the plot twist came as a surprise [penny dreadful V]

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Pallabi a revu Marcie deux fois.
La première nuit n’a rien eu de reposant, make-up sexe jusqu’aux petite heures du matin où PB a finalement eu pitié de Marcie et l’a laissé sombrer dans les limbes reposantes. Elle l’a laissé dormir sur elle un long moment, les bras enroulés autour de Marcie, pour la serrer tendrement, possessivement. Elle a repassé les moindres aspects de son corps, a fait fourmiller mille fois ses doigts dans les cheveux noirs, l’a embrassée cent fois dans son sommeil.
Elle est partie au travail sans bento, mais avec une Marcie toujours dans son lit.
A pris une photo.
L’a montrée à Neelam quand la question s’est posée, après le dernier patient de la journée. Celle qui fut un jour Surprise - l’est sans l’être, déconnectée de la pièce maîtresse - a regardé l’écran, Pallabi a eu la discrétion de ne pas regarder son expression.
Leur relation est particulière.
En premier lieu, elle est secrète.
C’est quelque chose que Pallabi fait très bien, gardienne des secrets des autres. On lui reproche dès lors d’être trop froide, d’être distante. Mais elle ne voit pas comment elle pourrait expliquer ça aux Pennies.
Les traumas sont généralement ce qu’ils sont.
Une version mal expliquée de l’histoire, mal vécue.
Et surtout, Neelam lui a demandé.
Pallabi lui doit au moins ça.
Elle a fait plus, bien entendu, parce que la générosité est une caractéristique qui s’exprime pour de rares personnes. Existe quand même. Elle paie une chambre à Neelam non loin de son cabinet, lui paie un salaire pour son aide au-dit cabinet de l’underapple, lui a payé aussi ses formations en ligne sur les soins médiaux.
Pallabi, surtout, lui a appris.
Différemment de ce qu’elle a appris à Marcie.
Parce que Neelam est cette curiosité inarrêtable, toujours en soif d’apprendre, en soif de savoir. Pallabi se voit beaucoup, en Neelam.
C’est pour ça qu’elles ne sont qu’amies.
Elle sait mieux, que de fricoter avec une version d’elle-même.
Pallabi est occupée à secher ses instruments qui ont fini d’être désinfectés dans leurs solutions nettoyantes. “And you, how is Arca?” La personne que voit Neelam, quand elle n’est pas enfermée ici à traiter les problèmes de l’underapple. “Saw their boss was quite busy these days. Hope they didn’t get injured.” Arca, pas la supervillain terriblement réputé à la surface. “You know they can call me anytime if they need an unexpected patch up.” Neelam a de l’or dans les doigts. Mais cet or est encore brute, en apprentissage.
Et Pallabi connait les complications que de mauvais traitement peuvent entrainer.
L’Inde n’a pas toujours été à la pointe de la technologie.
Elle le sait.
Elle était là.
ft. @Penelope Nee
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LA SURPRISE — Pallabi a rangé son téléphone, et Neelam n’a pas arrêté de penser à la photo. C’est étrange pour elle, d’une part, d’être si brutalement rappelée à l’existence matérielle et physique de Penny et de tous ses fragments - si elle a écouté les aventures de Pallabi d’une oreille intéressée, c’était toujours avec une distance polie, un peu comme on écouterait quelqu’un parler de la vie d’un.e ex: avec une curiosité piquante, et un désintérêt incomplet et brûlant. Rien, en tout cas, comme la curiosité avide que ressent souvent Neelam à l’égard des autres et des choses. Son oeil a toujours été tourné vers l’extérieur, jamais sur elle-même. Et malgré tout, Penny demeure une grande partie d’elle-même.
Ou Marcie. Marcie dans un grand lit aux couvertures rose pâle, cheveux épars sur l’oreiller, bouche béante en bas de son visage strié par la lumière du matin striant les stores.
Neelam se souvient de la sensation du soleil sur sa peau. Mais ce n’est plus qu’un souvenir.

Elle a passé la fin du rangement quotidien dans un silence méditatif et inhabituel, s’occupant autant les mains que l’esprit avec ces tâches répétitives que Pallabi lui a appris au fil des mois. Neelam ne sera jamais assez reconnaissante des ressources qu’elle a investies en elle, et du temps qu’elle a pris pour lui apprendre à vivre indépendamment.
Malgré cela, elle ne peut pas s’empêcher de ressentir une légère pointe d’insatisfaction, à cause de ces rayons de soleil et de ces draps roses sur la peau de Marcie. Elle imagine que c’est chaud le soleil, et qu’ils sont doux les draps. Sentent le chewing-gum.

And you, how is Arca?” Elles sont amies, et toutes disposées à parler de leurs partenaires respectif.ves, c’est un comportement normal, et pas du tout gênant, et absolument pas déplacé. Neelam sait que cette soudaine amertume qui grandit en elle n’est pas constructive, alors elle la déconstruit et l’écarte soigneusement de ses pensées et de son coeur, esquisse plutôt un sourire. “Arca is doing great,” répond-t-elle d’une voix légère, avec une tendresse évidente dans la voix. Elle aime beaucoup Arca, comme on aime quelqu’un qu’on voit de manière casual, sans grand affect; pas comme on aime quelqu’un tellement qu’on prend des photos d’ellui quand iel dort profondément le matin, pour emporter son image partout avec soi. “Saw their boss was quite busy these days. Hope they didn’t get injured. You know they can call me anytime if they need an unexpected patch up. - But you know that would be robbing me of many weirdly erotic moments with them,” plaisante Neelam avec un léger sourire et un clin d’oeil. C’est comme ça que ça a commencé avec Arca: des sutures sur la tempe à répétition, si bien que Neelam s’était demandé si iel ne faisait pas exprès de servir de punching-balls aux ennemi.es de G.IA.

Après avoir passé la majorité de l’après-midi sur ces pieds, Neelam se laisse tomber sur le fauteuil du cabinet dans un soupir de forcenée, satisfaite du travail bien fait, mais fatiguée comme toujours. Elle vit avec cette fatigue lancinante depuis presque un an maintenant, mais ça lui fait toujours étrange de la ressentir dans ses os-mêmes, comme une infection permanente de laquelle elle ne pourra pas se débarrasser. Est-ce que c’était ce que ressentait Dime quand Neelam, alors Penny, était à Paris?
Neelam se passe une main sur le visage d’un geste lent. “We had a fight yesterday,” dit-elle d’un mince filet de voix, le ton qu’elle adopte quand elle a plus à dire mais qu’elle choisit encore précautionneusement ses mots. “They’re not really speaking to me right now.” Elle n’en dit pas plus, se relève pour se diriger vers la machine à café, n’en proposant pas à Pallabi en s’en faisant un, gobelet rempli à ras bord. “It’ll be fine,” se dit-elle tant à elle-même qu’à sa boss slash amie slash sauveuse. Elle se retourne vers elle et lui adresse un léger sourire fatigué. “When are you getting back? Do you have time to have dinner with me tonight? I saw a new food truck on the way this morning, and they look like they make great sugary milkshakes - are you in?” Elle lui propose sans espoir. Si elle lui a montré une photo de Marcie dans son lit défait du matin, Neelam imagine sans mal qu’elle compte y retourner dès que possible le soir-même.
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Pallabi relève son nez des instruments qui rutilent de propreté (maniaque? légèrement). Elle hausse un sourcil, se tourne complètement vers Neelam. “What did you fight about?” C’est les questions type qu’adresse Pallabi à Neelam. Plus que de la curiosité vers sa personnification, c’est une manière d’aider Neelam à se découvrir, s’exprimer, prendre de la place et de l’espace pour se construire. “How do you feel about it?” Le côté faussement détaché de Neelam sonne étrange, s’empêche de faire la juxtaposition de la figure qu’elle a abandonné chez elle et de celle qui est la parfaite carbone copie de Marcie, de Penny, de Dime.
Parfois Pallabi estime que c’est un miracle qu’elle n’ait pas glissé le mauvais prénom dans ses conversations.
Sure, I’d love to.” Pallabi ne se nourrit pas que de bonbon. Tout ce qui est sucré fait aussi l’affaire et elle aime compenser avec ce qui n’est pas de la gélatine. Elle a une curiosité naturelle de ce qu’elle mange, n’a toujours pas compris la manière qu’avait son corps d’assimiler les aliments (la toilette chez elle ne sert que pour Marcie, après tout). “Is it actual milk or synth one?” Elle sait que c’est le genre de question que Neelam apprécie, l’ouverture des possibilités, des hypothèses, des réflexions.
C’est ce que Pallabi aime, à propos de Neelam, cette possibilité de rebondir sur des conversations enrichissantes, intéressantes, qui repoussent les frontières de la réflexion.
Pallabi tient la porte ouverte pour Neelam, ne prend pas la peine de changer son apparence. Dans l’underapple, Doctor Sugar est connue pour son accoutrement de rose. Mais ce ne sont pas des vêtements, même si elle est en croc et dans un pantalon médical bleu. La veste rose est son Gum, matérialisé pour les apparences.
Pour l’oeil non averti, c’est comme si elle était habillée.
Elle a cette aisance tranquille, quand elle se balade dans les quartiers de l’underapple, qu’elle connait par coeur. C’est, après tout, là où Pallabi a vécu pendant 12 ans après la destruction de New York. Si elle devait choisir une renaissance dans sa longue ligne du temps, elle pointerait sans hésitation les dessous de New Blossom. Ici, elle a appris à se refaire (littéralement), a vécu libre de ses choix et de ses décisions.
Prétendu être une bonne personne.
I’ve been looking online to buy you some text books about medicine. Advanced one. I could find you a body and practice autopsy as well. It would be good practice.
Parce que, est-ce qu’une bonne personne parlerait de tout ça avec autant d’aisance?
ft. @Penelope Nee
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LA SURPRISE — Neelam apprécie particulièrement l’attention que lui porte Pallabi de manière constante. Peut-être est-ce là la source du problème: elle aimerait ne pas la partager avec Penny ou Marcie. Garder ses questions pour elle, son attention pour elle, son regard rose sur elle. C’est trop tard pour avoir des regrets, maintenant. Mais des remords, elle en a plein. “What did you fight about?” La curiosité de Pallabi est toujours accueillie avec plaisir, répondue d’un sourire, toujours exaucée. “I will tell you later.” Elle préférerait qu’elles soient posées. “How do you feel about it?” Neelam réfléchit posément. Dime serait incapable de répondre à cette question. La Penny qu’elle a été un jour aurait cherché au plus profond d’elle sans trouver. Et maintenant, Neelam… n’est pas trop sûre. Mais c’est cette incertitude qu’elle aime, aussi. “Ambivalent,” répond-t-elle donc posément. “They can be a little… extreme, in their anger.” Neelam imagine que Pallabi est la personne la plus disposée à comprendre.

À son grand soulagement, Pallabi accepte son offre d’aller dîner et c’est avec un sourire excité que Neelam boit sa première gorgée de café. Elle le repose vite pour finir d’enfiler une veste militaire décrépie sur ses vêtements colorés. “Great! - Is it actual milk or synth one? - Probably synth, although we’ll have to check. Actual milk is so expensive these days, especially down here. Did you know the casein in milk and formalhelyde can be used to make plastic? Wow,” Neelam réagit souvent à ses propres connaissances comme si elles étaient nouvelles. “If they’re smart about it, they could make a milkshake contained within a plastic cup made of milk.” Elle passe la porte que Pallabi lui tient, fait jouer ses clefs pour fermer derrière elles. “Maybe I should pitch that idea to them,” muse-t-elle alors qu’elles s’engagent du même pas dans l’underA.

En vertu de soigner indistinctement les gens, elles sont protégées de beaucoup de la violence qui y sévit; c’est sans la moindre inquiétude que Neelam mène Pallabi au food truck, en sirotant la fin de son café. “I’ve been looking online to buy you some text books about medicine. Advanced one. I could find you a body and practice autopsy as well. It would be good practice. - A body?” L'idée la fait un peu rire. “Well yeah, that sounds interesting.” Elle ne s’engage pas dans le plan pour autant, en garde une distance discrète. “Where would you even find a body?” Elles pourraient probablement demander à G.IA, en y réfléchissant bien… “Jessica almost made Penny sign up to med school,” réfléchit-elle à haute voix, sans gêne ni affect pour une vie qu’elle ne considère pas comme la sienne. “I’m happier to have been taught by you.” Comme dans tout ce qu’elle fait, Neelam s’y est plongée entièrement. C'était la seule chose qui la distrayait de la douleur, au début.

Elles arrivent rapidement au food truck, trouvent une place sur un banc en plastique non loin. La ville sombre gangrenée de rats et de pauvreté forme un triste spectacle autour d’elles, quand bien même c’est l’un des endroits les plus fréquentables de l’underA. Comme souvent, Neelam ne s'inquiète de rien. C’est un soulagement de ne plus avoir Penny qui lui tape sur les nerfs…
So,” dit-elle d’un ton sérieux en mordant dans son sandwich, un milkshake extravagant posé devant Pallabi. “Arca. I think we broke up.” Il n’y a pas grande émotion dans sa voix. Si ce n’est sa curiosité, Neelam a souvent l’impression d’avoir tout perdu du reste. “They said some pretty hurtful things, they were very mad, they…” Neelam hausse une épaule, prend une bouche. “I told them I would be leaving the city soon, and they didn’t really like that.” Neelam roule des yeux. Elle fait un signe de menton en direction du milkshake. “So? Synth milk or not?
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I see,”, est la seule réponse qui sorte de la bouche de Pallabi. Elle voit très bien, en réalité, doit avoir développé un kink malsain par rapport à tout ça grâce à Marcie. “People prone to anger might have difficulties handling their emotions, they don’t know how to process all of it.” Elle fronce un peu les sourcils. “I mean, being angry is an emotion like any other. But it’s all about the dose, like Paracelse used to say.” Elle pense un instant à la ville sous la ville. “People in the underapple tend to have as many mental health issues as physical ones.” Elle soupire au-dessus de ses instruments. “We can only heal one.” Peut-être que si Pallabi était née dans ce Siècle se serait-elle intéressée aux mystères de l’esprit, à ses soins.
Elle est loin de ça, est persuadée qu’elle blesse tout aussi physiquement que mentalement les cobayes qu’on lui apporte régulièrement.
Et ça ne l’atteint pas.
She could use some fixing too.
They didn’t hurt you?” Elle observe Neelam de la tête aux pieds, sans voir de blessure. “You said extreme.” Et il y a une sévérité protectrice dans son regard. Elle n’a pas ramené Neelam à la vie pour qu’un thug de bas étage s’en prenne à l’ancien reflet.
La confirmation reçue, la conversation penche vers un détail tout aussi anodin, et compliqué à retracer, si personne ne connaissant la propension de la Curiosité à sauter du coq à l’âne. “It think it’ll be too expensive for them, anyway. Synth milk in premium cup?” Elle a un mince sourire. “It’s used to make buttons, nowadays. And I think Pérez would freak out if she sees plastic cups.” Le sourire reste, imaginant la géante à quatre bras s’agacer de l’état de propreté de son quartier.

Do you really want to know?” est renvoyé à la réticence du corps proposé. Pallabi voit ça comme une crainte de voir un mort de face, de près, de l’intérieur. C’est une question qu’elle adore poser à Neelam, voir jusqu’où la curiosité peut la porter, les limites de l’éthique qu’elle pourrait dépasser, juste pour assoiffer sa curiosité. Elle peut comprendre pourquoi Jessica avait beaucoup d’attentes, envers Neelam.
Pallabi se retient de demander de quelle Penny il est question, prend l’individu dans son entièreté. “What wouldn’t Jessica have Penny signed up for?” Le porte-monnaie comprend trop de diplômes pour son bien.
Pas en si peu de temps.
Et c’est tellement facile, de montrer son inimitié à Neelam qui a voulu tout perdre pour apprendre à vivre.
Well, of course, I have more experience than those old farts.” Presque 80 ans dans la médecine, ça n’a pas de prix. “And I am happy to have you as student. I don’t know what they would have done to you.” Elle ne sent plus le coup de couteau qui lui a transpercé le Gum il y a des décennies de ça.
Ni le coup de matraque.
Ni les doigts autour de son cou.
Le repas placé devant elle, Pallabi n’attend pas que Neelam commence de manger pour torturer déjà la pauvre paille de pâte, mélange son milkshake banane. “You broke up?” Et elle plisse le front. “You’re leaving?” Mais ce n’est pas jugeur, ce n’est pas une critique. C’est Neelam (curieux). “Where are you going? It’s synth. Do you need papers?” Elle ne prend pas le temps de s’étendre sur l’attache émotionnelle et teintée culturellement du lait.
Pallabi n’est pas surprise de l’annonce du départ de Neelam, elle l’a protégé autant qu’elle la pu. Mais dans la recherche de l’indépendance, elle comprend le besoin d’étirer ses ailes.
Quitter le nid.
ft. @Penelope Nee
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LA SURPRISE — Neelam fait tourner les ingrédients de son sandwich dans sa bouche, hume de plaisir et adresse même un thumbs up au cuistot dans son food truck avec un grand sourire quand elle capte son regard. Elle a toujours été du genre foodie et à apprécier les bonnes choses de la ville, quelles qu’elles soient. “You broke up?” Et aussi éphémères soient-elles. C’est après tout ce qui les rend si plaisantes. La permanence des choses est un état de fait qui l’agace prodigieusement, les impossibilités et les stops aussi. “Yup. - You’re leaving? - Afraid so. - Where are you going?” Nouveau haussement d’épaules, moins d’indécision ou d’ignorance que de légère réticence. Peut-être qu’elle aimerait que Pallabi soit moins curieuse, plus inquiète. C’est amusant à imaginer: Pallabi se jetant à ses pieds pour la retenir de partir.

Ce n’est qu’une fiction. Elle l’a sortie de sa cage, et ça a toujours été pour l’ouvrir au ciel. Neelam ne peut pas être comme les Penny, définir son existence autour d’un autre être, s’en remettre constamment à lui.
Même si elle s’en remettrait volontiers à Pallabi si celle-ci la laissait. “It’s synth. - Cool! Is it any g-- - Do you need papers? - It’s fine, P.” Neelam balaie ses interrogations d’un geste de la main désinvolte. “Arca got them for me. You’re looking at Neelam Neugier.” Elle sourit en avalant un peu plus de son sandwich. “Not a very inspired choice, I admit, but I like the alliteration.” Elle retourne à son sandwich, esquive habilement le regard rose de Pallabi. “My flight is the day after tomorrow.” Un léger sourire impatient s’inscrit sur son visage. “Arca said I was being very unfair on them when I told them. Giving them an ultimatum is what I think they said, which I didn’t really appreciate.” Le sourire tranquille de Neelam cache une teinte d’agacement, qu’elle ravale comme tout le reste. “It’s kind of a last minute thing. I wasn’t sure how to bring it up to you.” Elle relève les yeux vers Pallabi, mélange d’excuse et de nonchalance. “I miss the warmth of the sun. And I’m tired of living like someone’s dirty little secret. “It’s still living as someone else’s shadow.” Elle repose son sandwich pour poser son menton dans sa paume, étudier Pallabi curieusement. “You don’t care much either way, do you?” Neelam aimerait égoïstement que ce soit le cas. Elle ne se fait pas d’illusion. “You’ll have your pick of Pennies to make secretaries from now anyway.
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Arca…” C’est un soupir agacer. Elle ira lui tenir deux mots sur ce qu’iel n’a pas compris de prendre soin. “What? So fast?” Elle ne cache pas sa surprise, qu’apparemment Neelam n’a aucun mal à soutirer chez elle. Pallabi est visiblement bousculée, échappe un “you could have told me sooner”, qui n’a pourtant rien d’un reproche. Il a toujours été clair, pour Pallabi, que Neelam était libre d’aller où elle était.
Tombée dans le piège de la routine.
It’s kind of a last minute thing. I wasn’t sure how to bring it up to you.” Elle se masse le front, Pallabi, joue plus avec sa paille qu’elle ne boit son milkshake. “It’s okay, I understand.” Elle se penche un peu vers Neelam, prend un air complice. “Where are you going?” S’il est question de soleil, Neelam a surement l’embarras du choix. Pallabi ne pourra pas vraiment la conseiller, sa peau de Gum n’apprécie pas le soleil.
La dernière remarqu est désobligeante et elle se retient de dire que Neelam reste bien une Penny: toujours le mot pour blesser. A la place, son désaccord brille dans le fuschia de ses yeux. “Of course I care about you.” Elle secoue la tête, note se désapprobation d’un mouvement du menton. “I gave you what I could, Neelam. I’ve been lying to your mother and Marcie and Pennies for months for you. You’re the one person I’m most sincere with. You’re being unfair.” Elle boit un coup de son milkshake, laisse le goût de la banane chasser celui des reproches. “I’ll be sad to see you leave.” Elle regarde ses mains un instant. “But I understand you have to. Respecting you is letting you go.” Elle lève les yeux, trouve ce visage qu’elle voit tant et tant de fois, et arrive à ne pas s’attacher aux traits, mais à la personnalité. “Don’t be a stranger, alright?
ft. @Penelope Nee
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LA SURPRISE —Barcelona. I thought Arca would enjoy it,” admet doucement Neelam, sans amertume, avant d’hausser une épaule faussement désinvolte. Si la dispute avec Arca l’a beaucoup désarçonnée et confuse, elle ne peut pas s'empêcher d'éprouver une pointe de… soulagement injuste. Arca mérite quelqu’un de mieux - quelqu’un n'étant pas constamment en train de chercher la porte la plus proche pour s’enfuir, quelqu’un qui peut s’investir entièrement dans quelque chose, quelqu’un qui est véritablement là quand on lui parle et non en train de penser à mille autres choses en même temps. “Then France. And then… well, we’ll see.” Elle a tout un monde à explorer. Et même si son état s’est amélioré avec les mois, elle ne peut s'empêcher de penser que son temps est compté, et donc précieux.

La réaction de Pallabi est piquante, mais pas heurtée. “Of course I care about you. - Of course,” répond Neelam en écho. Elle ne doute pas une seule seconde que Pallabi la remplacera sans mal, ceci dit. “I gave you what I could, Neelam. I’ve been lying to your mother and Marcie and Pennies for months for you. You’re the one person I’m most sincere with. You’re being unfair.” Neelam grimace en entendant parler de Jessica comme étant sa mère, mais accepte la critique en dodelinant de la tête, obligeante et juste. “You gave me everything,” corrige-t-elle sincèrement. Sa liberté et son indépendance; son désir de vivre et de choisir. “I’ll be sad to see you leave.” Neelam ne répond pas. En doute, à vrai dire. Elle n’a jamais vu Pallabi triste, pas ouvertement, même après le départ de Marcie. Always business as usual with her. “But I understand you have to. Respecting you is letting you go. Don’t be a stranger, alright? - I can’t make that promise,” dit Neelam avec honnêteté. Elle n’est pas très bonne à rester en contact; espère que ses ami.es en France ne lui en voudront pas quand elle se pointera chez eux après un peu moins d’une décennie de non-contact. “I wish you would beg for me to stay,” admet Neelam avec un sourire, “say that you couldn’t live or work without me. But we both know that’s not true.

Elle redessine du doigt la rainure en plastique du banc, méditative. “I do really love you, you know? More than I should, probably, and clearly more than you do. But you are really happy with Marcie, and I’m genuinely happy for you. You deserve it.” Neelam a une politique de vérité entière, et non malléable comme Penny et les autres. “I hope you figure everything out. I know you will,” se corrige-t-elle, “you always do.
Neelam offre un petit sourire à Pallabi, tendre et affectueux. “Do you forgive me for bailing on you? You must think me ungrateful. I will play the lotto everyday and pay you back for everything the day I win big bucks. Although I know I don’t have to.” La générosité sincère de Pallabi n’a jamais été un problème; Neelam (et Marcie) la lui a toujours rendu comme elle pouvait. “I do have an extra ticket for Spain, you know.” Elle sait que l’offre ne sera pas acceptée, mais la pose tout de même dans l’espace entre elles deux. “If you’re in need of a vacation.
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S’il y a bien une chose que Pallabi ne fera pas, c’est mentir à propos de ses capacités. Elle a lutté longtemps pour son indépendance dans un monde qui n’acceptait pas la place des femmes - et encore moins celle des femmes mutantes. Même si on lui demandait mille fois, elle refuserait constamment de s’abaisser à ça.
Dénigrer son intelligence, sa force.
I won’t beg”, confirme Pallabi d’un hochement de tête. “I’m used to people leaving.” C’est le prix de l’immortalité. Les gens disparaissent inévitablement. “If not now, it would have been another time. Better for you to leave while you can still bear me.” Le sourire est perdu, distant dans les souvenirs de celleux qui l’ont quitté, volontairement ou non.
La confession vient, qu’elle sait n’est pas qu’amicale, pas que platonique. “I know.” Et c’est doux, parce que Pallabi préfère ne pas s’attarder sur ce point de dualité. Ecoute ces voix qui disent qu’elle aurait pu s’offrir à Neelam comme elle s’est offerte à Marcie.
Tout aurait été beaucoup plus simple, ainsi.
Mais elle ne peut voir Neelam de cette manière.
Elle ne peut profiter de la relation qu’elle a, des personnes qu’elle protège, craint que l’affection soit déplacée, méprise pour quelque chose.
Toujours à trop réfléchir.
Thanks. I don’t think you are ungrateful. I helped you without expecting anything in return. Society would be better that way, but money.” Elle hausse les épaules. “Just think about sending me interesting candies, that’ll be enough.” Pallabi reprend un grosse gorgée de son milkshake qui se vide à une vitesse hallucinante. “And offer me second place? No thank you.” Le ton est léger. “I don’t like the heath, makes my Gum all mushy.” C’est plus difficile pour elle de garder sa forme, lui demande plus d’énergie. “You go, live your adventures, fall in love times and times again. I’m sure you’ll meet better people than me. And if you get into trouble, don’t hesitate to call me.” Pallabi marque une pause, presque solennelle. “I mean it, Neelam.
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LA SURPRISE — Malgré ses déceptions et jalousies, Neelam est contente d’avoir Pallabi dans sa vie. C’est peu de gens qui donnent autant sans attendre rien en retour; c’est peu de gens qu’elle peut véritablement considérer comme ses ami.es. Elle a vécu la majorité de sa vie seule, accompagnée d’autres fragments de la même personne. Et puis, Pallabi. Et puis, la vie.

You’re very sweet,” conclut gentiment Neelam quand Pallabi insiste qu’elle l’appelle si elle a un problème. Elle le fera en cas d’urgence, même si l’urgence est souvent difficile à déterminer pour Neelam qui ne fait pas grand sens de la majorité des dangers. “I’ll remember that.
Neelam revient joyeusement à son sandwich, qu’elle finit de deux grandes bouchées enthousiastes avant de pousser un soupir d’aise. “That went better than I expected.” Elle s'étire en faisant craquer sa nuque, songeuse. “Thanks for being a friend.” Sa main serpente jusqu'à celle de Pallabi, entoure la chair bubblegum maladroitement. Elle la serre brièvement en lui adressant un sourire complice, avant de la relâcher. “Maybe I should call Arca tonight and apologize… and you need to start on finding a new assistant.
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And what were you expecting exactly?” Pallabi est habituée, à être dépeinte comme un monstre cruel et froid. Elle a appris à s’en amuser, quand ça ne l’indiffère pas. Elle sait que les Penny ont une vision bien particulière d’elle et est curieuse de savoir si cela se transpose aussi à Neelam, d’une manière ou d’une autre. “I don’t like to break what I’ve mended”, ajoute Pallabi avec un sourire un peu distant, un peu nostalgique.
What made you change your mind, about Arca?” PB sait que les relations n’ont rien de simple. Elle en viendrait presque à regretter l’époque des mariages forcés, des relations sociétales transactionnelles, plutot que destinées à un développement personnel qui ne sauve jamais personne.
Elle plisse le front à la mention d’un.e nouvelle.eau employé.e. “I don’t know if i’d look for one.” Pallabi exerçait seule, avant l’arrivée de Neelam. Elle ne sait pas si ça sera nécéssaire, de se prendre une personne de plus.
C’est vrai que c’est toujours pratique de ne pas devoir s’occuper du rangement.
Mais a-t-elle encore besoin de quelqu’un? “I wouldn’t want to give you reason about hiring another Penny.” La blague est claire, rebondit sur les accusations qui ne sont jamais vraiment oubliée. “Then I could go back to my usual hours.” Avant Neelam, Doctor Sugar avait des horaires variables, ne prenait pas de rendez-vous. Les patients et personnes dans le besoin venaient quand elle était disponible.
La limite de sa générosité.
Il ne faudrait pas que les gens la pensent trop bonne non plus.
ft. @Penelope Nee
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LA SURPRISE —And what were you expecting exactly?” Neelam se demande si elle a touché un nerf. Cela la fait légèrement sourire alors qu’elle réfléchit, n’infligeant pas à Pallabi une réponse qui pourrait la heurter - la spontanéité dont elle fait constamment preuve n’est pas toujours la bonne réponse. “I thought you’d think it too early or dangerous. And maybe I entertained the idea that you’d like keeping me for yourself, your tiny little secret.” Elle repense au soleil marbrant la peau de Penny. “You’re supportive to a fault. I like that. - I don’t like to break what I’ve mended.” Neelam renifle. “And I know you enjoy mending what others break,” répond-t-elle avec une note de pitié, trouvant, égoïstement peut-être, Pallabi et Marcie parfois bien mal assorties.

En parlant de personnes mal assorties: “What made you change your mind, about Arca? - I don’t want to leave things as they are. They’ve been very kind and good to me. Also,” haussement d'épaules, “I kind of want to get laid before I go. Too many things to explore in Spain to think of that.” Arca avait été une surprise et un écart inattendus tout à la fois; certainement pas un regret, ceci dit, et iel manquerait sincèrement à Neelam. Elle s'était stupidement habituée à ses sourires de travers et ses contacts maladroits, et elle n’avait pas envie de laisser derrière elle un fossé de doute et de regret. Iel mérite mieux.

I don’t know if i’d look for one.” Neelam hoche la tête, d’une manière douloureusement proche à celle de Pallabi. Celle-ci a été seule pendant longtemps: Neelam ne se fait pas le moindre souci pour elle. “I wouldn’t want to give you reason about hiring another Penny. - Ah-ah,” sourit Neelam, malgré tout piquée par cette possibilité.  “Then I could go back to my usual hours. - Always working. You should seriously consider going on a lesbication with your sweetheart, would do you some good.” Neelam sait que c’est une impossibilité. Pallabi ne prend jamais de vacances, ou de congés. Immuable comme la matière qui la compose. “If you ever change your mind, my door will always be open for you.” L’invitation est ouverte, éternelle. Ne sera sans doute jamais prise.

Satisfaite de son repas, Neelam se lève soudainement, jette précautionneusement ses déchets dans une poubelle (la mention de Pérez l’a rendue particulièrement attentionnée), flirte avec le propriétaire du food truck jusqu'à obtenir son nom d’Argo, puis commence à raccompagner Pallabi vers la station de métro qui la ramènera vers Solaris et son soleil et sa Penny. “I need to stretch my legs,” justifie-t-elle ce détour de sa chambre qui se trouve au coin de la rue, désireuse en réalité de passer le plus de temps possible avec sa mentor et amie. Elle ne trompe personne - peu importe.
Ce temps reste compté, et elles arrivent à la station. Neelam ne sait pas trop quoi faire, aimerait l’enlacer ou l’embrasser ou lui prendre la main; pour la première fois de sa vie, elle ne répond pas à ses pulsions et reste simplement là, avec un sourire, face à Pallabi. “So I’ll see you at work tomorrow, doc?” Fait-elle d’un ton léger, maladivement maladroite avec les au revoir.
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plot twist
tw: expérience médicales

Neelam oublie qu’il y a tant de secrets que Pallabi garde, précieusement. Elle ne les affectionne pas, les conserve par instinct de survie, nécessite pour elle de pouvoir encore évoluer. Si elle le pouvait, elle n’en aurait aucun. Pas de Gum, pas de travail, pas d’expérience, pas de Neelam.
Mais les secrets sont ce qui la maintiennent en vie.
It’s because I can’t mend what I break. And I break a lot of things.” Sujets tests, espoirs, vies.
C’est la manière qu’a Pallabi de parler de son travail, en énigmes sombres, éthiques questionnables.
Il ne faut pas se méprendre.
Pallabi ne regrette pas ce qu’elle fait dans les entrailles secrètes d’Icarus.
Elle aimerait juste arriver à un résultat probant, un jour.
Alors, il n’y aurait plus besoin de passer de sujet test en sujet test (sait que c’est une fausse idée, et qu’il y aura toujours les attentes inatteignables de gens qui ne comprennent pas la science, mais qui possèdent assez d’argent pour la diriger).
Pallabi doute créer des nouveaux originaux.
Mais ils ont fait des découvertes intéressantes, en chemin.
C’est pour ça que Pallabi reste.
C’est pour ça, aussi, qu’elle ne peut pas partir.
Elle en sait trop, laisse ceux qui peuvent fuir l’opportunité de le faire. Elle rit en tout cas de bon coeur à la raison de Neelam de retrouver Arca, secoue la tête à l’offre de rejoindre un jour l’Europe. “I’m sure Marcie would love seeing you in Spain.” Il y a une pause. “Gosh I can picture how she’d lose it.” La perte de Surprise a laissé une trace indélébile chez les Penny, cette idée qu’elles n’étaient pas immuables autour de Dime.
Mais Pallabi ne pense pas à la morosité de ce qui arriverait, vraiment, si Marcie venait à l’apprendre. Elle sait que les retrouvailles avec Surprise entraînerait plus que probablement la perte du reflet qu’elle aime.
Ce n’est pas une théorie qu’elle a envie de tester.
Alors, Pallabi choisit l’amusement léger, détaché, envoie néanmoins un SMS à celle dont elle pense le plus souvent. missing your butt. Parce que la poésie est perdue pour la Colère, et que, vraiment, PB n’a pas l’inspiration des vedas. and your smell. Marcie est habituée à ces messages sauvages, envoyés sans regard de l’heure, parce que, réellement, le temps est une notion abstraite pour Pallabi, qui s’aide des horloges pour savoir comment évolue le monde autour d’elle, mais jamais elle-même.
Après un petit commentaire sur le fait que Neelam ait réussi à soutirer l’ARGO du foodtruck, elle échappe un “alright”, à la compagnie qui se fera jusqu’à l’arrêt de métro. “Would you like me to drive you to the airport?” offre Pallabi, les mains enfoncées dans ses poches de Gum. “So I could give you whatever goodbye gift I can think in this short amount of time. And you wouldn’t have to work for your last day here.” Ce n’est pas comme si la clinique fonctionnait à ses honoraires. Le seul paiement que Pallabi accepte toujours est le sucre sous toutes ses formes.
Ca lui offre une certaine liberté.
Of course, you are always welcome to come by tomorrow. But I won’t be expecting you.
Autant reprendre les vieilles habitudes.
Pallabi a toujours été douée, pour ça.
ft. @Penelope Nee
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LA SURPRISE —Would you like me to drive you to the airport?” L’offre est accueillie avec un grand sourire lumineux et un hochement de tête enthousiaste; Neelam est toujours ravie de prendre tout ce que Pallabi peut lui donner, la raison et la cause, peut-être, de sa survie après avoir littéralement vécu sa mort. “I would love that!” Plus le temps passe et plus le champ possible des émotions s'étend pour elle- la jalousie de Penny, le Schadenfreude de Penny, l'exaspération de Penny, les coups de blues de Penny, la precaution anxieuse de Penny. Neelam ignore si elle deviendra jamais une personne à part entière, mais elle ne pourra jamais que remercier Pallabi de lui avoir offert ces sentiments kaléidoscopiques.
So I could give you whatever goodbye gift I can think in this short amount of time. And you wouldn’t have to work for your last day here. - What?! - Of course, you are always welcome to come by tomorrow. But I won’t be expecting you. - Expect me or not, I’ll be there. Today didn’t feel like a good ending for this.” Elle lève les mains et les pose délicatement sur les épaules de Pallabi. “And you don’t have to get me a gift.” Même si elle semble ravie de cette possibilité.

Timidement, ses doigts courent le long du bras du Gum, et elle attire rapidement Pallabi à elle pour une étreinte brève et maladroite, et à la fois étrangement réconfortante. Neelam rougit d’un air confus en s'éloignant rapidement, peu habituée à telles effusions, surtout quand elles sont si importantes pour elle.
La promesse a été faite et elle pourra prendre le temps de lui dire adieu demain. Elle aussi aimerait lui trouver un cadeau, quelque chose qui fera que Pallabi ne l’oublie pas. Elle ne connait pas toute l’ampleur de l’existence de Doctor Sugar, mais elle a bien compris qu’elle avait vu beaucoup de choses, beaucoup de gens, beaucoup d'années défiler. Et qu’elle avait aussi beaucoup de secrets.
Neelam espère faire partie de ceux qui ont compté.

Alright now,” dit-elle en faisant un pas en arrière. Le métro ne va pas tarder: il apparaît au coin de la rue sur ses rails hurlants, ses murs en tôle défigurés de tags colorés. “I’ll see you tomorrow then.” Neelam adresse à Pallabi un dernier sourire, et regarde non sans une pointe de mélancolie la silhouette rose partir sans se retourner.
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