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shape of lies

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Je suis le signal de la localisation comme un assoiffé à la recherche d’une oasis salvatrice. Si ce connard touche à Andrea… bordel, j’aurais peut-être dû prendre l’arme de poing proposée par Damian. Juste au cas où. En réalité, je n’arrive même pas à croire que ce soit possible. Le monde n’est-il pas assez vaste pour qu’il se retrouve , si près de nous ? Si près d’elle ? Et l’araignée continue de tricoter ses fils à l’arrière de mon crâne, prête à proposer la toile du siècle.

Quand je débarque finalement devant chez le coiffeur, je me demande comment elle a pu rester aussi longtemps sans se faire virer – à quoi qu’elle ait demandé à ce qu’on lui recoupe les pointes ? Je pénètre dans le commerce, légèrement inquiète, et la trouve assise sur l’un des canapés au fond de la salle.  

Heureusement que je n’étais pas loin, sortant tout juste de chez moi pour me rendre au MII et que j’ai vu le message immédiatement. Bon sang, l’angoisse qu’elle a dû ressentir. Je suis à peu près certaine de ne pas parvenir à trouver les mots qui la rassureront mais bon, j’ai quelques années d’expérience au compteur à ce sujet, je saurai faire face. Décevoir est un sport de compétition.

« Oui bonjour, c’est pour ? me demande une coiffeuse à l’air un peu pincé. — Je viens juste retrouver mon amie. » Sourire poli mais je n’attends même pas son aval pour traverser le salon pour m’approcher d’Andrea.

Je ne suis même pas sûre de savoir si je dois la toucher ou pas, la prendre dans mes bras, ou tout simplement lui serrer la main pour la réconforter. Dans le doute, je ne retiens pas mon pouvoir et l’influence apaisante qui nimbe mon regard quand je le plonge dans le sien. « Tu es là. Tu as revu quoi que ce soit d’étrange ? Tu veux qu’on aille ailleurs ? » Je jette des coups d’œil autour de nous, pas certaine que ce soit le meilleur endroit pour… ça. Mais si elle ne se sent pas à l’aise de quitter les lieux tout de suite, alors je ferai comme il lui plaira.

Pour une fois.

ft. @Andrea Regan
Andrea Regan
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shards of truth
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Elle a du mal à respirer.
Ou plutot, Andrea respire très bien.
C’est l’air, qui est pareil à de l’acide dans sa gorge, dans ses poumons; des lames de rasoirs qu’elle avale à grand coup de peine pour rester en vie, continue de faire fonctionner son organisme.
Dans quel but?
Elle ne sait pas.
Elle ne sait plus, depuis qu’elle a revu cette silhouette dans la rue, une perdue entre les autres. Le diable a toujours porté le visage des autres. Et Andrea a toujours eu cette partie de son cerveau, éternellement alerte envers Rick.
Elle a cru rêver.
Un cauchemar noir, qui claque la gueule dans un mauvais mouvement de nuque, un rire sarcastique de la destinée.
Elle le savait.
Elle le savait, que Rick allait revenir.
Elle l’attendait, comme un patient en soin palliatif attend la faucheur, la lame aiguisée de la faux qui mettre un terme au fil de leur vie. Au diable les Moïres et leurs ciseaux, s’ils ne sont pas pour s’enfoncer dans les peines et les yeux des victimes que l’on devient toustes face à la seule certitude d’une vie:
La mort.
Et une deuxième certitude pour Andrea (qu’elle pensait avoir oublié depuis longtemps, si longtemps):
Rick la tuera.
La pensée a surgi, et l’instinct de survie a rugit en retour, elle s’est tirée de la rue (remerciera sa jambe cybernétique, la seule chose qui ne s’est pas figée), pour trouver refuge à quelques portes de là. On lui a jeté un regard, offert son service et Andrea a tout déballé. “C’est mon ex-mari. Il est là, il est violent. J’ai besoin de votre aide. Cachez-moi.” Parce qu’elle sait que dans la salle pleine de ces cinq autres femmes, au moins une a vécu son histoire - si pas toutes. L’ambiance chaleureuse de l’endroit a diminué de quelques degrés, et on l’a guidé à l’arrière, loin des vitres, du bruit de la foule. On lui a demandé si elle voulait appeler la police, mais tout ce qu’Andrea fut capable de faire, ce fut de se raccrocher au fil de l’araignée.
De son araignée.
Les secondes, minutes qui ont suivi n’ont été qu’une lente agonie.
Andrea, dans la doute, a revisité sa mémoire interne.
Ca l’a presque brisée.
C’est bien Rick.
Qui l’a regardé, avec cette expression qu’elle ne lui connait pas.
Elle suppose que la prison change un homme.
Sa liberté (de lui) l’a bien changée, elle.
La prochaine fois que la porte s’ouvre, le coeur d’Andrea se remet à battre.
Pour un bien, un mal, elle ne sait pas.
S’attend au pire.
Mais c’est Alice
Alice.
Et elle tend les bras vers elle, saisit ses mains, ses avant-bras, palpe la chair, s’assure que c’est bien Alice, que ce n’est pas un tour du destin et quand elle la regarde, elle a cette impression qui la rassure. Tout ira bien. Et elle fronce les sourcils, sait que c’est impossible, parce que Rick est là, l’ombre qui plane, comme il y a bien des années. Elle a peur de sortir, peur de retourner dans une voiture, peur de perdre sa deuxième jambe.
Peur qu’Alice perde quelque chose.
Et s’il en voulait à Alice, justement.
Si elle l’avait amené dans un piège, sans le savoir.
Conditionnée par son chasseur.
Elle a du mal à respirer, comme si elle avalait la boue de son passé. Ses doigts s’agrippent à Alice. “Non, il… il n’est pas rentré. Mais Alice.” Elle la tire vers elle, tire son visage jusqu’à elle. L’odeur est là, la rassure, tire l’araignée et sa toile, qui fait un bruit de vrombissement à l’arrière de son crâne.
Ca ne va pas.
C’était lui. Je l’ai vu et” elle frappe sa tempe, sans que l’implant ne soit réellement là. “J’ai vérifié. C’est lui.” Sa voix n’est qu’un filet d’angoisse aigu. “Pourquoi. Pourquoi est-ce qu’il ne peut pas me laisser en paix.” Ses doigts s’enfoncent dans les manches du manteau d’Alice.
Elle a envie de pleurer.
Mais s’il y a une chose qu’Andrea s’est promise de ne plus jamais faire.
C’est de ne plus pleurer à cause de Rick.
Mais.
Mais.
Mais.
Il y a des promesses qui sont faites pour être à l’image de celleux qui les portent: brisées.
ft.   @Alice Eyre   
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Andrea prend la décision pour moi. Comme souvent, même si ce n’est pas toujours pour son propre bien. Elle attrape ma peau, s’en nourrit, et tout mon être semble s’effondrer sur lui-même alors qu’elle m’a appelée moi à l’aide. Et dans la crasse de mon égoïsme, je suis heureuse de la savoir là, saine et sauve, sans d’autres marques que dans son âme déjà émiettée. « Non, il… il n’est pas rentré. Mais Alice. » Nouvelle cavalcade du cœur, parce que je suis comme sur le bord d’une falaise à attendre ses prochains mots. Elle me tire à elle, si près que je peux me noyer dans l’horreur qui nimbe ses prunelles.

« C’était lui. Je l’ai vu et… » Elle se frappe la tempe, et j’ai un instant peur qu’elle fasse quelque chose de pire. Elle a vérifié, évidemment, petit bijou de technologie qui sommeille sous son crâne et qui permet d’éviter l’horrible doute qui dévore et lacère. Mais je peux sentir le monstre d’angoisse dans l’esprit d’Andrea, l’ombre qui menace de reprendre possession d’elle alors que j’avais tout fait pour l’en chasser. Et pour la première fois depuis longtemps, je me sens tellement, tellement démunie. Comme si je n’avais jamais eu ce qu’il fallait, au fond, pour l’accompagner sur ce chemin. « Pourquoi. Pourquoi est-ce qu’il ne peut pas me laisser en paix. — On est d’accord que la coïncidence semble trop grosse ? Tu crois qu’il t’a suivie ? »

Ses doigts viennent crocheter mon avant-bras et je ne suis pas certaine d’être assez forte pour deux. Je m’assieds à ses côtés, serre sa main dans la mienne. « Qu’est-ce que je peux faire pour t’aider ? On engage un détective privé pour le pister ? Je connais un type qui peut lui foutre la peur de sa vie, si tu veux. Voire plus. Si besoin. Et gratuitement. » Je ne ris même pas, en fait. Je veux que ce parasite s’en aille et s’il faut passer par ce genre de moyens eh bien… « Tu veux qu’on rentre chez toi ? Ou tu veux passer chez moi ? » Tout ce que tu voudras. Tout pour que tout aille bien.

ft. @Andrea Regan
Andrea Regan
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Andrea ne croit pas aux coïncidences.
Elle croit à la dure ironie de la vie qui aime faire souffrir ses pions, ça oui.
Je.. Je ne sais pas s’il m'a suivie. Probablement? Il m’a retrouvé.” Elle n’a jamais douté de l’intelligence de Rick, parce qu’il y avait un certain savoir dans sa cruauté et qu’il a terminé au sommet de ce que sa carrière lui permettait.
Jusqu’à ce qu’il termine en prison.
Elle imagine qu’il ne manque pas de ressources.
Je ne sais pas ce qu’il veut.” Andrea ne s’est pas vraiment rendue jusqu’à lui pour en discuter. Et Alice, toujours, offre des solutions, des possibles. Des histoires qui ne manquent qu’à prendre vie. Et Andrea ne sait pas, elle aurait tellement voulu que Rick disparaisse de son existence, entièrement. Qu’il croupisse en prison où Andrea n’ait plus jamais à penser à lui.
Il veut probablement ma mort.” Quoi d’autres? C’est là que s’est arrêté tout échange avec Rick, quand elle l’a regardé dans les yeux, sans qu’aucune des deux ne meure.
Sa jambe lui fait mal.
Sa jambe qu’elle n’a plus.
Et s’il veut la tienne?” Elle jette son regard perdu, craintif, vers Alice. “Je ne veux pas qu’il te fasse du mal, Alice. Je ne le supporterais pas.” Et pourtant, des deux, Alice est bien celle qui à le moins de risques dans la balance, puisqu’elle ne meurt pas.
L’idée la rassure.
La présence d’Alice l’Araignée la rassure.
Elle a déjà l’impression qu’elle sait mieux respirer, même si ses idées ne sont qu’un brouillard constant, bourdonnement de guêpes furieuses derrière ses yeux. “Je ne le veux plus dans ma vie.” De ça, elle est certaines. Elle l’est, depuis des années.
C’est la seule chose qui n’a pas changé, dans toutes ces années.
Et prise d’une bravoure saoule, elle se lève tout d’un coup. “Je vais aller lui parler.” (elle ne le fera pas). “Je vais aller lui dire de disparaître.” (elle sonne de plus en plus confuse). “Sinon je le ferai disparaître.” (et de ça, il n’y a aucune erreur de note, qu’une certitude puissante. Celle d’une femme qui n’a été que trop battue, et qui est prête à voir tomber son bourreau longtemps oublié).
Après tout.
Ne dit-on pas.
Que la vengeance est un plat qui se mange froid.
ft.   @Alice Eyre   
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La panique d’Andrea est comme un gangrène qui paralyse tous mes neurones. Elle suinte dans ma gorge et s’enroule autour de mon cou pour me comprimer la trachée, alourdit mes poumons comme si j’avais avalé du goudron. Je déteste cette sensation, empoisonnée par les horreurs d’un autre esprit, encore plus quand elles sont estampillées par le sceau d’une amie que je connais si bien, si ce n’est par cœur, donc j’ai goûté le moindre des tourments, séché la moindre larme. Je pensais avoir fait le deuil définitif de ces émotions lancinantes, mais les voilà de retour, sur le devant de la scène. Prêtes à la détruire, petit à petit, puzzle que nous nous étions entêtées à vouloir reconstruire. « Je ne sais pas ce qu’il veut. » J’ouvre la bouche, la referme, car tous les mots que je souhaite prononcer sont au mieux idiots, au pire ridicules. « Il veut probablement ma mort. — Il va devoir se lever de bonne heure alors, grondé-je, habitée par une rage que je ressens si rarement. » Je suis parfois impatiente et entêtée, mais que la rage boue dans mes veines à ce point… hm, il n’y a que quand je songe à mon père. Un autre genre d’homme violent, j’imagine. « Andrea, tu as conscience que je ne le laissera pas te toucher ? Plus jamais ? Je t’ai fait cette promesse et je compte bien m’y tenir. » Je n’ai pas toujours été l’amie idéale – c’est même sûr, lol –, mais s’il y a bien quelque chose que je sais faire, c’est protéger son intégrité physique surtout face à cet immonde… je n’ai même pas d’adjectif assez fort pour le qualifier. Connard ?

« Et s’il veut la tienne ? » Je ne peux m’empêcher de lâcher un petit rire. Andrea pense toujours à moi, évidemment. « Je ne peux pas mourir, soufflé-je pour que personne ne puisse nous entendre. » Enfin, ce n’est pas théoriquement exact, disons juste que jusque-là, je suis revenue. « Je ne veux pas qu’il te fasse du mal, Alice. Je ne le supporterais pas. Ne t’inquiète pas pour moi. Il ne peut pas me blesser, tant que tu es en sécurité. Tu comprends ? » Toi, loin de lui, ou plutôt l’inverse, lui, très loin de toi, qui ne peut pas t’atteindre. Si on lui tranche les mains, ça devrait faire le job, non ? Comme les voleurs. Il lui a volé sa jambe, son cœur, sa vi, sa tranquillité. Il lui a tout pris. Il ne mérite pas de pouvoir vivre normalement, déambuler dans une ville…

« Je ne le veux plus dans ma vie. » J’acquiesce, prends note. Je ne lui ai jamais demandé son avis avant de prendre des décisions que je pensais bonnes pour elle, alors pourquoi est-ce que cela changerait aujourd’hui ? Mais elle veut lui parler, le voir, et ça, je refuse. « Si tu lui donnes de l’importance, il va reprendre de la puissance. Andrea, je vais m’en occuper, OK ? Je vais le faire disparaître. » Comme j’ai essayé de le faire disparaître de son esprit – sans vraiment y parvenir, si ? D’ailleurs je m’y faufile, comme un foyer que l’on a trop longtemps quitté. Rien qu’en quelques secondes, il a voulu tout briser. Encore. Incapable d’autre chose, j’imagine.

ft. @Andrea Regan
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« Andrea, tu as conscience que je ne le laissera pas te toucher ? Plus jamais ? Je t’ai fait cette promesse et je compte bien m’y tenir. » Il y a quelques mois, Andea aurait tout donner pour entendre ces mots sortir de la bouche d’Alice.
Maintenant, elle n’est pas dupe.
Elle sait qu’Alice ne l’aime pas.
Pas comme elle l’a aimée.
Les mots sont rassurants, mais vides, s'éveillent rien de flamboyant, d’ardent chez Andrea. Parce qu’il y a quelque chose chauffé au fer blanc planté dans ses entrailles, là où Rick avait l’habitude de s’immiscer.
Là où il voudrait se retrouver.
Et elle sait qu’Alice, effectivement, essaiera de la protéger, à sa manière de faire.
Andrea est juste fatiguée, d’être celle qui doit être sauvée.
Elle est prête à lutter, ne s’est pas rassise, chercher derrière la vitrine une ombre qui lui rappelerait Rick. Elle ne sent pas la main d’Alice sur son poignet, le venin de l’araignée qui s’infiltre dans ses veines et ses neurones, qui tisse un cocon autour de sa résolution, pour l’étouffer, la contrôler.
Sa bataille la quitte.
Et sur ce vide, Andrea butte, doute.
Elle regarde le sol un instant, figée, puis relève les yeux vers Alice. “D’accord.” Elle se rassied, enfonce sa tête dans ses mains, un mal de crâne soudain, le baiser de l’Araignée sur sa psyché (mais jamais les lèvres d’Alice sur ses lèvres). “Fais le disparaître.” La combat n’est plus dans ses veines. Il n’y a que la résignation et le venin de l’arachnide, qui reprend l’espace de quelques instants le contrôle du pantin bien entraîné. “Je ne veux plus jamais le revoir, Alice.” Elle a envie de crier dans ses mains fripées par les années, se redresse, retrouve le regard de son amie de toujours. “Il n’aurait jamais dû revenir.” Il y a une sévérité dans sa voix.
Elle sait ce qu’elle demande.
Et elle regrette.
Qu’elle n’ait su le tuer, quand il était à la limite de la mort.
ft.   @Alice Eyre   
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La douleur qui irradie d’Andrea détruit tout sur son passage. Elle est tellement violente et palpitante que je ne comprends pas comment ceux autour de nous ne peuvent pas la distinguer. Vous ne la sentez pas ? Vous y êtes vraiment insensibles ? J’ai l’impression que l’on m’a enfoncé un tisonnier dans les entrailles, et je ne sais pas si c’est parce que nous partageons un lien particulier, les petites araignées ayant tissé leurs toiles, ou si c’est pour une autre raison. En tout cas, je dois tout faire pour que ça s’éteigne. Mais mes mots ne changent rien à la situation, ma présence n'apaise rien. Je ne suis qu'un satellite qui tourne en orbite autour d’elle. Et il n’y a plus rien que je puisse faire, car j’ai l’impression que ma planète veut se débarrasser de moi. Comme si je n'étais plus que des débris à chasser. « D’accord. » C’est la seule chose qu’elle dit. Du bout des lèvres. Tandis que le monstre continue de dévorer toutes ses pensées.

Elle se rassied, la douleur lancinant dans ses tempes, palpitant au même instant dans mon propre corps. « Fais-le disparaître. Je ne veux plus jamais le revoir, Alice. Tu crois que c’est à cause de ton mariage ? » Je ne peux m’empêcher de poser la question, car toutes les pièces du puzzle cherchent à se remettre en place. Est-ce qu’il veut son argent ? Son amour ? Sa peine ? Sa douleur ? Qu’est-ce qu’il cherche, après tout ? « Il n’aurait jamais dû revenir. Non, en effet. Est-ce que tu veux qu’on aille ailleurs ? Tu as un endroit où dormir ? Tu ne peux pas rester toute seule, si jamais... Tu peux aller chez Liam ? Chez moi ? » Je ne veux pas qu’elle reste dans son appartement, s’il a réussi à trouver l’adresse ou… ou je ne sais pas. Et nous ne ne pouvons pas non plus rester ici ad vitam aeternam. La pression de sa douleur et de sa peine pèse de plus en plus lourd sur mes épaules.

Je ne peux pas imaginer ce qui se produirait si Andrea était… si elle devait revivre... Mon Dieu, je ne veux pas y penser.

Mais aussi, quelque part, je ne sais plus qui elle est. Ce qu'elle vit. De quoi sont faites ses journées. Un océan d'incompréhension terrible nous isole, et tel le ressac des vagues, nous sommes de plus en plus éloignées. Pour autant, Andrea est comme l'étoile polaire dans un ciel : toujours là. Quoi qu'il arrive. Mais je n'ose plus que lui poser des questions, murmurées, à peine imposées, parce que je sais que la moindre de ses réponses pourrait l'échauder. Nous dansons comme deux patineuses artistiques sur un lac gelé sur le point de se briser. Je voudrais lui proposer un garde du corps, mais elle pourrait le prendre mal. Boen sûr, je la crois capable de se défendre, mais… à quel prix ?

ft. @Andrea Regan
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Tu crois que c’est à cause de ton mariage ?” La réflexion est longue, laborieuse sous la psychée qui se fait disséquer par une force qui n’est pas la sienne. Elle devrait en avoir l’habitude, un espoir de résilience. Mais qu’est-ce que la fragilité humaine face à celle d’un ange (déchu)?
Peut-être que c’est comme ça qu’elle se souviendra d’Alice, avec les années? Car la dernière impression reste la plus forte, imprimée au-dessus des années de souvenir.
Une sensation lancinante dans son être.
Qui n’a rien d’agréable.
Alors, oui, il faut à Andrea un battement, pour comprendre qu’Alice (Alice, Alice), ne parle pas de son premier mariage avec Rick. Qu’elle parle de cette ombre qui plane sur sa vie depuis qu’elle est revenue d’Europe. “Oui. Comment m’aurait-il retrouvé, si ce n’était pas pour mon visage dans les médias?” Elle se redresse, soupire, presque surprise que ses poumons arrivent à garder de l’oxygène. Comme quoi, le corps n’oublie jamais l’entrainement sous la pression. Elle ferme ses yeux, comme si le simple exercice était suffisant pour faire disparait son ex-mari.
Elle sent encore les coups dans ses côtes.
La bile dans le fond de sa gorge.
L’acidité dans les veines.
Femme amère.
Je pense que je vais aller chez Liam.” Parce qu’il n’y a qu’avec lui qu’elle se sent en sécurité, décision instinctive. Liam, lui, ne l’a jamais blessée, ne l’a jamais utilisé pour son propre bien. “Il n’osera pas venir jusque là.” Rick.
Parce qu’elle ne sait pas comment il est aujourd’hui, à quel point la prison l’a changée. “Je ne voudrais pas qu’il sache où tu habites non plus.” Elle se cogne doucement l’arrière de la tête contre le mur, ce mal de crâne qui s’aligne sur celui de son âme.
Spleen.
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« Oui. Comment m’aurait-il retrouvée, si ce n’était pas pour mon visage dans les médias ? » Je ne peux m’empêcher de hausser un sourcil, parce qu’il peut y avoir un milliard d’autres possibilités – la haine, langoureuse, qui ne s’éteint jamais, l’embauche d’un détective privé, le repentir (hm), ou alors… je sais qu’elle ne veut y croire, mais les terribles coïncidences de la vie, qui ont parfois plus tué que tout le reste. Mais pour le moment, l’esprit d’Andrea n’est qu’un capharnaüm dans lequel je peux à peine entrer y déposer l’apaisement qu’elle mériterait pourtant. Parfois, j’ai l’impression de faire face à une ballerine aux mollet brisés, qui ne peut plus tourner malgré sa chanson qui tourne en boucle. Et je ne peux m’empêcher de la trouver belle pour cette raison.

Et soudainement la douleur s’épanouit dans son esprit comme autant de cerises de sang qui fleurissent au printemps. J’ai le goût de la souffrance en filigrane d’acier sur la pointe de ma langue. « Je pense que je vais aller chez Liam. » Et la douleur brise mes côtes à moi aussi, cette fois-ci, car on entérine une rupture à laquelle je m’attendais depuis un moment déjà. Elle m’a appelée moi, d’instinct, parce que je suis le nom qui s’étale en lettres dorées dans son esprit quoi qu’il arrive, mais ce n’est plus auprès de moi qu’elle vient chercher le réconfort – et c’est bien normal. L’ange déchue de ses pouvoirs primordiaux. Ironique, quand on y pense. « C’est une bonne idée. » Et les mots comme du papier de verre dans ma bouche, que j’ai l’impression de vomir comme des clous rouillés. Non, ce n’est pas une bonne idée, j’aimerais t’envelopper sous ma cape de protection, être celle dont tu as besoin, mais c’est devenu trop dur, alors il faut accepter, se résigner, offrir le meilleur… Quitte à y perdre ses plumes au passage. « Je ne voudrais pas qu’il sache où tu habites non plus. — Je vais me renseigner de mon côté. Si j’apprends quoi que ce soit, je te le ferai savoir. Je t’accompagne jusque chez Liam, c’est plus sûr. » Parce que lui, ne peut pas me faire du mal à moi. Et au pire… eh bien, mon immortalité viendra me cueillir à nouveau pour me recracher des enfers et m’offrir une nouvelle chance de me repentir.

ft. @Andrea Regan
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Andrea connait Alice.
Andrea connait Alice, comme l'horloge connaît les mains de l’orfèvre qui a réparé et emboité ses rouages défaits, cabossés; sent encore la chaleur des doigts d’Alice dans ses dos, pendant qu’elle remontait son mécanisme cassé.
Elle n’est pas dupe, Andrea.
Elle s’est trompée sur les gens à aimer.
Mais elle les connait.
Elle sait que les paroles d’Alice ne sont pas sincères, qu’il y a une montagne de non-dits, de paroles qui resteront dans un monde imaginaire et ne seront jamais déposées sur papier (ou devrait-elle acheter le prochain livre d’Alice pour deviner tout ce que l’autrice ne lui aura jamais dit?). Andrea, pourtant, n’interroge pas. Elle n’en a pas la force, n’en a pas les épaules, n’en a pas l’échine.
Pas aujourd’hui.
Peut-être plus jamais.
D’accord.
Et comme le savoir d’une fin qui est proche (impossible qu’il soit intellectuel, l’esprit qui ne peut être réparé par les mains d’Alice, tout juste apaisé et asceptisé), repousser toujours plus les adieux. Jusqu’à la dernière minute, la dernière excuse.
Le taxi ne devrait pas tarder.” Et pendant les quelques minutes d'attente, Andrea s’affaisse légèrement, jusqu’à ce que sa tête repose contre l’épaule d’Alice. Elle ferme les yeux, ne veut pas prendre le risque de regarder dehors, sent encore la présence du danger, alors qu’il a disparu.
Rick a toujours été comme ça.
Une force invisible.
ft.   @Alice Eyre   
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