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just a stranger (andrea)

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But if it takes one to know one you must not have a clue
cw: bullying, méchanceté gratuite

Elle saurait plus trop expliquer la logique. Comment elle s'est mise en place, dans sa tête. Et surtout pourquoi elle a décidé que c'était une bonne idée d'enclencher le processus. Mais ça c'est la vie de Blair, finalement. Une suite de décisions inexplicables, dont le seul objectif semble être d'éviter temporairement l'ennui, peu importe les répercussions. Sur son existence ou sur celles des autres. Surtout pour celles des autres. Vous détrompez pas, elle hésite jamais à se foutre personnellement dans la merde, mais elle a moins de remords quand c'est une tierce personne qui est jetée dedans. De toute façon, tout le monde le mérite probablement au moins une fois. Non, c'est même pas ça, y'a une forme d'idéologie là dedans, un truc cynique, à base de "tout le monde est naze", dont Blair se fiche éperdument. Le rendez-vous du jour, c'est pas pour faire payer, c'est pas pour l'équilibre karmatique de l'univers, c'est vraiment juste parce qu'elle a rien trouvé de mieux pour occuper son aprèm. Parce qu'elle espère, comme tous les jours, comme avec chaque activité, que ça réussira à combler l'ennui mortel qu'elle ressent quand elle ne fait rien. Ou quand elle devrait bosser, plutôt.

Elle est tombée parfaitement par hasard sur le nom, hier, quand elle faisait semblant de trier des dossiers. Ca consiste à les bouger, les échanger de place, les ouvrir pour feuilleter, les retourner, perdre quelques pages d'un dans l'enveloppe de l'autre aussi, régulièrement. Ca donne l'impression à qui passerait qu'elle est occupée. Et parfois elle finit par lire des trucs vaguement intéressants. Elle le fait généralement le lundi, un temps de réflexion, pour pouvoir planifier sa semaine. Contacter les intéressés et établir l'agenda. Y'a quelque chose de malsain à l'imaginer préparer sa petite liste de distractions, réunir les informations des gens qu'elle veut embêter.

Et donc le nom, qui hier lui est tombé sous les yeux. Andrea Regan, écrit sur un contrat. Elle l'a croisée quelques fois, à divers événements, des paroles ont été échangées. Elle a l'air sympa. Comme peuvent l'être les gens qu'on ne rencontrent pas vraiment lors de rassemblements vains. Le genre de moments où tout le monde paraît sympa. Elle ne vit quasiment que dans ces instants, Blair, un esprit errant aux soirées mondaines, aux galas de charité, aux réunions d'entreprise. On doit très souvent dire qu'elle a l'air sympa. Elle l'est pas. Alors qu'elle contemplait le nom Regan, ça lui a traversé l'esprit, l'info apprise avec le poste d'avocat des Sept. Que le mariage royal n'a de mariage que les bagues autour des doigts. En tant que créature socialite, Blair elle kiff grave les potins. S'en nourrit, monstre dévorant les ragots. Elle adore découvrir les secrets des autres, certainement parce qu'elle en a tant à cacher. Hypocrite jusqu'au bout, se délectant de savoir des choses sur des gens qui ne connaissent rien d'elle. Alors elle a pris un rendez-vous. Avec un prétexte quelconque, des questions sur son contrat, des machins juridiques à régler, pour que tout soit en ordre, et autres répliques qui font sérieuses quand elles sont dites par quelqu'un faisant semblant d'être une pro depuis des années. Alors elle attend dans son bureau, que l'heure arrive. Elle pense : j'me demande ce que j'vais pouvoir en tirer. Elle doit côtoyer tout ce beau monde depuis des mois maintenant, elle a forcément entendu des choses. Idéalement me faudrait des infos sur chacun des Sept, parce que des bestioles comme ça, z'ont forcément de sales secrets. Sur Hatcher aussi, qu'elle me prenne moins la tête. Oh oui, si seulement.

Et l'heure arrive, la porte est déjà ouverte. C'est une subtile technique de travailleuse qui n'en fout pas une. Donner l'impression qu'elle n'a rien à se reprocher. Ouais ouais, ma porte est toujours ouverte, j'ai rien à cacher. C'est une mauvaise technique, qui ne lui apportera que des ennuis. Comme la façon dont elle compte profiter de l'imposture de son invitée, en oubliant la sienne. "Mrs. Regan, come in." Elle l'accueil avec un grand sourire. "Can I call you Andrea?" Parce que l'autre moitié c'est Mr. Regan. Elle est old-school Blair, elle pense qu'on devrait pas partager le nom si on partage pas le lit, quitte à en déposséder Andrea. Elle qui a volé les siens. De nom comme de lit.

ft. @andrea regan   
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there is the syndrom, and then, the real deal
cw:  N/A

Ca commence simplement. Un appel manqué d’un numéro qu’elle commence à reconnaitre, un message vocal, un confirmation de rendez-vous. Andrea reprend le chemin de l’aile juridique d’Icarus, qu’elle commence à connaitre de mieux en mieux. Elle n’a plus besoin de demander son chemin et dans l’ascenseur, elle a envoyé un message à Sloane. Je suis sur place, je te kidnapper manger après. Parce qu’elle prend soin de prendre soin de son amie qui a une tendance à oublier le rythme de sa vie.
Et ça lui permettra de voir la tête de la secrétaire du mois.
Et peut-être qu’elle ira coller la bise à Liam, où que son mari se trouve, s’il n’est pas occupé ailleurs dans la ville. Tout est bon, pour entretenir les rumeurs et les apparences, maîtresse de son art. “Regan, for Miss Redfield.” Si Pearson n’est plus aux commandes, l’assistante juridique est un visage familier. On lui indique qu’elle peut s’y rendre, et Andrea se met en marche tranquillement, le pas éternellement claudiquant, la prothèse cachée par sa tunique blanche classique et élégante. Sa canne, bien entendu, l’accompagne, a troqué le manche blanc par une couleure plus vive, un rose fluo qui ponctue sa personnalité.
Et elle en voit, tout de suite, une différence de personnalité avec Blair, en comparaison à Edgar. Elle sourit doucement, Andrea. “You may call me however you’d like, Miss Redfield.” Andrea rentre tranquillement dans le bureau. “I believe congratulations are in order, for succeeding Mister Pearson.” Elle ne s’installe pas tout de suite, attend devant le bureau de Blair. “Your PA was quite elusive on your reasons for calling me in. Is everything alright?” Elle aussi, elle aurait pu travailler chez Icarus: elle ne perd pas de temps et va droit au but.
Elle sait dans quel monde elle évolue.
Celui des requins.
ft.   @Blair Redfield   
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Dans le monde des requins, où Blair réussit étrangement à évoluer depuis qu'un marché diabolique l'y a projetée, elle est plus proche du piranha. Bestiole hargneuse qui s'attaque, souvent sans bien y réfléchir, à plus gros que soit. Ou qui commence à bouffer ses semblables quand y'a pas d'autres proies. Piranha d'aquarium, qui tourne éternellement dans un espace clos, dont les compatriotes sont marqués par les morsures. Qui n'y échappe certainement pas non plus. Elle s'arrange juste pour nager du bon côté, que les cicatrices ne soient pas visibles à travers le bocal. Mais sont bel et bien présentes. Elles ne sont cependant pas au goût du jour, le sont rarement, aujourd'hui, c'est les cicatrices d'Andrea qui l'intéresse. Qu'elle souhaite découvrir. Dont elle souhaite profiter. “You may call me however you’d like, Miss Redfield.” Ce qui ne sera apparemment pas évident. “I believe congratulations are in order, for succeeding Mister Pearson.” Elle garde le grand sourire, derrière son bureau, la regardant ne pas s'installer. "Oh thank you very much, Andrea." Elle lui propose pas particulièrement de l'appeler Blair. Ne compte pas insister. Se fiche bien de comment on l'appelle, le côté pratique d'avoir une identité entièrement construite, elle est pas attachée aux noms.

"But please, do take a seat. This might take a little while." Elle espère un long. Compte bien consacrer la demi-journée à cet entretien, parce que sinon, elle saura pas bien quoi faire. Une sieste ? Ca marche pas trop avec la technique de la porte ouverte. Elle peut toujours prétendre qu'elle a un rendez-vous important et rentrer. Mais bon, le matin, chez elle, y'a rien à faire. Regarder un film, jouer à la console ? Mouais, bien moins stimulant. “Your PA was quite elusive on your reasons for calling me in. Is everything alright?” Ca semble logique, quand les raisons ne lui ont pas été données. Les vraies en tout cas. Ca fait des années qu'elle pratique le chantage, elle a réussi à capter quelques stratégies essentielles. Du genre, ne pas en parler à tout le monde. Ca peut paraître évident. "Yes, of course, you don't have to worry about anything. Sorry if it wasn't clear. It's just that in the transition, we've been cleaning up files. As good a time as any to make sure everything is in order." Bah oui bien sûr, mettre de l'ordre dans les choses, clairement un domaine dans lequel l'avocate excelle. Comme si elle faisait du zèle, se lançait dans des tâches sans qu'on lui ordonne. "And apparently, I've been told there are a few discrepancies in your file." Elle pointe l'enveloppe sur le bureau, qu'elle ouvre doucement pour feuilleter les papiers contenus. "Missing informations, incomplete datas. I thought it might be best to go over all that in person, get a clear picture. So I have a few questions to ask." Puis elle ajoute, après avoir pris le temps de sortir un stylo. "We would have gotten Mr. Regan to come too, but you must know what his planning is like." Encore un mensonge éhonté, jamais elle ne voudrait inclure le mari dans ses sales affaires. Elle est pas complètement folle, elle veut pas d'un Sept comme ennemi. Par contre elle est complètement inconsciente, pas impossible qu'elle en récupère quelques uns malgré tout.

ft. @andrea regan   
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cw:  N/A

Suite à l’invitation, Andrea s’installe sans mal, toujours dans ce mouvement en deux temps, à cause de sa prothèse. “I do appreciate your attention to detail”, commente simplement Andrea, peu sûre où va la conversation. Surtout que la raison donnée est tout aussi floue. "And apparently, I've been told there are a few discrepancies in your file.I see. I assume it’s not something that could have been cleared up by email.” Apparemment. Pour autant, elle n’a pas le besoin de jouer la femme aimante devant les caméras. Elle ne s’empêche pas de pointer du doigt les failles dans le système. “I’m sorry to learn that an institution such as Icarus is also bound to make few mistakes. I assume that, regardless how high you are, we are only humans after all.” Parce qu’elle sait que les problèmes ne viennent pas de chez elle.
Elle a compris il y a longtemps le besoin de minutie dans les documents légaux.
Well, if this is about my personal information, I don’t see why Liam would be required. It’s not the eighteen century anymore.” Mais apparemment, l’approche de Blair l’est. Il n’y a que Liam qui a eu droit au nom de famille.
Peut-elle vraiment en vouloir à la nouvelle avocate des Sept, de faire ce genre de distinction?
Well then, I am all ears. What is so terrible that I had to be summoned to your office?” Elle jette un coup d’oeil sur les documents qui ne lui ont toujours pas été offerts. Et elle ne rechigne pas à titiller un peu plus Blair. “I hope I shouldn’t have brought my personal lawyer.” Le sourire est toujours élégant et poli, sur les lèvres d’Andrea.
ft.   @Blair Redfield   
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cw: abandon, mysogynie

Elle aime bien le jeu. Probablement trop. Si ça la branchait un peu moins, elle aurait pu juste s'inscrire à des cours de théâtre, être contente d'y aller toutes les semaines, le soir, donner une représentation en fin d'année. Partager ça avec sa famille, son mari qui lui dirait qu'elle était resplendissante sur scène, sa fille complimenterait la robe nécessaire pour une quelconque pièce de Shakespeare, qu'elle l'aurait aidée à coudre. Mais non, elle aime le jeu plus malsain. Plus prenant, qui lui a bouffé sa vie entière. Dont elle ne se lasse pas, étrangement, même dans des moments banals comme face à Andrea. Le jeu des prétentions, souriante, amicale, dont les piques désagréables sous-entendus ne peuvent venir que de l'imagination, n'est-ce pas ? C'est une avocate respectable, elle n'inviterait pas quelqu'un jusque son bureau simplement pour la tourmenter. Gratuitement, par pur plaisir. Pour le jeu. “I see. I assume it’s not something that could have been cleared up by email.” Oh non, par mail le faux ton mielleux, le passif-agressif, c'est beaucoup moins agréable, moins satisfaisant. On peut pas voir le visage de la personne non plus, quel intérêt d'embêter quelqu'un si y'a aucune réaction visible ? D'un autre côté, c'est pas comme si Andrea avait l'air d'être particulièrement expressive. Mais Blair s'en inquiète pas, elle trouvera bien quelque chose. Quand elle sera lancée sur le sujet principal, peut-être. Pas pour tout de suite, elle veut encore laisser planner une forme de doute. "I don't really trust mails for this kind of sensitive informations. Call me too cautious. We wouldn't want details of your contract to fall into the wrong hands..." Ou pas en fait. En même temps la subtilité ça a jamais été son fort.

I’m sorry to learn that an institution such as Icarus is also bound to make few mistakes. I assume that, regardless how high you are, we are only humans after all.” Des paroles impies au sein même du temple Icarus, elle a pas froid aux yeux. Y'en a qui se sont faits crucifier dans les sous-sols du bâtiment pour moins que ça. L'avocate laisse échapper un petit rire. "Don't let anyone in the corridors hear you imply that, you'd be immediately lynched. Icarus, making mistakes? Being human? No, they'll tell you it was some contractor's fault, or an uncontrollable computer bug." Elle sourit toujours, mais devrait peut-être vérifier que son bureau est pas rempli de micros avant de faire ce genre de blagues. Ca ce serait typique Icarus.

Well, if this is about my personal information, I don’t see why Liam would be required. It’s not the eighteen century anymore.” Blair, elle est bien heureuse de s'être libérée des boulets qu'étaient son mari et sa fille. Elle a découvert d'expérience, que n'être considérée que comme "femme de", ça n'avait rien d'agréable. Pourtant elle s'en fiche de le faire aux autres. Au contraire, ça l'amuse. "You're right, of course," A deux doigts de lui ajouter un "you go girl" pour s'intégrer. "It's just that some people aren't as confortable dealing with the Seven's legal department. But I can see you're not one of them." Elle apprécie la façon dont Andrea aussi, joue le jeu. Politesse totale, élégance. Elle est habituée à ce monde, à toutes ces conventions ridicules, au sérieux absurde. Peut-être que comme Blair, elle le voit comme un rôle amusant, une mascarade qui a le mérite d'occuper. “Well then, I am all ears. What is so terrible that I had to be summoned to your office? I hope I shouldn’t have brought my personal lawyer.” Oulala non. Déjà parce que ça aurait sacrément saboté ses plans, ensuite parce qu'elle est pas bien apte à traiter avec d'autres avocats sans soutien. "Absolutely no need. Right now I want you to consider me like your own personal lawyer." Toujours le même ton, souriant, toujours difficile de dire si elle blague, ou si elle balance ça sérieusement. Aucun des deux, finalement. "So. Let's get to it." Elle parcourt les pages, elle a même mis ses lunettes pour avoir l'air vraiment pro. Elle en a pas besoin, elle aime bien les accessoires. Ca lui donne l'impression de rendre tout ça plus réaliste. "Is Andrea Regan your birth name? Here it says it is, and on this one, no info. If it is, you're lucky, Andrea and Liam Regan. That sounds just right. A good cover." Quoi qu'elle veuille dire par là. Elle enchaîne sans tarder, pour une fois. "And have you been really married before?" Bien accentué, le really. "Oh, I need you to confirm this is your signature too." Elle lui tend un quelconque document. "I'm sure the intern responsible for all this mess has been sacked a long time ago..."

ft. @andrea regan
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cw: violences conjugales, tentative de meutre, demembrement, blame the victim

Andrea n’a pas besoin de la mise en garde de Sloane, ni de son pouvoir, pour savoir qu’il y a quelque chose qui cloche. Si un avocat préfère éviter les emails, c’est qu’iel ne veut pas de trace.
Et ça, Andrea en a en horreur.
Instinctivement, sa mémoire additionnelle qu’elle utilise de moins en moins s’active, enregistre la rencontre, pour se repasser à la perfection et la précision ce qui est sur le point de se dérouler. Andrea n’est jamais trop prudente.
Et elle s’est faite avoir par assez de serpent pour que sa méfiance soit justifiée.
Rick l’a retrouvée, après tout.
Right now I want you to consider me like your own personal lawyer.But you are not.” Le sourire est poli, tout reste extrêmement cordial, au point ou le rappel n’a rien d’anodin. Il y a un blanc, un froid qui passe, et puis le tout se met en marche.
Les mains d’Andrea reposent tranquillement sur le manche de sa canne, qui est droite entre ses jambes. Elle observe Blair avec curiosité d’abord, et puis, il y a cette étincelle qui change dans son regard.
Blair cherche définitivement la merde.
Elle va la trouver.
Le sourire se fane doucement sur ses lèvres qui marquent doucement l'âge. Il n’y a pas d’expression mauvaise, mais les traits restent neutres. Et elle prend son temps, elle sait être patiente, Andrea, attend que la salve de questions s’arrêtent. Tout le monde doit reprendre son souffle à un moment.
Are you as certain as you are about my personal information?” C’est casual, terriblement. “I’d be worried if you have enough time to proceed on the background check your employer already did. But regardless, you got me here. So I’ll play. You probably missed the memo, or whatever piece of paper they kept that on.” L’insulte est essuyée avec un sourire. “As you might have noticed with the birth certificate provided, Regan is not my birth name. However, it is my legal name. Something between the line of witness protection and serious ground for change of name. Namely said ex-husband - which exists very much - who attempted to murder me.” Le sourire ne la quitte pas, et tout crie qu’il est faux. “Now, should I go back to Ohio’s court room and prove he beat me for years? I can get you the court order for the divorce following suit. Sadly, I can’t say I was at the trial for attempted murder. Convalescence, you see.” Sa canne tapote sa jambe droite, le son métallique qui résonne dans la pièce. “Are you going to ask me if I hide my leg somewhere?” Elle inspire, satisfaction morose de remettre la curiosité mal placée à sa place. “You see, my personal lawyer would know all of this.”  
ft.   @Blair Redfield   
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cw: méchanceté gratuite

But you are not.” C'est posé là, une évidence, une précision importante, à laquelle on peut rien répondre. Et elle se dit à nouveau qu'elle a du répondant, qu'elle hésite pas, qu'elle joue bien le jeu. Peut-être qu'elle ferait une bonne amie dans ce nouveau milieu. Puis elle se souvient qu'elle en veut pas, des amies. Elle veut des gens dont elle peut profiter, éventuellement des gens avec qui s'amuser, mais iels sont jetables et interchangeables et oubliables. Ce qui déjà n'est pas hyper sympa, mais encore moins de la part de quelqu'un qui serait extrêmement outrée d'être oubliée par qui que ce soit. Que voulez-vous, l'empathie c'est pas évident pour tout le monde. Ironique de la part de quelqu'un s'étant très littéralement mise à la place d'une autre personne. Elle saurait pas le faire de manière moins extrême, être mesurée c'pas non plus son truc. Alors elle efface la réflexion, l'ignore, continue sur sa voie comme si rien n'avait été prononcé, imperturbable. Ce qui laisse comprendre, pendant le léger blanc, qu'elle s'en fiche, surtout. Qu'Andrea pourra bien dire ce qu'elle veut, ça ne va ni l'atteindre, ni la dévier de son projet. Son grand et beau projet. Un ridicule et mesquin projet.

C'est plus difficile d'ignorer la suite. Lorsqu'elle lui a exposé tous ses problèmes inventés, que c'est à son tour de riposter. Elle aurait peut-être pas du s'arrêter, elle peut débiter pendant des heures, l'assommer de paroles sans lui laisser la chance d'en placer une. Fatiguer la victime, pouvoir l'attaquer quand elle est faiblarde. Et entendre une avocate comme Blair causer pendant longtemps, ça suffit amplement à affaiblir, comme si elle vous volait petit à petit votre énergie. Mais là d'un coup elle est moins à l'aise. Avec l'honnêteté. Elle a pas l'habitude d'entendre les gens partager, elle vit derrière quinze couches d'hypocrisies, de faux-semblants, une barrière de mensonges qui bloque toute émotion véritable. Elle sait pas trop comment réagir face à l'honnêteté brute d'Andrea, tous ces détails intimes, dont on ne parle pas dans son milieu. Est-ce qu'elle devrait faire un geste, pleurer ? Probablement pas.

Now, should I go back to Ohio’s court room and prove he beat me for years? I can get you the court order for the divorce following suit. Sadly, I can’t say I was at the trial for attempted murder. Convalescence, you see.” Alors, plutôt que faire la moue, ou jouer la vexée, elle choisit l'option qui lui semble la plus exaspérante. Une mine de s'apitoyer. "Oh no, that won't be necesary. You poor thing," Elle se demande un instant si elle risque de se faire frapper. "I'm sorry for bringing all that up, we tend to lack tact in the profession." Comme si c'était ça, le problème qu'avait l'interlocutrice. “Are you going to ask me if I hide my leg somewhere?” Blair se permet de rigoler doucement. “You see, my personal lawyer would know all of this.

"I suppose they would. I suppose they would know all kind of things. I suppose you'd have to trust them deeply. Someone like you, who need all the privacy they can get." Quelqu'un comme toi, quelqu'un comme quoi. Dont l'existence publique est un mensonge, dont les secrets doivent le rester. Le sourire est toujours là, tout est énoncé calmement, mais la menace plane. Moi, je sais tout ça, et plus, mais j'ai clairement pas ta confiance. Et j'la mérite pas. "Because if people you don't trust start to know the wrong things, the fake stuff, well, who knows what can happen. So I might not be your own personal lawyer, but maybe you should trust me as much."

ft. @andrea regan
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cw: violences conjugales, blame the victime, culture du viol, insultes, jeux de pouvoir, manipulation, blackmailing

You poor thing.” Le sourire est figé sur le visage d’Andrea, qui ne perd rien de sa superbe. Elle a appris, avec les gens, leurs réactions. Poor thing est à l’image de l’Amérique qu’elle abhorre plus que tout, cette Amérique prison, qui fait de la femme un objet, plutot qu’une personne digne d’émotions, de ressenti, de peurs. Une poupée qui devrait remercier d’être brisée, en redemander. hit me harder daddy. Et monétiser sur la déviance de la culture du viol.
Que ca vienne d’une femme est d’autant plus un affront.
Mais Andrea sait comment les gérer.
Elle leur sourit, tout simplement.
Rend l’hypocrisie avec sa mimique polie par les années, une sincérité unique, parfaite.
Actrice.
Blair à l’audace de regarde Andrea dans les yeux, ce qui rend l’enregistrement de son implant encore plus prenant. Et Andrea, finalement, rit. Rit d’une exclamation de délice, porte sa tête en arrière, face à la menace qu’elle devine autant qu’elle la goûte dans l’air. Il lui faut quelques longues secondes, avant qu’elle ne puisse s’en remettre. “Are you blackmailing me?” L’hilarité est encore dans sa voix, Andrea se redresse, passe une main sur sa tenue pour reprendre un peu de sa contenance, retenir les mêmes insultes que lui crachait Rick à la figure.
you fake bitch.
Clairement, Rick n’en avait jamais rencontré.
Please, do tell me what you know about me that is so bad I’ll need to beg the hand that’s about to slap me?” Elle fait tourner sa canne entre ses doigts, jette un coup d’oeil vers le paysage, la ligne de New Blossom appréciable depuis le bureau de Miss Redfield.
& soudain, elle se fige, apparait se souvenir de quelque chose de crucial.
Un point de voûte.
Un talon d’Achille.
La frayeur s’empare d’elle, visible sur ses traits, sur son corps qui se replie sensiblement sur elle-même, lui fait perdre quelques centimètres de grandeur, de prestance, d’assurance. Elle se tourne lentement vers Blair, hésite, la lèvre qui frémit sensiblement, les narines qui battent l’air. “Don’t tell me… you. You’ve found it?” Elle se redresse, se relève de son siège, se penche sur le bureau de Blair, dont elle dépose ses deux mains à plat contre le verre de la table. “You can’t.” Elle a un claquement de langue. “Liam. He… he can’t know!” Pour parfaire la montée dramatique, sa canne tombe, fait claquer l’air, la sommation sonore. “Please. Please.” Le mot revient avec tellement d’aisance, qu’elle a envie de vomir. “I beg of you…” et il y a cette aura sauvage, véritablement désespérée qui s’échappe d’elle.
Sloane serait dans tous ses états.
Mais ce n’est pas elle, qui est en face d’Andrea.
C’est Blair.
The Bitch.
ft.   @Blair Redfield   
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