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Que estés bien, atardecer — Armando

Guillem Bonavia
Humain·e
Guillem Bonavia
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Que estés bien, atardecer — Armando 94caae0ccc094e7b9a4f807004078b7a1f576394
Genre : Homme cisgenre, il.
Age : 44 ans.
Dollars : 227
Zone libre : “Every heart has its secret sorrows which the world knows not, and oftentimes we call a man cold, when he is only sad.”
Statut : Célibataire endurci.
Occupation : Épithésiste – reconstruit des visages à l'aide de prothèses esthétiques plus vraies que nature. Mécanicien à ses heures perdues.
Habitation : Un duplex côté Nexus.
Pseudo : Poumon
Comptes : Leander Ashmore
Genre IRL : Homme cisgenre assez fluide sur les pronoms, principalement il/they.
Messages : 115
Date d'inscription : 08/01/2024
FC : Andrés Velencoso
Crédits : Avatar par Bones / Lenny par moé
Thèmes abordés : Alcoolisme, discours intérieur anxieux, ptsd, violence conjugale
Infos RP : • Je contourne les 800 mots en moyenne.
• Narration plutôt décousue à la troisième personne.
• Préférence pour les dialogues en anglais, mais je fais très bien sans aussi.

Il lui avait bien fallut… au moins 30 minutes pour rédiger son message et trouver le courage de l’envoyer. Le pouce était prêt, suspendu comme une épée ; lui moins pour partir travailler, encore en caleçon au bord du lit et dépeigné, la grosse tête de Lenny contre sa cuisse. Réveil difficile, long et profond soupir… et vu l’heure, il faut y aller, il faut se lancer, il faut appuyer.

C’est ce qu’il fait, juste avant de jeter son téléphone sur le lit. Il faut au moins s’excuser, d’autant plus lorsqu’on s’en veut et regrette sans cesse depuis quatre jours ; c’est la moindre des choses, lorsqu’on brise en retour. Alors seulement, Guillem se lève, tangue un peu ; Lenny le suit, se laisse couler par terre et s’étire de tout son long, les pattes et le cul encore à moitié accrochés au lit. « Pareil, mon gars… pareil… » Mais pas le temps, parce qu’il faut y aller : direction la douche ; détour à la cuisine, avant, pour au moins s’enfiler une tranche de pain blanc, et finir de mâcher la croûte bien trop fade debout, devant la cuvette. Et il secoue : charmant.

« Hey Google… hm, play A palé, Rosalía » Il se fera la barbe demain ; c’est déjà mort pour le créneau. Allez go, on se jette à l’eau ; Lenny vient s’écraser, pas trop loin du tapis de bain. D’ailleurs, il faudra le sortir un peu tiens, mais à la va-vite, around the block – et bien sûr qu’il oubliera de prendre avec lui des petits sacs à caca ; enverra la pêche fumante valser sous un buisson, à l’aide d’une brindille ; ni vu ni connu ; Dieu n’aura qu’à l’ajouter sur la balance.

« Mírame los ojos… a las millas… » Reste dans la tête – dans le dos – a palé – sur le chemin du travail. Elle passera une bonne partie de la journée en sa compagnie, comme son téléphone toujours à portée de la main, alors qu’il coulera yeux et nez en silicone dans leurs petits moules. Poussière de talc et petit scalpel, peaufinera les détails de son ouvrage.

Sans Kate pour s’occuper de la réception – partie célébrer ses noces au Venezuela – la clinique est restreinte pour deux semaines, mais quelques clients peuvent tout de même s’y présenter pour leur essayage – et quelques photos. Son carnet et un crayon à la main, Guillem esquisse les subtiles modifications qu’il devra effectuer : en l’occurrence, pour une première prothèse hétérochromique sur laquelle il travaille depuis trois semaines, la couleur de l’iris doit être légèrement révisée. C’est qu’il a le soucis du travail bien fait, le Guillem, et l’asymétrie doit être parfaite dans son imperfection.

Vers seize heures, il aurait juré… apercevoir un signe de vie, son sandwich à la main, alors qu’il consultait et relisait pour l’énième fois son excuse. Délivré et lu – d’après le chiffrage RCS – mais, toujours sans réponse. Il hésita un instant… puis se ravisa. Il lui laissera l’espace et le temps, comme promis ; de digérer l’indigeste, de cautériser le poignard de son inconduite.

Facetime d’avec Kate et ses solaires énormes – on dirait un panda allongée sur une chaise de plage, et ils s’en moquent tous les deux. Elle s’informe sur le beau Diego ; Guillem l’éconduit d’un silencieux sourire, préfère lui demander si la lingerie comestible qu’elle avait prévue essayer la veille était un succès. Visqueux, collant, mais très amusant ; eh bah, tant mieux – qu’il répond, d’un vert borborygme esseulé.

Il se préparait à ranger son atelier – venait tout juste d’éteindre sa lampe, à vrai dire –, lorsque le « waouf » d’une notification (celui exprès enregistré de Lenny) l’arracha à sa routine à peine démarrée. Posé sur son bureau, la photo de Diego, qu’il avait gardé en fond d’écran, le narguait… d’une réponse, peut-être ? Sourire triste, alors qu’il récupère le miroir noir ; la froideur semble au rendez-vous, mais au moins est-il accepté ; au moins pourra-t-il lui demander pardon – sans trop trébucher sur ses mots, espère-t-il.

Dix-huit heures ; avec un café et Lenny ; doit se presser un peu, rangera mieux demain matin. Sur le chemin du retour – encore – a palé, a palé – alors qu’il tape son volant du doigt. Quatrième vitesse, même pas le temps de retirer ses chaussures ; la laisse, les sacs à caca ; ah oui, et le chien aussi ! C’eut pourtant été difficile de l’oublier, vu avec quelle entrain il dandinait du cul et de la queue en lui tournant autour, son doudou pieuvre dans la gueule. « Oui oui, on y va, on y va, allez, allez. »

Treize minutes… le temps de passer acheter deux cafés. Le brave Lenny est abandonné près de l’entrée, le temps de passer commande – sit, boy ; sa laisse en écharpe autour du cou, le regard et les sourcils curieux de faire connaissance avec tous ceux qui passent trop près de lui. « Vous faites, hm… les puppy cup ? Euh oui, un… Puppuccino en plus, alors, s’il vous plaît. » Quel nom ridicule – mais Guillem s’abstiendra – et ramènera les trois gobelet dehors. En route vers le parc, les mains pleines, avec l’air d’avoir mal calculé le nombre de bras nécessaire et de pouvoir tout renverser au moindre coup de vent.

Hm. Malin… d’attendre comme ça, debout à l’entrée du parc, près d’un banc et d’une poubelle, les mains pleines et levées devant lui. Le cœur bat fort – trop, et Lenny s'essaie à renifler un peu tous les coins qu'il aperçoit. Manquerait plus qu'il remarque un écureuil, et c'en serait foutu des café – et de sa vie.
Armando Lugo-Guerra
Humain·e
Armando Lugo-Guerra
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Que estés bien, atardecer — Armando M56y
Alias : Diego ; le prénom qu'il utilise le plus pour cacher le sien.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 27 ans ; l'impression de déjà entendre le sablier s'écouler.
Dollars : 55
Statut : Fricote avec Guillem ; fréquente les hommes qui ne l'aimeront jamais, parce que ça l'arrange.
Occupation : Influenceur & combattant du fight circle ; il brille plus dans le premier que le second.
Habitation : Neo Arcadia.
Stigmates : Les bras entièrement tatoués jusqu'aux avants-bras, une partie du torse aussi.
Mémo RP : Couleur dialogue : rosybrown.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Ernest, Sean, Vico, Zacarias, Jens, Spy, Ysidro, Xaver, Thiago, Horacio, Kain, Prudence, Nox, Mats
Genre IRL : Transmasc agenre (Il/They)
Messages : 115
Date d'inscription : 11/01/2024
FC : Alejandro Speitzer
Crédits : (avatar, banns ; perso) (code signa ; ellaenys) (paroles ; Théa)
Thèmes abordés : Mensonges, age gap, addictions multiples en filigrane (jeux d'argent, sexe), solitude profonde, mésestime de soi, enfance traumatique.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, non respect des limites préétablies entre joueu·se·rs sans le clair consentement, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
Infos RP : Rythme régulier, narration à la 3ieme personne, dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.
Staff : STAFF
Quand il s'est enfin décidé à réellement répondre à Guillem, c'était un moment où il se sentait apaisé ; la faute à l'entraînement, à tout ce qui se libère - l'esprit avec. Plusieurs fois dans la journée, il avait essayé ; au départ le dépit, à ne pas croire aux excuses ; puis la colère, qu'il n'a pas su comprendre d'où elle venait - alors ça l'a agacé davantage encore. Et puis là, accroupi en sueur face à ses affaires, il avait finalement pris la peine de répondre. Sans doute que ça semblait froid - c'était surtout un peu indifférent, parce qu'il y a des contradictions tout en lui, qu'il se demande de quoi il s'excuse réellement ; d'avoir été un con, ou de l'avoir planté sur place au final ? Et c'est sans doute cette envie de le savoir qu'il s'était finalement décidé à juste accepter, sans chercher à jouer avec Guillem avant - alors il demande son jour, son heure ; et ça sera celui-ci même.

Lecture à la sortie de la douche ; regard sur le temps qu'il lui reste pour rentrer et récupérer la broche.

Alors, pour une fois, Armando a usé d'un taxi volant aussi bien pour rentrer chez lui où il jette son sac de sport dans un coin (et retrouver la broche toujours accrochée à sa veste de costume roulée en boule) que pour repartir et être à temps au parc. Loin d'être aussi bien fringuée que quatre jours auparavant, du sportswear absolu ; c'est qu'il sort de son entraînement et s'en fiche de bien paraître pour cette fois, alors qu'il s'est piégé lui-même à réclamer un café à Guillem, comme pour se donner une excuse de pas juste lui tendre sa broche, poser une caresse sur le crâne de Lenny et repartir aussi sec.

Et Armando Diego ne sait pas bien lequel des deux il voit en premier ; c'est que le maître est bien trop grand pour être raté dans la foule - mais un chien, ça attire toujours le regard. Finalement, peut-être est-ce l'entité même qu'il remarque avant toute chose.

Il a l'air véritablement pitoyable, Guillem.

Diego ne sait pas bien si la pensée lui fait plaisir ou non - alors il termine d'approcher, plutôt, les mains dans les proches ; ses doigts triturent la broche. "Hola." Il semble presque comme d'ordinaire ; mais ses traits semblent bien différents de l'autre soir, comme si la complicité qu'ils avaient pu se trouver s'était envolée. Et quand il se pose près de Guillem, il sort une main pour la tendre à Lenny, regardant ce dernier. "Salut, Lenny. J'ai entendu parler de toi." Lui laisse renifler sa main, découvrir son odeur. "Il n'est pas craintif ?" Qu'il demande alors au maître, relevant le regard vers le sien.

Et même de près, Guillem semble au bout de sa vie.

Il ne sait pas bien ce qu'il devrait dire, Diego ; en général, on ne le rappelle que pour du sexe, pas des excuses. "T'as croisé un café, à ce que vois." Ca l'arrange un peu, il est encore bercé par les exercices du jour mais sait que la fatigue tombera à un moment. "Merci." Sa seconde pogne sort et il vient à le soulager de la cup qu'on lui désignera comme la sienne ; un peu curieux de la troisième - ça peut boire du café, un chien ?

Prêt à faire la balade du chien.

Et puis, à ne plus fuir non plus. "Alors, la gueule de bois a été comment ?" Remplie de culpabilité, visiblement - reste encore à savoir laquelle.

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Guette sur scène je cloue des becs pendant qu’je fais tomber des mâchoires, Comme Hannah Montana j’ouvre un magasin de larmes
Guillem Bonavia
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• Préférence pour les dialogues en anglais, mais je fais très bien sans aussi.

Guillem n’était pas prêt, n’était pas tout à fait là – à tout le moins ne regardait-il pas vers, comme s’il s’attendait à ce que Diego surgisse d’un buisson du parc, qu’il l’ait traversé pour le rejoindre jusqu’à l’entrée – endroit où, les gens normaux, se donnent habituellement rendez-vous. Il regardait Lenny renifler le sol, longer les coins arrondis de la pelouse, faire “connaissance” d’avec les autres chiens passés plus tôt par là, les gens circulant et s’engouffrant par le portail, en ressortant, traînant leurs enfants par la main ou les poussant dans (et non pas de) leur promeneur.

Sursaute. « Aah… ya-ya, hey ! » C’est ce qu’il trouve à répondre, alors qu’il se retourne vers la voix de Diego ; alors qu’il n’ose pas tout à fait effleurer ce regard, sinon pour se rappeler à quel point il est beau ; aïe, à crever le cœur – encore plus au naturel, encore plus sans être enrobé de tous ces flaflas cérémonieux. Bien sûr, face à la détresse de son maître, Lenny se ramène derechef et s’en va investiguer de la truffe, combo sniff sniff et coup de langue sur la main tendue. Il s’en retourne bien vite, toutefois, fouiner la cocotte qu’il avait trouvé. « Hm non, du tout. »

C’est pas la grande forme – enfin, ça va, mais on sent le Guillem un peu débordé, un peu dépassé. C’est plutôt lui, le craintif ; ne sait pas comment aborder Diego et sa tiédeur – ou son désintérêt, ne sait pas s’il doit tout de suite s’incliner et s’excuser, ne sait pas comment lui tendre son gobelet sans renverser le sien. Par chance, la main de Diego se tend d’elle-même, et les deux bien trop occupées de Guillem abdiquent. « Tiens, prends celui-là aussi. C’est un puppy – un puppuccino pour Lenny, il adore ça. » Qu’il est terrible, ce jeu de mot pourri ; pourvu que Diego ne croit pas qu’il vient de lui ; et au fond du cup, une houppe de crème fouettée. « Comme ça, il est pas trop en reste. »

Gorgée chaude du sien de café, main moite et libre rangée dans la poche de son manteau – pas tout à fait prêt à ne plus fuir, mais au moins à se balader, dès que Lenny aura dévorer sa gâterie en trois coups de langue.

Ahem. « Horrible – mémorable ne lui ferait même pas honneur. » Sourire pincé un peu triste, un peu coupable ; dégoûté par sa nuit, mais surtout sur le point d’orgue de la soirée. L’honnête défile malgré lui – le stresse, sans doute, alors qu’ils pénètrent dans le parc : « J’ai dormi dans ma voiture – et je suis rentré à pieds le lendemain, en vomissant deux fois en chemin. » Il lui épargnera les détails du trajet, les regards suspicieux que d’autres piétons lui jetaient, celui inquiet d’une vieille dame lorsqu’il alla s’asseoir à côté d’elle le temps de reprendre quelques couleurs. « Et d’ailleurs… » qu'il inspire, profondément ; et le palpitant se suspend.

Il s’arrête et se retourne vers Diego. Lenny s’en fout ; lui sort la main de la poche en continuant d’avancer, puis revient vers son maître l’air de se dire quéquifaitlui et onvapaslà ? Et comme s’il s’en servait pour trouver le courage et les mots, Guillem lui gratouille le museau. « Je tenais… vraiment à m’excuser, Diego. » Le regard est pesant ; ne trouve pas celui de Diego tout de suite, préfère tourner autour du pot, autour de son menton et de ses lèvres. « J’avais… toutes les raisons du monde d’être dans cet état, d’être… voilà – mais aucune de te le faire subir et de te l’imposer… comme je l’ai fait. » Il se racle la gorge, s’essaie à un sourire franc, peut-être amusé de se remémorer quelques bribes avant qu'il ne gâche tout, aux toilettes : « On – je crois qu’on passait un bon moment, qu’on s’amusait – et je n’ai eu que des retours positifs à ton égard, tu étais impeccable, et même que – c’est marrant, mais des amis de longue date étaient contents pour moi – enfin, pour nous, et qu’ils nous ont même invité à dîner, un de ces quatre – mais, bref… j'ai merdé. » Lèvres pincées, bonjour Diego ; bonjour regard à perte de vue ; ne me dévore pas, par pitié. « J’ai-je… Tu méritais pas… tout ça. Et je m’en veux terriblement, d’avoir… hm… de t’avoir… traité comme ça. J’ai tout gâché et je… t'ai manqué de respect… et je suis vraiment désolé. »

Guillem se détourne un instant ; regarde ailleurs, derrière lui ; la queue de Lenny qui s’agite alors qu’il continue de renifler on ne sait quoi ; apporte son café à ses lèvres pour une gorgée dans un semblant de sourire. Elle est chaude, l’aide à ravaler toutes les images qui se dressent comme des murs à son esprit, comme tant d’épingles qu’il peut sentir encore plantées sur sa peau. Lèvres humectées. « Et voilà… je tenais à te demander pardon. »

Rebonjour regard, puisse ton jugement être miséricordieux – au moins un peu.

Derrière, Lenny s'arrête et s'accroupit sur ses pattes arrière avec élégance.
Armando Lugo-Guerra
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Staff : STAFF
A eu la réponse à sa question, sans même la poser. Il a ainsi récupéré la cup pour Lenny, s'ose à un regard dedans pour remarquer ce qu'il en est - curieux. Il a toujours eu l'impression que les animaux étaient comme lui, enfant ; privé d'un tas de choses pour leur bien. Mais il n'attendra pas que le chien vienne y mettre la truffe pour commencer à tremper ses lèvres dans son café ; prendre une gorgée salvatrice, alors que ses yeux détaillent le visage de l'autre, tandis qu'il lui raconte sa gueule de bois. Puis ils quittent le visage, au d'ailleurs, un instant ; mais ils s'arrêtent et débute alors les excuses.

Celles dont il était curieux - les inconnues.

En d'autres temps, circonstances, il aurait pu le couper, être irrespectueux ; mais là il se tait, se contente de le regarder - et au fur et à mesure de ses mots, Guillem retrouve un peu de son charme ; comme s'il avait réellement tout revécu assez de fois pour se rendre compte réellement de ces erreurs. C'est touchant ; étrange aussi. Armando n'avait jamais demandé le respect de qui que ce soit ; mais c'était toujours plus agréable quand ce qui aurait dû rester un jeu le serait resté - dans leur cas, ce ne l'avait plus été. Et la violence ressentie ce soir-là semble s'apaiser ; mais Guillem avait raison particulièrement sur un point : il n'avait pas le droit de lui faire subir en retour.

Une inspiration prise, avant de la recracher dans une expiration un peu bruyante ; et il baisse la tête un instant, regarde à nouveau le puppiccino. Il lui semble que l'espèce de chantilly fond un peu - et il relève les yeux, après cette réflexion ; regarde à nouveau Guillem. "J'imagine pas à quel point ton ex devait être un sacré connard avec toi." La subtilité n'est pas faite pour lui - et autant rentrer dans le vif du sujet. "Il a essayé de venir me parler deux fois." Qu'il l'informe. "Je pense que tu lui as foutu les boules, en me ramenant." Semble pas réfléchir à ce qu'il dit ; comme s'il avait voulu ne pas y réfléchir de son côté, durant les quatre derniers jours. "Mais ouais, t'étais pas obligé de jouer au connard aussi en privé." Reprise d'une gorgée. "Tu me plaisais sans ça." Sans cet aspect à la con ; détestable au possible ; violent.

Voilà. "Merci, pour les excuses." Qu'il dit, finalement. "... J'aurais pas cru avoir besoin d'en avoir, mais..." Diego Armando s'ouvre un peu. "Ca fait du bien, en fait." Ses parents ne lui en ont jamais présentés ; pas une seule fois ; même après sa tentative de saut dans le vide à douze ans. Peut-être pour ça qu'il n'a jamais cru en mériter.

Peut-être pour ça qu'il apprécie autant celles-ci, aujourd'hui.

Regard sur le côté ; ah. "Lenny s'est soulagé." Et la main qui tient la cup du chien vient à en détacher un doigt, pour lui désigner une direction ; celle où règne "le cadeau" de l'animal - allez, qu'il aille le retirer de là !

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La mention soudaine de son ex l’avait crispé, évidemment ; de cette façon particulière, propre à soi-même, imperceptible pour autrui. Chaque fois qu’il était question de Lui, Guillem avait l’impression de se pétrifier, de redevenir cette poterie de limon lissée, modelée par des doigts ; les doigts ; Ses doigts. Toutefois, de ces vertiges, vestiges et autres débris balayés par le temps, il n’en laissait jamais rien paraître, sinon d’une brève pâleur – ici, d’une gorgée de café douloureuse. « Hm… » Acquiescer, c’est tout ce dont il se sent capable de faire – car s’exprimer, s’apitoyer, se défendre ou se justifier n’est ni la place ni de son droit. C’eut été maladroit, c’eut été disgracieux de lécher ses propres plaies devant les siennes et s’en servir comme d’une armure. Guillem n’était pas sans savoir qu’on ne s’excuse pas en se parant soi-même d’excuses. « Je sais… »

La phrase suivante heurte de plein fouet, l’arrache à sa morose et piteuse écoute ; retourne d’autant plus l’inconfort d’une soudaine gêne, d’une douleur. C’est vrai, sans ça ? Le sourire n’est pas tout à fait, se fait timide aux lèvres et préfère se dissimuler derrière le bec de son gobelet pour une nouvelle gorgée. Guillem ne se trahira pas – n’est pas de son droit ni le moment ; froncera plutôt les sourcils en regardant ailleurs, en allant se perdre autour.

Une bouffée de fièvre ? Plutôt, une chaleur bienveillante – mais pas tout à fait un soulagement pour autant. Parce que sans ça – sans tout ce qu’il croit être – sans tout ce qu’il vaut – sans tout ce qu’il a sacrifié et abandonné pour devenir, malgré lui – sans ces mots et ces doigts ; les doigts ; ses doigts… où serait-il ? qui serait-il ? Car façonnent les expériences et les empreintes, à l’image des gens côtoyés ; à sa propre image aussi, qui devient alors le miroir et le reflet de l’autre. « C’était la moindre des choses, Diego… Je suis sincèrement désolé. » Profondément coupable, le regard attristé de le sentir lui-même troublé, Guillem s’ose un contact ; lève une main et la dépose près de son épaule – pas tout à fait sur celle-ci, c’eût était trop brusque de l’agripper ainsi, mais juste en dessous, le long du bras. Caresse plate mais réconfortante, alors que le regard de Diego l’invite à se retourner derrière lui.

Il ne sait pas où regarder exactement, mais reconnaît bien vite le bruit des feuilles piétinées ; retrouve Lenny dans toute sa splendeur et son équilibre précaire. Il a l’air ridicule – mais quel chien ne l’est pas, dans cette position ? Et eux deux aussi, d’attendre et de l’observer finir en s’essuyant les pattes arrière comme le garçon bien élevé qu’il est. « Ah – ah, oui… » La poche est aussitôt fouillée avec presque trop d'empressement, un sac est enveloppé autour de la main et… voilà, faut y aller. Pas bienveillante, cette chaleur là.

Guillem en revient avec un petit sachet bien rempli, tenu par les poignées à bout de corps ; sait-on jamais ; et d’un doigt lui aussi, pointe vers le sentier du parc où, au loin, on peut apercevoir une poubelle. « Tu veux marcher avec nous… un peu ? » Qu'il demande, sans vraiment se faire d'idées, sans vraiment savoir si Diego acceptera leur – mais surtout sa – compagnie.
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Staff : STAFF
Les excuses sont acceptées, parce qu’elles n’étaient même pas attendues à la base. Elles font du bien à l’âme, réchauffe un peu ce cœur qu’il pense mort depuis longtemps ; et se rend compte avec des années de retard que parfois, ça fait du bien. Alors le geste de Guillem, il ne le rejette pas ; l’accepte même dans un bout de sourire, avant de se rendre compte que le chien a offert sa plus belle offrande au monde ; à ce maître un peu dépassé par la vie depuis quatre jours. Peut-être est-ce aussi pour s’offrir un peu de répit, pour avoir le temps d’évacuer tout ce qu’il peut avoir en tête à cet instant, à ne pas l’avoir fait auparavant. Alors il regarde Guillem faire, sans vraiment de dégoût ; une indifférence acquise parce qu’il n’a jamais eu à le faire de sa vie ; qu’il ignore toutes les sensations affreuses que ça peut tirer.

Tant mieux, dans un sens.
Au moins le café lui paraît toujours bon.

Regard sur le sentier qu’on lui désigne ; et acquiesce d’un simple signe de tête, avant de s’engager dessus en leur compagnie. Laisse un peu de silence ponctuer la conversation ; évite surtout de la reprendre avant que Guillem ne puisse jeter le paquet qu’il avait au poignet. Et après ça, enfin, il reprend la parole. "Je n’ai jamais eu de chien." Ne sait pas bien pourquoi il dit ça ; c’est personnel et vrai ; ignore réellement pourquoi c’est ça qui ressort en premier. "C’est aussi fidèle qu’on le dit ?" L’observe, se perd un peu dans ses traits ; puis il termine son propre café pour profiter de la poubelle et l’y jeter dedans ; se libère ainsi une main, qu’il met dans la poche de son sweat quand ils reprennent la route.

Hésite encore ; en fait, il ne sait même pas tant quoi dire ; qu’est-ce que les gens normaux se disent, après des excuses ? Parce qu’il n’en a aucune idée, Diego s’essaye alors à autre chose. "Alors comme ça, on a été invité à des repas ?" Glisse ça dans un sourire ; joue d’avec la broche, dans la poche ; regarde en coin vers Guillem, pour continuer à zieuter vers l’avant aussi quand il en ressent le besoin. "C’est prévu pour quand, que je sache quand libérer ma soirée ?" Il est difficile de savoir s’il ne fait que taquiner ou non ; peut-être que lui-même l’ignore ; qu’il verra d’avec la réaction de Guillem, de si c’est réellement une nouvelle chance donnée ou s’ils mettront juste ça sur le compte de la malice.

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Guette sur scène je cloue des becs pendant qu’je fais tomber des mâchoires, Comme Hannah Montana j’ouvre un magasin de larmes
Guillem Bonavia
Humain·e
Guillem Bonavia
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Image/Gif : Que estés bien, atardecer — Armando 94caae0ccc094e7b9a4f807004078b7a1f576394
Genre : Homme cisgenre, il.
Age : 44 ans.
Dollars : 227
Zone libre : “Every heart has its secret sorrows which the world knows not, and oftentimes we call a man cold, when he is only sad.”
Statut : Célibataire endurci.
Occupation : Épithésiste – reconstruit des visages à l'aide de prothèses esthétiques plus vraies que nature. Mécanicien à ses heures perdues.
Habitation : Un duplex côté Nexus.
Pseudo : Poumon
Comptes : Leander Ashmore
Genre IRL : Homme cisgenre assez fluide sur les pronoms, principalement il/they.
Messages : 115
Date d'inscription : 08/01/2024
FC : Andrés Velencoso
Crédits : Avatar par Bones / Lenny par moé
Thèmes abordés : Alcoolisme, discours intérieur anxieux, ptsd, violence conjugale
Infos RP : • Je contourne les 800 mots en moyenne.
• Narration plutôt décousue à la troisième personne.
• Préférence pour les dialogues en anglais, mais je fais très bien sans aussi.

Sentier gagné,
Paquet jeté sans remords,
Nul regard arrière.

Et ce silence, aux rebords tranchants, s’installe, se loge entre eux comme un enfant bruyant que chacun tiendrait par la main. Une pièce trop vaste à l’écho assourdissant ; il faut la meubler, il faut la décorer ; et alors que Guillem s’enfile une nouvelle gorgée de café, il comprend. « C’est vrai ? » L’étonnement pourrait paraître un brin surjoué, maladresse oblige. « Je crois, oui. C’est mon premier chien, je saurais pas comparer avec d’autres. » Sa mère était allergique – Adam aussi. Petit silence revient, mais Guillem n’est pas prêt de laisser retomber les lourds rideaux de sitôt. Meubler l’inconfort, le rendre douillet ; peut-être une moquette, par là. « Fidèle, par contre… j’sais pas si c’est le bon terme. Lenny me suit partout, se couche à mes pieds, grimpe sur le lit et dort même avec moi – mais s’il devait choisir entre me sauver d'une voiture en flammes ou continuer de mâchouiller son frisbee… ah ah-ah… » Il serait cuit – et ça le fait rigoler d’y penser, mais Guillem n’ose pas le jeu de mot pourri.

Parce qu’une crainte de parler sans devoir s’agenouiller une nouvelle fois pour implorer pardon subsiste. Est-ce que les gens normaux en parlent durant des heures ? Certains ne s’excusent jamais et laissent couler sous les ponts. Les mains sales se lavent et se lavent encore ; s’apitoient ; certaines s’endorment jusqu’à l’oubli, comme si rien n’était.

Un trou dans la chaussette, avec lequel on doit apprendre à vivre ; un inconfort, une inadéquation précaire. Certains jours, un orteil démangera d’être sorti, accroché dans le tissu. D’autres, il restera bien au chaud. Tiré de sa chaussure : « Qué? Ah, oui. Par un couple d’amis, a qui t’as bien plu – que j’avais pas revu dep… depuis Adam. » Le venin coule dans la gorge, brûle dans la descente. Mis à nu et encore bourré – mais de remords, Guillem tangue entre le besoin de parler et l’envie de se taire ; ne sait pas ; ne comprend pas comment Diego fait pour rester à ses côtés. « Je crois que c’était un peu lancé comme ça, dans les airs. Je… sais pas si c’était vraiment sérieux. »

Ne sait pas si Diego est sérieux, lui aussi : ainsi sont les gens – proposent sans espérer un retour, sans être réellement sincères. Quand même, Guillem s’en étonne et s’arrêter de marcher. « Tu… T’aurais aimé y aller ? » Avec moi ?
Armando Lugo-Guerra
Humain·e
Armando Lugo-Guerra
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Image/Gif : Que estés bien, atardecer — Armando M56y
Alias : Diego ; le prénom qu'il utilise le plus pour cacher le sien.
Genre : Homme cisgenre, pronoms masculins.
Age : 27 ans ; l'impression de déjà entendre le sablier s'écouler.
Dollars : 55
Statut : Fricote avec Guillem ; fréquente les hommes qui ne l'aimeront jamais, parce que ça l'arrange.
Occupation : Influenceur & combattant du fight circle ; il brille plus dans le premier que le second.
Habitation : Neo Arcadia.
Stigmates : Les bras entièrement tatoués jusqu'aux avants-bras, une partie du torse aussi.
Mémo RP : Couleur dialogue : rosybrown.
Pseudo : Bones
Comptes : MADDOX | Chad, Rosendo, Liam, Ernest, Sean, Vico, Zacarias, Jens, Spy, Ysidro, Xaver, Thiago, Horacio, Kain, Prudence, Nox, Mats
Genre IRL : Transmasc agenre (Il/They)
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Date d'inscription : 11/01/2024
FC : Alejandro Speitzer
Crédits : (avatar, banns ; perso) (code signa ; ellaenys) (paroles ; Théa)
Thèmes abordés : Mensonges, age gap, addictions multiples en filigrane (jeux d'argent, sexe), solitude profonde, mésestime de soi, enfance traumatique.
Thèmes refusés : Violence sexuelle quelconque, non respect des limites préétablies entre joueu·se·rs sans le clair consentement, mention Harry Potter, alcool irl (ne pas me parler sous l'emprise de l'alcool s'il vous plaît <3)
Infos RP : Rythme régulier, narration à la 3ieme personne, dialogues en fr, entre 300 et 800 mots en général, parfois plus, rarement moins.
Staff : STAFF
Acquiesce ; oui, c'est vrai. Le confirmer est étrange - l'infirmer l'aurait plus été encore. Alors il dévoile ce bout de vérité sur lui-même, sur ce chien qu'il aurait rêvé d'avoir gosse, mais qu'il avait jamais eu. Son personnage était censé en avoir un, mais bien entendu il avait disparu dans des circonstances obscures et la prod ne s'était pas dit qu'ils auraient pu en introduire un autre - l'intrigue avait été mal reçue, le chien plus jamais évoqué. Alors ça l'intrigue ; et il offre un bout de sourire, à la réponse de Guillem. "Tu serais cuit ?" Ne sait pas que Guillem s'était retenu de la faire - lui, il ne connaît pas bien ce genre de retenue, trouve juste ça drôle sur l'instant... Et si ça choque, tant pis.

C'est son credo, aujourd'hui.
L'un avec lequel il fait au mieux avec.

Pas toujours évident d'assumer ce genre de rôle et les faux pas détonne d'autant plus. Remarque, parfois, ça peut mener à un peu de bon ? Des excuses, du moins. Allez, ça ira. Alors Armando s'essaie au mieux à un pas, au pire à une blague... Même si dans le fond, il ne sait pas bien si c'est bien ça, si ça devrait pas être le contraire plutôt ; tout s'embrouille, tout se ressemble, rassemble ; sème la confusion chez Guillem aussi, au final. L'homme s'arrête ; Armando le remarque après trois pas de plus de son côté, tourne alors la tête pour l'aviser, lui et son expression. Pourrait lui dire que non ; que oui ; que pouic ? Hésite, avant de hausser les épaules doucement. "Tes ami.es sont sympathiques, de ce que j'ai pu constater." Bref regard sur l'ailleurs - et puis sur Lenny qui renifle joyeusement quelque chose encore. "Et c'était amusant, au départ." Avant que ça ne parte en vrille - mais pas besoin d'appuyer sur ça, après tout Guillem a déjà présenté des excuses. "Je ne sais pas. Peut-être, oui." Parce que ces rares amitiés viennent toutes du fight circle et que de ce fait, ce sont tou.te.s des bourrin.es en puissance ; un peu de calme et de mondain fait pas de mal. "Tiens, au fait." Après l'avoir bidouillé, voici que sa pogne vient à sortir la broche, pour la tendre à Guillem. "Avant d'oublier." Parce qu'il serait tout à fait capable de repartir avec, c'est ça le pire ; juste à se perdre dans des bouts de pensées, de vérités, de mensonges ; de lui.

Regard à nouveau sur le chien. "... Je peux tenter de le promener un peu ?" Doit pas être compliqué : tenir la laisse, lui dire "non" quand il veut aller bouffer un truc indicible et puis le gronder s'il chasse les écureuils. Oui, ça doit ressembler à ça, de promener un chien.

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Guillem Bonavia
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À ses lèvres en coin, le sourire s’est dessiné ; de la phrase complétée, de la pensée réciproque, de l’humour pourri qu’il n’assume qu’à demi.

Amusant, tranche la voix. Au départ, oui : jusqu’à ce qu’il saccage le tout rondement, de ses mains expertes. De ses… doigts, encore. L’allusion et son odeur sont de retour. Rien que d’y penser ravive les images chaotiques, la musique trop forte, les buissons et le final sur la banquette arrière.

Hm ? Mis à ; en tombe des ; nu, de nulle part, ce peut-être, ce peut-être oui. Ce petit oui ? Est-ce que ses oreilles aussi, comme ses manières, commencent à lui faire défaut ? Il serait inapproprié de sourire aussi bêtement, alors Guillem s’en ravise d’une pincée timide des lèvres – lui aussi, se retourne vers Lenny, l’excuse parfaite pour se changer les idées et éviter les regards qui intimident et transpercent – et ces visages trop magnifiques qui vous renversent. « Ah – ah oui, merci. »

La paume est tendue plate pour que Diego y renverse la broche, pour qu’il la laisse tomber dedans. C’est qu’il n’ose pas tendre les doigts, n’ose pas prendre ou toucher. Guillem n’ose même pas renchérir et se jeter vers cette porte laissée entrouverte ; digère plutôt la possibilité, le potentiel avec… un certain effroi, avec une distance telle qu’il en range la bronche dans sa poche et lui tend la laisse sans vraiment y réfléchir, sans le rassurer, sans le guider. Sans répondre quoique ce soit.

Pensif, absent, alors qu’il reprend le pas en espérant que Diego demeure à ses côtés et le suive – et que Lenny, bien mieux élevé que lui, se comporte en gentlemen. Le silence est de retour ; celui de la tourmente, de la tempête sous couvert. Une main dans la poche de son manteau, l’autre crispée autour de son gobelet. « Est-ce que… » qu’il commence, à deux doigts de se raviser à mi chemin, de rincer ses mots et les effacer d’une gorgée – même qu’il lève son café à hauteur du menton, sait on jamais. Faute avouée à demi pardonnée : mais à quel point ? Quelle connerie ; et les remords, dans tout ça ? et la douleur ? Est-ce qu’il ne serait pas en train de creuser sa propre tombe ? Ou d’interpréter ce qu’il n’y a plus lieu d’être ? Cette mascarade fardée – ce peut-être oui – ce petit oui, peut-être, et la douce chaleur qu’il a fait naître à ses joues.

Ne sait plus comment continuer, maintenant qu’il est trop tard, maintenant que les dés sont jeté ; comment les rattraper sur le tapis, avant qu’ils ne scellent sa défaite. Alors, le sourire est nerveux, pouffé d’un petit rire discret, embarrassé ; foutu pour foutu, qu’il s’était dit aussi, ce soir-là… et puis. Tant pis, trop tard ; se taire plus longtemps serait ridicule. « … tu crois que… je peux t’inviter à dîner ? » en tête à tête « Au moins pour me faire pardonner… » toi et moi, face à face – et la grosse tête de Lenny sur tes cuisses « On pourrait en reparler, ou pas… ou prévoir pour l'invitation de mes amis, ou autre… » juste se changer les idées, et puis ne « Pas de ou autre – c’est pas pour, hm… tu sais – je veux pas te – c’était pas mon intention de te brusquer – c’est pas le bon mot, je veux pas – pas que j'aurais pas envie de – ah ah ah ah… – je veux pas que tu crois que je, hm... » Un peu, oui ; quand même ; car la pensée s’impose d’elle-même, malgré lui. Le potentiel, bien que distant, bien que rêvé, lui arrache un soupir ; exagère la rougeur de son visage. Qu'il est horrible, de réaliser l'effet qu'un homme vous fait, au pire des moments.

Inadéquat. Not man enough – qu'il entend rire.

Honteux, incapable, Guillem se plaque une main en pleine figure et se retourne pour faire face au parc. S'il ne le voit pas, Diego n'existe plus ; qu'il est bête. « Dios mio… c'est pas ce que je voulais dire... » Même pas foutu de trouver les bons mots lorsqu’il le faut ; du moins, deux fois dans la même journée aurait été un exploit. Quelle tentative minable : il aurait mieux fait de se taire, finalement.
Armando Lugo-Guerra
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La broche est remise au propriétaire ; et il y a cette sensation que ça rompt déjà un peu cette entente qu'ils peuvent avoir. Mais il était là pour lui rendre ; alors c'est fait. Et peut-être est-ce pour ça qu'Armando demande à promener Lenny, comme pour avoir une excuse pour rester encore un peu là, pour que les excuses ne s'estompent pas déjà et qu'il soit encore un peu là ; encore un peu humain. La laisse lui est laissé et il glisse un "merci" au passage, alors qu'il sent tout de suite la tension dans la laisse, que c'est étrange ; pas désagréable, juste étrange.

Et en même temps, c'est terrifiant.

C'est une vie dont il faut s'occuper. Une responsabilité dont on ressent le poids et la hâte d'explorer le reste du parc, comme s'il ne l'avait jamais vu auparavant déjà. Armando se perd dans le tout, suit le mouvement du chien, ne possède pas la moindre forme d'autorité dessus. Heureusement que ce dernier n'en profite pas, qu'il est simplement , à faire sa vie de chien. Finalement, sans le savoir, Armando suit alors le rythme de Guillem ; celui-ci même plongé dans son silence depuis que le mexicain a pu dire que oui, peut-être, ça pouvait être. Le quoi exactement, il n'en sait rien lui-même ; Armando a toujours préféré le feu aux cendres, comme si se brûler lui apportait plus quelque chose que la leçon acquise ensuite.

Il pourrait regretter.

Regard attiré par le son de sa voix ; se repose à nouveau sur le propriétaire du chien qui tente tant d'élan, dans le bras qui le tient ; Armando  se déconcentre un peu de ça, comme à oublier le vivant pour retourner lécher les flammes plutôt. Celles-ci même qui semblent s'être emparés de Guillem, alors qu'il s'embrouille dans ce qu'il voudrait lui demander. Ca a quelque chose de touchant ; mais Armando sait que ce qui l'est ne l'est en général pas réellement ; s'attacher aux détails est toujours dangereux ; sa spécialité. S'embourbe, le gars ; Armando accueille chaque mot avec un silence qui pourrait être oppressant, s'il n'était pas là pour laisser la place et l'espace à Guillem d'exprimer ces pensées.

Les mêmes qu'il n'arrive pas à dire.

La nuque est offerte à ses yeux ; qu'il parcoure alors, du mieux qu'il peut ; apprécie la différence de taille entre eux. "Ca me va." Qu'il dit alors enfin, dans un bout de sourire espiègle. "Autant pour le diner que y'aller au feeling." Guillem reste désirable ; et il y a cette pointe de frustration qui se laisse entendre en lui ; et peut-être qu'avec cette mise au point, ça irait ; rien ne serait trop violent. Si Guillem le regarde à nouveau, il hausse les épaules, de cet air négligé qu'il sait prendre à merveille. "Tu m'plais toujours bien aussi." Et comme pour en faire un non sujet, Armando reprend la marche - surtout motivé par Lenny - et vient à regarder le chien à présent, découvrant qu'il mange quelques brins d'herbes ci-et-là, se demandant pourquoi, sans l'exprimer.

Lui vient une autre question, plutôt. "Tu voudrais faire ça quand ?" Le dîner ; ce soir, un autre ; même si pas vraiment apprêté pour l'occasion, Armando ; il fera sans doute avec, si besoin était.

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Après un tel fiasco désarticulé, comment lui faire de nouveau face –ou se préparer à essuyer le pire refus en gardant la sienne intacte ? Un homme, un bonhomme – il doit. Comment peut-on ravaler son anxiété ? ravaler ses mots ? changer de sujet ? garder la tête haute et les épaules droites sous un tel poids ? Guillem pourrait – voudrait – prendre ses jambes à son cou ; ridicule pour ridicule, foutu pour foutu ; se trouver une excuse bidon, faire court et bref pour mettre fin au supplice attendu, avant que la guillotine ne tranche de sa sentence. La sienne de ses mots, la tienne de tes mots, mais le filin, patient, vibre encore dans l’attente, dans la certitude. Il n’est pas trop tard pour se reprendre en mains, si ? des doigts, les doigts, ses doigts ; se façonner un faciès à peu près présentable et se retourner pour l’affronter. La tête haute – faire genre – faire semblant – faire comme attendu.

Qué? Ça… lui va – et au feeling, en plus ? aux côtés d’une loque pareille ? Ah ! quand même, la soupape du souffle se relâche un peu – pas trop non plus, parce qu’engagée à d’autres terreurs et angoisses –, mais s’expire tout de même d’un petit rire nerveux, et bien qu’il n’ose pas se retourner encore pour lui faire face, on peut voir le Guillem retrouver une certain contenance – au relâchement, à l’inspiration – à la parodie d’un dos si grand : des vêtements trop amples pour un cœur d’enfant en costume d’homme.

Pour rajouter, comme un point d’orgue, Diego ne semble pas plus embarrassé « que ça » ; et le sourire gêné se retourne enfin. Il n’ose pas, toutefois, s’accrocher et s’estompe d’une moue plate au compliment, comme dévalisé. Quels repères ? Quoi répondre, dans ce cas de figure ? C’est qu’il n’a pas l’habitude d’en recevoir – du moins, intéressés de la sorte. Mais la marche reprend naturellement d’elle-même, Lenny guide et mâchouille des poignées d’herbe au passage, et Guillem, encore tout en émoi, s’engage à suivre d’une distance quelque peu mécanique. Proche, un pas derrière – surveille la laisse qu’il tient en main, le poids de son bras guidé.

Une réponse s’improvise toutefois, vient presque trop vite, comme si elle guettait son moment, comme un aveux. Les mots sont balbutiés à voix basse, espérant sans doute que Diego ne les entende pas ; qu’il n’en fasse pas de cas – pas plus « que ça », encore, par pitié. « Tu… me plais aussi. » Il ne saurait dire pourquoi, exactement. Peut-être une étincelle craquée au-dessus de ses cendres froides. Peut-être un rayon de chaleur après l’hiver. « C’est même sans doute une partie du… pourquoi et du comment… avec la pression d’être à la hauteur et… bref. » La gorge se racle d’une dernière gorgée de café – pas tout à fait enrouée, plutôt surprise de la confidence inattendue, comme si elle préférait se raviser de justifications mal avenues.

Et elle se ravise également de répondre aussitôt – quand ? Guillem préfère peser le poids de la question. Ce soir ? Ce serait trop tôt, peut-être. Montrerait trop d’intérêt – et puis, c’est qu’il n’y a rien prévu de spécial pour dîner, et rien pour cuisiner dans son frigo de célibataire – que Kate n’est même pas là pour remplir de ses petits plats attentionnés. Tiens, on a fait du chili ; tiens, on avait trop de pâtes ; tiens, plus que des cartons de bières vides et sans doute un tupperware à deux doigts d’aller se jeter soi-même.

« Hm… tu es libre, ce soir ? » Merde, trop tard ; les envies débordent sur la pensée, et puis réfléchir plus longtemps aurait posé le malaise du silence. « Je pourrais passer prendre de quoi te faire une paëlla, si tu aimes les fruits de mer ? Ou autre chose ? Ou n'importe quand, ah-ah-ah – quand tu veux, si ça t'adonne pas ce soir… » Lenny, à la charge de son maître, en plein milieu de phrase, lui passe entre les jambes – parce qu’il se croit encore itsy bitsy tiny petit chiot ; mais y’a le collier des épaules larges qui coince dans les genoux, et Guillem se rattrape de justesse à l’épaule de Diego en sautillante sur sa jambe resaucissonnée d’un tour. « Aya-ya, le mammouth… a encore frappé. » Malgré le timing, ça le fait quand même rire et les grosses fessouilles de la bête sont claquées avec amour, parce qu’irresistibles – et elles répondent en se dandinant de l’attention soudaine.
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Il lui plaît ; une part d'Armando voudrait lui dire que évidemment, parce qu'il fait tout pour se rendre désirable aux yeux des hommes ; une autre aime entendre ce presque murmure, comme si l'évidence avait besoin d'être soufflée pour devenir plus douce ; plus sincère. Elle a ce mérite d'être ainsi flatteuse, de faire sourire du bout des lèvres, de se rassurer un peu aussi ; au moins il lui plaît. Ne devrait pas en ressentir soulagement ; pas comme ça, pas après tout ça ; mais pourtant si. Ce besoin obsessionnel d'être toujours validé par les autres, d'exister au travers de leurs regards, de se sentir mieux quand c'est ainsi. Armando a encore tant à apprendre ; mais fuit les leçons, encore, toujours ; il lui plaît.

Et ça lui suffit pour le moment.

Alors, accepte l'invitation ; demande une date, pour savoir combien il peut plaire ; alors la réponse lui va, plus que jamais. Parce qu'il a envie de l'inviter dès ce soir, propose même de faire la bouffe et Diego s'en retrouve bêtement content ; peut-être que ça se transmet au chien, via la laisse ou quoi, que c'est pour ça que Lenny s'élance vers son maître et les coince avec la laisse - oui, ça doit se transmettre. "Oula !" Et le rire de Guillem arrache un nouveau sourire ; deux (trois) imbéciles pour qui l'air semble peser moins lourd. "Attends, je lâche sa laisse." Et il s'exécute, pour éviter à Guillem de se retrouver d'avec une jambe sectionnée.

Sa main sur son épaule est plutôt chaude.

Ca a un côté réconfortant ; ça donne envie de dire oui, pour ce soir. "Fait longtemps que j'ai pas mangé de paëlla." Qu'il fait remarquer, après cet éclat de rire et ce soupçon d'âme d'enfant grâce au chien. "Et j'suis libre, ce soir." Alors, ils pourraient palier à ce manque là. Ca semble si simple à dire ; à faire, aussi ? Et puis, c'était au feeling ; parce qu'il avait dit qu'ils feraient ainsi, désormais.

Au feeling.

"Le vin blanc, ça va bien avec les fruits de mer." Qu'il propose alors ; sans penser à siffler toute la bouteille forcément, sauf si ça devait durer toute la nuit ; enfin, Diego ne pense pas vraiment à discuter ; habitué à repartir en plein milieu de celles-ci, à chasser les démons de minuit plutôt que de compter les moutons chez les autres.

Mais il y a des débuts à tout.
Et il aurait bien envie d'un verre de vin blanc, avec la paëlla.

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