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[ME1] we're here to rescue you.
(#) Ven 11 Aoû - 13:26
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"Ooooh, that's so cute!" Jeremiah tire un joli string rose bonbon de l’enveloppe (pré-ouverte) de son courrier des fans. Il le lève à hauteur d’yeux avec une jovialité engourdie, avant de tourner sa gueule vers Winnie, un.e stagiaire d’un.e assistant.e sous les ordres d’un.e manager dont il oublié la fonction et le nom - valable pour toustes les susmentionné.e.s. Winnie pique un fard terrible et se décompose à son petit bureau. "Oh jeez, is that…?! - A beautiful expression of love, Winnie. Mmm, with a delicious scent!" Porté au moins 24h, en juge-t-il grâce à ses super-pouvoirs de Super-Héros. Dans un couinement de cuir et de nano-textile, Jeremiah se redresse un peu dans l’immense canapé où sont étalées plusieurs lettres qu’il a brièvement lues - juste assez pour se faire un petit shot de dopamine. Il se débarrasse du string dans la pile d’objets reçus et se redresse sans plus trop d’égards pour cette pile d’amour qui l’a satisfait pour aujourd’hui.
"Sooo, Winnie-bear, you're new here. That's super cool! Great work experience, all that," balaie-t-il d’un geste de la main, s’approchant lentement mais sûrement du petit bureau de lea stagiaire. Quand il arrive devant la table Jeremiah se plie en avant et plante ses grosses mains dessus, s’appuyant de tout son poids tandis que Winnie recule sur son siège. Jeremiah a un grand sourire très sympa. Son costume bleu nuit met en valeur le blanc pas si blanc de sa dentition. "Say, do you have, by any chance, access to censored mail?" Le ronron de sa voix s’entasse dans ses gencives foncées tandis que Winnie a les joues encore plus en feu qu’avant - et une légère envie d’être n’importe où ailleurs plutôt qu’ici. "Uh, no, Rosie Smark's in charge, but she's on vacation and-- - Yeah, yeah, okay…" Jeremiah paraît réfléchir. "But you have access to the vault codes, don't you? - I--" Comme si les Cieux avaient répondu aux prières de Winnie, une explosion énorme secoue soudain la Tour, faisant vrombir sa puissance sur plusieurs étages et dans les pauvres tympans hypersensibles de Wolfman qui grimace deux secondes plus tôt que Winnie.
La déflagration s’est accompagnée de plusieurs bruits d’effondrement et le mobilier continue de trembler en plus d’être saupoudré de poussière venant des plafonds. "OH MY GOD WHAT WAS THAT?!" Jeremiah s’est redressé, aussi déboussolé que lea pauvre stagiaire. Il jette des regards hagards à droite à gauche, avant d’être interpelé par un.e Winnie paniqué.e. "Should we go out?! Or should we take refuge under the desks as procedure requires?! - What fucking procedure…," maronne le Super-Héros, confus et agacé par les jérémiades de lea stagiaire. "Uh, yeah, stay here, it's safer," finit-il par lui dire d’une grande voix assurée et héroïque, pointant un index sérieux sur ellui tandis qu’il s’éloigne vers la sortie. Winnie couine un "okay Wolfman…" sans se douter un seul instant que le Sept n’a aucune foutue idée de ce qu’il dit et préconise.
Dans le couloir, c’est la panique. Les employé.e.s courent dans tous les sens, des dossiers volent, des ordinateurs disjonctent, les plafonds continuent de s’effondrer dalle après dalle dans une logique bizarre, et Jeremiah marche à travers ce merdier en grognant des what the fuck et autres jurons hébétés.
Quand la silhouette d’Elvira arrive dans le même couloir, Jeremiah l’alpague immédiatement. "Elv! What the fuck’s happening?!" Il la rejoint d’un pas lourd et presque trop nonchalant au milieu de la cohue générale. Un employé aux abois les accoste aussitôt, répétant en écho la question avec une angoisse dégoulinante. "Wolfman! Siren! What's going on?!" Ses petits yeux humides et terrifiés cherchent du réconfort chez les deux figures héroïques qui font naturellement office de guides et sauveurs tout trouvés. "Everything's under control sir," commence-t-il, le visage et la voix changés comme s’ils étaient sur l’un de leurs sempiternels plateaux de tournage. Il pose une main sur l’épaule de l'employé. "Evacuate calmly to the emergency exit-" La sortie de secours en question s’écroule sous leurs yeux, démolie par un effondrement impromptu. Quelques cris résonnent, peut-être pris sous les décombres. "Right. Forget the emergency exit." La main se retire de l’épaule tremblante. "Go hide under the desks, as procedure requires." Winnie a intérêt à avoir raison. Voyant l’assistant (dont il a évidemment oublié le nom) d’Elvira filmer, Jeremiah se sent pousser un héroïsme fabuleux. "I'm gonna dig the victims out of the rubble. Siren, can you give me a hand?"
(#) Sam 12 Aoû - 9:49
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Jouer un rôle, c'est l'histoire de ta vie, comédienne plongée dans une pièce de théâtre sans avoir son mot à dire. Alors depuis toujours, tu t'amuses à te frotter aux limites de la décence, de l'acceptable, de ton contrat afin de supporter cette prison dorée. Icarus pardonne tes déboires pour mieux faire du profit. Icarus excuse tes écarts pour mieux diffuser sa propagande. Icarus cède à tes caprices pour mieux te retenir entre ses griffes. Sentiment de n'avoir jamais pu être toi-même, découvrir qui tu étais finalement. Qui es-tu ? Existence passée sous le joug de la corporation, à incarner Siren, ton alter ego, ta moitié, ton reflet. Un reflet déformé que tu as appris à aimer. Pas le choix. Unique façon de survivre. Créature de toute beauté devenue monstre vorace et cruel mais derrière cette empire de douleur, t'es là, quelque part. A te chercher, te trouver grâce aux séances du bon docteur. C'est long et fastidieux, manipulation mentale t'épuise, te retourne l'estomac, tu perds presque pied mais au bout du compte, ces mois à fouiller les entrailles de ton esprit sont concluants : tu recouvres la mémoire et maintenant tu sais. Tu sais ce qu'il a fait. Tu sais ce qu'il a commis. Et t'as envie de gerber dès que tu mets un pied à la tour, de brûler chaque étage avec chaque employé dedans. Sauf Sloane,
La haine dans les tripes, les flammes dansent le long de tes doigts mais te faut tenir bon. Parce que provoquer un suicide de masse ne permettrait pas de lever le voile sur les atrocités perpétrées. Te faut être patiente, faire confiance à Bonnie, unique personne au courant de toute la vérité car elle est tombée sur des sales découvertes de son côté. Et au milieu de vos coeurs usés, vous vous êtes en quelque sorte retrouvées. La force fait l'union. Il paraît. Alors tu continues de jouer ton rôle à la perfection, ne laissant jamais les soupçons se poser sur l'une comme sur l'autre. T'as ça dans le sang, les faux-semblants. C'est à vomir tellement tu te pavanes sur tes talons de 13 cm, ta robe épousant tes fesses à merveille (merci Yara pour leur fermeté parfaite), portable à la main. Tu livres à ta communauté un petit aperçu de ton quotidien à la tour. Entretenir le lien, l'amour de tes fans, la curiosité des pervers, la base quoi. Cependant tu commences à avoir une crampe et espères voir débarquer ton assistant pour prendre le relais. Tes prières sont exaucées, entièrement vêtu de paillettes argentées ,Jerry premier du nom car Mairsil n'est pas vendeur, mutant par la force de sa foi en toi, copie conforme de ton beau visage sur besoin, esclave adorable et adoré, génie et génial, arrive à ton secours.
« Oh honey, you're late ! » Ça claque une bise entre deux prises. « Well I've already done a little panorama of this office but... » La voix diminue légèrement. « Look the face of these rednecks, the camera hates them. » Toujours un mot gentil pour le personnel icarien. C'est comme ça que les gens t'aiment, avec une honnêteté à raviver les traumas, décapsuler les égos, briser des vies. Ton double dégaine une solution plus vite que son ombre, pense à l'étage parfait à filmer - tenues affriolantes et sacs à main hors de prix - et vous vous dirigez ensemble vers les ascenseurs. Quand tout à coup, le
Te voilà lancée dans un monologue interminable pour présenter la situation alors que, pendant ce temps, la panique s'infiltre partout, sur les visages moches et fades des gens aux alentours dont tu ne veux pas immortaliser la peur car elle ne rendrait pas bien à l'écran. Donc oui, vous décidez d'un commun accord de changer d'étage mais au détour d'un couloir, tu tombes subitement sur ton louveteau adoré, le seul l'unique Wolfman. « Jer so happy to see you. » Plaisir de courte durée, même pas le temps de dire un petit mot sur le célèbre loup-garou des Sept que vous êtes interrompus par un insignifiant individu qui respire encore. Tu laisses ton partenaire lui répondre, faisant signe à ton cameraman de suivre la scène dans ces moindres détails. « Calm down, everything is fine, we are here. » To watch you die. Personne ne vole la vedette à la super star trop longtemps, ta voix se répand entre les coeurs essoufflés pour apaiser les esprits. En théorie. En pratique tu n'utilises pas ta mutation à cet effet. Et puis quoi encore ? T'es pas payée pour prendre soin d'eux. C'est à eux de prendre soin de toi. « Of course darling. » Arrêt sur image, regard tourné vers le téléphone, léger mouvement de la tête. Le cadrage est parfait, Jerry ne loupe pas une miette de votre exploit et de la musculature saillante de Jeremiah.
(#) Lun 14 Aoû - 18:12
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Aidé de la glorieuse Siren, ils se dirigent vers les décombres où plusieurs appels à l’aide se font déjà entendre. Wolfman déblaie quelques premiers morceaux de plafond, d’épais blocs de béton qu’il soulève et envoie sur le côté sans le moindre effort. "Hang in there!" dit-il avec force, couvrant le brouhaha général, légèrement tourné de biais pour que la caméra de l’assistant - Jérôme ? Jeff ? - capte bien sa belle palabre héroïque. Une première victime est tirée des décombres, légèrement blessée et surtout très sonnée. "You all right?" s’enquiert Wolfman, ses mains pleines de poussière posées sur les épaules tremblantes de l’employée. La réponse est bafouillée rapidement, suivie d’un petit hochement de tête qui convainc le Sept de la pousser doucement vers Siren, comme on se passe la balle. "I think she needs your help, gorgeous," s’exclame-t-il, le regard plein d’une compassion débordante pour- merde, il a lu son nom sur son badge sale mais l’a déjà oublié. Dommage, ça aurait fait un effet boeuf sur le live streaming, hearteyes hearteyes he’s such a hero heart hands emoji. Qu’importe son nom, Siren saura soulager l’employée avec ses magnifiques (et terribles) pouvoirs ensorcelants.
Wolfman recommence à déblayer une autre partie, dégageant peu à peu le passage pour leur permettre de gagner les escaliers de secours et aller voir plus haut ce qui se passe - bien sûr, il fait également ça pour permettre aux employé·e·s de pouvoir évacuer. La seconde victime est un peu plus amochée, et arrive entre les mains de Wolfman dans un état de panique profond. "IT’S THE--TERRORISTS!! IT’S THEM ISN’T IT?!" L’employé est parcouru de spasmes qui le font s’accrocher au costume de Wolfman. "Easy man, easy!" Le regard affolé passe du Super-Héros à la Super-Héroïne, en état de choc, ahuri par ce qui se passe et terrifié à l’idée que sa crainte soit aussi la vérité. "We don't know yet. Might be a gas leak." Wolfman met une main rassurante sur l’épaule de l’employé, et le dégage de l’autre en hors-cadre. Il jette un œil à Siren, l’interrogeant silencieusement pour savoir si elle sait quelque chose mais Elvira a l’air aussi peu informée que lui. "And if it's the terrorists, rest assured we're going to catch them." Toujours un peu de biais, histoire que les followers de Siren (parmi lesquels ses followers se sont déjà greffés, à l’heure qu’il est) n’en ratent pas une miette.
Il livre cet employé encore aux bons soins de Siren et continue sa progression en soulevant des kilos de béton-armé pour recréer un semblant de passage en direction de la sortie de secours. Quelques deux-trois employé·e·s supplémentaires sont sorti·e·s de sous les gravats ou tirés de derrière des plaques de plafond, puis il s’adresse au reste des employé·e·s tassé·e·s à l’étage en leur faisant signe que la voie est libre. "The emergency exit is clear! Yep, this way. That's it, keep going." Ça s’agite dans tous les sens pour regagner les escaliers de secours, sous l’oeil un peu morne de Wolfman qui continue d’agiter ses bras comme un flic au carrefour. Considérant que le troupeau a bien compris les consignes, il les laisse faire et se fraie un chemin jusqu’à Siren - il a un autre petit signe de main qu’il adresse à Jay (Jerry), pour qu’il filme les victimes secourues et lui accorde quelques secondes d’aparté avec Elvira. "'kay, so it's definitely an attack. I'm hearing attacker voices on several floors above and below us, there's fighting breaking out all over the Tour, and I think I heard Liam talking to Garnier." Une certaine tension est apparue sur sa gueule à la mention de Liam. Il sait que le gamin peut se débrouiller mais il n’aime pas le savoir isolé dans un coin de la Tour avec il-ne-sait-combien d’assaillants et leur [bullshit-job] manager pour seule main-forte (no offense). "Sloane's over there," dit-il en pointant l’étage au-dessus, concentré à écouter toutes les voix proférées au-dessus des cris et du tumulte.
"With--" Jeremiah n’a pas le temps de finir qu’un individu traverse l’une des baies vitrées éclatées et atterrit dans l’open space évacué. Une guerre de réflexes fait rage entre lui et Wolfman ; qui de l’autre sera plus rapide pour attaquer, ou pour défendre. Wolfman tire à temps Siren vers lui mais James (Jerry) se fait attraper par d’immenses lianes qui le tenaillent et le tirent vers le terroriste, avant de se voir suspendu en l’air entre les deux Sept et Mister Vine. "Don't move a fucking inch or I'll dismember him on the spot!" Wolfman se redresse en même temps que Siren tout en la relâchant. Il a un regard pour le téléphone de l’assistant, toujours dans sa main, puis pour l’assistant lui-même (dans cet ordre-là). "Don't play stupid, you're surrounded by Wolfman and Siren, you're already in deep shit; so don't make it worse for yourself." Il sort trois secondes de son rôle de terrible héros de la Nation, la mine confuse. "Who the fuck are you anyway?"
(#) Dim 20 Aoû - 17:21
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T’as pas envie de faire dans la finesse, l’élégance, le charme. Plutôt envie de voir les corps tombés comme des colliers de perles enfilés sur le fil rasoir de la vie pour former une jolie constellation de cadavres. Là où Jeremiah s’évertue à briller, tu convoites les ténèbres. Là où Jeremiah s’évertue à sauver, tu convoites les abysses. Ayant presque envie de laisser le rôle du super-héros à ton ami, pris dans la spirale infernale d’Icarus. Vous l’êtes tous, chacun à votre façon et peu importe votre statut. Le monde entier ne se doute pas des chaînes qui lèchent vos nuques pourtant elles sont bien réelles. Vous n’êtes ni plus ni moins que les pions d’une grande arnaque. Une putain d’arnaque. « Listen to me sweety. » Les mots sont doux comme une caresse à même la peau. T’as l’art et la manière de caresser les plaies des gens pour les adoucir; tu sais aussi les accentuer. Et d’un geste de la main, tu fais signe à ton assistant de tourner la caméra. Il s’exécute sans manifester la moindre hésitation. Confiance aveugle alimentée par les années, l’écran se rue sur Wolfman pendant que Siren pose quelques mines sur le champ de bataille.
« I want you to remember this day, this fear and this moment. I want you to remember that your life can collapse any time. » Le rictus bordant tes lèvres ne trahit pas la cruauté qui se glisse sur le bout de ta langue. A te regarder, on croirait que tu exécutes ta partition avec perfection mais la perfection est une œuvre d’art chaotique et la main posée sur l’épaule de ta proie, un canon sur sa tempe. Bientôt les ravages creuseront des fossés dans son esprit. L’envoûtante créature transformée en monstre marin, ce n’est pas la bonne histoire. C’est la vraie histoire. « Can you do it for me ? Good girl. Now get out my way. » Tu ne consacres pas une seconde de plus à la malheureuse car d’autres attendent sagement leur tour pour rejoindre les fonds marins. Tu t’en donnes à cœur joie avant d’apprendre que Sloane est dans le bâtiment. Of course. L’inquiétude manque de te faire trébucher à moins que ce ne soit le souffle chaud de la vie t’aspirant corps et âme. Il est intense comme le tourbillon déclenché par une attaque soudaine. Des bouts de verre éclatent et un adversaire surgit soudainement de la vitre.
Épargnée des retombées par ton complice, ses réflexes feront certainement le buzz sur internet. Car oui, Jerry filme toujours. Jerry respire toujours. Jerry vit toujours. Il mourra quand tu auras décidé de lui rendre sa liberté. Il ne mourra pas de la main d’un autre. « We don't give a shit who he is. » Cause he’s already dead. Fini de jouer, le masque tombe, l’urgence déploie la mutation en périphérie. Tu ne charmes plus. Tu exiges. Tu ne séduis plus. Tu condamnes. Tu ne sauves plus. Tu exécutes. Les lianes relâchent le corps de ton adorateur qui rampe péniblement à vos pieds (avec la classe d’une limace en paillettes). « It’s time to jump big guy. » Si contrer une intention est plutôt facile, imposer la tienne relève davantage d’une violation de l’esprit, d’une intrusion mentale, d’une lutte de tous les instants et la lutte actuelle te pompe ton énergie car l'adversaire se montre particulièrement résistant. Si tu parviens à l’amener jusqu’à la vitre, il réfute catégoriquement de sauter pour aller s'écraser plus bas, accrochées aux parois. « Wolfman, a little push ? » Le choix n’en est pas vraiment un.
(#) Lun 21 Aoû - 11:19
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"We don't give a shit who he is." We don’t? exprime soudain la gueule de Wolfman. Sa nuque a vrillé à l’attention de Siren, la considérant longuement et dans une attitude profondément perplexe. Il a brièvement entendu les consignes suggestionnées par sa coéquipière ; rien d’héroïque là-dedans. Il sait qu’Elvira a son tempérament, sa force obscure et délétère, mais il n’a jamais eu l’impression qu’elle se trompait de script et de camp. Pour la première fois depuis qu’ils se connaissent, Jeremiah l’observe avec un doute tenace dans les pupilles.
Il la laisse s’avancer vers le terroriste, restant stratégiquement en retrait. Prêt à la défendre si besoin ; épiant surtout chacun de ses faits et gestes comme un loup épie son environnement pour le comprendre. Ses pas se déplacent légèrement sur le côté tandis qu’elle s’occupe d’envoûter Mister Vine or whatever his stupid name is.
C’est un jeu d’enfant, pour elle ; sans le moindre accro ou la moindre force physique, le terroriste rebrousse chemin et s’avance vers les baies vitrées par lesquelles il est entré. Un craquement de nuque. Jeremiah a légèrement penché le menton ; incertain de savoir où elle veut en venir. Ils ne tuent pas. Il est à peu près certain que c’est écrit en gros et en gras dans chacun de leurs contrats. Il y a quelques ratés parfois, certes, comme ce bus d’écoliers.ères qu’il a accidentellement fait dévier de sa trajectoire il y a quelques mois ; mais ils se rattrapent toujours. Et s’ils ne se rattrapent pas, il font au moins ça… discrètement. Wolfman a un regard pour John (Jerry), qui rampe comme… oui, comme une limace pailletée. C’est exactement la vision que le Super-Héros en a, lorgnant le pauvre vermisseau à qui il adresse un "you okay?" à la fois sincère et à la fois pas, un œil intéressé en direction de son téléphone. Grand bien en fasse à son adorée Siren de vouloir provoquer un nouvel esclandre mais il ne compte pas participer au bad-buzz. Pas à ce celui-là, en tout cas ; qu’en diront ses millions de fans ?
Il s’arrache à sa position d’observation quand Siren le sollicite, hochant nonchalamment de la tête tandis qu’il approche de Mister Vine, dangereusement près du vide. Les grosses mains de Wolfman lui replient les bras qui le tiennent au cadre, mais plutôt que de le pousser comme un vulgaire sac de farine le poing du Super-Héros s’écrase brutalement contre la tempe du terroriste. K.O. immédiat. "Time to snooze," corrige-t-il en adressant un long regard plein de sous-entendus à Siren. Il porte le mutant sans efforts et le relâche sans le moindre effort non plus contre un radiateur. Une armature métallique est coupée de son béton armé à l’aide d’une griffe épaisse sortie de sous chairs, et Wolfman en fait des menottes artisanales en pliant avec force le métal autour des poignets du terroriste. Ses lianes sont arrachées, déchirant au passage des morceaux d’os et de chair, et provoquant par là-même un début d’hémorragie dorsale. Wolfman s’en désintéresse : il a fait son taf. Il rafle un post-it sur lequel il écrit for the C. dogs (aka CERBER) et le colle sur le front du collis empaqueté. Il jette le tout d'un geste négligeant et s’avance vers Siren, la mine concernée.
"Hey," ses bras sanguinolents s’écartent, "what the fuck’s wrong with you?" Il arrive à sa hauteur, une main familière venant cajoler l’une des épaules d’Elvira. Il sent très perceptiblement ses muscles sous son derme, tendus à l’extrême. "What was that?" Son pouce exerce une petite pression insistante mais le reste de ses doigts couvre Elvira avec bienveillance - une bienveillance crade, pleine de sang et de poussière. "What were you thinking talking to the paper-pushers like that, babe? You know we're on their side, right?" s’inquiète-t-il sans véritable fond d’honorabilité, si ce n’est la conscience du devoir - et un opportunisme dépendant. Il coule un œil à l’assistant qui peine encore à se remettre de sa chute. Le téléphone et son objectif 28Mpx est encore loin de revenir sur eux. Tant mieux. Jeremiah n’a pas envie de partager cet aparté avec leurs millions de followers. C’est entre lui et Elvira.
(#) Mer 23 Aoû - 12:56
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Tu es prête à parier que Jeremiah ne tuera pas l’assaillant, même si ce dernier riposte, même si ce dernier le défie, même si ce dernier est une pourriture sans nom. Vous êtes entrainés, formatés, payés à sauver les gens, non les assassiner. C’est votre boulot, un putain de boulot merdique. Ça fait un bail maintenant que tu déroges à la règle, parfois même en pleine mission (oups) mais Icarus sait parfaitement couvrir tes incidents. Y’a des services dédiés pour tout au sein de la corporation. Tu te demandes comment celui-ci se prénomme : les bavures de Siren, les écarts de la diva, les merdes de la fêlée ? Va savoir. N’empêche que le formatage n’est pas au point. Il ne l’a jamais été, te concernant toi bien évidemment et ton frère aussi mais n’importe lequel d’entre vous est susceptible d’en sortir. Soirée mémorable d’anniversaire, Arcelia a choisi de donner la mort plutôt que de céder la vie. Guidée par tes soins, elle est parvenue à s’extraire de cette
Les conditions ne sont pas vraiment idéales afin d'amener ton complice actuel à suivre cette voie. Aucune intimité présente, entre les millions de followers sur internet et les centaines de regards braqués sur vous, c’est un mauvais condensé qui pourrait nuire à sa réputation. Si tu te rends compte que la tienne n’a plus vraiment d’importance après la découverte de ton passé caché, tous tes collègues ne sont pas au même stade. Ainsi, tu regardes Wolfman neutraliser la cible d’un coup de poing parfaitement exécuté. Dommage que la vidéo ne soit pas braquée sur lui. Everything is wrong about me, about us, about this. Tu te retiens d’hurler ta vérité quand il s’approche de toi, l’air mi paternaliste mi autoritaire, posture que tu adores et abhorres à la fois. Si Theodore se permettait de te parler de cette façon, le bâtiment ne survivrait pas à la fin de la conversation mais c’est Jeremiah, ton ami qui s’inquiète de te voir basculée de la sorte. S’il savait les démons qui t'habitent jour et nuit.
« Just to be clear, if Icarus tells us to be nice with them we have to, otherwise it makes us the bad guys? » Façon grotesque d’interpréter ses propos, pourtant dans le fond tu n’as pas tort. Depuis vingt ans, vous vous contentez d’obéir aux ordres comme des foutues marionnettes avec un script écrit à l'avance. « It's time to wake up babe and stop being a fucking puppy for once… or do you really like all this shit ? » Trop occupée à vouloir retirer la laisse de Jeremiah, tu ne prêtes pas attention aux gestes désespérés de ton assistant en arrière-plan. Toujours à terre, toujours à tenir fermement le téléphone, toujours à croire que vous allez sortir d’ici en un seul morceau, il vous fait signe depuis quelques secondes déjà pour attirer votre attention et vous montrer les lumières clignotantes de façon très étrange. En tout cas, celles qui fonctionnent encore. « Guys !!! » Son cri du coeur finit par déclencher une réaction de ton corps et tu pivotes la tête dans sa direction. Quelque chose ou quelqu'un arrive pour vous.
(#) Ven 1 Sep - 12:36
Mr. Brightside
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Mais il fallait bien qu'ils tombent sur des gens. Et les voici ; à se disputer comme un vieux couple, qui remarque même pas leur présence, au contraire de l'assistant·e qui tente à tout pris de les alerter ; mais déjà Ariel retire sa veste pour la laisser tomber à terre, laissant apparaître sa peau à nue... Qui bien assez vite change d'aspect, se couvrant d'écailles épaisses, poussant par-dessous la chair pour la couvrir, laissant une odeur nauséabonde envahir la pièce ; ses traits visibles se déforment tandis que son sourire mauvais reste en place, que ses dents se déchaussent pour laisser une autre paire, bien plus pointu, se faire voir. C'est Glouton qu'ouvre le bal, amusé. "Dommage pour toi Ariel, y'a une aut'sirène et même pas l'prince Eric !" Qu'il dit, avant de commençant à régurgiter quelque chose, donnant l'impression qu'il va vomir à la manière d'un chat qui a une boule de poils dans la gorge ; mais Ariel a le rire gras, l'échine qui craque encore alors qu'il continue de se transformer et devenir petit à petit mi-homme et mi-poisson ; pas un joli et sympathique Nemo ; plutôt une des créatures des profondeurs, de celles qui vivent sans lumière ; finalement il a bien toute sa place dans l'Underapple. "Au moins on a le l'clébard... C'était quoi l'nom déjà ?" La voix est gutturale, semblant sortir d'outre tombe elle aussi.
Et Glouton termine enfin son processus, recrachant ainsi une arme qu'était dans son estomac ; et bien assez vite, il la pointe vers elleux ; l'assistant à terre en vue. "J'sais plus. Mais tchao Polochon." Et il ouvre le feu.
- Les opposants:
Glouton : Déchirure 1 : capable d'avaler et recracher les objets mangés précédemment. Déchirure 2 : ses mains peuvent ramollir toutes les matières (information inconnue encore des personnages) pour faciliter la tâche.Ariel : Déchirure 1 : se transforme en requin lutin, peut contrôler différents niveaux de transformations. Les mâchoires peuvent se disloquer pour se projeter en avant quand très proches de leur cible. Déchirure 2 : capable d'appliquer à ses doigts des écailles très tranchantes.
Si vous souhaitez leur ajouter des caractéristiques, n'hésitez pas Sinon vous avez déjà des idées ici présentes !
(#) Sam 2 Sep - 14:43
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"Just to be clear, if Icarus tells us to be nice with them we have to, otherwise it makes us the bad guys? - Bingo," opine Wolfman, la gueule tordue sur un petit sourire crispé et dépité. "Especially 'cause they're civilians? and, you know, they’re not hurting anyone? but, yeah, sure, that's subsidiary." Jeremiah a clairement du mal à suivre le raisonnement d’Elvira. Il retire sa main de son épaule, dans un mouvement un peu mou. "It's time to wake up babe and stop being a fucking puppy for once… - Now that’s insulting. I feel insulted. - …or do you really like all this shit ? - What shit? Elv, I love you, but you're talking nonsense, I can't follow you." D’ordinaire, Jeremiah ne fait pas autant d’efforts pour comprendre son prochain ; il se contente d’hocher la tête en s’en cognant complètement le coquillard de ce qu’on peut lui babiller - 80% de ses interactions avec Bonnie quand ils se disputent, ce qui constitue en soi 90% de leurs échanges en général ; un calcul complexe ? normal, leur mariage est complexe. Mais avec Elvira, il est prêt à faire des efforts. Même si le lieu et la situation entière ne s’y prêtent pas. Quoique. Vingt piges qu’ils jouent les héros pour de vrai et pour de faux ; finalement, le tableau chaotique est plutôt logique pour recevoir des confessions intimes. "What happened t-"
"Guys !!!" Les grandes noisettes de Wolfman roulent dans leurs orbites et se lèvent sur le plafond démoli. "Oh my God Joshua shut the fuc-" Il n’a pas le temps de terminer sa phrase qu’un duo improbable déboule, en effet inquiétant. Pas pour lui Wolfman, bien sûr : car Wolfman ne craint rien ni personne. (A puppy?! A fucking puppy?!) Leur vision dégoûte instantanément le Super-Héros. "Right. At least we know where the fart smell comes from." Wolfman a un regard pour James (Jerry) qu’il soupçonnait jusqu’ici. "Dommage pour toi Ariel, y'a une aut'sirène et même pas l'prince Eric !" Le Super-Héros continue de détailler la physionomie écœurante de l’un et de l’autre (surtout de l’un), une grimace sur la gueule. "And they’re funny," ponctue-t-il sans se marrer, jetant cette fois un regard blasé à Siren. "Au moins on a le l'clébard... - 'kay, now I'm this close to taking it personally." Il se déplace de quelques pas. S’arrête en voyant la gueule se disloquer et recracher une arme dégoulinante de bave. "Yuck, dude, you're fucking disgusting. How much crap do you keep in your stomach?!" Dit la bête assoiffée de sang et de bidoche.
D’ailleurs, Wolfman n’a pas envie de s’éterniser.
Tandis que Kirby ouvre le feu, la silhouette du Sept se disloque, craque, s’étire, se rompt à différents endroits et se transforme dans une douleur lancinante mais familière en un loup-garou immense et épais. Les balles arrivent sur sa grosse carrure, s’enfonçant dans la chair recouverte de son costume en nano-textile avant d’être rejetées presque instantanément en tombant dans plein de petits cliquetis sur le sol. Seul le costume en garde la trace ; quatre gros trous fumant encore. "Fucking bitch with his fucking toy," grogne la voix profonde, déformée par une humeur… eh bien, oui, de chien. L’énorme main poilue récupère un bureau qu’elle soulève comme on soulève une feuille et le place, renversé, devant Siren et l’assistant pour les abriter. "Starved much?" Le bureau déposé, Wolfman récupère au passage un distributeur de snacks traînant dans les décombres. "Eat that." Le matériel de plusieurs kilos est envoyé d’un geste puissant en direction du mutant- [lancer de dé] -qui se le prend en pleine gueule et tombe à la renverse. Wolfman ronronne un rire grossier et s'approche de lui en oubliant momentanément la présence du second adversaire...
(#) Lun 4 Sep - 13:41
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Tu ne te considères pas superficielle. Seulement t’as des principes, des valeurs et bien entendu t’aimes les gens beaux, les accessoires scintillants, les costumes classes, les photos à ton avantage, les mots d’amour écrits sur la peau de tes fans en délire. Enfin bref, la base quoi. Alors forcément, quand tu te retrouves face à un adversaire qui sent la décharge à ciel ouvert et remue sa silhouette disgracieuse recouverte d’écailles, t’as le visage déformé par le dégoût. « What is… this ? » Une mauvaise blague certainement. Tu ne peux pas affronter quelqu’un d’aussi moche. Rectification : Siren ne peut pas affronter quelqu’un d’aussi moche. Bon ok, t’es peut-être un peu superficielle sur les bords. « I think i’m going to throw up. » Etalé à terre, en train de se rapprocher comme il peut de toi avec une main (l’autre est occupé à se boucher ses narines), ton assistant chéri t’ôte les mots de la bouche. Voilà pourquoi tu l’aimes autant. Il te comprend. Ce qui n'est pas le cas de Jeremiah. Pris dans son rôle de super-héros, il se lance sans réfléchir sur l’ennemi qui vous vise de son arme.
Tu ne te soucies plus vraiment de la trajectoire des balles car ton ami est sur le coup et d’un geste rapide, tu rapatries Jerry qui peut s’abriter derrière le bureau placé en bouclier. « Are you fine babe ? » Que tu lui demandes immédiatement. Il semble réfléchir quelques secondes, passant ses doigts le long de son corps afin de vérifier que tous les morceaux soient toujours assemblés ensemble. Après cette courte vérification, le survivant finit par hocher la tête. « Great so do your fucking job ! » Ce n’est pas trop demander, tu penses, de tenir un téléphone pour filmer une scène durant un conflit armé. Donc tu aimerais qu’il fasse plus d’efforts quand tu t’apprêtes à affronter une mocheté ambulante. Comme elle, ta peau humaine se transforme. A un détail près, la tienne se couvre de belles écailles bleutées qui ne dégagent aucun parfum nauséabond. Du coin de l’oeil, tu zieutes justement Ariel qui profite de l’attaque de son collègue pour s’approcher en douce. Alertée par la proximité du requin-lutin avec ton chiot adoré, lequel se tape la barre de sa vie, tu sors de la zone de repli.
Contrairement à Jeremiah, tu ne possèdes pas une force surhumaine te permettant de faire danser ton rival à travers la pièce. Siren c’est le charme subtil, l’envoûtement obscure, la douce folie. Siren c’est de l’histoire ancienne quand Ursula s’invite, se manifeste, se révèle à l’adversaire. Tu l’attrapes par l’épaule pour initier un contact rapproché. « Don’t move. » Immobilité forcée par la déchirure te permet d'en déclencher une autre, d’aspirer son énergie et de faire le plein. Cependant, l’ordre donné manque de précision et si le corps est tenu de rester en place, l’esprit d’Ariel remue rapidement. Sa main posée contre ton omoplate devient soudainement une bombe à retardement lorsque de ses doigts sortent des écailles tranchantes qui traversent les tiennes. « Damn it. » Heureusement que sous ton magnifique ensemble de créateur noir tu portes ton costume en nano-textile (merci les dés) car il amoindrit la blessure. Cependant, ce moment d'inadvertance se répercute sur ton contrôle et en une fraction de secondes, les mâchoires se sont rapprochées de ton SI joli visage.
(#) Lun 4 Sep - 15:40
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Wolfman approche de Glouton d’un pas lourd et manquant totalement de prudence. Le terroriste pousse des couinements douloureux sous le distributeur, étouffant probablement sous son poids. Le Sept a un second rire guttural, la prunelle noire luisant de moquerie. Sous sa forme humaine, Jeremiah aurait débarrassé le terroriste de son enclume pleine de snacks, mais Wolfman est connu pour être particulièrement de mauvais poil (…) et pas tout à fait prompt à sauver la vie des bad guys. Se satisfaisant des sifflements stridents produits sous la machine, il finit par tourner les pattes et rebrousser chemin, laissant le terroriste à son agonie.
Quand il repère Siren, elle est en train de faire son petit tour de magie à l’oreille d’Ariel. Elle réalise en même temps que Wolfman la main mutante qui s’est posée sur elle pour sortir ses écailles tranchantes, et en deux temps trois mouvements la mâchoire protéiforme du requin lutin s’étire pour lui bouffer sa bien belle bouille. Wolfman saisit une chaise de bureau et la lance dans les jambes luisantes du terroriste pour faire un strike du temps de réduire la distance et s’occuper personnellement de son cas (gotta do everything by my fucking self around here) (Bonnie lui manquerait presque). Déséquilibrée, la mâchoire rate le visage de Siren de peu, claquant sinistrement dans l’air. Ariel reste cependant pétrifié sur place par le pouvoir de suggestion de Siren.
Wolfman arrive sans délicatesse, arrachant la main crochue du terroriste de l’omoplate de Siren pour les dissocier, avant de saisir le crâne du requin lutin dans sa grosse patte en vue de l'écrabouiller- [lancer de dé] -ce qui se passe précisément. Le cartilage et les tissus explosent sous la pression, laissant pisser sang et petits bouts de cervelle entre les doigts poilus. La mâchoire protéiforme tombe en même temps que la tête d'Ariel quand Wolfman le relâche, et éclabousse la tenue de Siren de quelques petites gouttes suspectes. Wolfman s'en désintéresse royalement. Il a un grognement satisfait, avant de tourner la gueule vers Glouton qui échappe ses dernières expirations. Considérant que Justice a été vaguement rendue, le Super-Héros finit par toiser Siren et l'observer longuement.
"You're weird today", commente la grosse voix. Une remarque taciturne et bourrue, qu'il n'agrémente que d'un rictus sur les babines. "I'll be upstairs." Et de s'éloigner sans plus de cérémonie, marchant pesamment sur le sol où son pas éclate quelques gravats. Il disparaît dans la cage d'escalier, où résonne un moment encore sa progression avant d'être happée par l'étage du dessus et sa jolie moquette. Il y trouvera Liam ; plus qu'une certitude, c'est son prochain objectif.
(#) Mar 5 Sep - 9:42
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L’espace d’un instant, tu as l’impression que le temps ralentit. Tu peux sentir les écailles d’Ariel s’enfoncer dans ta peau les unes après les autres, entendre la respiration lourde et saccadée de Jeremiah derrière toi, apercevoir le reflet des paillettes de Jerry qui se met à gesticuler comme une algue marine emportée par le courant. Et surtout, percevoir les battements de ton cœur se ruer contre ta poitrine alors que les mâchoires du requin s’approchent dangereusement de toi. Puis d’un coup, tout s’enchaine à une vitesse démesurée. La chaise lancée par ton collègue fait perdre son équilibre à ton adversaire, lequel manque de te croquer la joue mais tu te recules de justesse. C’est à ce moment que la partie se termine car en une fraction de secondes, Wolfman anéantit la mocheté ambulante, salissant par la même occasion ta magnifique tenue.
Soupir s’extirpe de tes lippes en constatant les petites tâches de sang ci et là. « Seriously ? » La vision de la cervelle éclatée ne te fait, en contre partie, aucun effet. Les corps empilés, les morceaux éparpillés, les visages défigurés sont devenus des paysages normaux de ton quotidien bien que tu préfères, à ne pas en douter, les méthodes propres. Hélas tes camarades se montrent toujours brouillons et barbares dans leur façon d’appréhender l’ennemi. A croire que c’est un défouloir pour eux. Et après, ils osent te regarder de haut quand tu suggères de liquider tout le monde ? La bonne blague. « Oh shut up. » Tu envoies balader ton puppy adoré sans expliquer ton comportement étrange; ce n’est ni le lieu ni le moment de se lancer dans cette conversation avec lui. Et puis, il serait préférable que Bonnie s’en occupe d’abord avant que tu ne prennes la relève.
« And I’ll be with Sloane. » Tu n’as pas oublié l’attachée de presse dans la tour, peut-être en proie au danger. Inquiétude alimente l’esprit, permet de doper le corps à l’adrénaline, d’étouffer la douleur à l’omoplate afin de se concentrer sur l’essentiel : la sauver. Cette fois, tu prends ton rôle très à coeur car c’est une affaire de coeur. Le téléphone de Jerry filme votre ascension laborieuse pour la rejoindre le plus rapidement possible. Le souffle court, il tente de suivre la cadence imposée par l’urgence de la situation, remettant de temps à autre une mèche de ses cheveux en place. Ses commentaires accompagnent les internautes plantés devant leur téléphone comme devant une téléréalité. C’est plus ou moins ce que tu leur offres. Enfin, vous finissez par trouver la tête blonde mais elle n’est pas seule. La suite de l’épisode promet de multiples rebondissements.
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