel fait pas parti d’ces gens qui comparent, pourtant. Robin prend tout sans analyser, sans voir ce qui manque à l’un et ce qui appartient à l’autre. Iel fait la même chose, avec les gens. Chacun l’comble d’une manière ou d’une autre. L’roi est rempli d’subtilités et d’nuances ; de détails qui changent et qui se creusent, qui se forment et se déforment. Son monde est trop grand pour s’limiter à une seule chose, une seule couleur, une seule personne.
Il y a en haut et en bas. Nulle part ailleurs ; Robin quitte pas la ville, parce que son univers est déjà trop immense. Et si on l’amenait ailleurs ? Iel pourrait s’envoler, si on lui donnait la possibilité.
Son royaume est déjà assez grand ; Robin vibre sous l’ton de trop d’couleurs, déjà.
- L’école a b’soin d’pas mal de choses. Les merdeux s’arrêtent pas d’vant la gueule des enfants pour voler. C’est juste comme ça. Si l’under a une communauté soudée, y’a aussi l’opposé. Y’a ceux qui volent pour survivre et y’a ceux qui volent pour l’plaisir. Les pommes pourries pour des raisons différentes, souvent.
Les lèvres s’étirent au compliment ; Robin la dévisage, la clope au bord des lèvres. Iel laisse un silence s’poser avant de répondre :
- C’est l’cas. Robin doute pas de ses employé.es, jamais. Iel surveille les formations, la manière dont iels procèdent. Que les meilleur.es pour s’occuper de ce qui lui tient à coeur. Y’a rien d’facile, qu’iel dit juste sur l’même ton. D’toute manière, ça s’rait franchement ennuyant. Robin a besoin des sensations fortes, du danger. De l’impossible qui devient possible avec la sueur, le sang et l’effort.
Iels approchent d’la maison.
Robin s’redresse un peu, lance sa cigarette par la fenêtre - sans coeur - avant d’ajouter :
- L’garage de droite s’ouvre automatiquement quand la bagnole s’présente ; pour l’informer. La main libre en profite pour s’étirer et aller derrière la tête d’Rapha, caressant sa nuque un moment. Sa peau est aussi bouillante que froide, à cause du vent. Robin hume. L’bruit d’la voiture va surement réveiller Tommi s’il est à la maison ce soir. Peu importe ; Robin sait qu’il a l’habitude. Il connait ses allées et venues par coeur.

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Il y en a qui penserait que l’underapple est arrivé au sommet de sa réabilitation. Rapha sait que c’est faux, y passe assez de son temps pour voir la crasse qu’il reste, les difficultés qui existent encore. Elle échappe un “hm”, pensif à la mention des difficultés que rencontre l’école, se met ça dans un coin de la tête.
Elle ne veut pas penser au travail.
Elle ne veut pas penser aux reproches qu’adressait G.IA à la surface.
Rapha, surtout, regrette de ne pas avoir un quelconque cachet avec elle, pour faire taire toutes ses pensées. Elle s’attendait pas à parler de ça ce soir. La bière n’est jamais assez forte, ou pas en assez grande quantité. Ca lui apprendra à choisir de coucher avec la royauté de l’underapple. Au moins, elle sait qu’iels ne parleront bientôt plus de ça.
Ses mains se sont serrées sur le volant. “I’m sure you can find a way to stay entertained.” Elle lui adresse un nouveau regard, directement cette fois-ci. “You just don’t seem the type to sit still.” Rapha est comme ellui, incapable de tenir en place. Il faut toujours avoir quelque chose à faire, quelqu’un à voir, une idée à poursuivre, un rêve contre lequel se briser.
Elle suit les indications de Robin, laisse ses yeux traîner sur la façade de la maison pendant que la porte du garage s’ouvre. Elle se penche en avant, échappe un sifflement admiratif. “Cozy place you got there.” Ca lui rappelle la demeure familiale de Notting Hill. La voiture se gare sans problème, elle abandonne le véhicule presque à contrecœur. Elle tend les clés vers Robin, mais les tire soudainement vers elle à la dernière seconde. “Got anything to drink?”
ft.   @Robin White  

La vieille baraque offerte par la défunte chanteuse les accueille. Robin est persuadé qu’son fantôme se trouve encore au travers des murs. Ça expliquerait les merdes qu’iels entendent parfois au travers des murs d’puis qu’iels y ont tous posés leur cul. Robin aime bien l’aspect vieillot d’la maison, pourtant. L’papier-peint est resté dans la plupart des pièces, certains meubles ont été thriftés pour d’autres plus pratiques mais en somme, la maison s’ressemble encore après un an à y avoir posé son cul. Elle est pleine d’vie ; plein d’gens. Y’a certains visages qui ont disparus avec l’temps mais au final, la maison, c’comme sa vie. Les gens y rentrent et en sortent. C’t’un peu poétique ; dommage que Robin lise pas des trucs du genre. Iel lit rien, vraiment ; les mots posés sur papier savent pas vraiment garder son attention.
L’sourire s’étire à l’égard de Rapha. Robin dément pas, parce que c’est qu’la vérité. Robin sait pas s’arrêter ; y’a que le sommeil pour avoir raison d’ellui. Ça et l’sexe, et encore. Robin a besoin d’bouger, toujours. Le sang est bouillant dans ses veines.
- T’aimes bien ? C’est un héritage Iel explique pas l’histoire inusitée. Pas besoin vraiment ; iels se reverront sûrement pas. Dans sa vie, y’a beaucoup de gens qui restent mais y’en a beaucoup qui foutent le camp aussi. Robin a l’habitude. Parfois, l’passé lui revient en pleine gueule, comme certains visages, et Robin est toujours surpris.
La porte d’la voiture claque et Robin tend les doigts pour les clés, avant d’sourire sous l’jeu de l’ange déchu.
- P’être bien. T’as envie d’quoi, hm ? Robin s’approche et effleure ses lèvres des siennes, dévie pour s’approcher encore, continuer contre son oreille : À boire et à fumer. J’ai du choix t’inquiètes beauté, j’vais prendre soin d’toi. Les lèvres effleurent la peau douce d’son cou avant qu’iel s’éloigne, non sans reprendre ses clés au passage. Quand iel ouvre la porte interne du garage pour accéder à la cave, iel peut voir la lumière sous la porte de Tommi. Robin continue sa route vers l’escalier et s’trouve presque surpris d’pas voir Lexnnox ou même Ji-Ho dans la cuisine, mangeant un énième snack nocturne.
Les clés sont abandonnées sur l’comptoir. Robin ouvre l’frigo et r’garde qu’iels ont. Y’a des plats faits par Noah, d’autres par Yuzuru. Un pot d’tartinade qui a rien à faire là ; Nox qui s’est sûrement trompé, à moitié endormi.
- J’ai d’la bière japonaise Un truc trop cher acheté par Yuzuru il y a quelques jours. Robin trouve que c’pas trop extraordinaire, mais iel boit quand même. et des drinks, même. très girly pop Iel lui montre les canettes fluorescentes achetées par Ji-Ho, clairement.

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cw:

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Comme quoi, il n’y a pas que Rapha qui est l’héritière d’une quelconque richesse. L’idée, aussi étrange puisse paraître, la détend quelque peu et elle laisse traîner ses yeux curieusement dans le garage.
Robin est contre elle, et Rapha se laisse délicieusement faire, sourit contre l’oreille de l’autre qui arrive jusqu’à elle quand iel se love et murmure des mots doux, des mots sucrés qui ne lui font ni chaud, ni froid. Les gens ont pris soin d’elle toute sa vie, ça l’a pas empêcher d’être brisée. Mais elle apprécie le miel des mots de Robin pour ce qu’ils sont: une sucrerie, un quatre-heures. Elle souffle sur le lobe à disposition, rit quand elle remarque l’objet du larcin.
Ca, au moins, ça lui a changé les idées, mieux que n’importe quelle boisson. “Didn’t know I was stepping in a five star hotel.” Elle taquine, surtout elle suit Robin, le pas tranquille, la main qui se fait un tantinet baladeuse sur la fesse droite de Robin, puis remonte sous le vêtement, effleure la base du dos.
La lumière de la cuisine l’éblouit un peu et elle plisse les yeux, l’oeil gauche qui apprécie difficilement l’agression, se masse la paupière. Elle s’approche du frigo, passe sa tête sur le côté de Robin tandis qu’elle reprend l’action de ses mains baladeuses qui se referment autour du ventre de l’autre. “Let’s go girly pop.” A l’image des mots doux et délicieux de Robin.
Pour chasser le goût du bar de karaoké et de la conversation dans la voiture.
“Where were we?” Ses doigts effleurent le long du bras de Robin, apprécie le contact, contourne une blessure par balle, sans qu’elle ne pose une seule question. “Something like that?” Ses mains se posent sur les hanches de Robin, profite qu’iel a les mains prises pour le plaquer contre la porte du frigo, entre les magnets et les photos qu’elle ne regarde même pas.
Son attention est focalisée ailleurs.
Elle retrouve les lèvres de Robin, qui gouttent ses cigarettes, le karaoke, la bière de quartier.
“All things considered”, souffle-t-elle contre le menton de Robin. “I do like how you taste right now.” D’un doigt dans la bande du pantalon de Robin, elle l’attire un peu plus, son autre main qui retrouve cette poche arrière où Rapha s’était déjà perdue une première fois.
ft.   @Robin White  

Outre la lumière venant du frigo, il y a quelques lumières tamisées dans la maison. Des choses délicates qui brillent à peine, même au coeur de la nuit. Ici, on fait attention; la vision de Tommi est une notion connue de chacun.e et iels font attention à leur manière. Un réflexe imprimé dans les gestes du quotidien avec le temps.
Contre sa peau bouillante, les doigts de Rapha dansent et Robin a un sourire qui reste au bord de ses lèvres. Aucune tentative de s’en déloger ; confort dans le fait d’être touché, désiré. Robin ne possède pas de bulle ; elle a éclaté quand le monde s’est prisé. Gamin, iel a grandi en s’accaparant l’espace des autres, en oubliant qu’iels ont besoin d’air aussi pour respirer. Outre les White, rares sont les êtres à agir d’une manière similaire. Iel s’demande si c’est l’appétit de la blonde qui cause ou si elle est envahissante dans le quotidien aussi. Au final, iel ne cherche pas la réponse ; ne saurait pas quoi en faire, de toute manière. Iel ne prévoit pas la revoir ; Robin ne pense jamais aux plans longs termes quand iel rencontre des gens comme ça. Iel ne rêvasse pas dès les premières fois. Les sourires n’animent pas de papillons dans son ventre, pas de bétises dans son coeur. Juste quelque chose entre ses jambes.
- Girly pop ça s’ra Les breuvages sont sorties ; coincés entre ses doigts. La porte s’ferme. Les lèvres s’étirent et l’cou s’tend pour fixer l’autre, Robin amusé par la manière dont les mots sont formulés. t’as déjà oublié ? damn, insultant, qu’iel fait, un rire dans la gorge. L’corps s’laisse bouger et Robin appuie son dos contre le frigo, hausse des sourcils, espiègle, à la dévisager. Il attend d’voir c’qu’elle va faire ; si Robin aime pas les surprises, c’est plutôt son délire ce genre là.
L’baiser l’fait humer ; Robin laisse l’une de ses mains prises autour d’Rapha ; presse la vitre froide d’l’alcool contre le creux de son dos pour la garder contre ellui.
- Hmm ?, l’regard reste happé sur ses lèvres, si proches des siennes. Robin a un rire au travers d’la gorge, l’rictus qui grandit à la manière dont elle l’garde près d’son corps. Imagine plus tard , qu’iel tease, les promesses dans l’air. La prise est confortable ; Robin l’embrasse encore, les bouteilles s’cognant dans l’dos d’la beauté. Peu importe ; c’t’une manière comme une autre de trinquer à la soirée. La seconde main, libre, s’aventure contre sa taille pour s’glisser sous le haut qu’elle porte. Robin parcourt ses côtes comme iel découvre ses lèvres, un moment d’abandon contre ce frigo à la con. Ça lui rappelle les soirées étudiantes ; trois mois d’études avant d’se dire que c’tait un plan à la con, au fond. Avant d’retourner dans les profondeurs d’Under.
- J’ai plus confortable à l’étage, t’sais. , qu’iel dit au bout d’un moment. P’être qu’iel a un peu mal aux doigts à tenir les bouteilles comme ça, aussi. on peut même s’poser à l’horizontal, qu’iel ajoute, avec un jeu d’sourcils. Robin s’empare de ses lèvres encore, hume et serre sa poigne contre son dos, avant d’lâcher sa taille pour lui caresser l’cul. Toujours une marque d’attention avant d’lâcher prise ; Robin a certains rituels, au final. Allez. Avant d’te faire découvrir l’septième ciel, on va au troisième Blague à deux balles. Clin d’oeil pour aller avec sa belle gueule. Robin l'entraîne dans les escaliers.

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cw:

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“You’re stunning when you smile.” C’est murmuré contre le sourire en question. Elle lève les yeux vers Robin, un fin sourire de prédateur chez elle. “Well, not only when you smile.” Les boissons sont froide dans son dos, mécanique de frissons qui remontent, Rapha qui les lit comme une expression d’excitation.
Elle n’en est pas loin.
Et ce n’est pas difficile de prétendre à un peu de douceur, quelques compliments qui ne prennent pas le ton des cassettes que Robin semble apprécier. Un semblant d’attache.
Vraiment, pas compliqué.
Rapha s’est répété tellement de choses jusqu’à y croire.
Elle peut le faire pour un soir.
Robin se décale et elle lae laisser filer, prend sa boisson pour libérer les pauvres doigts de l’autre. “Planning to put me where I belong?” Référence à l’Ange, elle ne se fait pas prier pour suivre Robin pour leur interlude au troisième. Elle reste même sage, jusqu’à arriver dans ladite chambre. Elle étudie un instant la décoration dans la pénombre, tourne sur elle-même, retrouve la figure de lae maitre.sse de maison. “That’s when you put me into the bed, right?” Elle sourit, le début de ses doigts qui retrouvent le dessus du pantalon de Robin, effleure agréablement la peau juste là, attire Robin vers elle, pendant qu’elle marche à reculons; les actes qui ne suivent pas les paroles. Rapha bute contre le début du lit, se laisse volontairement tomber en arrière, la compagnie du soir au-dessus d’elle. “I like it.” Elle abandonne la bouteille entre les draps, sa main fraiche qui arpente le dos de Robin sous le vêtement, remonte et remonte le tissu jusqu’à le faire passer au-dessus de l’autre. Elle ne se défait pas totalement de la chemise, la loge derrière la nuque de Robin et s’en serre pour l’attirer jusqu’à elle.
ft.   @Robin White  

cw: nsfw ; spicy
L’sourire de Robin est une arme aussi mortelle qu’ses poings ; normal qu’on y cède. Robin est pas capable d’s’en défaire, d’toute manière, d’son sourire à la con. Iel s’est pris des coups sur la gueule à cause de cette grimace moqueuse qu’iel porte toujours au visage, le roi. C’plus fort que lui ; d’sourire comme ça. C’est un venin qui reste posé contre ses traits, un poison qui cherche à s’glisser contre les lèvres d’Rapha, contre sa peau et en d’dessous aussi, pour l’envoûter. Faut dire que Robin, iel aime bien laisser sa marque dans l’esprit des gens. P’être qu’iel est nul pour s’souvenir des prénoms, mais y’a toujours des flashbacks qui lui reviennent en pleine gueule par moment.
- T’parles contre mon matelas ou l’septième ciel ? Parce qu’en vrai, la liste est longue. Et Robin, iel manque pas d’imagination. Y’a une p’tite dizaine d’idées qui s’pointe dans son esprit pendant qu’iel s’rend à sa chambre. La porte qui cède dans un mouvement d’poignet.
Robin ouvre la lumière ; une merde tamisée qu’iel affectionne particulièrement, avant d’tourner son attention vers Rapha. Elle est canon dans sa chambre ; trop habillée, mais ça peut s’arranger. Robin est capable d’faire ce genre de tour de magie, franchement.
- tu t’fais impatiente ? qu’iel commente, l’sourire moqueur sur les lèvres.
Les sourcils font leur danse habituel quand Rapha l’empoigne ; Robin a l’sourire empoisonné sur sa gueule, les mains qui s’lèvent pour bien montrer qu’iel est sage, qu’iel suit la sirène qui cherche à l’ensorceler. P’être qu’iel va pas plonger dans l’océan, mais iel va plonger dans les draps et ailleurs aussi, bien profondément.
Les corps rejoignent les draps et l’alcool aussi. Robin pose un genou sur l’lit, s’ramène au dessus d’la silhouette presque allongée d’Rapha et la fixe, un million d’idées dans l’regard. Y’a la chemise qui a disparu d’son corps, qui s’tient en otage par la nuque, et Robin comprend l’message. Ses lèvres effleurent les siennes avant qu’iel aille poser des baisers contre la peau douce de son cou, ses mains cherchant l’toucher d’son ventre, d’l’une de ses cuisses.
- Y’a un peu trop d’vêtements sur ta peau, qu’iel commente dans un souffle, dans un rire. La main arpente la peau sous le haut qu’elle porte, Robin caresse de ses phalanges plus usées que douces. Iel a fait plus dans le difficile que dans le délicat au cours de sa vie ; on a beau le foutre derrière un ordi par moment, iel est incapable d’rester assis sagement. Ça reste des caresses quand même, son toucher ; la trace bouillante d’ses doigts contre les côtes d’Rapha, l’appétit d’ses baisers qui s’font mordants, gourmands. Faut dire que la peau d’son cou est pleine de tentation ; Robin a beau effleurer le véganisme, y’a certains plats auxquels iel résiste pas. Les beautés comme Rapha, ça en fait partie. La peau est parcourue d’ses doigts sous l’vêtement, l’une d’ses jambes allant s’mettre confortable entre celles d’Rapha.

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cw: contenu explicite, nsfw

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“I can wait all the time in the world, hon. You just have to ask.” Rapha aime le décalage, des gestes et de la parole, comme s’il y avait une rupture entre le scripte et ce qu’il se passe entre elleux. La danse est agréable, sans un leader précis, les deux esprits alignés sur ce qu’ils attendent de l’autre.
Rapha tourne la tête sur le côté, dégage sa nuque sous les attentions de l’amant.e, sa main libère un pan de la chemise, qui glisse autour des épaules de Robin, s’échoue sur le lit.
Elle se laisse explorer, sa respiration qui se réchauffe en son sein, se tend agréablement sous les caresses, son corps qui se cambre juste assez pour trouver le contact plus rapidement contre Robin. Ses bras plongent dans le dos de Robin, recouvrent les omoplates, chute derrière les cotes, les ongles coupés et limés qui effleurent doucement la chair.
It's gettin hot in here

“I can’t undress if you’re on top of -ah!” Expiration agréablement surprise au contact de son entrejambe. Son bassin de soulève, appel de la luxure. “me”, parvient-elle à terminer, l’esprit encore clair, les pulsations qui s'activent dans ses veines.
La frustration est là, juste ce qu’il faut. Malgré ses propos, encore, Rapha ne fait rien pour bouger. Ses mains ont continué leurs descentes, logées sur les hanches de Robin qu’elle garde en place, pour profiter un peu plus de la friction de la jambe de Robin. Ses mains contournent le bord du pantalon, ouvrent la fermeture du vêtement, mais restent sagement pour le moment. Elle attrape le textile, le serre, soulève un peu Robin comme ça, embrasse la peau qu’elle a à portée, laisse un sillon humide sur l’épaule où elle s’est échouée. “I guess I can just ruin my underwear. I’ll get over it.” Elle rit contre la clavicule, la mordille, ses mains qui abandonnent le pantalon, pour remonter le chemin entreprit précédemment, prodigue caresses sur l’échine agréable, se perd sur les formes des muscles sous la peau, longue la nuque, attrape les cheveux, tire un peu en arrière.

ft.   @Robin White