-48%
Le deal à ne pas rater :
Philips Hue Pack Decouverte 2024 : lightstrip 3M + ampoules E27 X2 + ...
119 € 229 €
Voir le deal



If it's not broken, take it apart & fix it anyway

Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
If it's not broken, take it apart & fix it anyway
TW : RAS pour le moment

20 novembre 2025


Vautré dans son fauteuil de bureau, l’ingénieur fixe un de ses écrans, la mine passablement dubitative. Theseus a lancé l’alerte ce matin, à propos d’un possible virus sur les cyberpets et, forcément, il s’interroge. Un bref regard en direction de Newton, lové sur lui-même comme s’il était un furet vivant qui ne semble pas déconner plus que d’ordinaire, malgré la mise à jour qu’il a faite hier, sans faire attention à son contenu.

Depuis ? Il peste intérieurement, se demandant s’il ne va pas devoir se prendre la tête pour régler un problème qui n’est encore pas apparu. Un soupir lui échappe, alors qu’il finit par attraper son téléphone et par pianoter rapidement dessus.

Le 20.11 à 12:05
Hé salut.
J’ai peut-être un souci avec Newt. Rapport aux annonces de Theseus.
Tu crois que tu pourrais passer chez moi rapidos ?


De toute façon, ce n’est pas comme s’il comptait quitter son appartement aujourd’hui. Outre le fait qu’il se gèle les miches quand il est dehors en ce moment, il a surtout une flemme monumentale. Et assez de boulot chez lui pour se payer le luxe de ne pas sortir donc. Bon, il a presque aussi froid chez lui que dehors, le concept même d’avoir du chauffage étant exclu. Au moins, quand tout est fermé, il profite de la chaleur de la boutique, c’est déjà pas mal. Et il reste enroulé dans un plaid, son bol de nouilles instantanées entre les mains, continuant de naviguer pour avoir des informations qu’il espère utile.

Notant dans un coin de sa tête que Newton est toujours en mode veille alors qu’il est parfaitement rechargé, il laisse filer quelques jurons silencieux avant de se relever, délaissant ses écrans quelques instants pour faire un brin de ménage. Il faut dire que, vu la taille de son logement, il ne peut guère se permettre d’être bordélique. Et il a dû se faire ingénieux pour stocker toutes les pièces détachées qu’il peut récupérer un peu partout. Pour être parfaitement honnête, plus le temps, plus il songe à réellement aller s’installer du côté de la vieille Bourse, avec le reste du Maelström. Il gagnerait de la place et surtout, un loyer qu’il a parfois – souvent – du mal à payer. Enfin, c’est mieux qu’il y a quelques mois où il devait choisir entre manger et payer ce qu’il devait. Avec les petits boulots réguliers qu’il a réussi à trouver et sa réputation qui se fait croissante au marché noir, il commence à sortir la tête de l’eau. Et sans avoir rien demandé à qui que ce soit. Oui, oui, c’est de la fierté mal placée. Il est tout à fait conscient qu’Alex comme Kaylee l’auraient accueilli à bras ouverts. La mère de Kaylee lui a même proposé plus d’une fois de dormir sur le canapé et celle d’Alex voulait même lui laisser une des chambres d’amis. Il ne sait pas vraiment si ses amis ont compris ou pas pourquoi il s’acharnait à se débattre dans ses propres sables mouvants. Mais au moins, il en sort. Laborieusement évidemment et certains jours, il a encore envie de laisser tomber. Rien de surprenant là-dedans.

S’étirant longuement, il attrape quelques ram qui trainent sur son bureau et les range dans l’un des nombreux bacs de plastique qui s’alignent sous la grande fenêtre de son studio. Tout est soigneusement étiqueté et bien fermé. Les étagères aussi ont beau être remplies, il y a un certain ordre qu’on ne manque pas de voir. Même son lit est fait, avec une demie-tonne de plaids et couvertures en tout genre – sans exagération aucune, alors que sur la table de chevet une pile de livres menace dangereusement de s’effondrer. Le coin cuisine – si tant est qu’il puisse l’appeler comme ça – est un peu plus en bordel. Une boite à pizza qui traine sur la plaque de cuisson, un petit frigo pas totalement vide qui fait un bruit phénoménal et une bouilloire. Rien de bien transcendant, mais ça fait le taff comme il dit si bien. « Ouais bon, ça ira pour cette fois. » Il a juste envie de retourner se rouler en boule sous son plaid et de profiter du confort de son fauteuil, son plus gros investissement si on omet tout le fric dépensé dans son matériel informatique.

Et il se réinstalle, commençant à griffonner sur un carnet distraitement, jetant de temps à autre un regard à l’écran, toujours aussi dubitatif. Les heures filent et il en oublie presque le message envoyé à Love, sursautant quand on frappe à la porte. Mais il va ouvrir, non sans avoir vérifié que ce n’est pas son merveilleux voisin. « Oooh salut. Content que t’aies pu venir. » C’est la première fois qu’elle débarque ici non ? Probablement. Surement même. Il faut dire qu’il n’invite pas grand-monde. Vivre au-dessus d’un sex-shop n’est pas spécialement vendeur et il n’a pas envie que les gens à qui il tient passent trop de temps ici. Porte refermée, verrous remis en place, il désigne les lieux d’un revers de la main à Love, un sourire sur les lèvres. Au moins, c’est pas le bordel donc.


ft. @Love Craft
Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
break it, fix it
cw: sexshop

La guerre a commencé un 17 novembre.
C’est Noah qui a attiré son attention sur un problème sur le Metaworld.
Depuis, les pluies de notifications, de réunion dart dart, d’aide sur le pouce n’a pas arrêté.
Love a plaqué le 1912 pour quelques jours, fantômes de ses propres bureaux, envoyé.e en soutien des autres équipes en résolution de bug. Des machines entières ont été déclassées avant que le virus ne soit isolé, que la jarre I fucking hate mutants/Icarus ne soit remplie en moins de 5h.
Un nouveau record.
Le nombre d’heures que Love a comptabilisé a aussi été réduit à peu de choses. Elle turbine à un mélange de café, de monster et de quelques pilules que les médecins de Theseus leur ont gentiment offert.
Love est sur le point de se crasher, de sommeil, de stress, un mal de tête qui la traine depuis quelques heures. On lui a déposé un burger devant elle quand elle a lu le message de Newt.
13:07
I’ll pass when I can, emergency at work, same fucker

Les propos d’amours envoyés, elle a encore enfilé les heures, avant qu’on la congédie d’une tape dans le dos. Le plus gros du travail a été fait et il faut dire qu’elle pique sérieusement du nez sur son clavier. Elle dort sur l’épaule de son passager droit tout le long du trajet de métro jusque l’underapple, ses bras fermés sur son sac-à-dos, essuie son filet de bave quand elle arrive à destination.
Elle marche comme un zombie, rentre par erreur dans le sex shop. “Euh, je cherche Nixon?” Elle regarde le godmiché noir dans les yeux, la vendeuse lui dit que c’est à l’étage. Love ressort tranquillement, monte les escaliers lentement. “UN LIT.” Elle ne dit pas bonjour à Nixon, le dépasse en lui déposant dans les bras le sachet plein de hot dog qu’elle a chopé en chemin, abandonne son sac de pc au pied du-dit lit et elle y tombe les bras ouverts, gueule dans les plaids, tous ses membres qui dépassent d’une manière ou d’une autre.
Quand est-ce la dernière fois qu’elle a dormi dans un vrai lit?
Elle ne sait pas, mais ses paupières sont lourdes.
ft.  @Nixon Wright  
Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
If it's not broken, take it apart & fix it anyway
TW : Allusion drogue - sex-shop

Evidemment, il a suivi ce qui s’est passé avec attention ces derniers jours. Sans être directement concerné, ou pas autant que les autres en tout cas. Que ce soit parce qu’il ne va que très peu dans le metaworld – essentiellement pour assister aux courses de Kaylee, maintenant qu’il a réussi à gratter un équipement à peu près utilisable chez Rio – mais aussi parce que, jusqu’à il y a quelques semaines, il n’avait pas de cyberpet. Alors, il ne s’attendait pas vraiment à ce qu’il puisse arriver quoi que ce soit à Newt. Il n’y croit toujours pas d’ailleurs, persuadé qu’il s’agit juste d’une panne qu’il n’arrive pas à comprendre.

Et il compte sur Love en premier lieu. Il ira toquer à la porte de Kaylee s’il galère toujours, même si ce n’est pas sa spécialité non plus. Sauf que, bien entendu, Love est occupée. Bien plus que lui, ce qui n’a rien d’étonnant au vu de ce qui se passe. Il l’a bien vu à son SMS en réponse et il ne s’en offusque pas plus que ça, pratiquement persuadé qu’elle ne passera pas aujourd’hui.

Pourtant, Love finit par toquer à la porte et c’est un petit zombie sur pattes qui passe le pallier, ne saluant même pas l’ingénieur qui se félicite d’avoir fait son lit quelques heures plus tôt. « Ah d’accord… » Ma foi, pourquoi pas. Il arque un sourcil, attendant qu’elle dise quelque chose. Avant de réaliser qu’elle s’est endormie. « Merde alors… » Et il reste interdit quelques instants, sans trop savoir quoi faire, les bras ballants, regardant à droite, puis à gauche. « Bon… » Il finit par se frotter les mains et attrape un plaid pour recouvrir Love, non sans un soupir. Il n’a pas tendance à imaginer à quoi peuvent ressembler les instants passés avec elle parce qu’il sait que c’est toujours improbable, mais là, autant dire que ça entre direct dans le top 3.

Au moins, il a un sachet de hot dog. Et il ne se prive pas pour en piocher un, se vautrant de nouveau dans son fauteuil, devant les écrans de son PC, attrapant son casque pour ne pas faire trop de bruit. Emission à la con sur un jeu japonais improbable lancée – c’est un de ses petits péchés mignons dont il ne se vante absolument pas – les minutes défilent sans qu’il y prête attention. Et il sait que la nuit tombe, si tant est que le terme ait réellement du sens ici-bas, quand les néons roses du sex-shop augmentent en intensité. De quoi illuminer son propre appartement d’une teinte bubble-gum particulièrement captivante, surtout quand il a un peu trop fumé. Mais là, ça va. Il a gentiment mangé deux hot-dog, laissant les autres au chaud et il sirote son soda, se demandant vaguement si Love va faire un tour de cadran ou non.

C’est bien évidemment sans compter sur la musique venant de l’étage du-dessous qui commence à faire vibrer les murs. S’il est habitué et qu’il sait que dans quelques heures ce sera fini, il a comme dans l’idée que ça ne sera probablement pas du goût de Love. Sauf si sa camarade est encore plus crevée qu’il l’imagine.

ft. @Love Craft
Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
break it, fix it
cw:

Love ne fait pas un tour de cadran, mais réussit un cycle complet de sommeil, plus qu’elle n’en aura eu en ces derniers jours. La musique de l’étage ne l’éveille pas, ne la sort pas de son repos sans rêve. C’est un coup de téléphone qui la sort de sa torpeur, le nez enfoncé pourtant si confortablement dans le matelas de Nixon (à se demander comment elle faisait pour respirer tout ce temps). “‘sup.” Une urgence sans l’être, elle marmonne ses explications, la gueule toujours appuyée contre l’un des plaids. Elle analyse un peu l’endroit, se rappelle brièvement où elle est. Enfin, chez qui.
La couleur rose des murs l’intrigue.
Elle raccroche rapidement, inspire, se prépare mentalement pour se redresser. Elle observe un peu son environnement, remarque Nixon sur son ordinateur. Elle s’empare du premier truc qu’elle trouve (une paire de chaussettes), qu’elle balance sur Nixon pour attirer son attention, lui faire comprendre qu’elle est là.
Love ne peut pas garantir à quel point elle est fonctionnel.le.
Elle baille, s’étire.
Merci de m’avoir laisser crasher.” Pas sure qu’il y ait eu son mot à dire non plus, mais il n’a pas essayé de la réveiller. Elle enlève la capture doublée en satin de son pull trop large, se redresse lentement. “Comment ça va?” Elle traverse le studio en quelques enjambées. “Comment va Newt?” Elle se penche vers la boule de câbles et de puces. “T’as fait du beau travail quand même.” Elle le dit à chaque fois qu’elle voit le cyberpet, admirative de l’effort qui a été mis dedans, surtout quand elle se rappelle de ce que Nixon a récupéré en premier lieu.
ft.  @Nixon Wright  
Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
If it's not broken, take it apart & fix it anyway
TW : Allusion dépression

Il ne prête même pas attention au téléphone de Love qui sonne et même à sa réponse. Focalisé sur cette fichue émission qui aspire ses neurones et probablement un bout de son âme, il ne la voit pas bouger derrière lui non plus. Ce n’est que lorsqu’il reçoit une paire de chaussettes roulées en boule qu’il se rappelle non seulement que son lit est occupé, mais qu’en plus il semblerait qu’elle ait émergé.

Emission mise sur pause d’un clic, il pose son casque et se tourne en direction de Love, lui relançant les chaussettes en représailles. « C’est même plus que t’en avais besoin à ce niveau-là, ça devenait une question de survie. Depuis quand t’as pas vraiment dormi ou pris cinq minutes pour toi ? » Oh, il sait d’avance ce qu’elle va lui répondre. La nécessité d’être réactif avec tout ce qui leur est tombé dessus ces derniers jours. Et Love a bien trop de responsabilités pour se permettre de tout envoyer chier comme ça juste pour souffler deux minutes. Au moins, il aura pu l’aider un peu pour ça. Même s’il pourrait aussi lui filer un paquet de tips pour foutre sa vie en l’air et se débarrasser de toutes ses responsabilités. Pas dit que ce soit un bon sujet de discussion dans l’immédiat cependant.

« Mmmh ? Moi ça va. Je crois. » Il ne se pose guère la question en vérité, tant il est occupé à juste traverser une journée après l’autre. Rien de particulier en ce moment. Il se reconstruit, pas à pas, brique par brique. Ca prend plus de temps qu’il l’aurait cru mais, dans la mesure où il s’est même demandé si ça en valait vraiment la peine, il y a tout de même un net progrès. « J’ai trouvé pas mal de petits boulots. Ca me renfloue un peu, c’est cool. » Son frigo n’est plus vide depuis plusieurs semaines et ça, ça fait du bien.

Par contre, elle a droit à une grimace en réponse quand elle l’interroge sur Newt. Il fixe le petit furet, toujours endormi et laisse filer un soupir. « Je crois que j’ai merdé. J’ai fait la mise à jour officielle là. Avant de voir les infos. » Dire que ça le fait chier est un doux euphémisme. « Tu parles d’un beau boulot du coup. J’ai réussi à slalomer entre les pires trucs avec les pièces que j’ai récupérées et je me fais avoir comme un bleu. Le pire ? C’est que j’ai payé et tout hein, genre j’ai fait UN truc légal et regarde le résultat. » Un nouveau soupir, alors qu’il désigne le sachet de hot-dogs. « Je t’en réchauffe ? Et… tu crois que tu peux jeter un œil sur Newt ? » Première fois qu’il lui demande directement un coup demain, sans faire 10 000 détours. Comme quoi, tout peut arriver.

ft. @Love Craft
Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
break it, fix it
cw:

Quatre jours?” Love n’est pas certain.e que ça soit la bonne réponse. A partir d’un moment, les heures se sont mélangées entre elles pour devenir une notion floue, latente. Tout ce qui comptait était le travail et il aura fallu une armée de Theseus pour rattraper les dommages. Le marketing leur parlait du coût, mais eux dormaient sur leurs deux oreilles.
Love baille encore un peu. “C’est bien, j’suis content.e pour toi. T’as l’air moins rachitique.” Elle lui pique encore les côtes, comme elle n’arrête pas de le faire, à chaque fois qu’elle le voit.
Love, elle, sait qu’elle a une salle gueule. Elle a hate de disparaître chez René pendant 8h… non, soyons fou, 12h! Ah, elle sait déjà qu’elle va se prendre deux bains, puis… Elle est sortie de ses rêveries par Newt, qui est tout le centre d’intéret de leur rencontre aujourd’hui. Love va chercher son ordinateur qui repose dans son sac, s’installe à même le sol. “C’est pas toi qui a merdé, Nixon”, rassure autant que possible Love, qui allume sa machine et cherche dans le fond des poches le sac de connection avec le cybermon. “Tu peux demander à te faire rembourser si tu veux.” Elle sait que le problème ne vient pas de là.
Juste de la raclure qui a décidé de pourrir la vie à beaucoup de gens.
Si tu veux, quand j’aurais récupéré de l’espérance de vie, on te fera un programme sur mesure. Comme ça, pas d’emmerde.” Elle plisse les lèvres. “Enfin, juste celles qu’on fait nous même.” Et c’est l’idée qui lui plait le plus, Love.
D’avoir le contrôle sur le chaos de sa vie.
Elle lance ses programmes sur son ordinateur, s’assure que l’anti-virus est fonctionnel, updaté des derniers fragments de virus qui courent (le plus important). “Ouais, le petit dej!” Love est incapable de dire l’heure qu’il est réellement, si ce n’était pas pour les quatre petits chiffres qui annoncaient les 2h du matin. Elle aurait presque un rythme de vie sain, dit donc. “Allez, voyons voir ce qu’il a dans le coeur.” C’esst aussi pour ça qu’elle aime la technologie.
Elle branche Newt.
Le programme charge.
Hmmm”, énonce Love après quelques minutes d’étude silencieuse. “T’as bien quelque chose de chelou.” Elle tapote son écran où se trouvent les lignes de codes inquiétantes qu’elle reconnaît maintenant. “J’pense que Newt a fait la chose intelligente de se mettre en veille. Ca limite les dégâts. Va falloir que je fasse un diag sur sa mémoire, voir s’il y a rien de corrompu et après, je pourrais t’installer la version d’avant la mise-à-jour.” Des avantages d’être dans le ventre de la bête.
Accès à tout.
ft.  @Nixon Wright  
Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
If it's not broken, take it apart & fix it anyway
TW : Allusion dépression - langage fleuri

Il laisse échapper un sifflement, la mine vaguement dépitée, quand Love lui annonce ses quatre nuits d’insomnie. « Sérieusement ? T’abuses là ! Il se passera quoi quand tu vas tomber par terre ? Qui va prendre le relai si t’es HS ? » Un froncement de sourcils, histoire d’accompagner sa vague tentative de lui faire un sermon. Il n’est pas particulièrement bien placé pour le faire, il en est bien conscient. Surtout vu les états dans lesquels il a pu se retrouver depuis un peu plus d’un an. Mais il s’inquiète réellement pour Love et c’est ce qui transparait le plus dans son attitude en cet instant.

Il souffle quand même une protestation – plus pour la forme qu’autre chose – quand elle lui pique les côtes. « Hééé ! Je suis encore tout fragile, fais gaffe ! » Mais oui, clairement, il a repris quelques kilos et ce n’était pas pour lui faire du mal, bien au contraire. Entre ça et les activités un peu plus physiques qu’il fait depuis qu’il est au Maelström, sa carrure a changé et il est moins transparent qu’avant, même s’il n’en est pas réellement conscient, tout occupé qu’il est à juste tenir sur ses jambes.

C’est un regard presque enfantin qu’il lui lance quand il commence à parler des problèmes de Newt. Il faut dire qu’il s’est particulièrement attaché à cet amas de pièces qu’il a remonté lui-même et qu’il aurait presque l’impression de perdre un ami si ce dernier décide de ne pas se réveiller. L’idée lui serre le cœur et il a un haussement d’épaules à la remarque de Love. « Je suis pas sûr. D’hab je fais toutes les vérifs, là j’ai fait mon noob sans réfléchir. » Sans compter que, surtout, en temps normal, jamais de la vie il ne va télécharger des mises à jour légales. Quitte à louvoyer, autant le faire jusqu’au bout. Il a tout de même un rire au reste. « Tu parles. J’ai payé en liquide. Le vendeur voudra jamais me rembourser, j’ai même pas de ticket de caisse. » Oui, c’est un échec jusqu’au bout. « Pffff… » Il n’a rien de mieux en stock dans l’immédiat, même si le reste le rassure. Un peu. « Tu ferais ça ? Ce serait trop cool. Enfin, t’es pas obligée hein, juste ouais, ce serait super sympa. » Elle arrive tout de même à lui arracher un nouveau sourire à sa précision. « Les emmerdes qu’on maitrise quoi. » Ou pas, selon les jours. Mais c’est un détail ça. Il aime ce bordel généré dans son existence depuis que l’underapple est réellement devenu son foyer, quelles que soient les quelques attaches qui lui restent avec la surface.

Il continue d’observer ce que Love fait avec Newt, se tordant les doigts sans même sans rendre vraiment compte, avant de hocher la tête. « Le petit déj ouais, on va dire ça. » Un rire contenu alors qu’il secoue la tête et va chauffer ledit petit déj. « Tu veux un café si on est au petit déj ou ça deviendrait vraiment trop bizarre ? » Dans tous les cas, il lui tend un des sodas qu’elle a l’habitude de boire quand ils se baladent tous les deux, avant de tilter. « Hé mais ! T’étais jamais venue ici non ? Ou alors j’ai oublié. » Pas impossible qu’il ait en effet occulté ce souvenir mais, dans le doute.

Finalement, il dépose les hot-dogs dans une assiette à côté d’elle, s’installant aussi à même le sol, jambes croisées, alors qu’il en dégomme lui aussi un. Peu importe l’heure au fond. Il tapote nerveusement du bout des doigts sur son genou, attendant le verdict. « Ah, merde. » Bon, il ne s’est pas planté en faisant appel à Love. « Au moins je t’ai pas appelée pour rien. » C’est déjà ça, même si ça reste une maigre consolation. « C’est bien à cause de cette foutue mise à jour alors ? » Et la version d’avant lui ira très bien, tant que Newt ouvre de nouveau les yeux.

ft. @Love Craft
Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
break it, fix it
cw:

Surement un autre robot qui prendra ma place.” Love sait que, pour ce qu’elle fait chez Theseus, elle est remplaçable. Oui, elle est diaboliquement intelligent.e dans ce qu’elle fait, mais elle n’est pas la seule. Et l’idée a quelque chose de soulageant, de savoir qu’elle ne sera jamais manqué.e, qu’elle ne laisse pas de trace indélébile dans ce monde.
Elle a toujours été ainsi et c’est le rythme du monde qu’elle préfère.
Pas celui du travail acharné pendant des jours pour rattraper les frasques d’un problème informatique peu naturel, qui pose tout autant de problèmes à Nixon. “Toujours prendre le reçu! En plus t’as pas d’excuse, avec les versions numérique.” Elle lui donne une tape sur le bras. “Même moi j’ai mes limites dans les miracles.” Elle n’a pas envie de se prendre la tête à ce sujet non plus. C’est comme ça que Nixon apprendra: au prix de ses erreurs. Et les frais pour l’IA officiel de chez Thesesus n’est pas donnée non plus.
Une raison pour laquelle ils restent au sommet du monde.
On se fera un atelier codage si tu veux.” Elle marque une pause, ses yeux sur son écran. “Une fois que cette folie sera passée et que j’aurais dormi pour 12h, au moins.” Parce qu’elle se sent encore fatigué.e, juste avec ses quatre malheureuses heures de sommeil. “Non, donne moi tout le café que tu as. J’en ai besoin.” Elle sent la tension dans son visage, sa peau tirée, son grand besoin de douche, une lenteur dans sa réflexion.
Elle passera chez René mourir paisiblement.
Une bonne idée.
Nah, je suis jamais venu.e.” Elle visite rarement les endroits des autres, aussi étonnant que cela puisse paraître. Elle a ses adresses, ses coins lessives, mais elle squatte plus souvent son pod du metaworld qu’un appartement qui n’est pas le sien. Love lève un oeil de ses lignes de code, étudie l’endroit plus pour dire de, qu’apprécier réellement le lieu. “Très man-cave, si ce n’est pour le rose”, projeté par le néon du sexshop. “Taon voisin.e du bas l’air sympa.” Elle pense au god noir, ne se rappelle vraiment plus de l’apparence du.de la vendeur.euse.
Love retourne à son premier sujet d’attention, cherche à l’aide de ses commandes le logiciel de diagnostique pour Newt. “Non, c’est pas la mise à jour le problème.” Si ce n’était que ça. “C’est un virus, qui s’est fait passé pour une mise à jour. Mais vu que plus personne ne lit rien de nos jours.” Love hausse les épaules, regarde la barre de progression sur la mémoire de Newt. “Et vu qu’il y a le joli nom de Theseus dessus.” Elle se masse un instant le front avec un geste rarement nerveux. “Tu devrais voir ce que ça a fait au Metaworld. Newt, vraiment, s’en sort bien.” Elle tapote le dos robotique de la fouine. “Brave bête.” Elle imite le geste sur Nixon. “Toi aussi, brave bête.
ft.  @Nixon Wright  
Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
If it's not broken, take it apart & fix it anyway
TW : Allusion dépression - langage fleuri

Il penche la tête sur le côté et fixe Love, curieux. « T’es en train de m’annoncer que t’es un robot là ? Parce que franchement, ce serait une façon… originale de me le dire. » L’idée est tellement improbable qu’il serait presque prêt à l’accepter sans poser de questions. Et il tend la main, appuyant son index sur sa joue. « Si c’est le cas, je suis épaté. »

Enfin dans l’immédiat, il s’inquiète surtout pour Newton. Ce petit compagnon sans âme pour lequel il a développé un attachement inattendu. Heureusement qu’il n’a pas d’animal de compagnie vivant, il serait incapable de survivre au moindre bobo de la bestiole. « Ouais, ouais… mais tu sais que j’aime pas trop l’idée qu’on puisse me tracer… ‘fin tu vois ce que je veux dire. » Il suppose que oui. Love a bien vu qu’il louvoyait tant que faire se peut et qu’il évitait tout ce qui pouvait être officiel ou qui pouvait le faire remarquer des autorités du dessus. « Je retiendrais la leçon en tout cas. » Plus rien par les canaux officiels. Au moins, il sait qu’il doit s’en méfier de base et éviter de se faire avoir comme le gros noob qu’il est là, de suite.

« Va pour l’atelier codage donc. » L’idée l’amuserait presque, le ferait certainement dans d’autres circonstances. « J’espère pour toi que ça va pas durer trop longtemps. » D’autant qu’elle ne tiendra jamais à ce rythme. Il lui lance un regard inquiet, la fixant quelques instants en silence, avant de laisser filer un soupir silencieux. « J’imagine que ça sert à rien que je tente de te sermonner hein. Alors va pour tout le café que j’ai en stock. » Un cafetière  pleine, encore chaude. Et il lui tend un mug rempli à ras-bord. Il se fend d’un rire à la répartie de son amie quand ils évoquent son petit nid presque douillet. « Man-cave, carrément ? J’aime bien le rose. Ca donne un certain genre à la pièce. Et c’est tellement… improbable. » Ca le faisait marrer au début, mais il a fini par trouver ça normal à force. « Tu parles du proprio du magasin ? Tsais qu’il arrête pas de me tanner pour que je lui fasse des pièces exclusives en me disant qu’il y a un gros potentiel. » L’ingénieur roule des yeux, sans trop savoir comment il doit réagir à chaque fois qu’il l’alpague pour en parler. « C’est le proprio de l’appart aussi. » En vrai, il est plutôt sympa. En tout cas, vu le coin, il s’attendait tellement à pire qu’il s’imagine que ses prétentions ne sont vraiment pas bien hautes. « J’ai une su-per vue sur les conteneurs à ordures soit dit en passant. »

Se mordillant l’ongle du pouce, il guette chacun des mouvements de Love avec attention. « Hein ? C’est le foutu virus dont ils parlent de partout là ? » Sérieusement ? Dans le genre mauvais timing, ça se pose là. Il a un profond soupir dépité et se frotte le visage à deux mains. « Bah ouais… C’est supposé être une valeur sûre ces connards. » Hum. Il ne devrait peut-être pas dire ça comme ça. Bon, c’est trop tard de toute façon. « C’est le bordel à ce point ? » Vu sa tête, la question ne se pose pas vraiment, mais il est tout de même curieux de l’entendre parler de tout ça. A sa façon totalement décalée. Preuve en est quand elle tapote le dos de Newt, puis de l’ingénieur. « Hé ! Je… » En vrai, ça le détend, plus qu’il ne l’aurait cru. « Je suis un crétin ouais… » Et ça le dépite profondément. Pas au point de l’empêcher de croquer pensivement dans un nouvel hot-dog, ça va sans dire.

ft. @Love Craft
Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
break it, fix it
cw:

Un index (sale) appuie sur son joue et elle se retourne vivement, claque des dents à quelques millimètres de l’ongle. Le geste est calculé, et elle rit pour elle-même. “Nah, pas un robot, pas un gramme de V, de Red, ou même de circuit électrique.” Elle se palpe la peau qu’elle a sur le bras. “100% steak.” C’est une perte totale, surtout en travaillant chez Theseus. Il y a des réductions dont elle ne profite pas (touche l’avantage en plus sur son salaire, certes). “J’ai jamais sauté le pas.” Elle y a longtemps réfléchi, ça oui. Mais ça s’arrête là.
Love aime être un électron libre, un improbable dans la ville qui est faite surtout de mutants et d’altérés.
Personne n’est à l’abri, de toute façon. Il n’y a qu’a voir comment Love a travaillé ces derniers jour, et l’état de veille de Newt. Une tasse de café entre les mains, la moitié est vidée en deux gorgées brûlantes qui lui font un bien fou. C’est toujours mieux pour elle ainsi, sinon elle finirait de le boire froid. “Y a du potentiel. Il y a pas mal de gens qui sont intéressés par le sexe.” Pas elle, mais on l’a compris. “Tu devrais voir tout ce qu’on ban dans le MW…” Elle baille, se frotte l’oeil distraitement. “Ca devrait être marrant à faire.” Pas que Love se jettera dessus, elle a bien d’autres projets qui ne tournent pas autour de l’orgasme des autres. “Si ça peut t’aider à arrondir les fins de mois, j’veux dire.” Elle hausse les épaules, n’a aucun mal à parler de tout ça, parce que Love n’a aucune attache à l’aspect de la chose. Ce n’est pas mal, ne c’est pas bien, à ses yeux. Ce n’est qu’une valeur dans le monde, pareil à une formule mathématique qui ne s’applique pas à son cas.
Elle tire le cou vers les déchets, et ça se voit tout de suite, que ça l’intéresse beaucoup plus. “On a jamais rien jeté de chelou?” Ca, ça l’intéresse. La récup est une bonne manière de brouiller les pistes. “J’espère qu’ils font attention au tri, j’ai entendu dire que c’est Georg.IA qui s’occupe de la collecte des déchets.” Et vraiment, elle n’a aucun mal à visualiser la super-villain avec 4 sacs poubelles, un pour chaque main. “Mais je sais pas ce qu’elle fait quand elle trouve un corps.” La question est intéressante et elle ira poser la question à quelques têtes dans l’underapple.
La question est si intéressante qu’elle se souvient de Newt que quand le programme finit de travailler. “Un beau merdier, oui.” Qu’elle n’oubliera pas de si tot, elle en est sûre. “La mémoire a l’air bonne, il y a quelques lignes suspectes, je vais les supprimer, rafistoler, puis on mettra la version précédente. Et supprimer la mise à jour automatique, aussi. Ca sera plus vraiment nécessaire une fois qu’on commencera à l’implémenter nous-même. Et j’pense que tu travailleras plus régulièrement dessus que ceux chez Theseus. T’es un peu plus passionné, m’voyez.
ft.  @Nixon Wright  
Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
If it's not broken, take it apart & fix it anyway
TW : Allusion dépression - langage fleuri

Plissant des yeux, comme s’il n’était pas convaincu de la réponse de Love, il continue d’observer son amie avec attention, cherchant la faille sans la trouver bien évidemment. « Bon, je vais devoir te croire sur parole on dirait bien. » Soufflé avec un sourire amusé, alors qu’il lui tapote encore la joue par principe. « Ca t’a jamais botté de sauter le pas ? » Il est curieux, comme d’habitude, sans trop savoir ce qu’il espère comme réponse. Après tout, Love restera toujours Love, implants ou non.

Du reste, il a un vague haussement d’épaules. « Ouais je confirme. Y a toujours un paquet de monde qui passe dans le coin. De tous les genres et de tous les âges. » Il a été un peu surpris au début, mais il s’y est fait. Et si lui-même est intéressé par la chose, il s’en passe très bien quand il a d’autres sujets plus intéressant à l’esprit. « J’suis partagé entre l’idée de te demander ce que t’as pu voir ou la peur de la réponse. » Soufflé avec un sourire amusé, alors qu’il fixe son amie quelques instants avec attention. « Mouais, je sais pas trop en fait. Vrai que ça me rapporterait du fric. Mais j’ai aussi peur qu’il me lâche plus si je fais un truc et que j’ai pas envie de continuer. » Il se frotte la nuque, songeur, imaginant ce qu’il pourrait faire avec ledit fric. Il en a cruellement besoin, même s’il est moins dans le rouge. Au point de faire des trucs pareils ? Ca mérite réflexion. Après tout, il ne ferait de mal à personne non ? « Ca en ferait marrer certains si je me lance là-dedans. » Il a déjà le rire de Rio qui résonne dans sa tête à cette idée et visualise très bien Kaylee lever les yeux au ciel. Rien que pour ça, il serait presque tenté de le faire.

« T’entends quoi par chelou ? Je vis au-dessus d’un sex-shop, j’vois des trucs chelou à longueur de journée. » Enfin, du peu qu’il regarde par la fenêtre en tout cas. Et puis, pour être honnête, il va tout de même fouiner dans les bennes de temps à autre, histoire de voir s’il trouve des composants intéressants à utiliser. Et il se fend d’un rire au reste. « Je suis pas sûr que le tri sélectif soit dans leurs priorités dans ce quartier. Sans vouloir offenser qui que ce soit évidemment. » Il imagine déjà la fameuse Georg.IA venir jouer des poings et il hésite entre être effrayé ou fasciné. Les deux n’étant pas incompatibles, il note tout de même dans un coin de son esprit d’informer les voisins de faire potentiellement un peu plus attention.

Un hochement de tête quand elle lui explique ce qu’elle va faire de Newt. « Je te fais confiance. » Aveuglément. Love fait partie de ces rares personnes à qui il peut confier ce qu’il a de plus précieux. En l’occurrence son cyberpet, aussi ridicule que ça puisse paraitre pour d’autres. « Y a des passionnés chez Theseus. Quelques-uns qui sont pas là que pour le salaire à la fin du mois… non ? » Après tout, il aurait aussi pu en faire partie à quelques mois près. Et parfois, il se demande ce que ça aurait donné. « Mais je dis pas non pour apprendre des nouveaux trucs. Clairement pas. » Surtout si ça peut l’aider dans son boulot au quotidien. Il prend tout ce qu’on veut bien lui donner, ne serait-ce que pour avoir enfin l’impression de sortir du bourbier dans lequel il s’est noyé pendant des mois.

ft. @Love Craft
Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
break it, fix it
cw:

Ca t’a jamais botté de sauter le pas?” La question de Nixon lui a déjà été posée des dizaines de fois, dans cette ville où les modifications sont la norme. Et la réponse de Love, jamais, n’a changé. Elle hausse d’abord les épaules. “Pas vraiment.” Ca ne l’a jamais intéressé. Elle sait, Love, le coût, les possibilités, innombrables, inimaginables. “J’pense que je suis bien comme je suis.” Elle a assez dans son assiette, dans sa vie. “Et puis, ce n’est pas moi que je veux changer. C’est le monde.” C’est surtout ça, le résultat de ses longues heures de réflexion. Certaines personnes essaient de se changer pour correspondre aux attentes de la société.
Love, elle, essaie de changer la société.
Ca lui a valu les réticences de Noah.
Peut-être que ça lui vaudra les critiques de Nixon.
Mais Love a grandi avec les reproches de tout le monde, que ça glisse sur elle comme de l’eau. Elle ne répond à aucune case, alors elle a créé les siennes.
Créé son équipe dissimulée à la vue de toustes.
C’est aussi quelque chose qu’elle a compris. Que les mouvements se font plus facilement dans l’ombre, qu’à la lumière de la société corrompue.
J’ai tout vu, Nixon.” Elle prend une voix de vieux.elle sage. “Tu pourrais me faire un quiz sur les catégories de youporn, même.” Pour elle, ce ne sont que des données, comme le nom et la date de naissance d’un individu, des rayons dans un magasins où elle n’achète pas - ou très rarement. “Du coup, je sais pas ce qu’est le chelou. Faudrait que je le vois, pour que ça m’éveille, ce ew/woaw du chelou.” Un peu comme quand elle propose de mettre ses frites dans du café. Extrêmement banal, mais attire tellement de vives réactions.
Les lignes de codes sont sauvegardés sur le côté, avant d’être manuellement éditée, quelques secondes de silence qui témoignent de la concentration de Love. “Ouais, bien sûr, il y a la passion. Mais c’est rare qu’elle survive à la presse qu’est Theseus.” Les employés, alors, fuient le magnat pour faire autre chose. “Certain.es s’épanouissent devant le challenge, les difficultés, le stress; comme moi.” Le problème de celleux qui ont survécu dans des conditions difficiles, et qui ont besoin de cette adrénaline constante pour se sentir vivant, sentir le poids du monde sur leurs épaules et l’effet qu’ils ont, sur le dit monde.
Ce n’est pas pour rien que Love a construit une hot-line qui répond aux héros en détresse. “D’autres ont un meilleur sens de self-preservation.” Comme Nixon. Love, vraiment, ne s’imagine pas ailleurs. ses collègues sont des esprits similaires, des personnes qui en ont bavé, plus que des bullies. Et dans la résilience se crée la loyauté. “Puis, le travail ne devrait pas être qu’à propos de sa passion, non plus.” Love adore ce qu’elle fait. Mais elle adore aussi tout le reste de ce qu’elle fait. Il n’y a pas que son travail, a trouvé le loophole où elle a introduit ce qu’elle veut faire, sous le couvert de son salaire. Elle triche le système et elle dort très bien comme ça.
Quand elle dort. “Surtout pas dans les mains des sociétés multimilliardaires.” C’est là toute l'ambivalence, aussi, de Love. Et elle aime ça. Le ventre de la bête et être l’un des parasites qui y habitent. “T’avance bien plus la recherche ici, que là-bas.” Elle n’en doute pas. “Mais va pas dire ça à Lee, elle risque de vriller.” Elle a ce sourire de sale gosse, retourner au codage de Newt.
ft.  @Nixon Wright  
Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
If it's not broken, take it apart & fix it anyway
TW : Allusion dépression - langage fleuri

Forcément, il se fait curieux. Ce n’est pas souvent qu’il ose poser ce genre de questions, même après des années à connaitre une personne. Il s’est toujours dit que les gens confiaient ce qu’ils voulaient, qu’il préférait ne pas trop les interroger et leur laisser le droit de garder des choses pour eux, même des évidences. Parce que lui en a cruellement besoin. Qu’on arrête de lui poser encore et toujours les mêmes questions. Pourquoi ingénieur ? Pourquoi avoir arrêté ses études ? Pourquoi vivre ici quand il pourrait être là-haut ? Pourquoi, pourquoi…

Parfois – souvent – il a envie de retourner dans sa bulle et de faire comme s’ils n’existaient pas. Rarement, de les envoyer balader. Mais en général, il penche pour la première option, quand il le peut en tout cas. Mais la réponse de Love le surprend. Il arque un sourcil et la fixe quelques instants, non sans esquisser un sourire. « C’est chouette ça. De vouloir changer le monde. » Il a au moins 1000 questions qui se bousculent dans la foulée, mais il ne saurait pas par laquelle commencer. « Mais pourquoi tu veux faire ça ? » Non pas que le monde soit bien comme il est. Mais Nixon se dit surtout que là, au moins, ils savent à quoi s’en tenir. Et que ça peut toujours être pire au final. Pour autant, aucune animosité dans sa voix, juste une franche curiosité, alors qu’il repense à la façon dont le Maelström commence à lui faire voir les choses différemment.

Du reste, il se fend d’un rire presque nerveux. « Tout vu ? Là, c’est carrément flippant. Moi y a un paquet de trucs que j’ai pas vus et je me porte très bien comme ça. » Surtout en matière de porno. « Mais je note de te faire un quizz, juste pour voir. » Ce qui serait encore plus flippant, surtout qu’il l’imagine répondre aux pires trucs avec un ton totalement décalé, comme Love sait si bien le faire. Et s’il aurait presque envie de la voir faire ce « eeew » évoqué, ce n’est pas au point de chercher ce qui pourrait le provoquer.

Hot-dog terminé, il se perche sur son siège, genoux repliés contre lui, continuant d’observer les moindres gestes de Love avec un mélange d’appréhension et d’espoir. Newt est entre de bonnes mains, les meilleures même. Pour autant, il a hâte de le voir enfin ouvrir les yeux et poser ses questions qui ont tendance à le rendre dingue. Il se fait un brin songeur aux paroles de Love, fronçant même les sourcils un moment. « Normal, faut bien rentrer dans leur moule. Après, s’il te reste de la passion, tu peux faire ce que tu veux. J’imagine. » Ou alors tu finis par péter les plombs, ça marche aussi. Il ne sait pas trop Nixon, s’étant soustrait à la fameuse presse dans des circonstances certes dramatiques, mais qui lui ont peut-être évité pire. « Tu t’es jamais demandé si ce serait pas plus… simple d’avoir une vie avec un peu moins de difficulté et de stress ? »

Lui-même ne fait plus la différence depuis longtemps entre travail et passion. Les deux ont été imbriqués dès qu’il a commencé ses études et, depuis qu’il a tout lâché, c’est sa passion qui lui permet de survivre. Il est bien conscient que sa situation est un brin particulière, mais les paroles de Love le laissent songeur. Il a tout de même un rire en la voyant sourire comme ça. « Je me suis souvent demandé tu sais… si j’avais bien fait de tout planter pour venir ici. J’arrive pas à regretter, même si c’est une galère sans nom. C’est comme si je pouvais me rendre vraiment utile ici, sans aucune limite autre que mon imagination. » C’est bien la première fois qu’il formule ça et ça le laisse songeur, alors que Love est repartie sur son bricolage. Il est probablement – surement – trop tard pour penser à ce genre de choses. Ou trop tôt. Ou les deux. Hum.

ft. @Love Craft
Invité
Invité
Anonymous
CORPS
ESPRIT
ÂME
break it, fix it
cw:

Tu t’es jamais demandé si ce serait pas plus… simple d’avoir une vie avec un peu moins de difficulté et de stress ?” Love hausse les épaules. “Ca rejoint un monde meilleur, tu penses pas?” Love ne cherche pas à refaire l'entièreté de leur vie. La moindre amélioration la rapproche déjà de la définition d’un monde meilleur. “J’ai toujours connu ça.” D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, Love, né.e de la poussière du béton et de la destruction de New York. “Je pense que, pour y survivre, faut y prendre goût aussi.” Elle ne sait pas ce qu’elle ferait, si elle avait une vie normale, une vie ennuyeuse.
Love n’a jamais correspondu à aucun moule qu’attendait la société.
Alors, bien entendu, qu’elle n’aura jamais une vie normale.
Elle n’en veut pas.
Elle écoute Nixon, le regarde un peu, reporte ses yeux sur le noir de son café. “Tu vois, on est pareil. On aime pas ce qui est tout tracé, parce qu’on sait que le traçage est merdique.” Elle sourit un peu, étire ses jambes, boit sa boisson. Elle reporte son attention sur le diagnostic terminé de Newt, ouvre les lignes et les lignes de code. Elle plisse un peu les yeux, augmente la luminosité de son écran, pianotte tranquillement. Puis, elle semble se rappeler de quelque chose d’important (aka Nixon, dans la pièce) Elle se bouge un peu, pour lui montrer son écran.
Elle lui montre ce qu’elle fait, lui explique les variables qu’elle enlève, jargon de codeur dans l’âme. Après une vingtaine de minutes, elle finit par enlever les dernières lignes indésirables, lance le reboot. “Avec ça, Newt sera flambant neuf.” Elle y croit, même si elle doit plus croiser les doigts, aussi. Heureusement que le virus n’avait rien de néfaste, pour la loutre (sait que ce n’est pas une loutre, mais l’animal le plus proche dans ses neurones, actuellement). “Comment ça se passe ton business?” Elle pourrait lui demander si Nixon s’est fait des amis, mais son spectre social s’en fout royalement.
Le reboot commence, les lumières qui changent chez Newt. "Il devrait s'allumer bientot."
ft.  @Nixon Wright  
Contenu sponsorisé
CORPS
ESPRIT
ÂME