Le Deal du moment : -28%
-28% Machine à café avec broyeur ...
Voir le deal
229.99 €



pretty woman | LIBRE

Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
Holly ne se souvient pas de la dernière fois qu'elle a fait du shopping. C'est apparemment quelque chose que beaucoup aiment faire. Enfin, d'après les autres, car à première vue, ce n'est pas son activité favorite.
Faire du shopping en ligne, peut-être. Sans avoir à patienter pour accéder aux cabines d'essayage, se frayer un chemin dans les allées. Supporter les gens aussi et les bruits environnants, autant que la musique qui en jette dans les speakers. Cela ne fait même pas une heure et elle est déjà fatiguée autant que désespérée. Il lui faut une tenue.
Commander lui paraît compliqué sans carte bancaire, sans adresse fixe et sans connaître sa taille.

Actuellement, Holly porte un vieux survêtement trop grand pour elle qui lui donne des allures de sac à patate et un t-shirt à l'effigie d'un rock band populaire sur le Metaworld, qu'elle ne connaît pas du tout. Ce serait pourtant des stars et son haut ferait des envieux, sauf que ce n'est pas son style.
Ressembler a un vieux mec sur tinder ne fait pas partie de ses plans de carrière.
Il n'y a que la casquette qu'elle refuse de troquer, accessoire indispensable pour passer incognito.

Le choix ne manque pas et après plusieurs essayages, elle a pu déterminer sa taille. Une petite victoire. Ce qu'elle ne sait pas, c'est ce qui lui va vraiment. Quelque chose de cintré ? Un sweat oversize pour cacher son absence formes ? Une robe ? Pas très pratique pour prendre la fuite.
Holly n'a pas l'intention de partir en payant. Elle n'a pas les moyens pour s'acheter les vêtements de toute façon. Sauf qu'elle en a vraiment besoin.

« Le vert ça me va bien au teint ? Ceintre en main, porté à la hauteur de son cou elle se tourne vers quelqu'un qui doit travailler ici. Mimant de porte un haut vert à poids blancs avec des manches courtes. En fait elle n'en sait rien, son visage est avenant et cette personne est là depuis qu'elle est arrivée. C'est l'absence de badge qui lui fait réaliser sa bêtise. Pas du tout quelqu'un du staff. Oh. Oh pardon. Je croyais que... ah zut. Sociabiliser n'est vraiment pas son fort. Holly ne sait pas quelle est l'étiquette, si parler à des inconnus dans un magasin de vêtement est admit. J'y connais rien en vêtements, j'ai besoin d'aide... » Elle prie pour une âme charitable ou un renvoi poli dans le pire des cas, tout en faisant les yeux doux dans l'espoir qu'on ait pitié d'elle.
Leander Ashmore
True Blood
Leander Ashmore
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : pretty woman | LIBRE R8e2dFV
Alias : The Wonders
Genre : Homme cisgenre, il.
Age : 42 ans.
Dollars : 50
Pseudo : Poumon
Comptes : Guillem Bonavia
Genre IRL : Homme cisgenre assez fluide sur les pronoms, principalement il/they.
Messages : 10
Date d'inscription : 17/01/2024
FC : Julian Morris
Crédits : Avatar par ranochja, gif par gif-hunt (sadly)
Thèmes abordés : Crise identitaire, mort/meurtre/suicide, psychose
(je permets de m'inscruster, j'espère que ma réponse te plaira ticoeur)
Quinze ans, toute vêtue de sa flegme adolescente – et c’était la première fois que Gizmo se retrouvait coincé avec sa nièce ou sa fille, terrorisé et intimidé.

Ses propres parents, qui s’étaient occupés d’élever l’enfant de Zeus comme la leur depuis – eh bien, depuis toute cette histoire – lui avaient annoncé la veille, sans vraiment qu’il ne puisse se préparer ou protester. Tiens, au fait, on aurait besoin de toi pour – ça fait longtemps qu’on planifie ces vacances – juste pour le week-end – et le billet de bus est déjà acheté – et paf, le lendemain après-midi, voilà que Gizmo attendait à la gare pour récupérer la gamine.

Enfin, gamine ; plus tellement, plus depuis quelques années maintenant. Sa nièce ou sa fille avait désormais… bien trop de caractère, bien trop de personnalité – et d’ailleurs, n’était-elle pas en âge de rester seule à la maison pour deux jours ? Il avait dû placer un de ses congés rien que pour venir la chercher, alors qu’elle aurait été très capable de prendre le métro toute seule, ou le taxi, jusqu’à chez lui – et puis... qu’est-ce qu’on peut bien trouver à faire pour occuper une adolescente ? qu’est-ce que ça mange ? de quoi ça parle ? D'autant que, maintenant que Dina avait découvert le sarcasme, il allait s'en prendrait plein la gueule, encore.

Il n’y avait rien de chaleureux, dans ces retrouvailles, sur le quai : quelques mots arrachés sur la qualité de son voyage, une ou deux pointes comme ils savaient tous les deux s’envoyer en pleine figure, l’habituel « t’as encore grandi ! » absolument désintéressé, accompagné des amers sourires froids et mal à l’aise des deux partis. « T’as mangé ? » Oui, déjà ? Bah merde, fuck ma gueule alors, qu’est-ce qu’on a comme plan b ? Deux êtres en tous points à l’opposé ; l’une solaire et l’autre lunaire, tous les deux hostiles et mal outillés pour s’entendre ou s’apprécier réellement ; et puis, c’était peut-être bien la première fois qu’ils se retrouvaient ainsi seuls ? Sans supervision parentale – en « famille », brisée – et brisée weird, indescriptiblement weird.

Au début, le silence était pesant, alors que Gizmo guidait la marche en transportant deux de ses sacs. « Tu croyais quoi ? que tu partais pour un mois ? » À sa défense, c’était sa grand-mère – la sienne, de mère – qui avait préparer ses bagages. « Écoute Dina… je voulais pas te l’annoncer comme ça, mais je crois qu’elle t’a foutu à la porte. » Au moins, ils parviennent à rire un peu et s’envoyer paître – peut-être pas amicalement, mais gentiment – ou à tout le moins, sans trop de malice.

Est-ce qu’on peut quoi ? Arrêter où ? qu’il s’était retourné, en voyant que l’adolescente ne le suivait plus et s’était collé le nez dans la vitrine d’une boutique. « Pourquoi d’autres ? » À lui de soupirer, d’expirer une quelconque frustration avec immaturité et dégoût – pour l’imiter et se moquer d’elle et de ses intonations – un euuurgh bien senti, bien raclé, bien saoulé. « Mais t’en as déjà aux pieds, et – non – bon, mais vraiment – oui, cinq minutes, pas plus. Pfff, vas-y, j’ai pas un rond, et c’était l’an passé ton anniversaire, alors... » Grimace, nez retroussé alors qu’il lui suit à l’intérieur et que la porte guelinguelin de son carillon trop aigu – vrai dégoût, cette fois-ci, malencontreux. « Me tonton pas. » Difficile de garder son calme ou son sérieux ; le « c’est bon, papa » de Dina frappe encore plus fort et Gizmo plisse les yeux, dévisage son sourire de petite teigne fière de son coup, lui envoie tous les éclairs de Zeus. À chaque fois elle le fait exprès, en plus ; j’te jure. « Tu vas dormir sur le balcon, sous la bâche du barbecue. » Elle rigole ; ça le fait quand même sourire – malgré le beurk qui lui retourne les tripes – et voilà qu’elle détale entre les rayons et l’abandonne derrière en charge des sacs, comme une vulgaire patère.

Manquait plus qu’on l’interpelle ; qu’on le méprenne pour quelqu’un d’autre pour que le visage déconfit se replace du mieux possible. « Pardon, je… » Sourire gêné, petit rire, les excuses embarrassées de l’inconnue sont acceptées d’un hochement de la tête. Au même moment, revient Dina qui s’interpose entre eux sans s’annoncer, réclamant toute l’attention that she deserves. « Comment tu l’trouves ? » Dans sa main, le même haut vert à pois blancs, qu’elle tient à son cou, superposé par-dessus ce qu’elle porte déjà, le ceintre redressé en pleine figure, crochet écrasé à moitié dans le nez. L'occasion est trop bonne : « Le septum de vache, ou… ? » À son tour, Dina le foudroie des yeux, puis l'attaque du vêtement qu’elle tenait ; s’en retourne aussitôt vers l’inconnue sans vraiment prendre le temps de s’introduire ou quoique ce soit – comme si elle avait tout compris ou tout entendu : « Vert sur trop pâle, ça fait un malade, mais j’l’ai vu en bleu, au fond. »

Gizmo se fige, gêné de la remarque impromptue : les adolescentes sont vraiment terrifiantes.
Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
Ailís ne possédant pas toutes les informations suppose que la jeune demoiselle accompagne l'homme qui lui fait face. Il n'est pas encore trop tard pour prendre ses jambes à son cou et accepter sa défaite cuisante - en plus de son humiliation. Les joues empourprés, elle jette un regard de travers au type tout en sachant qu'il n'est pas responsable de l'humeur de l'adolescente. Elle a été adolescente aussi. Mais elle, au lieu de balancer des punchlines ardentes aux inconnus, elle a fait des choses horribles. Pas la même ambiance. En plus elle n'a pas tort, niveau teint cadavérique, elle se pose là. On dirait qu'elle n'a pas vu la lumière du jour depuis plusieurs mois. C'est presque vrai. Seule la couleur de la honte réveille ses traits figés.

Elle soupire et repose l'article, vaincue. Le bleu ? Non, elle n'est pas convaincue, même si ça pourrait faire un rappel avec ses yeux clairs. Et si la petite jeune lui avait dit ça juste parce qu'elle a flashé sur le même ? Plus jeune, sa meilleure amie ne supportait pas que d'autres portent ses pièces maîtresses. Ce n'est pas logique, les vêtements et le style ça appartient à tout le monde. En théorie bien sur. « Merci pour ton honnêteté. C'est vrai que ça me rappelle la nappe de ma grand-mère. Sourire pincé, poli mais moqueur, elle renvoie la balle. De quoi ont peur les adolescents ? Pas des conséquences de leurs actes. Ils ont peur d'être has been et elle espère bien faire comprendre que ce tissu est moche en fait. Qu'on vient de lui éviter un fashion faux-pas. La jeune furie s'est déjà précipitée sur un autre portant. L'opportunité pour elle d'échanger avec ... Vous êtes le père ? En tout cas je vous souhaite bon courage, les jeunes ne sont pas tendre à cet âge là. Je ne lui en veux pas, vous savez. » Il faut savoir mettre son ego de coté de temps en temps. Oui parfois la famille c'est pas toujours évident, mais on est bien content qu'elle soit là, non ? Elle, en tout cas, voudrait avoir une famille. Même pour se prendre la tête avec eux. « Les ados ont l'esprit de contradiction, faites sembler d'adorer tout ce qu'elle propose et avec un peu de chance ça provoquera l'effet inverse et elle ressortira les mains vides. »

Contenu sponsorisé
CORPS
ESPRIT
ÂME