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i'm not mad, i'm disappointed (quilys)
(#) Lun 22 Jan - 5:25
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Quillan quittait l’appartement d’Ilyas, un froncement de sourcil contrarié venait perturber un instant son expression neutre, avant d’activé l’écran sur son bras afin de vérifier l’emploi du temps d’Ilyas. Rien. Jonathan était absent ce week-end pour son travail, le père d’Ilyas était lui aussi en déplacement et il n’y avait pas de rendez-vous, soirée ou autre événement auquel le jeune homme devait se présenter. Et pourtant, Quillan n’avait pas eu d’indication que son shift était annulé et Ilyas ne lui avait pas, de manière passive-agressive, fait comprendre qu’il ne voulait pas l’avoir dans les pattes ce week-end. Ce n’était pas un problème pour lui que le jeune homme fasse le mur, mais il aurait préféré avoir la courtoisie d’être mis dans la confidence pour ne pas avoir un scénario catastrophique qui commençait à tourner dans son esprit.
Après avoir eu la confirmation du directeur chargé de la sécurité, Quillan avait commencé à faire le tour du carnet d’adresses d'Ilyas, il suffisait d’un tour sur l’Argo Space pour voir les que la plupart semblaient bien occupés par leur petite vie de fils et filles de riches, mais aucune apparition d’Ilyas. Il était donc partit underground. Plus difficile pour le garde du corps de le trouver, mais surtout plus difficile pour le couvrir, et même si les deux personnes qui pourraient lui poser des questions n’étaient pas présents, il suffirait d’un coup de téléphone ou un imprévu pour que la présence d’Ilyas se fasse remarquer. Armé de son flegme, Quillan s’inventait donc une journée classique, le temps de mener son enquête. Il finit par décider que le jeune héritier était parti à l’étranger et il ne lui fallut que quelques coups de fil pour obtenir les informations pour le pilote et son plan de vol. Le retour n’était pas prévu avant la fin du week-end, Quillan aller pouvoir passer son samedi soir et dimanche sans se soucier d’où était Ilyas. Il était au Canada. Surement chez des amis. Tout devrait se passer sans accro.
C’est donc avec un peu d’avance qu’il était arrivé prêt de l’entrepôt où l’avion devait se garer que Quillan attendait patiemment le retour d’Ilyas, un livre entre les mains, les lunettes sur le nez, le garde du corps ne savait pas encore comme le jeune homme aller réagir à sa présence. Depuis qu’il avait pris le poste, leur relation, c’était un peu adoucie, juste assez pour que la tension et les insultes ne voilent pas aussi régulièrement que par le passé. Quillan avait appris à le connaître, et si la tentation de lui lancer des piques et quelques remarques était parfois plus grande, il se ravisait à trop le ménager quand les choses étaient déjà compliqué pour lui. Oui, il avait pris l’héritier en sympathie, mais il faudrait bien plus pour l’admettre.
L’avion entrait dans le hangar. Quillan refermait le livre, le glissant dans la fenêtre ouverte et il ajustait son costume, histoire d’être présentable et prêt à reprendre son rôle. Ilyas sortait de l’avion, avec son sac et sa mine contrariée d’avoir un comité d’accueil. Le garde du corps lui rendant un faux regard de désapprobation avant de le rencontrer mi-chemin. « Ilyas, j’espère que vous avez fait un bon voyage. Il offrait sa main pour prendre le sac. Rassurez-vous, personne ne sait que vous étiez en dehors du pays. »
(#) Ven 2 Fév - 22:15
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Lorsque Ilyas aperçoit Quillan, il ne peut s'empêcher de lever les yeux au ciel. C'était trop beau, forcément qu'il allait se faire prendre la main dans le sac. Il ne sait pas qui l'a trahi et il n'a pas de toute façon pas l'intention de faire trainer l'affaire. Le mal est fait. Quillan va lui faire la morale. Est-ce qu'il va le punir aussi ? L'assigner à résidence ? Ce n'est pas grave, ça ne change pas de son quotidien. Ilyas n'aura pas l'impression que ses habitudes ont changé. Ce serait plus simple de pouvoir communiquer avec lui, partager certains de ses secrets. Seulement l'héritier de SAVITR ne lui fait pas confiance et il n'a pas envie de faire le moindre effort. Quillan est comme tous les autres, un gentil, bon petit employé de son père. Il est insupportable. Ses chemises parfaitement repassées lui sortent par les yeux, son attitude générale de gentleman. Pas étonnant que son père l'adore. Quillan est agaçant avec ses bonnes manières, son verbe juste.
Aussi, il est surprit qu'il ressente le besoin de préciser que personne n'est au courant. Ilyas déteste ça aussi, qu'il puisse le surprendre et dans le bon sens. Cela lui ôte un poids. Autant il ne craint pas les remontrances du garde du corps, autant les diatribes de son père... Il s'en passe volontiers. Roger n'est pas méchant et n'irait pas lui reprocher son geste, il prendrait juste le temps de lui expliquer par A + B comment tout aurait pu mal tourner, lui ferait tout un film sur son image si quelqu'un avait prit des photos, lui aurait parlé de sa jeunesse folle, ses escapades hors de l'enceinte de la maison et peut-être un passage sur ses maîtresses. Rien qu'Ilyas ne veuille entendre. Il est trop fatigué pour ça. Des cernes violettes se dessinent sous ses yeux clairs. C'est à peine s'il a fermé les yeux pendant le trajet. Trop excité par ses retrouvailles avec René et le sentiment d'avoir échappé pendant quelques instants à ses responsabilités. Grisant.
Le moment est venu de redevenir le futur dirigeant de SAVITR. Son visage se ferme, son sourire se fane. Toute chaleur le quitte, comme si le blizzard canadien s'était emparé de son âme. « Trop aimable. » Ilyas lui laisse son bagage et glisse ses mains dans ses poches, l'air désinvolte. Ça ne lui fait plaisir de traiter un employé de la sorte, mais Quillan est différent. Que son père renforce la sécurité du bâtiment c'est une chose. Il a toujours en travers de la gorge l'engagement du sommelier comme son garde du corps. Il n'a pas besoin d'un chien de garde. Ilyas ne le regarde jamais dans les yeux quand ils se retrouvent, son regard se pose toujours sur son bras en premier. Sur la prothèse qu'il a payé pour compenser celle qui a été abimée par sa faute. Une fois ce rituel achevé, alors seulement il jette un regard à son bodyguard. « Rentrons. J'ai du travail. J'aimerai passer d'abord prendre un café. » Pour le maintenir éveillé et parce qu'il faut au moins une douceur pour supporter ce mauvais moment.
Aussi, il est surprit qu'il ressente le besoin de préciser que personne n'est au courant. Ilyas déteste ça aussi, qu'il puisse le surprendre et dans le bon sens. Cela lui ôte un poids. Autant il ne craint pas les remontrances du garde du corps, autant les diatribes de son père... Il s'en passe volontiers. Roger n'est pas méchant et n'irait pas lui reprocher son geste, il prendrait juste le temps de lui expliquer par A + B comment tout aurait pu mal tourner, lui ferait tout un film sur son image si quelqu'un avait prit des photos, lui aurait parlé de sa jeunesse folle, ses escapades hors de l'enceinte de la maison et peut-être un passage sur ses maîtresses. Rien qu'Ilyas ne veuille entendre. Il est trop fatigué pour ça. Des cernes violettes se dessinent sous ses yeux clairs. C'est à peine s'il a fermé les yeux pendant le trajet. Trop excité par ses retrouvailles avec René et le sentiment d'avoir échappé pendant quelques instants à ses responsabilités. Grisant.
Le moment est venu de redevenir le futur dirigeant de SAVITR. Son visage se ferme, son sourire se fane. Toute chaleur le quitte, comme si le blizzard canadien s'était emparé de son âme. «
(#) Sam 3 Fév - 4:46
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Le trop aimable glaçant d'Ilyas glissait sans même faire réagir Quillan qui avait l'habitude de cette attitude. La distance qu'il s'était imposée avec son employeur était certainement en partit responsable, le reste, il avait conscience qu'il avait tout du pion posé par le paternel pour surveiller son fils. La prunelle des yeux de Kanaan Senior, même si l'homme était incapable de la montrer, rien n'était simple avec le paternel du jeune homme et la présence, imposée, de Quillan n'avait pas amélioré les choses. Il fallait néanmoins être deux responsables lorsqu'il s'agissait de leur relation et le garde du corps ne s'était jamais montré particulièrement tendre avec celui dont il avait la garde. S'il s'était adouci avec le temps, celui qu'il aurait dû laisser faire son travail avant de le juger, il avait conscience des dégâts qu'il avait causé. Préférant se passer de grand discours moralisateur, qu'Ilyas détesterait, ou d'excuses plates, qui monteraient certainement à la tête de l'héritier dans le contexte actuel, le garde du corps avait décidé de se racheter autrement. Un jour, peut-être, ils finiront par se comprendre et aller au-delà de faire semblant de s'apprécier.
Le bagage dans sa main, Quillan se décalait pour laisser Ilyas passer, le regard du blond se pose sur son bras. Encore. Toujours. Rituel qu'il avait relevé à force, mais ce genre de choses aussi le garde du corps ne les exprimait pas. Tant que ce n'était pas de la pitié ou de la peur dans le regard de l'héritier, il n'avait aucune raison de le mettre dans l'embarras en lui demandant de cesser de le fixer. Peut-être que la culpabilité qui semblait voiler un instant le regard d'Ilyas avait quelque chose de satisfaisant, ou le confortait justement dans sa nouvelle lecture à son sujet, même s'il ne comptait pas admettre de si tôt qu'il s'était trompé. Leur regard se croisait enfin, Quillan toujours aussi calme derrière ses lunettes hocha à tête.
« Bien sûr, comme vous voulez. » Il ouvrait la porte de la voiture avec sa main libre pour laisser Ilyas s'y glisser avant de mettre le sac dans le coffre et de prendre place dans le siège du conducteur. Comme toujours, il baissait un peu la musique pour mettre sur une radio qu'il savait que l'héritier appréciait, assez fort pour qu'il puisse l'entendre, mais pas trop au cas où il aurait des directions à donner à son chauffeur. Quillan doutait qu'il soit bavard compte tenu de la situation, mais après avoir quitté l'aéroport, il ne peut pas s'empêcher d'entretenir la conversation. « Mr Kanaan, commençait-il, conscient qu'il ferait grincer les dents d'Ilyas à s'adresser comme il le faisait à son paternel j'ai conscience que vous êtes capable de vous débrouiller seul, mais à l'avenir, j'aimerais que vous considériez, ou en tout cas ayez l'amabilité, de me prévenir de vos absences. Je suis là pour assurer votre sécurité, autant que je suis là pour rendre votre vie plus facile, cela inclut de vous couvrir si c'est nécessaire. » Et s'il ne le voyait pas de cette façon, ils devraient peut-être en discuter maintenant, ici, loin des oreilles indiscrètes et des murs de la tour SAVITR qui semblait avoir des oreilles. « L'adresse habituelle pour votre café Monsieur ? »
(#) Dim 17 Mar - 22:03
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Ilyas tressaille. Kanaan est le nom de sa mère, il détèste quand on s'en sert comme arme. Car depuis que son père le porte fièrement en étendard, il lui arrive de le détester. Ce n'est pas juste un nom, c'est un clin d'oeil direct à SAVITR et son patriarche.
Monsieur, ça ne lui va tellement pas.
Quelques fois, en dépit de toute son arrogance, Ilyas admet qu'il n'a pas envie d'être aussi distant et inhumain que son père. Son père est génie qui a su faire fortune au bout moment, qui demeure seul dans sa tour d'ivoire. Lui s'en fiche, parce qu'il a des femmes pour le distraire et qu'il pourra toujours compter sur sa famille, même s'il est à l'origine de certaines querelles. Ilyas se sent seul.
Au lieu de tendre la main à la seule personne qui pourrait -peut-être - le comprendre, il le repousse avec toujours plus de vivacité.
Quillan fait tous les efforts nécessaire pour qu'il se sente à l'aise, ou alors, il est vraiment très doué à ce job. Ce doit être ça. Ilyas n'imagine pas un seul instant que ses actes soient emprunts de la moindre sincérité. Quillan est payé pour être aimable. Techniquement, c'est Ilyas qui donne les ordres et c'est lui qui l'emploie, mais il ne peut pas s'enlever de la tête que c'est son père qui l'a choisit. Par conséquent, son père est probablement de mèche avec lui, au courant de ses moindres faits et gestes. C'est comme ça. Kanaan Senior le laisse mener son existence paisiblement tout en s'assurant de ses allées et venues, au cas où. S'il le faut, il est convoqué dans son bureau pour des remontrances solennelles.
Ilyas n'est pas un héritier fêtard qui passe son temps à séduire et gaspiller son argent. Il travaille dur. Il s'investit dans la compagnie et mérite la place à laquelle il se tient, être fils de lui a facilité la tâche. Le respect de ses pairs, il l'a gagné à la sueur de son front.
Ilyas se doit d'être méfiant, tout le temps. Dans le monde des affaires, on ne se dit pas les choses en face. Il se doute qu'un concurrent de son père a pu orchester son kidnapping. C'est l'hypothèse la plus sûre. Ilyas se fiche de savoir qui lui voulait du mal, cette personne a échoué lamentablement, uniquement parce que Quillan était là. Un pur hasard.
Un hasard très chanceux.
L'héritier soupire. Si Quillan avait envie de se venger, il aurait déjà tout rapporté, à la seconde même où il a réalisé qu'Ilyas avait booké un jet pour une destination inconnue. «
(#) Ven 26 Avr - 4:03
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La question d’Ilyas faisait sourire Quillan. Les ennuis, il avait tendance à les éviter, sauf dans le cadre de ses activités avec les Furious Five, bien qu’il ait la fâcheuse tendance à être au abonné absent ces derniers temps. Il arrivait toujours à l’heure fortuite, ou alors prêt à les accueillir avec une pizza encore chaude pour célébrer leur exploit de la soirée. Depuis qu’il avait intégré le staff de SAVITR, Quillan pouvait dire qu’en général les ennuis, c’était Ilyas qui les causait en général, volontairement ou non. Cependant, mis à part cette soirée qui lui avait scellé leur destin. So far, les ennuis en question n’avaient été que déraillement. C’était la première fois qu’Ilyas lui faisait faux-bond, généralement, il savait que le jeune homme s’arrangeait pour le libérer, ou alors attendait ses jours off pour faire certaines choses. Quillan ne jugeait pas, Ilyas était un jeune homme à la santé fragile, dixit tout l’entourage de ce dernier, qui vivait une vie d’héritier, celle de la jeunesse dorée de New Blossom. Et lorsqu’on a son âge, la dernière chose que l’on souhaite était d’avoir un chaperon.
« Je ne pense pas avoir des ennuis avec vous. Répondait-il d’un ton légèrement mutin. Et si votre père apprend votre petit périple, vous risquez plus d’ennui que moi. » Il n’imaginait pas Ilyas tenter un instant dans sa défense dire que son garde du corps était au courant et l’avait couvert. Mieux, s’il lui disait qu’il était au courant, Kanaan Senior ne pourrait s’en prendre qu’à lui-même pour ne pas avoir posé la question à Quillan. Personne ne lui avait demandé où se trouvait le jeune homme, constat d’ailleurs qui rendait un peu triste le chauffeur maintenant qu’il y pensait. Ilyas le remerciait. En-tout-cas, c’était ainsi qu’il prenait son appréciation, hochant la tête en lançant un rapide coup d’œil au reflet dans le rétroviseur.
« Oh ? Eh bien, pourquoi pas, puisque nous avons du temps de devant nous. Il changeait alors la destination du GPS, au lieu de se diriger vers la tour, le quartier de Neo Arcadia, et New Blossom, la voiture prenait la direction de la banlieue. Je vous propose d’aller dans un petit café au bord de la rivière, ça nous fera prendre un peu l’air à tous les deux. » Sur ces belles paroles, il remonta un peu le son, afin de laisser Ilyas tranquille avec ses pensées et de profiter de la ballade, alors qu’ils laissaient finalement la ville s’éloigner.
Une vingtaine de minutes plus tard, la voiture était garée dans un parking pas trop occupé au centre d'un quartier, Quillan et Ilyas descendaient du véhicule. Ils ne devraient pas trop attirer les curieux dans ce coin, en tout cas, c'était ce qu'il espérait, alors que le garde du corps invitait Ilyas à le suivre, coupant par le parc qui longeait la rivière, où les familles et groupes d’ami s’étaient réuni pour profiter du beau temps. Le café était un peu à l’écart, ne payant pas de mine, caché derrière la verdure qui résistait à l’hiver, les murs du bâtiment eux étaient peints en vert clair. À l’intérieur, une ambiance à la parisienne, chic et bohème, un lieu qui semblait être prisé par les étudiants, il y avait une cour extérieure donnant sur la rivière, on pouvait apercevoir New Blossom au loin. Une fois une table choisie, on leur apporta la carte.
(#) Dim 5 Mai - 17:17
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Ilyas ne s'attendait pas à ce que Quillan considère sérieusement sa proposition, encore moins qu'il prenne le temps de l'emmener ailleurs qu'au travers des rues de New Blossom où il aurait été facile de s'arrêter pour prendre à emporter et retourner à la tour. Puisqu'il est à l'extérieur, autanten profiter, effectivement. Une fois de retour en ville et à ses responsabilités, l'occasion ne se proposera plus. De toute façon, peu de chance qu'ils se retrouvent de nouveau dans un cadre moins sérieux que celui-ci. Ilyas n'a pas l'intention de disparaître une fois de plus. La tête appuyée contre la vitre, il se surprend à somnoler, le corps encore engourdis. Il ne déteste pas Quillan et il voit la tentative du garde du corps, il sait qu'il fait bien son travail. C'est qu'Ilyas ne comprend pas pourquoi il se donne cette peine. Puis, Ilyas n'a jamais eu d'amis alors il ne sait pas comment se comporter avec quelqu'un qui partage à ce point son quotidien, personne, autre que Jonathan, n'a été aussi proche. Ce qu'il déteste plus que tout, c'est la crainte de s'attacher à quelqu'un qui lui est loyal tant que son salaire est versé. Parce qu'on lui a demandé.
Ilyas, encore une fois, dépendant d'une autre personne.
Lorsqu'ils arrivent à destination et qu'il s'extirpe du véhicule. A moitié endormi, Ilyas se montre docile et ne cherche pas à contester la situation, même s'il voudrait trouver une raison de râler, de montrer son mécontentement. Loin de la grande ville, quelques regards curieux se posent sur lui, mais la plupart des clients l'ignorent. L'héritier est loin d'avoir une renommée internationale. Le décor est formidable, la vue de la rivière adoucit son humeur. Il a envie d'en savoir plus sur Quillan et peut-être comprendre ce qui le rend aussi dévoué, si son père lui a promit quelque chose en échange de ses loyaux services. Ca lui paraît impensable qu'il le fait par pure empathie. Si c'est ça, il devrait partir tout de suite. Ce n'est pas ce qu'il trouvera à SAVITR. Ni chez des milliardaires New Blossomers.
« Vous venez souvent ici ? Il questionne, surprit qu'il connaissance une adresse comme celle-ci, aux airs de petite pépite que les réseaux sociaux n'ont pas encore découvert. Il sait déjà qu'il ne fera pas de post pour ARGO. Déjà, parce qu'il n'est pas tenu de le faire et hait se mettre en scène sans raison, puis pour préserver ce calme. Ilyas ferme les yeux et se concentre sur la rivière et le bruit d'écoulement régulier. Il sourit. Il y a des coins comme ça partout, là où ma mère habite. Parler de sa mère le rend heureux et l'adoucit. A chaque fois. Je vais prendre un sencha. Avez-vous mangé ce matin ? J'ai le ventre vide, je pense prendre une part de gâteau. » Ventre vide qui se manifeste sur ces mots. Il s'en excuse.
Ilyas, encore une fois, dépendant d'une autre personne.
Lorsqu'ils arrivent à destination et qu'il s'extirpe du véhicule. A moitié endormi, Ilyas se montre docile et ne cherche pas à contester la situation, même s'il voudrait trouver une raison de râler, de montrer son mécontentement. Loin de la grande ville, quelques regards curieux se posent sur lui, mais la plupart des clients l'ignorent. L'héritier est loin d'avoir une renommée internationale. Le décor est formidable, la vue de la rivière adoucit son humeur. Il a envie d'en savoir plus sur Quillan et peut-être comprendre ce qui le rend aussi dévoué, si son père lui a promit quelque chose en échange de ses loyaux services. Ca lui paraît impensable qu'il le fait par pure empathie. Si c'est ça, il devrait partir tout de suite. Ce n'est pas ce qu'il trouvera à SAVITR. Ni chez des milliardaires New Blossomers.
«
(#) Jeu 30 Mai - 2:54
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« Quand j'ai un peu de temps devant moi. » Répondait Quillan qui regardait rapidement les nouveautés sur la carte, ainsi que les breuvages et pâtisseries du mois.
Quillan clignait des yeux, réalisant que l'héritier venait de lui demander s'il avait mangé. Évidemment, le garde du corps était incapable de fonctionner à le ventre vide, mais surtout, il était certain d'avoir entendu une question sincère. Retenant une remarque sarcastique (pour la seconde fois de la journée), il répondait. « J'ai pris un petit-déjeuner oui, mais rien ne va m'empêcher de prendre leur scone du jour avec la marmelade et la crème fraîche pour accompagner mon café. Affirmait-il reposant le menu, avant d'ajouter Si je me souviens bien, la région où se trouve votre domaine est parsemée de petits villages et de villes qui offrent ce genre de café. » Il ne se souvenait pas avoir mentionné à Ilyas qu'il avait fait un stage dans leur domaine, qu'il connaissait bien sa mère et c'était certainement grâce à elle qu'il avait obtenu son poste.
L'occasion d'en parler ne s'était jamais présentée non-plus. C'était Kanaan Senior qu'il avait rencontré après avoir passé une première entrevue avec sa directrice en charge du personnel, les membres du staff liés aux cuisines et à la sécurité. Et pour les histoires de garde du corps, Ilyas n'avait pas eu son mot à dire non plus, et Quillan n'avait qu'à accepter ou refuser le poste. Finalement, c'était un peu sa faute s'il s'était retrouvé dans les pattes de l'héritier. Personne qu'il n'avait pas vraiment beaucoup croisé avant de devenir son sombre, parfois lors de repas où la collection de son père était mise en avant, certaines soirées où le sommelier et Ilyas avaient tous les deux à rester un peu plus tard sur leur tâche respective, se croisant dans un couloir, un ascenseur. C'était d'ailleurs pendant l'une de ces soirées que Quillan avait empêché un kidnapping, perdu son ancienne prothèse et gagné une nouvelle casquette au sein du staff de SAVITR.
Son nouveau travail était loin de procurer le même genre de montée d'adrénaline qu'il pouvait connaître lorsqu'il était avec les Furious Five, mais Quillan n'était pas insatisfait. Il était persuadé que la situation n'était que temporaire, tout autant que son poste de sommelier, puisqu'il finira bien sa thèse un jour et acheter un domaine. Il prenait son temps, autant dans la rédaction, que ses recherches liées à son futur achat. Il hésitait encore entre un domaine existant, où il développerait de nouveaux produits, ou alors tout construire à partir d'un lieu dont il tomberait amoureux. Il avait espéré que sa thèse l'aiderait un peu à trouver des endroits aux histoires qui pourraient l'inspirer ou animer une flamme, mais rien.
Pour le moment.
Quillan était content avec sa vie à New Blossom pour le moment, avec Samantha et les Furious Five, avec sa mère et son beau-père et finalement même avec Ilyas, bien qu'il ne l'admettrait jamais.
(#) Mar 11 Juin - 20:46
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C'est sur qu'avec le rythme que la vie effrénée d'Ilyas lui impose, Quillan ne doit pas avoir beaucoup de temps libre. L'héritier refuse de porter seul cette responsabilité cependant, si son garde du corps venait à s'en plaindre il pourrait lui rappeler qu'il est encore temps de démissionner et retourner dans la cave de son père, s'occuper de choisir les vins des réceptions. Rien ne le force à rester, sinon une forme de loyauté nouvelle pour Ilyas. Les employés de SAVITR bien que satisfait des conditions de travail se trouvent dans un milieu très compétitif. Ce n'est pas les firmes sous la bannière de Theseus qui manquent. De nombreux projets voient le jour et il n'est pas dupe, il faut savoir captiver les meilleurs cerveaux de New Blossom et les garder. Car au moindre faux pas, ils peuvent prendre leurs affaires, traverser la rue et sonner aux bureaux d'en face. Que Quillan s'acharne à ce point, ça le dépasse.
Parce qu'à sa place, Ilyas aurait déjà lâché l'affaire. Il n'aurait pas aimé qu'on le pousse dans ses derniers retranchement et qu'on le force à endosser un rôle qui n'a rien à voir avec ses compétences, même s'il reconnaît les talents de persuasion de son paternel. Ilyas ne remet pas en question les capacités de son protecteur, loin de là. S'il n'avait pas été là, il serait peut-être déjà mort. Ilyas est parfois habité par la pensée morbide qu'il est un peu contre productif de dépenser tant d'énergie pour maintenir son existence saine et sauve alors que ses problèmes de santé finiront par le tuer de toute façon. Jusqu'à là il s'est retenu de le balancer à Quillan. Il n'est pas sur que l'autre trouve ça drôle ou ironique. Il pourrait être tenté de le convaincre que tout va bien se passer ou lui rappeler son importance. Importance dans la lignée oui, et en attendant de transmettre l'entreprise à quelqu'un d'autre. Jonathan par exemple, qui par alliance héritera de ses parts et deviendra le nouveau visage de ce que les Kanaan ont bâti. Quoi qu'il fasse, tout lui échappera. Sa vie entière lui échappe constamment et il est incapable de garder le moindre contrôle.
Tout ce qu'Ilyas sait, c'est qu'il est bien ici. Que ce moment de paix intérieur, il ne souhaite pas le remplacer par autre chose. Que l'air extérieur redonne de la fraîcheur à son teint et qu'il parvient à respirer avec aisance, comme si on avait ôté un poids invisible sur sa poitrine. Qualifier le moment d'agréable lui fait grincer les dents mais... il se retrouve à éclater de rire face à la remarque de Quillan qui se laisse avoir par la gourmandise. « Moi qui croyait que vous étiez fait de marbre et incorruptible... Finalement, peut-être devrais-je vous amadouer avec quelques scones. Puis il hausse un sourcil surpris et appréciateur. L'homme connaît bien sa vie. A t-il été lire sa fiche wikipédia pour se faire une idée du gosse de riche qu'il devait chaperonner ? A moins qu'il n'ait écouté les logorrhées de son père au sujet de son épouse, leur jeunesse et leurs affaires. Kanaan Senior fait office d'image de marque, c'est sa mère qui tire les ficelles dans l'ombre. Vous y êtes vous déjà rendu ? Sans doute sur le site de production, c'est logique après tout. Quillan est un passionné et Ilyas aime ceux qui portent un réel intérêt à leur travail. C'est exact. Ce genre de commerce est très populaire. J'imagine que, où que l'on soit dans le monde, un salon de thé est un refuge qui traverse les barrières de la langue pour venir toucher les coeurs. Il sourit. Ou les bars. Mais entre nous, il m'est strictement interdit de boire de l'alcool au risque d'abîmer ma prothèse. Je préfère ce genre de lieux » Un verre vin passe encore, s'il risque la cuite, il risque le paradis.
Lorsque le serveur vient prendre leur commande, Ilyas opte pour le sencha et le cheesecake qui a retenu son attention. Quillan sera donc au café. « Une preuve de plus que nous ne sommes pas fait l'un pour l'autre. Café et thé ne se mélangent pas. » Il est obligé d'en remettre une couche. Sur le ton de la rigolade, bien sur, car son humeur s'est réchauffée au soleil et il n'a pas envie de lancer une dispute. Ilyas se moque de lui même en réalité et cette antagonisme coriace qui les oppose. C'est un miracle qu'ils ne s'étripent pas en vrai. Un miracle qui tient à leur politesse respective et Ilyas qui perdrait d'avance le combat ne sachant pas se défendre.
Parce qu'à sa place, Ilyas aurait déjà lâché l'affaire. Il n'aurait pas aimé qu'on le pousse dans ses derniers retranchement et qu'on le force à endosser un rôle qui n'a rien à voir avec ses compétences, même s'il reconnaît les talents de persuasion de son paternel. Ilyas ne remet pas en question les capacités de son protecteur, loin de là. S'il n'avait pas été là, il serait peut-être déjà mort. Ilyas est parfois habité par la pensée morbide qu'il est un peu contre productif de dépenser tant d'énergie pour maintenir son existence saine et sauve alors que ses problèmes de santé finiront par le tuer de toute façon. Jusqu'à là il s'est retenu de le balancer à Quillan. Il n'est pas sur que l'autre trouve ça drôle ou ironique. Il pourrait être tenté de le convaincre que tout va bien se passer ou lui rappeler son importance. Importance dans la lignée oui, et en attendant de transmettre l'entreprise à quelqu'un d'autre. Jonathan par exemple, qui par alliance héritera de ses parts et deviendra le nouveau visage de ce que les Kanaan ont bâti. Quoi qu'il fasse, tout lui échappera. Sa vie entière lui échappe constamment et il est incapable de garder le moindre contrôle.
Tout ce qu'Ilyas sait, c'est qu'il est bien ici. Que ce moment de paix intérieur, il ne souhaite pas le remplacer par autre chose. Que l'air extérieur redonne de la fraîcheur à son teint et qu'il parvient à respirer avec aisance, comme si on avait ôté un poids invisible sur sa poitrine. Qualifier le moment d'agréable lui fait grincer les dents mais... il se retrouve à éclater de rire face à la remarque de Quillan qui se laisse avoir par la gourmandise. «
Lorsque le serveur vient prendre leur commande, Ilyas opte pour le sencha et le cheesecake qui a retenu son attention. Quillan sera donc au café. «
(#) Mer 14 Aoû - 6:11
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ÂME
Ilyas n'était pas convaincu. En-tout-cas, c'était exactement la même tête qu'il faisait lorsqu'il n'était pas convaincu par un document, une remarque, une personne. Pendant une fête, un repas ou une réunion, si l'héritier pouvait être capable des meilleurs poker faces, lorsque quelque chose allait à contre-courant, il ne pouvait pas cacher le froncement de sourcil si distinct, même avec le plus de self-control. Tout comme Quillan ne pouvait pas cacher son enthousiasme, qui venait automatique déformer l'expression de marbre dont il se parait la plupart du temps. Ilyas assumait beaucoup de choses sur lui, après le garde du corps n'avait pas été très généreux en confession, mais ce n'était certainement ce que son interlocuteur lui demandait. Tant qu'il faisait son travail : le protéger, et était capable de se rendre invisible dans la plupart des cas, il était satisfait. No complaints so far.
« Je suis plus facile à amadouer qu'il parait. Riait-il doucement, mais je pense qu'il faudra plus que des scones pour mettre en péril ma loyauté. » Et ce n'était pas une question d'argent, ça ne serait jamais une question d'argent avec Quillan, mais convaincre son interlocuteur du contraire serait difficile à ce moment précis. Avec le temps, il avait été tenté de confier à l'héritier qu'ils n'étaient pas si différents, qu'ils avaient des parcours similaires, mais que sa mère lui avait permis de s'émanciper de la pression familiale et faire ce qu'il souhaitait. Pourvu que son père ne parte pas avant son grand-père. Il n'était pas naïf, il savait que son sujet était bien la source de tension entre les deux hommes et son père l'avait jusqu'à présent couvert sans jamais rien lui demander en retour. Ilyas avait deux parents aimants, il n'en doutait pas, s'il se fiait aux histoires qu'il avait entendues concernant sa santé fragile, mais des personnes qui restaient très soucieuses de leur image, leur influence et le poids de leur réputation. En extraire Ilyas serait certainement quasi impossible, même s'il tentait de le convaincre du contraire. C'était de là que venait probablement l'affecte à l'égard de l'héritier, malgré toutes ses tentatives de conserver ses distances et jouer le jeu, s'amusant de leurs escarmouches verbales.
Quillan laissait Ilyas continuer, ne souhaitant pas l'interrompre pour partir sur une nouvelle tangente. Un sourire s'esquissait sur ses lèvres, écoutant l'héritier philosopher un instant sur l'universalité des salons de thé, comme les bars. Les deux étaient des lieux de convivialité, comme pouvait l'être un restaurant ou un café. Moment tout aussi convivial que de partager un verre de vin, même si parfois, c'était dans des occasions un peu plus austères. Ilyas avait beaucoup de restriction (qu'il connaissait évidemment), mais il lui semblait qu'il pouvait y faire quelques entorses de temps en temps, car il avait tout de même accès aux meilleurs alcools.
La dernière remarque de l'héritier lui fit hausser de nouveau un sourcil, surpris du choix des mots, comme de l'analyse. Apportant ses coudes sur la table, pour les poser afin de venir soutenir son menton, il observait Ilyas, un sourire amusé sur ses lèvres. « Tout dépend de l'horaire de la journée, il ne précisa pas à quoi il faisait allusion, je pense que c'est une autre chose que vos implants ne supporteraient pas, mon apport en caféine est absurde. Ce n'est pas la faute du travail, je fais beaucoup trop de chose une fois mon service terminé. Retournant se caler contre le dossier de son siège, il poursuivait : Je réalisais un peu plus tôt que je ne vous ai pas raconté comme je me suis retrouvé au service de votre père, Ilyas ne lui avait jamais demandé non plus, j'ai fait une formation dans votre domaine auprès de votre mère, d'où mes connaissances de la région. Et votre mère est une femme à qui il est difficile de dire non, notamment lorsqu'elle vous vend un poste aussi prestigieux que celui de sommelier de votre cave personnelle. »
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