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ohana means eat this dead body (emily)

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tw ; langage grossier, gang, violence, assassinat, cadavre, mention de nécrophagie

Tout pour la famille, c'est précisément le genre de conneries qui l'amène à quitter son boulot sans crier gare (motif légitime pour être viré sans sommation cette fois-ci), laisse en plan sa modeste vie pour rendre celle de la commu un peu meilleure. Sauf que là, c'est pas vraiment les petits coups de main de porter le frigo jusqu'à la camionnette, ni même se retenir d'éclater la cervelle d'un concurrent dans la fosse pour soutenir une magouille dont il se fout ; on est même pas au niveau "débouche-moi les chiottes", c'est dire. L'échelle est à 13 sur 12, et même s'il est une bille en mathématiques, il sait quand même voir que ça pue pas mal, cette histoire. C'est d'autant plus vrai qu'il s'est vexé d'une ligne envoyée par Em, qu'il repasse sans cesse dans son esprit le temps de sa petite croisière vers l'Underapple pour la rejoindre. Autant dire qu'Alas a eu le temps de s'en agacer, il baragouine déjà des insultes de gamin blessé, ne calculant pas les autres fracassés du ciboulot qu'il peut alors croiser dans le métro.

La dernière fois qu'il a dû lui rendre service comme ça, ou plutôt au FC, il voyait encore en couleurs. C'est qu'on éclate pas tous les gens du coin dans la famille, on a encore un peu de savoir-vivre ; l'argent arrive même plus facilement quand on a des gens vivants à ce qui parait. Alors c'est à se demander si ce sera pas encore différent aujourd'hui, un brin moins déroutant, un brin moins culpabilisant. C'est qu'il craint que ça fasse l'effet inverse, Alas, que ça l'aide à se vautrer dans ce travers naturel qu'il arrive toujours pas à bien accepter. Faut dire, avoir une incisive en moins c'est plus facile à vivre avec qu'une furieuse envie de dégommer de la chair morte.

Se faufile, change d'itinéraire de celui qui est l'habituel, finit par arriver. Il envoie un message, ce qu'il n'aurait pas fait dans un autre cadre ; aurait probablement ouvert ou défoncé la porte pour rentrer et se serait installé comme un prince sur le premier sofa apparu.

Em se pointe, il rentre, c'est fermé à double tour derrière. Porte dans le dos, y'a pas intérêt à ce que quelqu'un ou quelque chose s'y engouffre derrière eux, c'est que ça pourrait le faire dérailler.

"Sans déconner Em, j'peux pas faire ça sur commande, je..." Il s'arrête lui-même dans son discours : le molosse sent instantanément la carne morte, si bien que son regard a vrillé aussitôt dans la précise direction du... service à rendre. L'état des lieux est quand même assez ridicule. "Woa, putain, il en a vu passer des abeilles l'enfoiré." En témoigne les trous qui parsèment son tronc, et même sa gorge (ça par contre fallait le faire, ça demande un sacré coup de main). On a pas voulu qu'il se relève, ça a le mérite d'être clair. Une œillade dans la direction de l'Artisan, avant qu'il ne repose son attention sur le bout de jambon.

"En vrai. On a qu'à le brûler non ? - ((Vous... vous ne me brûlerez pas ! Je veux pas être ! Brûlé !)) - Wow wow wow..." La voix qu'il entend, il est bien entendu le seul à le percevoir, et il y a fort à parier qu'elle se soit emmêlée avec une pensée de sa part, et peut-être même bien avec une tentative de palabre de la part d'Osborne. "Parait qu'il faut pas le brûler, ça doit être une prophétie, un truc du genre," qu'il dit en se prenant la tête quelques instants. Ses clairs chutent à nouveau sur le cadavre, il se bouffe l'ongle nerveusement, comme s'il luttait face à quelque chose qui l'appelait de plus en plus fort. "Putain putain putain, ça fait chier..."

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Terry c'est l'trader qui a dégringolé de Solaris à l'Underapple en quelques mois à peine. Sa femme a claqué la porte en emportant les gosses le jour où elle a découvert les dettes accumulées. Encore que, les besoins spécifiques de Monsieur dans la chambre à coucher n'ont certainement pas aidé non plus. Toujours est-il que même installé dans les bas fonds, Terry continuait d'enfiler son costume à 3000$, pariant de l'argent qu'il ne possédait pas, provoquant la colère des créanciers une fois le pot au rose découvert.

" Sans déconner Em, j'peux pas faire ça sur commande, je..." Elle ne dit rien, se contente de lever un sourcil dubitatif. De toute manière il ne finit pas sa phrase, trop occupé à observer le corps. " Woa, putain, il en a vu passer des abeilles l'enfoiré." Elle hausse machinalement les épaules et grimace, sa blessure au bras gauche la tiraille dès qu'elle bouge. Elle continue de saigner aussi, ça éclabousse un peu le sol. Em s'en rend compte et cale sa main dans sa poche. " Il m'a tiré dessus. " La réponse est succincte, après tout le motif est suffisamment valable pour ne pas se lancer dans une longue explication. Du moins, à ses yeux. Elle retire son foulard de la main droite et tente de comprimer le haut de son bras. Fort heureusement la balle n'a fait que l'effleurer et s'est nichée dans le mur juste derrière. Il y a un petit trou au milieu de l'immonde tapisserie, Emily l'a gratté de son couteau pour récupérer la balle alors qu'elle attendait l'arrivée d'Alastair.

" En vrai. On a qu'à le brûler non ? " Em s'étonne " Tu veux le br... ? " " Wow wow wow... Parait qu'il faut pas le brûler, ça doit être une prophétie, un truc du genre " La jeune femme balance un " Ah. " plutôt neutre. D'un naturel cartésien, elle adopte toujours la même attitude quand Alastair agit bizarrement et semble se perdre dans un monde que lui seul voit et entend. C'est à dire une absence totale de réaction. On aurait pu croire que cela embêterait l'gusse mais il semblait ne même pas s'en rendre compte. " Putain putain putain, ça fait chier... " Elle soupire de contrariété et tend le foulard à Alastair. " Tu peux me le nouer autour du bras ? " Puis jette un coup d'oeil à feu Terry. " Il préfère être bouffé du coup ? Curieux. Dans tous les cas il faut cramer la baraque. ".


@Alastair Sørensen
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tw ; langage grossier, gang, violence, assassinat, cadavre, mention de nécrophagie, blessure par balle

Trop parasité par les envies désordonnées et inadaptées du molosse, Alastair entend ses mots sans vraiment les écouter, au moins jusqu'à ce que l'odeur du sang, acier, fracture ses conceptions : y'en a deux différents dans la même pièce. L'homme relève le nez brusquement, l'œil nerveux, voire allumé de trop d'étincelles pour pouvoir nier que d'autres choses se trament sous son cuir glacé. "Tu peux me le nouer autour du bras ? - Du cou t'as dit ?" Réaction sommaire qui traduit soit une simplicité d'esprit bien rodée, soit un goût pour l'humour à peine réchauffé. A vrai dire, c'était dans l'entre-deux, il préférait ça, se marrer un peu, plutôt que de se dire qu'il allait devoir le finir à coups de dents, l'enfoiré. "Il préfère être bouffé du coup ? Curieux. Dans tous les cas il faut cramer la baraque." Il veut pas y penser à ce moment là, à ce qu'elle vient de baver, et Alas s'empare du foulard en le tortillant pour qu'il soit le plus torsadé possible sur lui-même : faudrait quand même que ça serve à quelque chose. "Un, deux, trois, garrot !" qu'il balance, voix grasse, après avoir fait le tour du haut de son bras et fait un p'tit nœud vaguement élégant. "Eh tu m'dis si c'est trop serré moi j'sais pas doser" c'est que ça l'énerverait d'avoir à le refaire, faut bien l'admettre.

Le nez sous la plaie coulante de sève, y'a encore une partie de lui qui sait plus trop faire la différence entre le repas et le service, même si ces deux termes vont souvent de pair dans un restaurant, alors ce serait pas si déconnant que ça en vrai, si ? Il renifle un coup sans trop se rapprocher, y'a pas de balle dedans, c'est ptet pas une si mauvaise idée ? "T'sais j'peux lécher si ça se trouve ça va cicatriser vite l'merdier" qu'il propose mais se ravise sitôt qu'il se rappelle d'une donnée et pas n'importe laquelle, prononcée plus tôt, quand il avait le cerveau ailleurs. Il m'a tiré dessus. Ca lui revient comme une grenade qu'on lui jetterait en dernier recours. Il se demande même ce que ça ferait, d'exploser en charpie après s'être lové par dessus comme le héros qu'il n'est pas. Il pense que ça l'énerverait, comme ça semble pointer le bout de son nez sous ses côtes, là, aussi tôt que tard dans les faits.

L'homme disjoncte, emporté par son instinct de protection : "Putain c'est lui qui t'a tiré dessus ?!" aboie t-il en jetant une œillade mauvaise sur l'écharpé. Terry se prend un coup de pied instinctif dans les côtes, côtes qui craquent aussitôt au vu de la force mise à l'œuvre, le cadavre prenant une forme encore moins naturelle désormais. "J'vais m'le faire, sors, j'te rejoins, on crame tout après - ((Laissez-moi tranquille !)) - Ca va arrête de casser les couilles, tu vas passer ton meilleur quart d'heure et après tu finiras en rôti, fils de pute," et après on se casse, probablement dans une clinique clandestine, ou un truc du genre ; mais au moins, il n'aurait plus vraiment la dalle pour ces choses d'ici là.

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