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Avec le temps, je pense qu'on peux dire que nos destins se croisent souvent. Fe

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Avec le temps, je pense qu'on peux dire que nos destins se croisent souvent.
mais on ne le dira pas devant Serinda.

Un sourire, sa carte d'identité vérifiée et Brianna entre dans le Crowclub. Son corps, de lui-même, commençait à ressentir les pulsions de la musique. Elles empêchaient ses pensées de couler aussi vite qu'à son habitude, troquant ses mots par les paroles. Son corps avançait de lui-même vers la piste de danse dans un petit déhanché. Elle aimait quand la musique recouvrait ses pensées, lui faisant comme un bouclier, un temps de pause après sa journée de travail.
Son corps bouge en rythme, un eyes contact par ci et par là, homme et femme dansent avec elle le temps d'une chanson. Parfois, ils semblent vouloir plus, l'alcool aidant. L'attention est éphémère, se tourne vers une autre personne dès qu'elle quitte leurs regards. Ce n'est pas une mauvaise chose, Brianna s'amuse. Après quelques chansons, elle doit reprendre son souffle, la soif commence à se faire sentir et l'envie de croiser Audrina aussi. C'est l'une de ses personnes préférées. Tout en dansant, elle quitte la piste pour se diriger vers le bar.
Elle l'observe un moment et son regard ainsi que ses oreilles se posent sur les gens autour d'elle. En attendant son tour, elle écoute les conversations. Son regard croise celui d'Audrina et son sourire s'agrandit. Elle en oublie presque pourquoi elle avait choisi de venir se vider la tête ici, après une énième discussion avec son père. Elle avait besoin d'un verre, et de retrouver un visage amical.
‟ Bonsoir.” Commence elle joyeusement, assez fort pour se faire entendre. ‟ Comment va ma Barmaid préférée ? Est-ce que je pourrais avoir un de tes élixirs ?” Avant même que la barmaid réponde, elle enchaîne ‟Il y a du monde ce soir.”
Surveillez les gens, ce n'était pourtant pas pour ce soir, sa vigilance était vraiment basse. Brianna se laissait à un peu d'insouciance ce soir, même si quelques mots de son père revenaient à sa mémoire de temps en temps. Elle n'avait pas envie de gâcher sa soirée de libre. Elle était assez grande pour se débrouiller dans son travail, pour faire attention aussi. Mais leurs disputes lui prenait la tête, et ce, de plus en plus.
‟ J'ai besoin de me vider la tête ce soir.”  Lâche elle. Elle mourrait d'envie de lui dire ce qu'elle avait sur le coeur. Pas certaine que ce soit le bon lieu, ni le bon moment. Elle cherchait juste un peu de soutien. Bien entendu, elle ne dirait rien sur Icarus. Elle savait bien comment on la regarderait ici si elle le faisait. Elle savait bien ce qu'ils étaient capable eux, de lui faire si elle parlait un peu trop.

Elle n'avait pas vu Serinda.
Elle n'y avait pas fait attention.

Elle n'avait pas croiser de corbeaux depuis son arrivée, elle n'avait jamais questionner son père sur eux.
Il ne disait jamais rien sur eux d'ailleurs.

Tout ce qu'elle savait, c'était qu'Audrina travaillait ici. Pour les corbeaux.

ft.  @Audrina Lewden ;  @Serinda Lewden
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AVEC LE TEMPS, JE PENSE QU'ON PEUX DIRE
QUE NOS DESTINS SE CROISENT SOUVENT.

MAIS ON NE LE DIRA PAS DEVANT SERINDA.

Au crowclub — TW : alcool, boîte de nuit

ft.   @Brianna Woodside ;  Serinda Lewden


Il y avait souvent des histoires de garçons, des histoires sur les filles, voir les deux. Audrina était une grande romantique. Elle aimait la notion de l’amour. Elle aurait pu être agente matrimoniale dans une autre vie avec son pouvoir. Culpabilisant pour son frère, la jeune femme aimait propageait toutes émotions positives et amoureuses. Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelait Heartbreaker. Cette amoureuse transit fit la connaissance de la fille. Vous savez comme dans les films. Notre amoureuse pouvait tomber in love du premier lampadaire. Cela restait souvent qu’au début de la relation. Papillonnant de fleur en fleur, il y avait l’envie, puis le désir, la luxure à travers un baiser et ce qui en suit. Quand ses sentiments devenaient trop sérieux, là, son instinct lui disait de fuir. Elle n’avait pas envie d’avoir une autre personne comme sa mère biologique qui la ghosterait et s’en foutrait de ses sentiments. Ce n’était même pas l’abandon qu’elle fuyait. C’était une chose bien plus terrible comme l’ignorance. Cela faisait bien plus mal de connaître la personne et dans sa conscience être inexistence. Au’ était très bien dans la première phase.

Sa vraie mère, Destiny, pouvait être désespérée des fois. Sa fille était trop sentimentale pour parler business. C’était pour ça qu’elle gérait bien les contacts et son poste derrière le bar. Elle apportait un « je-ne-sais-quoi » au crowclub. Ses élixirs étaient réputés à Underapple. Certain même était accro à gouter au bonheur sans à prendre un médicament. C’était un bon remède durant les coups de blues, les ras-le-bol… Ou aussi les coups durs. Sa mère était descendue au bar pour demander un délicieux cocktail. « Bonsoir Maman, ça va ? » l’accueillit-elle. « Je te prépare la même chose que d’habitude avec une pointe de bonheur, enthousiasme et de piquant ? » Sourit-elle. Au’ savait les faire comme elle les aimait. La fille connaissait sa mère et aimait l’idée de lui ressemblait.

Lui servant son cocktail, elle vit la fameuse fille dont j’évoquais plus haut dans mon texte. Audrina eut ce sourire dont Serinda connaissait au fil des années. Son cerveau était court-circuité un instant à la vue de cette splendide créature, dont elle n’oserait aller plus loin.  Sa voix résonna en dessus de l’ambiance du Crows. Ses yeux papillonnaient presque. Son aura dégageait plus d’amour et de bonheur de quoi parasiter les personnes proches d’elle sans le savoir. Pendant, elle regardait dans la salle. « Bonjour » se brouta-t-elle par son rayon de soleil, totalement décalé. « Ça va, la routine. » Disait-elle brièvement sous le regard de sa mère. « Il y a toujours du monde. » Sourit-elle bêtement en étant contente de la voir elle. Elle commença à préparer un cocktail pour sa muse. « Il te faut un petit lâcher-prise avec une pointe de légèreté, j’imagine. » Disait-elle tout en regardant ce qu’elle pourrait mettre avec son pouvoir. « Qu’est-ce qui ne va pas ? Tu sais que tu peux tout me dire ? » disait-elle machinalement sans se rendre compte que ça allait toucher les business de sa mère. Au’ n’était pas faite pour parler affaire. C’était un point indéniable.

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Avec le temps, je pense qu'on peux dire que nos destins se croisent souvent.
mais on ne le dira pas devant Serinda.

Vide. C'était la place qu'occupait la mère de Brianna dans son cœur. Vide. Elle n'avait presque pas de souvenirs d'elle. Partie un jour, aussi bruyant que le tonnerre, pour ne plus jamais revenir dans sa vie. Brianna s'accrochait à la petite illusion qu'elle ne perdrait plus jamais personne, même s'il y avait eu un courant d'air entre elle et Max, cette personne était partie plus rapidement qu'elle était arrivée, non sans piétiner un tout petit espoir qui s'était glissé dans le coeur de Brianna. Alors elle s'était mise d'accord avec elle-même, pour ne pas recommencer. Elle avait rencontré Audrina et cette résolution était partie en fumée. Parce qu'Audrina avait ce petit quelque chose et Brianna aimait sa présence. C'était un sparadrap sur ses longues journées de travail. Un sparadrap qu'elle ne voulait pas toucher, car l'enlever la ferait souffrir à nouveau.

Brianna n'avait pas remarqué Serinda plus loin. La voix seule d'Audrina ( et la musique en fond ) lui parvenait. Elle savait parfaitement ce qu'il fallait aux gens. Le sourire de Brianna se fit plus grand.« Il y a toujours du monde. » Réponds Audrina et Brianna note qu'elle a raison. Elle n'a jamais vu le Crowclub manquer de client. Le sourire d'Audrina suffit à faire passer la journée de Brianna de passable à très bonne. Un jour de plus. « Il te faut un petit lâcher-prise avec une pointe de légèreté, j’imagine. » Brianna acquiesce, il lui faut ça, de quoi oublier le travail, Icarus, son père et le vide qu'elle ne parvient pas à combler dans tout son être. « Qu’est-ce qui ne va pas ? Tu sais que tu peux tout me dire ?”

Brianna le sait bien, elle aimerait sincèrement, ne pas avoir à lui cacher certaines choses, comme si elle lui mentait parce qu'elle était mal à l'aise de parler d'Icarus ici. Beaucoup avaient souffert à cause d'eux et ce n'était pas l'endroit pour parler d'eux. Mais elle se laissait convaincre tout de même, de partager sa journée.

‟ C'est assez ennuyeux le travail, la même chose toute la journée, des règles à respecter en oubliant les sentiments. Certains le peuvent, mais je n'arrive pas vraiment à m'y tenir, alors mon chef est souvent sur mon dos. Dès qu'il pense que je vais être ‟trop gentille” avec quelqu'un, il envoie un collègue me surveiller.”

Cela ne plaît pas beaucoup à Brianna d'être surveillée sur son lieu de travail, à chaque fois, elle perd ses moyens et se met à la merci du Courroux de son patron. Elle n'ose pas refuser les différentes requêtes qu'on lui fait.

‟Et mon père ne réponds pas à mes messages.”

Père dont elle ignore encore toutes les facettes, toutes les vies. L'une d'elle la rattache par un fil invisible à une demi-soeur quelque part avec laquelle elle n'a aucun affect. Père qu'elle a pourtant aperçue dans le coin ces derniers temps. Pour traîner dans le coin, elle sait qu'il cache quelque chose.

‟ Tu penses que je dois attendre ou je lui envois encore un message?”

Elle soupire, elle va attendre de toute façon, ce soir, elle n'est pas en état d'envoyer un message, elle n'en as pas envie. Elle veux plutôt s'amuser, écouter Audrina. La regarder sans oser l'inviter à danser.

‟ Et ta journée, elle était comment?”
ft.  @Audrina Lewden ;  @"Serinda Lewden"
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AVEC LE TEMPS, JE PENSE QU'ON PEUX DIRE
QUE NOS DESTINS SE CROISENT SOUVENT.

MAIS ON NE LE DIRA PAS DEVANT SERINDA.

Au crowclub — TW : alcool, boîte de nuit

ft.   @Brianna Woodside ;  Serinda Lewden


Brianna acquiesça. Audrina sortit un verre pour lui préparer un bargady : du jus de goyave avec du citron vert, du sirop de grenadine et du rhum brun. D’un petit geste sur le vert, elle y versa un sentiment de lâcher prise et un peu de légèreté. Vous savez le sentiment qui vous fait sentir voler dans les nuages. L’élixir était prêt. Elle put le faire tout en lui demandant ce qu’il n’allait pas. Elle le mit devant elle juste avant qu’elle ne réponde à sa question.

Audrina se pencha un peu pour mieux l’entendre à travers le bruit. Puis, cela lui permettait de voir son charmant visage changeait selon les lumières du plafond. Elle était magnifique. Elle dût tenir rigueur pour ne pas déconnecter de la conversation. La dernière phrase la fit rire. Elle ne put résister à regarder sa mère à côté discrètement. La barmaid avait le même problème. C’était vrai pour son cas. Elle offrait trop de verre et était trop généreuse dès qu’elle appréciait une personne. C’était pour ça que des barmaids repassaient derrière elle pour encaisser.

Pour Bri’, elle le ferait gratuitement. Ce n’était pas négociable. La mutante pouvait comprendre que ce n’était pas agréable comme situation. Elle se retint de lui dire de changer de travail. Pas tout le monde pouvait se le permettre.

Oh ! retentit à l’intérieur de la mutante quand son amie lui parla de son père. C’était un sujet épineux. Elle ne savait pas quoi répondre. Quand elle lui demanda conseil, Audrina resta silencieuse pour réfléchir. Sa mère continuait de boire son verre tranquillement. À la vue de son verre, elle sait qu’elle retournerait bientôt aux affaires. Si ça se trouve, la prochaine fois qu’elle retournera la tête, elle aura disparu.

« Ma journée a été tranquille. J’ai eu un shift hier. Donc, j’ai dormi. » Quand elle dort, elle rêve de choses extraordinaires. Cela la coupe de la réalité et met en sommeil son pouvoir. « Comme je te vois, je peux dire qu’elle va bien se finir. » Lui sourit-elle avec un petit sourire espiègle. Son cœur battait un peu plus vite. Elle n’avait pas envie de faire peur à la fille qui était la lune de ses nuits en ce moment.

« Je ne sais pas quoi te dire pour ton père. Tu peux lui envoyer un message. Pour l’attendre, il vient ce soir ? » la nargua-t-elle. Cela mettrait en échec son envie de la kidnapper pour la soirée. « Qu’est-ce qui te chagrine ? » Elle avait ressenti un sentiment pas agréable quand elle était focus sur lui…

« Attends » reprit-elle avant qu’elle reprenne son verre : elle y rajouta du courage. « Du courage en plus. » Ce serait peut-être plus simple pour elle d’en parler, voire de lui apporter des réponses.

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