I hide and cower in the corner

I hide and cower in the cornerTRIGGER WARNINGS DÉPENDANCE AFFECTIVE, ALCOOL, DROGUE, TABAC, SEXE, LANGAGE CRU ET VULGAIRE, HARCÈLEMENT, MANIPULATION MENTALE, ABUS DE POUVOIR, VIOLENCE, SANG, MEURTRE, MORT, EXPÉRIENCES SUR ENFANTS, TRAUMATISMES, (AUTO)MUTILATIONS

I'm my own biggest enemy, all my empathy's a disaster. Feeling something like a scaly thing. Wrapped too tightly 'round my own master. I just hate everybody, yeah I'll hate everybody.

☼☼☼

Au fond du verre, tu cherches désespérément. Quoi ? Ton reflet. Mais tout ce que tu vois, ce sont les contours flous d'une version pathétique de toi. Elle te ressemble pourtant, gueule à travers le bar ta plus récente misère.
Celle que tu te traînes depuis la dispute avec ta moitié comme un poignard logé entre les côtes. Tu n'arrives pas à l'extraire, le retirer, te débarrasser de la lame froide.
Dans la salle, le silence est exigé de force, les victimes alignées contre le mur comme autant de points noirs sur ta destinée.
A peine des postillons.
Ils peuvent tous crever, tu t'en fous complet, seulement présents pour avoir de quoi passer tes nerfs même si tu te contentes jusqu'à présent de les ignorer. Ignorer leurs envies ignorer leurs besoins ignorer leurs voix prisonnières de la tienne.
Mutation explose dans toute sa splendeur.
Car tu es splendide.
Splendidement monstrueuse.
Le monstre se tient près du comptoir, le verre à la main, le regard consumé par les émotions. Toujours. Jamais. Elles n'arrêtent de te défoncer le crâne le coeur l'âme.
Et la porte s'ouvre et tu tournes la tête et tu vois la silhouette du Thorpe s'avancer. Pas celui qui te les brise. Pourtant, tu le réceptionnes avec la même douceur de vivre car ton humeur se hisse au pire de ton registre.
« C'est fermé barre-toi. » Aucune envie de discuter, ni de Teddy ni de Theodore, les deux satellites en orbite dans ton cerveau cramé à la vodka. Car il vient forcément te parler de l'un d'entre eux.
Actualité défraie la chronique, défie Icarus du doigt et rend Siren coupable de tout ce bordel. Évidemment elle est la coupable parfaite. Tentatrice de tous les enfers.
Une vraie salope et tu t'en amuses.
Car cette fois tu trouves cela fascinant, fabuleux de mentir au monde entier. Cette fois tu décides des mensonges mises en avant, des vérités conservées en sécurité. Cette fois tu n'es plus le pantin.
« Putain t'es sourd ? » Sans doute. Sinon pourquoi prendre le risque d'approcher la gueule de l'animal blessé qui descend une nouvelle gorgée de liqueur, cherchant à anesthésier le fond du gosier.
Le tambour des pensées.
Qui te ramènent à la douleur dans ta poitrine, celle de la perte, du fracas, du désordre émotionnel. Lequel prend une tournure dramatique ce soir.
Des planètes se meurent et des étoiles agonisent alors que le système solaire se casse la gueule. Chaque jour et chaque nuit passés sans l'astre lunaire nécessaire à ta vie.

@Elijah Thorpe

05/02/2023

I hide and cower in the cornertw : alcool, abus de pouvoir, mise en danger d'autrui

I'm my own biggest enemy, all my empathy's a disaster. Feeling something like a scaly thing. Wrapped too tightly 'round my own master. I just hate everybody, yeah I'll hate everybody.

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Difficile de passer à côté des nouvelles frasques de l'ex-Sept. Y a pas à dire, cette fois Elvira et son acolyte ont monté le niveau bien haut. Probablement trop haut, même pour eux. La belle part doucement en vrille, c'est indéniable et ca m'inquiète. Incapacité à garder mes distances. Manque cruel de volonté, surtout. J'ai probablement pris assez de distances avec leurs vies pour ne pas en rajouter une couche. L'affection pour eux, pour elle, revient comme un boomerang. Jusqu'à me demander pourquoi ca m'a pris tout ce temps, à en oublier tous les pourquoi qui me semblaient autrefois bien plus valables qu'aujourd'hui.

La mutante probablement en train de décuver, d'encaisser une lourde gueule de bois, je laisse couler un jour pour finalement localiser son téléphone. Quelque chose me dit qu'elle a besoin de calme, peut-être de compagnie. Peut-être de parler, même si je doute être la bonne personne pour ca. Quoiqu'il en soit, l'envie de me montrer présent se fait trop forte pour ne pas aller à sa rencontre. Par chance la route n'est pas longue, la belle a décidé de prendre un siège dans un bar de Crimson Bay. N'en a-t-elle pas eu assez ? J'entre dans les lieux, reçois l'accueil des plus chaleureux tandis que ma réponse roule naturellement face à son humeur excellente. < Bonjour à toi aussi, Princesse… > C'est à regarder autour de moi dans le bar que je constate que quelque chose cloche. Jusqu'à ce que mes billes tombent sur cet alignement d'étrangers contre le mur. Rien de bien volontaire dans cette mise en scène, il n'y a qu'à voir leurs mines horrifiées... La situation se révèle plus délicate que je ne l'aurais imaginé et j'échappe un léger souffle. Tendance à oublier toutes les capacités et la cruauté que peut détenir Elvira, quand pourtant je viens à sa rencontre, viens m'installer sur le siège juste à ses côtés. La conversation s'annonce compliquée, vu ses airs particulièrement réceptifs. < En un sens, oui… > Je rétorque doucement avec un sourire presque insolent. Rappel insinué que ses potentielles tentatives de manipulation ne donneront aucun résultat. Immunité bienvenue face à l'un des aspects de sa mutation. Une aubaine en de telles circonstances, je le réalise bien vite.

< Relâche ces gens Elvi, qu'on discute tranquillement. > Sans tous ces regards suppliant le nouveau venu que je suis. Sans ces spectateurs qu'elle s'attribue. < J'viens pas te faire la morale ou quoi, juste voir si tu vas bien. Et c'est pas parce que la réponse est flagrante que je vais me barrer. > C'est évident que quelque chose cloche plus que de raison. Si elle s'est toujours montrée particulièrement extravagante, depuis ce mail qu'elle m'a fait décrypter, j'peux pas m'empêcher de m'inquiéter pour elle. Qu'importe cette relation étrange qui nous unit maintenant, ces années d'absence, ce qu'elle est devenue, elle restera toujours la gamine attachante à mes yeux. Je tends la main derrière le bar, déserté par les serveurs devenus prisonniers, attrape un verre que je rapproche du siens en pointant la bouteille à ses côtés. < Tu me sers ton truc ? C'est pitoyable de boire seule. > L'hôpital qui se fout de la charité, franchement. Et si j'aurais plutôt tendance à lui dire de freiner un peu la bibine, vu les récents événements, je n'en prononce pas un mot. J'ai pas envie d'être le con de service à la réprimander, du moins pas cette fois.

@Elvira Wingfield

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Princesse. Qu'est-ce que tu détestes et adores ce surnom.
Incapable de te décider ou de t'en détacher. Un côté trop mielleux pour tout simplement l'adorer. Un côté trop élogieux pour tout simplement le détester. Alors tu te contentes de lui balancer ton regard des mauvais jours qui l'insulte sans avoir à ouvrir la bouche.
Tout un art, vraiment. L'art de dire je t'emmerde d'un battement de cils.
« Et pourquoi je ferais ça hein ? » Aucune putain d'envie de te montrer conciliante, ni ce soir ni demain ou le jour suivant. Trop d'années à devoir bien te conduire, en public, devant caméra, en réunion. Du temps perdu à jouer ce rôle dans ce costume de merde. « Je vais devoir me rabattre sur toi si je les libère et que j'ai envie de tuer quelqu'un » parce que t'as des envies de meurtre tous les quarts de seconde « et ton frère va encore gueuler » déjà que son frère te fait chier comme il faut en ce moment.
Puis tu ne souhaites forcément en arriver là, commettre le pire une nouvelle fois, déjà responsable - en partie hein c'est très important de le préciser donc responsable en partie - de la première mort d'Elijah. Ça serait dommage de recommencer.
Alors oui tu préfères garder tes prisonniers sous la main, au cas où il te prend l'envie d'en dégommer un au passage, la faute d'un mot de travers ou d'un conseil mal avisé. Mais aucune pression pour le Thorpe, juste la survie de plusieurs innocents reposant sur ses épaules tel un fardeau à (trans)porter.
Un sourire plein de désespoir se pose sur tes lèvres quand il commence à te sortir son baratin, toujours le même baratin, appris répété balancé par cœur.
« Ouais je vis carrément un rêve éveillé. » Il doit déjà le savoir, le monde entier doit le savoir. Les scandales de Siren déferlent dans les médias et cette fois, Icarus peine à les contenir, cette fois il peine à TE contenir. Car tu refuses de continuer à jouer selon ses règles.
Malgré ton attitude déplorable à l'égard de l'invité-intrus, tu acceptes de lui servir ton poison, remplissant son verre jusqu'à regarder le liquide venimeux déborder du contenant et se répandre sur la surface du bar. Mesquine, tu te tournes vers un de tes pantins pour le contraindre de venir éponger ton merdier. « Nettoie ça » et tu le vois attraper un chiffon et tu t'en amuses et l'arrêtes « avec ta bouche. »
Mauvaise comme tu sais l'être, comme ta moitié le sait aussi, comme le monde t'aime et te hait. Mais qu'en est-il du nouveau venu ? Vous n'êtes plus des mômes égarés dans la candeur de l'âge. Vous êtes désormais des âmes égarées dans le tourment de la réalité.
Et ton tourment prend beaucoup de place.
Ton tourment t'incite à tout raser sur ton passage, détruire les gens, niquer les bases de ton existence.
Aussi tu te montres déterminée à bousiller le peu d'estime que le revenant te porte en abusant de ton pouvoir. N'est pas princesse qui le souhaite. Il faut savoir écraser les autres sans le moindre regret, jeter son humanité aux oubliettes et oublier de l'avoir fait.

@Elijah Thorpe

05/02/2023

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Difficile d'ouvrir le dialogue face à une huître. Trop fermée pour entendre raison, trop l'habitude d'être au-dessus de tout et tout le monde. Elvi est désagréable et c'est sans grande surprise que j'accueille ses airs et son ton. < Parce que eux ne sont responsables de rien. Libre à toi de devenir ta propre antihéros, mais c'est idiot. > A quoi bon ? Une manière des crier sa peine, crier sa haine, à des oreilles qui n'en tireront que de la terreur. Ca ne mènera à aucun changement, n'impactera en rien Icarus. On considèrera simplement ce jour comme un autre jour sans d'Elvira. Un caprice un peu abusif comme il y en a eu d'autres. < Tu ne tueras personne. Pas aujourd'hui. > Je lui réplique banalement, persuadé qu'elle n'attenterait jamais à ma vie. Du moins pas de façon intentionnelle. Et certain que je ne lui permettrai pas un tel excès sur des innocents, là au mauvais moment, au mauvais endroit. Si je n'ai pas la naïveté de la croire les mains blanches, j'ai bien celle de penser être un obstacle suffisant face à ses mutations.

Au vu de l'abus qui s'annonce, je souffle doucement, vanné. J'attire le verre trop rempli lentement à moi, tandis qu'elle fait s'approcher un des individus pour nettoyer le liquide qui a débordé. De prime abord l'ordre n'a rien d'indécent, mais ce serait mal connaître Elvira que d'en rester là. L'homme s'exécute à lécher le comptoir et je jette un regard noir à la Siren en action. < Arrête-ca. J'suis pas venu pour assister à un de tes spectacles répugnants. J'en sais assez pour ne pas avoir besoin ni l'envie d'y assister en direct. > Je lui assène sans la moindre sympathie, l'image de la gamine à laquelle elle me fera toujours pensé prenant la fuite dans l'ombre. Je l'observe, comme une volonté vaine de la décrypter. < Tu veux quoi de moi, pour les laisser tranquilles eux ? > Me jeter en pâture, la seule chose qui semble rester dans mon champs d'action. A défaut d'avoir une quelconque maîtrise sur la situation. Une certaine confiance qui lui sera toujours accordée malgré ses frasques, malgré les accusations passées.

@Elvira Wingfield

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S’il ne parvient à calmer tes nerfs, le fantôme parvient à te faire sourire. Sa remarque étire tes babines. Parce que tu es un anti héros depuis le début de ta carrière de super-héroïne.
Et ces dernières années ont renforcé le décalage entre tes deux rôles, tes deux mondes, au point de ne plus pouvoir continuer ainsi. Les erreurs et les horreurs d’Icarus sont venues à bout de ta patience.
Alors ce soir, plus que n’importe quel autre soir, tu ne comptes sauver personne. Humeur massacrante laisse présager le pire. Et même si tu préfères éviter de le mêler directement au pire c’est un grand garçon capable de prendre ses propres décisions.
Libre à lui de se tirer. Libre à lui de retourner se terrer dans sa tanière. Libre à lui de se cacher de la réalité. Ta réalité.
« J’en ai rien à foutre de ton envie. » S’il pense éviter un massacre avec ses miaulements, Elijah n’est pas au bout de ses peines. Mais sa bouche s’ouvre une nouvelle fois sur une proposition alléchante, laquelle pourrait contenir tes dangereuses ardeurs.
Rictus amusée dévoile les dents de la prédatrice installée au bar, en train de dévisager sa cible du moment. « J'veux que tu répondes honnêtement à mes questions… » pour changer. Parce qu’il a l’art et la manière de dire sans en dire trop.
Une attitude agaçante.
La preuve, de retour depuis des mois dans vos vies, tu as encore l’impression de rien savoir de la sienne. De quoi est-ce qu’il a peur ? « Encore mieux » et tu le pointes du doigt, un doigt très menaçant, surtout avec la quantité d’alcool cajolant les rives de tes veines « je veux que tu me racontes ta journée typique de boulot. »
Si tu formules une demande aussi peu anodine, c’est pour une raison bien précise. Elijah n’arrête pas de tourner autour du pot, refusant de te dire ce qu’il fait véritablement de son quotidien. Hormis pirater des ordinateurs.
De ça, tu en es certaine compte tenu de son aide pour décrypter le mail de ton amie. Mais l’altéré demeure étrangement mystérieux concernant le reste et tu comptes bien lui extraire le reste de force ou de gré. « T’as intérêt à me filer tous les détails croustillants sinon » main posée sur l’épaule de ta dernière victime en date « je le force à se buter. »
Y’a l’embarras du choix sur le comment dans un endroit pareil.
La seule limite étant ton imagination.

@Elijah Thorpe