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TROUBLES PSYCHOLOGIQUES, MALTRAITANCE INFANTILE

Le monde n’a plus l’air de tourner vraiment rond, depuis quelques temps. Comme si les piliers de son existence avaient été saccagés dans tous les sens, par tout le monde. Déjà qu’elle n’était pas une âme joyeuse et chantante, elle a l’impression de s’enfoncer de plus en plus dans un océan de noirceur dont personne ne peut la sortir. Même Elvira n’est pas en mesure de l’aider, elle-même plongée dans son propre chaos. Edgar est pris à son propre piège, et il l’a déjà réconfortée une fois… Son tatoueur préféré est parti en voyage pour une durée indéterminée, et June n’a pas été d’un grand secours. D’un autre côté, c’est à Arcelia d’être là pour elle, pas l’inverse. La solitude, qui ne lui a jamais pesé jusque-là, semble l’étouffer de plus en plus étau autour de sa gorge dont elle ne parvient pas à se détacher.

Elle allait voir sa sœur danser, avant. Avant qu’elle ne se retrouve avec des côtes brisées, des hématomes partout sur la tronche, et juste l’envie de rester dans son lit. Elles ne se parlent pas à chaque fois. Arcelia part souvent avant la fin des représentations. Elle laisse parfois un bouquet de fleurs à son intention, et elles ont toute une signification différente. Elle s’amuse bien. Mais voilà plusieurs semaines qu’elle ne se déplace plus. Plus depuis l’attaque des Orphans, qui a vrillé son esprit fracturé bien plus qu’elle ne souhaiterait l’avouer. Valkyrie, son idole, la seule qui aurait pu la comprendre, lui a menti. Ne la connaît même pas. La trouve presque faible d’œuvrer pour Icarus, la laissant avec une promesse délétère ; elles se reverront.

Peut-être. Peut-être pas. Arcelia ne croit plus aux promesses faites sur un champ de bataille. Elle a déjà perdu Bonnie. Ça fait trop mal de perdre des gens. Alors quelle surprise quand sa sœur lui envoie un message, presque inquiète de ne plus la voir dans son auditoire muet. Elle a certainement vu les nouvelles, elle sait que les Sept ont été salement amochés pendant les combats. Lia n'a pas le courage de refuser, de se cacher, de trouver une excuse. Lia a juste envie de parler, avec quelqu’un en dehors de tout ce bordel. Et peut-être que c’est leur moment, à elles. Peut-être pas. Seul l’avenir le lui dira.

Elle lui donne rendez-vous chez elle, à la villa. Lui propose d’envoyer son chauffeur la chercher, car elle ne sait pas si sa sœur (elle a encore du mal à utiliser ce terme pour la décrire) est en capacité de payer. Elle veut pas avoir à demander ou à se prendre un vent, alors elle préfère se prémunir. Passe quand tu veux, je ne bouge pas. Voilà quinze jours qu’elle se repose, qu’elle essaye de réapprendre à respirer, même qu’Icarus veut qu’elle retourne voir le psy. Mais qu’est-ce qu’elle pourrait lui dire ? Elle ne veut pas passer une heure à mentir – ce serait faire perdre leur temps à tous les deux. Quand Aurora sonne enfin à la porte, Arcelia était enroulée dans un plaid – elle a froid, elle a tout le temps froid en ce moment, comme si son pouvoir était en train de se dérégler –, en train de lire un livre sur la mythologie grecque. Romancée, évidemment. Arcelia aime les belles histoires.

Elle n’a pas fait d’efforts particuliers, habillée dans un legging près de son corps affûté, un tee-shirt noir sobre, ses longs cheveux détachés. Elle a un genre de kimono en satin, aussi, et elle délaisse un instant son verre de vin négligemment posé sur la table basse. Elle ne sait pas depuis quand elle n’a pas mangé, mais elle sait depuis quand elle n’a pas bu – trois minutes et trente-deux secondes. Quand elle ouvre la porte à Aurora, un sourire sincère étire ses traits. Normalement, son maquillage cache les derniers restes d’hématomes sur son visage. Et les cernes, aussi. Mais elle est certaine que sa lassitude transparaît quand même. Et elle a toujours le poignet en bandage. « Hey. Je suis vraiment contente que tu sois venue. Entre, je t’en prie. » Elle s’écarte pour la laisser passer. À cet instant, elle se fiche bien de son avis sur la décoration, sur les lieux impersonnels et vide d’âme. Arcelia n’a de toute façon pas vraiment l’espoir de retrouver un jour un foyer.
Elle ne sait même pas ce que c’est.

ft. @Aurora Serna
Aurora Martìn
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Alias : (babydoll) poupée de porcelaine
Genre : (féminin, elle)
Age : (trente sept années) qu'elle subit, peur de vieillir.
Dollars : 465
Zone libre :
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I will dance for the light

Statut : (palpitant éreinté d'aimer) apaisé quand la lumière s'approche
Occupation : (danseuse dans sa compagnie) oiseau virevoltant hors de sa cage (idole influenceuse) qui offre au monde son masque
Habitation : (crimson bay)
Altérations :
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grade 2 - civil

prothèse jambes; les deux, Augmentation de la souplesse, de la dextérité, du contrôle et de la solidité, de ses jambes. Finition réaliste.
immunosuppresseurs; Délivrance automatique de ses immonusuppresseurs
système nerveux central; Amélioration de l'équilibre
implant auditif; Amélioration de ses capacités auditives

Limites : prothèse jambes; L'utilisation des prothèses la fatigue beaucoup. Épuisée si elle ne maintient pas un rythme contrôlé. Elle peut éprouver aussi des douleurs dans le bassin, les hanches, puisque pas modifiés.
immunosuppresseurs; Elle doit recharger son implant chaque mois. Symptômes des immunosuppresseurs.
système nerveux central; Chacun de ses spectacles lui provoque des migraines qui la forcent à s'installer dans le noir, loin de tout son, de toute musique.
implant auditif; Des bruits parasites s'invitent parfois, la rendant irritable.

Inventaire : 2 pts d'altérations
Pseudo : (jellyfish)
Comptes : (archer & teddy & cory & wyatt)
Genre IRL : (féminin, elle)
Messages : 172
Date d'inscription : 12/03/2023
FC : (astrid bergès-frisbey)
Crédits : (lyne) av. (ethereal) aes. (lyne) cs.
Thèmes abordés : (dépression, manipulation, relations toxiques, harcèlement, tendances suicidaires, sevrage, blessures)
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@Arcelia Serna | fin juin 2025
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Actualités dérangeantes, actualités qui font peur quand la petite soeur en est au centre. C’est un coeur tambourinant qui l’accompagne chaque jour depuis les attaques. Terroristes qui font du mal, qui essaient de détruire des choses et ce sont quelques unes des personnes qu’elle aime, qui souffrent en retour. Aurora cherche à ne pas y penser, elle refuse de se laisser aller à l’inquiétude qui la ronge doucement, centimètres par centimètres. C’était déjà le cas, avant qu’elles ne se retrouvent, mais maintenant, l’émotion a une toute autre saveur. Comme un effroi de recevoir un appel qui pourrait lui annoncer un décès. Sensation nouvelle, qu’elle n’avait pas ressentie depuis son enfance. Quand elle craignait encore pour sa soeur, quand elle s’imaginait plus forte qu’elle ne l’était. En résulte des difficultés à s’endormir, des images qui se superposent à celles aperçues sur les réseaux sociaux. Cauchemars récurrents qu’elle ne s’explique pas. Elles ne sont pourtant pas si proches. Deux femmes qui essaient de recoller des morceaux tant éparpillés que ça prendra probablement des années. Et l’une d’elle qui prend son courage à deux mains pour en attraper un et le remettre sur leur puzzle.

Un message envoyé, le palpitant battant trop vite, la crainte au fond qu’elle ne puisse refuser de la voir. Pourtant elle accepte, lui offre une porte ouverte dans sa vie qu’elle s’empresse d’emprunter et avec joie elle accepte le chauffeur.

Princesse qui veut se faire chouchouter, même pour quelques instants, elle savoure le voyage qui l’amène jusqu’aux quartiers chics de la ville. Ceux qu’elle n’a jamais fait qu’observer jusque là. Ceux qui lui mettent des étoiles dans les yeux malgré elle. Luxe dont elle rêve depuis toujours sans jamais pouvoir vraiment s’y glisser. Pas d’elle même. Dépendance des autres qui amenuit son sourire, juste assez pour qu’une peine discrète ne s’y installe. Ca ne dure pas. Juste un instant où elle se rappelle qu’elle n’est rien seule, qu’elle n’a jamais obtenu le succès dont elle rêvait et où elle sait, qu’une jalousie détestable s’empare d’elle. Et puis elle se souvient, se rappelle de l’air morne sur le visage de sa frangine quand elles ont évoqués leurs succès. Amertume qui s’efface aussitôt, soulagée par les faux semblants dont semble s’entourer Arcelia.

Alors quand la porte s’ouvre, quand elle avise son sourire, le sien s’élargit, apaise son visage pour que ne reste que la joie de poser ses yeux sur elle. Bien vivante. Et son coeur s’allège un peu. Pas des masses mais assez pour qu’elle puisse respirer un peu plus facilement. Salut… Elle devrait répondre qu’elle est heureuse d’être là, qu’elle est contente d’avoir été invitée, mais elle ne fait qu’entrer le souffle volé face à l’endroit. Probablement froid, probablement décoré trop simplement, mais ça n’est pas ce qui touche la jeune femme. C’est chez elle… Et la jalousie encore un peu tapie disparaît pour qu’il ne reste que la fierté. Celle d’avoir une soeur capable de vivre ici. Merci de m’avoir invité.

Encore une peu maladroite, jamais trop sûre de la façon de se comporter en sa présence, elle passe une main dans ses cheveux défaits avant de poser les yeux sur elle. Son poignet attire son regard, tout comme son visage un peu fatigué, mais elle ne fait aucun commentaire. Pas là dessus. Je suis désolée de venir dans ces… circonstances. Comment tu vas? Je veux dire… C’était idiot comme question, pardonne moi. C’est très beau ici. Et si le commentaire peut sembler bâteau, c’est pourtant ce qu’elle pense réellement. Même si c’est peu décoré, ça ne fait qu’illustrer ce qu’est sa soeur. Et c’est avec un sourire qu’elle ponctue sa phrase alors qu’elle s’approche d’elle. Assez près pour attraper sa main mais elle n’en fait rien, peu certaine que leur relation en soit réellement là. Je suis ravie de te voir sur tes deux pieds. Les réseaux ne parlent que de Bonnie, pas de vos états de santé à vous tous et… je me demandais si tu avais été gravement blessée. Et ses yeux disent tout ce qu’elle n’ose pas prononcer à voix haute. Et j’étais morte de trouille…

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Arcelia est contente de voir son chauffeur s’éloigner de la villa. Contente, quelque part, que sa sœur ai saisi la main tendue, se demande par contre quel est son avis sur tout ça. Sur l’opulence dans laquelle elle vit, désormais. Elle doit peut-être la juger. Arcelia qui n’a rien donné pour leur père, laissant le bon soin à sa sœur de s’en occuper, jusqu’à s’en saigner. Mais il était hors de question pour elle de donner un centime pour l’homme qui l’avait bousillée. Car il savait. Il savait pour son frère, et il n’a rien fait. Et si Arcelia est quelqu’un de très déterminé, le revers de la médaille c’est surtout qu’elle est très entêtée et qu’elle ne lâche jamais le morceau. Peut-être que c’est pour cette raison qu’elle est devenue une Sept. À la force mentale.

« Salut… Merci de m’avoir invitée. — Merci d’avoir envoyé un message. » Parce que les êtres humains sont si imparfaits qu’ils peuvent ressentir deux choses totalement paradoxales en même temps ; Arcelia n’aurait pas été capable de lui envoyer un message mais lui en aurait voulu si elle ne l’avait pas fait. Parfois, elle déteste son cœur sauvage et farouche, qui lui fait ressentir des choses dépourvues de sens.  

« Je suis désolée de venir dans ces… circonstances. — Au contraire, je suis contente que tu sois là, exactement dans ces circonstances. » Elle ne sait pas très bien si sa sœur comprend tous ses sous-entendus, mais ils sont trop difficiles à prononcer réellement sous forme de mot. Je suis contente que tu sois là justement quand j’en ai besoin. Ce sont dans ces moments-là qu’on peut voir si la personne se soucie vraiment de nous.

Elles semblent toutes les deux marcher sur des œufs ; si la dernière fois la colère et l’incompréhension étaient des émotions plus faciles à gérer… aujourd’hui, elles sont plutôt gênées. Et Arcelia est rarement gênée dans sa vie, alors ça lui donne un goût étrange dans le fond de sa gorge. Et Aurora s’excuse, de sa question, que je trouve au contraire parfaitement pertinente. « Ce n’était pas idiot. Ça va mieux, merci, au moins je peux respirer sans siffler, mes côtes se sont ressoudées. » Elle déteste avoir les côtes fêlées ; c’est le pire. On ne peut pas bouger, ni respirer, ni rire, ni tousser. Tout est absolument douloureux. Elle se doute qu’Aurora doit connaître ce genre de blessures ; les danseurs aussi utilisent leur corps comme une arme, après tout. « C’est très beau ici. » Arcelia ne peut s’empêcher de grimacer un peu quand même. « Je suis pas sûre. Je n’ai jamais réussi à… à le décorer. Tu vois. Comme une vraie maison. J’ai toujours l’impression d’entrer dans un magasin de meuble quand je rentre chez moi. » Sourire désaccordé. Peut-être parce qu’il me manque une pièce dans le cœur pour en faire un endroit vraiment chaleureux. Je suis une femme de glace, de tous les domaines…

Elle s’approche de l’héroïne, si près qu’elle pourrait l’effleurer, mais ça n’arrive pas. Elle lui dit de gentils mots, et l’allusion à Bonnie brise le cœur de VII. Le sourire fane, le regard s’éteint un instant. Bonnie, Bonnie, Bonnie… Mais l’inquiétude – car c’est bien de l’inquiétude ? – qu’elle perçoit chez sa sœur lui fait du bien. « Oui, Bonnie, c’est… c’est affreux. Mais moi, ça va. Je m’en suis sortie avec un petit trauma crânien, des côtes fêlées et un poignet foulé. Mais t’aurais dû voir la gueule de ceux d’en face. » Elle ne sait pas vraiment si elle peut faire ce genre de blagues. Après tout… peut-être même qu’Aurora soutient ce genre de groupuscules. Pour ce qu’elle en sait. Et soudainement, le voile de la trahison se pose sur ses prunelles ; car il y a une taupe à Icarus, alors… alors pourquoi est-ce que sa propre sœur ne pourrait pas aussi être une informatrice ?

Non, reprends-toi, c’est toi qui es allée la chercher. Elle n’a jamais voulu rien avoir à faire avec toi. La paranoïa commençait à l’atteindre beaucoup trop. « Je t’offre quelque chose à boire ? » Arcelia s’éloigne d’Aurora, juste pour l’emmener jusque dans la cuisine, où elle pourra lui servir la boisson de son choix. Et peut-être aussi pour s’occuper un peu. Les mains, l’esprit, tout…

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Limites : prothèse jambes; L'utilisation des prothèses la fatigue beaucoup. Épuisée si elle ne maintient pas un rythme contrôlé. Elle peut éprouver aussi des douleurs dans le bassin, les hanches, puisque pas modifiés.
immunosuppresseurs; Elle doit recharger son implant chaque mois. Symptômes des immunosuppresseurs.
système nerveux central; Chacun de ses spectacles lui provoque des migraines qui la forcent à s'installer dans le noir, loin de tout son, de toute musique.
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@Arcelia Serna | fin juin 2025
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Premiers pas dans un univers dont elle découvre tout. Le monde qui est le sien, les douceurs et terreurs de Valkyrie II qui n’existent finalement pas dans cet appartement aseptisé. Pourtant, la grande soeur s’y sent à l’aise, comme immédiatement chez elle. Froideur qui l’accompagne et qu’elle croise ici, sans pour autant s’y fondre. Un endroit qu’elle trouve chaleureux malgré tout et un sourire pensif traîne sur ses lippes à mesure qu’elle y évolue. Les pensées dérivent mais reviennent bientôt sur l’unique qui compte à l’instant. Inquiétude qui rongeait ses veines, qui l’a poussé à réfréner ses instincts pour venir en ces lieux, pour s’incruster dans l’intimité de sa sœur au passage. C’est ce qui la rend mal à l’aise, la persuade qu’elle devrait repartir aussitôt. Comme pas à sa place, malgré leur sang commun, leur lien. Celui qu’elle s’évertue à vouloir reconstruire, qui la pousse à rester là. C’est parfait alors. Je vais rester dans tes pattes un petit peu alors.

Comme une invasion, qui l’apaise et elle espère rassure la plus jeune. C’est un peu tard, de s’inquiéter ainsi, de prétendre être là pour elle quand elle ne l’a pas été toutes ces années. Elle se sent hypocrite mais relègue ce sentiment détestable loin, dans un coin de son esprit qu’elle ne désire pas explorer. Ca n’a pas d’importance. Le passé n’en a plus. C’est le présent qui compte, et ces contusions, et ces blessures qui surviennent quand on cherche à sauver le monde, et ce coeur qui palpite quand les informations balancent des blessés au sein des Sept. Comme elle. Comme Arcelia devant elle, vaillante après ses blessures, brillante dans sa force qu’Aurora envie.

Je prendrais un thé si tu en as. Ou de l’eau le cas échéant. Tête baissée face aux propos de sa soeur, qui se montre insouciante face à ce qu’elle a subi. Comme si ce n’était rien. Comme si tout allait bien. Peut être que c’est le cas et qu’elle s’inquiète pour rien. Peut être que ce ne sont que les façades qu’elle veut bien montrer au monde. Dans les deux cas, ça ne rassure pas vraiment la danseuse qui s’approche d’elle. Assez pour être juste à côté. Pas assez pour la toucher. Elles n’en sont pas encore là. Aux contacts. Aux câlins pour se rassurer et se faire du bien. Elle, n’est pas prête en tout cas, pour ce type d’effusions. Alors elle reste un peu en retrait, tout en restant dans son orbite. Tous ces blessés et pour quoi exactement? Commentaire qui quittent ses lippes d’un ton bas, las, quand elle ne comprend pas les conflits de ce monde, ceux qui occupent Arcelia. C’est sa vie, son quotidien et elle peine à les comprendre, sans demander d’explications pour autant. Elle n’est pas prête à entendre tout ce qu’elle fait. La peur s’insinue déjà bien trop en son sein pour qu’elle l’alimente en plus de la vérité, de ce qui l’occupe. Pardon, j’aurais dû m’enquérir de ta santé plus tôt que ça. Tu as du souffrir le martyr. Les blessures, elles en ont l’habitude. Lot quotidien d’un passé auquel elle refuse de penser.

Tu es censée revenir sur le terrain quand? Je suppose que tu meurs d’envie de retourner au travail non? Rester alitée pendant tout ce temps. C’est une horreur. Confession à demi mots, de ce qu’elle a pu vivre elle même, loin de sa passion, loin de cette vie qui la définit et elle ne peut s’empêcher de se demander ce que sa soeur ressens là, maintenant, après n’avoir pu être celle qu’elle est habituellement. Je t’ai imaginé gravement blessée. Ca n’a pas duré longtemps, votre équipe de communication est très bonne, j’ai pu me satisfaire de te savoir à peu près en bon état mais… j’ai eu peur. Et passée la gêne initiale, Aurora parvient à parler plus aisément, à évoquer ce qu’elle a sur le coeur… sans trop savoir ce que la super héroïne pourrait penser de ses états d’âme à son sujet…
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« Je vais rester dans tes pattes un petit peu alors. » Arcelia ne peut quand même s’empêcher de sourire. Pour la première fois de sa vie, elle a peut-être envie que quelqu’un l’embête, reste avec elle, près d’elle, l’embête, ce qui est assez rare pour être souligné. Peut-être que ce coup sur ta tête était un peu plus violent que prévu. « J’ai du thé. Beaucoup de thé. J’adore ça. » Un peu trop prompt à vouloir trouver un terrain d’entendre, à vouloir se chercher des points communs, comme si aimer la théine en intraveineuse était une chose si originale dans ce bas monde… Arcelia sort son coffret à thé, avec des dizaines de goûts plus terribles les uns que les autres – goût russe, muffin myrtille, fruits des bois, tisane des sorcières… Elle trouvera forcément son bonheur. Met l’eau à chauffer, dans ce rituel qu’elle connaît si bien, qui peut même l’apaiser. Elle préfère le vin, pour le moment, il engourdit son palais et ses pensées, c’est mieux ainsi. Mais le thé est une autre de ces petites cérémonies qu’elle apprécie.

« Tous ces blessés et pour quoi exactement ? » Arcelia mordille sa lèvre inférieure, parce quelle n’a pas vraiment de réponse à donner. Pour un cœur brisé, qu’elle a envie de répondre, un peu mélodramatique, parce que c’est réellement ce qui a pris le plus cher dans ce combat face à la mort. Valkyrie Ière du nom a brisé tout ce qui restait encore à peu près debout en elle. Alors qu’elle attend que la bouilloire chauffe, elle plonge ses lèvres dans le liquide carmin, comme pour essayer de se rappeler qu’elle peut saigner, elle aussi, et que c’est de cette même couleur. « Il y a eu un genre d’attentat. J’ai été dépêchée sur les lieux pour protéger les civils, les infrastructures et neutraliser les terroristes. » Pas forcément dans cet ordre-là, ne peut-elle s’empêcher de penser, mais elle a encore conscience de ne pas être en zone amicale. Elle ne sait pas quel niveau de confiance elles peuvent s’octroyer. « Disons que j’ai été plus efficace sur d’autres missions, mais j’ai fait de mon mieux. » Elle se sent quand même obligée de le souligner. Elle ne sait pas trop pourquoi. Et voilà qu’Aurora s’excuse. « Oh, si tu devais t’inquiéter de ma santé à chaque mission, tu n’aurais pas fini. C’était la routine. Comme toi… sur scène, j’imagine. » Toi aussi, tu te blesses. Toi aussi tes pieds, tes jambes, ton cœur saignent ? Ou comme elles, à l’époque. Ironique qu’elles se soient toutes les deux tournées vers… oh et puis merde. Elle peut le dire, ça non ? « On pourrait s’amuser de voir quel genre de job on a choisi. Pas un truc tranquille sans risques. » Car les danseurs aussi prennent des coups ; leur arme est leur corps. Et celle d’Aurora est très affûtée. Létale.

Elle la laisse choisir son thé, dresse une tasse et une soucoupe, du sucre et du lait, ainsi que du miel, parce qu’elle ne sait pas comment elle le prend, son thé. Mais Arcelia veut bien apprendre. Elle l’écoute d’une oreille distraite, déjà perdue dans le coton de l’alcool. « Je tourne un peu en rond, mais je ne suis toujours pas au top de ma forme. Je ne veux pas mettre de civils ou de camarades en danger, alors je prends mon mal en patience. Je fais pas mal de sport pour me défouler. Et ils ont une nouvelle passion ; nous faire voir des psy. Et pleins de médecins. Ça m’occupe. » Mais ouais, elle voudrait déjà y retourner, sentir l’adrénaline glisser dans ses veines et frissonner le long de sa colonne vertébrale.

J’ai eu peur. Elle ne s’attendait pas à entendre ces mots. Ni à ce qu’ils soient si… apaisant. Elle est frustrée. De trouver un quelconque réconfort après des années de colère. « Merci. C’est gentil. Mais il faut croire que la vie avait envie de nous donner une seconde chance. Ou quelque chose comme ça. Et toi, comment tu vas ? » Parce qu’elle n’aimait pas qu’on s’apitoie sur son sort, bien sûr.

ft. @Aurora Serna
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@Arcelia Serna | fin juin 2025
TW : mention de maltraitance infantile, mention de maltraitance

Fin sourire pour saluer la confidence de leurs ressemblances. Seule boisson qu’elle s’autorise en dehors de l’eau. De peur de s’altérer, changer son corps et ne plus pouvoir danser. Considération bassement superficielle pourtant d’une importance capitale. Que serait-elle, si elle ne pouvait danser? Question à laquelle elle refuse de répondre, qu’elle efface de ses pensées aussitôt pour se concentrer sur elle, sa sœur, délaissée si longtemps et qu’elle refuse de quitter désormais. Peut être cherche t’elle à rattraper le temps perdu, mais c’est une réelle affection qui la pousse à vouloir passer du temps avec elle. Erreurs délaissées dans un passé, pour profiter du moment présent, malgré les inquiétudes qui lui tordent souvent les entrailles. On va dire que c’est plus fort que moi. Quand je vois ces messages sur l’Argo à propos des Sept, mon coeur loupe souvent un battement. Avant, j’évitais de les lire et maintenant je ne fais que ça. Depuis qu’elles se reparlent. Esquive de ces sentiments ambivalents qui voulaient se pointer, qu’elle recherche maintenant.

Je me suis déjà cassée à trop danser il est vrai, mais j’évite de me mettre réellement en danger maintenant. Personne ne mérite que je m’esquinte. Détails du traumatisme avancé, sans contexte, rien qu’une phrase balancée sur un ton un peu trop froid et trop peiné. Fenêtre qu’elle entrouvre sans savoir si elle est prête à en parler, de cet homme qui l’a de nouveau abîmé, autant dans son corps que son corps. Clone de ce frère dont elle s’était échappée. Erreur qu’elle ne souhaite plus reproduire désormais.

Un peu excitée de voir son assortiment de thé, elle perd un peu de sa morosité. Comme une enfant à Noël elle s’amuse de voir les différentes saveurs et en choisit une finalement. Sans sucre, sans artifice. Seul le thé et la chaleur qui se diffuse lentement dans ses mains quand elle encercle la tasse. Et ça t’aide? De voir un psy? Tu lui… parles de lui? Si elle a hésité une seconde, elle décide de mettre les pieds dans le plat, tout en se dissimulant dans sa tasse pour en boire une gorgée. Le liquide brûlant attaque un peu sa trachée mais c’est comme ça qu’elle aime. Si chaud qu’elle le sent couler. Pour être certaine d’exister. C’est important de bien guérir pour retrouver 100% de sa forme.

Parole de grande soeur un peu moralisatrice qu’elle n’avait pas prévu de dire à voix haute, mais elle s’amuse de ce sentiment de protection qui semble enfin s’être éveillé. C’est beau ce que tu dis… Un petit murmure avant qu’elle ne relève la tête vers elle, après avoir finalement posé sa tasse. J’améliore mon spectacle de jour en jour. Pour qu’il soit parfait. Magnifiquement parfait. Et puis j’essaie d’ouvrir mon coeur. Ce n’est pas facile de s’imaginer amoureuse quand il refuse de battre normalement. Conversation un peu ésotérique, pleine d’à peu près, sans détails. Pas de nom, pas de mots sur l’ancien traumatisme. Quelques miettes balancées à la volée.
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TROUBLES PSYCHOLOGIQUES, MALTRAITANCE INFANTILE


Elle aimerait être plus insensible, Arcelia. Elle aurait aimé rester dans sa colère, car elle est moins difficile à entretenir que l’amour, elle est plus facile à comprendre et appréhender, elle est comme un feu qui brûle, brûle, brûle, tout sur son passage, sans se soucier de ce qu’il peut rester ensuite parmi les décombres. Mais aux mots d’Aurora, ce n’est plus un brasier, qu’elle est, Lia, c’est un glaçon, un glaçon qui fond, fond, fond, comme neige au soleil, pour devenir une petite chose percluse de douleurs. Elle lit donc les messages Argo ? Elle suit l’actualité, pour elle ? Il n’y a pas à dire, parfois les grandes déclarations se cachent dans les plus petits mots. « C’est adorable. Mais il y a parfois beaucoup de spectacle pour pas grand-chose. Tu peux m’envoyer un message, ce n’est vraiment pas la peine de t’inquiéter pour ça. » Ce serait bête qu’elle se fasse du mouron pour rien, Arcelia est persuadée qu’elle a bien d’autres choses à penser.

« Personne ne mérite que je m’esquinte. » Elle sourit, la petite sœur, parce qu’elle est totalement d’accord avec cette morale. Elle a mis longtemps à la comprendre, et elle n’est même pas sûre d’en avoir fait un principe pour sa vie ; après tout, se blesser pour les autres, c’est à cela qu’elle est bonne. Mais elle le fait de manière bien égoïste, pour avoir l’impression de servir à quelque chose, pour de vrai. « Tu as raison. Et puis si jamais tu as besoin de quoi que ce soit… » Elle parle surtout d’argent, ou d’accès à des soins médicaux en particuliers. Elle sait combien ce monde peut être uniquement réservé aux privilégiés. Elle s’en voudrait que sa sœur soit blessée pour toujours sans qu’elle n'ait pu l’aider. « Je n’ai pas l’Argo pour savoir, moi. » Ce n’est pas du tout un reproche, plus une constatation du genre – si tu as besoin d’aide, tu sais que tu peux venir me voir. Les caméras ne sont pas constamment braquée sur Aurora, et même si elle la suit un peu sur les réseaux… ils ne disent jamais vraiment la vérité, n’est-ce pas ? « Tu as encore des séquelles ? » Question pas trop intrusive, pour voir si la sœur veut parler, avouer ce qu’il s’est produit. Arcelia ne veut pas forcer, elle sait bien qu’elle se trouve sur la glace d’un lac gelé, prête à tomber dans les bas fonds si elle fait le pas de trop. Elles dansent, après tout, une toute nouvelle chorégraphie. Et Arcelia n’a jamais été très douée à ce petit jeu-là.

Elle est presque contente qu’elles aient un terrain d’entente, même si c’est aussi ridicule que le thé. Elle note qu’elle ne prend pas de sucre. Pour une prochaine fois. « Et ça t’aide ? De voir un psy ? Tu lui… parles de lui ? » Elles n’osent toujours pas vraiment employer les mots. « Je ne sais pas si ça m’aide, mais il est… étonnamment apaisant. Il n’est pas du tout comme les membres de la machinerie Icarus, comme s’il était encore… naïf ? C’est reposant. De ne pas devoir tout calculer. » Elle ne pensait pas ça possible ; que quelqu’un puisse dépasser ses barrières, quelqu’un d’aussi… simple ? Et ce n’était pas un défaut, loin de là. « Les séances sont imposées par Icarus, je n’ai pas envie ni besoin de me le mettre à dos, je préfère que l’on entretienne de bonnes relations. Mais je ne suis pas sûre que ça m’aide, spécialement. J’ai appris à m’aider toute seule. » Petite grimace à ce sujet, et elle prend une nouvelle gorgée dans l’espoir d’apaiser le feu qui sommeille encore sous les braises. On ne se défait pas si facilement d’une colère qui dure depuis des années. « Nous n’avons pas encore abordé le sujet, mais il est au courant : tout est consigné dans mon dossier pour Icarus. J’imagine qu’il l’abordera le moment venu. Tu en as vu un, toi ? » Elle ne pense pas. Les Serna sont faits dans la pierre. Mais après tout, qu’est-ce qu’elle en sait ? Si peu, sur sa grande sœur.

« C’est beau, ce que tu dis. » Elle n’en est pas sûr, mais au moins, c’est sincère. Elle l’écoute avec attention parler de son spectacle, et quand elle parle de sa passion, elle a l’impression que quelque chose de puissant s’allume dans son regard. « Tu es déjà magnifique même sans le peaufiner, je suis sûre que ce sera incroyable. Je viendrai te voir. Si tu es d’accord. » Elles ne savent toujours pas vraiment sur quel pied danser, n’est-ce pas ? « Amoureuse, tu dis ? » Un sourire sincère s’épanouit sur ses lèvres. Elle est touchée que la sœur pense à s’épancher. « Fais-moi rêver. » Parce qu’elle n’a pas le cœur colibri, Arcelia. Ne l’a jamais vraiment eu.  

ft. @Aurora Serna
Aurora Martìn
Altéré·e 2-C
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Alias : (babydoll) poupée de porcelaine
Genre : (féminin, elle)
Age : (trente sept années) qu'elle subit, peur de vieillir.
Dollars : 465
Zone libre :
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I will dance for the light

Statut : (palpitant éreinté d'aimer) apaisé quand la lumière s'approche
Occupation : (danseuse dans sa compagnie) oiseau virevoltant hors de sa cage (idole influenceuse) qui offre au monde son masque
Habitation : (crimson bay)
Altérations :
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grade 2 - civil

prothèse jambes; les deux, Augmentation de la souplesse, de la dextérité, du contrôle et de la solidité, de ses jambes. Finition réaliste.
immunosuppresseurs; Délivrance automatique de ses immonusuppresseurs
système nerveux central; Amélioration de l'équilibre
implant auditif; Amélioration de ses capacités auditives

Limites : prothèse jambes; L'utilisation des prothèses la fatigue beaucoup. Épuisée si elle ne maintient pas un rythme contrôlé. Elle peut éprouver aussi des douleurs dans le bassin, les hanches, puisque pas modifiés.
immunosuppresseurs; Elle doit recharger son implant chaque mois. Symptômes des immunosuppresseurs.
système nerveux central; Chacun de ses spectacles lui provoque des migraines qui la forcent à s'installer dans le noir, loin de tout son, de toute musique.
implant auditif; Des bruits parasites s'invitent parfois, la rendant irritable.

Inventaire : 2 pts d'altérations
Pseudo : (jellyfish)
Comptes : (archer & teddy & cory & wyatt)
Genre IRL : (féminin, elle)
Messages : 172
Date d'inscription : 12/03/2023
FC : (astrid bergès-frisbey)
Crédits : (lyne) av. (ethereal) aes. (lyne) cs.
Thèmes abordés : (dépression, manipulation, relations toxiques, harcèlement, tendances suicidaires, sevrage, blessures)
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@Arcelia Serna | fin juin 2025
TW : troubles psychologiques

Routine désormais, pour que le palpitant s’apaise au lieu d’aller embêter la super héroïne. Elle a mieux à faire que de répondre aux messages de la grande sœur qui s’inquiète à retardement. Des années plus tard qu’elle ne devrait le faire. Des inquiétudes qui la rongent doucement et qu’elle apaise en s’informant sur les actualités des Sept. Des mots qui s’alignent souvent sans sens pour elle, qu’elle lit autant pour elle que pour June. Je crois que je crains toujours un peu de te déranger. Tu as probablement tant à faire. Ce ne serait pourtant que quelques mots. Une question, une réponse. Pas des heures à discuter, juste une minute ou deux. Probablement peut-elle se créer une nouvelle habitude. Juste un message quand  elle se demande si elle va bien. Il y a quelque chose de rassurant à chaque fois qu’elles font un peu l’une vers l’autre. Une chaleur qui s’insinue dans ses veines, dans son cœur et qui la fait sourire subrepticement. Lippes à peine étirées, dans une douceur attendrie, d’être parmi ses contacts privilégiés.

Juste de petits détails qui prouvent qu’elles marchent dans la même direction, même si la danseuse avancent à tout petits pas, à craindre le faux qui viendrait tout gâcher. Oh… Tu peux aussi m’envoyer des messages dès que tu le veux. Si tu t’inquiètes… Elle ne saura pas appeler à l’aide. C’est trop difficile de s’imaginer suffisamment en danger pour s’inquiéter de sa propre sécurité. J’ai supprimé le problème en supprimant mes jambes de chair… Elle soupire, sans savoir comment aborder le vrai problème. Les séquelles mentionnées ne sont pas physiques. Là dessus, elle est parfaitement remise. Son esprit et son âme en revanche, ne sont pas entièrement guéris et ne le seront probablement jamais. Question sans détails lui permet une certaine liberté de réponse, pour occulter toutes les raisons qui l’ont poussé à se dépasser et toutes les conséquences qui en ont découlé. Et puis lui en parler… C’est avouer l’échec. Celui de n’avoir jamais su se défaire de l’emprise des hommes. Celui d’avoir réitérer en connaissance de cause. Celui d’avoir été assez naïve pour tomber dans le piège grossier. Ego déplacé peut être. Préservation personnelle surtout. Elle ne veut lire la déception dans les yeux d’Arcelia. Pas alors qu’elles s’entendent enfin…

Les révélations l’apaisent d’une certaine façon. Savoir Arcelia entre de bonnes mains est rassurant. Même si c’est une obligation. Même si elle doit probablement subir tout ça plutôt que de l’accepter.Tu n’aurais pas dû avoir à t’aider seule. Petite voix quand elle avoue ces douleurs du passé. Eternelle souffrance de l’avoir abandonnée à son sort quand elle avait le plus besoin d’elle. De ne pas avoir été assez forte. Jamais assez forte pour être là pour elle. Tu peux lui parler sans te demander s’il te juge. C’est vrai que ça doit être agréable. Elle répète les détails et pense un peu, rêveuse. Peut être qu’un jour, elle aussi pourra parler…

Pas maintenant. Pas encore. Même quand il s’agit d’évoquer June. Moment où elles pourraient se rapprocher, mais même si un sourire flotte un peu sur ses lèvres, les mots se font plus discrets. C’est juste cette fille, que j’aime bien. C’est agréable d’être avec elle. J’ai l’impression qu’elle me voit, moi. Pas juste Babydoll, pas juste la danseuse mais moi. Et à part toi, personne ne l’avait jamais fait… Le sourire traîne encore un peu puis s’agrandit un peu, quand elle effleure l’idée de venir la voir. Pensées désorganisées alors qu’elle se rend compte qu’elle voulait mentionner la lumière, avant de parler de son art. Avec joie. J’adorerais que tu viennes me voir. Et puis après on pourrait retourner là où je t’ai emmené la dernière fois. Pour partager un nouveau moment privilégié. Pour qu’elles s’apprivoisent encore un peu plus. Jusqu’à ne plus marcher sur cette glace fine qui les entoure.
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« Je crois que je crains toujours un peu de te déranger. Tu as probablement tant à faire. » Elle ne peut s’empêcher de renifler comme un rire, parce qu’elle aimerait parfois être beaucoup plus occupée que ça, pour arrêter de penser, penser, penser. « Oh, eh bien, disons qu’en ce moment je ne fais pas grand-chose. Il paraît que je dois me concentrer sur ma « récupération ». » Elle hausse les épaules, un peu agacée d’être enfermée dans cette cage dorée. Si elle s’écoutait, elle se piquerait à l’adrénaline. Ce qui signifie qu’elle a peut-être vraiment besoin de ses séances de psy, en réalité. « Enfin tu me diras, la majorité de mes missions ne sont pas spécialement dangereuses, juste… d’appart. » Des fois, oui, il y a un peu de danger, mais les Sept restent avant tout des figures marketing. Ce n’est pas dans l’objectif de la firme de les bousiller sur le « champ de bataille ». Ils ont d’autres petites mains pour ça. Envoie-moi des messages, a-t-elle envie de lui demander. Mais ce serait difficile, alors qu’elles jouent une chorégraphie qui vise à se rapprocher comme à se protéger. Elles ont peur, au fond, de faire le premier faux pas, de se blesser et de se détruire plus encore, elles qui ont déjà tant perdu sur l’autel de la famille.

« Oh… Tu peux aussi m’envoyer des messages dès que tu le veux. Si tu t’inquiètes… — C’est gentil. Je le ferai. » Elle ne sait pas trop à quoi ça pourrait ressembler, elle n’est pas très SMS au fond, mais elle n’a pas envie de briser ce qui est en train de se construire, de couper la fleur en train de bourgeonner.

« J’ai supprimé le problème en supprimant mes jambes de chair… » Et la Sept ne peut s’empêcher de grimacer. Ouais, on peut faire les choses comme ça, aussi. « Radical. » Elle se reconnaît peut-être un peu dans cet extrémisme. Mais elle n’est même pas certaine de savoir si elle aurait eu la force de caractère de faire une telle chose. Pas sûre, non.

« Tu n’aurais pas dû avoir à t’aider seule. » Elle efface l’idée d’un revers de main ; non, bien sûr que non, mais elles ont déjà conclu qu’on ne pouvait revenir en arrière. La colère gronde encore un peu dans la cage thoracique de la Super, mais elle ne veut pas… ne veut pas tout gâcher avec son caractère pourri. Elle veut bien se mettre à la place d’Aurora, rien qu’une seconde ; elle n’est pas certaine qu’elle aurait fait mieux. « Tu peux lui parler sans te demander s’il te juge. C’est vrai que ça doit être agréable. — Tu sais, je me demande parfois si les humains ne sont pas incapables de ne pas juger. Mais au moins, il est payé pour ne pas dire quoi que ce soit à ce sujet, m’amusé-je. Même si parfois je me demande pour combien il serait capable de vendre nos secrets. » Elle ne croit plus en personne. Depuis longtemps. Elle préfère voir le mauvais en premier lieu, ainsi, elle n’est pas déçue. Même si… même si elle a fait l’erreur, au final. Pour Valkyrie, Yara, Orion… et tant d’autres. Elle serre les mâchoires, parce qu’elle est toujours coincée dans le même cercle vicieux.

Elle préfère écouter Aurora lui parler de la fille. C’est beaucoup plus intéressant. Elle porte le verre à son livre, plante son menton dans sa paume, bercée par une histoire. Une histoire qu’une grande sœur lui raconte. « À part toi, personne ne l’avait jamais fait… » Ça lui brise un peu le cœur d’entendre ça, mais elle comprend. « Personne ne me voit non plus comme Arcelia. » Et elle n’a pas de fille elle. « Avec joie. J’adorerais que tu viennes me voir. Et puis après on pourrait retourner là où je t’ai emmené la dernière fois. — On dirait que nous avons un rendez-vous, alors. » Nouveau sourire. Elle ne pensait pas que ça soirée pourrait s’améliorer, mais finalement… peut-être qu’une discussion après l’autre, un sourire après l’autre… Elles pourraient apprendre à s’apprivoiser.
En espérant que rien ne vienne tout gâcher.  

ft. @Aurora Serna
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Statut : (palpitant éreinté d'aimer) apaisé quand la lumière s'approche
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système nerveux central; Amélioration de l'équilibre
implant auditif; Amélioration de ses capacités auditives

Limites : prothèse jambes; L'utilisation des prothèses la fatigue beaucoup. Épuisée si elle ne maintient pas un rythme contrôlé. Elle peut éprouver aussi des douleurs dans le bassin, les hanches, puisque pas modifiés.
immunosuppresseurs; Elle doit recharger son implant chaque mois. Symptômes des immunosuppresseurs.
système nerveux central; Chacun de ses spectacles lui provoque des migraines qui la forcent à s'installer dans le noir, loin de tout son, de toute musique.
implant auditif; Des bruits parasites s'invitent parfois, la rendant irritable.

Inventaire : 2 pts d'altérations
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@Arcelia Serna | fin juin 2025
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Drôles de similitudes entre ces deux femmes qui semblent si différentes pourtant. Quand elles détestent l'inaction et voudraient revenir plus vite sur le devant de la scène. La danseuse a eu des pensées similaires après son accident. A vouloir retourner danser le plus vite possible, au détriment de sa santé, de sa récupération. Patience qu'elle a du avoir, qui la rongeait de l'intérieur, pour ne pas gâcher tous les talents posés sur elle. Peut être qu'elle n'aurait jamais pu retrouver son niveau, si elle n'avait pas écouter ses fans, si elle avait décidé de recommencer à danser trop tôt. Je ne cessais de vouloir danser, après mon accident. Un jour, quelqu'un m'a dit que la patience m'amènerait plus loin que l'impatience. Alors j'ai attendu pour récupérer justement et je ne le regrette pas. Conseils téléphonés d'une grande soeur qui n'en a que le nom, comme si elle voulait s'imposer dans ce rôle, lui offrir quelques mots pour l'aider à patienter à son tour. Pour aller mieux. Pour ne pas se blesser encore. Je suppose que tu as raison, la plupart de tes missions ne semblent pas dangereuses. Mais si j'étais quelqu'un qui te voulait du mal, j'utiliserais justement ces occasions pour le faire. Pensée noire qu'elle chasse d'un sourire, d'un geste de la main, quand la nervosité emballe son palpitant. Sa sincérité n'est peut être pas bienvenue à ce moment.

Toujours ces doutes qui ne la quittent pas, quand elle évolue en présence d'Arcelia. De ne pas être à la hauteur, d'annihiler les quelques pas qu'elles ont fait l'une vers l'autre, d'un mot de trop. Si tu préfères, on peut aussi s'appeler de temps en temps. Pour prendre des nouvelles ou pour parler de tout et de rien. Juste pour passer du temps ensemble, même si elles ne peuvent le faire physiquement. La danseuse arbore soudain un sourire, autant tendre qu'amusé, ravie de la tournure de la conversation. Comme si elles n'hésitaient pas autant l'une et l'autre. J'avais le choix entre garder mes jambes et ne plus jamais pouvoir danser. Et les abandonner pour briller à nouveau. La décision n'a pas été difficile. Son corps qui n'est qu'un outil pour briller sur scène, parties défectueuses remplacées en un clignement de cils. Décision définitivement facile à prendre, pour le bien de son art mais surtout pour sa santé mentale. Qu'aurait-elle été... sans la danse?

Les yeux s'écarquillent face à la révélation sardonique qu'elle expose. Confiance en le monde effritée, là dessus elle ne peut la contredire. Ses pensées sont bien trop semblables pour en faire la remarque aussi elle se tait, se contentant d'hausser les épaules. J'espère qu'il fait partie de ces gens bons... et qu'il ne trahira jamais tes secrets. Quelques uns sont les siens aussi... d'une certaine façon. Elle n'est pas prête à voir son passé étalé aux yeux du monde... Pensée égoïste quand c'est sa sœur qui est concernée, c'est plus simple de changer de sujet, de ne pas entrevoir à quel point les choses restent semblables au passé. Elle d'abord... sa petite sœur ensuite... et le fait la rend nauséeuse.

Mieux vaut parler de June, du soleil qui illumine les parts sombres qu'elle conserve encore. Je peux essayer de te voir comme Arcelia. La seule et unique Arcelia Serna. Et de nouveau une aveugle sincérité, sans l'abreuver de propos inutiles qui pourraient la gêner. Une simple promesse au fond des yeux... de ne jamais se laisser aveugler par l'image de Valkyrie II. Ca me fait plaisir, de simplement planifier d'autres fois. C'est certain, on va se revoir et il y a quelque chose de rassurant là dedans. Comme si elle ne pouvait plus jamais la perdre...
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Arcelia est touchée d’entendre sa sœur parler de son accident. Comme si certaines barrières commençaient, lentement, à tomber entre elles. Elle veut lui prouver qu’elles peuvent s’entendre, devenir des alliées. Elle croit en être capable. Peut-être pas de pardonner entièrement, ça, elle croit être trop rancunière mais… elle est épuisée de devoir se battre contre un passé qui la hante. Elle veut juste des moments de tendresse. La rage l’épuise trop. Elle écoute avidement ses conseils, les lèvres dans son verre, pour essayer de tapisser son esprit d’un coton protecteur. « Alors j'ai attendu pour récupérer justement et je ne le regrette pas. — Oui, il faut que j’écoute ce que disent les médecins, bla, bla, bla. Je ne doute pas qu’ils connaissent leur métier. Mais c’est frustrant. » Elle n’a pas besoin de développer plus, elle est certaine que la danseuse cachée sous les plumes de cygnes d’Aurora hurle de douleur quand elle ne peut pas faire ce pour quoi elle est née. Ce pour quoi elle respire, vit, aime.

« Mais si j'étais quelqu'un qui te voulait du mal, j'utiliserais justement ces occasions pour le faire. » L’héroïne ne peut s’empêcher de hausser un sourcil à cette pensée. Peut-être que sa sœur a un côté sombre encore plus prononcé que le sien, en réalité, car elle n’avait pas songé à ça. Ou alors juste parce que Lia se considère comme immortelle, protégée par une armure digne des plus grands stylistes, et soutenue par ses dons divins. « Tu n’as pas tort. Mais même mal en point, je reste plus puissante et mieux entraînée que la majorité des gens. En tout cas, Icarus ne me donnera pas d’autre mission avant que je ne sois pleinement remise sur pied, et je ne peux pas tricher avec leurs médecins. » Encore moins avec Darius Sinclair à leur tête. Il n’est pas un homme que l’on dupe facilement.

« Si tu préfères, on peut aussi s'appeler de temps en temps. Pour prendre des nouvelles ou pour parler de tout et de rien. — Je ne suis pas très conversation téléphonique. Pas très loquace, en règle générale, en fait. Mais je peux m’y habituer si tu veux. » Elle préfère être honnête : il n’y aura pas de relation possible si elles ne le sont pas. Mais pour Aurora, elle pourrait faire un effort. Prendre son téléphone et débiter quelques mots téléphonés.

Elle lui explique alors le combat qu’elle a mené pour sa danse. Sa passion. « J’imagine que tu as fait ce qui devait être fait, conclut-elle au sujet de ses jambes. » Il n’y a pas d’animosité dans sa voix, même si elle ne peut s’empêcher de se représenter elle aussi comme ses jambes brisées. Elle les a laissées tomber, toutes les trois, pour continuer à danser. C’est peut-être ça, d’aimer. D’aimer vraiment. Tout abandonner pour le sujet de son désir.  

« J'espère qu'il fait partie de ces gens bons... et qu'il ne trahira jamais tes secrets. — Je ne sais pas s’il reste des gens bons sur cette Terre, rit-elle doucement en buvant une nouvelle gorgée. Mais je règlerai le problème au besoin. » Les mots ne peuvent plus lui faire de mal. Par contre, elle, est une machine à tuer.

Pour ne pas devenir trop sentimentale, la super-héroïne préfère ne pas rebondir sur sa volonté de la voir comme Arcelia ; elle n’est même pas sûre de savoir s’il reste encore quelqu’un de ce nom. Alors elle change de sujet, comme elle en a l’habitude de le faire. « Tu ne veux manger quelque chose ? Je dois avoir quelques biscuits. » En rapport avec son thé. Des biscuits offerts par elle ne sait plus quel adorateur, qu’elle n’a pas ouvert, parce que… eh bien parce que sa relation à la nourriture est encore un autre sujet épineux à aborder. « Raconte-moi ton programme de danse. Je n’ai pas pu venir te voir depuis un moment à cause des derniers évènements, mais je ne manquerai pas de revenir voir un de tes spectacles. » Elle est sincère à ce sujet. Après tout, la danse l’a toujours passionnée, elle aussi. Juste… différemment.   

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