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Dancing in the dark [PV Meg Everest]

Finley Crosby
Blue Blood
Finley Crosby
CORPS
ESPRIT
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Image/Gif : Dancing in the dark [PV Meg Everest] B89a53c5b93fb587331fb9dea45b1fd1fcc62c6c
Alias : Finn - The Projector - Fizzle le Clown
Genre : Il, homme cisgenre.
Age : 37 ans
Dollars : 360
Statut : Célibataire
Occupation : Ex-Clown, acteur récurrent de l'Icarus Cinematic Universe
Habitation : Appartement dans Solaris
Déchirures : <e1>Mutation :</e1>
Projection holographique

<e1>Déchirures :</e1>

○ Projection visuelle <bq><e3>Niveau 1 :</e3> Finley peut générer des projections holographiques, qu'il fait généralement apparaître d'un geste de la main. Ces projections holographiques semblent avoir été générées directement par un ordinateur, leurs couleurs variant entre le bleu et le blanc, sans la moindre consistance physique. Elles sont généralement grossières, et d'une taille ne dépassant pas le mètre, que ce soit en longueur ou en largeur.
<e3>Niveau 2 :</e3> Les projections de Finley ont gagné en précision et en couleur. Il peut désormais générer un hologramme semblable à la taille d'un homme adulte (pas plus de 2 m) et d'une largeur de cinq mètres. Si elles peuvent sembler réelles de loin, et en ne leur accordant qu'un coup d’œil, l'illusion est vite brisée dès lors que l'on s'approche ou que l'on y prête davantage d'attention, l'image se faisant tremblante et légèrement floue.</bq>

○ Projection sonore <bq><e3>Niveau 1 :</e3> Finley peut compléter ses projections visuelles, en leur ajoutant du son, qu'il s'agisse de bruitages ou de la voix d'une ou plusieurs personnes. Quand la projection visuelle se dissipe, le son disparaît également. Il lui est difficile, actuellement, de créer une illusion sonore sans un hologramme visuel pour l'accompagner.

Limites : Plus la projection est précise et fourmille de détails, et moins Finley sera en mesure de la maintenir durablement. Son record actuel, pour une représentation miniature d'une salle de concert, est de cinq minutes, et il a fini avec un saignement de nez de plusieurs heures et une migraine qui a persisté quelques jours durant.

Les projections de Finley n'ont aucune tangibilité, et n'ont donc pas d'utilité offensive ou défensive. On peut passer à travers comme s'il s'agissait d'une simple brume, et elles ne font pas non plus grande illusion, en particulier lorsque Finn n'a pas l'énergie nécessaire ou la concentration suffisante pour leur donner couleur ou forme plus consistante.

Les projections holographiques de Finley se basent exclusivement sur ce qu'il a pu voir ou entendre : le mutant ne peut rien inventer ou créer, et doit obligatoirement avoir un modèle sur lequel se baser. Plus sa mémoire du modèle est récente et fidèle, mieux la projection sera, mais elle sera également plus difficile à maintenir sur la durée.

Ajouter du son nécessite un effort supplémentaire de sa part, et fragilise ses constructions holographiques qui, s'il n'y prête pas grande attention, peuvent alors perdre en détail et en cohésion. Pour l'instant, il n'a pas réussi à maintenir une projection visuelle et sonore correcte plus d'une minute et demi, et l'exercice l'a profondément exténué, le rendant incapable d'utiliser son pouvoir pour les deux jours suivants.

Le pouvoir de Finley gagne en puissance lorsqu'il est pris d'anxiété ou en proie à des émotions fortes en général, mais, en contrepartie, Finn n'a aucun contrôle sur l'hologramme généré, et se retrouve donc régulièrement tourmenté par ses traumatismes d'enfance bien malgré lui, tout en subissant la fatigue physique et mentale qui accompagne généralement ses démonstrations de pouvoir.

Stigmates : Finley porte des stigmates on ne peut plus visibles de la tragédie qui a détruit son cirque et sa famille : ses bras et ses jambes sont recouverts de brûlures, qui ont plus ou moins bien cicatrisés, ainsi que l'entièreté de son dos. Il souffre d'une douleur de fond persistante, mais se refuse à tout soin supplémentaire vis-à-vis de ses stigmates, les portant comme un souvenir particulièrement marquant de son passé.
Pseudo : Innie
Comptes : Hugh Reid & Tobias Grant & Algernon Carter & Shanti Bhatt & Gideon Glassmann & Piper Craven & Harry Hale & Kuuno Youngren & Gale Hati & Nayan Chandra
Genre IRL : Elle - Femme cisgenre
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Thèmes abordés : PTSD, Incendie, douleurs chroniques

Dancing in the dark
Libre

Tu risques le burnout. Il faut que tu apprennes à t'amuser, c'était ce que lui avait répété une nouvelle fois son thérapeute, durant leur dernière session. Faith avait promis de faire un effort (principalement pour éviter un signalement auprès de sa hiérarchie), mais, maintenant qu'elle se retrouvait face au fait accompli, l'ex-soldate était complètement perdue.

Après mûre réflexion, elle avait opté pour une soirée en Night-Club, arguant que, à défaut de réussir à sociabiliser avec qui que ce soit, elle pourrait au moins se détendre ET pratiquer une activité physique (ce qui serait bénéfique à son corps et à sa santé).

Faith s'était préparée comme elle le pouvait, tenue plus féminine et ajustée que son uniforme ou ses joggings, qu'elle réservait à sa vie de tous les jours, toujours prête à courir si nécessaire. Pas de talons hauts, toutefois, Faith n'était pas inconsciente à ce point. On ne savait jamais ce qui pouvait se passer...

Elle avait préféré ignorer la manière dont le videur l'avait détaillée du regard, retenant les paroles virulentes qui voulaient s'aventurer hors de ses lèvres pincées. Il n'en valait pas la peine. Et elle aurait vite fait de l'oublier, après avoir commencé à danser. Et peut-être à boire, si elle était vraiment aventureuse...

Faith devait l'avouer, elle n'était vraiment pas à son aise dans ce genre d'endroits. Le lieu était labyrinthique, elle ne savait même pas où elle était censée se rendre... A défaut, elle choisit de suivre de loin un groupe de jeunes femmes de son âge, qui la mena jusqu'à une piste de danse. La musique assourdissante ne lui laissait pas de place pour penser et, au fond, c'était bien ce qu'elle était venue chercher.

Après un instant d'hésitation, Faith se laissa aller à danser, trouvant peu à peu son confort au milieu des autres. Elle ne cherchait pas à se faire des amis, ni à draguer, simplement à s'épuiser jusqu'à être suffisamment détendue : bougeant au rythme de la musique, elle semblait bien partie pour cette entreprise.

Jusqu'à ce qu'une main ne tapote son épaule. Les réflexes prirent le dessus, et Faith, d'une prise savamment exécutée, s'assura que son "adversaire" se retrouve à terre. Sauf que l'ennemi en question n'était qu'une personne innocente, qui ne voulait certainement pas l'agresser. Faith ne sut comment réagir, relâchant le bras de sa pauvre victime. Un sourire nerveux s'étira sur ses lèvres, laissant place à un rire sincère, et quelque peu gêné.

Aidant la personne à se relever, Faith ne savait plus où se mettre. Elle s'empressa de s'excuser, haussant la voix pour se faire entendre par-dessus la musique :

"Désolée ! J'ai de mauvais réflexes !"

Non, elle avait d'excellents réflexes. Ce n'était simplement pas la bonne situation pour les utiliser. Consciente d'avoir fait une bêtise, et saisissant l'occasion pour "sociabiliser", comme son thérapeute espérait qu'elle le fasse, elle proposa à sa pauvre victime, expression contrite sur le visage :

"Je peux te payer à boire ? Pour me faire pardonner !"

C'était la moindre des choses. Personne ne venait en boîte pour se faire violenter de la sorte. Et Faith devait vraiment apprendre à se relaxer. Toute situation n'était pas un champ de bataille potentiel. Et son psy avait raison : Faith devait s'autoriser à être autre chose que soldate ou agente. A être une jeune femme ordinaire, capable de s'amuser sans prise de tête. Ou prise tout court.
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Dancing in the dark
Faith Coleman & Meg Everest
Meg s’était laissée convaincre par sa marraine, dans la formation, une étudiante plus âgée, qui lui avait dit que lui faire une fausse carte d’identité sur laquelle elle avait 21 ans était super facile – au moins pour tromper les videurs à l’entrée du club, avait-elle précisé. Meg était sûre que, si elle prenait son temps, elle pourrait arriver à le faire même pour les trucs officiels, mais elle garda pour elle cette pensée – elle ne voulait pas se vanter de ce qu’elle savait ou ne savait pas faire, surtout alors qu’elle pouvait échouer. Toujours est-il qu’elle avait suivi le groupe, pour s’intégrer, et qu’elle le regrettait. Avant que l’état de sa mère ne se dégrade et qu’elle succombe à la maladie, Meg aurait adoré aller dans ce genre d’endroits alors qu’elle n’en avait pas le droit, rencontrer de nouvelles personnes, s’éclater.

Mais en ce moment… c’était loin d’être le cas, et elle ne se sentait pas à sa place, n’arrivant pas à s’imprégner de l’atmosphère du lieu. Elle aurait mille fois préféré être dans la chambre de leur penthouse luxueuse de Neo Arcadia, plongée dans son Construct ou dans celui d’un autre dans le Metaworld. D’ailleurs, c’était peut-être bien exactement ce qu’elle allait faire. Elle allait partir, mais elle devait retrouver Gia avant, que celle-ci ne la recherche pas alors qu’elle était partie. Même si, pour être tout à fait honnête, Meg n’était pas sûre qu’elle ne l’ait pas déjà oubliée, trop occupée à boire et se trémousser. Fendant la foule, elle crut reconnaître sa marraine dans l’obscurité brisée uniquement par des lumières colorées aveuglantes et tapota son épaule pour qu’elle se retourne, se retrouvant sans comprendre plaquée au sol.

Mais elle était pas bien ? C’était pas Gia, c’était certain ! Quelqu’un écrasa la main de Meg, qui laissa échapper un cri inaudible à cause de la musique ambiante, avant qu’elle ne soit relevée par son attaquante. « Des mauvais réflexes ? MAIS ÇA VA PAS ?! » Elle criait pour se faire entendre, à peu près sûre que son interlocutrice imposée ne l’entendait pas. « Vous êtes complètement folle ! » Elle serrait sa main blessée contre elle, l’air franchement courroucé et la douleur visible sur son visage déformé pour une grimace. « Je vais surtout aller dire aux gens ici qu’une folle furieuse m’a agressée et que j’ai sûrement la main cassée ! » Ce ne serait pas surprenant, en vrai : elle était assez fragile. « À moins que vous ne connaissiez un médecin et vouliez m’y amener. C'est votre faute. » Quoi ? Elle se devait d’essayer. Et peut-être, peut-être, accepterait-elle le verre après. Même si elle n’était pas certaine que l’offre soit maintenue après qu’elle ait traité la femme de folle.


|HRP| Tout le texte en gras, c'est parce que Meg crie ! Elle crie un peu plus fort pour le texte en majuscules, mais elle crie tout du long, c'est juste pas très agréable à lire en majuscules alors j'ai laissé sans Dancing in the dark [PV Meg Everest] 4061986614
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<e1>Déchirures :</e1>

○ Projection visuelle <bq><e3>Niveau 1 :</e3> Finley peut générer des projections holographiques, qu'il fait généralement apparaître d'un geste de la main. Ces projections holographiques semblent avoir été générées directement par un ordinateur, leurs couleurs variant entre le bleu et le blanc, sans la moindre consistance physique. Elles sont généralement grossières, et d'une taille ne dépassant pas le mètre, que ce soit en longueur ou en largeur.
<e3>Niveau 2 :</e3> Les projections de Finley ont gagné en précision et en couleur. Il peut désormais générer un hologramme semblable à la taille d'un homme adulte (pas plus de 2 m) et d'une largeur de cinq mètres. Si elles peuvent sembler réelles de loin, et en ne leur accordant qu'un coup d’œil, l'illusion est vite brisée dès lors que l'on s'approche ou que l'on y prête davantage d'attention, l'image se faisant tremblante et légèrement floue.</bq>

○ Projection sonore <bq><e3>Niveau 1 :</e3> Finley peut compléter ses projections visuelles, en leur ajoutant du son, qu'il s'agisse de bruitages ou de la voix d'une ou plusieurs personnes. Quand la projection visuelle se dissipe, le son disparaît également. Il lui est difficile, actuellement, de créer une illusion sonore sans un hologramme visuel pour l'accompagner.

Limites : Plus la projection est précise et fourmille de détails, et moins Finley sera en mesure de la maintenir durablement. Son record actuel, pour une représentation miniature d'une salle de concert, est de cinq minutes, et il a fini avec un saignement de nez de plusieurs heures et une migraine qui a persisté quelques jours durant.

Les projections de Finley n'ont aucune tangibilité, et n'ont donc pas d'utilité offensive ou défensive. On peut passer à travers comme s'il s'agissait d'une simple brume, et elles ne font pas non plus grande illusion, en particulier lorsque Finn n'a pas l'énergie nécessaire ou la concentration suffisante pour leur donner couleur ou forme plus consistante.

Les projections holographiques de Finley se basent exclusivement sur ce qu'il a pu voir ou entendre : le mutant ne peut rien inventer ou créer, et doit obligatoirement avoir un modèle sur lequel se baser. Plus sa mémoire du modèle est récente et fidèle, mieux la projection sera, mais elle sera également plus difficile à maintenir sur la durée.

Ajouter du son nécessite un effort supplémentaire de sa part, et fragilise ses constructions holographiques qui, s'il n'y prête pas grande attention, peuvent alors perdre en détail et en cohésion. Pour l'instant, il n'a pas réussi à maintenir une projection visuelle et sonore correcte plus d'une minute et demi, et l'exercice l'a profondément exténué, le rendant incapable d'utiliser son pouvoir pour les deux jours suivants.

Le pouvoir de Finley gagne en puissance lorsqu'il est pris d'anxiété ou en proie à des émotions fortes en général, mais, en contrepartie, Finn n'a aucun contrôle sur l'hologramme généré, et se retrouve donc régulièrement tourmenté par ses traumatismes d'enfance bien malgré lui, tout en subissant la fatigue physique et mentale qui accompagne généralement ses démonstrations de pouvoir.

Stigmates : Finley porte des stigmates on ne peut plus visibles de la tragédie qui a détruit son cirque et sa famille : ses bras et ses jambes sont recouverts de brûlures, qui ont plus ou moins bien cicatrisés, ainsi que l'entièreté de son dos. Il souffre d'une douleur de fond persistante, mais se refuse à tout soin supplémentaire vis-à-vis de ses stigmates, les portant comme un souvenir particulièrement marquant de son passé.
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Dancing in the dark

Faith n'avait, semble-t-il, pas conscience de sa force. Ni de la manière dont une personne ordinaire était supposée réagir à ce qu'elle avait pu faire. Elle pensait sincèrement que des excuses et une boisson offerte suffiraient à détendre l'atmosphère, mais elle fut très vite détrompée dans cette idée. Après réflexion, ce n'était probablement pas normal de réagir aussi violemment à un simple contact physique.

Faith se mordit la lèvre inférieure, coeur serré. Elle avait simplement voulu essayer de se détendre, de s'amuser au milieu des autres, mais elle n'arrivait jamais à baisser complètement la garde. Les réflexes étaient là, ceux de la soldate qu'elle était autrefois, de l'agente de Cerber qu'elle était aujourd'hui, comme menacée par un danger constant dont elle ne parvenait pas à identifier la source exacte. Et cette jeune inconnue avait payé le prix de sa paranoïa.

Faith ne connaissait pas de médecin qu'elle pouvait joindre sur l'instant, mais elle n'en avait pas besoin. Au lieu de cela, la jeune femme établit un contact physique avec l'inconnue, prenant une profonde respiration. Il ne lui fallut qu'un court instant pour absorber la blessure : ce n'était pas si grave, comparé à ce qu'elle avait pu voir sur le champ de bataille. Mais l'inconnue était une civile : elle n'était pas formée à survivre et endurer le pire.

Faith savait qu'elle subirait très certainement cette blessure absorbée dans les prochaines heures, si elle ne l'infligeait pas à un autre. Peu importe : c'était sa responsabilité, après tout. Faith lui avait fait du mal, la moindre des choses était donc qu'elle use de ce talent qui était sien pour apporter soulagement à la pauvre inconnue. Sourire contrit aux lèvres, elle lui souffla, assez fort pour couvrir le bruit de la musique et de l'ambiance de la boîte en général :

"Tu ne devrais plus avoir mal, normalement. Je suis vraiment désolée !"

Elle l'était sincèrement, malgré la légèreté de sa précédente réaction. Faith n'avait pas eu conscience de lui avoir fait mal à ce point, et de l'avoir probablement terrifiée, l'espace d'un instant. Etait-elle seulement capable de se comporter comme une femme ordinaire, hors de la guerre, des conflits, de l'entraînement, ou ne cessait-elle jamais d'être une soldate ? Faith voulait croire qu'il était possible pour elle de se détendre. De se préserver, et de préserver les autres au passage. Comme cette pauvre inconnue.

"Je peux toujours t'offrir à boire ? En espérant que tu veuilles bien me pardonner."

Sourire maladroit. Malaise évident dans la posture, dans le regard. Faith n'était pas à sa place, dans cet environnement, face à cette personne, à tenter d'interagir de manière ordinaire. Honnêtement, elle ne pourrait pas lui en vouloir, si sa malencontreuse victime décidait qu'elle ne voulait rien avoir à faire avec elle...
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Dancing in the dark
Faith Coleman & Meg Everest
TW : Deuil, critique des médecines alternativesLa jeune fille réagissait peut-être excessivement, mais elle était petite, et elle aurait réellement pu facilement s’en sortir beaucoup plus mal, et la peur avait pris le dessus sur la raison. Et elle n’avait d’ailleurs pas vraiment l’habitude d’être dans un lieu aussi peuplé, IRL. Ce qu’elle vivait dans le Metaworld, où elle avait sa popularité, n’avait rien à voir. Alors même si elle voulait découvrir tout ça, profiter de ses années d’études pour le faire, elle ne se sentait pas encore bien à son aise. Encore moins depuis qu’elle avait perdu Gia et les autres de vue.

Inspirant et expirant pour essayer de se calmer, elle jeta un regard surpris à l’inconnue qui saisissait sa main et lui affirmait qu’elle devrait ne plus avoir mal, maintenant. C’est vrai que la douleur semblait atténuée, mais peut-être était-ce juste parce qu’elle retrouvait son calme ? Regardant la métisse d’un air interrogateur, elle serra sa main contre elle, hésitant presque à demander ce qu’elle avait fait. « Vous êtes magnétiseuse, ou un truc comme ça ? » Après tout, ces gens-là croyaient en ce qu’ils faisaient, même si Meg était plus que sceptique. C’était bon pour les gens qui avaient pas les moyens de se payer de vrais médecins. Elle essaya d’écarter la peine et le pincement au cœur qu’elle ne put réfréner à cette pensée, alors que lui venait irrémédiablement à l’esprit que ça n’avait pas suffi à soigner sa mère…

Se concentrant sur la femme, elle grimaça, avant de hocher la tête. « Ok, ça me va. » Est-ce que ça lui allait vraiment ? Elle ne le savait pas trop, mais elle était certaine d’une chose : au moins, on ne refuserait pas de servir l’inconnue, et elle pourrait donc boire sans qu’elle lui demande sa carte d’identité. « Un cocktail, ce serait hyper cool. » Du genre hyper coloré, qui fait hyper stylé et mature. « Moi c’est M... Emma, au fait. » Ok on faisait mieux comme improvisation. « Vous venez souvent, ici ? »
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<e1>Déchirures :</e1>

○ Projection visuelle <bq><e3>Niveau 1 :</e3> Finley peut générer des projections holographiques, qu'il fait généralement apparaître d'un geste de la main. Ces projections holographiques semblent avoir été générées directement par un ordinateur, leurs couleurs variant entre le bleu et le blanc, sans la moindre consistance physique. Elles sont généralement grossières, et d'une taille ne dépassant pas le mètre, que ce soit en longueur ou en largeur.
<e3>Niveau 2 :</e3> Les projections de Finley ont gagné en précision et en couleur. Il peut désormais générer un hologramme semblable à la taille d'un homme adulte (pas plus de 2 m) et d'une largeur de cinq mètres. Si elles peuvent sembler réelles de loin, et en ne leur accordant qu'un coup d’œil, l'illusion est vite brisée dès lors que l'on s'approche ou que l'on y prête davantage d'attention, l'image se faisant tremblante et légèrement floue.</bq>

○ Projection sonore <bq><e3>Niveau 1 :</e3> Finley peut compléter ses projections visuelles, en leur ajoutant du son, qu'il s'agisse de bruitages ou de la voix d'une ou plusieurs personnes. Quand la projection visuelle se dissipe, le son disparaît également. Il lui est difficile, actuellement, de créer une illusion sonore sans un hologramme visuel pour l'accompagner.

Limites : Plus la projection est précise et fourmille de détails, et moins Finley sera en mesure de la maintenir durablement. Son record actuel, pour une représentation miniature d'une salle de concert, est de cinq minutes, et il a fini avec un saignement de nez de plusieurs heures et une migraine qui a persisté quelques jours durant.

Les projections de Finley n'ont aucune tangibilité, et n'ont donc pas d'utilité offensive ou défensive. On peut passer à travers comme s'il s'agissait d'une simple brume, et elles ne font pas non plus grande illusion, en particulier lorsque Finn n'a pas l'énergie nécessaire ou la concentration suffisante pour leur donner couleur ou forme plus consistante.

Les projections holographiques de Finley se basent exclusivement sur ce qu'il a pu voir ou entendre : le mutant ne peut rien inventer ou créer, et doit obligatoirement avoir un modèle sur lequel se baser. Plus sa mémoire du modèle est récente et fidèle, mieux la projection sera, mais elle sera également plus difficile à maintenir sur la durée.

Ajouter du son nécessite un effort supplémentaire de sa part, et fragilise ses constructions holographiques qui, s'il n'y prête pas grande attention, peuvent alors perdre en détail et en cohésion. Pour l'instant, il n'a pas réussi à maintenir une projection visuelle et sonore correcte plus d'une minute et demi, et l'exercice l'a profondément exténué, le rendant incapable d'utiliser son pouvoir pour les deux jours suivants.

Le pouvoir de Finley gagne en puissance lorsqu'il est pris d'anxiété ou en proie à des émotions fortes en général, mais, en contrepartie, Finn n'a aucun contrôle sur l'hologramme généré, et se retrouve donc régulièrement tourmenté par ses traumatismes d'enfance bien malgré lui, tout en subissant la fatigue physique et mentale qui accompagne généralement ses démonstrations de pouvoir.

Stigmates : Finley porte des stigmates on ne peut plus visibles de la tragédie qui a détruit son cirque et sa famille : ses bras et ses jambes sont recouverts de brûlures, qui ont plus ou moins bien cicatrisés, ainsi que l'entièreté de son dos. Il souffre d'une douleur de fond persistante, mais se refuse à tout soin supplémentaire vis-à-vis de ses stigmates, les portant comme un souvenir particulièrement marquant de son passé.
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Dancing in the dark

La question de la jeune inconnue lui tira un haussement de sourcils, avant qu'un rire ne se glisse hors de ses lèvres. Magnétiseuse, on ne la lui avait encore jamais sorti, celle-là... Elle secoua la tête, et, aveugle à la peine qui secoua un instant la jeune femme, Faith lui répondit sans détour :

"Non, non, pas du tout. C'est ma mutation. Je peux guérir les maux."

Faith préféra ne pas en préciser davantage, ne serait-ce que parce qu'elle ne souhaitait pas admettre devant l'inconnue que le Mal qu'elle avait absorbé serait prochainement sien. Elle considérait que c'était sa responsabilité seule, après avoir blessé la jeune femme de la sorte. Elle doutait que son interlocutrice s'en préoccupe réellement, mais elle ne voulait pas néanmoins prendre le risque qu'elle puisse lui demander de lui transmettre à nouveau sa blessure. Ce genre d'altruisme, Faith en avait été témoin plus d'une fois...

Elle avait proposé à l'inconnue de lui payer un verre, si elle le souhaitait, afin de se faire pardonner pour la brutalité de leur interaction. Faith fut soulagée que sa proposition soit acceptée, lui donnant une chance de réparer les choses et de permettre à cette soirée de se poursuivre bien plus normalement qu'elle n'avait commencé. Hochant la tête, elle souffla un "Ca marche !" enthousiaste devant la demande de la demoiselle, prête à lui payer tous les cocktails de la boîte pour se faire pardonner de son acte.

"Enchantée, Emma."

Faith lui tendit la main dans un geste un peu trop formel, qui contrastait certainement avec sa légèreté précédente, définitivement incapable de savoir comment se comporter dans ce genre de contexte.

"Moi, c'est Faith."

Si elle nota le léger bégaiement de la demoiselle, Faith n'y accorda guère d'attention. Pourquoi soupçonnerait-elle un seul instant que sa jeune interlocutrice puisse utiliser un nom d'emprunt ? Pour autant qu'elle le sache, "Emma" était une citoyenne parfaitement ordinaire, de ces gens que Faith s'efforçait de protéger au quotidien, faisant de leur bien-être et de leur sécurité sa priorité.

"J'ai l'air de venir souvent ici ?"

La question était sincère, sans une once d'ironie dans la voix de l'ex-soldate. Si Emma supposait qu'elle était une habituée, peut-être que Faith n'était pas aussi mauvaise à prétendre être normale qu'elle le croyait. Ce serait certainement un compliment qu'elle serait ravie de recevoir. Elle secoua finalement la tête, admettant d'un ton gêné :

"Non, c'est ma première fois. J'ai un travail prenant, je n'ai pas vraiment le temps pour ce genre de distractions."

Le temps, et la tête à cela, surtout. Même à présent, Faith se languissait de l'entraînement, de la proximité de ses collègues, de l'uniforme sans lequel elle se sentait presque nue. Pourtant, la jeune femme savait qu'elle devait apprendre à se détacher de tout ça. Qu'il y avait une vie en-dehors de Cerber. Et qu'elle avait encore tout le temps d'en profiter.

Leurs pas les menèrent au bar, où Faith indiqua à Emma qu'elle pouvait passer sa commande, ajoutant d'une voix quelque peu embarrassée :

"Et si je te laissais commander pour moi ? Je ne connais pas la moitié de ces boissons."

Et elle était certaine que ses parents seraient mortifiés de la savoir dans ce genre de lieu, à consommer quelque chose qui avait le potentiel de brouiller ses sens. Elle-même n'était pas entièrement rassurée, mais Faith devait apprendre à se détendre, et cela passait par toutes sortes d'expérimentations. Aussi stressant cela puisse-t-il être.
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Dancing in the dark
Faith Coleman & Meg Everest
TW : /Meg retint difficilement une grimace alors que sa vis-à-vis évoquait sans la moindre réserve le mal dont elle était atteinte, la souillure qui la touchait. Elle ne voulait pas faire de scène, pas dans un tel lieu et encore moins après avoir déjà qualifié de folle la femme avec qui elle conversait, mais elle serra encore plus sa main contre elle, s’invectivant dans sa tête. Elle ne pouvait pas la contaminer totalement avec le geste qu’elle venait de faire, si ? Elle espérait en tout cas sincèrement que non et que, surtout, elle ne recommencerait pas. Elle n’avait qu’une envie : s’enfuir, la laisser en plan, et peut-être même lui interdire de l’approcher, mais elle avait perdu ses potes de la fac de vue, elle était un peu perturbée par le bruit et par sa récente rencontre avec le sol due à Faith et la peur que ça avait provoqué en elle à cause du monde alentour, et elle ne voulait pas admettre qu’elle ne se sentait pas bien. Elle voulait agir comme une adulte tout à fait à sa place, ce qu’elle n’était clairement, pour raconter qu’elle s’était éclatée le lendemain et qu’elle recommençait quand ils voulaient.

Peut-être n’aurait-elle pas dû laisser son orgueil prendre le dessus sur son envie de partir, mais elle venait d’accepter un cocktail et, même, de donner un faux nom à cette Faith – elle en rirait bien le lendemain, quand elle affirmerait qu’elle n’y avait vu que du feu et qu’elle lui avait payé à boire malgré son jeune âge ! Emma se força donc à sourire à son interlocutrice qui lui tendait la main d’une façon presque robotique, se contentant d’agiter la sienne dans le vide, en signe de salut. « Désolée, je suis pas trop à l’aise avec le contact. » Ça pouvait sembler improbable dans un tel lieu, mais sa réaction excessive alors qu’elle était plaquée au sol allait certainement dans ce sens. « Mais pareil. » Qu’elle soit plus contrariée qu’enchantée ne changeait rien à ses paroles, elle n’allait pas le lui avouer.

Haussant les épaules, elle secoua la tête. « Non, j’essayais juste de faire la conversation. » Parce qu’elle était pas sûre d’avoir grand-chose à dire, et qu’elle se voyait mal la lancer sur ses études en lui disant qu’elle cherchait à créer des altérations. C’était une mutante, elle essaierait forcément de la convaincre que c’était néfaste. « Vous faites quoi alors ? Pour vous distraire ? » Peut-être que c’était une vieille qui s’endormait devant sa télé ou sur son téléphone, en rentrant du boulot.

« Euh… ok. » Elle s’y connaissait pas plus mais elle appréciait de faire illusion. Se rapprochant du serveur, elle demanda d’une voix pas très forte en comparaison avec la musique ambiante ce qu’il avait de plus cher, sur le compte de Faith, qu’elle indiqua d’un signe de tête. Revenant avec deux cocktails au champagne, elle tendit un verre à la femme. « C’est la boisson que les gens aiment le plus, ici, d’après eux ! » Elle irait pas vérifier si c’était vrai, si ? « Vous êtes venue ici pour une raison particulière ? Vu que c’est pas dans vos habitudes. »
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Image/Gif : Dancing in the dark [PV Meg Everest] B89a53c5b93fb587331fb9dea45b1fd1fcc62c6c
Alias : Finn - The Projector - Fizzle le Clown
Genre : Il, homme cisgenre.
Age : 37 ans
Dollars : 360
Statut : Célibataire
Occupation : Ex-Clown, acteur récurrent de l'Icarus Cinematic Universe
Habitation : Appartement dans Solaris
Déchirures : <e1>Mutation :</e1>
Projection holographique

<e1>Déchirures :</e1>

○ Projection visuelle <bq><e3>Niveau 1 :</e3> Finley peut générer des projections holographiques, qu'il fait généralement apparaître d'un geste de la main. Ces projections holographiques semblent avoir été générées directement par un ordinateur, leurs couleurs variant entre le bleu et le blanc, sans la moindre consistance physique. Elles sont généralement grossières, et d'une taille ne dépassant pas le mètre, que ce soit en longueur ou en largeur.
<e3>Niveau 2 :</e3> Les projections de Finley ont gagné en précision et en couleur. Il peut désormais générer un hologramme semblable à la taille d'un homme adulte (pas plus de 2 m) et d'une largeur de cinq mètres. Si elles peuvent sembler réelles de loin, et en ne leur accordant qu'un coup d’œil, l'illusion est vite brisée dès lors que l'on s'approche ou que l'on y prête davantage d'attention, l'image se faisant tremblante et légèrement floue.</bq>

○ Projection sonore <bq><e3>Niveau 1 :</e3> Finley peut compléter ses projections visuelles, en leur ajoutant du son, qu'il s'agisse de bruitages ou de la voix d'une ou plusieurs personnes. Quand la projection visuelle se dissipe, le son disparaît également. Il lui est difficile, actuellement, de créer une illusion sonore sans un hologramme visuel pour l'accompagner.

Limites : Plus la projection est précise et fourmille de détails, et moins Finley sera en mesure de la maintenir durablement. Son record actuel, pour une représentation miniature d'une salle de concert, est de cinq minutes, et il a fini avec un saignement de nez de plusieurs heures et une migraine qui a persisté quelques jours durant.

Les projections de Finley n'ont aucune tangibilité, et n'ont donc pas d'utilité offensive ou défensive. On peut passer à travers comme s'il s'agissait d'une simple brume, et elles ne font pas non plus grande illusion, en particulier lorsque Finn n'a pas l'énergie nécessaire ou la concentration suffisante pour leur donner couleur ou forme plus consistante.

Les projections holographiques de Finley se basent exclusivement sur ce qu'il a pu voir ou entendre : le mutant ne peut rien inventer ou créer, et doit obligatoirement avoir un modèle sur lequel se baser. Plus sa mémoire du modèle est récente et fidèle, mieux la projection sera, mais elle sera également plus difficile à maintenir sur la durée.

Ajouter du son nécessite un effort supplémentaire de sa part, et fragilise ses constructions holographiques qui, s'il n'y prête pas grande attention, peuvent alors perdre en détail et en cohésion. Pour l'instant, il n'a pas réussi à maintenir une projection visuelle et sonore correcte plus d'une minute et demi, et l'exercice l'a profondément exténué, le rendant incapable d'utiliser son pouvoir pour les deux jours suivants.

Le pouvoir de Finley gagne en puissance lorsqu'il est pris d'anxiété ou en proie à des émotions fortes en général, mais, en contrepartie, Finn n'a aucun contrôle sur l'hologramme généré, et se retrouve donc régulièrement tourmenté par ses traumatismes d'enfance bien malgré lui, tout en subissant la fatigue physique et mentale qui accompagne généralement ses démonstrations de pouvoir.

Stigmates : Finley porte des stigmates on ne peut plus visibles de la tragédie qui a détruit son cirque et sa famille : ses bras et ses jambes sont recouverts de brûlures, qui ont plus ou moins bien cicatrisés, ainsi que l'entièreté de son dos. Il souffre d'une douleur de fond persistante, mais se refuse à tout soin supplémentaire vis-à-vis de ses stigmates, les portant comme un souvenir particulièrement marquant de son passé.
Pseudo : Innie
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Thèmes abordés : PTSD, Incendie, douleurs chroniques

Dancing in the dark

C'était une étrange soirée que celle-ci, si éloignée des habitudes de Faith. Etait-ce vraiment monnaie courante que de sympathiser avec des parfaits inconnus, dans un environnement comme celui-ci ? La jeune femme, bien que réservée, avait été facile à aborder, après un mauvais départ dans leur première interaction, et Faith ne peinait guère à trouver de quoi lui dire, malgré le gouffre qui les séparait certainement.

Faith haussa les épaules lorsqu'Emma lui refusa sa poignée de main. Si l'interaction avait eu lieu dans un cadre plus professionnel, plus militaire, elle s'en serait probablement agacée, mais ce n'était pas le cas ici. Rien n'obligeait Emma à lui serrer la main. Et elle avait pris la peine de s'en excuser. Sourire aux lèvres, Faith imita donc le geste de la demoiselle, tout en lui assurant :

"Pas de problème. J'imagine que tu ne veux pas risquer que je te casse encore quelque chose."

Petit rire nerveux. Bon, pour l'humour, on repassera. Cela n'avait jamais été son forte, de toute manière. Une mine déçue prit rapidement place sur le visage de Faith lorsqu'Emma lui fit comprendre qu'elle ne donnait pas autant le change qu'elle l'espérait, la jeune femme ayant clairement remarqué qu'elle n'était pas une habituée, mais les nuages gris ne persistèrent guère pour assombrir son humeur. La question d'Emma eut vite fait de la distraire, l'invitant à une réponse enthousiaste :

"Du sport, bien entendu ! Un esprit sain dans un corps sain, c'est essentiel. Quand je ne travaille pas, je m'entraîne, et quand je ne m'entraîne pas, je m'instruis."

Il y avait rarement une heure "perdue" dans le quotidien de Faith, qui visait à ce que chaque minute soit employée avec un objectif précis en tête. C'était bien ce qui la déconcertait le plus dans cette soirée, cette sortie qui n'avait rien à voir avec ce qu'elle vivait au quotidien : cette sensation de ne rien faire. Rien qui ne contribue spécifiquement à quelque chose, en tout cas. Si elle s'écoutait, Faith serait déjà partie depuis longtemps pour se lancer dans une séance d'étirements, peut-être même un court entraînement au sein des locaux de Cerber.

Mais Faith ne devait pas s'écouter à ce moment précis. Il lui fallait apprendre à se détendre et s'amuser. Comme elle le faisait en donnant ainsi la liberté à Emma de leur choisir une boisson, ne s'inquiétant pas un instant du prix de la consommation. Non pas qu'elle était dépensière, loin de là, mais elle gagnait suffisamment pour ne pas avoir à s'inquiéter de ce genre de choses, encore moins occasionnellement, comme c'était le cas actuellement. Ce n'était pas tous les jours que Faith se rendait dans un club et consommait leurs boissons, après tout.

Elle remercia Emma lorsqu'elle lui tendit son verre, grimaçant à la première gorgée (Faith était loin d'être habituée à l'alcool), et se laissant aller à une moue légèrement contrariée à la dernière question de la jeune femme. Que lui dire ? Un mensonge ? Une vérité ? Après une courte hésitation, Faith opta pour une réponse peu détaillée, l'inconnue n'ayant pas besoin de savoir qu'elle était en thérapie ou qu'elle luttait contre ses troubles post-traumatiques :

"Surmenage. On m'a fait comprendre qu'il fallait que j'apprenne à m'amuser. Alors, me voilà !"

Ce n'était pas si éloigné de la vérité, après tout. Prenant une deuxième gorgée hésitante, s'inquiétant brièvement des effets de l'alcool sur son organisme et sa vigilance, Faith poursuivit sa conversation avec Emma :

"Et toi, qu'est-ce que tu fais là ? Tu es venue avec quelqu'un ?"

De ce qu'elle avait pu constater en observant son environnement, il lui semblait qu'un certain nombre de gens était venu en petit groupe. Entre amis. Faith réfléchit brièvement à son propre entourage, s'imaginant proposer une telle sortie à ses collègues.

Seth aurait probablement accepté (après avoir marqué ce jour d'une pierre blanche, le jour miraculeux où Faith avait enfin décidé de penser à autre chose qu'au boulot). Les autres... Qui sait ? Faith avait maintenu ses distances avec la plupart des gens, pour se protéger, pour les préserver. Qui, parmi eux, pouvait s'imaginer passer du temps avec elle ?

Chassant ses pensées de son crâne, elle offrit toute son attention à la demoiselle, tapotant de ses doigts fins le verre qu'elle n'était pas certaine de terminer. C'était peut-être lui demander un peu trop, pour une première sortie...

"C'est le genre de trucs que tu fais souvent pour te distraire, toi, du coup ?"

C'était la courtoisie la plus basique que de lui retourner sa question précédente, mais Faith était sincèrement intéressée. Ne serait-ce que pour savoir ce qui pouvait bien animer des personnes ordinaires comme Emma semblait l'être.
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