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Will you take my soul (Babydoll)

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Will you take my soul
@Aurora Serna & @Skye Lane
TW : MOMMY ISSUES, CHAOTIC DUMBASS ENERGY, LGBTQ+ (PROBLÉMATIQUE), TOXIC BEHAVIORS/MASCULINITY, TROUBLES PSY, PTSD, AUTO/MUTILATION, LANGAGE CRU, GORE, VIOLENCE PHYSIQUE/MORALE, SEXE, MORT/MEURTRE.


`Will you end my pain?`
`Will you take my life?`
`Will you bleed me out?`
`Will you hang me out to dry?`
`Will you take my soul in the midnight rain?`
`While I'm falling apart`
`While I'm going insane`
Carcasse enfoncée dans un sofa rouge en similicuir. Bras le long des flancs et jambes écartées. Minable et discret. Inhibé dans son coin, derrière d’autres types fumant cigarettes et cigares, buvant whiskey ou- Putain il s’en fout. La face droite et la nuque raide. Skye observe, sans mot, les mouvances de Babydoll sur fond de musique traînante. Les ondulations d’Aurora, s’aliène-t-il, sur la scène à des mètres de lui. Aurora la gamine dont il se rappelle, chaque fois qu’il devrait en oublier les contours. Aurora pour le ramener au passé, au lointain des souvenirs ; et l’apaiser, quand tout en lui devrait gueuler et se rebeller.
Les lieux, connus sans en faire étalage ; lui, régulier sans l’être ; fantomatique depuis des années ; Babydoll pour lui hypnotiser les sens, l’éloigner du réel pour des soirées en nuits. Le petit matin à la surface pour lui déchirer les rétines dès lors qu’il s’extrait du cloaque, de l'Underapple, de ce ramassis de boyaux faisandés. Femmes étalées en tas de viandes que les mecs matent à perdre la raison. Peut-être qu’il ne vaut pas mieux qu’eux, peut-être que tous cherchent la compagnie sans caresses ; proximité nécessaire à toutes relations.  Lui ne veut plus ni l’une ni l’autre.
Skye est à bout. Skye n’en peut plus de son corps qu’il croit sur le point d’exploser chaque fois qu’il bouge. Sa colère pour irriguer les veines et gonfler les muscles. Des hématomes et des écorchures en galaxie et son bide qui le crame. La marque de l’Enfoiré, imposée sans qu’il ne se souvienne du quand sans qu’il ne capte le pourquoi. Et sitôt le manque de sa Garce lui tabasse les synapses et lui mâche le cœur. Son année 2025 est un puits d’emmerdes et Skye est au fond et Skye continue de creuser, à s’y retourner les ongles.
Skye glisse sa dextre sur son bas-ventre, appuie, pour faire taire la démangeaison. Les ridules se froissent. Torsion de tronche. Son pansement suppure, sous sa chemise. Skye n’a pas changé son bandage depuis deux jours. Incapable de constater les dégâts sur sa chair, incapable d’appréhender la réalité crue de l’altercation qui le hante.
Son cul se renfonce dans l’assise, et une des hôtesses lui jette un sourire et s’approche. Sa figure pivote, ses billes d’océan parcourent la silhouette.
— Vous voulez boire autre chose ?
Et Skye bat des paupières et Skye ne saisit pas immédiatement ce qu’elle lui largue. Elle doit s’y reprendre à deux fois.
— Monsieur... ? Votre verre ?
Vide, de toute évidence. Skye abaisse son attention sur la boisson. Sa main serrée, ses jointures blanchies. L’alcool qui n’en était pas. Une limonade et du citron. Skye qui n’aime pas la fumée de cigarette, Skye qui n’aime pas s’embrumer les neurones à coups de liqueur ; Skye que les cachetons qu’il devrait bouffer suffisent à assommer - traitement qu’il ne prend plus depuis des mois. A quoi bon. Plus rien à protéger - ou seulement sa vie. Plus rien à garder hors des gouffres - Elvira s’est barrée. Il est à la dérive, et s’en contrefout.
La même chose.
Sans ajouter merci, sans ajouter s’il vous plait, sans ajouter qu’un retournement de faciès vers la scène où Babydoll continue son spectacle.
Avant que l’hôtesse ne parte, Skye questionne, soudain brusque, claqué dans ses réflexions foireuses :
C’est possible de-
La blonde recule. Ses quelques pas amorcés aussi vite ravalés. Elle minaude. Elle imagine qu’il va lui larguer une gentillesse, une câlinerie et elle étire davantage son sourire.
… de parler à Babydoll.
Le sourire s’estompe et les prunelles s’éteignent.
— J’peux lui demander mais j’garantie rien Chaton.
Et Skye opine, et Skye ne lui a pas accordé un regard. Skye se nique les perceptions sur les rondeurs de Babydoll en Aurora. Aurora. Est-ce que seulement elle se souvient de lui. Aurora, ou Babydoll, qui sur sa langue éparpille l’aigreur des bonheurs factices et de leur innocence effondrée.
Vous pouvez-
La blonde se mordille la joue, la blonde ne sait pas quoi dire pour lui tirer une œillade. Rien qu'une. Rien qu'une minuscule.
Vous pouvez lui dire qu'c’est-
Il hésite. S’imagine qu’elle va flipper. S’imagine qu’elle va le prendre pour un gros dégueulasse - et puis il se souvient qu’il n’est pas fautif si elles ont opté pour un taf de merde.
C’est Skye.
— Skye.
Skye tourne sa mâchoire hirsute et son regard zigzague sur la blonde éclaboussée de l’ocre et du pourpre des lumières tamisées. Clair-obscur qui le fait bloquer.
Ouais.
— C’est mignon.
Il la regarde enfin et elle sourit et elle accepte.
Et elle lui filera son numéro, aussi, en ramenant le verre de limonade au citron, elle n’a pas oublié. Des mois, qu’elle le voit. Des mois, qu’elle n’ose pas lui parler. Des mois pour finalement apprendre son prénom. Et découvrir qu’il n’a d’yeux que pour cette conne d’Aurora.
Madga mâchonne sa frustration en remontant l’allée, en récupérant deux commandes supplémentaires. Elle se colle ensuite au comptoir et liste de sa voix ronron les requêtes des clients à Steven, le barman.

Aurora Martìn
Altéré·e 2-C
Aurora Martìn
CORPS
ESPRIT
ÂME
Image/Gif : Will you take my soul (Babydoll) 75Q4dK3
Alias : (babydoll) poupée de porcelaine
Genre : (féminin, elle)
Age : (trente sept années) qu'elle subit, peur de vieillir.
Dollars : 472
Zone libre :
Will you take my soul (Babydoll) 447i
I will dance for the light

Statut : (palpitant éreinté d'aimer) apaisé quand la lumière s'approche
Occupation : (danseuse dans sa compagnie) oiseau virevoltant hors de sa cage (idole influenceuse) qui offre au monde son masque
Habitation : (crimson bay)
Altérations :
Will you take my soul (Babydoll) WsAzgst
grade 2 - civil

prothèse jambes; les deux, Augmentation de la souplesse, de la dextérité, du contrôle et de la solidité, de ses jambes. Finition réaliste.
immunosuppresseurs; Délivrance automatique de ses immonusuppresseurs
système nerveux central; Amélioration de l'équilibre
implant auditif; Amélioration de ses capacités auditives

Limites : prothèse jambes; L'utilisation des prothèses la fatigue beaucoup. Épuisée si elle ne maintient pas un rythme contrôlé. Elle peut éprouver aussi des douleurs dans le bassin, les hanches, puisque pas modifiés.
immunosuppresseurs; Elle doit recharger son implant chaque mois. Symptômes des immunosuppresseurs.
système nerveux central; Chacun de ses spectacles lui provoque des migraines qui la forcent à s'installer dans le noir, loin de tout son, de toute musique.
implant auditif; Des bruits parasites s'invitent parfois, la rendant irritable.

Inventaire : 2 pts d'altérations
Pseudo : (jellyfish)
Comptes : (archer & teddy & cory & wyatt)
Genre IRL : (féminin, elle)
Messages : 174
Date d'inscription : 12/03/2023
FC : (astrid bergès-frisbey)
Crédits : (lyne) av. (ethereal) aes. (lyne) cs.
Thèmes abordés : (dépression, manipulation, relations toxiques, harcèlement, tendances suicidaires, sevrage, blessures)
Will you take my soul?
@Skye Lane | janvier 2025
TW : pensées psychologiquement instables

Contre ses tympans vrille la musique qui l’emporte dans ces mondes qui n’existent pas sauf au creux de ses prunelles transportées. Quand elle s’agite ainsi, gracieusement, rien d’autre n’existe que la perfection de ses pas aériens. Danseuse dans l’âme, au plus profond de son être, pour subsister dans ce monde qui ne veut pas toujours d’elle. Myocarde dérangé qui s’agite nerveusement dès que son esprit dérive un peu de la routine dans laquelle elle se vautre. Un pas derrière l’autre pour se satisfaire des exclamations réjouies du public, seul trou dans sa bulle pour nourrir son égo.

Et puis la musique cesse, l’enveloppe protectrice se perce, ne reste plus que les applaudissements pour la protéger, l’enivrer juste assez de ce sentiment de supériorité. Qui ne reste qu’un peu plus, que le temps de voir s’évanouir les clappements. Et ne reste plus qu’une froide solitude lorsqu’elle s’évade vers les coulisses et se dissimule dans les ombres pour reprendre son souffle. L’éclat de la performance se ternit de secondes en secondes pour ne plus laisser que la carcasse décharnée qu’elle présente au monde qui l’entoure. Timide poupée qui n’existe qu’à travers les regards des autres, ne s’attend pas à ce qu’on l’alpague. Une serveuse. Dont elle ne se souvient pas du nom. Etrange qu’elle vienne là pour lui parler, qu’elle s’aventure dans les antres pour venir la quérir. Message confus partagé et sur le visage de la belle traîne une incompréhension visible, qui ne dure pourtant qu’un instant de plus. Skye

Souvenirs qui affluent en même temps que ce prénom, qui pourrait appartenir à n’importe qui d’autre que lui. Un stalker qui se permettrait d’être familier avec elle, un fan qui voudrait passer du temps avec elle. N’importe qui, qui ne serait pas une réminiscence d’un passé qui n’existe plus que dans sa mémoire dévastée. Nerveusement, ses dents viennent attraper sa lèvre inférieure. Une seconde. Deux secondes. Trois secondes, avant qu’elle ne lâche un profond soupir sous les yeux agacés de la messagère irritée. Pensées cruelles à l’encontre de la danseuse, qui ne se préoccupe même pas de ses états d’âme. Inconnue de plus dans son entourage quand elle peine à se fondre dans la masse, à se faire des amis. Peu importe. Rien n’importe. Sa solitude est la seule capable de la réconforter. Et pourtant ce soir elle s’en dégage, s’éloigne des chimères qui l’accueillaient jusque là pour rejoindre sa loge et attraper un hoodie pour se cacher dedans. Jogging enfilé aussi. Pour se dissimuler, pour ne plus être la danseuse. Pour ne plus être Babydoll. Pour simplement être Aurora.

Et enfin elle rejoint le monde et le boucan, pour chercher des prunelles avides une silhouette qui pourrait faire écho à ce jeune homme qu’il était autrefois. Rien n’attire, elle ne le reconnaît pas. Jusqu'à ce que ses yeux croisent les yeux. Azures profondes qui la heurtent aussitôt. De ces sentiments qu’elle n’a jamais osé lui avouer. De cette beauté qu’elle rêvait toucher. Pour rester dans son coin et ne jamais vraiment exister autrement qu’en amie. Ses pas légers, aériens, l’amènent enfin jusqu’à lui mais les mots se font absents. Incapable d’ouvrir la bouche, d’exprimer la joie de revoir son visage qui ne lui disait plus rien. Visage fermé, presque froid, d’une poupée de porcelaine incapable de montrer ce qu’elle dissimule au creux du myocarde indisciplinée. Heureuse de le voir… Salut. Indifférence qui pourrait faire croire qu’elle ne l’a toujours pas reconnu, quand elle se baigne dans l’attitude polie d’une star qui vient saluer son public. Pourtant elle ne fait jamais ça. Pourtant il est une exception. Seulement elle ne sait pas comment le lui dire. Tu voulais me voir? Quelques mots qui font bouillir la groupie derrière, celle qui minaude sans cesse devant lui pour se voir reléguer derrière la poupée de glace, celle qui lance des éclairs à son égard.
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Il attend pendant ce qui lui parait une putain d’année. Il attend qu’elle déboule ou que la blonde lui explique qu’elle s’en branle. Et qu’il n’a plus qu’à rentrer. Ramasser sa carcasse en morceaux et retourner dans son trou. Ouais, il s’imagine des scenarios - tous plus merdiques les uns que les autres. Et ça le soulage. Inexplicablement. Ca l’empêche de se tordre les tripes par l’appréhension et le vide qui les distance. Et pourquoi veut-il la voir. Et pourquoi veut-il lui parler. Et pourquoi voudrait-elle le voir et lui parler.
Une idée surgit hors de son gosier et complètement conne, qu’il aurait dû ravaler. Son derche se décolle déjà de l’assise quand elle apparaît. Prêt à se barrer et puis. Et puis elle est là, sa silhouette mince de danseuse. De poupée. Son visage qu’il observe - son visage qui n’a pas changé. A peine vieilli. Souvenirs enfoncés dans le crâne, métamorphosés au fil des mois - pour ne plus être qu’un gros bordel de sensations et perceptions défectueuses. Skye se rassoit. Son bras repart contre son buste, et ses doigts contusionnés, imperceptiblement, se remettent à gratter la couture de son pantalon. Nervosité qu’il maitrise quand l’envie de s’enfuir brusquement et sans s’excuser lui saccage le poitrail. Clébard queue entre les pattes et museau baissé.
”Salut,” dit-elle. Juste salut. Simplement salut. Et le monde n’est finalement plus si compliqué. Pas d’effusions de joie pas de sourire factice pas de charme dont elle l’asperge. Juste ce salut et sa bouille porcelaine. Juste ce salut et cet air de mélancolie rêveuse qui le rassurent. Et l’apaisent. Faux-semblants éradiqués. L’abrupt d’un instant craché sur la trame des années qui les éloignent et rejoignent. “Tu voulais me voir ?” Question suspendue entre eux. Les prunelles de Skye dégringolent de son minois à son buste puis s'en vont sur le côté. “Ouais,” ouais, il le voulait. Et pour faire quoi, au juste. Demande égoïste et débile d’un môme à forme d’homme qui ne sait plus comment se coincer au réel.
Le moment lui coule comme du sable entre les phalanges ; aussi vite qu’il pensait l’avoir attrapé. “Tu m’remets ?” Mâchoire hirsute valdingue de nouveau vers Babydoll. Car elle est sans doute plus Baby qu’Aurora, à présent. Parce qu’elle ne paraît pas capter qui il est et Skye d’emblée se sent toujours plus à la ramasse et de fait toujours plus mal. “J’voulais pas t’dé-” la voix s’esquinte contre ses ratiches. Bouche refermée. Distance qu’il réimpose. Elle ne le connait pas - plus. Il ne la connait plus - pas. Skye s’écrase.
Skye se dissout derrière les années et l’ambiance du cabaret. Skye se décompose dans son siège. Sa nonchalance ordinaire pour planquer ses troubles. “J’voulais pas vous déranger.” Et il lui balance un sourire. Un sourire comme il en balance des dizaines ; un sourire comme les gens aiment voir sourire ; un sourire pour crever les abcès et les malaises. Un sourire d’hypocrisie merveilleuse, atténuant il l’espère les écorchures et hématomes de sa gueule. Un sourire factice pour un échange factice. Ils ne sont plus les gosses qu’ils étaient. Skye comme un inconnu supplémentaire venu la mater. “J’voulais juste vous dire que-” que quoi. Mâchoires compressées. Ses os saillent sous la peau de ses joues tant il serre. L’émail des molaires grince, menace de se fendre. “Quand vous dansez,” quand elle danse. Mais encore. Mais encore putain. Quand elle danse. C’est tout ce qu’elle fait, danser, suppose-t-il. Danser pour un tas de connards dans ce genre - peut-être mieux peut-être pire. Venus se rincer l’œil et se garder des images au cortex pour s’astiquer seul. Un joyeux délire. Skye perd le fil. Et ses pupilles repartent vers le mur du fond puis sur les visages des clients ; dont certains se sont retournés pour reluquer la danseuse ou capter des parcelles de la discussion.
Battements de paupières. Skye déglutit. Ses billes bleues repartent vers celles aux couleurs impossibles d’Aurora. Des couleurs qu’il tente de se rappeler, sans y arriver. Skye la fixe, mutique. Skye la fixe, sans plus sourire. Son sourire s’est effacé sans même qu’il n’en prenne conscience. “J'voulais juste me souvenir,” expire-t-il. Enfin une vérité. Se souvenir de quoi. Se souvenir d'une vie qui leur a échappé.
Aurora Martìn
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@Skye Lane | janvier 2025
TW : psychologie instable, évocation de maltraitance infantile, de foyer abusif, évocation de pervers narcissique.

Souvenirs qui l’assaillent quand ses prunelles plongent dans les siennes. Réminiscences qui lui prouvent l’identité de leur propriétaire. C’est bien lui… Doutes effacés d’un simple regard qui ne dure pas, quand elle s’en défait aussitôt. Regard qui traîne ailleurs, loin des azurs qui ont su la troubler autrefois. Profondeur de sentiments éteints, qui traînent au coin d’un passé dont elle s’est échappée. Froideur qu’elle exprime alors à son égard, plus pour se protéger que pour le blesser. Comme si elle ne reconnaissait pas. Comme s’il n’était qu’un client comme les autres, qui viendrait l’embêter après un spectacle. Il n’est pas comme les autres… Echo qui traîne et qu’elle écoute, arquant un sourcil étonné quand ses formulations changent, quand il impose à son tour une distance qui semble s’agrandir de secondes en secondes. Bien sûr… Les mots lui échappent naturellement, répondent à la question sans détails, sans plus d’effusions. Pourtant au fond, Aurora est ravie de le voir. Heureuse même, d’entrevoir des bribes de cette adolescente qu’elle était. Loin des détails scabreux de son domicile, des peurs et terreurs ressenties. Juste cette petite bulle où tout était différent. Mais c’était avant…

Vague implacable qui la ramène au présent, la pousse à le regarder de nouveau. Ses mots l’assaillent et elle fronce les sourcils cette fois. Le malaise est visible et elle ne comprend pas. Elle voit Skye se tordre un peu… ou bien elle l’imagine, représentation de ce qu’elle pense percevoir chez lui. Miroir étrangement déformé qu’elle observe et elle s’approche finalement, suffisamment pour déposer ses doigts aérien sur son épaule. Touche si légère qu’elle semble probablement imaginaire mais elle existe bien. Comme si elle voulait l’apaiser juste un peu, juste un instant. Réchauffer ce que ses manières de glace insinuent. Tu as changé Skye. Constatation peut être cruelle, quand il en est de même pour elle. Elle n’a rien de la gamine qui traînait avec lui à l’époque. L’unique similitude traînant dans ces pas de danse qu’elle ne quittait jamais.

Quelques secondes de plus, elle reste là, avant de s’éloigner pour attraper une chaise non loin et la poser près de lui. Suffisamment pour qu’ils puissent avoir une conversation. Pas assez pour qu’elle puisse encore le toucher. Invasion d’un contact qu’il n’a pas demandé et elle regrette déjà son initiative. Il s’est passé tant de temps. Vingt ans c’est long. Attentats qui les ont éloignés. L’homme qui lui a dérobé sa vie aussi. La vie tout simplement, qui les remet sur le chemin l’un de l’autre. Tu as apprécié le spectacle? Je n’aurais jamais imaginé te voir ici. Tu viens souvent? Et comme une vanne ouverte, elle oublie sa méfiance. Trop rassurée par ces souvenirs d’une amitié chaleureuse. A des lieux de se méfier de lui. Comme si elle n’apprenait pas. Comme si elle était destinée à refaire les mêmes erreurs maintes fois. Ou bien elle sait simplement. Elle sait qu’il vaut mieux que ça. Qu’il mérite mieux que de la méfiance. Qu’il mérite son ancienne amie… Ca me fait plaisir… De te voir… Précision dans un sourire timide, chaleur au creux des yeux mais froideur de ses traits. Paradoxe à elle seule, quand elle ne sait pas comment réagir en sa présence…
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Elle s'approche et effleure ; ses doigts répandus sur son épaule. Si peu qu'il n'a pas le réflexe de se reculer, d'échapper au toucher. Il reste là, complètement con, à la regarder remplir son horizon. Aurora éteint l'incendie de son crâne.
– Tu as changé Skye, dit-elle.
Un murmure qui lui sinue jusqu'aux tympans. La musique et les discussions autour devenant bourdonnement dans l'attente d'autre chose. Et qu'est-ce que tu veux putain mais qu'est-ce que tu veux espèce de connard. Seulement l'écouter et oublier qu'il existe une vie, dehors. Qu'il existe un monde dans lequel il ne veut pas retourner. S'oublier ici et ne jamais en ressortir. Se dissoudre dans l'atmosphère et s'y éparpiller comme un nuage de poussière. Son prénom dans sa bouche, il le redécouvre. Son putain de prénom qui n'en est même pas un. Seulement un mot. Un mot et un concept. Son identité, Skye présume aussi la perdre. Et pourtant. Et pourtant il se souvient d'elle – son prénom reflets et couleurs répandus sur la voûte céleste ; sur lui peut-être. Il percute soudain qu'ils ne sont pas si éloignés l'un de l'autre ; deux putains de concepts que la vie a décidé de reléguer au dernier rang.
Aurora attrape une chaise, la ramène à proximité de lui et s'installe. Skye n'arrive pas à parler. Les mots lui manquent. Ses pensées s'encastrent et explosent comme des putains d'étoiles dans la galaxie. Les éclats de roche pour lui cisailler davantage la peau.
– Il s’est passé tant de temps. Vingt ans c’est long.
Skye se tait. Skye remonte le fil des ans. Skye se remémore sans plonger trop profondément à travers les vingt dernières années. Des années de merde, des années de suicides foirés ; des pulsions de mort perdues aux abîmes de ses centaines de conneries. Vingt ans auparavant ils n'avaient que quinze ans et ils avaient tout un univers à construire. Vingt ans auparavant, ils pouvaient encore se permettre de rêver et croire en l'avenir.
– Tu as apprécié le spectacle ? Je n’aurais jamais imaginé te voir ici. Tu viens souvent ?
Il redescend ou remonte. Il revient à l'instant T et ses billes bleues se mélangent dans celles multicolores d'Aurora.
… quoi ?
Sa question en questions qu'il ne parvient pas à attraper en vol. Ses neurones sont de la gelée. Bouche entrouverte sur l'incompréhension qui lui claque la gueule. Il n'a pas entendu la moitié de ce qu'elle lui a dit et il sait qu'il doit répondre putain il doit répondre. Parce qu'il ne veut pas qu'elle s'en aille parce qu'il aimerait se souvenir juste un peu encore un peu d'une vie qui n'est plus la leur. Le rassurant d'une existence dont il n'arrive plus à percevoir clairement les bords ni l'intérieur. Un patchwork de sensations et d'images. Des bouts de relations qui s'étiolent au fil des ravages.
– Ça me fait plaisir… De te voir… souffle-t-elle.
Un sourire se coud à ses lèvres et lui l'observe. Imbécile mais apaisé. Il ne risque rien avec elle. Il se rappelle, maintenant. Il se rappelle qu'il ne peut pas être davantage abîmé qu'il ne l'est. Elle pourrait dire et faire tout ce qui lui viendrait à la tête ; Skye n'a plus rien à endurer puisque Skye se sent vide, Skye se sait mort quelque part. Son corps comme un pantin qu'il manipule en simulation d’occurrence. Substance absente. Un gouffre noir à l'intérieur du thorax qu'il imagine envahir et ouvrir sa barbaque pour en laisser paraître les précipices.
Ouais... il sourit et se tord.
Mal à l'aise dans son corps. Un corps trop grand un corps objet qu'il s’obstine à ruiner casser démonter. Môme coincé dans la silhouette d'un homme. Il tente de se donner une contenance en récupérant son verre devant lui. Avale une gorgée. Puis une autre. La quitte des yeux et sent ses joues s'enflammer. Pas de honte mais de gêne – sensations en malaises qui lui parviennent si rarement qu'il ne sait jamais comment les appréhender. Ressentir et plus encore contenir. Il doit anéantir.
De base c'pas trop mon délire tout ça.
Tout ça. Corps féminins courbes aguicheuses mouvances infernales. Tout ça. Musique d'ailleurs d'un autre monde d'une autre époque fumées de cigarettes cigares et puanteurs d'alcools.
J'suis venu genre... juste pour voir et puis t'étais là.
Sur la scène à performer, déité au milieu des Hommes – tas d'hommes aux instincts muselés par l'apparition et ses gestes sur le rythme des notes. L'ambiance tamisée pour soustraire les appétits bousillant les regards.
J'voulais pas t'emmerder tu vois j'voulais juste-
Tu voulais juste quoi.
Il l'a déjà dit. Se souvenir.
Il se répète il s'enfonce. Confusions mémorielles confusions des sens. Il s'immole de nouveau et s'empresse de marmonner, prunelles toujours rivées sur le bord bronze et lisse de la table ronde.
Comment ça s'fait que tu fais ça Aura ?
Les pupilles ont dévié. Sont retournées au visage qu'il fixe. Qu'il ne lâche plus.
Comment l'adolescente qu'il a connue a fini dans ce merdier. On ne peut pas sourire et aimer se trémousser devant des putains de chiens en rut, qu'importe qu'ils soient fringués et sages. Il suffit qu'il largue une œillade alentour, il suffit qu'il se recule ; il n'y a que ça. Sexe et désespoir.
J'sais pas j'pensais que-
Il ment.
Il n'a jamais plus repensé à elle après que son existence soit devenue une ruine.
Il n'a jamais plus repensé à rien hormis sa mère sous les décombres hormis sa rage ; les cauchemars et les angoisses pour le traquer ne jamais le laisser en paix ne jamais le laisser respirer.
T'aimes ça ? J'veux dire t'aimes danser devant eux ?
Eux et puis lui. Qu'est-ce qui le différencie de ces chiens. Elle aussi a changé putain tellement changé et il n'est pas même foutu de savoir si c'est un bien ou un mal. Il n'arrive plus à comprendre ce que ses expressions lui disent lui confient lui murmurent. Il est aveugle, aveugle avec elle comme il ne l'a jamais été. Il est aveugle quand avant il ne faisait que le simuler.
Ses sourcils se haussent et le sourire tente de s'accrocher à ses traits.
Mais le sourire dangereusement lui échappe. Skye se penche en avant, repose son verre et se contorsionne encore. Buste qui lui fait mal dès qu'il bouge, jambes qui lui font mal d'être trop inertes. Corps qui lui hurle son besoin de mouvements ou de repos qu'il refuse. Entre deux auquel il s'oblige. Ses articulations et ses muscles et ses nerfs qu'il poussera au supplice tant qu'il peut l'écouter la voir et la ressentir.
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système nerveux central; Amélioration de l'équilibre
implant auditif; Amélioration de ses capacités auditives

Limites : prothèse jambes; L'utilisation des prothèses la fatigue beaucoup. Épuisée si elle ne maintient pas un rythme contrôlé. Elle peut éprouver aussi des douleurs dans le bassin, les hanches, puisque pas modifiés.
immunosuppresseurs; Elle doit recharger son implant chaque mois. Symptômes des immunosuppresseurs.
système nerveux central; Chacun de ses spectacles lui provoque des migraines qui la forcent à s'installer dans le noir, loin de tout son, de toute musique.
implant auditif; Des bruits parasites s'invitent parfois, la rendant irritable.

Inventaire : 2 pts d'altérations
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Will you take my soul?
@Skye Lane | janvier 2025
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Les yeux se perdent souvent dans le vide… Autant les siens que ceux de son vis à vis. Comme s’ils se perdaient loin, dans ce passé qui les définissait, les dessinait. Et là assis l’un près de l’autre et pourtant à mille lieues. Proches et si éloignés qu’ils ne savent plus se parler. Plus vraiment. Les pincettes prises avec ses mots pincent ses lèvres de ce qu’elle n’ose dire ou ce qu’elle ne veut pas prononcer. L’homme représente ce qu’elle était avant. Quand elle était cette petite chose qui ne voulait qu’une chose… s’enfuir. Ombre de ce qu’elle fût et qu’elle s’efforce d’écarter de nos jours. Seulement elle refuse de s’éloigner, de le laisser seul maintenant qu’elle peut observer ses traits vieillis. Baume appliqué avec soin sur son cœur abîmé, de voir sa face, de pouvoir lui parler.

Même si la conversation est difficile. Les mots semblent aisés à prononcer pour la danseuse mais bien moins pour l’ancien ami. C’est pourtant lui qui a initié le contact. Lui encore qui voulait la voir. C’est une timidité étrange qu’elle croit voir et loin de la peiner, ça semble plutôt la détendre un peu plus. Pourtant elle sursaute légèrement au surnom prononcé. Aura… Elle n’a pas entendu ça depuis des années. Si longtemps que ça semble onirique, doux presque. Les lippes s’écrasent, perdent leur légèreté pour lui offrir une moue presque peinée. Je danse. C’est la seule chose qui compte. La seule importance, seule constante dans sa vie. Sans la danse elle n’est rien, elle ne peut rien être. Sans la danse, elle n’existe pas. Et si c’est dans un cabaret qu’elle doit s’exprimer alors elle le fera. La voix était glaciale quand elle annonce l’évidence mais retrouve plus de chaleur quand elle reprend. Tu ne m’embêtes pas. Ce n’est pas rare que des clients demandent à me voir mais quand on m’a annoncé Skye j’ai été… surprise et curieuse. Je n’aurais pas cru qu’il s’agisse vraiment de toi et pourtant tu es là. Et de nouveau flotte un sourire sur ses lèvres, fin aérien, discrète preuve du plaisir éprouvé à sa présence. Tu as pensé que je pourrais conquérir le monde peut être? Un pas de danse à la fois. Je l’ai cru un jour…

Plus maintenant. Elle ne pensera plus jamais mériter les grandes scènes quand elle ne peut illuminer que les bas fonds de New Blossom. Ambition remisée, cachée dans un placard, elle ne vaut guère mieux de toute façon. Je ne danse pas devant eux. Je ne danse que pour moi. Qu’on me regarde n’a pas d’importance tant qu’on m’applaudit. Et de nouveau ce sourire mystérieux quand elle cesse d’observer la scène non loin, pour reporter son attention sur Skye. Je t’avais oublié tu sais. Dissimulé. Caché dans un coin de mon esprit. Comme ma vie entière je t’ai mis de côté. Tu méritais mieux. Les excuses, ce n’est pas son fort. Elle ne peut se faire pardonner ces offenses tant qu’elle ne se sera pas pardonné la plus importante, Arcelia… Alors elle prononce simplement l’évidence, sans s’en dissimuler, sans chercher l’absolution. Je suppose que tu ne danses pas… Tu fais quoi? Curiosité réelle, douceur irréelle et confessions balancées sans se poser la question, comme s’ils ne s’étaient jamais quittés… Comme s’ils étaient encore amis…
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