i saw you and i knew

i saw you and i knewTRIGGER WARNINGS RELIGION, CULTE, SECTE, FANATISME, VIOLENCE, MORT, MEURTRE, HALLUCINOGÈNES, SACRIFICES HUMAINS, REPTILES EN CAPTIVITÉ, SEXE, DROGUE, ALCOOL

Almost. It’s a big word for me. I feel it everywhere. Almost home. Almost happy. Almost changed. Almost, but not quite. Not yet. Soon, maybe. Maybe one day I'll be happy, I'll be loved, I'll be with you.

☆☆☆

Ça fait un moment que tu l'observes dans ton coin, le nouveau. Un quelque chose à son sujet retient ton attention. Déjà, il vient du monde extérieur, ton ancien monde. Voilà plus d'une décennie maintenant que ce monde jadis tien est un souvenir lointain. C'est important de se libérer du passé pour avancer, Rowen l'a dit, Jedediah l'a confirmé. Tu ne remets pas en doute la parole de tes protecteurs, tes parents. Ils ont un statut spécial dans ta vie et tu as, grâce à eux, un statut spécial par ici. Fille du divin, enfant du soleil, caprice de la nuit, tu danses sous la malédiction offerte. D'une certaine façon, tu ne consommes pas les années comme le commun des mortels, elles passent sans avoir la moindre influence sur ton corps. Pourtant, tu continues de vieillir au fil des mois, l'esprit alimenté par les expériences et rencontres. Il demeure curieux, de tout cet univers mystique et magique.

Curieux de la nouveauté incarnée par chaque brebis égarée. Ton devoir est de les guider, répète Pa' mais parfois il faut les amener à l'abattoir précise Ma'. Quelle sera ta destinée Ryker Hall ? En attendant de connaître le sort de l'élu, tu es missionnée pour vérifier qu’il effectue correctement sa mission et tu prends ton rôle très ~~trop~~ à coeur. Au milieu du marché matinal de la Nouvelle-Orléans, se cacher est un jeu d’enfants entre les stands des marchands et les silhouettes des passants. Pourtant, tu demeures pas longtemps à l'abri, désireuse d’établir le contact avec le prétendant au titre. « Si tu pouvais mourir d’une façon, tu choisirais laquelle ? » Attrapant une pomme dans ta main, ton regard l’examine comme une œuvre d’art durant plusieurs secondes avant de finalement croquer dedans. Et puis, d'un geste quasi nonchalant, tu te mets à pivoter vers le côté. Vers lui.

« Bah réponds, c’est pas compliqué comme question Rye... je peux t'appeler Rye ? » Si jamais il avait encore des doutes, si jamais il se demandait être le destinataire de ton attention, si jamais il s’interrogeait sur ton niveau d’étrangeté, tu lui confirmes avec toute l’innocence désarmante dont tu es capable. « Moi je choisirai de mourir d’amour, pas toi ? » Ah l’amour, ça te fait rêver. L’amour de Maman Brigitte et Papa Toussaint met la barre très haute. C’est le genre d’amour qui te donne envie de trouver ton âme sœur mais pour l’heure, tu te contentes de la compagnie du dernier arrivant au sein de votre grande, belle et tordue famille. Lequel cache forcément un secret. Tu le sens, tu le sais. Flair ne trompe pas, derrière le calme mécanique se cache une tempête d'émotions, de regrets, peut-être même de traumatismes. I saw you and I knew you weren't like everyone else.

@Ryker Hall

Il est dehors depuis deux heures déjà, à ramasser des déchets et s’assurer que les marchands ne manquent de rien. En tant que petit nouveau de la communauté, Ryker est au plus bas de l’échelle : c'est lui qui se tape la sueur sous le soleil, la monotonie des va-et-vient, les bactéries des malpropres. Une épreuve des plus basiques pour déterminer si on peut lui faire confiance ; pour voir s’il est un serviteur fidèle malgré les tâches peu glorieuses.

Ryker ne s'en plaint pas. C'est un bon soldat ; servir est dans sa nature, c'est ce qui lui procure l’harmonie intérieure. Certes, il s’est égaré dans la dernière année… Mais c'est précisément pourquoi on lui a tendu la main, ici à la Nouvelle-Orléans : il n'est pas trop tard pour se remettre sur le droit chemin. Une deuxième chance loin des cendres de ses erreurs ; un nouveau départ à l’abri des remords.

En comparaison avec le stress vécu dans les ruines de New York, aujourd’hui est comme un jour de congé pour le réfugié.

L’inconnue qui l’approche est la première à lui adresser la parole depuis qu’il est arrivé au marché. Elle lui pose une question qu’il entend sans vraiment écouter, tandis qu’il se penche pour ramasser un panier de fruits renversé — parce qu’il sait se faire discret et que les gens ont certainement mieux à faire que de lancer une conversation avec un insignifiant concierge.

Sauf que non, c’est bien à lui qu’elle s’adresse.
Rye.

“Tu connais mon nom ?” qu’il demande en remettant les fruits intacts dans le panier. Il se redresse une fois le travail accompli et regarde plus attentivement la jeune fille qui lui fait face. Elle croque la pomme qu’elle a attrapée comme si l’argent était un mythe, en attendant qu’il réponde à sa question ; décide de l’aider en lui donnant d’abord son avis.

Mourir d’amour qu’elle lui dit en toute innocence.
Cela fait sourire Ryker. “J’aimerais bien avoir ta candeur.” Malheureusement la mort l’a encerclé, l’a frôlé, l’a poursuivi trop de fois pour qu’il puisse y trouver quoi que ce soit de poétique. La mort n’est ni mystérieuse ni romantique ; elle est cruelle, pernicieuse, capricieuse.
Même lorsque l’on s’offre à elle, rien ne dit qu’elle nous prendra.

“La méthode n’a pas d’importance,” finit-il par dire en haussant les épaules. Ce n’est pas le genre de question qu’il s’amuse à se poser. “De toute façon, la mort n’a pas voulu de moi, vois-tu...” Il agite devant lui son bras métallique pour prouver son point. Mais ce n’est pas sa seule partie du corps non-organique : tout son côté gauche est devenu machine, de l’épaule jusqu’au petit orteil. Bien qu’un an soit passé depuis l’installation de toutes ces prothèses, Ryker ne s’y est pas encore complètement habitué.

De son doigt artificiel, il se met à pointer la pomme à moitié entamée.
“T’sais que t’es censée payer pour ça, hein ?”
La vieille dame derrière le comptoir du stand ne semble pas prêter attention, mais Rye croit avoir la situation en main. @Jezabel Laveau

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Almost. It’s a big word for me. I feel it everywhere. Almost home. Almost happy. Almost changed. Almost, but not quite. Not yet. Soon, maybe. Maybe one day I'll be happy, I'll be loved, I'll be with you.

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La réaction du nouveau t'arrache un rire innocent. Le genre à caresser les pourtours de l'âme. Quelques instants de quiétude avant le retour à la réalité. « Je connais le nom de tout le monde. » Tu te fais un devoir de connaitre l'identité de chaque membre de votre communauté, des plus proches aux plus éloignés. Il est important de savoir qui fait partie de la famille, qui s'occupe de nourrir les bouches, d'habiller les peaux, de soigner les malades, de remplir les poches, d'éliminer les cibles, de sauver les brebis, de lancer les malédictions, de préparer les potions. Les noms sont aussi importants que les fonctions. Alors forcément, tu sais à qui tu t'adresses. « T'es plus mignon quand tu souris. » S'il aime ta candeur, tu aimes sa douceur. Celle qui se manifeste à ton contact.

A ta question inattendue, une réponse tout aussi inattendue finit par se glisser entre ses lèvres. Surprise t'enchante pour une raison plutôt évidente. « Moi non plus, ça nous fait un point commun. » La mort elle te veut autant qu'elle te rejette, vient parfois t'enlacer dans ses bras avant de se trouver un autre partenaire de danse, titille la patience de tes parents et nourrit leur plus grande peur : te perdre. Alors ils ont mis en place un système très simple. Chaperon veille sur toi à chaque instant, même si parfois tu t'amuses à le semer dans les rues de la Nouvelle-Orleans sans avoir conscience du danger à tes trousses. T'es ivre d'envie, de plaisir et de malice. Jeunesse t'empêche de réaliser que tu frôles chaque jour la fin d'un peu plus près, notamment quand tu oublies la fille de qui tu es.

« Sinon quoi, tu vas me dénoncer Ryker Hall ? » L'étincelle de ton regard se met à briller plus forte alors que tu croques une nouvelle fois dans le fruit défendu. Il ignore ton nom. Il ignore ta fonction. Il ignore ta place. Il ignore tout de toi et tu embrasses cette ignorance de tout ton être. « Bon tu viens, on bouge ? » Princesse souhaite se balader dans son royaume en compagnie du nouveau sujet de la couronne. Nul doute qu'elle arrivera à ses fins avec cette mine adorable qui vient chatouiller les tripes. « C'est bon t'inquiète, tu risques rien avec moi, pas vrai Rosita ? » Et depuis son stand, la dénommée Rosita te lance un regard plein de sous-entendus qu'il serait possible de traduire par : je ne veux rien savoir, je n'ai rien vu et rien entendu, ne me mêle pas à tes bêtises chipie.

@Ryker Hall

Ils ne sont pas les bienvenus dans le royaume des morts — ça leur fait un point en commun, que la mystérieuse inconnue lui révèle, et Ryker s’efforce de ne pas la dévisager tandis qu’il l’observe de la tête aux pieds. “Je n’aurais pas deviné,” se fait-il la réflexion à voix haute, parce qu’il n’a jamais été du genre à dissimuler ses pensées — un trait lui ayant valu autant d’éloges que d’insultes dans les dernières années. C’est pour cette même raison qu’il mentionne le vol à l’étalage dont il vient tout juste d’être témoin.

“Sinon quoi, tu vas me dénoncer Ryker Hall ?” le défie-t-elle, et Rye a un moment d’hésitation. La mission d’aujourd'hui est importante : il ne veut pas décevoir ceux qui lui ont tendu la main. Il prend son rôle à coeur, et son coeur le pousse à faire ce qui est juste. Pourtant, il y a quelque chose dans la façon dont la fille aux cheveux noirs prononce son nom qui le freine dans son élan. Une sorte d’avertissement qui provient du fond de ses entrailles et qu'il n'arrive pas à ignorer. Peut-être que son temps passé dans les recoins les plus malfamés des ruines de New York aura servi à aiguiser certains instincts.

Profitant du silence de l’altéré, la voleuse en profite pour lui proposer de bouger avec elle. Ryker désigne du menton le panier de fruits qu'il tient dans les mains. “J’suis pas mal occupé, au cas où tu ne l’avais pas remarqué.” Ce n'est peut-être pas le cas de son interlocutrice, mais il a un job à accomplir, lui. Et il a déjà échoué sur un point en se taisant au sujet de la pomme volée. Il n’a pas l’intention d’accumuler les faux pas.

Comme si elle savait ce qui le retenait, la fille dont il ne connaît toujours pas le nom tente de le rassurer. Elle s’adresse même à la dame du kiosque pour aller chercher son soutien. Rye, qui se retrouve un peu plus confus chaque seconde depuis qu’il a été approché, ne manque pas de remarquer le regard de la dénommée Rosita envers la petite.

Il dépose son panier sur la table de Rosita, puis se retourne vers l’inconnue. “Qui es-tu ?” qu’il lui demande enfin. Ryker réalise que c'est ce qui le dérange le plus : elle connaît bien son nom, mais lui n’a aucune idée de son identité. Il n’ira pas plus loin sans connaître la réponse. @Jezabel Laveau

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La recrue refuse d'abandonner son poste avant d'avoir terminé sa mission mais c'est ça le problème : le travail ne sera jamais terminé, y'aura toujours une nouvelle mission à remplir. Car tes parents ont l'art et la manière de corrompre les cœurs les plus purs, démolir les plus solides.
Personne ne leur résiste.
Personne ne leur échappe.
Même la mort ne protège pas de leur terrible courroux, capables de ramener n'importe qui de l'au-delà et le condamner à une vie putréfiée. Finalement les seules échappatoires qu'il reste à Ryker Hall sont les clivages de son esprit et les instants en ta compagnie.
« Tu perds ton temps ici. » A ramasser des fruits sur un stand parmi tant d'autres au milieu d'un marché de la ville quand une folle aventure unique au monde vous attend forcément ailleurs, ensemble. Mais il ne semble pas prêt à l'entendre, en tout cas pas de cette manière.
Et Rosita ne se révèle d'aucune aide, préférant s'occuper de ses affaires plutôt que de se mêler des tiennes. L'instinct de survie certainement.

« Ce n'est pas de cette manière qu'ils vont se rendre compte de ta valeur. » Ils, eux, nul besoin de les nommer, vous savez parfaitement à qui la référence s'adresse. Car ils sont partout à la fois, sur toutes les lèvres de la Nouvelle-Orléans et par-delà les frontières de cette terre sacrée.
Des réputations plus vieilles que tes racines et des branches traversant le globe entier. Ça te fascine, cette notoriété mystique qui repose finalement sur des rumeurs, passant d'une génération à l'autre et se maintenant grâce aux miracles.
Parce que Maman Brigitte et Papa Toussaint ne sont ni plus ni moins que les guides d'un peuple dans le besoin. Et ils offrent ou retirent le bénéfice de l'existence. Ils sont le début et la fin.
La tienne. La sienne.
Un univers sur lequel tu te reposes entièrement. Une famille un peu étrange, un peu insolite, une famille unique. La seule qu'il te reste. Ou presque. Mais ton géniteur est une loque méritant la malédiction qui plane sur son existence.

Et tu ignores tout de cette mystérieuse soeur. Tu penses être la dernière de ta lignée. Une rescapée, une survivante. L'es-tu vraiment ?
« Je m'appelle Jez ? » et tu te reprends aussitôt « Jezabel ». Prophète le jour, promise la nuit à chaque fois que ton cœur s'emballe un peu trop. Parce qu'il demeure profondément sensible aux saveurs de la vie même si tu t'en éloignes chaque année un peu plus.
« Je suis... » la fille de ses sauveurs, persécuteurs, baratineurs dont les mythes et mensonges se mélangent à la perfection « de la maison. » Tu aimes bien trop l'idée qu'il ignore ta véritable identité alors tu te gardes de la lui révéler. Sauf si ton prénom est déjà venu sonner à ses oreilles.
Ça serait dommage car tu t'amuses tellement.
Nouveau morceau de pomme croquée, tu reviens à la charge « je suis sensée te surveiller » tu es sensée ne pas le dire surtout « mais ne le répète pas... » sinon quoi ?
Tu pourrais te faire gronder.
Par sa sainte divinité.

@Ryker Hall

Ryker n'a pas toujours été aussi droit, aussi docile. Il en a fait des conneries d'adolescent noyé dans la colère et l'angoisse d'une existence sans avenir. Il en a enchaîné des délits et des fuites et des séjours au poste de police parce que rien n'importait ou n'avait de sens.
L'unité CERBER l'a sorti de sa misère et l’a plongé dans une toute autre réalité, un monde où servitude et loyauté sont récompensées par des liens serrés. Une famille comme celle qu'il n'avait jamais osé espérer ; une tribu qu'il ne croit pas pouvoir remplacer. Honte et regrets lui serrent encore les entrailles lorsqu'il pense à ce qu'il a perdu, ce qu'il a causé. Il a l'impression de s'être échappé des enfers seulement pour retomber droit dedans après avoir goûté au paradis.
Du moins ce qu'il croyait être le paradis.
Parce qu’il ignore encore qui est cette Jezabel censée le surveiller – vraiment ? – et quels types d'aventures l'attendent de l'autre côté.
“Uh-huh.”
Ryker est difficile à convaincre, il n’a pas envie que l’on se joue de lui.
Pourtant il n'a qu'un mot à dire, une invitation à saisir, un pas à franchir pour entamer le chapitre qui sera à la fois sa plus belle histoire et sa plus grande tragédie.
“Tu fais une drôle de babysitter alors.”
Et voilà que Ryker cède malgré tout et se rapproche de l’étrangère au regard espiègle et aux allures joueuses, prêt à suivre le pas dans les dédales de La Nouvelle-Orléans. Où compte-t-elle l'emmener comme ça ? Tel un protagoniste rencontrant une créature mystique dans une forêt enchantée, il ne peut nier être intrigué par cette fille au visage de poupée qui pourtant transpire une aura de mystère et de royauté. L'avertissement au creux de ses tripes est toujours présent, atténué seulement par sa volonté de croire qu'on lui dit la vérité et qu'il se fera peut-être mieux remarquer.
Peut-être qu’il s’agit d’un test. Mais c’est le genre de test pouvant aller dans les deux sens ; il n’a qu’à espérer choisir le bon.
“J’espère que cette escapade en vaudra la peine, Jezabel de la maison.”
C’est parce qu’il n’a pas osé prendre un risque, deux ans plus tôt, qu’il a tout perdu.
La vie lui a appris qu’il ne paie pas toujours d’être un bon soldat.
@Jezabel Laveau

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Almost. It’s a big word for me. I feel it everywhere. Almost home. Almost happy. Almost changed. Almost, but not quite. Not yet. Soon, maybe. Maybe one day I'll be happy, I'll be loved, I'll be with you.

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Le nouveau n’est pas très curieux, en réalité il lui manque cette flamme ardente qui brûle dans chaque être vivant et le consume et le pousse à s’interroger sur le monde et à tenter de nouvelles expériences. Il lui manque un souffle de vie.
Mais tu ne comptes pas abandonner pour autant.
Tu sais et tu sens que tu peux l’atteindre. Car Ryker Hall ne t’ignore pas. Il se montre réceptif à tes paroles, à tes gestes. Ainsi tu demeures profondément persuadée que sous cette carapace lui permettant de survivre à la fosse humaine, se cache et perdure en lui la capacité de s’émerveiller.
Laquelle tu vas titiller sans merci.
« Je fais une meilleure guide touristique » réponds-tu de ton sourire malicieux venant à bout de la méfiance des gens. Tes dents se dévoilent lorsqu’il décide enfin de céder à ta requête.
Si la victoire possède un goût de satisfaction plaisant, c’est surtout la perspective de passer du temps avec une personne étrangère à vos coutumes qui te met l’eau à la bouche. Non seulement tu vas pouvoir lui apprendre vos traditions mais il va aussi pouvoir te partager les siennes.
Et tu es avide de rencontres et d’aventures depuis que tu bénéficies de la sécurité offerte par la communauté, ne craignant plus les rencontres hasardeuses ou les aventures dramatiques. Tu es bénie (ou maudite tout dépend du point de vue) et cette bénédiction t'offre un sentiment d’insouciance puissant.
Sereine, tu attends patiemment que Rye se rapproche pour l’accaparer un peu plus. Bras enroulé autour du sien, prête à le guider à travers la ville, le marché disparaît rapidement derrière vous avec la liste interminable des tâches à accomplir.
Le surnom qu'il t'attribue - basé sur ta réponse - a le don de t’amuser compte tenu des lacunes de la recrue. « Evidemment ! Alors par quoi tu préfères commencer ? » Les températures sont douces, vous pouvez allègrement profiter d’une balade extérieure ou écumer les commerces en quête de sensations pimentées.
« Tu veux manger quelque chose d’inédit ou découvrir un lieu interdit ?» Et en plus, tu ne te prives pas de quelques rimes. La meilleure guide touristique oui.
C’est que tu connais parfaitement la Nouvelle-Orléans pour avoir exploré ses endroits reclus, certains peu recommandables d’autres improbables et tu as développé une profonde affection à l'égard de cette ville hors du commun.
Les gens y recherchent la magie, le surnaturel, la surprise. Toi tu trouves que c’est surtout un endroit qui regorge d’authenticité, de poésie, d’histoire et ton âme se montre particulièrement sensible à ces qualités de plus en plus absentes des cités.

@Ryker Hall