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be my freak (billie)
(#) Jeu 24 Aoû - 17:10
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ESPRIT
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Quatrième caféine. Le corps s'engorge d'un mal-être à l'énergie illusoire. Les doigts se pâment de quelques chatouillis. Les épaules tremblotent et les dents claquent. Le squelette porte une étrange migraine. Où suis-je ? Les images obscurcissent la psyché. Hier, avant-hier, le mois dernier, ou serait-ce l'an passé, les catacombes des mémoires réveillent leurs morts, qui déambulent dans son esprit tels des spectres incohérents.
Qu'est-ce que c'est ?
Un bruit.
Qui est-ce ?
Cette femme, dans l'entrée.
De quelle vie provient-elle ?
Est-ce bien de la sienne ?
Soudain, le brouhaha s'estompe. Dans l'abysse, ne règne que le néant. Le néant, et elle. Les sourcils se froncent d'incompréhension. Les neurones cherchent à retrouver le bon souvenir. La solitude, à l'intérieur, est telle, qu'elle n'entend Sybaris l'interpeller, ni même Marsyas la saluer. Il n'y a qu'elle et le désert qu'elle amène. Finalement, l'aigle quitte son perchoir, et fond, de toute son envergure, vers cette chimère.
(#) Sam 26 Aoû - 22:38
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ÂME
Dans l'intimité de ses tripes le vertige de nouveaux jours sous d'anciens astres. Dag surgit de la bouche de métro et on pourrait croire que ce n'est pas elle, que c'est une copie, une sale petite contrefaçon dont les méandres encéphaliques n'ont cependant rien à envier à l'ancienne. À l'originale – l'originelle.
Les paupières plissées sur le blanc et gris d'aciers omniprésents ; sur les longues tiges et angles durs et froids ; sur la verdure artificielle. Elle en gueulerait presque. De dégoût et de rage et d'angoisse. Sous ses doigts, le lustré de la rampe, le glacé du métal et finalement l'étendu d'un cosmos qui la révulse. Parce qu'elle s'y sent minuscule et faible et prise dans l'étau de doigts agiles et violents qui la fouillent et la tirent et la griffent avec l'envie dans les yeux – tous ces yeux qui la regardent – de l'ouvrir en deux et de creuser son intérieur pour en faire sortir le fruit de leur expérience car elle n'est que cela : leur expérience. Leur propriété. Leur objet. Alors pourquoi pourquoi espèce de conne pourquoi t'es venue jusqu'ici pourquoi tu t'infliges nous inflige ça pourquoi tu t'animes pour de si petits détails de si grands drames des conneries pareilles illimitées tellement démultipliées inarrêtables jamais. Jamais.
Ses constantes obsessions doivent être nourries, voilà ce qui l'anime et la pousse à sortir de son trou. Ses caprices et sa probable inconséquence – des actes qu'elle enchaîne et accumule et tout ne forme bientôt plus qu'une toile gigantesque d'impacts qui ne sauraient être rebouchés, moirés. Où qu'elle passe, les dégâts explosent. Les esprits éclatent et les corps s'affrontent.
À son encéphale mille et une excentricités, mille et une idées en devenir et les compulsions recommencent ne s'arrêtent jamais. Jamais.
Des allées et venues, depuis des jours. Des boyaux décomposés de New Blossom à sa surface satinée, albâtre, fausse perfection trafiquée ; Dag gravit les strates du monstre et se débat. Voudrait s'extraire par la gueule en dédaignant le labyrinthe de son entrelacs digestif (le Bronx) et le gonflement rauque de ses poumons (Queen Brook') et de cette gorge (Madhattan)– cette gorge cette gorge suppurante qui avale et avale et avale tant de gens et de peurs et de misère au goût de friandise.
Sa main droite passe nerveusement dans ses cheveux et bien vite la gauche la rejoint et c'est en quelques gestes maladroits qu'elle se les enroule et les coince. Puisqu'elle se rappelle qu'ici rien ne doit dépasser tout doit être le plus strict et fade possible. Alors elle se fond dans la masse et sa veste noire et sa chemise blanche et son pantalon noir ne lui ressemblent pas mais qu'importe car Dag aujourd'hui n'est pas Dag. Aucune arme. Rien qu'elle, son corps diaphane, sa silhouette plus terne et vide de sens qu'un arbre mort laissé à se décomposer dans le désert de la Balafre. Rien qui ne saurait l'incriminer d'aucune façon – au cas où elle passerait sous une voûte sécurisée, au cas où on lui demanderait ses papiers ou on lui trouverait un air suspect et l'on exigerait une fouille.
Elle est libre et tellement broyée.
Elle est dans son costume sombre et trop grand. Un costume d'homme dont l'insipidité est tout juste rehaussée par sa paire de lunettes. Une paire de lunettes pour se musser derrière les verres, pour s'imaginer un peu plus reculée, ailleurs, là sans l'être. Ses lunettes en forme de cœurs jumeaux aux nuances rosées lui font regarder le monde – ce monde – autrement qu'en révulsions et bientôt un sourire lui grignote la face.
Un sourire tordu par l'incompréhension de ce qui l'attaque.
Elle la voit partout. À presque chaque coin de rues des publicités pour vanter les bienfaits prodigués au sein de cette entreprise qui rayonne dans la sphère médicale de New Blossom et par-delà elle en est certaine. Partout ce visage marmoréen et lugubre de celle qui dans sa mémoration fragmentaire de l'était pas. Et la curiosité est un vilain défaut qui te dévore et un de ces jours tu ne seras même plus apte à franchir le seuil de quoi que ce soit car tu n'auras plus de jambes ni de bras tu ne seras qu'un pantin-tronc décortiqué pour en sortir ses purulents secrets. Toujours Dag toujours ils t'épient dans l'attente fébrile de pouvoir t'étriper à la petite cuillère.
Les pensées balayées d'un coup de menton et les billes roulent derrière les verres d'un rose tendre de sucrerie de fête foraine. Elle observe tout ce qui l'entoure tandis qu'elle remonte les rues, qu'elle assiège de sa seule présence le fiévreux des matins de la cité. Des piétons circulent ci et là, occupés à lire les dernières informations autant qu'à vérifier un manquement ou une note ou un ordre. Les pattes dans les poches, elle traverse cette banalité – irréelle, suspendue hors de tout temps.
Il est tôt et elle sait ne pas manquer les festivités préparées – longuement ruminées. Son cul maigre se plaque contre le mur du Memento. Insecte n'ayant rien à y foutre et pourtant.
L'heure vient. Vient le moment. Les portes à peine ouvertes, la silhouette longiligne à l'austérité sauvage se coince à l'entrée. N'en décolle pas – pas tant qu'elle ne voit pas, pas tant qu'elle ne réagit pas. L'autre. La proie victime possession. Et déjà les toxines se répandent et font leur œuvre. Le doux charme d'une catastrophe s'insinue dans les têtes, craché par tous ses pores.
La grande brune s'impose et prononce. Le prénom. Le prénom factice le prénom de poupée cassée. Billie. Billie qui Billie n'existe pas. À cela s'ajoute le trouble d'une question à l'envergure immense :
– Vous aurais-je déjà croisée au cours de cette vie ?
Si Dag ne répond pas, son minois néanmoins se penche. Les sourcils ondulent au-dessus de ses yeux bleuâtres en partie masqués par ses lunettes ; tantôt guetteurs tantôt poignards au milieu du ridicule de ces retrouvailles en nuances de chewing-gum.
– Oui... Oui, je te connais.
Un sourire de nouveau sur sa trogne. Mince, délicat, plein de vices.
– C'est toi qui m'as abandonnée.
Enfin la gifle des mots. La vérité prononcée. Le retour au présent dans un sursaut de passé. Elle n'avait donc pas faux. Le doigt confortablement enfoncé dans une tangibilité-tourbillon d'années fantômes sans se revoir et d'expériences qui n'auraient jamais dû l'effleurer la condamner la contaminer.
Oh Miriam.
– J'imagine que ce ne sont pas de soudains remords qui t'amènent ? Achève la lente agonie d'une psyché faisandée.
Miriam a la cervelle craquée et les souvenirs-cyclones et Dag décide d'y sauter à pieds joints. Les bras grand ouverts et les paupières mi-closes.
– Tu leur as cédé, dit-elle.
Et le sourire de Dag s'estompe pour revenir et redescendre en une grimace désagréable. Les mâchoires si contracturées, les dents tant serrées. L'émail prêt à péter.
– Ils t'ont promis le monde et tu as cédé.
Et dans la voix cassée et le timbre bas et les questions qui n'en sont pas elle hurle presque. Elle lui hurle sa colère et son horreur. Elle a cédé évidemment qu'elle a cédé – l'humanité jetée en pâture au virus gorgé de miracles. Comment aurait-elle pu y échapper.
– Je t'ai reconnue partout oh partout tu es partout dans toute la ville et au-delà j'en suis sûre n'est-ce pas ? N'est-ce pas. Et tu étais toi sans être toi mais je savais je savais que je te connais – connaissais – mais tu as tellement changé...
Acide, cette colère. Elle brûle les lèvres et gonfle la langue. Elle devient pâteuse et encombrante tout autant que l'est pour elle la parole. Les échanges construits et civilisés qui ne doivent pas déborder des cadres mais comment peut-on réussir pareil prodige en de pareilles circonstances. Donc, acide est cette colère. Et le cœur s'acharne à martyriser ses côtes. À les faire grincer. Et l'aura délétère par à-coups se déploie et déjà les prémices d'un chaos et ses ravages mangent les environs. Les rares employées passant sur le champ de leur bataille trébuchent, l'une d'elle va jusqu'à pousser un doux gémissement. Un quasi-orgasme qui dans le grand hall résonne. Inapproprié. Ravissant. Et la fille est figée et chancelante et a le regard porté sur le vide.
– … tu as tellement changé, répète-t-elle. Indifférente à ce et celles qui les entourent. Trop occupée à détailler Miriam et ses stigmates.
Dag s'avance de plusieurs pas dans la seconde, jusqu'à renifler prédatrice le parfum de la dulcinée ravagée. Jusqu'à envahir son espace personnel – ce concept inerte, incompréhensible depuis des éons. Un mirage, une futilité à ses instincts.
Si proches désormais, Dag à le nez à des centimètres de son nez et elle la regarde et ne remarque bientôt plus que ses yeux dans lesquels elle décide de baigner jusqu'à la noyade.
Il n'y a pas de jugement dans le tracé de ses perceptions, juste une constatation et le rappel immédiat de l’éphémère de sa condition, à elle. Miriam s'éteint et Dag avait oublié que cela se pouvait. Elle avait oublié en la quittant sans un bruit sans un geste sans un appel à l'aide que la longévité de sa condition ne s'étend pas à tous ses amours consumés.
Une main diaphane aux phalanges noircies d'encre se dresse entre elles-deux et sans toucher Dag explore pommettes et arcades sourcilières et tempes de l'opposée. Puis l'index se plante, brutal, dans le front. Se heurte au dur de l'os sous la fine pellicule de chair.
– Qui te dit que je suis bien réelle ?
Et sa réplique se liquéfie en éclat de rire.
(#) Mer 27 Sep - 9:03
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Ce sont.. des quilles. Des centaines, des milliers de quilles pointées vers le ciel, droites comme les i qu'elles sont, trônant de toute leur envergure pour faire barrage à la vérité. Une armée immobile et platonique, sans arme et sans armure, mais c'est bien le nombre qui élimine toute sa fragilité.
Par où commencer ?
Qui est donc ce souvenir vivant qui toque à la trappe de son cervelet ? Fantôme ou perpétuelle malédiction ? L'oeil cherche dans l'oeil, l'envie grandissante de s'y plonger provient des abysses de ses entrailles. Juste un peu... Juste pour voir. Réel ou pas réel ? Les regards extérieurs mettent la puce à l'oreille. Le reproche jeté à ses pieds fait effet d'une pluie glaciale. La même que cette nuit où elle ne put la trouver. La même nuit où...
La poupée se calfeutre dans l'espace vital tant de fois habité jadis. Sa chaleur se cramponne à la sienne, brevetant à nouveau les désirs qui s'étaient tus. Piment au coeur, une flamme bleue et noire, teintée de meurtrissures et de regrets. Un désespoir jaillit du brasier comme une poudrière qui exploserait. Que m'as-tu donc fait ? Combien de temps s'est-il écoulé depuis cette obscurité totale dans laquelle elle s'est écroulée ? Genoux dans la boue des bas-fonds, au milieu des déchets et des rats, des bains sur les jours et de la bile au museau. Elle se souvient la rage, elle se souvient le chagrin. Deuil indésirable, combien de fois son cadavre était revenue la hanter ? Combien de fois l'avait-elle crue enterrée ?
Réelle ou pas réelle ?
La main saisit le poignet, le Memento s'enfonce dans l'abîme et, avec lui, tout ce qui est, tout ce qui vit. Ne reste, sous ses pupilles, que des fragments d'elles. Des rires teintés d'overdoses, des baisers au goût de feu et des rêves couleur noire. Et ça hurle, sous son sein, un vent de tempête, un brouillard de landes, un froid de banquise. Réel. Le présent n'a pas encore repris son ordre originel que, déjà, la main tire Billie avec elle, loin des oreilles curieuses, loin des yeux inquisiteurs, loin de ces autres qui la connaissent trop bien, et surtout loin de Marika, qui chaque instant pourrait apparaître. Premier salon qui passe, porte claquée en guise d'accès sécurisé, et elle se jette dans ce nouvel espace-temps les pieds devants.
Mais que pourrais-tu me faire de pire ?
Si elle savait.
(#) Mer 27 Sep - 19:36
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Les doigts osseux. Les doigts magnifiques. Les doigts de Miriam capturent son poignet et l'attention térébrante de Dag dégage. Ce seul contact suffit à l'attirer non plus au réel mais à la saveur d'un passé digéré et recraché jusqu'à- elle est ici elles sont ici et tout se bouscule sous son front. Peut-être qu'elle n'est plus si sûre de ce qu'elle fait peut-être qu'elle ne l'a jamais été peut-être qu'elle- Dag oh Dag espèce de pauvre et sale petite conne tu voulais savoir tu voulais nourrir ta curiosité à la succulence des morbides n'est-ce pas n'est-ce pas ! et te voilà prise dans ses filets.
Avant même qu'elle ne comprenne ce qui se passe les portes défilent le long d'un couloir puis d'un autre. Le bâtiment la bouffe et l'inquiétude la muselle. Elle n'avait pas imaginé son plan foireux aussi loin. Elle n'avait pas saisi l'impact en impact en impact propagé sur son acte. Dag n'est plus capable de tracer voies et possibles à ses actions. Psyché diffractée sur les layons de sa sanité. Ne demeurent que le bout de son petit nez et le goût de confusion sur ses lèvres. Elle est. Pulsion désordre voracité obsession. Elle est un gouffre dans lequel tous tombent. Par conséquent, quand Miriam décide de la guider dans les entrailles de son monde, la volonté de Dag s'effiloche. Perdre l'ascendant perdre le contrôle et plus encore se retrouver piégée comme un rat à la surface en angoisse illimitée.
Une porte est ouverte comme on ouvre une bouche et leurs deux corps sont avalés. Dag cligne des paupières. Observe sans observer tout ce blanc et cet acier et cette propreté aseptique et dans ses bronches s'infiltre et crame l'oxygène dénaturé. Perséphone n'a jamais su s'épanouir sur l'Olympe. Dag s'éventre en silence au milieu de leur espace partagé.
Dans son dos, la porte close.
Et devant elle, Miriam qui part ou s'échappe et ne la touche plus. Miriam comme un monstre millénaire aux relents d'hérésie. Miriam sa Miriam qu'ils ont défigurée.
– Où étais-tu ?
Elle était ici. Là-bas.
Elle était perdue.
Elle était ce qu'elle est.
Immuablement.
Depuis des siècles.
Une disparition.
Et du silence.
Dans cette simple question suppure, devine-t-elle, le reproche. Et la liqueur la plus exquise à ses sens : le désespoir. Dag ne se sent jamais aussi vivante que lorsqu'elle provoque crise et pleurs que lorsque le sang coule que lorsqu'on la désire entière entière tellement entière elle et elle seule. Dag réclame Dag exige Dag supplie. Dag est tant et si bien vide de sens qu'elle doit en trouver dans le regard de ses victimes.
– Je t'ai attendue. Et quand l'attente est devenue trop longue, je t'ai pleurée. J'ai porté ton deuil pendant vingt ans, et pourtant, tu es là. Je veux savoir pourquoi. Pourquoi tu es partie, pourquoi sans rien m'en dire, et pourquoi tu reviens aujourd'hui, comme si je t'appartenais encore, comme si tu ne m'avais pas abandonnée à mon sort.
Dag s'approche sans approcher. Mouvance fantôme. Plus délavée qu'elle ne saurait l'être en réalité sous les néons du plafond. Elle se coule aux pourtours de Miriam. Son corps à son corps sans que le contact soit immédiat. Prégnante par sa seule présence. Elle a le museau tout proche du sien et s'interroge. Elle aspire l'haleine tiède à la manière d'aspirer une âme et elle chuchote à la lippe de Miriam.
– Tu m'appartiens encore.
Ce n'est ni une insulte ni une offense ni même une mesquinerie. Dag le pense et si Dag le pense alors tout est vrai. L'inverse pourtant lui serait insupportable à entendre.
– Tu m'appartiens toujours puisque tu es à l'intérieur de moi et je suis à l'intérieur de toi.
Soupir-venin. Ses orbes bleu du ciel derrière ses lunettes rose bonbon enfoncés dans ceux tilleul et or de Miriam. La fascination lui serpente à travers ventraille et plexus. Temps distordu. Ses toxines les enveloppent les bercent les consolent les caressent ; l'infecte. Souffles entremêlés. Et Dag s'écarte. Brusquerie sensorielle. Elle tourne sur elle-même tant le plaisir l'inonde et elle lui offre un sourire extatique et elle revient. Flux et reflux. Insaisissable et partout.
Ses phalanges explorent les creux et les contours de Miriam. Ses hanches tranchantes d'abord et son ventre creux ensuite et la frustration se fracasse à ses instincts ; les textures des tissus agressent sa pulpe. Dag ne cherche que le contact soyeux et chaud de sa peau tendue sur ce corps tout en angles et arêtes. Avant de labourer l'esprit de Miriam, Dag se rappelle sans se rappeler être et avoir été follement éprise de ce corps. Dag est un prédateur aux ambitions morfales.
– Je suis heureuse tellement heureuse (Dag lorgne Miriam, Dag envahit et convoite Miriam, Dag susurre tout contre Miriam) que tu m'aies pleurée et enterrée vivante.
Elle ne perçoit dans l'affliction que l'amour. Car n'y a-t-il pas plus belle tragédie que les larmes et l'absence et la mort. La disparition et le silence sa disparition et son silence souviens-toi comme une mélodie lancinante et atroce.
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