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Spill the tea | RYKER

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Don't go and talk about each other. Come and talk to each other.

Satisfait d'une normalité tout à fait relative, Nathaël s'était retrouvé prit dans un tourbillon d'évènements qui le dépassait encore en quasi-totalité. Pour autant, il avait décidé de prendre les choses comme elles venaient, de ne – momentanément – anticiper aucun évènement à venir, ni aucunes conséquences à ces dits-évènements. Evidemment, ce nouveau crédo étrangement zen ne l'empêchait pas de s'inquiéter pour sa fille et ses réactions plus qu'inattendues ou même pour l'avancée, plus ou moins rapides de ses nouveaux.. Imprévus.

Et oui, l’un de ses imprévus était blond(e) et exerçait le métier de médecin.
Oui.

En plus de cela, un appel était venu rajouter une dose d'étrange à son existence. Car tandis qu'un de ses amis jouait les abonnés absents, son (ancienne apparemment) fiancée revenait d'entre les mots.

De prime abord, le Bates avait accueilli la nouvelle à sa manière.. C'est-à-dire en râlant, avant de finalement tenter la demande d'explication. Il lui avait fallu une entrevue à la volée avec l'ancienne Forsyth pour comprendre l'essentiel et finalement avoir un bref – mais évidemment piquant – compte rendu de sa première rencontre avec Ryker.

Rien que d'y repenser, évidemment, ça avait fait marrer l'ancien CERBER qui avait bien reconnu les caractères de chacun. Ils étaient franchement des têtes de mules, l'un comme l'autre.. Et ce n'était surement pas leur ami commun qui allait les blâmer pour cela.

Bref, après quelques jours d'absence, Nathaël était finalement de retour au garage. S'il avait expliqué la raison de son absence, il s'était abstenu d'en expliciter l'origine. Car aller balancer qu'il s'était encore énervé sur un type qui avait dit un mot de travers au sujet de sa fille n'avait rien de glorieux.. Vraiment pas. Pour autant, il maintenait qu'il avait eu raison. Et surtout, qu’il ne regrettait aucunement son acte.

S'arrêtant finalement devant la porte du garage, il en passait le seuil tandis que Ryker avait très certainement entamé sa matinée depuis quelques heures.

« Rye ? » Gueula le Bates avant d’apercevoir la silhouette de son ami ; il s'avança vers lui pour le regarder travailler. « Bordel, tu me fais vraiment passer pour une feignasse. » Le salua-t-il avec un petit sourire amusé.

Oui, Nate avait l’air de bonne humeur.
Ça arrivait.

« 'tain, tu sais que j'ai explosé mon grille-pain ce matin ? Il était tout neuf, ça fait chier. » Ouais, enfin, ça voulait surtout dire que son altération avait subi un petit débordement plus qu'indésirable. C'était d'ailleurs pour cela que Nathaël n'avait pas mal au crâne ce matin. Parce que ça ne bourdonnait pas ; parce que ça ne lui polluait pas l’esprit. « Je l'aimais bien, il avait un petit truc digital qui disait bonjour. Ça m'foutait presque de bonne humeur. » .. Ou pas.
Pour sûr qu'il l'aurait explosé un beau matin sans avoir besoin de son altération pour justifier son humeur orageuse.

@Ryker Hall
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Ryker s’était mis à travailler tôt ce matin-là. Il avait enfin reçu les pièces qu’il attendait depuis quelques jours – dont le mécanisme de verrouillage par empreinte digitale qui n’avait pas été de tout repos à obtenir – et l’excitation de pouvoir mettre son ingéniosité à l’épreuve pour satisfaire la demande de sa dernière cliente lui avait même fait oublier sa dose de caféine matinale. Manches retroussées, outils en mains, neurones activés — il fallut que l’ombre de la silhouette de Nate vienne obstruer son espace de travail pour que Rye lève le nez vers son ami.

Bon retour princesse, on t’a mis aux petits soins j’espère ?” le salua-t-il d’un sourire espiègle. Il attendait toujours les détails de cette blessure qui n’était rien de grave mais qui requiérait tout de même quelques jours d’absence et peu de temps pour donner de ses nouvelles. Le regard de Ryker balaya le Bates de la tête aux pieds à la recherche d’indices ; mais ne rencontra que la tenue décontractée de son confrère et le poing métallique qu’il brandissait en parlant de son malheureux grille-pain.

J’te passe le mien si tu veux. Il ne dit pas bonjour, mais j’suis sûr qu’on peut arranger ça... Surtout si c’est tout ce qu’il te faut pour être de bonne humeur le matin.” Rye lui envoya un clin d'oeil ; il ne pouvait pas dire qu’il y croyait, mais la pensée l’amusait. Plus taciturne et pondéré, l’approche de Hall face aux petits inconvénients de la vie contrastait souvent avec le côté ronchon de son homologue (et heureusement, car ce dernier râlait assez pour deux). Mais c’était ainsi qu’il avait appris à apprécier son ancien mentor et les deux hommes se complétaient bien.

Le mécanicien retira ses gants de travail. Le retour de Nathaël méritait bien une pause ; en plus, il n'avait toujours pas pris son café. “T’as vu cette beauté ?” ne put-il s’empêcher de pointer au passage, les yeux illuminés par la moto sur laquelle il travaillait. “J’ignore comment ton amie a réussi à se la procurer mais fuck, j’ai envie de la garder,” confessa-t-il sans retenue. Si on lui demandait, Rye ne cacherait pas avoir rêvassé à des moyens de s’approprier la bécane : avec le pouvoir qu’exerçait le Maelström dans l’Underapple, plusieurs solutions étaient envisageables. (Mal)heureusement, Tempest n'était pas un partisan des coups bas.

Son attention revint sur Nate. “Alors qu’est-ce que t’attends pour me raconter ta semaine ?” s’enquérit-il en s’éloignant de la zone de travail, le Bates à ses côtés. Il y avait une salle de détente entre les deux sections du garage qui leur permettrait de rattraper le temps perdu, clope et café à la main.

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Arrivé au garage, Nathaël était – pour une fois –, d'assez bonne humeur. Ça avait le mérite d'être exceptionnel, surtout après un supposé temps de convalescence d’une semaine. Lorsque Ryker le salua, il ne tiqua même pas au fait de se faire ridiculeusement surnommer et l'observa plutôt avec cette expression dubitative – et renfrognée parce qu’on ne le refaisait pas, évidemment – qui en disait long.

Puis, il fallut quelques secondes à l'ancien militaire pour se rappeler qui l'avait mis aux petits soins. Et là, son expression passa de semi-renfrogné à un petit sourire en coin. Okay.. Ça, c’était nouveau. « T'imagines même pas, mec. » Visiblement, il n'avait jamais été aussi ravi de se faire soigner.

Ouais, enfin, il s'était tellement bien fait soigner que derrière son allure décontractée se cachait encore des côtes fêlées. Donc autant dire qu'il n'était pas pleinement opérationnel.. Mais qui ça inquiétait ? Pas.. Lui.

« Non, ça va, garde-le ton grille-pain, je voudrais pas te priver de tes tartines. » Comme s'ils en avaient quelque chose à faire d’un grille pain et du petit déjeuner ; même si on racontait que c'était le repas le plus important de la journée. Ouais, ouais.. « Au pire, je taxerais celui de Bella. » Lança-t-il plus ou moins inconsciemment, tel un appât en direction de la curiosité de Ryker.

Okay, peut-être avait-il, pour une fois, envie de causer.
Au lieu d'envoyer chier l'univers et se renfermer.

Il fallait dire que pour changer, la situation n'avait rien de dramatique.. Enfin, pas pour le moment. Et qu'il pouvait surement partager le positif qu'il avait dans son existence. Pensif à ce sujet, il porta un regard distrait sur la fameuse moto et haussa un sourcil en observant l'expression de son ami. « Ouais, elle a l'air sympa.. » Marmonna-t-il, parce qu'ils savaient tous les deux que sa spécialité – à lui –, c'était les bagnoles, avec une mention spéciale pour les beaux spécimens de collection.

A la mention détournée de Leta, il observa à nouveau la moto en se rapprochant afin de lui tourner autour tandis qu'il adressait finalement un sourire à Ryker. « Tu te demandes vraiment comment elle a réussi à l'avoir ? Sérieux ? » L'interrogea-t-il dubitatif en lui désignant les quelques endroits encore cabossés qu'il n'avait pas encore réhabilité. « Elle a pas gagné le gros lot à un bingo en tout cas. » Il en revint à Ryker en posant une main sur la selle. « Elle a un boulot peu conventionnel, alors, si tu le devines, tu capteras vite. Essaie pour voir.. Comme ça, on verra si t’es vraiment rouillé. » S'amusa-t-il, se marrant déjà en imaginant les tentatives de son ami.

La mention de sa semaine le sorti de son petit jeu improvisé, il tenta alors de se rappeler du fil de ce bordel et improvisa un résumé de son cru. « J'ai pété la gueule à un putain de connard qui a mal parlé de la gamine, j'ai été voir Bella pour me soigner et elle a pas fait que ça. M'a fallu du temps pour récupérer de tout ça. » Ouais.. ouais. D’accord, merci Nate.


@Ryker Hall
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"Ha !" sourire vainqueur élargit le visage de Ryker à la mention de Bella, comme s'il avait pris son ami la main dans le sac. Taxer le grille-pain de docteur, huh ? "Alors ça y est, on en est déjà rendu là ?" Faut dire qu’après avoir rencontré Bella une première fois, Ryker est encore moins surpris de voir Nate s’enticher de la – trop – sympathique Dr Faust.
Même s’il ne s’en rend pas forcément compte.
Ryker aime charrier le Bates et il le connaît trop bien pour s'attendre à autre chose qu'une réaction défensive de sa part. À son grand étonnement, le bonhomme se contente de rester pensif. Rye ravale alors sa surprise et décide de se montrer clément.
Pour l'instant.
Il a bien l'intention de revenir sur le sujet une fois que Nate aura pris le temps de se poser. Il vient tout juste d’arriver, après tout. Ils ne sont pas pressés.

En attendant, c'est sur la bécane impressionnante de Leta que leur attention se porte. Tandis que l’adepte de motos continue de s’émerveiller chaque fois qu’il pose les yeux sur le modèle qui le fait rêver, sa contrepartie semble acquiescer pour lui faire plaisir plutôt que par réelle admiration. C’est la provenance de la moto en elle-même qui fait réagir le Bates plus qu’autre chose, et sa réaction laisse la Tempête dubitative à son tour.
Oui, ils baignent tous dans l'illégalité ici dans ce bas monde, il en est parfaitement conscient. Lui-même n'échappe pas à des activités "peu conventionnelles" — la preuve : une autre pauvre âme a rencontré le Faucheur pendant que Bates s'est absenté.
Mais tout ça, Ryker préfère ne pas y penser. Ce n'est pas pour rien qu'il a supplié Bella de lui fournir le lot de somnifères et d’anxiolytiques.

Il fait non de la tête face à la petite provocation, le sourire d’avant se changeant en moue sombre. Il a parlé sous l’effet de l’excitation, mais il se rend compte que creuser le sujet n’est pas dans son intérêt. “Nah. J'sais qu'on est loin de notre temps chez CERBER et tout. N'empêche, j’préfère ne pas chercher." On peut lui reprocher d'être trop sérieux ou de manquer d'humour, parfois, mais la mort (ou plutôt, l'apport de la mort) est un sujet sensible pour celui qui tente encore de s'en échapper. Pour lui, il n'y a pas de quoi en être fier ou en rigoler et c’est en partie pour cette raison qu’il n’a pu s’empêcher de trouver cette Leta un peu bizarre.
Ce n’est pas parce qu’il n’a pas réagi aux commentaires mi-révélateurs de Miss Couteaux qu’il n’a réellement aucune idée de la raison pour laquelle quelqu’un pourrait avoir besoin de faire installer un coffre-fort et des compartiments d’armes en tout genre sur une moto qui semble à la fois neuve et bien amochée…
Il choisit juste de vivre dans le déni tel un bon adulte responsable.
Il a toujours été doué pour supprimer les émotions qui lui tordent les entrailles.

Et puis, ce qui l’intéresse plus que tout, c’est le retour de son bro au bercail.
Ryker retrouve de l’éclat dans ses yeux quand Nathaël lui raconte sa semaine, principalement quand le sous-entendu sur ce que Bella a pu faire lui saute aux oreilles.
Il en recrache presque son café.
Ah ouais, vous avez pas chômé dis donc !” s’exclame-t-il en bousculant amicalement l’épaule de son ami. La Tempête n’attend pas les détails pour décider qu’il a raison depuis le départ ; il saute sur les miettes peu importe s’il se fait encore des idées. “Bah alors, raconte,” insiste-t-il, le sourire aux lèvres comme si on venait de lui offrir le plus beau cadeau de Noël. “Elle t’a tant travaillé que ça ?” Nate a peut-être voulu dire qu’il a mis du temps à récupérer de l’ensemble des événements, mais c’est plus drôle d’imaginer la douce et bienveillante Dr Faust se transformer en démone de la chambre à coucher.

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