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Lonely x Mary ;

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Mary & Jackson


Il aurait du se raser, Jackson fait ce triste constat en passant une main dans la barbe qui  barre la moitié de son visage. Tant pis. Il ne s'est même pas posé la question lorsqu'il a décidé d'aller voir comment Mary allait. Il se doute que son ex-femme ne doit pas être en forme : Sage, leur petite fille, a pris la décision d'intégrer l'institut des mutants pour tenter de maitriser sa mutation. Il ne s'est pas opposé à sa décision, bien au contraire. Si les pouvoirs de sa fille adoptive l'ont un peu -beaucoup- effrayé, il ne peut que la pousser à tenter d'apprendre à les maitriser. Pour autant, l'ancien militaire sait à quel point cela va être difficile pour Mary de laisser partir sa fille. La solitude risque d'être pesante et c'est bien pour cette raison qu'il a décidé de venir ici ce soir. Il a connu aussi ce sentiment de solitude lorsqu'ils se sont séparés il y a quelques temps. Il a dû déménager et vivre seul, affronter les longues soirées de solitude dans son nouvel appartement. Il n'avait que ses regrets pour se morfondre.

Un soupir lui échappe. Il a l'air bien ridicule maintenant : une bouteille d'un bon vin dans une main et un gâteau acheté chez le pâtissier dans l'autre. Il ne s'est pas adressé à n'importe quelle enseigne. Il a choisi un artisan chez qui ils avaient l'habitude de se fournir lorsqu'ils étaient encore une famille. Le dimanche, ils achetaient généralement leur pâtisserie chez lui et c'était toujours un régal. Il espère donc que ce gâteau ne fera pas exception à la règle. Il aurait dû lui annoncer sa visiter et au final, peut-être même qu'un appel aurait suffit, non ? Quelques mots échangés pour être certaine qu'elle va bien ? Jackson ne se sent pas particulièrement légitime pour tenter de la réconforter : lui qui a tout foiré ces dernières années. Et pourtant, il ne peut s'empêcher de compatir à ce qu'elle peut ressentir : il se met à sa place. Sage et elle ont vécu ensemble ces dernières années, elles ont voyagé, ont déménagé et partagé une multitude de choses. La séparation doit donc être brutale.

Et puis, Sage a achevé d'enfouir ses dernières hésitations à lui rendre visite, elle lui a envoyé un message un peu plus tôt dans la journée pour lui demander de veiller sur Mary. Alors le voilà ici, devant le bâtiment. Il finit par frapper au battant. « C'est le livreur ! » souffle-t-il lorsque la porte s'ouvre. Il a un sourire bienveillant, espérant tout de même ne pas déranger la jeune femme. Il agite la bouteille et montre le gâteau. « Je me suis dit qu'un peu de réconfort ne te ferait pas de mal... » Et il ne va même pas lui imposer sa présence, Mary peut juste prendre la bouteille et la pâtisserie et il s'éclipsera. L'homme ne s'en offusquera même pas.

ft. @Mary Pelhman
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J’ai fait le tour de la maison, replaçant ici et là des babioles que l’agent de service avait mal remis, comme si j’avais besoin de m’assurer de l’état immaculé des lieux. Jusqu’à m’arrêter devant un des rares objets oubliés près d’une baie vitrée, souriant toute seule en tombant sur une des trousses à pinceaux de Sage. Il faut dire qu’il y en a presque dans chaque pièce. Qu’il y en avait. Il y a beaucoup moins de chance qu’elle laisse trainer ses affaires de peinture un peu partout maintenant. La gorge serrée, j’attrape la trousse et la serre contre moi. Elle va bien. Tu n’es qu’une idiote. C’est pour son bien. C’est le plus important.

Quand bien même le penthouse semble encore plus grand, et bien plus vide, depuis quelques jours. Ce n’est pourtant pas l’agitation et l’incessant bavardage de ma fille qui le remplissaient depuis notre arrivée. Mais rien que de savoir qu’elle était là, de pouvoir veiller sur elle et m’assurer qu’elle allait bien, me satisfaisait. A présent, toute trace de sa présence semble avoir disparue. Plus de parfum, plus de discussion, plus de sourire. Ne reste que cette trousse à pinceaux, dénotant dans l’espace méticuleusement ordonné et rangé. Et c’est bien parce qu’il s’agit d’elle, que ces affaires pouvaient apparaître partout sans que cela ne m’agace.

Je l’ai posé sur son bureau, dans sa chambre trop vide, réussissant à ne pas m’attarder. Je sais bien que je vais m’y habituer, que je serais même sans doute ravie de pouvoir m’absenter et sortir sans m’inquiéter. Mais c’est trop récent pour le moment, trop étrange – presque dérangeant – d’être seule sans jamais vraiment l’avoir été auparavant.

Je repose pour la troisième fois le livre en soupirant., presque soulagée d’entendre la voix désincarnée m’annoncer un visiteur. Quittant le confort de mon siège, attrapant mes gants au passage sans même y penser, je rejoins l’entrée, haussant un sourcil en voyant Jackson sur la caméra. Suis-je heureuse de le voir ? Possiblement. Et pas uniquement parce que la solitude menaçait de me dévorer. Est-ce que le fait de savoir qu’il s’inquiète encore pour moi me fait plaisir ? Oui, sans doute que oui.

« C’est une délicate attention. » Mon regard se pose sur le gâteau, reconnaissant sans mal le nom de la boutique. « Il est à la framboise ? Quoi que je tolérerais celui au citron également. » Ils étaient tous particulièrement bons de toute manière. Mais c’est la bouteille de vin que je tourne sensiblement pour mieux voir l’étiquette. Oh, pas mal. « Heureuse de voir que tu n’as pas oublié tout ce que je t’ai appris sur le vin... » Je relève le regard vers lui et les dévisage, lui et son sourire idiot, durant un instant. Est-ce que j’aime toujours ce sourire idiot ? Ai-je vraiment envie d’avoir une réponse à cette question ? Quoiqu’il en soit, je lui retourne enfin un sourire qui éclaire mon visage. « Bonsoir Jackson. Entre je t’en prie. » Je m’écarte pour le laisser entrer, refermant soigneusement la porte derrière lui. « Tu as faim ? J’allais commander à diner si tu n’es pas attendu ailleurs. » Non, j’allais surtout ouvrir une nouvelle bouteille et m’en contenter, mais je ne peux décemment le dire.
ft. @Jackson Withdraw
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Mary & Jackson


« Celui à la framboises » confirme-t-il, un petit sourire en coin. Jackson se rappelle très bien de ses goûts. Mary aimait cette pâtisserie tout particulièrement. Il se rappelle beaucoup de choses à son sujet, ce qu'elle aimait, ce qu'elle détestait, ses petites manières de le faire tourner en bourriques ou ce qui le faisait littéralement craquer.. Oui, le mariage avec Mary restera dans ses souvenirs, une douce période. Ils ont connu des hauts et des bas, il n'a pas été le meilleur des maris, elle a pu le voir dans sa plus mauvaise période, mais il préfère garder les bons souvenirs. Ils étaient complices, attentionnés l'un envers l'autre, complémentaires sur beaucoup de choses et il ne peut s'en vouloir qu'à lui-même s'il a tout foutu en l'air. Oui, il avait tout pour être heureux, une famille, une vie heureuse, et il n'a plus que ses yeux pour pleurer.

Jackson esquisse un sourire quand elle lui fait remarquer qu'il n'a pas oublié ce qu'elle lui a appris sur le vin. Il tapote sur sa tempe : « Jamais, c'est tout noté ici. » Mary lui avait donné quelques leçons sur le vin et lui avait appris à reconnaitre les bons crus. Grâce à elle, il avait pu développer un goût pour ce breuvage, lui qui s'y connaissait assez peu. « Bonsoir Mary... » Un sourire plus doux soulève le coin de ses lèvres. Il entre et pose un regard curieux autour de lui. Il a eu l'occasion de passer dans le nouveau logement de Mary quand il venait chercher ou ramener Sage, mais guère plus. Les deux adultes ont désormais leur vie, bien occupées chacun de leur côté.

Le penthouse est à l'image de sa propriétaire : raffinée, luxueux, décoré avec beaucoup de goût. Chaque chose semble à sa place. C'est bien loin de son appartement de célibataire : constamment en bordel, avec toujours quelques canettes de bières ou bouteilles de vin vides trainant autour de la poubelle. Oui, il devrait faire quelques efforts. La seule chose dont il peut se vanter, c'est la décoration. Et pour cause, il a embauché un design qui lui a coûté au moins un rein, mais hors de question d’accueillir sa fille dans un taudis.

La proposition de Mary lui fait plaisir. « Je ne voudrais pas te déranger... » glisse-t-il. « Mais si ce n'est pas le cas, c'est avec plaisir alors ! » Jackson n'est pas attendu. Sa journée au boulot est finie, il est seul chez lui. Au pire, il aurait pu passer voir Doug pour boire un verre ou faire une partie de cartes, mais la compagnie de Mary lui va tout aussi bien, ce serait même encore mieux.

Jackson s'avance, enlève ses chaussures et la suit à travers son habitation. « La maison n'est pas trop vide ? » demande-t-il doucement. Il se doute fortement de la réponse. Ces derniers temps, Sage et Mary étaient tout le temps ensembles, en voyage, à la maison. La séparation doit être assez brutale. « Tu as pu avoir quelques nouvelles ? » Ses yeux se posent sur une photo de son ex-femme et de sa fille. Lui, de son côté, a eu quelques sms. Il ne veut surtout pas se montrer trop intrusif et n'a pas encore osé appeler Sage, même s'il en crever d'envie, c'est certain.

ft. @Mary Pelhman
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Évidemment que le gâteau est à la framboise. Jackson n’aurait pas fait l’erreur de venir avec une douceur ne me plaisant pas. Il a toujours su écouter et retenir ce qui importait. Non pas que se souvenir de mon gâteau favori soit le plus important, mais c’est un détail qui compte. Il a toujours eu ces petites attentions qui le rendent attachant. Je ne serais pas tombée amoureuse de lui s’il n’avait pas été prévenant et à l’écoute. Je ne l’aurais pas épousé s’il n’avait pas été patient et bienveillant. Certes il a des défauts, rien ni personne n’est jamais parfait, mais… nous avons été heureux, j’ai été heureuse avec lui. Peut-être cela aurait-il pu continuer si j’avais été plus patiente. Mais je m’étais faite une promesse et je l’ai tenu. Ma fille avant tout. Quand bien même il m’arrive parfois de me demander où nous en serions si je n’avais pas pris les devants… Et puis je me rappelle avoir toujours été présente pour lui, même – et surtout – dans les moments les plus difficiles. Alors que lui a été absent lorsque nous en avions le plus besoin. Ce n’était pas une mauvaise décision.

Aujourd’hui, il fait de son mieux pour être là pour Sage et pour tenter de se rattraper auprès d’elle, ce qui est le plus important. Auprès de moi ? Sa venue n’est pas anodine, mais je ne serais pas surprise d’y voir l’ombre de ma fille. Et puis, ce n’est pas comme si nous avions rompu tout contact et que nous ne nous voyons plus. Je ne sais pas vraiment s’il cherche quelque chose en venant ici, comme dit, après tout, il a toujours été attentionné.

Et au final qu’importe le pourquoi du comment. Sa venue me fait plaisir, pourquoi ne pas m’en satisfaire ? Je le fais entrer, le fixant sans perdre mon sourire. « Je ne t’aurais pas proposé si tel était le cas. Je ne fais pas d’amabilité hypocrite, tu devrais le savoir. » Il me connaît assez pour savoir que je ne m’encombre pas de politesses inutiles du genre. « Tu as envie de quelque chose en particulier ? Evite de demander une pizza, c’est tout ce que je te demande. » Et le connaissant lui, il serait capable de me proposer d’aller manger un hotdog chez le vendeur au coin de la rue… J’aurais dû le préciser aussi.

Je le guide jusqu’à la cuisine, trop peu utilisée pour être nommée ainsi, ne m’arrêtant qu’une seconde à sa question. « Je travaille beaucoup, ce qui m’évite de me poser ce genre de question. » Pieu mensonge. Si je travaille effectivement beaucoup, davantage encore, c’est pour justement éviter d’être dans cette maison trop grande et trop vide.

Je détourne les yeux du cadre qu’il regarde, et secoue rapidement la tête, sortant deux verres à vin. « Quelques messages. » Je lui tends l’ouvre-bouteille, m’occupant de mettre le gâteau au réfrigérateur en attendant. « Elle est bien installée, elle prend ses marques et semble apprécier les cours… » Des banalités. Autant dire que je ne sais rien. Je le dévisage et reprends avec une esquisse de sourire qui n’atteint pas mes yeux. « Je me suis promis de lui laisser du temps et de… ne pas l’étouffer. » Mes mâchoires se crispent un peu malgré moi. « Après tout, elle sait que je suis là si elle en a besoin. » Ce qui n’est visiblement pas le cas. Et c’est tant mieux, vraiment, juste… Elle reste ma petite fille.
Et c’est la première fois que je me retrouve seule. La première fois en plus de 15 ans. Et je ne suis pas certaine d’apprécier tant que ça.

Je laisse filer un soupir, me défaisant un peu de ce masque d’hôtesse parfaite que je porte en continue, masque que je n’ôte que face à bien peu de personne. « Je songe à adopter un animal. Cela repond-il à ta question précédente ? » Je lui jette un coup d’oeil teinté d’ironie amusée. « Je pensais à un chien, mais rien que de songer à devoir nettoyer ses besoins ou de devoir le sortir tout le temps me fait changer d’avis. Un chat peut-être.  Ou plusieurs. Et Sage serait ravie quoi qu’il en soit. » Elle serait sans doute plus pressée de rentrer si un animal l’attendait, j’en suis persuadée. Mais ce serait mal de prendre un animal pour la faire revenir… N’est-ce pas ? « Et toi, comment vas-tu ? »

ft. @Jackson Withdraw
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« C'est vrai. » confirme Jackson à Mary quand elle lui affirme ne pas faire d'amabilité hypocrite. Il peut donc être rassuré, il est le bienvenu ici ce soir. Lorsqu'elle lui demande s'il veut quelque chose, il est à deux doigts de proposer une pizza avant de se rattraper rapidement quand elle le dévance à ce propos. « Hmm... Et bien, il y a un restaurant italien qui s'est installé quelques rues plus loin. Il parait qu'ils font les meilleurs risottos et spaghettis du coin. Ils livrent, alors si ça te dit... » Ce sera toujours mieux qu'une pizza, même si les pâtes ne sont pas un met de luxe ou particulièrement raffiné.

Jackson grimace quand Mary parle de son boulot. « Je travaille beaucoup mais je me pose ce genre de questions » souffle-t-il. Même s'il est très pris à Cerber, il ne peut s'empêcher de penser à Sage et à son intégration au sein de l'institut. Alors que Mary ne lui fasse pas croire que se noyer dans le travail lui permet de penser à autre chose.

Mary lui donne quelques nouvelles de leur fille et il hoche la tête. « J'ai eu à peu près les mêmes messages. Elle semble aller bien. » Et ce constat le rassure réellement. Sage ne leur mentirait pas, il l'espère. « Je passerais la voir un de ces jours. » promet-il. Jackson compte bien tenir sa promesse. « Oui, elle sait que tu es là » la rassure-t-il. S'il y a bien quelque chose dont il n'a jamais douté, c'est de l'amour et de la bienveillance dont peut faire preuve Mary pour leur fille. Sage saura vers qui se tourner si elle a un soucis, il n'a aucun doute là dessus.

Pour combler la solitude, Mary envisage de prendre un animal. Jackson jette un regard autour d'eux et grimace. Une petite bêbête risque de pas mal déranger l'ordre et la propreté des lieux. Puis, il n'est pas certain que ce soit une bonne idée de combler l'absence de leur fille par un animal... « Un chat va te mettre des poils partout, miauler à tout va et la litière sent vraiment mauvais à ce qu'il parait. Adopte plutôt un lapin. » Il lui adresse un clin d’œil malicieux. L'idée de voir Mary s'occuper d'un petit lapin est assez amusante.

« Je vais bien.. Je pense. » Pourquoi n'irait-il pas bien ? Il a un bon job, des amis, un appartement sympa, une fille avec qui il tente de renouer contact... Il a tout pour être heureux, non ? Et pourtant, vivre avec des regrets est difficile. Il a merdé là où il n'avait pas le droit de merder. Il a fait fuir les seules personnes qui comptaient vraiment et ce constat est toujours difficile à encaisser. Ses doigts viennent jouer avec le carton de la pâtisserie. Il déteste se sentir mis à nu, devoir montrer ses faiblesses et s'il y a bien une personne dans ce monde qui l'a connu faible et fragile, c'est bien Mary. « Tu verras, on ne s'habitue jamais vraiment à la solitude... » murmure-t-il. Ce n'est pas vraiment les paroles qui vont remonter le moral à Mary, mais il ne peut pas lui mentir. « Il n'y a rien de pire que de rentrer chez soi et de trouver sa maison froide et vide. » Et c'est le cas depuis plusieurs mois maintenant, mais le constat est toujours le même : c'est déprimant et triste. Il soupire avant de lâcher sur un ton plus léger, venant reprendre les paroles de son ex-femme : « J'avais bien songé à prendre un chien, mais le sortir pour faire ses besoins, non merci. Reste l'option du chat, mais... » Il hausse les épaules, taquin.  

Jackson laisse passer quelques secondes de silence avant de continuer : « On est pitoyable hein ? Si Sage nous voyait... » Il attrape la bouteille de vin : « Allez, ne nous laissons pas abattre. Tu as de quoi l'ouvrir ? » Il ne connait pas encore sa cuisine et préfère la laisser prendre les devants pour sortir deux verres et un tire-bouchon.
ft. @Mary Pelhman
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