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Lost is just another word for exploring.

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@Hayley Collins & @Oliver Pelhman
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« Okay Ollie, respire. Et essaie de réfléchir, de te rappeler ce qui s’est passé. »

Je sens la douleur cuisante dans mon avant-bras, comme un pied-de-nez à cette brûlure qui a bouleversé ma vie il y a plus de 30 ans de ça. Mais là, c’est autre chose. Une jolie entaille – si tant est qu’on puisse trouver ça joli – faite au couteau. J’espère qu’il était stérilisé.

… j’ai un rire nerveux qui m’échappe à cette pensée, alors que je me rends compte que je perds un peu les pédales. Point positif, je me suis pas téléporté dans un mur. Je me demande si c’est déjà arrivé tiens. Point négatif, j’ai pas la moindre foutue idée d’où je suis et ça, c’était pas arrivé depuis des années. Je serre les poings, essayant de me remettre les idées en place, alors que je peux sentir le sang qui coule le long de mon bras pour goutter sur le sol. Je vais foutre en l’air le plancher, c’est con ça.

Plaquant mon bras contre moi, je me mets à compter jusqu’à 10 aussi lentement que possible, de me concentrer sur mes propres battements de cœur. En général, ça marche plutôt bien et j’ai une pensée pour mon pote qui m’a appris ça y a des années maintenant.

Il s’est passé quoi donc ? Etre factuel, ne pas se laisser dévorer par la panique ou quoi que ce soit du genre. Des interviews. Dans la rue. Ouais voilà. Sur ce que les gens pensent des Sept et des élections. C’est bien. Ca devient un peu plus clair dans mon esprit.

Là où j’ai déconné, c’est quand j’ai décidé d’aller voir du côté de l’underapple. Mauvais plan, surtout seul. Au bout de deux minutes, j’ai eu des emmerdes. A croire que c’était écrit sur ma gueule que j’étais pas du coin – c’est même certain. Un mec a voulu me tirer mon portefeuille, un autre m’a poussé et le dernier… bah je lui dois cette jolie estafilade.

Forcément, j’en ai un peu oublié mon job et j’ai surtout eu un vieux réflexe de me téléporter hors de la zone. Sans réfléchir à ma destination. Pire idée du monde, je vous le dis moi. Je sais même pas si je suis toujours en bas ou si je suis remonté. Si je suis à deux cent mètres ou si j’ai réussi à atteint les limites des vingt bornes. Je dois aussi me rappeler que je suis forcément dans un endroit que je connais. Que ce soit parce que je l’ai vu en photo ou visité. Ouais, les indices sont maigres, surtout que j’ai la tête qui bourdonne un peu trop pour être capable de vraiment réfléchir à ça. Je sais juste au final que c’est… calme. C’est déjà pas mal remarquez.

Comme le karma aime bien se foutre de moi, suffit que je pense ça pour entendre une porte qui s’ouvre et un craquement sur le plancher. Bon, je fais quoi là ? J’ai comme l’impression de pas être super discret, quand bien même je suis adossé à un mur derrière une espèce de paravent. Je crois. J’ai un peu la tête qui tourne, entre ma blessure et la téléportation. Et j’essaie, sans trop d’espoir, de me faire tout petit. Sur un malentendu…
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Elle ne l'avait pas loupée Arcelia, mais cela ne se voyait pas. Les blessures qu'elle avait reçues étaient cachées sous l'hologramme qui la recouvrait comme une seconde peau. Son visage, son vrai visage, était dissimulés derrière un autre, un visage qui appartenait d'ailleurs peut être à quelqu'un sur cette terre. L’entraînement des poulains était terminé pour aujourd'hui. Elle n'arrivait vraiment à rien en obtenir aujourd'hui alors elle leur avait accordé une petite pause. Elle se déplace en direction du bureau et se fait couler un café. Noir et fort comme elle l'aime. Un bruit attire son attention dans la salle. Elle fronce les sourcils. Aux dernières nouvelles, personne ne devait se trouver là. Elle ferme la porte du bureau, ouvre celle de la pièce d'où le bruit provenait. Elle entend le son d'une respiration, quelqu'un bouge derrière le paravent. Elle avance, fait craquer le parquet.


‟ Qui est là?” Demande t'elle perplexe avant de venir pousser le paravent. Elle ouvre grand les yeux, entrouvre la bouche surprise.

‟Qu'est-ce que vous foutez là?”

Son regard tombe sur le parquet. Elle lâche un juron. Bordel, le parquet. Elle constate que le saignement vient de lui. Adossé contre le mur. Elle le reconnaît, ce journaliste. Pour l'avoir déjà mené sur certaines pistes. Il avait l'air de ne pas allez bien. Où se trouvait la boite de premiers soins déjà ? Dans le bureau certainement. ‟ Ne restez pas planté là enfin.” Elle tourne la tête, trouve une serviette posée en boule sur le banc. Elle s'avance vers Oliver adossé au mur. Lui indique le banc. ‟ Faut vous asseoir d'abord. Tenez, pressez ça contre la plaie. Je reviens avec ce qu'il faut. Peut importe, pour l'instant, comment vous êtes arrivés là, mais ne repartez pas, vu votre état, c'est pas une bonne idée.” Elle disparaît derrière la porte. Marche rapidement vers le bureau, elle fouille les étagères à la recherche de la trousse avant de se souvenir sur laquelle elle devait être. Hayley la trouve rangée à sa place et l'embarque, l'ouvrant sur le chemin pour chercher à l’intérieur ce qui pourrait soigner le journaliste, ou en tout cas, essayer de ne pas empirer la situation. La bobologie, elle n'y connaît pas grand-chose.

‟ Bon heu, je crois qu'en premier faut désinfecter ?” Elle pense à haute voix, sort de la trousse une bouteille d'alcool pour la plaie. ‟ Ça va ça?” Demande t'elle en montant la bouteille. Elle ferait une très mauvaise infirmière, c'est certain. ‟Vous avez titillé les mauvaises personnes ? Vous avez eu ça où?” Elle sait bien Hayley, que les journaliste ne sont pas les personnes les plus prudentes sur terre. Elle n'aime pas trop d'ailleurs, être en présence de l'un d'eux...elle n'aime pas les questions sur son passé, elle n'aime pas les questions toujours. En posée certainement et pas l'inverse. " Le parquet à intérêt à pas être fichue ou je vous envois la facture."
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Y a des jours où on se dit qu’on fait des trucs constructifs, où on a l’impression d’avancer. Et puis, y a des jours de merde. Là, de suite, j’aurais tendance à placer celui que je suis en train de vivre dans la seconde catégorie. Et pas uniquement à cause de mon bras qui pulse sous la douleur ou du fait que ma chemise est foutue. Pourtant, je l’aimais bien cette chemise. Fait chier.

Ouais, je sais, j’ai un priorisation des évènements qui me tombent sur la gueule toute particulière. Ca permet de relativiser ? Probablement pas. Enfin, peu importe. Le tout, c’est de rester assez discret, au moins le temps de me remettre les idées en place et de pouvoir me tirer d’ici. Quand mon crâne arrêtera de bourdonner. Mais bordel, pourquoi j’ai du mal à me focaliser de nouveau ?

Forcément, la personne qui débarque me repère. Je dois être aussi discret qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine pour qui est un tant soit peu observateur. Je lève les deux mains en l’air en signe de reddition quand on tire le paravent juste sous mon nez. Mauvaise idée, alors que le sang goutte de plus belle et que je grimace. « Ah. Merde. » Un soupir dépité, alors que reporte mon attention sur la brune. « Euh… longue histoire ? » Comment je vais expliquer ça moi ? Au moins, je me suis pas fait flinguer directement, ce qui est une nette amélioration niveau karmique.

« Hein ? » Comment ça ne pas rester planté là ? Mais de quoi elle… Ah. Ouais. Cool. Je fais la connerie de lever un bras pour attraper la serviette. Encore l’idée du siècle. Je les cumule là ou comment ça se passe ? « Merci. » A peu près le seul truc pas complètement con que je peux sortir là, de suite, alors que je finis par récupérer ladite serviette… avec la bonne main. Là, voilà, je peux réfléchir quand je veux non ? D’ailleurs, va vraiment falloir que je me concentre pour me sortir de là sans raconter trop de cracks. Et sans me mettre dans la merde. Même si l’idée de m’éclipser direct, sans chercher plus loin, me titille et pas qu’un peu. Sauf que j’ai pas assez d’énergie pour ça dans l’immédiat. Pas de bol. Une fois de plus.

Alors, je me contente de fermer les yeux quelques instants, laissant échapper un soupir alors que la brune a quitté la pièce. Je soulève une paupière à son retour, vaguement soulagé en voyant qu’elle a vraiment ramené de quoi me soigner. Au moins, c’est pas totalement un plan foireux. Pour le moment. Un bref regard à ce qu’elle me ramène et j’ai une grimace à l’idée de l’alcool direct sur la plaie. « … je préfèrerais boire de l’alcool que l’appliquer sur la plaie. Sans offense. Z’avez pas autre chose en stock, à tout hasard ? » Ouais, ouais, j’ai des goûts de luxe. Mais j’ai pas envie de me mettre à crier sous le coup de la douleur. Bon, ptet que je devrais m’en contenter, je sais bien. Et je suppose que je devrais être content. Je suis pourtant secoué d’un rire silencieux à sa question, pressant un peu plus la serviette contre ma plaie sans m’en rendre compte et laissant échapper un grognement de douleur. Quel con putain. « On peut dire ça ouais… visiblement, j’ai plus la gueule à me faire découper en morceaux qu’à me balader dans… on est où exactement ? » Et j’ajoute, pince-sans-rire. « Ca nourrit vachement le bois pourtant. Vous devriez plutôt me remercier. » Non ? Bon. D’accord.
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Y a des jours où on se dit qu’on fait des trucs constructifs, où on a l’impression d’avancer. Ce jour-là, Hayley avançait. Un journaliste, dans sa salle de boxe. Elle jubilait intérieurement. Finalement, cet homme apparut de nulle part tombait pile au bon endroit. L'idée lui traverse l'esprit. Elle avait juste à cueillir assez d'informations pour les Orphans. Hmmm c'est ce qu'elle allait faire certainement. Après tout, elle était devenue l'opposé de la super-héroïne, au moins aux yeux d'Arcelia. Parce que l'oiseau doit prendre son envol et ne plus rester dans l'ombre. Elle allait pleinement pouvoir voler à présent. La bulle avait éclaté.

« … je préférerais boire de l’alcool que l’appliquer sur la plaie. Sans offense. Z’avez pas autre chose en stock, à tout hasard ?"

Pas la meilleure infirmière du monde. Elle cherche dans la trousse à pharmacie pour voir ce qu'elle avait dedans. Si les stocks étaient bien fait, il devrait s'y trouver quelque chose pour désinfecter la plaie. Elle trouve enfin l'antiseptique et les compresses, souris à sa trouvaille tout en écoutant le journaliste. Son regard passant de la trousse à sa blessure, puis à son regard. Il grogne


« On peut dire ça ouais… Visiblement, j’ai plus la gueule à me faire découper en morceaux qu’à me balader dans… On est où exactement ? »

Elle sourit.

‟ Vous êtes à Crimson Bay, le carré d'As.” Répond-elle sur un ton plus aimable.  

" C'est un club de boxe, j'apprends plutôt aux gens comment bien  se taper dessus qu'à se soigner. Je m'appelle Hayley."
Avant qu'il réponde, elle lui coupe l'herbe sous le pieds. "Pas besoin de vous présenter, vos jolis papiers parlent d'eux même, votre page Wiki aussi. ”

Elle continue de le questionner, parce qu'elle veux savoir. Elle veut savoir commet un journaliste se retrouve sur son lieu de travail à elle. Elle se méfie un peu, après l'attaque des Orphans, elle doit savoir si elle peut lui faire confiance. Elle connaît ce journaliste pour avoir déjà lu plusieurs articles.


« Ca nourrit vachement le bois pourtant. Vous devriez plutôt me remercier. »
‟ Mon patron risque de ne pas vraiment apprécier votre petit cadeau. Merci pour l'intention en tout cas.”

Dit elle avec une grimace. Non, elle ne voulait pas avoir Hayes sur le dos, ni qu'il lui retire le nettoyage sur son salaire. Elle tenait bien trop à cet argent donner chaque mois depuis très longtemps.

‟Vous étiez ou juste avant ? Vous êtes connus pour être un fouineur. On n'aime pas beaucoup ça par ici, surtout dans l'Underapple. Beaucoup de gens ont des choses à cacher là-bas. Même les flics n'y mettent pas les pieds.” Annonce elle en s'approchant. Peut-être que ça lui donnerait envie d'y retourner si cela éveillait sa curiosité? Hayley en faisait le paris.

‟ J'ai ça, c'est mieux.” Dis elle en présentant l'antiseptique à Oliver. ‟Les journalistes, là-bas, ne sont pas les bienvenus tout seul. Vous savez, la loi du plus fort, y aller, c'est comme si vous portiez une pancarte avec écrit frappez moi.” Explique t'elle avec un petit rire à cette idée. Elle s'approche et attrape doucement le visage d' Oliver pour planter ses yeux dans les siens. " Ce serait dommage d'amocher ce visage." Elle le lâche et descends ses doigts sur la main qui tiens la serviette.

‟ Faites voir votre plaie. Je ne vais pas faire de miracle, il vous faudrait aller à l'hôpital après ça, ou tomber sur un mutant qui puisse guérir ce genre de blessures. J'peux voir si j'en connais. Mais on peux déjà éviter que vous ne vous vidiez sur ce pauvre parquet.”

Dis elle machinalement en relevant le regard vers lui.

‟ Par contre si vous voulez y retourner, je peux vous y conduire la prochaine fois. Par contre, jouer les gardes du corps ce n'est pas gratuit hein.” Information, chèque, dollars, elle prenait. ‟ Par contre la maison ne prends ni Lion Coin ni Meta Coin.” Il y a des jours ou Hayley se disait que sa journée serait comme toutes les autres, pas celle ci.
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Relativiser. Ca, je sais bien faire normalement. Me dire à quel point ça peut toujours être pire. Et là, à la réflexion, je m’en sors pas si mal. La brune qui me file un coup de main, même si elle a pas l’air des plus douée avec une trousse à pharmacie, a l’air plutôt… sympa ? Je sais pas si le terme convient vraiment mais, dans la mesure où elle a pas tenté de me buter ou qu’elle est pas en train de hurler par la fenêtre qu’on l’attaque, je me dis que ouais, j’aurais carrément plus tomber plus mal.

Même si je me fumerais bien une clope là. Merde, j’ai fait quoi de mon paquet ? J’espère que je l’ai pas paumé en cours de route. « Le carré d’As ? Ca me dit vaguement quelque chose. » Hé, à noter que j’ai réussi à retrouver le fil de la conversation alors que, dans ma tête, ça part vraiment dans tous les sens. Je suis quand même secoué par un rire à sa remarque. « Faut quand même les retaper une fois que vous les avez abîmés non ? » J’arque un sourcil alors que je suis sur le point de me présenter à mon tour. « Ah. Je vois. Enchanté Hayley donc. Et faudrait vraiment que j’aille jeter un œil à ma page wiki. » Vu que j’ai pas la moindre idée de ce qu’il y a dessus. Paie ton journaliste de l’extrême hein.

Enfin, de toute façon, dans l’immédiat, je suis pas au top de ma réputation. Même si j’arrive à trouver de quoi plaisanter sur ce pauvre parquet qui a rien demandé, je me sens un peu – beaucoup – stupide de m’être retrouvé dans cette situation. « Votre patron sait pas apprécier les bonnes choses on dirait. Mais je vais… » Une grimace alors que je cale tant bien que mal mon bras contre moi pour éviter d’en foutre de partout. « … essayer de faire attention. » Même si c’est un peu tard. Bordel, mais j’ai pu voir des images de cet endroit pour me retrouver là ? Ou alors, c’est vraiment un gros coup de bol que je me sois pas retrouvé dans un mur. Ouais, ouais, j’ai toujours eu peur – enfin les rares fois où j’ai pris le temps de réfléchir à mon pouvoir – que ce genre de trucs arrive. Mais je me dis que mon corps refusera la téléportation et genre je ferais un retour en arrière ? Possible. Comme quand j’essaie de me téléporter dans un véhicule qui roule trop vite. Enfin, j’ai pas particulièrement envie de tester de toute façon.

Un vague soupir quand elle reprend la parole pour me demander où j’étais. Et j’ai de nouveau un rire. « Un fouineur ? Je prends ça pour un compliment. Mais personne aime ça, l’Underapple a malheureusement pas l’exclusivité. » Une grimace, avant de reprendre, un brin plus sérieux. « Un boulot à la con. Que j’ai regretté au moment où j’ai posé les pieds ici. Je pensais pas que ce serait pire qu’en zone de guerre, mais faut croire que oui. » J’ai un temps d’arrêt quand elle attrape mon visage, avant d’esquisser un sourire franchement amusé, poussant jusqu’à lui décocher un clin d’œil. « Ce serait particulièrement dommage en effet. Ca m’ouvre beaucoup trop de portes pourque je le néglige. Et donc… qu’est-ce qui me trahit et donne l’impression que je porte cette foutue pancarte ? Les fringues ? L’air totalement largué ? Autre chose ? » Probablement un mix de tout ça, mais autant savoir par où commencer. Vu que ouais, je suis assez con pour songer à y retourner dès que possible.

Je desserre mon étreinte sur la serviette quand elle demande à regarder et j’ai un bref hochement de tête. « Mon meilleur ami est médecin. J’irais lui faire peur après en lui racontant ma rencontre épique avec… hmmmm. Faut que je trouve un truc plus cool que m’être fait dépouiller parce que j’ai une tête de touriste. Une idée ? » Et, alors qu’elle commence à examiner ma plaie, je lui lance un regard curieux. « Et qu’est-ce qui me vaut cette sollicitude ? Parce que même payante, c’est… inattendu. » Alors ouais, je me demande pourquoi elle peut me proposer. Juste pour du fric ? Y a des limites quand même. Et j’ajoute, malicieux. « Je suis trop vieux jeu pour avoir des meta coins de toute façon. » Pas comme ma chère fille. « Et vous apprenez quel genre de boxe à vos élèves au fait ? » Comme toujours, blessé ou pas, je commence à avoir un paquet de questions qui se bousculent. Mais je suis sage. Pour le moment. Je m’impressionne. Probablement le sang perdu, ça me rend plus lent. Ou un truc du genre.  
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« Le carré d’As ? Ca me dit vaguement quelque chose. »
“ Les poulains de la maison sont plutôt bien classés dans leurs disciplines.”

Elle n’en était pas peu fière. Elle s’était faite au mentorat et aimait donner des conseils. Elle retombait souvent dans ses travers c’était aussi un fait. Coatch Collins n’était pas tendre et aimait un peu trop voir les gens s’affronter. Son travail payait bien, mais elle enchaînait les casquettes. Celle dont l’alter-égo était nommée de terroristes ou la petite aide ponctuelle faite à Mr D. Elle ne le faisait pas pour l’argent, elle le faisait pour le red. Cette chose qui courrait dans son corps, même instable, elle l’aimait. Parce que sans pouvoir, elle se retrouvait totalement nue, inutile et faible.
Hayley avait horreur de la faiblesse.
Surtout la sienne.

« Faut quand même les retaper une fois que vous les avez abîmés non ? »

“ C’est pas mon travail.”

C’était surtout une question de survie, elle n’était pas bonne infirmière voilà tout, certes, elle connaissait les premiers secours, mais elle ignorait presque la douleur, ayant un niveau assez élevé due à sa résistance physique. La dernière grosse douleur dont elle avait souvenir, outre celle infligée par Arcelia était la naissance de sa fille.

« Votre patron ne sait pas apprécier les bonnes choses, on dirait. Mais je vais… » « … Essayer de faire attention. »
“ Ça devrait aller non? je pense qu'il  faudrait vraiment beaucoup de sang pour tout repeindre.”

Elle pense, elle espère surtout à ne pas avoir à cacher un corps avant que quelqu’un ne pense qu’elle a définitivement pété un plomb et tuer quelqu’un. En pleine journée, ce n’était pas évident, même pour elle. Il a de l’humour, ce qu’elle apprécie.

« Un fouineur ? Je prends ça pour un compliment. Mais personne n'aime ça, l’Underapple a malheureusement pas l’exclusivité. »
“ Dans votre métier, c’est quand même un avantage, même si ça peut potentiellement vous tuer, le revers de la médaille sans doute.”

Comme le super-héros qui devient un super-vilain. Peut-être qu’elle pouvait soumettre l’idée à Icarus et leurs éclater la tronche ouvertement comme ça. Cela paraîtra pour un accident de travail.

« Un boulot à la con. Que j’ai regretté au moment où j’ai posé les pieds ici. Je ne pensais pas que ce serait pire qu’en zone de guerre, mais faut croire que oui. »
“ C’est un peu tout le temps la guerre là-bas, on s’y fait plus ou moins, c’est tout.” Annonce elle. “ Vous cherchiez quoi en bas? Ou qui?”

« Ce serait particulièrement dommage en effet. Ça m’ouvre beaucoup trop de portes pour que je le néglige. Et donc… qu’est-ce qui me trahit et donne l’impression que je porte cette foutue pancarte ? Les fringues ? L’air totalement largué ? Autre chose ? »

Un clin d’œil la fait sourire. Il parle beaucoup et pour poser beaucoup de questions. Journaliste jusqu’à l’os. Elle ne se laisse pas déstabiliser, mais lui répond par un petit sourire.

“ Il est rare que les enfers et l’olympe se mélange. Les âmes errantes se reconnaissent et ont déjà tout perdu alors que celles d’en haut ne manquent de rien.”

Façon poétique de parler de la surveillance. Rien n’entre à l’Underapple sans savoir où il met les pieds. Cerbère garde les portes et repend la rumeur d’une intrusion très rapidement. Les gangs à l’entrée n’apprécient pas d’être dérangés. Avec un peu de malchance, ils l’ont repérer et ne le laisseront pas à nouveau tenter d’entrer.

“Votre façon de parler, votre réputation, votre posture, votre regard…” Tout lui disait qu’il n’était pas d’en bas. Elle aussi, en avait bavé au départ, elle jouait tellement bien son rôle de fille de personne et d’Artemis que même seule, elle ne craignait plus grand-chose. Une idée traverse l’esprit d’une Hayley qui ne sait toujours pas comment il a atterit là. L’idée la plus plausible qui lui venait, et pas si déconnant à cette époque, c’est une mutation, genre passe-muraille ou quelque chose comme ça. Elle croise les bras pour réfléchir. Observe attentivement le journaliste. Non, il ne va pas tenter d’y retourner ?

“ Vous devriez me dire ce que vous cherchez et je peux vous trouver ça. Ils ne se douteront de rien si j’y vais seule. Je ne sais pas quel gang vous as fait ça, mais vous avez eu de la chance d’en être sortie. C’est… Une collaboration que je vous propose.”

Elle est généreuse Hayley, ça lui éviterait aussi de s’attirer la méfiance de certains gangs. Ironie du sort quand elle ne se méfie pas du tout de son patron. Les secrets de chacun sont bien gardés, mais il ne faudrait pas qu’un curieux creuse là où il ne devrait pas.

“ Une clef usb? Vous avez trouvé quelque chose de croustillant qui pourrait compromettre un membre des septs. Un enfant caché d’Aegis. Sinon, des preuves qu’il se trame un complot à Théseus. Le coma de LadyHawk serait une supercherie, certains parlent même d’un complot illuminati, mais c’est un peu tiré par les cheveux non ?”

Elle lève un doigt comme pour lui faire comprendre d’attendre avant d’aller chercher son sac à main dans un casier fermé à clef et d’en sortir une clef usb. Vieillerie contenant quelques informations sur Valkyrie. Des articles de presse, des photos ou elle semblait fatigué, des interviews qu’elle avait donner, des trucs qui bien examinés, auraient pu faire tiquer certains complotistes.

“ Vous n’avez qu’à lui donner ça Elle tend l'objet à Oliver. "On me l’a refilée dans un bar de l’underapple. Un gars qui prétendait connaître certains trucs sur des complots. J’pense qu’il n’y a rien, j’ai rien pour vérifier parce qu’elle est protégée. Le gars n'était pas très net, au pire vous lui montrez juste. Comme ça, c’est régler.”

La proposition tient la route, dans son idée. La clef était en réalité sa propre création, un petit code ne la protégeant pas bien difficile à pirater. Volontairement. Il était la cible parfaite. Cela ne lui avait pas sauté aux yeux avant, elle se serait contenter de trouver un autre gars à amadouer pour lui refiler la clef en douce et titiller sa curiosité.

« Et qu’est-ce qui me vaut cette sollicitude ? Parce que même payante, c’est… Inattendu. »

Elle jette un regard rapide à la blessure qui saigne dès que la serviette est enlevée, il ne semble y avoir rien à l’interieur, c’est plutôt bien. Elle n’est pas plus avancée en revanche, a part mettre de la glace sur une blessure, elle ne sait pas soigner quelqu’un correctement. Même les fois ou sa fille était blessée, les infirmiers étaient plutôt ses amis qu’elle même, elle se contentait du minimum. Bander la plaie pour qu’elle ne saigne pas et prier pour qu’elle ne s’infecte pas ou faire appel à un doc.

“ C’est une excellente question.”

Souligne t’elle, se faisant désirer pour y répondre. Elle cherchait plutôt une réponse à lui donner et ne se fit pas trop attendre.

“Vous n’êtes pas la seule personne qui enquête sur les autres. Même si je suis plus une collectionneuse d’information qu’une colporteuse de nouvelles. J’apprécie un peu ce que vous écrivez et je ne voudrais pas lire votre nom dans la partie nécrologie.”

Elle flatte l’égo du journaliste, enfin, elle espère qu’il soit aussi récéptif aux flatteries que Theodore. Elle a besoin de faire passer un message à Orion, sans doute devrait, elle lui dire qu’Arcelia sait. Que la bombe explose enfin entre leurs doigts. Elle n’avait aucune envie de savoir un journaliste mort et savoir qu’elle aurait pu y faire quelque chose, mais en utiliser un à son avantage elle ne rechignait pas à le faire.

“ Par contre, ne vous approchez PAS de l’underapple, ils connaissent votre visage non ? Si vous ne me faites pas confiance, envoyez-moi votre meilleur ami, au moins lui, ils ne le connaîtront pas.” Elle ajoute sans attendre  “ Le kick-boxing c’est ma spécialité.” Tout comme les surprises, et elle en avait de vraiment très renversante en stock.
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Impossible de pas entendre la petite pointe de fierté quand elle parle des membres de son club. Si je suis pas grand féru de boxe, je note tout de même la prouesse et je souffle, pensif. « C’est probablement pour ça que je les connais. » Que ce soit un article dans la page des sports ou le bouche à oreille, le résultat est là. Et j’ai un sourire amusé quand elle me confirme que c’est pas son travail de rafistoler les gens ici. « Je l’aurais pas deviné tiens… » Œillade taquine, alors que j’essaie d’oublier la douleur qui pulse dans mon avant-bras. Dans la série des idées à la con, je me pose là quand même.

Et je finis tout de même par hocher vaguement la tête. « Vaudrait mieux que ça aille. Sinon, je vais finir par tourner de l’œil. » On va pas se leurrer, je suis pas du genre à me la jouer super vaillant dans ce genre de situations. « Et pas que j’aime pas l’idée de tomber dans les pommes ici, mais j’ai comme l’impression que ça risquerait de faire désordre. » De fait, ça a l’air de s’être calmé et la pression sur mon bras a été plus ou moins efficace.

J’ai un bref soupir, m’adossant contre le mur avant d’esquisser un sourire à sa remarque. « C’est souvent un avantage oui. Et puis, on essaie quand même rarement de me tuer. Ca reste à la marge. Me casser la gueule par contre ou m’insulter, c’est plus fréquent. » J’ai pris un air vaguement songeur, avant de laisser filer un silence et de la fixer, intrigué. « Pourquoi ? » J’avoue, je suis curieux. Je sais juste ce qu’on a pu me raconter à propos de l’underapple, autant dire pas grand-chose pour le moment. Et le voir de mes yeux risque d’être un peu délicat visiblement. Alors j’aimerais bien comprendre ce qu’il en est concrètement. « Et c’est… stupide. On m’a demandé de prendre la température rapport aux élections des Sept à venir. J’aurais dû piger que c’était un plan foireux dès le départ. » Mais non, il a fallu que je saute à pieds joints dans le piège.

Le regard curieux que je lui lance quand elle parle de l’enfer et de l’olympe parle pour moi j’imagine. J’ai un léger froncement de sourcils, sans trop savoir comment réagir à ces quelques mots qui sont bien plus forts que je l’aurais imaginé. Je pensais pas entendre ce genre de trucs, encore moins ici qu’ailleurs. « Rare mais pas impossible non ? » Sinon, les frontières seraient bien plus définies, les portes seraient hermétiquement closes ce qui, visiblement, n’est pas le cas. Mon sourire réapparait tout de même au reste. « En gros… c’est la totalité de ma personne qui va pas quoi. » Je note tout de même pour ma réputation qui pourrait me précéder et qui, dans cette situation, joue pas trop en ma faveur. « Je devrais peut-être me sentir vexé… » Ou pas, on est d’accord. Peu importe au fond, au moins je sais ce qui peut clocher si je mets les pieds ici.

Et je sais pas si elle a lu dans mon esprit ou pas mais, clairement, l’idée de repartir explorer cet endroit est pas totalement sortie de ma tête. C’est probablement – sûrement – totalement idiot, mais difficile de faire autrement. C’est un défi et j’ai du mal à les ignorer. Même quand je pourrais y laisser des plumes. « Une collaboration ? Vraiment ? » Là, elle attire mon attention. Et, au reste de ses paroles, je la fixe, battant des cils alors que je me demande à quel point elle serait pas juste en train de se foutre de moi. J’ouvre la bouche pour répondre, mais son index brandi dans ma direction m’oblige à un semblant de retenue. Et je la suis des yeux alors qu’elle me tend une clé USB. Je baisse les yeux, fixant l’objet posé dans la paume de ma main. « Vous pensez qu’il n’y a rien… mais dans la doute vous la filez à un type trop fouineur qui pourrait utiliser des éventuelles informations comme ça, sans raison ? » Alors, c’est pas Noël avant l’heure, mais un peu quand même. Et, bien entendu, j’attends l’arnaque, parce que ça manque jamais. Un peu comme l’histoire de la patte de singe qui exauce des vœux quoi.

La réponse tombe, provocant plus de questions qu’apaisant réellement ma curiosité. « Vous êtes une collectionneuse d’informations ? Je vois. C’est… intéressant. » Doux euphémisme, surtout pour quelqu’un comme moi. « Merci pour le compliment. Et j’aimerais aussi éviter d’apparaitre dans cette rubrique, surtout qu’en général, les descriptions sont pas des plus flatteuses. » Je continue pourtant de jouer avec la clé USB, toujours hésitant, me demandant vraiment ce qu’elle peut contenir. Je connais quelques personnes douées en informatique, faire sauter la protection sera facile. Il me suffira juste d’aligner les billets. « Vous faites pas juste ça pour éviter de me voir mort. » C’est pas une question, plus une remarque qu’elle pourra – ou pas – commenter. Et j’arque un sourcil au reste, quand elle me met de nouveau en garde. « C’est si dangereux que ça pour moi ? » Parce que je suis officiellement affilié à Icarus maintenant ? Possible, même si c’est pas écrit sur ma gueule. J’ai du mal à me dire que ce serait juste parce qu’elle s’inquiète. Après tout, on se connait depuis deux minutes. Enfin, elle me connait depuis plus longtemps visiblement. J’ai tout de même un regard amusé quand elle me parle de sa spécialité. « Pourquoi ça m’étonne même pas ? Vous avez l’air de savoir comment mettre un type au tapis sans problème. » Et j’irais clairement pas faire le mariole avec elle.

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